Darius Aellaml - Une fine lame captive de l'infortune

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 Darius Aellaml - Une fine lame captive de l'infortune

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Darius Aellaml
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Darius Aellaml

MessageSujet: Darius Aellaml - Une fine lame captive de l'infortune   Darius Aellaml - Une fine lame captive de l'infortune Icon_minitimeJeu 10 Juin - 17:05



Darius Aellaml
« Je suis peut-être pas quelqu'un d'important, mais je suis quelqu'un ! »




IDENTITE : Darius Aellaml
SURNOM : "Dari les Lamelles" (il n'aime pas ce surnom)
AGE : 23 ans | SEXE : Masculin
PEUPLE :  Terran
CASTE : Civil
METIER : Mercenaire




DON : Grande adaptabilité
SPECIALITES : Excellence spécifique en arme
Tacticien
POUVOIRS :
Force surdéveloppée ★★★★✩✩
Agilité surdéveloppée ★★★✩✩✩
Sens développés ★★✩✩✩✩


-Gloyss, une épée de bonne facture, ayant appartenue au mentor de Darius, Forkald Aellaml. Le manche est orné d'un rubis étincelant, preuve de son origine luxueuse.
-Deux gantelets en cuir, sertis sur les phalanges de quatre bosses en fer capables d'assommer le plus aguerri des piliers de tavernes. A aussi appartenu à Forkald


Darius ne possède presque que les objets offerts par Forkald ou hérités de lui :
-Une armure légère en cuir
-Un beau chaperon noir
-Une épaulette droite en acier
-Un pommeau luxueux en or serti d'un rubis et dont la lame est absente



En bon fils de pauvres paysans, Darius n’a pas pu bénéficier d’un régime alimentaire lui permettant d’atteindre le plein potentiel d’une croissance dans un milieu plus aisé. Il n’est pas atteint d’une forme de nanisme ni même d’atrophie musculaire, Kesha merci, mais son mètre soixante-cinq de haut ne l’a jamais vraiment aidé à se faire respecter.
Néanmoins, un paysan affamé reste un paysan, et Darius n’a pas échappé aux longues tâches qu’exigent cette vie de labeur. Ainsi, si il ne brille pas par la taille, les différents travaux manuels et plus tard les entraînements intenses soumis par Forkald ont pu faire profiter au jeune homme d’une musculature cette fois ci tout à fait respectable.

Si il y a cependant quelque chose qui ne dénote en rien les basses origines de Darius, c’est son visage. Ses yeux sarcelle rappellent sous certains angles le grand océan qui borde le continent d’Istheria. Ses cheveux bruns aux pointes plus claires sont jetés sur sa nuque dans un soigneux désordre parfaitement orchestré par ses habiles mains, celles-ci gardant le contrôle sur sa chevelure, tout en laissant quelques mèches rebelles s’échapper de façon méthodique. Une mâchoire ciselée et un nez élégamment rectiligne finissent d’affirmer ce visage princier. Seuls défauts de celui-ci, des oreilles légèrement décollées, ainsi qu’une barbe qui - sans doute à cause de son jeune âge – refuse de pousser au-delà de ce qui semble être une barbe de quelques jours, mais d’aucun disent que ces imperfections offrent un certain charme.

Darius a toujours préféré les vêtements simples et légers, qui lui permettent une plus grande liberté de mouvement. Il porte cependant toujours sur lui un chaperon sombre finement brodé à Tyrhénium ainsi qu’une épaulette droite en acier, ces deux objets ont été offerts par Forkald en récompense et Darius y tient beaucoup. Accroché sur sa poitrine à une chaîne et fourré dans un fourreau sur son dos se trouvent les deux autres objets hérités de son mentor : un pommeau de dague en or orné d’un rubis rouge et une épée bâtarde de très bonne facture.


Darius n’est pas une mauvaise personne dans le fond, mais il a été forgé à coup de burin par la vie, et cela a laissé des traces. Il est plutôt impulsif et imprévisible, agissant selon son humeur. Le jeune homme peut ainsi être épris d’une grande sensibilité et avoir le cœur sur la main ou à l’inverse total déchaîner sa rancœur et sa mauvaise foi, commettant parfois des atrocités sans grands remords. Néanmoins, peu importe dans quel état il est, à cause de ses nombreuses mauvaises expériences, Darius a énormément de mal à se confier, et il garde ainsi beaucoup de ses pensées profondes pour lui-même.
Cherchant constamment l’approbation et la reconnaissance de ceux qui l’accompagnent, il s’est au fil des ans forgé un personnage de toutes pièces. Il se prend souvent pour plus haut qu’il ne l’est vraiment, mais répugne qu’on le lui rappelle, pouvant se montrer extrêmement violent envers toute personne osant essayer de le rabaisser. Mais le vagabond qu’il est n’est pas naïf et pense au fond de lui qu’il n’est qu’un parvenu, et cela le frustre et le ronge énormément.

