[Event] Appel au rassemblement - Page 2

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• Civils: 15

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- Walter cherche de Preux chevaliers.
_ Raël veut des clients.
_ Deirdre a besoin d'employé!

Les Rumeurs

_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
_ Il parait que ça se bécotte "au bal de la Rose".
_ Il parait que des créanciers en sont après un des conseillers de Ridolbar.

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 [Event] Appel au rassemblement

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:: Le Comte du Béon ::

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Walter Veldar
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Walter Veldar
MessageSujet: Re: [Event] Appel au rassemblement   [Event] Appel au rassemblement - Page 2 Icon_minitimeMar 21 Avr - 22:02

Othello se tenait à la fenêtre quand elle lui répondit. Walter crut déceler un certain détachement vis-à-vis de l'incident devant le Haut-Monastère, comme si elle se mettait à distance de ce soucis. D'après ses dires, elle avait été aussi surprise que lui.
Avec politesse, elle répondit sur la Convergence en précisant qu'elle n'avait pas vécu une expérience agréable. Une expérience sombre... Oui, cela concordait avec la plupart des récits que le comte de Béon avait pu entendre. La guérisseuse proposa indirectement à Walter de raconter son expérience à lui.

Il la regarda dans les yeux avec gratitude, il appréciait les gens capables de telles subtilités, lui même n'étant pas le plus habile à cet exercice. Elle n'avait posé aucune question, ni requis aucune information, juste un sous-entendu plein de compassion.
En effet, Walter n'avait pas eu beaucoup de personne à qui en parler. Il avait bien sûr expliqué son expérience à quelques uns, mais toujours de manière factuelle ou pour justifier un comportement rationnel. Personne n'avait jamais semblé convenir pour s'ouvrir complètement du chamboulement que ce phénomène majeur avait causé chez lui.

- Et bien... commença-t-il. Je compatis avec vous si votre expérience de la convergence vous as fait du mal...

La regardant dans les yeux en essayant de garder un regard bienveillant pour atténuer la gravité des événements, il commença son récit. Sa voix n'était pas aussi fluide que d'habitude tant les souvenirs étaient étranges et il éprouvait quelques difficultés, comme à chaque fois qu'il racontait son histoire, à trouver les mots justes.

- Vous savez, tout commence par la sensation désagréable dans le corps et l'esprit. Et puis l'instant d'après, on se retrouve perdu dans un endroit inconnu. Ce fut une jungle, pour moi. Mais très vite, j'ai compris que cette jungle avait poussé sur les ruines de Canopée, j'ai reconnu le grand dôme du palais de Canopée, - j'y suis allé une seule fois - et par instinct je m'en suis éloigné... La vérité était que j'étais effrayé de découvrir ce qui pouvais survivre dans ces ruines. Je ne m'en suis rendu compte qu'après coup. Sur le moment, les réflexes d'un chevalier, d'un combattant prenne le pas...

Il se rappelait fort bien la nature oppressante de la végétation qui avait reprit ses droits sur la cité. Les pistes à peine visible sur lesquels il avait marché. Et puis la sensation dérangeante qui englobait tout l'environnement...

- J'ai rencontré Maitre Balibe et une autre femme qui semblait lié au prêtre peu après... Mais nous avons surtout rencontré un homme appartenant au temps où nous nous trouvions. Et cet ermite nous as appris des choses qui me perturbe encore, que je n'arrive pas à intégrer.

Marquant une pause pour chercher ses mots, Walter regarda autour de lui pour se donner une contenance, mais à la vérité il ne voyait pas vraiment, il se remémorait les événements. Il décida de ne pas trop entrer dans le détail.

- Le monde dans lequel nous avions été transportés, selon ce vieil homme vivant dans la forêt, était celui qui existerait plus de trois mille ans dans notre futur. Il nous a expliqué la disparition de l'essence divine, et donc de magie, la chute de Cimmérium, l'attaque des syliméas... Des choses incroyables...

Il n'avait pas formulé cela de la meilleure des manières tant il avait du mal à rationalisé ces informations. Il savait désormais que des menaces avançaient dans l'ombre et tentait d'agir comme il l'aurait fait normalement, comme un chevalier. Son regard retourna sur Othello mais avant qu'il put reprendre le récit de son expérience de la Convergence, Duscisio Balibe fit enfin son apparition.

Le Haut-Prêtre de Delil avait une bien meilleure allure et tenue de lui-même. Il ne paniqua pas à la vue de ses invités, c'était déjà ça. Walter lui sourit mais ce dernier prit la parole sans aucune salutations ou autre sorte de préambule.
Le prêtre albinos entra dans la vif du sujet sans attendre avec Walter et lui parla de la Convergence. Ce qui ne changea pas vraiment le sujet de conversation interrompu par son entrée.
S'installa debout, derrière son bureau, Duscisio s'empara d'un petit coffre qu'il ouvrit à l'aide d'essence divine sous forme de petits éclairs. Selon le Haut-Prêtre, la vision du futur qu'ils avaient eu était pour eux la chance de changer l'avenir en mieux. Walter ne pouvait qu'agréer avec une telle mission, mais peut-on vraiment lutter contre le destin ? Voilà une question qui tourmentait le comte de Béon et fit disparaitre son sourire optimiste.
Il sortit du coffret deux parchemins, dont l'un ressemblait fortement à un parchemin que Walter avait trouver sur lui à son retour de la Convergence. Maitre Balibe expliqua avoir fait traduire le parchemin et montra la traduction à Walter. Ce dernier se mordit la langue, il n'avait pas pensé à amener son propre parchemin avec lui. Le sien était bien entreposé à l'abri dans la forteresse de Béon. Duscisio avertit le comte de ne pas prononcer la formule qu'il lui montra.

