Dans cette eau qui coule... [PV Morgane Dyfed]

A la moitié du mois de Tiria….
J’étais arriver à la cascade par le haut, j’étais après tout passé par les montagnes avec toutes les difficultés que cela impliquait. J’avais entendu que cet endroit était particulièrement ravissant mais que les marais l’entourant était mortel ; nombreux qui s’y était aventurer était soit mort soit perdu a jamais. Entre les sables mouvants et les créatures y régnant, c’était assez compréhensible et j’espérais que jamais aucune de mes missions me mènerais à m’y enfoncer. Non que je craignais une fin quelconque, mon métier a lui seul m’obligeait à rester vigilante, mais plutôt que je craignait pour Frey. Ce dernier, profitant pour l’instant de ma sacoche pourrait très bien avoir une expérience fatale en ces lieux, bien trop risqué pour lui et son insouciance. Il ne bougeait pas beaucoup depuis que l’on était arrivé, sans doute par le fait qu’il n’aimait pas vraiment l’eau, ce qui me facilita cela dit ma descente des rochers glissant du fait de leur humidité. Sans doute mon chemin n’était pas des plus facile ou des moins risqué mais rien d’inabordable pour moi. Je me souviens de ces cibles ces jours de pluies…. Quand les toits glissent et ou la moindre tuile peut vous faire repérer en cas de mauvais pas…. Après un long moment, j’arriva enfin en bas, choisissant de rester au plus proche de la roche plutôt que d’essayer de m’installer prés d’un coté longeant les marécages. Frey finit enfin par sortir, malgré que l’on fût souvent asperger d’eau par l’une des cascades venant briser l’eau avec fracas bien prés de nous. Mes affaires finiraient indéniablement par être trempé mais qu’importe, cela fait si longtemps…. Ainsi, je posai tout dans un coin, me déshabillant, prenant mon inspiration. J’ai toujours été une grande panthère, renouer ainsi avec cette forme autre que pour chasser une cible un peu trop rapide ou pour impressionner faisait du bien, le bruit des cascades accompagnant ma transformation. Une patte puis l’autre, ma fourrure tout de noir vêtu, des poils qui cache mes trop nombreuse cicatrises, trop pour être compter bien que celle traversant mon œil droit rouge se voit encore malgré la forme. Mon œil gauche est jaune, une panthère sans doute bien atypique. Le froid de l’eau me mord autant qu’elle me masse, cela fait tant de bien de nager ainsi au pieds des cascades.