De manière générale, Darius se montre d’une compagnie agréable. Si on peut penser que sa haute estime de lui-même s’accompagne d’une certaine condescendance, ce n’est pas vraiment le cas. Il est tout à fait correct avec ceux qui le sont avec lui, mais il ne tarde cependant pas à devenir désagréable si l’on se moque de lui, ou si il est tout simplement de mauvaise humeur.
En revanche, il ne constitue pas forcément le meilleur choix de compagnon de voyage ou même de frère d’armes. En effet, si c’est un combattant hors-pair, son épée constituant presque une extension de son bras, Darius doit depuis sa naissance faire face à une très forte adversité, chacun de ses projets ayant une énorme chance d’échouer, ce qui accentue d’autant plus son énorme frustration.
Cette infortune a malgré tout le mérite d’avoir affûter son sens tactique, celui-ci devant réfléchir au moindre de ses pas si il ne veut pas lamentablement se vautrer.







Au nord-ouest d’Eridania, se trouve le comté de Dalma. C’est une des régions les plus calme et paisible du Royaume, aucun grand problème ne l’ayant jamais touchée, et ses habitants sont fiers de cette tranquillité. Cependant, étant un endroit montagneux et peu pluvieux, le comté de Dalma n’a pas le mérite d’être la région la plus fertile et prospère du pays et ainsi, une famille de paysans ne possédant que peu de terres et subissant une mauvaise récolte peut rapidement se trouver avec peu de choses dans son assiette. C’est dans ce genre de famille qu’est né Dareck.
Forçat de la faim, il dut travailler dès le plus jeune âge dans les champs pour pouvoir subvenir aux besoin de sa famille. Il pouvait bien sûr compter sur ceux-ci, son père, sa mère ainsi que ses frères et sœurs pour l’aider dans cette tâche. La vie était difficile, mais pas moins agréable et Dareck s’y sentait plutôt bien.
A l’image de Dalma, l’enfance de Dareck fut peu emplie de péripéties, sauf une fois où une meute entière de loups tenta de s’en prendre à sa maisonnée, et où il les repoussa avec une simple fourche. Ce jour là, il fut atteint d’une force et d’une agilité extraordinaire, nettement supérieure à l’accoutumée. Malheureusement, aucun témoin ne fut présent pour étayer cet exploit, les loups sont tous repartis sans perte dans leurs rangs, et la moindre trace de sang qui pouvait restait fut balayée par un torrent de pluie quelques minutes plus tard. Alors quand Dareck tenta de raconter ce combat à ses parents, il fut gentiment moqué, puis tout aussi gentiment ramené au travail. Reste que depuis ce jour, plus aucune bête sauvage ne tenta d’approcher de près ou de loin le village où ils vivaient.
Quelques fois par an, lorsque la mine de métaux précieux au sud du comté manquait de mineurs, une annonce était faite dans tous les villages environnant pour proposer un travail à durée limitée dans cette mine. Le père de Dareck y allait à chaque occasion pendant un ou deux mois puis revenait avec une bourse remplie de dias, permettant à toute la famille de rehausser légèrement leur faible niveau de vie. Mais un jour, alors que le jour du retour du patriarche arrivait, et que Dareck et sa fratrie se promenait sur le marché à la recherche de ce qu’ils pourraient prendre avec sa paye, un héraut à la morne mine arriva sur la place et héla un discours d’une voix monotone, comme si ce n’était pas la première fois qu’il le proférait. A cause d’un enfoncement trop profond, d’une erreur de calcul ou d’un quelconque imprévu, un couloir entier de la mine s’était effondré, ne laissant aucune chance de survie à ceux qui étaient à l’intérieur. A ces mots, Dareck comprit que le jour du retour du patriarche n’arriverait jamais, et comme beaucoup d’autres villageois présents, il s’effondra en sanglots.
La disparition de l’homme qui apportait le plus d’argent au foyer empira encore plus la situation de la pauvre famille. Régulièrement, Dareck pouvait entendre ses frères aînés ainsi que sa mère se disputer violemment, les uns souhaitant remplacer leur père à la mine, tandis que l’autre refusait catégoriquement, horrifiée à l’idée de perdre encore un autre membre de sa famille. Jour après jours les mêmes accrochages, avec des cris Dareck s’endormait et avec des cris se réveillait, il pensait sincèrement que la misère de sa famille ne pouvait pas être plus grande. Il avait tord. Beaucoup de personnes à Dalma pensent que la paisibilité de leur comté leur est due, que ce n’est pas un simple privilège et  qu’il est impossible de la violer. Ce n’est pas le cas.
Ce matin là ce ne fut pas des cris de colère qui réveillèrent Dareck, mais d’horreur. Il avait chaud, très chaud, et sa peau commençait à le piquer. Il ouvrit les yeux et cria lui aussi d’horreur. La maisonnette était en flamme, et sa famille hurlait de peur et de douleur. Rapidement, Dareck s’extirpa par la petite fenêtre accolée à son lit pour aller chercher de l’aide, mais il tituba violemment en se rendant compte que l’entièreté du village était dans la même situation. Des bandits venant de tous bords frappaient, tuaient, brûlaient, violaient, volaient, dans une terreur ambiante comme jamais cet endroit n’en a connu. Voyant quelques de ces malandrins s’approcher de lui, Dareck prit les jambes à son coup et courut, courut de toutes ses forces, de toute son énergie. Il courut jusqu’à entrer en collision avec un mur de fer.
Sous le choc, Dareck s’apprêtait à perdre connaissance, mais le mur de fer lui administra deux jolis soufflets qui remirent ses idées en place. Le vieil homme qui apparu devant lui, un chevalier au vu de son armure, avait le visage flétri par les rides et les cicatrices qui le parsemait. Il arbora un grand sourire qui se voulait rassurant mais qui terrifia encore plus le jeune garçon.