« .. Le sujet peut être dangereux. Dans ce cas, il est impératif que le roi ait un moyen de se défendre si sa garde est mise à terre. Nos maîtres ont développé une formule si ce problème se posait. Mais attention: son pouvoir est si grand qu'il consume ce qu’il reste de l’essence divine alentours. Il ne peut pas être utilisé jusqu'à la prochaine lune.
Le sujet doit prononcer ces mots, si le danger se rapproche de lui:

"Guaellins Sa'Hëm, Ma Guenayme Ma Kai."

Cela lui laissera du temps pour... »


Rougissant un peu face à la culpabilité de son oubli. Peut-être le papier qu'il détenait pourrait contenir des informations importantes... Il acquiesça sans trop rien dire. Le prêtre rangea les parchemins aussitôt la lecture de Walter terminée.
Néanmoins, les paroles suivantes de Duscisio intéressèrent Walter bien plus. Face à la menace de ce groupe du futur dénommé "Cavaliers" par l'ermite, le Haut-Prêtre enjoignit l'ancien chevalier errant à rassembler l'Ordre d'Oris.
Il lâcha cette demande avec un ton si banal, comme s'il s'agissait d'une formalité.

- Et bien, maitre Balibe, répondit-il. Sachez que nous avons eu la même idée... Malgré la fièvre qui m'a atteint, j'ai déjà entrepris des actions pour refonder l'Ordre d'Oris, mais cela ne sera pas sans difficultés et cela ne sera pas forcément si rapide qu'on pourrait le vouloir. Ma seule action après la convergence fut d'essayer de rejoindre votre Temple en Noathis comme vous l'aviez demandé juste avant notre retour. Mais je n'ai pas pu le faire, je suis tombé malade en entrant en Noathis...

Le Haut-Prêtre se tourna alors vers sa consœur gélovigienne pour parler de la fièvre. Il sautait d'un sujet à l'autre avec une expression neutre sur le visage, mais Walter sentait qu'il avait beaucoup de choses qui lui pesait sur les épaules. Finalement, avec cette maladie, les problèmes de la Convergence semblait bien loin et lointain à la fois...
Il resta assis, se demanda s'il n'était pas temps qu'il s'éclipse et laisse Othello et Duscisio seul à seul. Néanmoins, il était curieux d'entendre le récit de la Haute-Prêtresse sur son expérience de la Convergence. Il lui aurait bien demandé après avoir raconté sa propre expérience, mais ils avaient été interrompus. Le détachement du prêtre était quelque peu agaçant et Walter, toujours fatigué malgré le traitement à base de calmant et de froid reçu plus tôt, était bien moins patient. Il se força néanmoins à rester calme et laisse les deux anciennes connaissances converser.


[Event] Appel au rassemblement - Page 2 1550329792-ai8hbr85iqh01
Image tiré des artworks de Kingdom Come Deliverance
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Othello Lehoia
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Othello Lehoia
MessageSujet: Re: [Event] Appel au rassemblement   [Event] Appel au rassemblement - Page 2 Icon_minitimeMer 22 Avr - 13:00

Le récit de Walter remplissait la pièce, dépeignant sur les murs un récit teinté de crainte, de mystères et d’incompréhension. Etrangement, la sirène apprécia le timbre grave et les mots s’écoulant : pouvoir remplir son esprit de souvenirs et de questions était rassurant, apaisant, même si ce qu’il racontait n’avait rien de positif… Les récits de ruines et de batailles projetés sur la toile étendue de son front, elle s’imaginait difficilement ce qu’il racontait, et pourtant il n’avait pas l’air de mentir, ni d’inventer. Le visage tourné vers le comte, elle lui prêtait une oreille attentive qui se traduisait par un visage absorbé, les sourcils légèrement arqués en une voûte sérieuse.
Tout cela semblait confirmer ce qu’elle avait fiévreusement déduit puis rejeté avec ardeur tant cela sonnait faux, absurde. Mais si les dire de Walter étaient vrais, alors il serait peut-être effectivement question de… Voyage dans le temps ? Impossible. Et pourtant… Par scepticisme autant que par crainte, la demoiselle finit par se mordre la lèvre, espérant trouver dans ce réflexe idiot un esprit plus clair – quoique la corrélation entre les deux soit plus que bancal. Elle n’avait jamais pris le temps d’en parler, tant par pudeur que par déni. La théorie de l’autruche pouvait s’avérer payante quand on ne désire pas comprendre.

