Du Rififi dans la prison d'Umbriel [Scénario]

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 Du Rififi dans la prison d'Umbriel [Scénario]

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MessageSujet: Du Rififi dans la prison d'Umbriel [Scénario]   Du Rififi dans la prison d'Umbriel [Scénario] Icon_minitimeDim 17 Mai - 0:21


Du Rififi dans la prison d'Umbriel [Scénario] X19w


Cela aurait pu être un jour comme un autre à Umbriel. Les soldats faisaient leur ronde comme à l'accoutumé et ils étaient assez nombreux afin de sécuriser l'immense Prison des Déments. Le Veilleur était dans son bureau, au calme et dans ses papiers en train de gérer les différents transferts en cours, mais aussi afin d'étudier le nom des prisonniers qui trainaient dans ses geôles. Il y en avait qui trainait leurs carcasses depuis plus de 30 ans ici et refusaient de mourir alors qu'ils vivaient dans les pires conditions. Ils s'étonnaient même que l'on ne les avait pas exécuté, cela aurait été plus... humain. Mais c'était la loi des 5 Nations : Cimméria Eridania, Cebrenia, Phelgra et Argyrei. Il n'avait pas son mot à dire.

Néanmoins, il ne pouvait se sentir un peu angoissé ses derniers temps. Tout lui paraissait trop calme, comme si une tempête pouvait s'approcher. Paranoïaque, ce dernier avait renforcé naturellement la sécurité en recrutant de nouveaux gardiens. Oh, la paie n'était pas terrible mais c'était toujours mieux qu'ailleurs et cela avait suffit à appâter de nouvelles recrues.

D'ailleurs, la plupart d'entre elles recevaient le même discours :

" Bon les bleus, autant vous prévenir qu'ici, on veut pas de gugus qui jouent des claquettes avec leurs genoux. Si c'est le cas, sachez que vous êtes déjà mort. Dans cette taule qui sent la pisse et le dégueulis, on a que des cintrés de premières catégories, des rebus que personne ne veut et qu'ils sont pas foutus de zigouiller aux-mêmes. Mais moi je vous dis, n'aillez aucun scrupule à tailler la gorge à ces crevards s'ils lèvent le petit doigt. Aucun de ces fumiers ne doit pouvoir ni même espérer dégager d'ici. "

Voilà le genre de chose que l'on attendait dans la bouche de la plupart des gardiens. Avant d'exposer plus en détails certaines petites choses sur les prisonniers :

" Chaque raclure de bidet qui se trouve entre ses murs est un enfoiré de première. Y a pas de sentiments à avoir et c'est pour cette raison qu'ils ont tous des putains de menottes en intra. Aucun est capable d'utiliser de la magie dans cette taule, hormis nous. Cependant, on est pas là non plus pour s'amuser à se prendre pour des dieux. Si vous faites de la merde en voulant asticoter un de ces connards, sachez que c'est moi qui ferait tomber votre tête. Et la tête de ce connards aussi au passage. Noter bien ceci : on mélange pas les prisonniers. Chaque enfoiré à sa cellule. C'est déjà arrivé d'en foutre deux ou trois ensembles, mais généralement, y en a toujours un qui finit par claquer dans le lot. Il y a un quartier pour chaque bâtard : les meurtriers, les voleurs, les gros dégueulasses et les VIP. Généralement, ceux qui sont derrières les portes en bois sont des bouffons qu'on préfère oublier dans leur merde. Ceux qui sont derrière des barreaux bien en vue, ce sont des fumiers de vicieux qu'on prive de toute intimité et qu'on surveille à chaque minute. Ceux là, vous vous approchez jamais à moins d'un mètre de leur cage. Vous aurez même pas les clefs de toutes façons. "


Le quartier où se trouve Torenheim est bien évidement le quartier de ceux appeler les "VIP". Il faut une clef spéciale pour entrer dans le quartier et un unique gardien la possède. Ce gardien n'est d'ailleurs jamais le même. Seul le Veilleur connait l'identité de ce dernier. Concernant les clefs d'intras, elles sont dans le bureau du Veilleur. Il est le seul qui a accès.

Bien évidemment, il y a des gardiens un peu partout dans la prison et le quartier des prisonniers VIP sont l'endroit où il y en a le plus.

◈◈◈◈◈

- Scénario qui se joue -


Torenheim, tu es le prisonnier le plus célèbre de la prison. Tu y croupis depuis déjà près de quatre longues années, dans la crasse, l'humidité, et la rudesse des menottes d'intra qui te ronge les poignets. Tu n'as aucune visite, sauf peut-être au tout début de ton emprisonnement pour savoir si on obtiendrait quelque chose de toi, mais rien de plus. Cela a cessé quand ils ont compris que tu ne dirais rien qui ne les intéressait.

Seulement, ton heure semble avoir sonné et tu dis te préparer... dans l'ombre, tes alliés travaillent....


- Intervenants attendus -

Natreck Sativex

Plusieurs possibilités attendent les acolytes :

_ Première possibilité : créer une diversion bruyante pour alerter la sécurité et faire en sorte que les regards se détournent de votre point d'entrée.

_Deuxième possibilité : entrer dans la prison en se faisait passer pour un visiteur. Toutefois, le quartier de Torenheim est interdit, vous devrez trouver un autre "coupable" pour que votre entrée soit crédible.

_ Troisième possibilité : Vous pouvez considérer que vous vous êtes infiltré au sein des gardiens de la prison. Vous faites partie des nouvelles recrues, mais bien évidemment, vous n'avez pas accès au quartier des plus hauts criminels.

Dans tous les cas, vous ne possédez pas les clefs qui vous ouvriront le quartier de notre camarade, ni même celle qui ouvre ses menottes. Néanmoins, selon vos compétences, votre mission sera facilité si vous possédez les spécialités suivantes :

► Discrétion (capacité à pouvoir se fondre dans le décor)
► Voleur d'exception (capacité de voler un individu sans se faire prendre ou presque )
► Escroquerie (capacité de tromper ou duper n'importe qui)
► Crochetage (capacité à ouvrir facilement de nombreuses serrures)
► Pas léger (capacité à ne pas se faire entendre lors d'approches furtives)
► Fugitif (capacité à ne pas se faire prendre - ou rarement)

Mais attention!! La prison d'Umbriel est connu comme étant la plus dure et la plus impénétrable. Il y a de forte chance qu'elle soit piégé un peu partout...




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MessageSujet: Re: Du Rififi dans la prison d'Umbriel [Scénario]   Du Rififi dans la prison d'Umbriel [Scénario] Icon_minitimeDim 17 Mai - 20:19

avec TORENHEIM

Sortir le plus grand criminel du monde de prison ne sera pas de tout repos !

Du rififi dans la prison

Cela faisait des jours que Natreck observait attentivement les entrées et sorties de la Prison des Déments, essayant d’établir le plus précisément possible la manière dont les rondes se déroulaient. Heureusement pour lui, il en avait une bonne idée, grâce aux nombreuses histoires que lui avaient racontées ses parents sur l’époque où ils étaient eux-mêmes employés à la prison. De plus, un cousin travaillant là bas lui avait offert sur un plateau d’argent diverses informations sur la situation de Torenheim, le criminel le plus surveillé de la prison.

Natreck savait qu’il prenait d’énormes risques en tentant de faire s’échapper le gorgoroth. Pourtant, quand son chef, Enteri, lui avait fait cette requête, il lui avait été difficile de refuser. Non seulement il ne condamnait pas les actes de l’assassin, qui avait révélé la pourriture qui avait dévoré l’âme de ses victimes, mais en plus, lui-même semblait fait pour cette mission. Sa connaissance d’Umbriel, ses contacts dans la Prison des Déments et le fait que son visage soit inconnu aux gens les plus importants d’Istheria faisaient de lui un candidat idéal pour aider le criminel à quitter la prison la plus sécurisée du monde. De plus, il était impensable de tenter de forcer les choses : s’ils voulaient réussir, ils devaient être loin avant que les gardiens ne se rendent compte de ce qui s’était passé. Cependant, le corbeau ne se faisait pas d’idée : dans la majorité des scénarios qu’il avait élaboré pour cette évasion, il échouait, mourait ou se retrouvait prisonnier de la grande prison à son tour.

Kouna avait fourni à Natreck de précieuses informations sur les différents chemins se dessinant dans la prison. La furette était agile, intelligente, et elle avait un pelage complètement noir, ce qui faisait en sorte qu’on la confondait habituellement avec un rat, qui étaient quant à eux très nombreux dans toute la ville. Elle n’avait donc eu aucune difficulté à se faufiler dans la ventilation de la prison sans se faire repérer et à trouver la cellule de Torenheim. Il avait suffi de lui retirer temporairement son catalyseur pour qu’elle soit invisible. Elle avait d’ailleurs pu apporter un court message sous forme de code à Torenheim : ils venaient le chercher. Le ladrini espérait simplement que son destinataire ait compris le code utilisé.

Le plus difficile à prendre en compte était la magie. Natreck ne doutait pas de ses capacités à s’éclipser ou à passer inaperçu, pourtant, il ne pourrait pas échapper aux sorts que les gardiens pourraient utiliser. Ce n’était pourtant pas les sorts offensifs qu’il craignait, mais plutôt ceux qui révéleraient sa présence. Pour cela, le yorka comptait sur deux choses : sa forme animale, qui pourrait tromper les pouvoirs les plus faibles, et son propre pouvoir de localisation empathique, qui, dans le meilleur des cas, lui permettrait de comprendre s’il avait oui ou non été repéré. Cependant, ce n’était pas infaillible, et il lui faudrait une bonne dose de chance pour réussir. S’il le pouvait, il copierait un pouvoir utile, mais c’était compter sur le hasard compte tenu de la nature de ce pouvoir, ainsi il s’en servirait qu’en dernier recours.

Il devait aussi trouver un moyen de libérer Torenheim de ses menottes en intra. Avait-il assez de volonté pour les enlever, même si cela lui demandait d’arracher la peau de ses mains et de disloquer la plupart de ses os? Natreck savait que ce genre de chose était possible avec des entraves ordinaires, mais ignorait totalement si c’était possible de le faire avec des menottes magiques. Ainsi, il cherchait la solution la plus facile : trouver la clef. Il avait tenté d’envoyer Kouna, mais pour elle, et bien qu’elle soit certainement capable de rapporter une clef, il lui était impossible d’identifier la bonne. Entrer dans la prison en tant que corbeau était une solution, mais il se retrouverait coincé sans armes ni aucun équipement, ce qui était très risqué. En plus, les oiseaux n’étaient, disons, pas fréquents dans les souterrains d’Umbriel, il risquait donc d’être remarqué.

Après des semaines de préparations, le ladrini finit par prendre la décision de tenter le tout pour le tout. Sous une fausse identité, s’étant fait passer pour un lhurgyof pour éviter que l’on découvre ses vrais pouvoirs, il infiltra les gardiens de la prison sans éveiller de soupçon. Après le traditionnel discours de bienvenue, on leur fit visiter la prison et on leur distribua des tâches. Affecté à la surveillance de simples voleurs, le yorka prit son mal en patience et joua son rôle avec sérieux, malgré les démangeaisons que lui causait sa perruque de cheveux blancs dissimulée sous un capuchon. Bientôt, alors que de rares visiteurs venaient rendre visite à des prisonniers, les regards se détournèrent du ladrini. Natreck jugulait de son mieux sa nervosité, et lorsqu’il se sentit suffisamment confiant, il se leva et, pour ne pas avoir l’air suspect, se dirigea avec aplomb vers un couloir adjacent comme s’il savait ou il se dirigeait, échappant aux regards des gardiens.

Kouna se trouvait devant lui et, par télépathie, arrivait à le guider légèrement dans les couloirs. Activant régulièrement son pouvoir de localisation empathique pour ne pas se faire surprendre, le yorka eu la peur de sa vie lorsqu’il croisa un gardien alors qu’il se trouvait dans un endroit ou il n’aurait jamais du se trouver. Cependant, le yorka se rendit vite compte que le gardien lui-même ne semblait pas très à l’aise. Sa carrure impressionnante et l’aplomb qu’il tentait de simuler ne trompèrent pas Natreck qui, voyant son regard s’égarer un peu partout autour de lui avec nervosité, eu la certitude qu’il s’agissait lui aussi d’un nouveau. Ne l’avait-il pas croisé lors de l’accueil, au début de la journée? Il passa à côté de lui avec aplomb, le saluant du menton avec l’air de celui qui savait ce qu’il faisait. Ce faisant, le zélos salua l’homme sans se méfier de lui. Demeurant imperturbable, le corbeau poussa intérieurement un soupir de soulagement. Heureusement que ce gardien ne connaissait pas bien la prison!

Natreck cherchait à rejoindre la section VIP. Cependant, plus il approchait et plus ses sens et son familier lui faisaient faire d’immenses détours pour éviter de se faire coincer par le nombre de gardiens de plus en plus élevé et surtout, de plus en plus expérimenté. Ces derniers ne manqueraient certainement pas de remarquer qu’il n’avait rien à faire dans cette section de la prison! Il ne pourrait pas refaire le coup de celui qui avait sa place dans les souterrains. De plus, il devait rapidement trouver une solution, car il ne pourrait plus très longtemps passer inaperçu.

– Hé, toi, qu’est-ce que tu fais par ici?

Natreck sursauta, se retournant avec vivacité. Devant lui se trouvait une terrane aux cheveux bruns qui avait le regard vif et perçant. Il reprit contenance assez rapidement pour que la femme ne soit pas trop soupçonneuse.

– Enfin je trouve quelqu’un! s’exclama Natreck avec un air faussement soulagé. Pourriez-vous m’indiquer ou est le bureau du Veilleur? Je me suis perdu en tentant de m’y rendre!

– Oh, un bleu! Il fallait tourner à gauche trois couloirs plus tôt. Ne t’inquiète pas, tu n’es pas le premier à te perdre dans ce labyrinthe! Tu vas chercher tes clefs, c’est ça? Tu veux que je t’accompagne?

– Merci beaucoup, joua Natreck, je devrais pouvoir me débrouiller, maintenant. Je ne crois pas que nos supérieurs soient heureux que j’accapare le temps de quelqu’un comme vous, dit-il en tentant une flatterie discrète.

Cela fonctionna, car la femme lui sourit en hochant la tête, visiblement satisfaite de l’aplomb dont il faisait preuve. Elle se détourna de lui sans lui porter davantage d’attention, non sans lui avoir souhaité bonne chance. Le corbeau rebroussa alors chemin. Il savait maintenant où trouver le bureau du veilleur et ne doutait pas de l’utilité d’une telle information. Toutefois, il n’avait aucune raison de se rendre dans ce bureau, n’ayant pas le droit aux clefs dont parlait la gardienne. D’un autre côté, s’il reprenait le même chemin, la femme qu’il avait croisée ne manquerait pas de rapporter son comportement s’il passait à nouveau devant elle. Natreck était dans une impasse. Il devait réfléchir, et vite!

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MessageSujet: Re: Du Rififi dans la prison d'Umbriel [Scénario]   Du Rififi dans la prison d'Umbriel [Scénario] Icon_minitimeLun 18 Mai - 18:05

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ft. Natreck Sativex

Tout n'est finalement qu'une question de temps...

...

Umbriel la souterraine

Le long de ses artères sinueuses erraient en peine les écho plaintifs et lointains des suppliciés enchainés en son coeur.

Triste litanie, sombre lamento, qui des profondeur s'élève en vain, rampant désespérément le long de la pierre froide à la recherche du moindre appel d'air, du plus petit interstice de lumière...

Même la plus humble des prières ne parvenait à trouver son chemin hors de la cité profane, elle même condamné à l'errance dans ce sombre dédal.
L'on pouvait entendre bien des mythes et légendes à son sujet, que les gardiens eux même se plaisait volontier à partager et renchérir, chacun allant de sa petite version, tout particulièrement lorsqu'il s'agissait de décourager quelques détenu... ou encourager quelques fraîches recrues.
Seul les rats semblaient en détenir tous les secrets, mais ces vif et discret petits artisans avares et voraces ne faisaient guère grand cas de leur collocataires condamnés.

Si seulement...

Glissant parmis la vermine locale, empruntant son réseau, une toute autre sorte d'ombre leste et rapide filait en direction de la prison.
Maligne et silencieuse, elle s'insinue dans le moindre passage, s'évanoui à loisir dans l'ombre et fait fie du moindre obstacle, à l'image des nombreuses goutte d'eau courant le long de ces murs ancestrals elle parvient sans le moindre mal à s'infiltrer jusqu'à la geôle du plus prisonnier des prisonniers, le bien nommé Torenheim.

Adossé au mur de sa geôle, la tête reposant sur la pierre humide et les jambes étirées de part et d'autre, aussi loin que les chaines reliant ses chevilles le lui permettait -c'est à dire guère plus d'une foulée- il dévisageait le plafond d'un air béat, yeux mi clos et machoire mollement entre ouverte, on aurait pu aisément le prendre pour mort. Un fait impossible puisqu'il avait déjà périt, il ne lui restait donc plus qu'à mourir d'ennui... et dieu que c'était long...

L'animal, ni rat ni même rongeur s'approcha sans peur en une ondulation soyeuse tentant tout d'abord de capter l'attention de son destinataire.

Ce dernier habitué aux aller et venu des rats ne la remarqua pas tout de suite et la bête n'obtins victoire qu'en se mettant à gratter furieusement les barreaux. Parce que les rats certes simple n'étaient toutefois point sots au point de s'en prendre au métal.

Reprenant corps avec la réalité il inclina légèrement la tête de côté, avisant l'étonnante créature du coin de l'oeil.

- Diantre... v'la aut' chose...

La créature en question ne semblait pas vouloir partir, bien au contraire.

- La vermine aussi s'en viendrait-elle me crier haro ?

Lentement, il se laissa tomber sur le côté telle la plus charismatique des poupée de chiffon puis une fois à hauteur de ce nouvel interlocuteur entreprit de s'approcher des barreaux en rempant dans un cliquetis de chaines.

- Que veux-tu petite chose ? Tu n'es sans doute pas sans savoir comme tous ici bas que je ne mérite pas cette peine...

Le ton se voulait tragique mais la mine restait goguenarde. Il ne s'attendait guère à une réponse car il n'était pas rare qu'il se perde en discussion avec les quelques bestioles du coin qui lui accordait un tant soi peu d'attention.

La dite “petite chose” ne se démonta pas et transmis son message de la plus étrange des manières.

Torenheim se montra coi un instant. Jamais il n'avait eut une impression aussi pregnante d'une liberté futur en discutant avec... une “fouine” ?!
Il comprit néanmoins ce qui venait de se passer et ne pu réprimer un ricanement de satisfaction qu'il cacha derrière ses deux mains exactement à la manière d'un gosse à qui l'on aurait confié le secret du siècle.

- Par le ramage putride du grand Sharna qui l'eut cru... ho ho ho !

Son regard dépareillé s'alluma de milles et un éclats d'impatience tendis que l'animal, son devoir accomplis s'en retournais déjà, laissant l'énergumène à ses émotions.

- Oh que oui, oh que oui... voilà qui promet...

Susurra-t'il entre ses dents meurtries, riant sagement dans l'ombre. S'il est bien une chose que la “vie” lui eut enseigné, et qu'il eut un tant soit peu retenu, c'est que l'attente aussi longue soit elle finissait toujours par être récompensée... d'une manière ou d'une autre...



Dernière édition par Torenheim le Lun 6 Juil - 14:03, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Du Rififi dans la prison d'Umbriel [Scénario]   Du Rififi dans la prison d'Umbriel [Scénario] Icon_minitimeJeu 21 Mai - 4:11

avec TORENHEIM

Sortir le plus grand criminel du monde de prison ne sera pas de tout repos !

