Où l'eau coule à flots vient parfois l'allégorie...[pv]

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• Gélovigiens: 3
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• Marins de N.: 4
• Civils: 15

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- Walter cherche de Preux chevaliers.
_ Raël veut des clients.
_ Deirdre a besoin d'employé!

Les Rumeurs

_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
_ Il parait que ça se bécotte "au bal de la Rose".
_ Il parait que des créanciers en sont après un des conseillers de Ridolbar.

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MessageSujet: Où l'eau coule à flots vient parfois l'allégorie...[pv]   Où l'eau coule à flots vient parfois l'allégorie...[pv] Icon_minitimeJeu 12 Mai - 3:47

    L a nuit s’éclipsait alors que j’entrai à Elusia. Des nuages nimbés d’or s’agglutinaient au-dessus de Cebrenia, menaçant curieusement le beau temps de s’éclipser. Peut-être était-ce là le secret de la cité d’eau, cet endroit où je ne m’étais point encore mouillé les pieds. Pourtant, je sentais, autant que la douce caresse du vent sur ma joue, le bruissement lointain d’un fleuve ou d’un infime ruisseau. Je me trouvais, autrement dit, au milieu d’un havre de paix. Les lieux semblaient un instant désert puis l’autre emplis de vie à la fois végétale et animale. Kira, mon monture bien aimée, semblait même se détendre à la vue de ce paysage éblouissant. Cette dernière poussa un faible hennissement dénotant sa fatigue et je compris qu’il était temps d’utiliser le moyen de transport le plus élémentaire : la marche. Quoi de mieux pour se dégourdir les jambes que de remettre les pieds à terre ? Le talonnement de mes bottes accompagna donc celui de ses sabots, une sourde mélodie. Nous nous éloignâmes à travers la ville sereine sans aucun but préçis.

    Malgré le calme envahissant que m’accordaient les lieux, ma main hésitante empoignait toujours mon saï, cette arme au manche incrusté d’or qui n’attendait qu’un nouveau coup fatidique. Je l’utilisais principalement pour les confrontations avec le corps à corps, tel que j’en avais eu le devoir au cours de la nuit dernière.

    La veille, un civil m’avait payé pour en finir avec un groupe de bandits qui le pillaient à répétition depuis déjà quelques semaines. Comme tout bon meurtrier respectable que je suis, j’avais tôt fait d’accepter sa proposition, aussi ardue soit-elle. De surcroît, lorsque j’appris de quoi il en retournait. Il s‘agissait là de plusieurs zélos, des êtres réputés pour leur force surdéveloppée. À quelque part, il m’était venu à l’esprit que je poursuivais, non sans ferveur, des hommes ayant un statut social plus ou moins similaire au miens. Vols, assassinats... Je croyais pouvoir y reconnaître légèrement ma profession... Bon, largement en fait ! Ces derniers m’avaient comparé à un chasseur de prime égaré... L’image s’avérait sûrement plausible, surtout lorsque je les cherchais à travers Thyrénium d’un air consterné. Ainsi avais-je gagné mes dias comme tout honnête citoyen. Cependant, une partie de chasse de la part des acolytes zélos ne pouvait, du moins pour le moment, rester exclue.

    Ma jument s’arrêta. Je levai la tête vers le grand saule qui ombrageait la terre de ses feuilles verdoyantes puis décidai de m’adosser à son pied. La fraîcheur de l'écorce me fit reprendre mes esprits. J’observais les magnifiques yeux écarlate de Kira, ces mêmes prunelles qui s'apprêtaient à plonger agréablement dans un univers de rêves relatant la nuit précédente.

    - Dors pendant qu’il est encore temps...

    Des oisillons m’interloquèrent avec leurs petits cris aigus. Sous mon regard indifférent, ils s’envolèrent dans de petits battements d’ailes innocents. L’un d’entre eux tomba avec une telle terreur que je le suivis des yeux. Son petit corps rosé se relevait bêtement sur ses pattes et chuta à nouveau, emporté par un filet d’eau fortuit. Un caniveau, expulsé à même du sol, me séparait maintenant du reste d’Elusia. Je m’avançai vers ce dernier afin de laver mes mains souillées, mes paumes maculées presque élégamment de sang. Je ne parvenais pas à déterminer si elles étaient moralement corrompues, mais je me lassait de ne plus les voir d’une teinte uniforme à ma peau.

    Les herbes de l’autre côté de la rive s’agitèrent, annonçant la venue d’une autre créature. Une prudente sagesse me fit monter la garde, autant pour ma part que celle de ma compagne, qui dormait à poing fermés. Interdit, j’attendais la confirmation de nombreux doutes.