Mais l’entendre d’une autre voix, le lire sur une autre bouche, ressentir via autrui la même émotion refaisait naître en elle la force du souvenir, et la confortait dans le fait qu’elle n’avait pas vécue un songe romanesque mais une réalité. Un long frisson froid parcouru son dos comme une amère douche froide, et la vérité lui apparut avec la force d’un coup. C’était réel. Alors, ce qu’il avait vu… Les cavaliers, la magie. Les… Syliméas ? Elle ne connaissait ni ce mot, ni ce peuple – une créature moderne, peut-être, un être qui apparaîtrait plus tard ? Plutôt que de répondre, Othello plongea la tête la première dans les questions, essayant tant bien que mal de trier les éléments avec logique, essayant de recoller les morceaux avec son propre souvenir. Ce qu’elle avait vu… La magie existait encore. Elle n’avait pas dû voyager aussi loin. Ou plutôt, aussi tard : tant bien que mal, sa vision se situait entre aujourd’hui et la chute de Canopée.

A de multiple reprise, Walter s’arrêta, semblant peiner à trouver les mots, à remettre les idées à leur place. Elle ne pouvait que partager cette complexité, et ne l’arrêta jamais. Tout juste pu-t-elle le regarder, calmement, l’encourageant du bout des yeux sans l’interrompre. C’était d’ores et déjà un cadeau précieux que de se livrer ainsi, alors qu’il n’en avait peut-être pas l’envie. Se taire et écouter : c’était la seule chose qu’elle se devait à cet instant.
Pendant un instant, en un jeu de regards renvoyés et de silence encourageant, le vide remplit de nouveau la pièce, et elle comprit que les mots peinaient de nouveau. Elle entrouvrit ses lèvres pour lui répondre mais la porte s’ouvrit alors en grand, mettant fin à ce huis-clôt pour voir pénétrer avec une assurance nouvelle Duscisio et le jeune Adriel, sa prestance visiblement entièrement revenue, le corbeau entre les bras. Sans un salut ou un mot aimable, il invectiva de suite le comte, et en cela Othello eut du mal à le reconnaître.

Alors que les deux hommes s’affairaient, la sirène resta en retrait, observant en témoin silencieuse les mots échangés et les gestes muets. C’était comme assister à une pièce, à un engrenage étrange et froid. Tout du long, elle regarda l’albinos, découvrant la maturité de ses traits, sa chevelure un peu plus longue et bourgeonnée. Il ne prenait plus la peine de cacher sa symbiose, et en cela elle était admirative et apaisée. Mais pourtant, un fossé immense semblait s’être creusé entre l’herboriste qu’elle avait quitté aux Fanélides des mois plus tôt et l’homme qu’elle avait sous les yeux. Comme si le temps l’avait poli, lissé. Qu’il portait un masque froid. Déshumanisé. Ils s’affairèrent autour d’un parchemin mais rapidement, Othello comprit que cela ne la concernait pas, et s’effaça un peu plus dans le gris du mur pour se fondre avec le paysage, comme le sourire du comte qui avait disparu.

Quand le prêtre l’appela et qu’elle revint à eux, elle s’aperçut que Duscisio portait un masque froid, et neutre, une peinture qui sonnait faux – à l’avoir connu si longtemps, n’importe qui pourrait lire à travers les apparences. Le comte, quant à lui, semblait visiblement agacé, et elle commençait à comprendre que peut-être la fièvre commençait à émerger de nouveau. Elle n’avait aucune idée de ses propres défenses, et combien de temps son système pourrait trouver son salut dans le calmant et le froid. Tôt ou tard, il lui faudrait reprendre un peu de repos, et elle surveillait du coin de l’œil son état de santé.
Du reste de la prunelle, elle regarda l’albinos, plantant dans ses yeux d’or l’obscurité du sien, opposant à l’ocre l’écorce et l’ébène. Sans réel salut, sans bienveillance, il ordonnait. Et la sirène, bien qu’habituellement docile et douce, peinait à reconnaître son ami, si il l’était encore. Et quand bien même il fut encore caché sous ce masque, il ne devait pas non plus oublier à qui il s’exprimait : ils s’étaient connus chacun dans la rue, sous la neige, et se retrouvaient maintenant dans une sphère spirituelle où ils étaient chacun l’avatar d’un Dieu. Aussi n’avait il plus le droit de lui parler comme à son assistant.


« - La maladie est mon absolue priorité, comme la vôtre. Mais vous devriez savoir que ma place est au chevet des malades, et non plus dans un atelier. Je consens à vous suivre et à partager le fruit de mes recherches mais dés que ce sera possible, au moins pour aujourd’hui, je m’en irais auprès d’eux. » Son ton n’était ni sévère, ni dure, ni quoique ce soit. Une vérité pure, simple, enveloppée dans une chrysalide claire et douce. Si elle pouvait soulager les fiévreux autant que le calmant, ils gagneraient un temps précieux pour élaborer ensuite un remède. « Quant à la convergence… »

Si elle ne voyait, à cet instant, que le visage neutre qu’il souhaitait lui montrer, elle oubliait qu’il souhaitait peut-être simplement un instant en privé. Tout lui paraissait flou, à présent, et elle avait la cruelle sensation de marcher sur tapis de sable et de boue.
Les deux regards masculins étaient tournés vers elle, à présent, et elle comprit qu’il n’y avait plus lieu de garder ces souvenirs enfouis et loin de tous. Pendant une seconde, elle ferma les yeux, en plongeant silencieusement dans ses mémoires enterrés et ses songes vivides. Les images et les sons lui revinrent par volutes de fumées sombres et épaisses, et l’instant d’après ce fut le goût épais du béton, lourd comme de la mélasse, et la sensation d’étouffer de nouveau sur le sol de pierre.