Du rififi dans la prison

Natreck s’accorda deux secondes pour réfléchir, le temps d’une hésitation à une intersection. Ici, tous les couloirs se ressemblaient, et il n’était pas rare de voir un nouveau se perdre. Ainsi, Natreck, contrairement à ce qu’il avait fait un peu plus tôt, joua cette fois le nouveau, même s’il savait en réalité ou il se rendait. Ce court intervalle de temps lui suffit pour qu’il capte une de conversation en zinonien. C’était visiblement un gardien haut-gradé, et il invectivait le pauvre terran qui se trouvait devant lui, la tête rentrée entre ses épaules.

– Tu l’as laissé faire!

– Hé bien... c’est que...

– Idiot!
dit-il en zinonien. Tu changeras ses menottes, et tant pis pour ta vie! AHAHAH! Les clefs sont dans le bureau du Veilleur. Pars, j’veux plus te voir!

Le garçon se précipita dans le couloir et un plan précis se forma dans la tête de Natreck. Ce dernier ne prit pas le temps de réfléchir plus longtemps. Il déploya son pouvoir de localisation au maximum juste assez longtemps pour être certain que ce jeune était seul dans les environs, puis fit un bond impressionnant grâce à sa grande agilité. Avant que le gardien ne comprenne ce qui lui arrivait, le corbeau s’élança et lui assena un coup puissant sur la tempe avec son talon. Le gardien s’effondra aussitôt sur Natreck qui se dépêcha de pousser son corps au fond d’une cellule vide près d’eux. Utilisant l’un des rubans qui camouflaient son visage, il le bâillonna et en utilisa un autre pour lier ses mains au cas ou il se réveillerait. Il le poussa dans un coin d’ombre dans la pièce et sortit rapidement avant que quelqu’un le surprenne. Une fois sorti, il jeta un œil à sa victime. Heureusement, elle était invisible vu du couloir. Natreck continua ensuite son chemin vers le bureau du Veilleur. Il n’allait pas rater une si belle opportunité!

Être dans les sous-terrains n’était pas quelque chose que Natreck appréciait particulièrement. En effet, ne pas voir le ciel avait sur lui un effet pesant qui l’angoissait. Umbriel en elle même était bien loin d’être dans la liste de ses villes préférées, et pourtant, il y avait passé pas mal de temps, au début de son adolescence, et il avait beaucoup d'affection pour la famille zélos qu'il lui restait. La situation exigeait cependant calme et précision, et Natreck était trop intelligent pour se laisser influencer par de telles futilités. Il avait pris le temps de méditer avant de se lancer, et l’angoisse avait laissé place à l’assurance et à l’efficacité. Son rôle devait être parfait. Il devait en faire ni trop ni trop peu. Heureusement, l’homme n’en était pas à son premier méfait, même s’il n’avait jamais rien fait d’une telle ampleur dans le passé.

Les gardiens qu’il croisa ensuite ne posèrent aucune question. Le yorka songea qu’ici, c’était chacun pour soi, même pour les gardiens : les faibles ne survivaient pas. Pourtant, c’est avec confiance qu’il s’avança vers la porte du Veilleur, toquant trois petits coups à sa porte. Tout ce que Natreck savait à son sujet, c’était qu’il s’agissait d’un homme et qu’il dirigeait autant la cité que la prison. Il espérait que l’homme soit du genre sympathique, bien qu’il avait peu à espérer d’un tel homme. Il attendit qu’on l’invite à entrer, puis poussa la porte.

– Bonjour, monsieur, dit-il avec un respect non feint, on m’a chargé de venir récupérer les clefs pour les menottes des prisonniers. Un zélos s’est mis en colère et il en a presque cassé une, on m’a chargé de les lui changer, dit-il d'une petite voix en mimant la crainte.

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MessageSujet: Re: Du Rififi dans la prison d'Umbriel [Scénario]   Du Rififi dans la prison d'Umbriel [Scénario] Icon_minitimeDim 24 Mai - 16:37

C'était pourtant un jour comme un autre dans la prison d'Umbriel, pourtant, on sentait clairement que le climat était tendu sans qu'il n'y en ait de raisons véritables. La paranoïa du Veilleur stressait chacun de ses gardiens, cependant, beaucoup ne semblait pas lui en vouloir. Il fallait dire que ces derniers mois, il y eut beaucoup de tumultes. Si dans le monde d'en haut, ils avaient été secoué par les effets de la convergence, tout le monde semblait oublier que cela fut pareil en bas. Et croyez-le, l'enfer avait été pire dans cette prison que dans le monde de dehors.

Le Veilleur était comme à son habitude dans son bureau, le regard porté sur un monticule de papiers, des entrées, des "sorties" - ou plutôt le nombre de cadavres à se défaire - et divers problèmes administratifs de la cité. Ce fut à cet instant qu'il entendit que l'on frappait à la porte et que sa voix résonna lourdement dans la pièce.

" Entrer. "

Le ton était froid, monocorde et visiblement peu engageant. Drégor ne prit pas la tête de lever la tête immédiatement, il écouta les propos du gardien avant de soupirer avec une lassitude non dissimulée. Les menottes d'intras coûtaient chers, c'était une nouvelle dépense dont il se serait bien passé.

Il finit par lever son visage et porta son regard acéré sur le jeune gardien, tout en demeurant muet. Il laissa ainsi le silence planer alors que d'un mouvement de main, il semblait tirer quelques choses du tiroir de son bureau sans le quitter du regard.

" Vous êtes un nouveau, n'est-ce pas? "

Le tiroir claqua quand il le referma alors qu'il sortit un trousseau de clef. Il y en avait une dizaine. Il recula en faisant grincer sa chaise sur les pierres grises du sol, prenant ainsi toute sa hauteur. Le Yorka pouvait ainsi se rendre compte que le terran était littéralement un grand homme.

" Quel est le numéro de la cellule du prisonnier? "

A cet instant, il se dirigea vers une tenture qui décorait le mur du fond de son bureau. Derrière se tenait un coffre dissimulé qu'il ouvrit à l'aide de son trousseau. Là, il sortit un petit sac dans lequel se trouvait une paire de menotte en intra qu'il jeta en direction du gardien.

" La nouvelle paire de menotte. "

Il ferma ensuite son coffre et attendit que le gardien lui signifia le numéro de cellule. Sans cela, il ne pourrait lui fournir la bonne clef.

◈◈◈◈◈

- tentative de bluff-

Puisque tu as assommé le vrai gardien sans trop savoir qui était le prisonnier réellement concerné, tu peux tenter d'y aller au bluff avec le numéro de cellule.

Si tu as un pouvoir qui te permet de mentir, tu peux directement l'utiliser.
Le cas échéant, il va te falloir faire un petit lancer de dé : Le pile ou face. (C'est ici).

Si tu obtiens :
Face 1 => Ton mensonge passe. Il finit par te donner la clef voulue pour la cellule que tu mentionnes, le soit disant Zélos.
Face 2 => Il se montre suspicieux, et fronce des sourcils. Il n'a pas l'air de te croire.


Si tu obtiens la face 2, tu peux tenter de te rattraper avec un nouveau lancer :
Face 1 => Il mettra ton erreur sur le fait que tu es un nouveau. Il te donnera la clef.
Face 2 => Il comprend que tu n'es pas ce que tu sembles être. Cela risque de chauffer pour tes fesses.

Si la malchance est de ton côté, à toi de voir si tu l'affrontes ou bien tu t'enfuis dans les méandres de la prison...

◈◈◈◈◈

- présentation du Veilleur actuel -

Du Rififi dans la prison d'Umbriel [Scénario] Sksn
Drégor Baram


AGE : 43 ans
SEXE : Masculin
PEUPLE : Terran

CASTE : Civil
RÔLE : Veilleur d'Umbriel / Administrateur de la prison

RESIDENCE : Il vit à Umbriel. Il aurait une résidence mais il passe la plupart du temps dans son bureau.



Acheter ses services?
   SON PRIX :
    Aucun. Incorruptible.


◈ HISTOIRE ◈

Drégor est un homme d'une grande taille, aux environs d'un mètre quatre-vingt-dix, les épaules carrées et musculeux. Il a un visage assez fermé et semble peu amical. Sa voix caverneuse peut néanmoins dérouter ses interlocuteurs car elle parait étrangement chaleureuse. Il dégage un certain magnétisme, notamment de par ses étonnantes bonnes manières et on s'étonne souvent qu'un homme de son envergure  soit venu se terrer dans les profondeurs nauséabondes de la cité souterraine.

De l'homme, on ne sait quasiment rien... parce qu'il ne dit rien à part donner des ordres ou poser des questions. D'ailleurs, il a la réputation d'être un homme d'une grande sévérité et malgré sa prestance, il se montre sans scrupule envers ceux qui ne suivent pas les règles. Il serait d'ailleurs un peu paranoïaque, le conduisant à se montrer précautionneux plus que nécessaire - et aussi une des raisons pour lesquelles ils ne parlent pas beaucoup. Il ne laisse rien échapper, et encore moins un prisonnier. Il les préfèrera toujours morts plutôt qu'en liberté, même si cela doit lui retomber dessus.


◈ POUVOIRS CONNUS ◈


► Contrôle des ombres - manipulation de l'ombre et des ombres, dissimulation ★★★✩✩✩
► Télékinésie - capacité à manipuler les objets sans les toucher, et à distance ★★★★★✩
► Transformation - manipulation du corps en le transformant en un autre individu ★★✩✩✩✩
► Pouvoir 4 - La nature de ses pouvoirs est inconnue ★★★✩✩✩







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MessageSujet: Re: Du Rififi dans la prison d'Umbriel [Scénario]   Du Rififi dans la prison d'Umbriel [Scénario] Icon_minitimeMer 27 Mai - 1:22

avec TORENHEIM

Sortir le plus grand criminel du monde de prison ne sera pas de tout repos !

Du rififi dans la prison

La présence de l’homme au visage froid et aux yeux perçant eut pour effet de rendre Natreck nerveux, et ce, bien malgré lui. Il avait agi avec rapidité, se débrouillant avec ce qui se présentait à lui, mais il n’était soudainement pas aussi certain que son plan allait fonctionner. Près de lui, il sentit la présence de Kouna, qui guettait le bon moment, se pliant à l’objectif que Natreck lui avait donné.

« Quel est le numéro de la cellule du prisonnier? »

Natreck se mit à réfléchir à toute vitesse. Dans quelle section se trouvait donc le zélos? Il refit mentalement le chemin qu’il avait fait, tentant de se rappeler l’endroit où il s’était trouvé lorsqu’il avait vu l’évènement, sans pour autant être capable de se souvenir de l’endroit où se trouvait le prisonnier en question. Il devrait y aller au bluff, et le regard du Veilleur lui assurait qu’il n’avait pas le droit à l’erreur. Il prit malgré tout le temps d’observer avec attention les mouvements du chef de la prison : les clefs étaient dans le tiroir de son bureau, et les nouvelles menottes, derrière celui-ci, cachées sous une tenture. L’homme lui donna les menottes, attendant visiblement une réponse à sa question. Natreck n’eut pas besoin de jouer la crainte, cette fois : il était définitivement effrayé!

— Euh, le numéro de la cellule… 346, je crois, dit-il au hasard, croisant les doigts pour que l’homme ne connaisse pas par cœur l’état des cellules de sa prison.

Aussitôt qu’il eut fini sa phrase, pourtant, Natreck sentit qu’il avait fait erreur : le regard de l’homme était particulièrement soupçonneux. Non, pire : Natreck sentit qu’on l’avait démasqué. Le Veilleur savait qu’il y avait un problème, même si le yorka aurait pu jurer que l’homme ne savait pas pour autant ce qui se passait. L’idée de tourner les talons lui traversa l’esprit. C’est vrai, pourquoi risquer sa vie pour une mission? En même temps, celle-ci n’était pas de celle qu’on peut retenter plusieurs fois. Et Natreck, s’il n’éprouvait aucune gêne à l’idée de s’enfuir, détestait l’idée même d’abandonner. De plus, quel autre chance aurait-il d’avoir les clefs des menottes de Torenheim?

Natreck se campa sur ses pieds. Il ne fuirait pas une aussi belle opportunité ! Cependant, il était bien conscient que ce choix était risqué, surtout si les choses dégénéraient. Il lui semblait possible de vaincre le Veilleur, et le fait qu’il soit un personnage important ne lui causait pas vraiment de problème, même s’il était loin d’être certain de sa victoire, ne sous-estimant pas son ennemi. Cependant, ce dernier pouvait tout aussi bien appeler des renforts. De plus, le corps du gardien qu’il avait assommé risquait d’être découvert. Enfin, la magie du chef d’Umbriel lui était inconnue. Heureusement, le contraire était tout aussi vrai. De toute façon, il n’utiliserait la violence que s’il n’avait pas d’autre solution, car il lui manquait ce qu’il était venu chercher. Il prit le risque de dire une partie de la vérité.

– Je suis sincèrement désolé, ce n’est pas la bonne cellule, n’est-ce pas? J’espère que vous ne m’en voudrez pas, je ne suis pas celui qui a été désigné pour changer les menottes du zélos, même si vous avez ma parole que je ne vous ai pas raconté de bobard pour le reste, dit-il avec humilité et sincérité. En fait, je voulais vous rencontrer. Je trouve votre travail incroyable! Ne vous méprenez pas, je sais que je n’aurais pas dû vous déranger. Avoir pu vous rencontrer est toutefois un grand honneur, dit-il en se composant un visage plein d’admiration.

Un coup de bluff. Un autre. Celui-ci serait-il plus efficace?

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MessageSujet: Re: Du Rififi dans la prison d'Umbriel [Scénario]   Du Rififi dans la prison d'Umbriel [Scénario] Icon_minitimeMer 3 Juin - 11:58

ft. Natreck Sativex

...il suffit d'attendre son heure et de saisir sa chance...

Au coeurs des ténèbres froides et humides de sa geôle, il guettait... un signe, un bruit en vain...
Rien ne venait troubler le clapotie doux et régulier de l'eau ruissellant par gouttelette le long des murs sombres.
De temps à autre un écho faible et lointain parvenait à se perdre jusqu'ici, vestige d'une plainte déjà éteinte depuis longtemps.

Pas de voisin ou peu, cela dépendait des saisons... et ne durait guère longtemps.
Pas de gardien du moins pas à porté direct, ceux là se contentait d'une ou deux patrouilles quotidiennes sans trop s'attarder, veillant surtout l'entrée de la zone où il se trouvait.
Personne à qui parler, personne à ennuyer, pas un seul raie de lumière auprès duquel réchauffer son corps et son âme, seul persistait, le froid, le silence, l'humidité, un noir quasi complet et le vertige de l'éternité pour songer à sa fin.

C'était presque déjà comme être enterré vivant... les êtres à sang chaud ayant besoin de se nourrir n'y survivait pas longtemps... aussi terrible que fut ce simple constat, il y en avait bien un et sans doutes quelques autres ici bas qui échappaient à l'emprise du temps.
Le décompte avait déjà pris fin pour eux et pourtant ils sont nombreux à s'être relevé sans trop savoir pourquoi... bénédiction ? Malédiction ? Rédemption ? Le mystère reste entier

Pour Torenheim ce fut une chance inouie, jamais il n'apprécia autant sa vie depuis sa mort... se souciant peu des causes et conséquences de son retour. Il était là, point barre.

Cependant on ne peut pas dire que ces 3 dernières années furent les plus trépidantes de sa nouvelle vie et s'il se fichait bien de gaspiller momentanément son éternité, ses pions et jouets appartenaient encore pour beaucoup au monde du vivant, de l'éphèmère et du périssable... il serait tellement dommage de ne pas en profiter... encore fallait-il pouvoir sortir de là...

Scrutant intensément le mur en face de lui comme si ce dernier détenait la clefs de sa geôle, ses yeux couraient le long des large pierres qui le composait, allait et venait, inlassable jusqu'à en heurter le pied. C'est la que la construction cédait place au sol terreux...

Il resta ainsi quelques minute ainsi, les yeux rivés sur cette intersection avant de se redresser, songeur...

Puis, jetant brièvement un regard derrières les barreaux comme on regarderait incidemment par une fenêtre, il entreprit de se relever légèrement, afin de s'approcher.
Accroupi devant la lourde et imposante gille, il cala son visage entre les barres de métal telle la plus malheureuse des créatures, lorgnant de droite à gauche en vain...

S'il n'entraperçut rien de bien nouveau au dehors, une idée sembla toutefois germer dans son esprit.

Tout sourire, il se recula pour mieux bondir sur ses pieds et entreprit de frapper les barreaux de ses menottes, d'abord une fois... deux puis trois... juste pour voir... évidemment rien ne se produisit, il en fallait bien plus pour inquiéter les gardes.

Alors s'appliqua-t'il à faire le plus joyeux et bruyant des remu ménage : les coups se firent bientôt de plus en plus forts, de plus en plus rapides...
L'expectative de voir bientôt tous le monde accourir l'amusait tant et si bien qu'il sautait sur place tout en martelant le métal rouillé.
N'y tenant plus il en vint même à sauter littéralement et entièrement sur les barreaux, aggripant le métal froid de ses pieds et mains pour secouer la porte comme jamais. Cette dernière heurtée en tout sens sur ses gonds comme sur sa serrure se mit à produire un formidable vacarme.
Il en fut ainsi durant deux bonnes minutes avant qu'il ne daigne s'en détacher.

- VEILLEUR ! s'exclama-il une première fois d'une voix puissante

Il asséna un coup tout aussi violent sur la porte.

- VEILLEEUUUR !! hurla-t'il une deuxième fois, ponctuant son interpellation d'un second coup tout aussi puissant.

- JE DEMANDE A VOIR LE VEILLEUR ! C'EST URGENT !

Et il se remit à frapper énergiquement sur ses barreaux tout en réitérant ses appels.

Le quartier VIP en son entier ne tarda pas à s'emplir et s'animer d'un raffut d'enfer, repris et amplifiés par les rares autres prisonniers de la zone.
Et la clameur ainsi renforcée parvint aux oreilles de ceux retenus à l'extérieur, se répandant plus vite encore qu'une rumeur par son rythme guerrier et ses appels incisifs, et bientôt ce fut une bonne part de la prison qui frappait en coeur, réclamant le veilleur...

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MessageSujet: Re: Du Rififi dans la prison d'Umbriel [Scénario]   Du Rififi dans la prison d'Umbriel [Scénario] Icon_minitimeMer 17 Juin - 22:34


- du côté de Natreck -

Baram n'était pas un homme facile à vivre et l'on ne pouvait s'y attendre de la part d'un homme qui se devait de gérer une prison où on envoyait tous les rebus de la société. Toutefois, derrière la placidité de son visage, son égo se gonflait un peu devant l'intimidation dont il était l'origine quand il se trouvait devant de nouveaux gardiens. C'était une manière aussi pour lui de prouver qu'il était celui qui dirigeait cet endroit et que son autorité ne défaillait pas.

Alors qu'il se tenait devant le "nouveau", réclamant le plus simplement du monde le numéro de cellule, il se mit à plisser les yeux, intrigués par l'hésitation de ce dernier. Était-ce toujours parce que sa personne l'impressionnait ou... autre chose? Le Veilleur demeura silencieux et immobile. L'homme qui se tenait devant lui mentait. Comment le savait-il? Parce qu'il était doté d'une très très bonne mémoire et il savait qu'il n'y avait pas de zélos dans la cellule 346. De plus en plus suspicieux, le terran fut sur ces gardes alors que son regard perçant s'enfonça dans les pupilles de son interlocuteur.

Mais à son grand étonnement, ce dernier ne se débina pas et ne se montra pas agressif. A la place, il lui sortit une excuse que Baram ne goba pas le moins du monde.

" Qui êtes-vous? Que me voulez-vous? "

Baram posa sa main sur sa ceinture, et la méfiance était lisible sur son visage.

" Ne me prenez pas pour un imbécile. Il me suffit de donner l'alerte pour qu'une dizaine de garde arrive. "

La tension montait d'un cran. Baram semblait prêt à se défendre si son "invité" se révélait hostile.



- du côté de Torenheim -

Cela faisait une éternité que tout était calme dans le secteur des VIP de la prison. Il fallait dire que la haute surveillance des lieux empêchaient tout débordement et si un prisonnier avait le malheur de trop se faire remarquer, ses gardiens lui faisaient subir assez de sévices pour ne pas lui donner l'envie de recommencer.

