Le chat sauvage et la souris fantôme {PV Morgane/début 1302}

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_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
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_ Il parait que des créanciers en sont après un des conseillers de Ridolbar.

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 Le chat sauvage et la souris fantôme {PV Morgane/début 1302}

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:: Les Lamelles ::

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Darius Aellaml
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Darius Aellaml

MessageSujet: Le chat sauvage et la souris fantôme {PV Morgane/début 1302}   Le chat sauvage et la souris fantôme {PV Morgane/début 1302} Icon_minitimeSam 9 Oct - 13:10

Nous sommes en 1302, tout Eridania se repaît dans la joie et la félicité. Nul ne sait encore qu’Isthéria est à l’aube d’une nouvelle ère, une ère de peur et de tristesse. Mais Darius semble déjà subir un avant-goût de ce qu’il se prépare. Forkald Aellaml, son père adoptif et mentor a disparu depuis quelques mois., et même si il a réussi a feindre l’indifférence jusque là, cette perte est de plus en plus difficile pour Darius.

  **************************************************************************************

La taverne était bondée, les sons de luth et l’odeur de gruau bouilli empestaient la salle. Beaucoup de personnes étaient venues séjourner à Tyrhénium, pour ensuite repartir vers Hesperia. Un grand événement y avait lieu. Un procès dirigé par le prince en personne apparemment… Darius lui, s’en fichait bien. Déjà car qu’il n’aimait pas les exécutions publiques – il n’y a aucun honneur à tuer quelqu’un sans lui donner une chance de se défendre – mais aussi et surtout, d’autres problèmes trottaient dans sa tête. Il observait d’un air mélancolique sa chope pendant que le tavernier encore étonné par cette étrange commande versait le lait chaud à l’intérieur.

« Eh Les Lamelles, comment tu vas ? »

Les Lamelles, l’Aellaml, encore et toujours ce même jeu de mot stupide. Quand Forkald était encore là, « Aellaml » était synonyme de mercenariat de qualité. Il était respecté dans tout Tyrhénium pour ses talents de guerrier et avait des contacts avec presque tous les plus grands bourgeois de la ville. Mais à présent, Darius avait bien du mal à reprendre le flambeau. Non pas qu’il était un mauvais combattant, au contraire, mais plutôt qu’il ne s’acharnait pas vraiment pour améliorer sa réputation. Un aristocrate peut s’appuyer sur sa lignée pour se faire respecter, mais un roturier ne peut pas espérer hériter de la réputation de son prédécesseur si il ne travaille pas dur pour atteindre son niveau. Mais Darius se contentait de simples contrats contre des bandits environnants, ou bien de missions d’escorte vers la frontière, sans jamais aller plus loin. Comme si l’interdiction de Forkald de sortir de la cité frontière tenait toujours.

« Moi ça va en tout cas ! »

L’effronté personnage sans attendre de réponse s’assit près de Darius et se commanda une bière. Celui-ci lui jeta un regard sombre, qui s’éclaircit lorsqu’il le reconnut. La peau jaune, les cheveux substitués par une nuée de plumes multicolores qui descendaient jusqu’aux épaules, c’était bien Rococo ! l’étrange yorka qui lui vendait des produits aux origines plus ou moins douteuses, et accessoirement, son ami. Toujours aussi souriant, visiblement.

« Ah je vois, encore à rêvasser tristement en sirotant ton lait ? Tu es sûr de ne pas vouloir boire une chose plus convenable pour ces lieux ? »

Qu’est que c’était que cette image qu’il avait du lait ? Pourtant il y a certainement beaucoup de bienfaits à en boire, peu importe l’âge !