« - Comme vous, je ne me souviens pas du… Transfert. » Ses mots étaient malhabiles, et certainement mal choisi. Et jamais elle ne crut comprendre le comte comme elle le fit à cet instant, peinant à mettre un simple mot sur une idée si complexe. « Mais j’ai rouvert les yeux dans une rue pavé, dans ce que l’on m’a dit être Hesperia. Mais ce n’était pas la cité que nous connaissons. »

Roulant son visage sur son épaule, elle chercha au loin n’importe quoi, un fermier ou un cheval, ou même une fleure à regarder. Quelque chose de stable et de réel pour aider sa mémoire à comprendre, à remonter.
« La ville était noyée sous une fumée noire, et épaisse. Je n’étais pas seule, un homme et une femme étaient avec moi, je ne connaissais ni l’un ni l’autre. » Elle marqua une autre pause, résolvant en même temps un puzzle de plusieurs milliers d’années. « Je ne pense pas être partie aussi loin que vous. Cet air était si épais que nous nous sommes étouffés, immédiatement. Si un magicien ne nous avais pas permis de respirer, nous aurions probablement suffoqués dans la poussière. » Elle revoyait encore cet homme rond et gras, aux deux yeux vitreux et luisants. « Il se présentait comme un prêtre. La ville était remplie d’étranges aéronefs, d’objets volants en tout genre, et les bâtiments qui s’élevaient au ciel comme des montagnes… Même si c’était dur de bien voir avec la fumée. »

Quand elle sentie qu’elle s’éloignait trop loin, elle décida de conclure, au risque de se perdre de nouveau dans les volutes noires et lourdes.


« - Nous sommes parties avec Naïa découvrir ce qui sera la ville, et sommes arrivées dans un temple. » A cet instant, elle regarda Duscisio droit dans les yeux, un regard intense, profond, criant d’une vérité encore douloureuse qu’elle digérait encore mal. « Notre panthéon n’existait plus, nos Dieux n’étaient plus que des vulgaires monstres païens. Nous n’étions plus que des parias. Et ils adoraient un… Être, unique. Et n’étaient guère plus qu’une pègre : ces croyants tenaient le peuple par la peur. »

Elle se refusait à croire que les gélovigiens pourraient un jour devenir des êtres aussi sombres et aussi pervertis. Même si elle serait enterrée depuis longtemps, elle ferait tout pour empêcher qu’une telle calamité n’advienne. Quand elle eut fini, elle laissa le silence envahir de nouveau tout son corps. Un sourire fané se dessina sur ses lèvres : elle ne su jamais ce qu’il advint des deux personnes qui l’avaient suivi, mais elle priait pour qu’ils aillent bien.
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Duscisio Balibe
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MessageSujet: Re: [Event] Appel au rassemblement   [Event] Appel au rassemblement - Page 2 Icon_minitimeVen 24 Avr - 9:49

À l'instar d'apprendre que le conte de Beon eut la même idée concernant l'ordre d'oris, il n'afficha qu'un léger sourire. Une auto-satisfaction de cette coïncidence autant que celle de savoir qu'il semblait sur la même longueur d'onde, du moins en apparence. S'il n'ajouta rien de spécial au fait de la reconstruction de cet ordre.

Nous vous laissons vous occuper de cette tâche. Avant ça, restez ici pour vous soigner.

Passant de l'un à l'autre comme d'une page que l'on finit de lire, Duscisio ne précisait pas qu'il pouvait disposer pour aller se reposer pour se tourner directement vers la jeune femme pour lui poser les questions
Elle mettait la priorité sur les soins pour aujourd'hui, elle devait avoir quelques solutions pour cette fièvre et il sera curieux de les connaître pour rester en observation quelques instants durant ses soins. Puis elle conta son histoire.
C'est en entendant le récit de la belle sirène qu'il ferma les yeux, réfléchissant à chaque point un par un très rapidement pour les lier les uns aux autres.

Vous avez dû visiter une époque précédente à notre, celle de Walter et nous. Où la magie avait disparu il y a quelques temps sur l'échelle de ce... transfert.

Il utilisa le même terme mal utilisé de la haute-prêtresse pour se mettre en communion dans la conversation, avant de continuer sur ce qu'il supposait, d'après les maigres informations qui avaient été racontés.

La magie et les aéronefs sont ensemble dans cette Hesperia sombre, cela semble concordé. Concernant ce prêtre... nous doutons que cela soit un gélovigien.
Aucun culte des dix ne fait sa loi sur la peur. Il faudrait penser plutôt à une secte, un culte mineur qui aurait émergé sur une idée malsaine et s'est propagé en mettant à sac d'une manière ou d'une autre, les dix temples et haut-prêtres de l'époque sur des mensonges et la peur, de la propagande.


Ouvrant les yeux, il se tourna vers Walter à nouveau.

C'est peut-être pour cela que le vieil homme n'a jamais entendu parlé de Delil. Les écrits et témoins ont été effacés de la mémoire des gens et les dix ont fini par disparaître par la force des choses. Et comme l'essence divine n'est plus, les gélovigiens se sont éteins d'eux-même sans pouvoir compter sur cette essence qui nous est chère.