Mais voilà, Torenheim ne semblait pas disposer à être sage en ce jour et alors qu'il commença à hurler à tout va, frappant sur les barreaux de sa cage, son moment de folie réveilla les ardeurs de tous ceux se trouvant dans la section. On entendit rapidement les rires et les braillements de nombreux prisonniers, mais aussi les cris des gardiens qui rivalisaient de puissance vocale pour tenter de ramener le calme. Alors que chaque soldats s'agitaient pour s'occuper de leurs prisonniers, trois hommes débarquèrent dans la section de celui qui était encore connu comme étant l'ennemi public n°1. Le premier est un zélos assez fin mais au visage buriné ayant à sa ceinture une lame courbe; le second est un terran d'une cinquantaine d'année assez massif aux regards acérés ayant deux matraques qui pendaient à sa taille; le troisième est un gorgoroth, anciennement sindarin à la vue de ses oreilles en pointes, au teint blafard mais visiblement vif avec un certain sadisme brillant dans les yeux.

C'est le terran qui se manifeste en premier, se saisissant de ses deux armes et cherche à frapper les mains de Torenheim qui se tiennent aux barreaux de sa prison.

" IL VA SE LA FERMER CELUI-LA!! TU CROIS QUE T'ES EN POSITION DE RÉCLAMER QUOIQUE SE SOIT! TU VAS TE CALMER SINON JE VAIS T' EXPLOSER LES GENOUX! "

Contrairement aux prisonniers, les gardiens n'étaient pas empêchés d'user de leur magie et en regardant de plus près, on pouvait déjà s'apercevoir que le sindarin se faisait craquer les doigts. Dans les autres couloirs, les hurlements des prisonniers avaient pris un autre ton...

◈◈◈◈◈

- Pour Natreck -

Cela devient tendu dans le bureau et ta couverture semble perdue. Mais l'issue de la rencontre n'est pas encore totalement déterminée et tu n'as toujours pas les clefs qui t'intéressent. Tu vas devoir faire un choix : la manière douce ou la manière force.

Dans tous les cas, le veilleur va chercher à donner l'alerte.

Effectue un lancer de dé pour déterminer si tu parviendras à l'empêcher de le faire ou non avec le dé : Pile ou Face. (C'est ici).


Si tu obtiens :
Face 1 => Tu parviens à empêcher le veilleur de donner l'alerte. Tu parviendras à briser la "sonnette". Tu auras droit à un contre un.
Face 2 => Le Veilleur réussira à donner l'alerte. Tu as donc une fenêtre de 5 minutes devant toi avant de voir débarquer de "vrais" gardiens.


- Pour Torenheim -

Tu as carte blanche concernant ta manière de provoquer tes trois gardiens. Selon la tournure et si tu t'y prends bien, peut-être pousseras-tu l'un d'entre eux à entrer dans ta cage mais....

... tu ne connais pas la puissance et la force de tes gardiens.

Pour pimenter le jeu, c'est un petit lancer de dé qui va déterminer la puissance de tes potentiels adversaires avec le dé : Monster Level. (C'est ici).

Tu as 5 niveaux de difficultés possibles et tu as trois gardiens.
Il te faut faire trois lancers. Le premier sera le niveau du Zélos, le second le niveau du Terran, et le troisième le niveau du Sindarin.


◈◈◈◈◈

- présentation du Veilleur actuel -

Rappel de la fiche:



Du Rififi dans la prison d'Umbriel [Scénario] 744275Sanstitre1
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MessageSujet: Re: Du Rififi dans la prison d'Umbriel [Scénario]   Du Rififi dans la prison d'Umbriel [Scénario] Icon_minitimeMer 24 Juin - 13:20

avec TORENHEIM

Sortir le plus grand criminel du monde de prison ne sera pas de tout repos !

Du rififi dans la prison

Natreck ne se faisait pas d’illusions. Sa situation était précaire et ses chances de s’en sortir, plutôt minces. Il lui faudrait compter sur la chance pour réussir à sortir indemne de ce bureau, et encore plus pour parvenir à sortir Torenheim d’ici. De toute façon, Natreck ne s’était pas lancé dans une telle mission au hasard et il avait déterminé d’avance la meilleure réaction à avoir dans différents cas de figure. Qu’il se fasse démasquer, qu’on devine son véritable but ou qu’on lui cherche des noises, le yorka avait une solution. Habitué de réagir au quart de tour, ayant été formé au combat dès son plus jeune âge, Natreck savait garder aplomb et calme en toute circonstance. Son plan évoluait au fur et à mesure que le temps passait, et Natreck l’adapta à la seconde même ou il perçut le regard du Veilleur.

Ce dernier, ne se laissant pas duper par les belles paroles de Natreck, exigea de savoir ce que l’homme faisait là. Le yorka réagit avec rapidité et sans hésitation, n’attendant pas que le Veilleur ait le temps de faire quoi que ce soit. Lorsque l’homme menaça d’appeler des renforts, son regard dévia légèrement, permettant à Natreck d’apercevoir le mécanisme. Son arme apparue dans sa main si rapidement qu’on put croire qu’elle s’était téléportée. Avec l’aisance et la rapidité que confère l’habitude, il lança son arme à cet endroit stratégique. Son poignard ayant été forgé pour être une formidable arme de jet, il fila avec rapidité et cassa net le mécanisme permettant au chef d’Umbriel d’appeler des renforts. Natreck choisit de ne pas répondre aux questions de l’homme, se contentant de lui offrir un sourire innocent. Il était démasqué, certes, mais l’homme n’était pourtant pas au bout de ses peines, puisque Natreck n’avait plus beaucoup de solutions : il se mit en garde.

Natreck prenait un risque énorme en s’en prenant à un homme aussi puissant. Son avenir dépendait entièrement de ce qu’il arriverait à accomplir ici et maintenant. Si le Veilleur mourait, une chasse à l’homme se déclencherait inévitablement. Cependant, si, comme prévu, le corbeau réussissait à libérer Torenheim, la mort du Veilleur serait probablement vue comme un dommage collatéral, ce qu’il était en réalité. Mais s’il restait en vie, il était certain que Natreck serait recherché, puisque le Veilleur avait entendu sa voix et vu son visage, du moins en partie. De plus, Natreck avait besoin d’explorer ce bureau, avec l’espoir de trouver ce dont il avait besoin pour mener à bien cette mission. Cependant, il venait de lancer la seule arme qu’il avait sur lui. Kouna, encore bien cachée dans un coin de la pièce, ne serait probablement pas très utile. Heureusement, Natreck savait se battre avec ou sans armes. Adressant une courte prière intérieure à Bor pour sa propre survie, Natreck se lança en avant sans plus attendre pour attaquer l’homme.

Le bureau qui se trouvait entre eux servit de point d’appui au ladrini qui, s’agrippant sur le meuble, balança ses jambes de l’autre côté du bureau pour asséner un puissant coup de pied à l’homme. S’en suivit un combat acharné entre les deux adversaires, et Natreck évita de justesse des coups particulièrement habiles. L’homme était expérimenté et le jeune corbeau, habitué aux combats, évalua rapidement que si rien ne changeait, il allait mourir. Une première balafre s’ouvrit sur sa joue, suivit d’une deuxième, plus profonde, sur sa cuisse. La douleur fusa instantanément et Natreck, serrant les dents, surmonta la douleur pour chercher à surprendre son adversaire. C’est en laissant tomber sa couverture qu’il créa l’ouverture dont il avait besoin. Glissant entre les jambes de l’homme, il n’attendit pas une seconde pour revêtir son apparence de corbeau et attraper de ses serres son arme qui l’attendait par terre, près de l’alarme brisée. Le Veilleur n’eut pas le temps de se retourner que le corbeau avait de nouveau laissé place à l’homme, maintenant nu, mais armé.

Natreck ne perdit pas une seconde et para de justesse l’attaque du Veilleur, qui ne semblait pas près de laisser tomber. Se dressant entre lui et la porte, le corbeau attaquait maintenant autant qu’il se défendait. Il n’était plus le seul à accumuler les blessures, mais le yorka n’était pas idiot. Il était maintenant découvert complètement, son déguisement ayant disparu, et il n’était pas exclu que quelqu’un vienne cogner à la porte du bureau. Heureusement, le Veilleur était généralement craint et on ne l’importunait pas inutilement. Les pouvoirs de l’homme lui étant inconnu, Natreck demeurait prudent, lui-même n’ayant aucun pouvoir offensif. Son pouvoir de copie pourrait bien évidemment lui être utile, mais tout dépendant de ce qu’il arrivait à copier, ainsi, il préférait pour l’instant garder son énergie.

Pourtant, le yorka sentait l’issu du combat proche.
Sa lame entailla violemment la peau de son adversaire.
Avait-il réussi à le vaincre?

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MessageSujet: Re: Du Rififi dans la prison d'Umbriel [Scénario]   Du Rififi dans la prison d'Umbriel [Scénario] Icon_minitimeVen 26 Juin - 16:24

ft. Natreck Sativex

...patience et constance en sont les clefs...

D'un simple raffut de couloir naquit une profonde et sourde clameur repris par nombre de prisonniers frappant le métal tout en scandant les mots transmis.

Impossible de savoir si le veilleur tant réclamé l'eut perçu car la réponse à ce vacarme ne se fit pas attendre. De toutes part déboulèrent des gardiens armés qui tentèrent de calmer l'ambiance à grand renfort d'injonctions rageuses et de coup de lattes péremptoires.

Torenheim ne fut pas en reste : trois malabars surgirent soudain face à lui prêt à en découdre.

Ignorant les menaces le trouble fête lâcha rapidement ses barreaux, puis tourna brièvement le dos à ses matons le temps de s'éloigner en un crissement de chaines, les mains levées en guise d'abandon.
Parvenu au milieu de sa cellule il marqua une légère pause avant de pivoter pour leur faire de nouveau face ; ses mains retombèrent doucement pour se ranger dans son dos et il apparu droit et digne, sagement drapé dans la pénombre de son antre,  jaugeant ses interlocuteurs avec intensité.

- Milles excuses messires !..  

Commença-t'il humblement

- ...d'avoir ainsi troublé votre répit.

- Loin de moi l'idée de vous chercher noise, mais si je vous ai interpellé avec tant de vigueur et si peu de civilité ce n'est que pour mieux faire amende honorable et vous transmettre une requête.
Je l'avoue, ma mémoire m'a toujours fait défaut, le trépas vous estourbi toujours un peu et certains pans de notre propre existence peuvent subitement nous apparaitre indéfiniment fade... et obscure...


Il détacha volontairement ces deux derniers mot plongeant tour à tour son regard dépareillé dans ceux du zelos et du terran.

Je ne souhaite celà à aucun de vous...

Sussura-t'il d'un air contrit, ses lèvres se retroussèrent légèrement tendis qu'il prononçait ces mots, laissant entrevoir l'espace d'un instant sa dentitions mutilée à laquelle quatre canines faisaient défaut.

- Quoi de plus terrible que d'ignorer ce que l'on a commis...

Enfin son regard se posa sur son homologue Gorgoroth

- Je suis certain que vous comprenez...

Les coins de sa bouche se relevèrent subrepticement, sybillin mirage d'un sourire déjà évanoui.

- Il y a des troubles que le temps et la solitude guérit bien mieux que vos coups de triques et pour aller droit au but: je pense avoir retrouver là aux détours de mes réflexions quelques bribes dont je souhaitais tout simplement faire part au veilleur, messire... Drégor... Je suis convaincu qu'il serait intéressé... après tout c'est en partie au sujet de Kodran... le regretté, que Kron guide son âme...

Bien que sa voix fusse toujours aussi éraillée le ton était calme et doux, se voulait apaisant, l'attitude emprunte de respect et son regard étrange ne les lâchait aucunement.

- Je vous serais... bien grée de lui transmettre cette humble requête...

Demanda-t'il tout aussi poliment

- Bien entendu, libre à sire Drégor, de faire suite... ou non...

- Cependant et je le maintient : il serait bien dommage que ces info sombres à nouveau dans l'oubli...

Marquant une pause il s'avança soudainement d'un pas

- Un danger plus grand encore menace !

Laissa-t'il soudainement et brutalement tomber, comme le début d'un aveu.

- Plus que les fantômes du passé voilà ce dont sir Drégor devrait se soucier...

Jamais il n'avait semblé si sérieux qu'en cet instant

Il détailla de nouveau le gorgoroth d'un air entendu, comme si ce dernier avait présentement connaissance de quelque chose en particulier que ces deux collègues ignoraient.

Ceux qui avait déjà périt était souvent porteur de bien des expériences... et par ce biais même il supposa rapidement que des trois, celui-là fusse le plus aguerri si ce n'est sand doute le plus sage voir même le plus puissant.
Peut-être que la délicatesse de son discours et de ses manières ferait écho à sa nature d'antan, après tout il avait été Sindarin, quand à sa fortuite allégeance à Kron, peut-être n'était-elle pas non plus uniquement tombé dans l'oreille de ses deux balourds de collègues... qui eux semblait pour le coup bien moins enclin à discuter... en était-ils seulement apte ?

- Si vous doutez de ma bonne foi ce que je comprendrait tout fait, pourriez vous au moins transmettre ces mots à Servus... nul doute que de tous les gardiens ici bas il est le meilleur et que nul manigances ne sauraient prendre sur lui.

Reprit-il sans se départir de son sérieux.

Servus était un yorka austère dont la réputation n'était plus à faire. Il avait été chargé de sa surveillance tous le temps de son procès, l'on pouvait donc aisément pensé qu'il connaissait l'énergumène et qu'il eut été suffisamment professionnel pour ne pas se laisser berner...

Torenheim n'était nullement assuré que ce subterfuge fonctionnerait. Jamais il n'avait encore eut affaire à ce trio, ce qui pouvait être un avantage comme un inconvénient. Cependant, il avait pris soin d'appuyer son discours sur des faits certes méconnus mais toutefois avérés, si bien qu'une magie propice à la fouille mentale ou détection de mensonges avait une chance d'être leurrée.



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MessageSujet: Re: Du Rififi dans la prison d'Umbriel [Scénario]   Du Rififi dans la prison d'Umbriel [Scénario] Icon_minitimeMer 15 Juil - 22:47


- du côté de Natreck -

La chance était du côté du corbeau ou bien était-ce simplement le talent? Peut-être un peu des deux. Baram s'était montré imprudent lorsque son regard avait naturellement désigné l'objet de ses intentions et le voilà coincé avec un intrus aux mains habiles dans son bureau. Une étrange mimique d'agacement se dessina sur son visage alors qu'il allait s'apprêter à se battre. Toutefois, il fut pris de court par la rapidité du ladrini qui ne lui avait toujours pas indiqué ses réelles intentions et il fut assez intelligent pour comprendre que peut-être, il n'en aurait aucune.

Ce fut ainsi que s'enchaîna le combat dans la pièce étriquée, brisant ou renversant tout ce qui se trouvait sur le chemin des deux combattants improvisés dans un brouhaha qui aurait pu attirer des soldats en train de faire leurs rondes.... mais personne ne vint. Les coups pleurèrent entre les deux hommes et pendant un instant, le Veilleur donna l'impression d'avoir le dessus sur le jeune ladrini mais il se fit surprendre par sa nature de Yorka et son habileté qui prouva que son lancer quelques minutes plus tôt était bien du fait de capacité martiale évidente. D'ailleurs, sa mâchoire ne le remerciait pas, mais il se vengea avec la lame qu'il sortit de son fourreau en lui tailladant la joue et la cuisse.

Le revers vint pourtant assez vite, et alors que le cliquetis du métal sonnait, Drégor se fit entailler lourdement la poitrine, déchirant ainsi son costume. Le sang vint alors tinter le tissu d'un rouge profond et il porta naturellement sa main sur son torse. Là, ses doigts se recouvrirent de son sang et il lança un regard noir à l’intrus. C'est à cet instant là que tu apercevra qu'un objet pend à son cou, ou tout du moins une chaîne qui brilla d'un éclat léger à cause de la lumière.

" Vous.... qui êtes-vous? Comment osez-vous pénétrer dans cette prison! Je ne laisserais aucun prisonnier sortir d'ici! AUCUN! "

Le visage du Veilleur se déforma par la colère et brutalement il activa sa magie télékinésique. Il lâcha sa lame alors qu'il se tenait toujours la poitrine et l'envoya à grande vitesse en direction du ladrini. Il le harcela encore en utilisant cette même magie pour lui lancer tous les objets qui se trouvaient aux alentours, principalement des pièces de son bureau. Cela paraissait être un acte désespéré, pourtant, ça lui laissait quelques précieuses secondes de réflexion pour calculer son prochain coup...

- du côté de Torenheim -

Les trois gardiens affichaient toujours un larme sourire sadique alors que Torenheim les toisait au cœur de sa cellule, mais l'agacement fut d'autant plus grand pour le terran quand ce dernier commença à leur répondre avec sa verve et son audace. Il fallait dire que le gardien humain était très facile à agacer, il était d'un tempérament colérique et un rien pouvait l'emporter.

" IL SE FOUT DE NOTRE GUEULE CELUI-LA! "

Le Terran avait une voix forte et donnait toujours l'impression de hurler lorsqu'il parlait. Le zélos, lui, ne se laissa pas prendre à la provocation du prisonnier alors que l'ancien sindarin se mit à sourire.

" Hoho! Tu te trompes la momie! Héhé! Je sais pertinemment ce qu'il m'est arrivé et ils ont tous payé chèrement leurs crimes. "

Le sourire du gorgoroth s'étira alors que les compères écoutèrent la requête du prisonnier. Cela fit naître un sourcillement chez le zélos qui lança un regard à l'un de ses camarades. Devait-il aller chercher le Veilleur? Il fallait dire que les prisonniers de la zone avait un statut spécial. Si ce n'était qu'un simple manant des autres quartiers, ils l'auraient simplement envoyer balader mais là...

" PARCE QUE TU CROIS QU'ON VA FAIRE CHIER LE GRAND PONTE POUR TES YEUX DE POISSON MORT? C'EST DES CONNERIES CE QUE TU DIS! "

Alors qu'un jeu de regard étrange se produisait entre les gorgoroths, gardien et prisonnier, l'ancien sindarin finit par se redresser pour porter sa main sur l'épaule de son camarade et lui intimer ainsi l'ordre de se calmer.

" Torn... voudrais-tu aller chercher Servus? Vois si tu le trouves et indiques-lui les raisons pour lesquels nous avons besoin de lui ici. "

Ce fut le zélos qui répondit positivement à l'appel de son nom et le gardien s'en alla sous les autres de l'ex-sindarin. Il ne resta donc que le terran et l'homologue de Torenheim, les moins amicaux en somme.


◈◈◈◈◈

- Pour Natreck -

Le Veilleur refuse d'abandonner la partie et dévoile l'une de ses magies : la télékinésie. Ainsi, il te harcèle en te lançant tous les objets qui se trouvent dans la pièce, y comprit son arme.

Effectue un lancer de dé pour déterminer si tu es blessé ou non : Pile ou Face. (C'est ici).


Si tu obtiens :
Face 1 => Tu as beau être très habile, tu t'es fais surprendre et reçois une bien déplaisante blessure (libre à toi de choisir le bras, la jambe ou bien la tête).
Face 2 => Tu es un maître des coups fourrés et tu n'es pas un ladrini pour rien. Tu arrives à éviter de justesse les objets qui auraient pu sérieusement te blesser. Professionnel jusqu'au bout.

A noter, que le Veilleur porte une chaîne autour du cou au bout de laquelle se trouve une clef. Sache que cette clef ouvre une armoire cachée dans la pièce où se trouve.... d'autres clefs, dont sans doute celle qui t'intéresse.

Le Veilleur ne se laissera pas prendre l'objet aisément, pas sans combattre jusqu'au bout parce qu'il est un homme beaucoup trop fier, ce qui signifie que soit tu parvins à le battre, soit il sera conduit vers Kron suite à un acte désespéré.