-Hé oh, dis moi tu t’appelles comment petit ?

-Da… Dar… Dareck...

-Moi c’est Forkald, quel âge as-tu Dareck ?

-Tré.. treize ans…

Tout en continuant à lui poser des questions simples dans le but de le calmer, Forkald observa la fumée au loin. Jamais plus l’enfant ne pourra rentrer chez lui. Il réfléchit un instant, posant le pour et le contre puis, sa bonté l’emportant, il dit :

-Eh petit… Il n’y a plus rien pour toi ici, viens avec moi, c’est encore ce qu’il y a de mieux à faire.

Bien à l’ouest du comté de Dalma, à l’intérieur du territoire de la cité-état de Tyrhénium, dans une petite cabane en bois entourée d’une petite couche de forêt vivait Forkald Aellaml. Après le pillage de son village, c’est ici qu’a vécu Dareck pendant cinq hivers. En plus d’une armure en fer toute aussi vielle que lui, Forkald usait d’une excellente épée bâtarde, et portait à son cou un manche de dague dont la beauté et le luxe contrastait totalement avec l’allure du guerrier, Forkald ne répondait jamais quand on lui demandait ce que c’était. C’était un bon vieillard, légèrement abrupt, certes, mais une bonne personne tout de même. Il n’était cependant pas un chevalier au sens strict du terme, mais plutôt une « épée-louée », ou plus vulgairement un mercenaire. Que faisait une personne de sa trempe dans un comté habituellement si calme ? A cette question, Dareck ne chercha pas de réponse, il était seulement heureux de l’avoir rencontré. Pendant toutes ses années, Forkald logea et éduqua Dareck à ses frais. Pendant un à deux mois par an, il partait à Tyrhénium pour travailler et ramener de quoi se nourrir quelques mois encore. Dareck n’aimait pas ces absences. A chaque départ, il avait l’impression de revenir quelques années en arrière, quand il saluait encore naïvement ce mineur qui partait loin au sud, et chaque nuit, des cauchemars terrifiants lui rappelaient que celui qu’il considérait dorénavant comme son père de substitution pourrait ne jamais revenir. Heureusement, Forkald revenait toujours, dans le pire des cas avec quelques cicatrices en plus qui rendaient son sourire toujours plus terrifiant.
Le reste de l’année, il enseignait à Dareck l’art dans lequel il était le plus compétant : le combat. Et plus précisément le combat à l’épée. Le jeune élève apprenait vite, très vite. Rapidement, il avait déjà appris une bonne partie des techniques d’escrime de son maître, et savait les reproduire en entraînement quasiment sans aucune faute. Voyant les progrès affolant de Dareck, Forkald décida de passer à l’étape supérieure. Lors d’un duel amical avec lui, il recula vivement, leva le bras gauche et ouvrit sa main, découvrant sur sa paume un petit cristal jaune orangé produisant une faible lumière. Dareck n’eut même pas le temps de s’interroger sur cette chose qu’un éclair provenant de son mentor le frappa de plein fouet. Ce n’était pas douloureux, mais tout son corps le piquait, et ses muscles étaient très engourdis, il avait énormément de mal à bouger le moindre de ses doigts. Soudain, Forkald sauta d’une hauteur qui dépassait largement celle du cabanon, puis atterrit en direction du pauvre amoché qui eu à peine la force de plonger pour esquiver le coup, mais pas assez pour se relever. Les pieds sur terre, le vieil homme lui offrit un de ses beaux sourires, le releva avant de lui expliquer ce qu’il venait de se passer.