Il parlait sur une base de connaissance apprise après sa nomination. C'est en devenant un spécialiste des cultes qu'il a pu mettre un point sur cette supposition.

Concernant la convergence en général...

Duscisio posa sa main sur le plumage de Tuanio qui avait rouvert les yeux et lever la tête. La voix de Delil semblait réfléchir à nouveau, avant de prendre plume et parchemin afin de prendre des notes. La pointe trempé dans l'encre, il s'arrêta en cours de route. Plusieurs points lui trotaient dans la tête, mais la première pensée était de noter ce récit et ses idées. C'est là qu'il regretta qu'Adriel ai disposé, lui qui d'habitude notait tous ses points là à sa place comme il l'avait demandé à chaque occasion, voulant que cette conversation reste privée pour plusieurs raisons.
Il posa la plume à plat sur le papier pour revenir à ses invités.

Laissons ça de côté... Monsieur le conte, nous vous laissons vous rendre dans vos quartiez pour prendre du repos. Dame Lehoia et moi-même devons parler de ce qui vous touche en même temps que de nombreuses personnes sur tout le continent.

Il se releva pour le saluer respectueusement. Tuanio s'agita sur l'instant pour prendre un court envol et se poser sur le bureau.
L'excuse de cette conversation était tout autre. Elle avait sans doute des questions à lui poser, à titre personnel.

** -- -- -- **

Un suivant se rendit compte qu'on l'interpellait. Une voix d 'homme claquant des talons en approchant, apparemment malade demandant s'il faisait partie des gélovigiens. Comme beaucoup de monde, cela devait être pour l'appel du haut-prêtre de Delil qui n'était pas présent à nouveau.
La jeune femme dont les yeux étaient couverts d'un bandeau noir se trouvait devant le malade qui s'occupa de lui. Puis vint Adriel qui s'occupa également de l'accueil. Le petit page haut comme trois pommes leva la tête pour s'adresse à cette femme silencieuse.

Je peux vous aider ?

Ne posant qu'une simple question de sa petite voix enfantine. Il gardait comme toujours un petit paquet de parchemin contre le torse, la robe verte et la couronne végétale sur sa tête témoignait de son appartenance à Delil. Cette fois libéré de la contrainte de laisser le haut-prêtre caché aux yeux de tous.


[Event] Appel au rassemblement - Page 2 Htp8
Handicap. Faculté magique grandement réduite.
[Event] Appel au rassemblement - Page 2 Ogp4
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Walter Veldar
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MessageSujet: Re: [Event] Appel au rassemblement   [Event] Appel au rassemblement - Page 2 Icon_minitimeVen 24 Avr - 23:00

Le ton employé par le Haut Prêtre de Delil agaça quelque peu Walter. Duscisio donnait l'impression de commander à Walter quant à la marche à suivre. Comme s'il lui faudrait rendre des comptes et orienter ses actions en fonction des plans de l'albinos. Il lui dit de rester pour se soigner avant de continuer cependant. Walter, par un effort de politesse, compris que c'était là une suggestion n'ayant aucunement l'intention de le sermonner, mais d'autres auraient sans doute pu s'offusquer d'un tel ton employé envers. Heureusement, le comte de Béon n'était pas de ceux-là.

Alors qu'elle se mit à parler, la Haute Prêtresse de Kesha montrait une certaine autorité et assurance, montra par la même qu'elle se trouvait sur un terrain où se savait compétente. La guérison et le traitement des malades était son absolue priorité. Cela rassurait Walter, étant donné qu'il faisait parti de ces malades. Néanmoins, elle accepta d'aller travailler avec son homologue de Delil à l'atelier pour échanger sur les diverses formes de traitement de la fièvre.
Walter n'avait pas tous les tenants et les aboutissants, mais une fois encore, il sentait un lourd passif entre les deux gélovigiens. Sans pouvoir s'avancer, ni vouloir s'immiscer dans cette relation de longue date, il espérait que cela ne les empêcheraient pas de collaborer.

Walter écouta avec autant d'attention le récit d'Othello à propos de la convergence qu'elle n'en avait montré pour lui. Son assurance se fissura quelque peu alors qu'elle aussi cherchait ses mots et tentait d'expliquer son expérience. Le comte comprit parfaitement ce qu'elle ressentait et ne la regardait qu'avec compréhension et bienveillance. La Haute Prêtresse de Kesha avait été transporté dans une Hespéria future mais moins lointaine que le temps où Duscisio et Walter avait atterri. Selon elle, la ville était en train de brûler ou quelque chose dans le genre. Elle décrit des engins volants rappelant l'expérience qu'il avait lui-même vécu. Elle parlait d'une religion nouvelle, d'un sauvetage in extremis.
Si les événements vécus étaient bien différents de ceux que Walter avait vu. Il ne put s'empêcher de constater que comme beaucoup ayant relaté leurs expériences, ils avaient tous été transportés à des moments importants du futur : guerre, effondrement, épidémie... Mais le comte de Béon s'interrogea alors. Il n'avait pas été transporté à un moment semblant extrêmement important dans le futur. Peut-être avait-il eu, avec Duscisio, l'honneur d'être témoin du bilan des conflits à venir...