Effectue un nouveau lancer de dé pour déterminer si tu parvins à le garder vivant ou bien s'il te décède dans les bras : Pile ou Face. (C'est ici).

Si tu obtiens :
Face 1 => Tu aurais préféré de loin qu'il demeure en vie mais Baram a essayé de jouer le tout pour le tout. La blessure qu'il recevra sera mortelle et tes chances de savoir quelles clefs seraient la bonne s'évanouissent...
Face 2 => Tu parvins à maîtriser le Veilleur mais il ne se montrera certainement pas coopératif. Tu peux toutefois tenter de lui extirper les informations que tu désires en échange de sa vie. Libre à toi de bluffer et de le tuer quand même après.


- Pour Torenheim -

Suite à ton petit discours, le gardien gorgoroth envoie le zélos chercher Servus afin d'avoir son opinion sur toi, plutôt que d'aller chercher le Veilleur. Tu te retrouves donc avec le sadique et le colérique.

Ta chance est que tu vas peut-être pouvoir enflammer le terran qui visiblement ne rêve que d'une chose : te remettre à ta place. Tu peux tester donc sa limite et voir si tes remarques acerbes l'atteignent.

Effectue un lancer de dé pour déterminer si tu arrives à le pousser à commettre un dérage avec le Pile ou Face. (C'est ici).

Si tu obtiens :
Face 1 => Le terran rage sur place mais il se retient. Il demeure derrière les barreaux mais va employer sa magie du contrôle du feu pour tenter de t'atteindre à travers ta cellule avec des boules de feu.
Face 2 => Le terran explose de colère, il veut en découdre physiquement et va rentrer dans la cellule pour tenter de te mettre une rouste à coup de matraques.

◈◈◈◈◈

- présentation du Veilleur actuel -

Rappel de la fiche:



Du Rififi dans la prison d'Umbriel [Scénario] 744275Sanstitre1
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MessageSujet: Re: Du Rififi dans la prison d'Umbriel [Scénario]   Du Rififi dans la prison d'Umbriel [Scénario] Icon_minitimeLun 20 Juil - 0:35

avec TORENHEIM

Sortir le plus grand criminel du monde de prison ne sera pas de tout repos !

Du rififi dans la prison

Natreck eut un sourire exalté en constatant l’adresse de son adversaire. Le sang battait dans ses tempes et l’adrénaline pulsait en lui, augmentant sa réactivité et son adresse. Chacun de ses muscles répondait avec rapidité à la moindre de ses commandes et il lui semblait possible de tout voir en même temps. Jamais il ne se sentait plus vivant qu’au combat, à se battre pour sa vie et sa liberté, jamais il ne se sentait aussi fort, puissant, agile. Les échanges de coups avec l’homme étaient violents, ne laissant aucun répit à Natreck qui n’était pourtant pas en reste, ne laissant pas l’homme pourtant plus expérimenté que lui prendre le dessus. Autour d’eux, les objets se cassaient et tombaient un peu partout sans que les deux hommes n’y prêtent la moindre attention, beaucoup trop concentrée dans ce combat qui, le corbeau l’avait rapidement compris, ne leur laissait plus le choix : Kron viendrait chercher le perdant.

Muni d’une lance, le Veilleur était un combattant puissant et intelligent et le combat était loin d’être facile. Le yorka avait eu raison de se méfier de l’homme. Ce dernier se battait avec hargne et Natreck ressentit sans même se servir de son essence divine l’incrédulité et la colère du chef d’Umbriel. Sa lance lui permettait de tailler des coups d’estoc puissants et difficiles à éviter. Le corbeau, dans une pirouette improbable, réussi pourtant à lui porter un coup à la poitrine. Il aperçut alors un drôle de pendentif au cou de son adversaire et devina aisément quel genre d’objet il pouvait cacher. Évitant d’un bond de recul la lance du terran qui fusa malgré tout vers lui, il fut surpris par la soudaine portée de l’arme qui le blessa légèrement. S’apercevant que son adversaire, souffrant d’une blessure plutôt sérieuse, se servait maintenant de ses pouvoirs pour l’attaquer, Natreck se mit en mode défense. Comme le yorka se battait avec une dague, c’est le lancier qui avait l’avantage de la portée.

C’est sans doute la grande agilité de Natreck qui lui permit d’éviter la majorité des projectiles qui s’étaient mis à filer vers lui. Évitant les objets les plus susceptibles d’être mortels, il ne put toutefois tout éviter. Immanquablement, la lame du Veilleur finir par traverser la garde du ladrini, s’enfonçant dans son biceps. Aussitôt, une douleur cuisante fusa dans le bras du corbeau. Il n’eut pas besoin de regarder pour constater l’état de sa blessure. Il eut un pas de recul, des larmes de douleur montants momentanément à ses yeux lorsqu’il sentit sa peau se fendre et le sang s’échapper de sa plaie. Serrant les dents pour juguler la douleur, Natreck fit face au Veilleur et, comprenant qu’il devait mettre rapidement fin au combat s’il voulait gagner, tenta le tout pour le tout et, profitant d’une pause involontaire dans les assauts de son adversaire, lança sa dague vers le terran.

La surprise se lut dans le regard de l’homme alors qu’il observait, interdit, la lame plantée dans sa poitrine. Il fit un pas vers l’arrière, puis un deuxième et s’écroula finalement au sol, son arme tombant près de lui. Un soulagement intense suivi d’un grand sentiment de satisfaction traversa Natreck qui s’avança vers le vaincu, le surplombant. Il commença par éloigner la lance que les doigts du terran cherchaient vainement sur le sol. Il lui adressa un sourire carnassier et se penchant vers lui, le fouilla sommairement, arrachant de son cou le petit pendentif qu’il avait remarqué un peu plus tôt. Il se pencha à son oreille.

– Tu es intelligent, murmura-t-il d’un ton moqueur, je viens effectivement libérer quelqu’un. Torenheim, ça te dit quelque chose ?

Natreck vit un éclair de mécontentement traverser le regard de plus en plus vitreux du chef de la prison.

– Alors, j’ai droit à un indice ?

L’homme tenta de parler, mais du sang lui sorti de la bouche et il se mit à tousser, trop faiblement toutefois pour avoir une chance de dégager ses poumons englués de sang. La dague de Natreck, planté tout près du cœur du terran, ne lui avait laissé aucune chance, et il s’éteignait inexorablement. Natreck le regardant un instant, mais sa propre blessure le sorti rapidement de sa contemplation. Récupérant sa lame du corps désormais inerte du Veilleur, Natreck l’essuya sur les vêtements de celui-ci avant d’en déchirer un large morceau. S’aidant de ses dents, il le noua à son bras blessé, grinçant des dents en sentant le tissu compresser sa peau.

Le Veilleur était mort, mais Natreck n’était pas pour autant hors de danger. Il refoula donc rapidement la douleur, se forçant à reprendre le dessus sur celle-ci. Il évalua sommairement la situation, mais compris rapidement qu'il ne pourrait pas être efficace. Titubant légèrement, ayant perdu pas mal de sang, le corbeau se rendit à la porte et fut heureux d’y trouver un verrou. L’actionnant, il s’adossa alors à la porte et se laissa glisser jusqu’au sol. Il commença alors à calmer sa respiration, fermant les yeux pour se détendre. La méthode n'était pas propice à la situation, ainsi le corbeau jugula de son mieux les pointes de panique qui perçait son bouclier d'impassibilité.  Il laissa son esprit voguer jusqu’aux forêts de Canopée et retrouva le calme nécessaire pour méditer. Adossé ainsi à la porte, il ne courrait pas de risque d’être surpris.

Rapidement, ses blessures commencèrent à coaguler, et les plus petites estafilades disparurent rapidement. Plus les minutes avançaient et plus Natreck guérissait, la pierre de sphène bleu qu’il avait repris sur le sol aidant sa régénération. Lorsqu’il ouvrit les yeux un peu plus tard, ses blessures n’étaient plus un risque pour sa vie, mais il se retrouva étrangement fatigué, ayant dépensé beaucoup d’essence divine. Sa blessure au bras, cependant, n’était pas entièrement refermée, et bien que l’hémorragie était contrôlée, le yorka avait conscience qu’elle se mettrait de nouveau à saigner s’il utilisait ce bras. Cependant, la douleur était maintenant supportable et Natreck avait désormais l’esprit clair.

Le corps du Veilleur avait refroidi, mais Natreck ne lui porta aucune attention, ayant conscience de l’endroit où il se trouvait. Il venait de perdre un temps précieux à méditer, mais c’était la meilleure option qu’il avait à ce moment-là. Il ne pouvait toutefois pas rester ici plus longtemps. Ainsi, il accéléra le rythme, commençant par enfiler ses vêtements qui décoraient le plancher. Il y avait des éclaboussures de sang dessus, mais le yorka n’était pas en position de s’en soucier. Vérifiant le pendentif qu’il avait pris au Veilleur, il se saisit rapidement de la clef qu’il contenait et trouva l’endroit ou elle s’insérait. Se trouvant maintenant devant une tonne de clefs, Natreck soupira, puis fit le tour de la pièce, ouvrant tous les tiroirs et tous les rangements de la pièce avec hâte, finissant par trouver ce dont il avait besoin.

Il s’agissait d’un sac très simple, d’un tissu brunâtre et rêche, qui se portait en bandoulière. Vérifiant les clefs, Natreck remarqua qu’un certain classement était en place. Il saisit celles qu’il estima les plus susceptibles d’être celles du secteur VIP et les fixa à sa ceinture à l’aide du mousqueton qui les retenait, plaçant toutes les autres dans le sac qu’il avait trouvé. En fouillant, il avait repéré autre chose d’intéressant. Saisissant le document, il le déplia doucement et eut un sourire victorieux. Il s’agissait d’un plan de la prison. Natreck ne pouvait pas prendre le risque de l’apporter, mais il la consulta rapidement, traçant du doigt le chemin le plus court vers la section VIP avant de remettre le document dans un tiroir. Ayant une idée, il récupéra quelques paires de menottes et les mit dans son sac. Il siffla et Kouna, toujours dans un coin, grimpa rapidement sur lui et se cacha dans son cou, sous sa perruque blanche.

Lorsqu’il sortit de la pièce, aucun regard ne se tourna vers le yorka déguisé en lhurgyof. En fait, les gardiens semblaient revenir d’une situation cacophonique. Un homme passa près de Natreck et lui donna plusieurs ordres sans vérifier son identité, ses vêtements de gardiens lui procurant une couverture efficace. Natreck acquiesça sans poser de questions et l’homme ne lui prêta pas davantage d’attention. Sans attendre davantage, l’esprit clair grâce à sa méditation, il se mit à courir en voyant les gardiens s’éparpiller dans tous les sens. Visiblement, les gardiens avaient réussi à calmer les prisonniers, mais certains se montraient plus récalcitrants et Natreck entendit que plusieurs demandaient le Veilleur.

Heureusement pour lui, personne ne semblait avoir eu dans l’idée d’aller réellement chercher le chef le la prison, probablement trop effrayé par celui-ci. Il traversa ainsi plusieurs corridors sans qu'on ne s'inquiète de sa présence. La plupart des gardiens étaient bien occupés avec leurs prisonniers et les autres se déplaçaient eux aussi en courant. Il arriva alors dans un cul-de-sac et remarqua un homme qui se tenait négligemment accoudé sur une grande et massive porte.

– On m’a envoyé donner un coup de main, dit Natreck, se doutant qu'il était devant l'entrée de la section qu'il cherchait.

Natreck désigna son sac, mais n’eut même pas besoin de montrer ce qu’il contenait que l'homme, un yorka, lui avait ouvert la porte, loin d’être soupçonneux. Pressant le pas, le corbeau se rendit compte que l’agitation était encore plus présente dans cette section. Personne ne prêta attention à Natreck. Ce dernier, communiquant mentalement avec son familier, lui demanda de le conduire à Torenheim, qu’elle avait été en mesure d’identifier un peu plus tôt grâce aux souvenirs que Natreck lui avait communiqué, puisqu’il était dans la foule lors de la condamnation du meurtrier.

Sans hésiter, le furet descendit au sol et avança sans se cacher, dirigeant Natreck dans la prison souterraine. Personne ne remarqua la petite créature noire filer à toute vitesse sur le sol sombre. Il croisa un zélos qui lui jeta un œil juste avant d’entendre un terran exploser de colère. Il pressa le pas en voyant que Kouna se dirigeait effectivement vers l’endroit d'ou provenait les cris. Arrivant devant la cellule qu’il cherchait, il reconnut rapidement le gorgoroth qu’il venait chercher, et constata sa situation précaire. Deux gardiens se trouvaient là. Le premier, le terran qu’il avait entendu plus tôt, venait d’entrer dans la cellule de Torenheim, visiblement aveuglé par la colère. L’autre, un gorgoroth, regardait la scène avec un regard froid. Pas encore repéré par les gardiens puisqu’il se trouvait derrière eux, Natreck croisa cependant le regard du prisonnier et, lui souriant avec évidence, lui désigna Kouna. Il sortit alors discrètement sa dague de sa botte, attendant le bon moment pour agir.

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MessageSujet: Re: Du Rififi dans la prison d'Umbriel [Scénario]   Du Rififi dans la prison d'Umbriel [Scénario] Icon_minitimeJeu 30 Juil - 14:08

ft. Natreck Sativex

...puis viendra le temps de ruser...

Il s'était enfin tu, contemplant le résultat avec une certaine satisfaction : ses paroles ainsi semées, semblaient avoir fait leur chemin... et bien qu'elles n'atteignirent pas toutes leur but et ne surent apaiser le terran, ni lui amener le veilleur, le gorgoroth ainsi que le zelos se montrèrent cependant plus réceptifs que l'engin buté et bruyant qui les accompagnait.

Si l'ancien sindarin restait loin d'être encore convaincu il eut au moins la descence de l'écouter jusqu'au bout, idem pour le zelos qui était resté d'humeur égale jusqu'à ce qu'on l'envoya chercher Servus. Ce dernier obtempéra calmement et sans mot dire.

Etudiant tranquillement leur réactions l'animal déduisit rapidement que le terran, de part son caractère simple et emporté devait être le moins expérimenté des trois et sans aucun doute le moins adapté pour officier dans la section VIP. Sa nature querelleuse faisait visiblement feu de tout bois même des mots qui ne lui était même pas directement destinés, preuve en était que durant son discours Torenheim avait pris soin de ne pas croiser son regard outre-mesure ni de s'adresser directement à lui en vain... il apparu vite évident qu'il ne souhaitait qu'une chose : en découdre !.. et le moindre prétexte aussi futile soit-il ferait l'affaire...

Il était clairement le maillon faible du trio, la faille... une faille dans laquelle il était bien tentant mais aussi trop facile de s'engouffrer ! D'autant plus que le gorgoroth veillait au grain...

Redresser la situation ne serait pas chose aisé mais avait toutefois le mérite d'être tenté, si cela pouvait lui éviter une confrontation physique... plus que le terran c'était bien de son homologue décrépi dont il se méfiait le plus, en effet, il n'était pas du tout assuré que ce dernier retiendrait son acolyte, bien au contraire il était plutôt du genre à laisser faire et se repaître du spectacle... peut importe le gagnant.

La prisonnier se mit à jubiler et ne put empêcher ses lèvres sombres de se fendre d'un sourire goguenard, lorgnant le terran d'un air entendu

- He bien he bien, je suis déjà en bien mauvaise posture, et suffisamment abîmé comme ça, me refaire le portrait est une plaisante attention qui dans mon cas ne se révèlera guère utile je le craint...

Pour la première fois depuis bien longtemps il pris une longue inspiration suivit d'une profonde expiration, toutes deux sifflantes et rauques, témoignant sans mal de l'état intérieur de son corps brisé.

- En attendant Servus, nous pourrions faire connaissance qu'en dites-vus, dans le calme et la sérénité bien entendus, je ne crois pas que nous nous soyons déjà vus...

Il eut un ricanement sec et nerveux

- Voilà maintenant que je m'autorise quelques rimes, la descence me mène bien bas... qu'est-ce que je ne ferais pas pour vous mes bons sirs !

Il se racla la gorge tout en commençant à arpenter sa geôle.

- Moi aussi j'ai été sindarin autrefois...

Avoua-t'il songeur...
Avant que les remarques et accusations de mensonges ne fusent il poursuivit

- Malheureusement cela n'est plus guère visible... le terran pour qui j'officiait à l'époque cru bon de me les arrondir...

Il désigna brièvement l'emplacement de ses oreilles.

-...je crois qu'il n'aimait pas trop les sindar...  laissa-t'il tomber en guise de verdict avec un demi sourire.

- il faut dire que je le lui rendait bien, voyez ce qu'il fit de moi...

S'arrêtant devant eux, toujours à distance respectable, il eut un geste bref désignant sa condition avant de reprendre, plein d'ironie

- Ce spécimen là semble également gratiné...  adressa-t'il alors au gorgoroth, feignant de considérer le dit spécimen.

- Il ne semble guère aisé à supporter...en ce qui me concerne, et même trépassé je ne puis encore les sentir... si bref et si arrogant... celui-là, comme mon maître, s'agite et aboie beaucoup... à défaut de pouvoir réfléchir...

Autant dire que la provocation ne passa pas inaperçu et le terran ivre de rage entreprit d'ouvrir la porte.

Plus loin, le bruit caractéristique d'une tout autre porte se fit entendre... Servus s'en viendrait il déjà ?

Oscillant innocemment sur ses jambes, imperturbable, Torenheim qui avait depuis longtemps renoncé à jouer la carte de l'apaisement ajouta finalement :

- Aurais-je omis de dire ce que je fit de mon maître ?

D'une main il se gratta la tête pensif pendant que sa consoeur liée à la première du fait des menottes suivait le mouvement, inerte.

Alors que le gardien enragé pénétrait dans la geôle avec la ferme intention de le réduire au silence sous le regard attentif de son collègue qui n'avait visiblement pas cru bon de l'en empêcher ; le prisonnier entraperçut l'espace d'un bref instant un mouvement sur le côté, ainsi que ce qui semblait être le visage d'un homme dissimulé dans l'ombre.

Il ne put en discerner davantage car son adversaire se jeta sur lui dans un hurlement de rage, levant sa matraque il l'abattit de haut en bas visant la tête.

Tout se passa ensuite très vite.

Leste, le prisonnier qui n'avait rien perdu de ses réflexe meurtriers se baissa au dernier moment tout en effectuant un pas de côté, puis, joignant ses poignets ensemble pivota pour assèner un formidable coup de menottes sur la tempe gauche du gardien qui tituba avec un hoquet de surprise.
Rapide il réitéra le même coup sur la tempe droite lui administrant ainsi un splendide aller-retour.

Le sang gicla, de la salive accompagné de bout de dents fusèrent... sur fond de rire

Désorienté, la machoire en sale état, l'adversaire tomba à quatre pattes, sans plus attendre Torenheim passa rapidement dans son dos pour mieux enserrer le cou de sa victime à l'aide de la lourde chaîne reliant ses épais bracelets de métal.

D'un mouvement sec il le força à se redresser sur ses genoux pour le maintenir fermement, veillant toutefois à ne pas complètement l'étouffer...

- chh chh chh chhhh... allons allons, tout doux l'ami...
sussura-t'il froidement au creux de l'oreille de sa prise.

Haletant, le gardien lâcha soudainement son arme pour porter ses mains à son cou, en vain... un éclair de panique traversa son regard tendis que le sang s'écoulait lentement entre ses dents et qu'il tentait d'articuler... de sa mâchoire brisée seul un gargouillement rauque se fit entendre...

Il était à sa merci... le moindre geste, la pus petite tentative de magie... même de la part de son collègue et il lui tordrait le cou comme un lapin !

Si Torenheim avait volontairement choisit d'épargné la vie du terran... du moins pour l'instant... c'était uniquement parce qu'il ne pouvait prévoir la réaction du troisième gardien, ni celle du mystérieux individu aperçu quelques secondes... était-il ce prétendu sauveur ? Ou bien un énième matons envoyé en renfort ?
A défaut de connaître les intentions de cette tiers personne et étant donné sa propre situation, plus que précaire, il ne pouvait se permettre d'alourdir davantage sa peine en commettant un énième meurtre, dans l'enceinte même de la prison qui plus est !