« Imagine. Le sud d’Eridania, les Vastes Plaines. Là, une ferme. À l’intérieur, des vaches en quantité, fraîches de vie, avec les mamelles pleines à craquer. Le fermier est malade, une terrible fièvre. Mais sa fille, soucieuse de lui apporter du réconfort en cette dure période, s’en va vers le troupeau. Avec douceur, mais fermeté, elle soulage une vache de son précieux liquide, puis s’en retourne vers son père. Celui-ci absorbe cette énergie encore chaude, et sourit. Cela vaut tous les remèdes du monde, c’est un éclat pur de ce qui se fait de mieux dans l’agriculture eridanienne ! »

Darius porta son nez à la chope, et émit un rictus dégoutté.

« Bon faut pas abuser non plus, le lait ça pourrit en deux jours, pas le temps d’arriver ici, celui-là vient des bouseux du coin. Nan mais sérieux les tyrhénians quoi ! Si ce n’est pas de l’or alors ils sont complètement inaptes de leurs mains ! Je suis sûr que ces rapiats achètent des vaches malades à Phelgra ! Rah, ça me dégoûte. » dit-il avant d’engloutir le contenu de la chope d’une gorgée.

Rococo resta silencieux un moment. Il n’avait jamais vu son ami se plaindre d’un lait, peu importe son origine. C’était probablement grave, il fallait qu’il trouve une solution.

« Euh… J’allais te proposer quelques affaires intéressantes mais mon éthique m’interdit de profiter de ton faible état mental. À la place, j’ai une idée qui pourrait te remonter le moral. Ça ne te dirait pas t’amuser avec une jolie femme ? Attends, il faut juste que j’en trouve une qui pourrait t’aller... »

C’était ainsi. Même son propre ami était ennuyé par sa mélancolie, et préférait lui chercher un nouvel ami pour qu’il le laisse tranquille. Pourquoi il fallait absolument que cet ami soit une femme, ça, Darius n’en avait aucune idée.

« Ah voilà ! Regarde cette belle yorka, sur la table d’à coté, elle ne t’intéresse pas ? »

Darius l’observa attentivement. Elle avait l’air d’être sympathique, et puis, c’est vrai qu’elle était très jolie, même si ce n’est pas vraiment ce qui importait dans une amitié. Mais d’ici aucun attribut ne semblait indiquer une quelconque animalité.

« Comment tu sais que c’est une yorka ? »

« C’est dans notre sang à nous les yorkas, on sait reconnaître la nature animale d’une personne rien qu’en la regardant. C’est la vie dans les étendues sauvages qui nous apprend ces connaissances innées ! »

« Tu as vécu toute ta vie dans une ville. »

« Que-bah-euh… déjà c’est pas vrai ! Enfin presque. Et puis bon tu vas la voir cette féline ou tu attends le lever des soleils ? »

Darius acquiesça finalement et se leva, chope à la main, prêt à se faire une nouvelle amitié. Rococo s’attarda sur sa propre bière, toujours avec le sourire au lèvres. Il savait très bien que Darius était trop candide pour conclure quoi que ce soit. Mais il était aussi persuadé que cette étrange fille pouvait aider Darius à régler ses problèmes, d’une manière ou d’une autre.

Darius lui n’était plus sûr de rien. À peine se posa-t-il à côté de la yorka qu’il sentit toute sa confiance s’effondrer. Qu’est ce qu’il était sensé dire ? "Salut, mon ami qui nous fixe étrangement là-bas me trouve tellement mauvais copain qu’il préfère me refourguer à toi" ? Probablement pas. Ne sachant pas vraiment quoi faire, il porta maladroitement son récipient vers la jeune femme, en mettant bien en évidence la vacuité de celui-ci.

« La chope est vide. Je sais que vous aimez ça vous, mais elle est vide. »

Non décidément il n’y arriverait pas. Il avait pourtant réussi à longuement faire les louanges du lait à Rococo – et encore, il n’avait pas réussi à finir sur une note positive – mais là, rien ne lui venait à l’esprit. Il était profondément mal à l’aise et fixait les derniers relents de lactose au fond de sa chope, comme s’il voulait se terrer à l’intérieur. La tristesse et les remords refaisaient surface. Comment était-il sensé redorer son nom de famille si il était incapable de tenir dans ces moments là ?
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