Alors qu'elle relatait son expérience, Othello mentionna une autre personne... Naïa. Walter leva un sourcil, surpris. La coïncidence était grande mais si c'était vraie cela donnait à toute cette histoire une impression malsaine de manipulation. Sa réaction silencieuse montra clairement que ce nom l'interpellait, mais il n'interrompit pas le récit et ne revint pas sur ce point, par la suite.
Walter avait rencontré une Naïa, Naïa Thyssen, héritière du comté de Ditham et barde incognito la plupart du temps. Elle aussi avait parlé d'une expérience traumatisante lors de la Convergence.
Othello s’appesantit sur cette nouvelle religion et la certitude qu'elle avait que dans l'époque aperçut, les panthéons actuels avaient disparus et leur caste été éradiqués. Il posa sur un elle un regard plein de compassion. La perte de tous ce qui avaient guider son existence était forcément une expérience traumatisante et terrible. Et avec la confirmation que cela n'avait pas été qu'une illusion, elle devait éprouver un trouble très profond.
Néanmoins, il reste silencieux, respectant sa parole. Une parole qu'elle ne reprit pas, donnant ainsi l'occasion à Duscisio de répondre pour tirer des conclusions de ce récit.

Il confirma ce que l'esprit de Walter commençait tout juste à mettre en place mentalement. Othello avait vu un futur moins lointain que celui que Walter et le Haut-Prêtre avaient eux-même aperçus. Il ne savait pas trop quoi penser de cette histoire de religion d'un Dieu Unique et se refusait à penser qu'il s'agissait d'un gélovigien. Walter eut une moue sceptique. Peu importe le nom qu'on leur donne, un prêtre est un prêtre. Parmi les gélovigiens, il était sans doute tout à fait courant de trouver des fanatiques, des corrompus, des petits tyrans profitant de leurs influences sur les gens. Selon Walter, il était tout à fait probable qu'une faction ait pu renverser les autres et imposer son culte. Mais, l'ancien chevalier errant, très cynique concernant la religion, se tut. Il n'était pas question de provoquer des prêtres. Surtout aussi important et aussi bien disposés à son encontre, notamment Othello qui lui avait montré de plus grands égards que Duscisio.

Le Haut Prêtre de Delil pensait sans doute à haute voix, car se retournant vers Walter, il expliqua son point de vue sur cette fameuse religion en rappelant que l'ermite rencontrée dans les ruines de Canopée ne connaissait même pas l'existence de Delil.
Cependant, il en vint rapidement à une théorie bien intéressante. Selon lui, l'extinction des cultes actuelles avaient pu précipiter la disparition de l'essence divine nécessaire à la magie.

- Le vieil ermite a employé le mot "d'évaporation" si je me souviens bien, dit-il du bout des lèvres.

Non pas que ce détail soit significatif, mais le mot était tout même assez spécifique. Pas disparition, pas destruction, mais évaporation. Cela n'avait sans doute pas grande importance.
Le Haut Prêtre de Delil avait sans doute beaucoup d'autres réflexions et conclusions à partager, et bien que Walter semblait un peu agacé ou qu'il soit en désaccord silencieux avec certaines paroles, il était fort aise d'enfin pouvoir se poser sérieusement les questions concernant la Convergence.
Toutefois, Duscisio Balibe, Haut Prêtre de Delil, ne s'embarrassait pas de cela. Il avait sans doute dit tout ce qu'il pensait utile au comte de Béon. Piètre résultat, selon Walter. Une conversation, plutôt courte, des théories lancés à la volée et des "instructions" données négligemment. Walter soupira visiblement, tant sous l'effet de la déception que de la fatigue qui se rappelait à lui, quand il se fit congédier par Duscisio. Il lança néanmoins un sourire à Othello montrant que tout allait bien et lui souhaitant bien du courage avec ce singulier personnage qu'était son ancien ami. Ce dernier souhaitait visiblement s'entretenir de la fièvre qui se répandait sur tout le continent.

Walter se leva et fit un pas vers Othello. Il la salua simplement mais sincèrement.

- J'espère avoir l'occasion de converser avec vous au cours des prochains jours. Je vous imagine déjà fort occupée mais j'ai pris grand plaisir à cette rencontre et à votre gentillesse.

Walter s'inclina de manière fort martiale, c'était là comme un réflexe chez lui, et s'éclipsa. Il souriait un peu bêtement pour deux choses : il avait ostensiblement ignoré Duscisio en prenant congé dans un accès de fierté un peu puérile, et parce qu'il était sous le charme de cette Haute-Prêtresse, il fallait bien l'avouer. La pensée un peu méchante qu'il faudrait que ça soit elle qui guide l'action du Haut Monastère pour trouver un remède le traversa mais il l'écarta de son esprit un peu honteux. Le Haut Prêtre Duscisio avait déjà fait beaucoup de bien par ses actions et n'avait que le défaut d'être agaçant et un peu ennuyant.

Arrivant dans ses propres quartiers, il salua les deux hommes d'armes portant couleurs du Béon qui stationnait devant sa porte. Un service plutôt symbolique mais que Walter ne voulut pas arrêté étant donné la foule qui se pressait au Haut Monastère. Il préférait savoir ses hommes occupés plutôt que se tourner les pouces dans une telle agitation. Il avait emmené six hommes avec lui. Les quatre autres devaient être dans les quartiers où logeaient les personnes moins importantes. Il trouva cela dommage d'être séparés symboliquement de ses hommes, mais il n'y pouvait rien.