Ainsi il disposais d'un moyen de pression non négligeable et suivant l'évolution de la situation il serait toujours temps de décider du sort du terran et d'invoquer la légitime défense si d'aventure il était mis en échec et que quelque chose devait lui être reproché...

Par chance le zelos chargé de ramené Servus n'était toujours pas revenu... ce n'était sans doute plus qu'une question de temps...



Dernière édition par Torenheim le Ven 21 Aoû - 17:57, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Du Rififi dans la prison d'Umbriel [Scénario]   Du Rififi dans la prison d'Umbriel [Scénario] Icon_minitimeMar 4 Aoû - 23:18

avec TORENHEIM

Sortir le plus grand criminel du monde de prison ne sera pas de tout repos !

Du rififi dans la prison

Le yorka ne fut pas certain si Torenheim avait perçu sa présence, ou même celle de Kouna. Celle-ci c’était rapidement réfugié à ses pieds, mais Natreck lui demanda d’une pression mentale de surveiller le corridor, voulant être prévenu de l’arrivée de possibles gardiens. Visiblement apeuré, la furette obéit néanmoins. Le corbeau observa la situation pendant quelques secondes. Le terran qui venait d’entrer dans la cellule désignée par son familier semblait avoir le sang particulièrement chaud, et il semblait prêt à tabasser le prisonnier. Natreck ne connaissait rien de Torenheim, mais le regard de ce dernier et ses actions passées suffirent au ladrini. Le prisonnier devrait de toute façon se débrouiller sans lui, car la position du gorgoroth ne lui disait rien qui vaille. Sa garde nonchalante était simple, mais efficace et était assez menaçante pour que Natreck le prenne au sérieux.

Il n’attendit pas plus longtemps pour se glisser silencieusement derrière lui, profitant de son intérêt pour le terran qui semblait vouloir s’en prendre au prisonnier. Natreck eut vaguement conscience de la réplique de Torenheim, mais bougeant au même moment, il n’eut pas le temps de s’attarder à ce qu’il voyait du coin de l’œil. Sa lame dans la main de son bras intact, il ne joua pas dans la finesse et, peu intéressé par la gloire d’un véritable combat, il l’assassinat en lui trancha la gorge d’un mouvement rapide et sans pitié. Se retournant vivement, Natreck eu le temps de croisé le regard horrifié du mort-vivant qui voyait pour la deuxième fois de son existence sa vie lui filer entre les doigts. L’immense plaie qui barrait sa gorge laissait s’écouler un sang abondant, ne lui laissant aucune chance alors qu’il s’écroulait au sol comme une poupée de chiffon. Comme pour le Veilleur, le ladrini attendit de voir la lueur de vie s’éteindre dans le regard du gorgoroth avant de se retourner vers le prisonnier qui tenait le terran en respect avec efficacité.

Natreck détailla le gorgoroth avec attention. Il avait maigri, lui qui n’était pas très gros déjà à l’époque de son procès, mais c’était bien le même homme, avec ce regard un peu fou et ses oreilles tailladées. Laissant le corps encore chaud du gardien giser au sol, Natreck entra dans la cellule, prenant la parole avant que Torenheim ne puisse douter de son intention.

– Je viens pour te libérer, dit-il à voix basse, laissant tomber par terre le sac contenant les clefs des menottes.

Il désigna le terran du menton. Il n’était pas mort, mais Torenheim maîtrisait parfaitement la situation. Il le laissa donc décider du sort du gardien sans s’en soucier davantage.

– Beau travail.

Il ne s’inquiétait pas de savoir si Torenheim le croirait. Kouna l’avait déjà prévenu de son arrivée et le fait qu’il venait de liquider un gardien de sang-froid en disait selon lui suffisamment long pour qu’il ne perde pas son temps à prouver ses paroles. Il jeta un regard autour de lui, sachant que plusieurs gardiens étaient présents dans la section. Heureusement, Torenheim et Natreck s’étaient débarrassés des gardiens avec rapidité et efficacité, et personne ne semblait avoir entendu le conflit qui s’était réglé en une poignée de secondes.

– Nous devons faire vite. Trouvons les clefs de tes menottes et dit-moi ce que tu sais sur notre situation. Sortir d’ici risque d’être compliqué. Tu as des pouvoirs intéressants ?

Alors qu’il parlait dans un isthar rapide, Natreck essayait frénétiquement de trouver la clef allant avec les menottes du gorgoroth, en essayant par dizaines. Il donna peu d’information au prisonnier, peu désireux qu’on l’entende, mais lui promit de lui en dire plus si jamais ils sortaient d’ici libres et vivant. Il lui expliqua malgré tout en quelques mots qu’il avait pris le rôle d’un gardien pour entrer et qu’il avait une idée du chemin à emprunter pour sortir rapidement, mais que ce serait particulièrement difficile vu le nombre de gardiens qui rôdaient. Il jetait également des regards fréquents à Kouna qui gardait le corridor à l’œil, inquiet d’être surpris dans cette position peu avantageuse. Il avait pu se débarrasser du dernier gardien en le prenant par surprise, mais son bras blessé l’élançait et il doutait de son efficacité si par malheur un gardien puissant leur barrait la route.

– Une fois sortis d’ici, nous devrons quitter Umbriel au plus vite. J’ai un plan que je n'ai pas le temps de t'expliquer. Tu devras donc me faire confiance.

Il entendit enfin le cliquetis des menottes et celles-ci tombèrent au sol. Natreck n’eut toutefois pas le temps de s’en réjouir, car le son d’une porte sur ses gonds résonna dans le couloir, et Kouna s’affola transmettant un message clair à son maître. Heureusement, Torenheim pouvait maintenant utiliser son essence divine. Il espérait seulement que ses pouvoirs seraient plus utiles que les siens, lui-même réservant l’essence divine qu’il lui restait pour une situation d’urgence, ayant juste assez de force magique pour espérer pouvoir copier un pouvoir et l’utiliser.

– J’espère que tu sais te battre,  murmura celui qui était toujours déguisé en lhurgyof. D’autres gardiens arrivent.  

Natreck jeta un œil au corridor. Pouvaient-ils fuir avant l’arrivée des gardiens?

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MessageSujet: Re: Du Rififi dans la prison d'Umbriel [Scénario]   Du Rififi dans la prison d'Umbriel [Scénario] Icon_minitimeLun 24 Aoû - 15:44

ft. Natreck Sativex

...et de courir !

Finalement tout s'enchaina très vite, en deux temps trois mouvements l'affaire fut réglée, simple, rapide, efficace... à peine eut-il le temps de voir son allié à l'oeuvre.

Alors qu'il venait tout juste d'immobiliser le terran, le corps du deuxième gardien s'effondrait devant lui, savamment égorgé, répandant au sol un sang noir et sirupeux.
A ses côtés se tenait la silhouette de son “bienfaiteur”.

Le silence retomba tendis que tout deux se jaugeait. Torenheim ne s'était pas départi de son air badin, soutenant tranquillement le regard de son comparse.

Un lhurgoyf apparemment...

Sans plus s'attarder, l'inconnu pris la parole, s'exprimant à voit basse. Il lui indiqua qu'il était venu l'aider, puis il laissa tomber son balluchon qui résonna d'un bruit métallique avant d'en déballer frénétiquement le contenu à la recherche des fameuses clefs.

Le prisonnier le laissa tout d'abord faire, l'observant longuement sans bouger ni mot dire.

Agenouillé à terre, le lhurgoyf s'empressa de tester les différentes clefs sur les menottes enserrant les chevilles du gorgoroth tout en continuant de s'adresser à lui.

- Oy gamin...  

Commença-t'il d'un ton léger

- T'as pris ton temps un peu plus et j'perdais c'qui m'restait d'quenottes !  

Acheva-t'il de sa voix éraillées mais guillerette. Le ton était changé, le langage plus simple et familier, bien plus amical que celui employé face aux gardiens

- Tch ! côté situation j'dois ben avouer qu'c'est pas l'enjaille ! Hé j'vais pas t'faire un dessin ! J'ai ben aucune idée de c'qui s'trame autour, courir s'ra sans doute not' meilleur atout.

Il souria de toutes ses dents, canines non-comprises, avant d'aborder la question de ses propres pouvoirs.

- Oh j'ai deux trois trucs dans ma manche, ça fait la blague...

Le voyant galèrer avec toutes ces clefs il ajouta bien vite

- Mais que ne t'embête tu là gamin ! Demain nous y s'rons encor ! Sais-tu qu'j'ai là sous mon bras un brave gars qui pour sur s'ra ravi de t'aider.

D'un mouvement brusque de son étreinte il pencha le terran au dessus du tas de clefs.

- A vous d'jouer m'sser...

Dit-il à son encontre, sa voix se teintant d'une gravité sourde.

Le gardien mutilé grogna douloureusement avant d'en désigner une d'un geste bref.
La fameuse clef n'avait en soit absolument rien de remarquable, autant dire qu'ainsi perdu au milieu de ses nombreuses consoeurs ils auraient pu encore gaspiller de précieuse secondes au risque de se faire prendre avant d'espérer mettre la main dessus.

Le satisfaisant cliqueti qui suivit l'essai de la clef désigné fit soudainement baisser d'un cran la tension

- Aaaaah...

lâcha le prisonnier avec une volupté non dissimulé tendis que le lhurgoyf délivrait ses chevilles tout en lui exposant très succintement la suite de son plan.

- Ah oui ah oui un plan... c'est fou comm'on se sent plus léger !

Cependant la lourde porte de la section VIP grinça sur ses gonds sonnant l'alerte et mettant fin à toute réflexion préalable. Le temps était maintenant à l'action

- Oh oh...

D'une pression rapide, subite et puissante il acheva le terran jusque là retenu. Plus besoin de lui désormais, il en savait déjà trop.
Dommage, lui qui envisageait de lui céder sa geôle et ses menottes pour le remercier de les avoir aider...

Trop tard, tant pis...

Il y eut un craquement sec, un gargouillement à peine audible, c'était fini.

- Rien d'personnel l'ami...

ajouta-t'il presque contrit avant de relâcher son étreinte et de laisser le corps de l'homme s'effondrer lourdement au sol.

Ceci fait il tendis ses poignets afin d'être délester des dernières entraves.
Quel délice de pouvoir de nouveau sentir la magie inonder son être...

Son allié pris une dernière fois la parole, préoccupé

- J'irais ou t'iras gamin... pour l'heure et plus qu'jamais, nos destins sont liés...

Il arbora un rictus énigmatique.
De toute évidence il ne semblait pas faire grand cas de leurs chances de survie, la confrontation serait sûrement inévitable.

S'avançant aux côtés de son interlocuteur il se teint prêt, lorgnant la sortie avec avidité.

- Quand tu veux...  

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MessageSujet: Re: Du Rififi dans la prison d'Umbriel [Scénario]   Du Rififi dans la prison d'Umbriel [Scénario] Icon_minitimeMer 26 Aoû - 19:31


- Natreck & Torenheim-

Voilà le temps de la fuite et peut-être celle qui demeurera dans les annales de la célèbre prison d'Umbriel.... si vous restez en vie.... Maintenant que la fine équipe est réuni et enfin libre, c'est une horde de soldats armées qui vous guettera tout au long du chemin car l'alarme sonnait déjà. Aurait-on trouvé le corps du Veilleur? Dans tous les cas, nombreux étaient les hurlements des gardiens qui vociféraient des ordres, mais toujours pas Servus en vue.

Votre chance actuelle était que les regards ne s'étaient pas encore tournés vers votre secteur, même si l'agitation était évidente. Si Natreck pouvait passer pour un homme de la maison, le physique atypique de notre camarade Torenheim allait poser problème. Il vous faudrait trouver une solution pour attirer le moins possible l'attention.... ou foncer dans le temps en espérant trouver rapidement la sortie. Mais vous n'êtes pas naïf et vous vous doutez que de nombreux pièges avaient dû être activé sur les chemins qui pourraient vous rendre la liberté.

Voici le plan actuel de votre section :

Du Rififi dans la prison d'Umbriel [Scénario] U5gs
Cliquez sur l'image pour l'agrandir


Les symboles :
_ Trait épais noir = lourde porte (vous vous trouvez derrière l'une d'entre elle)
_ cellules = un prisonnier dans chacune d'entre elles
_ croix bleues = pièges de nature inconnues
_ salle 1 ou 2 = à fouiller ou pas


Comme vous pouvez le voir sur le plan, votre objectif se trouve à l'autre bout de votre position et vous avez plusieurs manières pour l'atteindre qui sont parsemées de pièges qui se déclencheront. Il vous faudra également compter sur la présence de nombreux gardiens, dont le plus grand nombre se trouvera du côté des cellules des prisonniers et bien évidemment il y a à minima un gardien par sortie/entrée.

Si vous parvenez à atteindre l'objectif, vous atterrirez à un niveau inférieur de la prison d'Umbriel qui vous rapprochera de la sortie... mais pas encore.


◈◈◈◈◈

- Les pièges -

Vous avez une chance sur deux de déclencher les pièges dont vous ne connaissez, bien évidemment pas la nature.

Effectuez un lancer de dé pour déterminer si vous arrivez à les éviter avec le Pile ou Face. (C'est ici).

Si tu obtiens :
Face 1 => Vous passez au travers.
Face 2 => Vous le déclenchez.

On vous indiquera la nature du piège si ce dernier se déclenche (et pensez à indiquer le lieu du piège parce qu'ils sont tous différents).
Notez qu'il n'y en a qu'une personne qui effectuera le lancer de dé.


- Les salles -

Vous avez deux salles mystérieuses sur votre route. Vous n'êtes pas obligés de passer par elle ou de les fouiller. Toutefois, il se pourrait que vous y trouviez quelque chose qui puisse vous aider.... ou plus d'ennuis.

Si vous êtes joueurs, effectuez un lancer de dé pour déterminer si vous trouvez un truc utile ou des embrouilles supplémentaires avec le Pile ou Face. (C'est ici).

Si tu obtiens :
Face 1 => Un bonus.
Face 2 => Un malus.


- Le nombre de soldats -

Parce que plus on est de fous, plus on rit.

Afin de déterminer si vous rencontrez beaucoup de soldats sur votre chemin, que le plus chanceux de vous deux lance le dé "Monster Level" (C'est ici).

Plus la difficulté tirée sera grande, plus le nombre sera grand.
(Je vous laisse juge de déterminer le nombre, sinon je me ferais une joie de le faire.  fouet )




Du Rififi dans la prison d'Umbriel [Scénario] 744275Sanstitre1
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MessageSujet: Re: Du Rififi dans la prison d'Umbriel [Scénario]   Du Rififi dans la prison d'Umbriel [Scénario] Icon_minitimeSam 12 Sep - 16:04

avec TORENHEIM

Sortir le plus grand criminel du monde de prison ne sera pas de tout repos !

Du rififi dans la prison

Torenheim eu à peine le temps de finir sa phrase que Natreck s’était déjà mis à courir, apercevant du coin de l’œil un, deux, trois, non, quatre gardiens s’approcher, gardiens qui ne tarderaient pas à se rendre compte du massacre qui venait d’avoir lieu. Il se précipita sur la large porte qui terminait le corridor, et soupira de soulagement en la sentant pivoter sans résistance. Ce fut le couinement de Kouna qui l’avertit à temps pour qu’il évite la lame de la gardienne qui surveillait l’accès de cette porte. La terranne avait les épaules larges et un regard carnassier, mais elle n’eut pas le temps d’agir. Natreck, sa lame déjà à la main, lui enfonça dans l’abdomen. Titubante, les yeux grands comme des billes, la gardienne bascula vers l’arrière. Cette fois, il ne prit pas le temps de vérifier si elle était en vie : il n’en avait pas le temps.

En oubliant le premier gardien qu’il venait de tuer, le couloir semblait vide. Natreck s’y engouffra et prit soin de refermer la lourde porte derrière lui, Torenheim sur les talons, et actionna le lourd verrou qui se trouvait de leur côté dans l’espoir de ralentir leurs poursuivants. N’ayant pas le temps de réfléchir davantage, il se mit à marcher d’un pas rapide, sans pour autant se mettre à courir. Autour d’eux, l’alarme retentissait, et tous les gardiens devaient être à l’affut. Le premier qu’ils croisèrent se laissa berner par l’attitude de Natreck. Celui-ci, plus grand que son comparse gorgoroth, lui fit suffisamment d’ombre pour que le terran ne remarque rien. Pourtant, le deuxième ne fut pas aussi crédule. Il leur jeta un premier regard rapide, mais son regard se fixa ensuite sur l’évadé, puis remonta vers celui qui semblait être un lhurgyof.

Percevant le changement dans les intentions du gardien qui s’était imperceptiblement raidi, Natreck n’attendit pas de perdre l’avantage. De son bras valide, il lança d’un mouvement souple son précieux poignard, grinçant des dents pour juguler la douleur montant de son bras blessé. Le gardien, visiblement expérimenté, réagit au quart de tour et pivota sur ses pieds pour éviter l’arme de jet. Malgré tout, cette-ci s’enfonça dans sa cuisse. Ne souhaitant pas perdre son arme, le corbeau s’était précipité vers le zélos, et alors que celui-ci posait un genou au sol, incommodé par sa blessure, Natreck arriva sur lui et lui assena un puissant coup de poing sous la mâchoire. Bien entendu, l’homme était un zélos, et il encaissa le coup avec toute la résistance que lui permettait sa race. Cela accorda toutefois une précieuse seconde à Natreck qui arracha un cri sourd au gardien en retirant sa lame. Dans le même mouvement et comme souvent face à un zélos, il se servit de sa taille contre lui, se glissant d’un mouvement agile entre les jambes du géant qui avait eu le temps de se redresser. En une seconde, il se retrouva dans son dos, et un sourire cruel se dessina sur les lèvres du ladrini alors que d’un même mouvement, il poignarda son adversaire par trois fois avant de se retourner vers Torenheim, qui était quant à lui aux prises avec un autre gardien.

– Toren ! Scanda-t-il avant de lui tendre son propre poignard.

Lorsque son adversaire tomba à son tour, Natreck l’entraina dans un couloir transversal, apercevant au bout du couloir qu’ils empruntaient un nombre inquiétant de gardiens.

– Par ici !

Il continua sur quelques mètres avant de s’arrêter si brusquement que Torenheim lui fonça dedans. Il ne semblait pas y avoir de gardes ici, et Natreck se doutait que ce n’était pas par hasard. Il s’était mis à scruter les murs, sols et plafonds.

– Regarde, des pièges !

En tant que gardien infiltré, il savait que la prison était truffée de pièges, même s’il ignorait leur contenance et l’endroit où ils étaient. Cependant, maintenant qu’il regardait attentivement, Natreck remarqua des dizaines de trous alignés les uns aux autres sur le sol devant lui. Des pics ? Il distingua également un passage étroit entre les trous, probablement là pour permettre aux gardiens de passer sans le déclencher, et le fit remarquer à Torenheim. Prudents, ils traversèrent le piège sur la pointe des pieds sans le déclencher. Ils arrivèrent aussitôt à une intersection et Natreck poussa un juron en zinnonien qui ressemblait davantage à un grognement qu’à un mot intelligible.

– Je prends à gauche, dit-il à l’évadé. Préviens-moi si tu trouves quelque chose !

Comme il l’avait dit, il laissa le prisonnier seul quelques instants et s’enfonça dans le corridor de gauche pendant que Torenheim poursuivait son chemin. Il se déplaçait rapidement et arriva rapidement au bout du corridor, qui se révéla être un cul-de-sac. Il reprit donc rapidement son chemin en sens inverse, mais s’arrêta en entendant des voix. Se plaquant contre le mur, profitant de son ombre, il activa son pouvoir de localisation. Tout de suite, une multitude de sentiments d’envahirent. Ils étaient dix, trop pour que le ladrini espère les combattre seul. Si certains avaient clairement l’intention de les capturer, deux d’entre eux avaient la ferme intention de les tuer, et la puissance de leur aura meurtrière fit frémir le corbeau. Le ladrini n’était pas repéré et sans doute ne verraient-ils pas, ainsi cachés dans un couloir qui ne menait nulle part. Toutefois, Torenheim était devant, et si celui-ci revenait sur ses pas, il tomberait certainement sur leurs poursuivants.