Forkald tenait à ce que Dareck apprenne en quoi consiste l’essence divine, quel est son impact dans le monde et comment l’utiliser pour augmenter sa propre force. Mais, visiblement secoué par cette découverte « surprise », ce dernier était peu emballé devant ce nouveau cours, qui remplaçait presque les passes d’armes habituelles dont il était beaucoup plus familier. Finalement au bout d’un moment Dareck parvint à apprendre quelques sorts, qui lui permettaient notamment d’augmenter fortement sa force, son agilité, ou même à améliorer l’entièreté de ses sens. Bien évidemment, la relation des terrans avec la magie étant ce qu’elle est, il lui était impossible d’utiliser correctement ces pouvoirs sans le précieux catalyseur que Forkald lui prêtait gracieusement. Ce dernier, exaspéré face aux faibles avancées de son élève, lui imposa une tâche qui pourrait lui permettre de parfaire le peu qu’il a appris : l’envoyer dans la forêt avec seulement une épée en fer et le catalyseur, et ne le laisser revenir que quand il aura ramené le dîner du soir !
A la fin de la semaine, Forkald, assis sur la bûche qui permettait à son élève de s’entraîner à utiliser sa force surdéveloppée s’attristait de sa solitude et de son inconscience quand au fait d’avoir forcé un gamin à partir chasser seul dans les bois, quand il vit au seuil de la forêt, une petite silhouette traîner une énorme masse.
Après quelques jours dans les bois, Dareck avait finalement appris à utiliser chacun de ses pouvoirs pour chasser, cherchant des proies de plus en plus grosses, s’étant juré de ne ramener qu’une proie capable de rendre fier le vieux Forkald. Jusqu’au jour où il tomba sur un gigantesque ours. Tuer un ours n’est pas repousser une bande de loups maigrelets, et bientôt, il se retrouva à mains nues, son épée émiettée à quelques pas d’ici. Serrant fermement le catalyseur, Dareck utilisa alternativement la force et l’agilité, et réussi finalement à l’assommer puis à le trancher avec ce qu’il restait de sa lame.
L’épée n’était pas le seul objet a avoir rendu l’âme. Ne brillant plus d’aucune lumière, le vieux catalyseur n’avait pas supporté ce dernier combat et était désormais devenu une simple pierre comme une autre. En voyant ce spectacle, Forkald soupira de répit, mais aussi de déception. Il abandonna par dépit toute idée d’enseigner l’essence divine : il ne pouvait tout simplement pas se permettre d’acheter un autre catalyseur. Ou alors il ne pensait pas Dareck capable d’en utiliser un convenablement… De toute façon, ce dernier ne voulait plus entendre parler de cette stupide chose qu’est la magie !