- Un colis est arrivé de la part du chambellan Verwon, mon seigneur, annonça Warrick.
- Merci, répondit-il. Peut-tu aller trouver quelqu'un qui puisse me faire préparer un bain froid. C'est une recommandation de la Haute Prêtresse Lehoia. Et penser à vous faire examiner vous aussi quand vous le pourrez.

Il rentra dans la pièce pour trouver le paquet contenant une lettre de son chambellan, une boite avec un masque magnifiquement ouvragé et une lettre cachetée au sceau des Vanes.

"Cher monsieur Veldar,
permettez que je vous enjoigne à nouveau de mes meilleurs sentiments. Je serais honorée de votre venue, si cela vous est évidemment possible.
J'espère que vous vous portez bien et que nos chemins se rejoindront à nouveau bientôt.
Amicalement,
Pandora Vanes"

La jeune Pandora avait tenu sa promesse et l'invitait effectivement à la grande fête que donnerait lieu à son anniversaire. Walter fit la moue, il souhaitait évidemment être présent mais son état le lui permettrait-il ? Le message du chambellan était beaucoup moins agréable. Il lui enjoignait vivement d'y aller. Walter eut un sourire. Le vieux chambellan et lui ne se connaissait que depuis à peine un an mais ils se connaissaient comme de vieux compagnons. C'était donc décidé. Walter irait à Heldor. Avec le calmant et les recommandations d'Othello, cela devrait être bien plus supportable.

Il se laissa choir dans le fauteuil en attendant le bain froid qu'il avait demandé.


[Event] Appel au rassemblement - Page 2 1550329792-ai8hbr85iqh01
Image tiré des artworks de Kingdom Come Deliverance
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MessageSujet: Re: [Event] Appel au rassemblement   [Event] Appel au rassemblement - Page 2 Icon_minitimeSam 25 Avr - 17:57

Le retour au dialogue s’avéra être un exercice plus étrange et plus difficile que prévue, et elle trouva aussi décevant que compliquée le fait de dépeindre une peinture aussi complexe. Elle espérait ne pas les avoir trop perdus, abandonné dans la confusion d’un récit décousu. Mais le prêtre et le comte semblaient encore alertes, et ni l’un ni l’autre n’avaient détourné son regard. Ne serait-ce que pour leur attention, Othello était particulièrement reconnaissante.

Duscisio prit alors un air sérieux et pensif, avant d’émettre à son tour quelques suppositions. Tous s’accordaient pour que les pièces du puzzle soient relativement concordantes. La convergence des astres avait effectivement eu un effet sur l’espace, les envoyant aux quatre coins du temps pour des raisons qui lui échappaient. Peut-être les Dieux se jouaient-ils d’eux. Ou peut-être n’avaient-ils même rien à voir là-dedans. Même si elle trouvait cela étrange d’avoir été mise face à l’une de ses plus grandes craintes, le hasard pouvait parfois bien faire les choses.

Quand il évoqua la possibilité d’une pègre, cependant, Othello resta perplexe. Elle était certaine de ce qu’elle avait vu : le temple immense qui surplombait la cité, les hommes en armes et les prêtres richement vêtus. Ce n’était nullement le travail d’une simple pègre ou d’un groupe de fanatique, elle en était intimement persuadée. Elle se garda bien de le dire, en voyant l’albinos poursuivre intensément ses réflexions. Il semblait connecter les points entre eux avec rapidité et fluidité, et elle ne souhaitait, pour rien au monde, le privé de cet effort. Comme si la convergence et ce futur si loin était la source d’une fiévreuse préoccupation, et qu’il avait en lui un projet qui le guidait depuis. L’ermite qui les avait accueillis dans leur temporalité avait été le prophète d’un funeste destin, semblait-il, pour qu’il ait pu graver ainsi ses paroles dans les deux hommes.

L’albinos confirma également l’avenir du panthéon. Si là où elle avait voyagé, les Dieux n’étaient plus qu’entité païennes, à Canopée, encore plus tard, ils n’étaient plus rien. Pensive, Othello finit par pencher son visage en pinçant silencieusement ses lèvres closes. Elle écoutait la parole du pâle prêtre jusqu’à ce qu’il ne se lance de nouveau pour… Ravaler ses mots. Cette dernière idée ne semblait peut-être pas assez mûre, pas assez prêtre, et il la remise à plus tard en s’en allant noter quelques choses sur un parchemin à disposition. Quand il disparut ainsi, laissant en suspens l’ombre de son idée planer au dessus d’eux, elle ne pu s’empêcher de regarder Walter, espérant trouver dans ses yeux un indice quant à l’agissement du prêtre. Mais rien ne vint en retour, et Duscisio finit par revenir vers eux, intimant au soldat de prendre congé.