Réfléchissant à toute vitesse, Natreck remarqua quelques gros rats noirs, et un plan se dessina dans son esprit. Il profita de cette occasion pour donner des indications mentales à Kouna. Celle-ci descendit sans crainte du cou du corbeau et s’élança dans le corridor en direction des gardes. Au même moment, Natreck saisit une roche au sol et l’envoya sur les quelques rats qu’il avait vu. Comme prévu, ils se ruèrent dans le corridor où se trouvaient les gardiens, et Kouna profita de leur passage pour se glisser devant leurs poursuivants sans se faire repérer. Soupirant de soulagement, Le yorka devait maintenant attendre que son furet transmette son message. Il se recula dans le couloir, gardant l’oreille ouverte et l’arme à la main pendant que son furet accomplissait son plan. Il comptait beaucoup sur la chance, toutefois.

Le petit animal courrait de toute ses forces, comme son maître lui avait demandé. Elle chercha le gorgoroth et le retrouva arrêté devant une nouvelle intersection. Sans s’inquiéter de l’aura lugubre de l’évadé, elle grimpa sur lui sans demander la permission et lui transmit quelques images mentales. Le corridor qui ne débouchait pas, les dix gardes, l’aura meurtrière qui accompagnait deux d’entre eux et la position actuelle de Natreck. Elle ne resta pas plus longtemps sur l’épaule de Torenheim. Elle descendit prestement et, accomplissant la suite du plan que son maître lui avait transmis, prit le corridor de droite. Quelques secondes plus tard, elle réapparut, partageant avec l’allié de son maître qu’il y avait un cul-de-sac à cet endroit aussi qui leur permettrait certainement d’échapper a leur poursuivant un peu trop nombreux.

Natreck, de son côté, avait vu les gardes passer devant le couloir sans qu’aucun d’entre eux ne fouille le couloir désaffecté dans lequel il se trouvait. Lorsqu’il n’entendit plus les gardes, il se risqua à regarder le couloir. Il était vide. Avec prudence, il suivit les gardes de loin, espérant que l’un de leurs pouvoirs ne le trahirait pas. Torenheim et Kouna ne devraient plus être bien loin...

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MessageSujet: Re: Du Rififi dans la prison d'Umbriel [Scénario]   Du Rififi dans la prison d'Umbriel [Scénario] Icon_minitimeJeu 1 Oct - 18:42

ft. Natreck Sativex

...en prenant toutefois garde...

A peine eut-il prononcé ses mots que son sauveur fila comme une flèche en direction de la lourde porte marquant l'entrée de la section vip.
Ni une ni deux Torenheim lui emboita le pas, plus exalté que jamais. Parvenu au pied de celle-ci le lhurgoyf parvint à l'ouvrir sans difficulté, par chance elle n'avait pas été verrouillée, cependant le comité d'acceuil, lui, ne se fit pas attendre et une gardienne aux épaules carrés et à la mine patibulaire leur tomba brutalement sur le rable.
La lame de l'adversaire siffla furieusement dans les airs, manquant sa cible de peu,  celle du lhurgoyf en revanche, riposta avec bien plus de justesse, s'enfonçant profondément et sans hésitation aucune dans l'abdomen de l'aggresseur.
La massive silhouette s'effondra violemment en arriere leur cédant de nouveau le passage, sur un sifflement admiratif de l'évadé.

- Propre et net...

Marchant sur le corps sans respect aucun, Torenheim eut tout juste le temps de saluer leur poursuivants d'un geste de la main, la mine goguenarde avant que son compagnon d'infortune ne referme et verrouille la lourde porte sur eux.

Sans s'attarder davantage il entreprit ensuite de remonter le corridor d'un pas vif, l'évadé sur ses talons.
Tout autour d'eux la prison était en effervescence, l'alarme sonnait à tue-tête si bien qu'une oreille même bien avertie pouvait difficilement percevoir ce qui se tramais au delà de quelques mètres.
Baissant la tête et rabattant plus encore la sombre guenille qui l'encapuchonnait, Torenheim s'appliqua à se faire discret, adoptant le même rythme de course que le lhurgoyf devant lui, marchant littéralement dans ses pas pour mieux se fondre dans sa silhouette.
Le premier gardien qui croisa leur route -un terran sans doute un peu trop pressé- n'y vit que du feu, le second quelques mètres plus loin, - un zelos sans doute un peu trop alerte - n'en fut pas si convaincu.
Hélas pour lui, le lhurgoyf ne lui laissa pas le temps de s'interposer, frappant le premier. Son jet de lame, rapide et précis aurait pu être fatal si cet adversaire aguerri n'était parvenu à l'esquiver ; la confrontation était d'ors et déjà inévitable, et tendis que tout deux se démenait l'un contre l'autre, le premier gardien croisé plus tôt s'en revînt, alerté par le fracas du combat.

- Hey toi là ! Pas un geste !

Torenheim qui surveillait l'altercation, prêt à intervenir, se retourna alors lentement, acceuillant le nouveau participant avec désinvolture, un sourire badin plaqué sur le visage

Réalisant avec effroi à qui il avait affaire, le gardien hésita quelques instant

- Hé bé garçon t'en fait une tête... plaisanta-t'il dans un premier temps

- N'approche pas ! riposta ce dernier terrifié

- J'approche pas... répondit tranquillement l'évadé

A vrai dire il n'eut aucun effort à fournir pour rester à distance respectable car une force d'une toute autre nature s'occupait de le maintenir immobile.

- Oh c'est une magie intéressante et surement très utile pour ce boulot... commenta-t'il presque admiratif

- Mais je crois que tu as omis quelque chose d'essentiel... poursuivit-il, insistant sur le dernier mot avec un ricanement nerveux

Quelque peu décontenancé par la réaction du gorgoroth, le gardien toutefois ragaillardit de le voir en mauvaise posture répondit quand même

- Ah oui et quoi donc raclure ?!

-...de me clouer le bec ! répondit fièrement l'ex-prisonnier.

- Tu l'ignore sûrement mais j'peux aspirer ton âme... par la bouche... s'extasia-t'il de sa voix grinçante, l'air moqueur.

- C'est ça et ta soeur ? Par la bouche aussi ?! s'esclaffa grossièrement  le gardien pour toute réponse.

De sa besace il tira une pair de menotte d'intra, il n'eut guère le temps d'en faire davantage car il se sentit soudainement faible, peinant à maintenir son emprise magique. Torenheim était déjà passé à l'action, ponctionnant les ressources du malheureux.

- Mais que...

- Surement l'mauvais oeil... on plaisante pas avec les soeurs... ironisa Torenheim qui a demi libéré de l'emprise s'avançait lentement vers le pauvre homme

- Je...j...non...restez où vous êtes !!! hurla-t'il en commençant à balayer l'air devant lui de sa lame, la panique achevant d'amenuiser sa magie.

Profitant de cet allègement soudain, l'ex-prisonnier bondit en avant, intercepta la course rageuse de son épée à l'aide de son second pouvoir : une lame sombre apparu le long de son avant bras pour s'opposer au métal, ceci fait il lui assena un coup de pied bien senti dans le torse afin de l'envoyer à terre.

A peine eut-il toucher le sol que l'ex-prisonnier qui l'avait accompagné dans son élan d'une leste foulée, lui trancha net le poignet à l'aide de cette même lame, qui avait entre-temps quitté son avant bras pour surgir dans le creux de sa main.

Toujours affaiblis, désorienté, l'homme eut un râle rauque, porta la main à son moignon.

- Ma main !.. tu m'as tranché la main sale chien !

Torenheim qui s'était cependant emparé de l'épée au bout de laquelle la dite main se cramponnait encore s'esclaffa brièvement :

- Ah ! bien vu l'ami !.. le sale chien n'en a d'ailleurs pas fini avec toi hehehe

Il souri de plus belle, ses yeux dépareillé brillant sinistrement derrière ses paupière mi-closes

L'homme tenta de s'éloigner, ses talons raclant désespérément le sol terreux tendis que sa main encore valide cherchait son équilibre.

D'un pas nonchalant l'agresseur combla aisément la maigre et ridicule avance de sa victime.
Il maintint le poignet fraichement tranché de manière à ce que la main du terran qui enserrait toujours aussi solidement la garde de l'arme vienne menacer de l'estoc la gorge de son propriétaire.

- Plutôt cocasse de se dire que tu périras de ta propre main… n'est-ce pas ?

Il eut un ricanement sec tendis que la lame glacée s'appuyait déjà sur la peau prête à faire son office.

Se voyant condamné, la fureur pris toutefois le pas sur la panique et l'homme à terre emporté par son instinct, se vit octroyer un brusque regain d'énergie.
En un hurlement de rage il parvient à utiliser un autre de ses pouvoirs qui le télétransporta plusieurs mètres au loin, en direction de la porte précédemment verrouillée.
Apparaissant sur ses pieds, ll chancela toutefois : victime de cette soudaine dépense. Sa main valide vint chercher le mur tendis que ses pieds tentait tant bien que mal de le porter en avant

- HeeEeeeEeyyy !… tenta-t'il de hurler en dernier recours, la fatigue et la douleur jugulant sa voix qui ne porta guère plus…

Derrière lui Torenheim jubilait.

- t-t-t-t pas si vite jeune homme… ricana-t'il

Le lhurgoyf qui en avait entretemps en avait fini avec le zelos l'interpella pour lui proposer l'un de ses poignards, ce à quoi l'ex-prisonnier répondit en lui montrant l'arme en sa possession.

Revenant à sa proie, il fit brièvement tournoyer l'épée dans sa main, puis la brandit bien haut, le temps d'ajuster sa visée, enfin la mécanique de son bras se déclencha d'un mouvement sec et rapide.

L'arme transperça le vide, le fil de sa lame sifflant avidement dans les airs le temps d'un éclat pour achever sa course meurtrière dans le dos du gardien où elle se planta profondément en un bruit mât.

Le terran étouffa un hoquet de surprise, lutta quelques instant pour ne pas s'effondrer puis fini par basculer lourdement en avant, l'épée fiché à la verticale, au sommet de laquelle trônait sa propre main tranchée.

- Dodoooo… susurra le tueur goguenard.

Ceci fait, il s'élança gaiement à la suite de son allié qui l'entraina dans un couloir transversal, d'autres gardiens rodaient, en affronter un trop grand nombre s'avérerait risquer, c'est pourquoi il leur fallait filer doux dès à présent.

Soudain son guide pila net, pris de cour Torenheim qui le suivait de près s'écrasa sur son dos aussi sûrement qu'une mouche sur un carreau

- Errrh… plait-il ? s'enquit l'évadé d'un ton rendu nasillard par la main porté à son nez.

Tous ses sens en alerte, le lhurgoyf observait les alentours avec attentions, remarquant la présence de pièges. Il sembla toutefois débusquer un passage le long de ces “chausses-trappes”qu'il designa d'un mouvement discret. Hochant la tête afin de montrer son approbation, l'exfiltré se coula tel un chat dans les pas de son compagnon.

Douceur et délicatesse furent ici les maître mots qui les guidèrent au travers de l'épreuve et au-delà du danger.
A peine en eurent-ils fini avec les pièges qu'ils se retrouvèrent nez à nez avec une nouvelle intersection.

Le lhurgoyf grogna, ce qui fit sourire l'évadé.

- Hum... ?

Le faux-gardien déclara prendre à gauche lui suggérant ainsi de se séparer pour se retrouver plus loin.

- Bien chef… répondit l'ex-prisonnier d'un ton guilleret.

Sans plus attendre l'homme bifurqua, s'évanouissant dans l'ombre.

Seul, Torenheim parcouru les environs de son regard, se fiant à ses sens afin de déceler un potentiel danger.
Il jeta un dernier regard dans la direction vers laquelle le lhurgoyf s'en était allé avant de percevoir des éclats de voix lointain dans son dos, la compagnie ne tarderait pas à débarquer, il lui fallait poursuivre son chemin sans plus attendre.

Souriant de plus belle il s'élança d'un pas vif et rapide, restant toutefois sur le qui vive, près à embrocher le premier importun qui déboulerait face à lui.
Au devant, le corridor effectuait déjà un brusque virage à droite ; l'exfiltré ne ralenti pas pour autant sa course, se tenant prêt.
Par chance la voie se révéla complètement libre, mais semblait au premier abord déboucher sur une impasse, cependant Torenheim identifia rapidement un renfoncement sur la gauche vers lequel il se dirigea promptement. Il s'agissait bel et bien d'un passage, plus étroit que les précédents qui débouchait sur une tierce allée.
Prudent cette fois-ci il émergea lentement du couloir, tendu comme un arc…rien à gauche…ni à droite.

Sur la gauche le corridor apparaissait se prolonger bien plus en avant, tendis qu'il semblait opérer un virage sur la droite à quelques mètres delà, rien de sûr à vrai dire, la pénombre de ce côté-ci n'aidant pas à en saisir clairement la trajectoire.

Alors qu'il songeait déjà à y jeter un coup d'oeil quelque chose surgit derrière lui, agrippa sa jambe pour mieux remonter le long de son dos. Sous le coup de la surprise Torenheim bondit sur le côté, tourna prestement sur lui-même jusqu'à tomber nez à nez avec... la fouine ? Juchée tant bien que mal sur son épaule

Il n'eut pas le temps d'ouvrir la bouche qu'une série de flash traversa son esprit. Il y vit le lhurgoyf terré dans un cul-de-sac, une dizaine de gardes dont deux particulièrement menaçant ainsi que la position où se trouvait son compagnon.

- Aouch ! s'exclama-t'il par réflexe, portant la main à ses yeux

- Bazard ça pique ton histoire ! Lâcha-t'il finalement à l'adresse de la bête

Nullement affecté, le petit animal sauta à terre pour filer sur la droite, délaissant un Torenheim quelque peu pensif.

Elle réapparut toutefois très rapidement lui projetant l'image d'une impasse similaire à celle de son allié dans lequel tous deux seraient à l'abris.
Le flash vint perturber le fil de pensé de l'évadé.

- aarrh oui je viens je viens... fit-il mine de râler, un léger rire ponctuant la fin de sa phrase.

Il jeta un dernier coup d'oeil derrière lui avant de lui emboiter le pas. Tous deux bifurquèrent après quelques mètres.
Torenheim se plaqua contre le pan de mur formant le coin du virage, de cette manière il restait au plus proche de l'action tout en étant invisible pour toute personne débouchant dans le couloir via le boyau qu'il avait auparavant emprunté, il demeurait également capable d'anticiper et surprendre un ennemi un peu trop curieux.

La troupe de gardes visiblement à “leurs” trousses ne tarda pas à faire son apparition. Par chance ils ne furent pas remarqués, aucun ne songea à fouiller ce côté-ci.
Prudent, ils restèrent embusqué quelques minutes de plus avant que l'évadé ne risque un regard au dehors.
Au même moment émergea une sombre et silencieuse silhouette par là même où les gardes avaient déboulés.
A la faveur de l'obscurité regnant dans l'impasse, l'évadé pu l'observer un instant sans crainte d'être découvert. Il reconnu sans mal la tignasse clair, de plus la réaction positive de la bête à ses pieds le fixa bien vite sur l'identité de l'individu.

L'animal accouru vers son maître, suivit de Torenheim qui émergea des ténèbres avec nonchalance

- Oy gamin, on est reparti ?

Le trio repris donc sa route, sur la gauche cette fois ci, dans la direction empruntée par l'ennemi. Pourvu que ces derniers n'aient pas l'idée de rebrousser chemin… heureusement pour l'évadé son guide semblait pleins de ressources.
Une dizaines de mètres plus loin ils tombèrent sur une énième intersection : trois possibilités s'offrirent à eux, le hurgoyf n'hésita pas un instant et poursuivit droit devant lui.

Quelques mètres plus loin il s'arrêta net, Torenheim qui suivait parvint à s'arrêter à temps.

- héhé tu m'la fera pas deux fois celle-là... plaisanta-t'il

Intrigué, il jeta un oeil par dessus l'épaule de son compagnon, rien à première vu ne semblait très suspect... tel était la qualité essentiel d'un piège !

Cependant et si le danger ne résidait pas dans les murs cette fois-ci, il semblait se tapir au sol sous la forme d'une aire rectangulaire légèrement plus enfoncée, aussi large que le passage et longue d'environ 2 mètres et demi
Très certainement un sol dérobé, avec plus d'empressement il aurait été aisé de s'y laisser prendre.

D'un bond leste, ils franchirent sans mal l'obstacle.

Jusque-là rien de très fâcheux ne leur était arrivé, pourvu que cela dur... 

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MessageSujet: Re: Du Rififi dans la prison d'Umbriel [Scénario]   Du Rififi dans la prison d'Umbriel [Scénario] Icon_minitimeJeu 19 Nov - 20:31


- Natreck & Torenheim-

En suivant l’instant du corbeau et avec l’aide bienvenue du petit mammifère rayé, vous êtes parvenus à vous tirer, pour l’instant, des griffes du labyrinthe, non pas sans laisser dans votre sillage quelques corps plus ou moins camouflés.
Le premier choix du ladrini hybride s’est révélé payant : grâce à son trait d’esprit, vous avez décidément ralentis la petite troupe qui s’était mise à vos trousses. Après avoir exploré la première grosse moitié de ce dédale en évitant heureusement les gardes lancés à votre poursuite, vous avez heureusement évité les pièges rencontrés sur votre route. Assez pour vous trouver à quelques dizaines de mètres du prochain accès qui vous mènerait, idéalement, au niveau inférieur.

Pour rappel, vous êtes ici :

Du Rififi dans la prison d'Umbriel [Scénario] Cartenatrecktoren2
Cliquez sur l'image pour l'agrandir


Il vous est encore possible de visiter et d’explorer la salle que vous distinguez non loin, après tout vous pouvez la deviner, et la porte est entrouverte. Mais à mesure que vous avancez dans la semi pénombre, des bruits, des cris ?... Non, des rugissements vocifèrent dans le fond du long couloir qui vous fait face. Précisément depuis là où se dessine une trappe large qui mène à des escaliers sommaires (cette trappe ne sera visible que si vous poursuivez votre chemin à droite).

Ces rugissements bestiaux ne peuvent être ceux d’aucun autre que le gardien des lieux, et en effet, alors qu’il vocifère des insultes à tout va, sortant de sa froideur naturelle, le yorka panthère passe sa tête hors de la trappe, rapidement suivi par trois autres gardiens solidement armés. Servus balaye l’air devant lui avec la lame de son cimeterre, et semble dans une rage folle, soufflant à travers son museau comme un bœuf, dépassant d’une solide tête le plus grand de ses compagnons d’arme. Il garde le passage qui mène à l’étage inférieur, et ce ne sera pas une proie facile, et aussi aisément supprimable que ceux que vous avez déjà croisé.

Fiche de Servus:

Ses cris de colère passablement dirigés vous indique qu’il échange avec quelqu’un. Peut-être votre chance ? Le garde ne vous aura pas vue et le dirigera peut-être vers l’étage inférieur, de quoi gagner un peu de temps.

Réalisez un lancer de dés avec les résultats suivants :

1 – Le gardien endort sa vigilance malgré lui, et le convainc qu’ils aillent garder l’accès depuis l’étage inférieur, vous laissant plus de facilité d’accès.
2 – Le gardien n’est pas serein et a compris avec le grabuge que la cavale a commencé ; Servus va alors camper ses positions et bloquera le couloir

Dans le cas où vous feriez un deux, deux options sont possibles : le confronter de front, un choix difficile mais courageux ; ou tenter une approche plus furtive pour créer une diversion pour tenter de le déloger.