Lorsque Dareck atteignit l’âge de 18 ans, Forkald estima qu’il n’avait plus grand-chose à lui apprendre. Il vendit le terrain de sa cabane à un bûcheron des environs, puis ils s’en allèrent au sud, vers la grande cité marchande de Tyrhénium, là où des milliers d’autres personnes migrent dans l’espoir incertain de faire fortune. Par chance, Forkald était déjà connu dans les hautes sphères de la ville en tant que mercenaire et Dareck put se hisser directement jusqu’à eux. Cependant, cela avait un prix. En effet, Dareck est un nom que l’on retrouve généralement dans la paysannerie de Dalma, ou plus simplement pour les tyrhénians : c’est un nom de pauvre. Pour pouvoir côtoyer les riches et très riches de Tyrhénium, il dut l’abandonner. Ainsi, Dareck fils de paysan devint Darius Aellaml, fils adoptif de Forkald Aellaml. Cela était déjà devenu implicite depuis des années, mais cette officialisation rendit Darius fou de joie. C’est probablement le meilleur jour de sa vie, même si il aurait préféré que ce ne soit pas fait pour plaire à une bande de riches snobs.
Cette intense euphorie ne dura malheureusement pas longtemps. Si Darius pensait qu’en rejoignant son nouveau père à Tyrhénium, il pourrait le rejoindre dans ses aventures épiques aux quatre coins d’Istheria mais rien n’était moins vrai. Le premier jour, Forkald l’emmena aux étals de Saeros Macar et lui acheta pour fêter la fin de son apprentissage un magnifique chaperon sombre ainsi qu’une épaulière en fer tout a fait qualitative, puis il l’accompagna à l’auberge où ils vivront dorénavant. Suite à quoi ils ne se virent presque plus, Forkald préférant travailler seul. Darius pouvait tout de même accomplir quelques contrats de son coté - éliminer un groupe de bandits qui volent les marchands arrivants à Tyrhénium, protéger un riche pendant une ballade dans un quartier de pauvre… - ce qui lui permis de se faire un petit pécule et de s’acheter une armure en cuir, complétant ce qu’il possédait déjà. Néanmoins, Forkald lui interdisait d’accepter les contrats qui l’emmenait trop loin, la plus grande distance qu’il ait parcouru étant lors d’une escorte de caravane vers Hesperia, et encore, il n’avait même pas pu entrer dans la capitale royale. Ce protectionnisme excessif commençait à fatiguer Darius. Chaque soir, il allait se reposer au « Poisson Fringuant », buvant son verre de lait tout en rêvant des belles et mystérieuses lointaines régions qui pourraient s’offrir à lui… Non pas qu’il souhaitait particulièrement y aller, mais en bon borné, il voulait absolument aller à l’encontre de cette injuste cantonnement. Un soir, alors que Darius était occupé à soupirer en buvant sa choppe de liquide albe, un homme mystérieux assis dans un coin sombre et qui observait l’entièreté des convives depuis un moment l’approcha. La capuche qu’il portait
obscurcissait son visage, mais Darius pouvait tout de même déceler un sourire à l’intérieur.

-Dis moi, jeune homme, toi qui semble si bien portant et si fin combattant, tu ne souhaiterais pas participer à une tâche tout à fait excitante ? Et lucrative…

Si cela ne l’emmenait pas bien loin, c’était effectivement très excitant, et lucratif. La tâche était simple sur le papier : s’introduire dans le manoir d’un riche marchand et s’emparer d’un objet précieux. Évidemment, si le voleur ainsi que ses compagnons avaient choisi une personne aussi peu discrète que Darius pour cette tâche, c’est qu’il allait servir d’appât. Mais le jeune homme, aveuglé par la perspective de cette nouvelle expérience enivrante, accepta sans broncher.
Et évidemment, la nuit suivante, à peine Darius pénétra t’il dans le manoir par une fenêtre préalablement ouverte par un de ses complices qu’il tomba sur un garde en pleine pause après sa ronde nocturne. Celui-ci, en apercevant le cambrioleur en herbe, pensa d’abord à un mendiant désorienté qui s’était perdu à la recherche d’un abri, puis, en regardant plus attentivement son accoutrement, il compris et dégaina immédiatement son épée. Darius fit de même et s’élança vers son adversaire. Le garde était grisé, ses coups étaient lents et hasardeux, Darius avait l’impression de se revoir quelques années en arrière sous l’effet du sort électrisant. Au bout de quelques passes, il avait déjà pris l’avantage, forçant le garde à reculer de plus en plus… Jusqu’à ce que celui-ci trébuche sur un chandelier géant allumé, qui s’écrasa contre un rideau décoratif.