En réponse, celui-ci soupira, et la jeune femme ne pu s’empêcher de remarquer une apparente tension. Bien qu’elle ne partage pas son émotion, elle ne pouvait que le comprendre : au fil de ses mots, il était flagrant que le comte attendait cette rencontre avec une vive émotion, et avait déployé des efforts importants pour rejoindre le prêtre. Il devait attendre ses réponses avec ardeur, expectation. Et le résultat n’était, semble-t-il, pas à la hauteur. Il se leva néanmoins pour lui faire face, à elle, obligeant la sirène à arquer la nuque pour le regarder dans les yeux. Une vague de bienveillance traversa son sourire, qu’elle lui renvoya poliment.


« Merci beaucoup, Seigneur Veldar. » A son tour, elle s’inclina, amusé par le caractère fortement martial de ce salut. « Je serai ravie d’échanger avec vous de nouveau. Et si vous en avez besoin, vous saurez où me trouver. » Si elle appréciait encore un certain anonymat avec le début des festivités, pourtant elle ne doutait pas que cet instant ne durerait pas éternellement, et que d’ici peu elle serait probablement de tous les fronts. Mais la pensée de parler de nouveau avec lui était agréable, aussi espérait-elle aussi ce moment.

Quand elle se retrouva en huit-clos avec Duscisio, elle se retrouva étonnamment plus détendue. Un sentiment bien familier germa en son esprit, ainsi qu'une vague de nostalgie et d'habitude qu'elle avait déjà ressentie en le revoyant. Des années de connaissance ne pourrait être altérées par de petites tensions, et la sirène finit par se sentir à l'aise. Après tout, elle restait curieuse de connaître son parcours depuis leur dernière rencontre, et elle se doutait qu’il avait dû être truffé de surprise. Jamais elle n’aurait pu croire qu’ils puissent se retrouver en de pareilles circonstances, quoiqu’il semblait que les épidémies soient un repaire dans leur parcours. Et puis, lui-même semblait s’être calmé. Elle priait intérieurement que si elle parvenait à gratter un peu de sa peinture, son masque finirait par céder de lui-même.

« Je vous suis ». Finit-elle par lui dire, un sourire familier aux lèvres. Il avait parlé d’un atelier d’herboristerie, où elle l’avait déjà trouvé quelques mois plus tôt. Des questions se soulevaient évidemment dans son esprit, même si, pour l’heure, il lui était impossible de leur apporter la moindre hiérarchie, ni même de leur donner inégales importance. L’important étant maintenant de faire le premier pas, et de comprendre pourquoi il semblait si distant, et qu’est-ce qui avait causé l’accident dans le hall.

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MessageSujet: Re: [Event] Appel au rassemblement   [Event] Appel au rassemblement - Page 2 Icon_minitimeDim 26 Avr - 13:06


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Des bribes de conversations, éparses et discontinues. C'est tout ce qui lui parvenait. Aucune importance, elle se contenterait de quelques morceaux d'information, le temps que plus de gens arrivent. Des pas légers s'approchent d'elle, ceux d'un enfant, en robe de prêtre, une couronne végétale sur la tête.. Une version miniature du Haut-Prêtre de Delil. La femme s'accroupit pour être à la hauteur du garçon. Un moment elle reste silencieuse avant de pencher la tête sur le côté.

- Non.

Cela avait au moins le mérite d'être clair. Sans sourire ni animosité, la femme se relève, tourne les talons et poursuit son chemin. Au détour d'un couloir, elle disparaitrait. Pour un temps. Elle n'avait que faire des conversations des malades et des médecins, des marchands et des prêtres. Elle n'était pas ici pour la maladie. Pas pour celle qui les faisait tous parler en tout cas. La Fièvre lui était utile. Un nuage de brume cachant une montagne. Elle n'avait guère d'intérêt à ce que les Hommes trouvent un remède mais n’interférait pas davantage dans leurs recherches. Non, ce qui l'avait attiré ici était d'une autre nature.

On avait prononcé son nom. Syliméa. Un nom fort peu connu et qui devait le rester. Cela étant.. il semblait effectivement être ignoré. Changeant d'apparence au besoin, Nyx s'entretiendra avec nombre de personne venue au Haut-Temple dans les jours à venir. Aucun ne lui parla des syliméas, tous ici n'avaient qu'une idée fixe, vaincre la Fièvre. Nul ne parla non plus des cavaliers ou de la plupart des autres sujets sur lesquels le Haut-Prêtre de Delil avait laissé courir quelques désirs d'information. Quelques uns abordèrent le sujet de la Convergence, sans trop d'émoi, comme si c'était là un évènement tout à fait détaché et que les troubles surnaturels survenus lors de l'alignement des soleils étaient déjà presque oubliés. On lui parla aussi d'un bal. Le bal de la Rose. Un évènement qui prenait autant d'importance qu'il était a priori le seul sujet de conversation réjouissant depuis plusieurs saisons.

Des informations éparses, d'un intérêt incertain. La nérozia passerait encore quelques jours ici, attendant l'arrivée des autres prêtres et Haut-Prêtres et de tout ceux qui auront été attiré ici. Cela lui permettrait au moins de compléter son arsenal de visages, à défaut d'avoir quelques informations vraiment intéressantes. Cela réduisait aussi à peau de chagrin ceux qui, en ce vaste monde, avaient quelques bribes de connaissances sur les syliméas. Duscisio Balibe était donc l'un de ceux qu'il faudrait surveiller. Ou à terme, remplacer.

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