N’oubliez pas, les pièges n’ont pas disparus, et il y en a encore quelques-uns sur votre route. Bonne chance…
◈◈◈◈◈

- Les pièges -

Vous avez une chance sur deux de déclencher les pièges dont vous ne connaissez, bien évidemment pas la nature.

Effectuez un lancer de dé pour déterminer si vous arrivez à les éviter avec le Pile ou Face. (C'est ici).

Si tu obtiens :
Face 1 => Vous passez au travers.
Face 2 => Vous le déclenchez.

On vous indiquera la nature du piège si ce dernier se déclenche (et pensez à indiquer le lieu du piège parce qu'ils sont tous différents).
Notez qu'il n'y en a qu'une personne qui effectuera le lancer de dé.


- Les salles -

Vous avez deux salles mystérieuses sur votre route. Vous n'êtes pas obligés de passer par elle ou de les fouiller. Toutefois, il se pourrait que vous y trouviez quelque chose qui puisse vous aider.... ou plus d'ennuis.

Si vous êtes joueurs, effectuez un lancer de dé pour déterminer si vous trouvez un truc utile ou des embrouilles supplémentaires avec le Pile ou Face. (C'est ici).

Si tu obtiens :
Face 1 => Un bonus.
Face 2 => Un malus.

Bon courage à vous !




Du Rififi dans la prison d'Umbriel [Scénario] 744275Sanstitre1
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MessageSujet: Re: Du Rififi dans la prison d'Umbriel [Scénario]   Du Rififi dans la prison d'Umbriel [Scénario] Icon_minitimeMar 29 Déc - 19:08

PUF.png
entete10.jpg

ft. Natreck Sativex

...a l'ennemi tapis dans l'ombre...

Au coeur du ténébreux corridor ils progressaient à pas souples et mesurés se faisant le plus discret possible.

Le silence avait fini par retombé et l'on entendait bientôt plus que le bruit feutré de leur pas sur le sol terreux.
De temps à autre, d'humides et aquatiques retombées venaient y mêler leur écho cristallin.

Tout était calme... trop calme... le genre d'anormale quiétude précédent les fâcheuses surprises...

L'animal ne s'y trompait guère... ça puait ! Il pouvait le sentir au plus profond de ses chaires mortes qui en frémissaient d'expectative sous les bandelettes mitées.

Il souriait, visiblement grisé par ce jeu de traque.

Au delà du piège dernièrement franchi, deux serpentines coudées s'offrirent à eut en quelques mètres d'intervalles seulement.
L'endroit idéale pour tendre une embuscade... ils s'y engagèrent avec prudence, rasant les murs avec lenteur.
Le premier recoin fut franchi sans encombre et tendis qu'ils s'avançaient vers le second, une voix au loin tonna et gronda, prémice de la tempête en approche.

Tous deux se raidirent contre la paroie minérale, à l'affût du moindre signes d'approche.

Par chance rien ne vint les débusquer. Que faire cependant ? Risquer de s'avancer au delà de cet ultime virage ou patienter encore un peu.

Son guide décida visiblement de risquer le tout pour le tout et se glissa discrètement jusqu'au rebord du mur marquant la coudée afin d'oser un discret coup d'oeil au delà.
La voie était libre.

Le duo débouche alors sur un couloir plus large. Sur la droite une porte négligemment laissée entre-ouverte semble marquer l'entrée d'une salle, plusieurs mètre au devant trois autres choix se distinguent dans la pénombre : l'un se dirige vers la gauche, le second se poursuit dans l'axe tendis que le troisième bifurque sur la droite.

Prudent, le lhurgoyf tend l'oreille. Rien ne semblait trahir une quelconque présence embusqué derrière la dite porte.
Plus loin des éclats de voix et de chaines signalant la présence de prisonniers... et surement de gardes.
L'homme aux cheveux pâles se dirige prudemment vers l'entrée la plus proche, marque une pause le temps d'une ultime vérification avant d'oser s'y faufiler, Torenheim sur ses talons.

C'était bel et bien une salle, sans doute destinée au repos :

Au centre trônait, triste et bancale, une table de bois grossière rongée par l'humidité sur laquelle tronaient broc et godets, froidement délaissés en compagnie d'un quignon de pain rassis et d'un jeu de carte éparpillé.

A première vue, rien susceptible de les aider.

Tout deux s'avancent en quête d'objets potentiellement utile. Aucun ne remarque dans la pénombre la très fine cordelette vicieusement tendu à hauteur de cheville. Un contact tout juste amorcé suffit à la rompre d'un coup sec à peine audible, suivit dun autre bruit bien plus fort et caractéristique.
A peine eurent-t'ils le temps d'esquisser un mouvement de défense qu'une nué de dards minuscules les assaillit en un tire frontal.
Torenheim ne put retenir un souffle rauque entre ses dents. Il s'était ramassé sur lui même, les avants bras levés et croisés en un geste défensif devant son visage, en vain... il reçu son lot de flèchettes.
Aucune douleur ou quelconque autre sensation ne lui parvint, et pourtant le procédé ne laissait aucun doute sur le but d'un tel piège : l'empoisonnement.
Par chance sa nature mortifère l'en préservait, contrairement à son guide...

Un constat on ne peut plus flagrant qu'il tarda cependant à réaliser. Il se redressa l'air de rien, bras et corps criblé puis se gratta la nuque avec une moue pensive.
Il y avait peu de chance qu'un second piège soit à l'oeuvre dans la salle même.

Il osa donc s'avancer, avec précaution toutefois. A tâtons dans la semi obscurité ambiante il devina sans mal la présence d'armes et outillage diverses entreposé dans le fond de la pièce.
Ragaillardit par cette découverte il revint vers son acolyte, un sourire ravi plaqué sur le visage. Ce n'est qu'au moment de lui annoncer sa découverte qu'il réalisa enfin l'état dans lequel il se trouvait.


- Hé...? c'pas la forme dit, j'crois bien que c'était du poison... si l'attention semblait sincère, il avait prononcé ces mots sur un ton léger assorti d'un sourire presque sarcastique, ce qui tranchait nettement avec la gravité de la situation.

- Ça va l'faire ?... demanda-t'il finalement avant de poursuivre :

- ... on peut toujours attendre un peu...

Sur ces mots il se replongea dans l'exploration de la salle, le temps pour son guide de récupérer.

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MessageSujet: Re: Du Rififi dans la prison d'Umbriel [Scénario]   Du Rififi dans la prison d'Umbriel [Scénario] Icon_minitimeDim 24 Jan - 15:05

avec TORENHEIM

Sortir le plus grand criminel du monde de prison ne sera pas de tout repos !

Du rififi dans la prison

Pour Natreck, Torenheim était un évadé exemplaire. Il ne discutait pas ses décisions, s’adaptait au rythme du faux lhurgyof, prenait systématiquement des décisions qui les avantageait, sans laisser quelconque orgueil fausser son jugement. Sans être imprudent, il faisait preuve de nonchalance, sans doute parce qu’il ne risquait presque rien à tenter de s’évader. Après tout, que pouvait-il espérer de pire que de terminer ses jours à pourrir au fond d’une cellule ? Même la mort aurait semblé plus attrayante à Natreck. Ainsi, l’évadé ajoutait à la situation une touche d’humour noir qui eut le mérite de faire sourire le yorka, qui gardait toutefois une touche d’angoisse au fond de sa poitrine. Il demeurait toutefois calme, voire stoïque le reste du temps, ne laissant pas le stress le submerger, profitant de l’action de l’adrénaline pour oublier la douleur de son bras et garder l’esprit clair. Après avoir laissé passer les gardiens, Natreck rejoignit rapidement Torenheim. Si le yorka ne le vit pas au premier abord, Kouna fonça sur lui dès qu’elle reconnut son odeur, le gorgoroth sur les talons. Il ne s’arrêta donc pas longtemps, juste assez pour que ses alliés puissent le rejoindre. Son familier défila dans sa tête ce qui venait de se dérouler et, satisfait, le corbeau la félicita mentalement. À l’exclamation de l’homme, Natreck hocha la tête et, sans se consulter, les complices suivirent le chemin emprunté par les gardiens. À l’intersection suivante, le déguisé ne ralentit pas, utilisant un peu d’essence divine pour repérer ses ennemis. Son protégé ne semblant rien remarquer, et il fila sans hésitation dans le couloir qui leur faisait face, encaissant sans broncher cette nouvelle diminution de son essence divine malgré la fatigue qui commençait à le submerger.  

Un nouveau piège se dessinait à l’horizon, et Natreck ralenti légèrement, puis s’arrêta en constatant le changement dans le design de la pierre qui composait les parois de la prison. Tout à coup les arrêtes des murs étaient plus définis, la pierre, mieux polie. Cela suffit au corbeau pour comprendre que ces parois avaient un secret. Ayant cette fois compris ce qui se passait, Torenheim s’arrêta sans lui foncer dedans et l’aida à découvrir le piège et à trouver moyen de le traverser sans encombre. Une poignée de secondes plus tard, ils poursuivaient leur fuite, le piège dépassé sans encombre. Le couloir était maintenant étonnamment calme, et la course laissa place à un déplacement feutré dans lequel le gorgoroth se coula encore une fois sans difficulté. Menant la marche, Natreck progressait avec prudence. Ce silence ne lui disait rien qui vaille, et il semblait inévitable que quelque chose les attendît plus loin. Chaque coin de mur était un piège potentiel, et le ladrini prenait le temps de vérifier chacun d’entre eux avant de s’engager dans le prochain couloir. C’est alors qu’un rugissement mi-humain, mi-animal retentit d’un couloir à peine plus loin. Animal, puissant, terrifiant. Instantanément, les deux fugitifs s’arrêtèrent, se plaquant instinctivement au mur le plus près, se faisant tout petit. Il s’agissait probablement d’un yorka, et à l’entendre vociférer, celui-ci ne devait pas être un gardien ordinaire. On pouvait entendre les autres gardiens s’écarter pour le laisser passer alors qu’il aboyait des ordres. S’ils ne bougeaient pas rapidement, ils seraient certainement découverts. Sans plus attendre, le voleur se glissa le long du mur et entra dans ce qui semblait être une pièce de repos pour les gardiens. Après tout, ils avaient toutes les chances de trouver des choses utiles et Torenheim pourrait peut-être trouver des vêtements moins... susceptibles de le trahir.  

C’est ainsi qu’ils pénétrèrent dans la pièce sombre qui, à première vue, n’avait rien d’extraordinaire. Manquant de méfiance, le duo s’avança rapidement. Dès qu’il frôla la cordelette, Natreck comprit ce qui allait arriver, sans pour autant être en mesure d’éviter le pire. Le piège se déclencha et une volée de fléchette vola vers eux, trop rapidement pour qu’ils puissent espérer s’en protéger, leur donnant tout juste le temps de lever les bras pour protéger instinctivement leurs visages. Heureusement, le gorgoroth se trouvait devant Natreck et la majorité des fléchettes se fichèrent dans l’épiderme du mort-vivant. Celui-ci, mine de rien, se redressa, sa condition lui permettant de ne pas subir les effets de ce piège. Torenheim continua son exploration de la pièce comme si rien ne s’était passé. Le yorka, quant à lui, n’était toutefois pas en mesure de faire de même, car deux petites fléchettes s’étaient enfoncées dans la peau, l’une au niveau de la main, l’autre au niveau de la jambe. Il ne fallut que quelques secondes avant qu’il ne ressente un drôle d’engourdissement. Il trébucha, incapable de tenir en équilibre, se retenant de son bras valide pour éviter de s’effondrer. Heureusement, l’homme-oiseau constata que son esprit demeurait clair. Bien que la substance ne soit clairement pas là pour lui faire de cadeau, elle ne contenait certainement pas de substance mortelle. Ce piège était plutôt destiné à les paralyser, sans aucun doute. Sa main lui semblait de plus en plus difficile à bouger, et il avait de la difficulté à mettre du poids sur la jambe atteinte. Toutefois, les symptômes, malgré le temps qui passait, semblaient se limiter à la zone touchée. Heureusement que le gorgoroth s’était trouvé devant lui ! Ce dernier finit par revenir vers lui, et le yorka vit la surprise dans son regard lorsqu’il constata les effets du poison sur celui qui l’avait délivré.  

– Tu as de la chance de ne pas être touché, sale gorgoroth, dit Natreck d’un ton moqueur. Je ne serais pas en état de reprendre la route immédiatement, mais avec un peu de chance, nous trouverons ici des choses utiles.  

Alors que Torenheim fouillait la pièce, Natreck, adossé à un mur, fit le point sur la situation. Ils étaient encore loin de la sortie, et la suite ne serait certainement pas de tout repos. Sa couverture de lhurgyof tenait toujours, mais son essence divine diminuait à vue d’œil, et il lui restait trop peu de réserve pour qu’une méditation soit pertinente. De plus, cette méthode, bien qu’elle lui permettrait sans doute de contrecarrer les effets du piège, était trop longue. Le risque de se faire prendre était trop grand. D’un autre côté, il lui semblait pouvoir compter sur Torenheim, même s’il ne pouvait être certain que celui-ci ne l’abandonnerait pas au premier tournant. Pour l’instant, toutefois, ce dernier avait toujours besoin de lui. Laissant son allié faire le tour de la pièce, il murmura ce qu’il savait de leur situation.  

–  Ce gardien que nous avons entendu ne me dit rien qui vaille, et si mon intuition est exacte, il doit garder l’accès vers l’étage inférieur. Nous ne pourrons certainement pas l’éviter, il n’y a qu’un seul accès, et nous devons passer par là pour sortir. Il nous faudrait une diversion...

C’est à ce moment que l’évadé sortit quelque chose de très intéressant : un trousseau de clefs. Visiblement, celles-ci étaient les clefs des cellules les plus proches, et Natreck s’empressa de l’indiquer au gorgoroth, qui lui partagea une idée très pertinente. Et s’ils libéraient des prisonniers? Cela aurait probablement pour effet d’occuper les gardiens et particulièrement celui qui gardait l’accès à l’autre étage, pour peu qu’ils réussissent à mettre leur plan à exécution. De plus, ils se perdraient ainsi dans une masse de prisonniers et seraient ainsi plus difficiles à repérer, surtout si le gorgoroth enfilait d’autres vêtements. Le plan se forma peu à peu dans l’esprit de Natreck, qui, après de longues minutes, réussit finalement à se remettre debout. Sa jambe était raide, sa main difficile à bouger, mais il pourrait se déplacer sans trop ralentir Torenheim. Serait-il capable de se transformer, et surtout, de voler malgré ses blessures? Testant l’amplitude des mouvements qu’il était en mesure de faire, Natreck hocha la tête pour lui-même. Oui, il en serait certainement capable. Se résignant à laisser tomber sa couverture, du moins devant l’évadé, Natreck retira sa perruque blanche, dévoilant de courts cheveux aussi noirs que son plumage de corbeau.  

–  Sous ma forme animale, je devrais être en mesure de me rendre aux cellules et libérer des prisonniers, dit-il avec un sourire complice, sans pour autant dévoiler sa nature de corbeau.

Les corbeaux étaient des oiseaux habiles et intelligents. Ils faisaient partie de ces animaux qui savaient utiliser des outils, et sous cette forme, il était assez grand et fort pour transporter un certain nombre de clefs. De plus, l’ambiance de la prison était sombre, suffisamment pour qu’il puisse se déplacer sans trop attirer l’attention. Du moins, il l’espérait.  

– Toutefois, je risque aussi de me faire prendre. Le veilleur est mort, cette info ne tardera pas à faire le tour de la prison, à moins que personne n’ose aller le déranger, et la présence de ma forme animale ne passera pas inaperçue si je me fais voir. D’un autre côté, si tu fais diversion, tu attrouperas tous les gardes sur toi, ce qui rendra ton évasion risquée par la suite. Qu’en penses-tu ?

Lui-même était prêt à prendre le risque. En fait, il ne voyait pas d’autres moyens d’arriver à sortir d’ici. Mais son compagnon avait lui aussi son mot à dire, et il n’était pas impossible qu’il ait une meilleure idée.  



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MessageSujet: Re: Du Rififi dans la prison d'Umbriel [Scénario]   Du Rififi dans la prison d'Umbriel [Scénario] Icon_minitimeJeu 22 Avr - 1:19

ft. Natreck Sativex

Jusque là tout s'était dérouler sans encombres ou presque. L'étonnant duo se débrouillaient plutôt bien, s'accordant sans mal sur la voie à suivre, les décisions à prendre. Il faut dire que Torenheim avait tout à y gagner. L'animal que l'hallali avait rendu on ne peut plus enthousiaste, s'appliquait sans difficulté aucune. Le divertissement le rendant plus coopératif que jamais, tel était le bail tacite dans lequel s'engageait tout individu ayant a faire de près ou de loin à l'insolite personnage.

Ce lhurgoyf était sa clef de sortie, un pari fou vers la liberté, il était tout bonnement inconcevable de laisser passer une telle occasion, dusse-t'il périr pour la seconde fois...

En revanche interdiction pour ce “crin blanc” de lui claquer dans les pattes, du moins pas tant que le but ne soit atteint.
Heureusement et par un hasard des plus fortuit, le gorgoroth avait reçu la majorité des flêchettes empoisonnées, son compagnon de fuite avait par conséquent de bonne chance de s'en sortir sous réserve d'un peu de repos.

A demi paralysé il se montra narquois face à l'attitude peu adéquate de Torenheim.
Ce dernier sourit de toute ses dents, semblant prendre la chose comme un compliment. Être mort recelaient effectivement bien des avantages.
Sur ces mots, l'énergumène délaissa un temps son acolyte afin d'explorer les tréfonds de la pièce. Remisés sous la poussière, voilés par de large toile d'ararchné stagnaient là tout un tas d'objets, principalement du vieil équipement, des lames usées, rouillée pour certaines, mais aussi des pelles, pioches et autre outillage commun destinés à “l'entretien” des geôles et de la prison dans son ensemble.

Les mains noueuses de l'évadé parcoururent sans crainte ni précautions aucunes l'arsenal vieillissant, inspectant avec précision jusqu'à la moindre pièce de métal rouillée, en vain.
S'il retint brièvement quelques grands clou bosselés et un burin encore en bon état, il finit néanmoins par les délaisser en songeant au bruit qu'une utilisation détournée pourraient à juste titre provoquer.
L'ultime sujet de son examen se vit bien vite gratifié du même sort que les précédents d'un allé simple par dessus son épaule, direction la poussière...
Bredouille, il se tourna vers le lhurgoyf avant d'exhaler son dépit avec une nonchalante mollesse.

-...eeeehhh... c'est pas ben fou...

Sa mâchoire poursuivit sans un son, ruminant pour elle même le fil de sa réflexion. Et tendis qu'il songeait à demi mot il se plongea distraitement dans l'extraction des flêchettes criblant ses chaires mortes, les retirant méticuleusement, avec une curiosité presque enfantine.

La première pointe retiré il la porta à ses yeux pour mieux l'examiner. Entre son pouce et son index décharné, l'objet de bien des souffrances, dans son regard bicolore une fascination non feinte.
A la faible lumière il en apprécia la délicatesse, le fil aiguisé, ingénieusement travaillé pour pénétrer les corps dénués de protection... comme ceux de potentiel fugitifs.

Un faible éclat le tira de sa morbide contemplation. Lâchant la flêchette devenue sans intérêt il sonda la pénombre avec intensité à la recherche du mystérieux miroitement.
Cela semblait provenir de la table disposée au centre de la pièce.
Le gorgoroth s'approcha, une mimique dubitative suspendue au coin des lèvres. A première vu, rien de bien nouveau... peut-être n'était ce que ces tasses de metal cabossé... ou bien...
Dans une dernière tentative il passa sa main sur la table, écartant vaguement brocs, godets et quignon, puis éparpillant les cartes, lesquelles révélèrent à sa grande surprise un jeu de clefs abandonné là...

Surement l'oeuvre d'un gardien un peu trop imbibé pour faire preuve d'attention.