Après de nombreuses heures dans les vapes, Darius se réveilla sous les gifles de Forkald à l’intérieur de l’auberge devenue familière. Il avait été retrouvé dansant avec les flammes, l’épée tournoyant à la recherche d’un adversaire déjà mort calciné depuis un moment. Les vrais cambrioleurs qui l’avaient engagé n’avaient pas prévu que leur appât provoquerait un incendie, et ont été brûlé vifs dans le sous-sol du manoir, sans aucune possibilité de s’échapper. Bien que la justice d’Eridania soit considérée comme l’une des plus performante d’Istheria, Tyrhénium a la particularité d’avoir une vision plus… matérialiste de la justice. Ainsi Forkald put user de son influence, de son argent, et du manque de témoins pour innocenter Darius.
Après cet événement, Darius regretta amèrement l’affreux sourire de Forkald. Le vieux mercenaire ne manifestait maintenant plus qu’une mine froide, déçue voire presque colérique. C’était beaucoup plus terrifiant qu’un sourire. Cette froideur augmenta de jour en jour, jusqu’à ce que Forkald s’en aille tout bonnement. Darius était assez lucide pour comprendre qu’il était une des raisons de ce départ, mais peut-être pas assez pour déceler le fond de cette disparition. En fait, il n’avait pas la force ni le courage d’aller chercher son ancien mentor, alors il continua simplement la même besogne qu’avant. Néanmoins, il comprit rapidement que la vie serait beaucoup plus difficile sans Forkald. Le nom d’Aellaml ne tenait sa réputation que grâce à lui, ne comptant aucun autre grand nom dans lignée. Surnommé dans son dos par ses clients « Dari les lamelles », moqué pour sa basse naissance, méfié de par les rumeurs de criminalité qui persistaient malgré l’étouffage de l’affaire, Darius méprisait ces grands bourgeois qui auparavant fermaient docilement leur bouche sous la présence de Forkald. Bien qu’il continua encore son travail de mercenaire, il s’était juré dorénavant de choisir bien plus judicieusement ce pourquoi il se battrait, pour ainsi le nom sous lequel il avait été accueilli, mais qu’il avait sali.
A l’âge de 23 ans, Darius ne s’était pas beaucoup élevé dans la société Tyrhénian, mais il s’était fait une bonne place et une bonne réputation, ayant même acquis au fil du temps un certain « honneur » qui lui manquait drastiquement. Il se sentait près à faire de grandes choses, et n’attendait plus qu’une bonne étoile le guider vers une grande aventure.



PSEUDO : Papyruso
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COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM?: Padawan non-officiel de Walter Veldar
VIE ET MORT SUR PERSONNAGE: En cas de départ, autorisez-vous le Staff a faire mourir votre personnage? Oui
AUTRE CHOSE? : Excusez ma possible désorientation, c'est la première fois que je fais du rp sur un forum, j'espère que vous sauriez être complaisant à mes débuts




Dernière édition par Papyruso le Mer 16 Juin - 19:14, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Darius Aellaml - Une fine lame captive de l'infortune   Darius Aellaml - Une fine lame captive de l'infortune Icon_minitimeJeu 10 Juin - 19:21

Bien le bonjour, et soit le bienvenu parmi nous!

Nous sommes très heureux de t'accueillir sur Istheria, et espérons que ta première expérience avec le jdr littéraire sera très positive :).
J'ai toute confiance en Walter pour te guider dans la suite de la rédaction de ta fiche, mais si tu as des questions, n'hésites surtout pas à solliciter l'aide du staff. Tu peux également faire appel à une marraine via la zone de parrainage ici. Et je sais que tu connais déjà notre discord où la communauté est toujours heureuse d'accueillir nos nouvelles têtes!

Je vois que tu as déjà bien commencé, et jusqu'ici tout va bien. Si jamais tu voudrais changer ton pseudo pour celui de ton personnage n'hésites pas, et fais nous signe quand ta fiche est finie pour qu'on puisse vérifier tout ça.

A bientôt, et encore bienvenue!
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MessageSujet: Re: Darius Aellaml - Une fine lame captive de l'infortune   Darius Aellaml - Une fine lame captive de l'infortune Icon_minitimeMer 16 Juin - 19:18

Fiche terminée !
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MessageSujet: Re: Darius Aellaml - Une fine lame captive de l'infortune   Darius Aellaml - Une fine lame captive de l'infortune Icon_minitimeJeu 17 Juin - 12:20


Bonjour Darius!

Merci de nous avoir prévenu. Ta fiche est parfaite, et tu vas pouvoir dés à présent commencer ta vie de mercenaire sur les chemins Eridaniens. Sans plus attendre:

Fiche validée!

Tu vas pouvoir dès à présent te rendre dans la " GESTION DES AFFAIRES " afin d'ouvrir ton compte en banque, ton journal, et ton inventaire.

Tu pourras également faire une demande de rang personnalisé JUSTE ICI.

Pour ton avatar, tu peux "réserver" une image particulière dans notre bottin ICI.

Bon jeu, et bienvenu parmi nous!  

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MessageSujet: Re: Darius Aellaml - Une fine lame captive de l'infortune   Darius Aellaml - Une fine lame captive de l'infortune Icon_minitime

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