Le regard brillant d'excitation il se saisit du trousseau pour accourir vers son associé, fier de sa trouvaille lequel reconnut sans mal les clefs destiné à ouvrir les cellules.
Autant dire que la seule idée d'être en mesure de libérer d'autre détenu et de mettre la prison sans dessus dessous le ravit instantanément.
Tendis qu'il songeait avec délice au désordre prochain son guide entreprit tant bien que mal de se remettre d'aplombs.

Tout à ses rêves, le détenu resté accroupi, un sourire béat plaqué sur les lèvres, son visage innocemment logé entre ses deux mains, était bien loin de s'attendre à ce qui allait suivre...
Une fois sur pieds, ses appuies un temps soient peu assurés, l'homme de noir vêtu laissa retomber ses mains le long de son corps. Un geste en soit tout a fait banal qui ne présentait pas d'intérêt majeur si ce n'est que dans le cas présent l'une des mains en question tenait la crinière blanche qui reposait auparavant sur sa tête et ce directement dans le champs de vision de Torenheim.

Choqué face à cette “vision d'horreur”, le détenu fixa brièvement la touffe de poil blanc à hauteur de son regard avant d'oser une oeillade en l'air vers le “nouveau” visage de son guide qui arborait désormais une chevelure de jais, aussi sombre que sa perruque était pâle.

Envolé le “Crin blanc”

- Gamin... t'as mué... souffla-t-il impressionné

L'homme pris la parole afin de lui faire part du plan qui trottait dans sa tête brune.
Point lhurgoyf mais yorka donc... d'une essence encore mystérieuse mais sûrement très intéressante et qui pourrait bien leur sauver la mise, en tout cas bien mieux qu'une bête déchaînée.

Piqué au vif par la curiosité l'énergumène bondit sur ses quilles, puis afficha un air sérieux. Ses doigts osseux saisirent son menton lui donnant subitement l'air très impliqué, comme happé dans une intense réflexion. Ce qui n'était d'ailleurs pas qu'un “air”, en l'occurence le sujet de ses pensées visait la nature de l'animal auquel son interlocuteur faisait référence.
Son esprit bancal ne tarda pas à dériver cependant, et il en vint rapidement à s'interroger sur les potentiels effets secondaires des substance paralysantes et leur impact sur la pigmentation capillaire. Bien vaste sujet que celui-ci....
Ce n'est qu'à la mention de la mort du veilleur qu'il abandonna le tumulte de ses tergiversations.

Son regard s'arrondit, ses traits se défirent. Il apparu décomposé, comme profondément touché par cette annonce dont tout détenu normalement constitué se serait réjouit

- Le veilleur... mort...

Son regard erra malgré lui aux alentours.

...le vieux à donc passé l'arme à gauche... finit-il par dire d'une voix étranglé à l'adresse de ses mains décharnées

-...c'est beau ! conclut-il finalement avec un sourire ému tendis que son regard se portait sur le yorka

Il se frotta grossièrement les yeux de ses poings avant d'ajouter, heureux

-... j'aurais aimé voir ça... sacré Drégor... j'te l'avais bien dit... ajouta-t'il finalement pour lui même.

Puis il enchaîna d'un ton égale qui tranchait radicalement avec l'attitude précédente.

- ...cela ferait sens... vrai que j'peux pas trop risquer d'me montrer, même si c'pas l'envie qui m'en manque... et sinon dame belette pourrait point s'y rendre avec les clefs ?

Il faisait ici référence au familier du yorka, une suggestion parmi d'autre que son interlocuteur avait sans doute déjà considéré...

- Oh oh je sais ! annonça-il soudainement, fébrile.

Il couru vers le fatras qui encombrait le fond de la pièce pour s'en revenir avec une vieille toile de jutte usée, mitée par endroit. Sans doute cette étoffe avait jadis la forme d'un de ses vaste sac de stockage.
D'un geste majestueux il se drapa dedans, puis chipa des mains de son guide la perruque de crin blanc qu'il vissa sur sa tête.
C'était loin d'être parfait mais ça pouvait toujours faire la blague le temps d'agir.
Satisfait de son accoutrement, il écarta les bras en quête d'un quelconque aval de la part de son associé.

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MessageSujet: Re: Du Rififi dans la prison d'Umbriel [Scénario]   Du Rififi dans la prison d'Umbriel [Scénario] Icon_minitimeMar 27 Avr - 13:06

avec TORENHEIM

Sortir le plus grand criminel du monde de prison ne sera pas de tout repos !

Du rififi dans la prison

– C’était un adversaire de taille, dit-il en posant la main sur la blessure refermé, mais encore sensible que le Veilleur lui avait laissée en souvenir.  

Torenheim semblait se réjouir de la mort du Veilleur. Il le connaissait personnellement ? Natreck se souvint du regard de Drégor lorsqu’il avait mentionné le prisonnier. Cet éclat dans ses pupilles mourantes... il ne savait toujours pas comment l’interpréter. Mais il n’avait pas le temps de s’y attarder.  

Un plan naissait de la coopération des deux criminels.  

– Kouna n’est pas assez habile pour déverrouiller une cellule, et peut encore moins trouver la bonne clef. Non, je dois y aller moi-même, je crois. Elle pourra m’aider à passer le mot, par contre.

Le gorgoroth, quant à lui, trouva un camouflage intéressant. Avec ce sac sur les épaules et sa propre perruque sur la tête, on ne devinerait pas aussi facilement qui il était. N’empêche que sa présence serait vite remarquée. Toutefois, cela leur donnerait les précieuses secondes dont ils auraient certainement besoin. Le plan mis en place, ils passèrent à l’attaque.

C’est avec prudence que Natreck jeta un œil en dehors de la pièce qui les accueillait depuis maintenant plusieurs minutes. Les corps qu’ils avaient laissés derrière eux avaient sans doute mené les gardiens à découvrir l’évasion de Torenheim. Heureusement, les quelques gardiens qui s’étaient rendu compte de la présence du corbeau n’étaient plus en état de parler. À moins qu’ils ne découvrent le corps du Veilleur, à l’autre étage, les gardiens pourraient croire que le meurtrier s’était évadé seul. Malgré tout, Natreck prenait un gros risque en prenant sa forme animale. D’un, il laissait ses vêtements, armes et outils derrière lui, ce qui pourrait compliquer les choses plus tard. De deux, si un gardien l’apercevait sous sa forme animale, il comprendrait tout de suite sa nature. Jamais un corbeau ne s’aventurerait dans les souterrains de la cité. Cependant, s’il ne prenait pas de risque, il risquait encore davantage. Natreck s’était donc lancé.  

Il sautilla d’abord sur le sol, les clefs dans le bec. Kouna l’accompagnait, veillant à demeurer dans l’ombre. Voyant qu’il n’y avait personne dans le couloir, il s’envola brièvement, se déplaçant beaucoup plus rapidement par la voie des airs. Ses ailes atteignant une envergure d’un bon mètre et demi, il n’avait toutefois pas beaucoup de marge de manœuvre. Ainsi, après quelques battements d’ailes et entendant les bruits qui se rapprochaient, le corbeau se posa à nouveau et, dans l’ombre, reprit sa course vers les cellules. Un gardien passa à côté de lui sans le remarquer. Ainsi au sol, son corps animal plaqué sur le mur, profitant des nombreux jeux d’ombres que créait la faible luminosité de la prison, il était presque invisible lorsqu’il ne bougeait pas.  

Il se faufila ainsi jusqu’à la première cellule sans se faire voir. Celle-ci était occupée par un terran large et bien bâtie. Il entra imprudemment dans son espace personnel lorsqu’un gardien passa devant la cellule. Il sembla voir le mouvement de Natreck, car il se retourna vers le prisonnier, qui lui, avait sans aucun doute vu le corbeau. Ce dernier, dans un geste d’une précision qui dévoilait sa nature bipède, fit un geste de son aile pour indiquer au prisonnier de ne rien dire. Pendant ce temps, Kouna passait d’un prisonnier à l’autre pour leur transmettre une succession d’images assez parlante, faisant passer le message pour le ladrini.  

– Toi ! Reste tranquille, pas de bêtise.

Le prisonnier ne dit rien, se contentant de fixer son geôlier. Ce dernier le dévisagea un moment, puis poursuivit son chemin. L’homme avait sur la tête une blessure qui semblait fraiche, et on pouvait se douter que ses gardiens s’étaient défoulés sur lui. Au moment où le geôlier s’éloigna, Natreck reprit sa forme yorka.  

– Salut, murmura-t-il au prisonnier. Ça te dit de sortir d’ici ?

Il agita les clefs devant le regard du terran dont les yeux s’agrandirent de surprise. Il hocha vigoureusement la tête, et Natreck entreprit de trouver la clef qui déverrouillait sa cellule. L’homme semblait ne plus avoir de langue. Après tout, cela était bien possible...

– Attend le signal pour sortir. Je vais libérer les autres.

Le corbeau passa ainsi d’une cellule à l’autre. Il demanda à eux qui semblaient en état de le faire de faire courir le mot parmi les prisonniers. Rapidement et avec l’aide de sa furette, l’information fit le tour des couloirs adjacents, et les prisonniers aidèrent le corbeau à déverrouiller leur cellule, lui évitant de se transformer chaque fois, et de montrer son visage à ces prisonniers pas nécessairement très fiables. Le corbeau prit plus de temps que prévu, car les gardiens rôdaient. Heureusement, aucun d’entre eux ne l’aperçurent, la discrétion du corbeau aidant. Après quelques minutes, Natreck eut utilisé presque toutes les clefs. Comme prévu, il lança un signal qui retentit dans les couloirs : un puissant croassement. À toute vitesse, il se réfugia dans un recoin sombre alors que les portes des cellules grincèrent à l’unisson. Des cris se mirent à retentir et rapidement, un vacarme remplaça le silence imposé par les Prisons des Déments.  

Ils avaient créé le chaos.  

Une vingtaine de criminels s’éparpillèrent dans tous les sens. Du coin de l’œil, Natreck vit un gardien, les yeux exorbités, regardant les prisonniers passer devant lui sans bouger, visiblement dépassé par cette situation. Le corbeau sourit intérieurement, satisfait de la tournure des évènements.

Maintenant, il devait rejoindre Torenheim. Et sortir d’ici au plus vite.   



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MessageSujet: Re: Du Rififi dans la prison d'Umbriel [Scénario]   Du Rififi dans la prison d'Umbriel [Scénario] Icon_minitimeVen 30 Juil - 12:45

ft. Natreck Sativex

Dans l'ombre achevait de se concrétiser la plus belle échappée de tous les temps, si l'on retiendra sans mal le nom de l'évadé quid de son complice sans qui rien de cela ne serait arrivé...
Pour l'heure il était encore trop tôt pour le dire et tendis que le fruit de leur réflexion conjointe arrivait à terme, une seule solution s'imposa à eux: les clefs prendrait la voix des airs, convoyé par le corbeau à la faveur des ombres.

Bien belle image que celle d'un oiseau ouvrant une cage.

Silencieux le gorgoroth se tapis le long de l'embrasure, juste derrière la porte entrebaillée, son oeil pâle luisant sinistrement dans les ténèbres.

Comme les autres il se devait d'attendre le signal convenu.

Cinq, dix, vingt minutes... il ne saurait dire combien de temps prit cette délicate opération  tant son esprit était accaparé, ancré comme jamais dans le présent, focalisé comme jamais sur la seul et unique tâche qui lui incombait pour l'heure : épier et ne point se faire prendre...

Il y eut à quelques mètre de là des bruits de pas humain au rythme régulier dont l'échos se répercuta brièvement dans le couloir où se trouvait la pièce que le corbeau avait récemment quitté.
Un garde faisant sa ronde, rien d'alarmant pour le moment. Son complice était certainement parvenu à passer outre.
Quelques tintement métalliques égrenèrent le silence à peine retombé. Ailleurs bien plus loin, d'autre bruits indéfinissable parcouraient les entrailles abyssales de la prison, comme autant de preuve que ces murs étaient vivants et que ces fracas étouffés, gargouillis indéfinissables, parfois semblables à des grondements n'étaient que le signe d'une digestion laborieuse, protestation des boyaux avides et tortueux de la terre mis à mal par un récalcitrant qui s'amusait à en remonter le cours...

Bon nombres avaient péri en son sein, lentement digérés par l'estomac chtonien, similaire à un énième titan.

Un coassement clair et puissant emplit soudainement les environs et Torenheim jusque là figé, s'anima instantanément.
Déboulant de sa cachette il se mêla à la vingtaine de prisonniers libérés qui se dirigea à l'unisson vers la sortie droit en direction de Servus et de la trappe.
Furieux le félin yorka ainsi acculé rugit sa rage, fendant l'air de sa lame afin de tenir à distance la horde déchainée en vain. La multitude de criminels lui tomba sur le râble comme la fièvre sur le pauvre monde. Il fut rapidement désarmé et ironie du sort, mené sous la contrainte dans une des geôles des ex prisonniers en compagnie d'un autre garde.

La tête basse et l'échine courbé, soigneusement drapé dans son déguisement de fortune, Torenheim avait pris soin à ne pas se joindre aux festivités se contentant de superviser l'action d'un oeil derrière ses mèches blanches.
Une fois l'ennemi neutralisé et l'accès libéré tous empruntèrent le passage vers le rez de chaussé.
Le groupe composite ne prit guère le temps de s'accorder quand à la suite des évènements et la majorité d'entre eux ne ralentit même pas leur course une fois hors du passage, chargeant droit vers la sortie.
D'une trappe destiné à la circulation des garde déboula sans prévenir un flot de prisonniers en tout point semblable à une meute de chiens assoiffé de liberté.
Si la tentation face à l'action pouvait s'avérer grande, le duo devait toutefois faire face à un dernier défis : franchir l'ultime barrière que représentait la lourde porte de la prison.

Torenheim avait pour sa part effectué un habile pas de côté une fois parvenu au rez de chaussé, cédant  ainsi la place aux autres évadés pour mieux se napper à l'ombre d'un mur en attendant l'arrivée de son complice.
Cette sauvage cohue pouvait encore leur profiter pourvu qu'il fasse vite car les renforts ne tarderaient sans doute pas...

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MessageSujet: Re: Du Rififi dans la prison d'Umbriel [Scénario]   Du Rififi dans la prison d'Umbriel [Scénario] Icon_minitimeSam 7 Aoû - 15:59

avec TORENHEIM

Sortir le plus grand criminel du monde de prison ne sera pas de tout repos !

Du rififi dans la prison

– Ne nous arrêtons pas.

Natreck était apparu aux côtés de Torenheim une poignée de secondes après que celui-ci se soit arrêté. Après avoir donné le signal, le corbeau s’était envolé jusqu’à la pièce où il avait laissé ses vêtements. En quelques secondes, il avait enfilé ses vêtements et repris son arme, puis il s’était précipité à la suite des évadés pour rejoindre le gorgoroth. Le ladrini reprit alors rapidement sa course, profitant de la cohue qu’il avait créée pour se faufiler vers la sortie.

Torenheim sur les talons, ils se mêlèrent aux prisonniers. Ils atteignirent rapidement la sortie. Cependant, celle-ci était bien gardée. Plusieurs gardes, qui avaient vu les prisonniers arriver vers eux, s’étaient préparés à les accueillir. Pourtant, cela n’eut pas beaucoup d’importance. Surexcités, les prisonniers étaient trop nombreux et surtout, trop désespérés pour pouvoir être arrêtés par les quelques gardes qui se trouvaient là. Rapidement, ils furent submergés, et les premiers prisonniers franchirent les portes de la Prison des Déments.  

C’est à ce moment que Natreck saisit le poignet du gorgoroth pour l’entrainer à sa suite, se faufilant entre les combats déchainés qui avaient lieu entre les gardes et les prisonniers. Lorsqu’ils furent dehors, Natreck ne jeta aucun regard en arrière. Il prit un tunnel vide, bifurqua dans un étroit passage et déboucha sur un tunnel plus large qui dévoilait quelques habitations typiques d’Umbriel. Lâchant le poignet du gorgoroth, il ralentit pour être plus discret, marchant toutefois d’un pas rapide, sans pour autant prononcer le moindre mot.

Au début, les sons de la prison leur parvenaient. La ville étant ce qu’elle est, tout son résonnant fortement dans les tunnels sombres. Natreck et Torenheim ne virent pas les gardes s’organiser, les prisonniers être rattrapés, puis tabassés pour être ramenés à l’intérieur. Ils ne purent s’apercevoir que de ceux qui tentaient de les rattraper. Le ladrini était cependant futé, et il n’était pas au bout de ses ressources. À l’aide de son pouvoir de localisation, il évita sans mal les guets-apens qu’on voulut leur tendre.

Il bifurqua plusieurs fois, se faufilant dans des rues transversales, s’enfonçant dans les profondeurs de la ville souterraine jusqu’à égarer le dernier garde qui les suivait. On aurait pu croire qu’il marchait au hasard tant la ville ressemblait à un immense labyrinthe de tunnels, mais le yorka savait parfaitement ou il s’en allait. Au bout d’une quinzaine de minutes dans un quartier aux rues de moins en moins bien éclairées, Natreck déboucha dans un cul-de-sac et s’arrêta. D’un geste assuré, il balaya rapidement le sol, puis il saisit une poignée d’un vieux métal rouillé, camouflé par la poussière. Il la souleva, puis sauta à l’intérieur, invitant Torenheim à le suivre. Il referma derrière lui.

– Personne ne nous trouvera ici.

L’intérieur était sombre, mais rapidement, une bougie s’alluma entre les mains du yorka, dévoilant l’apparence de la pièce. Il s’agissait d’une cave humide faisant environ deux mètres carrés, et dont le plafond bas obligeait Natreck à se tenir penchée. Sur les murs se trouvaient des étagères taillées à même la pierre qui les composait. Celles-ci contenaient divers objets dans lesquels le ladrini fouilla rapidement. Il tendit des vêtements de toile sombre au gorgoroth, ainsi qu’une paire de bottes en cuir bien usée, mais sans trous. Il lui tendit également un coutelas, plus adapté à la chasse et au dépeçage qu’au combat, mais qui pouvait malgré tout s’avérer utile.

– J’espère que les vêtements t’iront, murmura le ladrini.  

Lui-même retira ses habits de gardien de prison, enfilant plutôt ses propres vêtements de cuir sombre qu’il avait entreposé là. Puis, il saisit un sac duquel il sortit de la viande séchée. S’assoyant par terre, déposant l’unique bougie devant lui, il invita le gorgoroth à s’asseoir.  

– As-tu faim ? demanda Natreck en lui tendant un morceau de viande.

Ne connaissant pas personnellement de gorgoroth, le yorka ignorait s’ils avaient besoin de manger. Il lui offrit également de l’eau, se doutant que l’évadé avait manqué de tout durant son séjour en prison.

– Je m’appelle Natreck, et je suis membre des ladrinis. Ton évasion a été commanditée par Enteri.

C’était lui qui avait demandé à ce que ces informations soient données au gorgoroth.  

– Nous resterons ici jusqu’à la tombée de la nuit, dit-il en désignant la petite horloge sur l’une des étagères. Ensuite, nous nous rendrons dans les sous-sols profonds d’Umbriel pour nous échapper de la ville sans nous faire voir.

Les tunnels étaient non seulement un endroit sombre et oppressant, mais ils étaient surtout dangereux. C’étaient toutefois d’une efficacité remarquable pour passer inaperçu, car rares étaient ceux qui les empruntaient, et ceux qui les empruntaient ne posaient pas de questions. Ces tunnels, connus à Ridolbar comme les tunnels des mépris, étaient si étendus qu’on disait qu’il était possible de se rendre jusqu’en Cimmeria sans jamais voir la lueur des soleils, partageant, selon la légende, les souterrains isthériens avec Les Grottes de Fellel. Natreck n’était jamais allé aussi loin par les tunnels. Il savait toutefois comment se rendre à Ridolbar ou à Themisto.

– J’ai pour mission de t’aider à sortir non seulement de la prison, mais aussi de la ville. Je dois aussi te fournir les moyens de te rendre là où tu le souhaites.

Il l’observa un moment, curieux de savoir s’il avait déjà des plans pour la suite des choses.     



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