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MessageSujet: Re: Où l'eau coule à flots vient parfois l'allégorie...[pv]   Où l'eau coule à flots vient parfois l'allégorie...[pv] Icon_minitimeJeu 12 Mai - 5:57

Illumina était à la guilde des aventuriers de jour là, elle était assise à une table avec quelques uns de ses amis, en train de discuter de tout et de rien et boire son chocolat chaud traditionnel.


Eh Illumina, a tu déjà entendu parler de la cité de l'eau, il parait que c'est magnifique là bas.


Oui, j'en ai déjà entendu parler, mais je n'y ai jamais mis les pieds de ma vie. En gros, c'est une cité, et il y a beaucoup d'eau, si je comprend bien...


Wow, d'où sorts-tu toute cette perspicacité, c'à ne te ressemble pas, Illumina! Il faut dire que les femmes "TRÈS TRÈS" vielle le devienne un jour.


Illumina serra alors les poing et il devinrent entièrement en glace. Eh oui, elle détestait qu'on se moque d'elle.


Eh!!!! c'était juste une blague, ne prend pas ca comme une menace. Je voulait juste "essayer" de te faire rire, puisque c'est rare que tu le fait.


Très très vielle...... Je suis peut-être la plus vielle de cette guilde ou peut-être même de cette ville mais je n'ai que 127 ans et des poussières. En Terran ca n'équivaudrait qu'à 24 ans... JE SUIS ENCORE JEUNE.Une cité entièrement "bleue"... ca pourrait être intéressant, dit-elle pour changer de sujet


Puisqu'elle était en congé de la guilde des aventuriers, elle décida d'en profiter pour aller se promener un peu partout, puisque c'était très rare qu'elle avait des congés étant donné que la guilde lui donnait presque toujours des missions qui duraient, de quelques jours à jusqu'un moi entier. Elle sorti enfin de la guilde et se dirigea vers sa maison. En chemin, elle rencontra une autre de ses amies qui lui recommenda d'apporter ses arme si elle allait là-bas.


En entrant chez elle, elle ne prit même pas le temps d'enlever ses bottes et filla droit dans sa chambre pour changer de tenue. Pour elle, visiter un nouveau lieu était une grande aventure et elle ne voulait perdre aucune minute. Elle redessendit les escaliers par quatre et siffla rendu dans le salon, se qui fit apparaître Horus, son faucon qui se percha sur son épaule.


Toi tu ne me quitte pas!


Hwak (intraduisible)


Elle sorti par la porte et se dirigea vers l'arrière de chez-elle où Epona, sa jument, l'attendait. Illumina passa l'étrier sur son dos et grimpa. Elle était enfin prête à partir. En chemin, elle se demandait toujours la même question: Pourquoi son amie l'avait elle suggérer d'amener ses arme.


Peu importe, je ne recule devant rien, et puis, s'il m'attaque, je n'ai qu'à les rôtir, les congeler où alors les faire voler dans les aires.


C'est alors qu'elle arriva à la cité de l'eau après quelques heures de galot. Elle fut émerveillée par toute la splendeure de cette cité, ce n'était pas du tout l'image qu'elle avait dans la tête. Elle se promenait un peu partout à ne pas savoir ou aller, puis, elle arriva dans l'herbe, proche d'un truc qui ressemblait à un caniveau surélevé.
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MessageSujet: Re: Où l'eau coule à flots vient parfois l'allégorie...[pv]   Où l'eau coule à flots vient parfois l'allégorie...[pv] Icon_minitimeJeu 12 Mai - 15:29

Les piaillements d’un groupe de mouettes se mêlaient au roucoulement des colombes toutes proches. Une légère bise glissait entre les feuilles des arbres dans un bruissement continu. L’ombre baissait sur la ville d’Elusia, la lumière du soleil se faufilait entre les bâtiments désaffectés, tombant en ruines sous les affres du temps. L’astre flamboyant quittait la ligne d’horizon et s’élevait peu à peu dans un ciel nuageux, garant d’une certaine fraicheur malgré l’approche de la saison chaude.

Un rayon passa au-dessus du mur effondré derrière lequel Akina dormait et vint frapper ses paupières. Elle grimaça et ouvrit doucement les yeux en s’étirant. Elle fut un peu surprise de découvrir ce paysage citadin si tranquille, dans lequel l’eau circulait en en mélopée incessante. Elle s’assit sur le balcon couvert de mousse où elle se trouvait en contempla la cité d’eau qui se dévoilait autour et sous elle dans la lumière du petit matin. Elle se frotta les yeux et bailla, ce qui la réveilla totalement.

Elle était assez fière d’elle, d’avoir réussi à venir jusqu’ici par ses propres moyens. La marche avait été longue et éreintante, mais elle ne s’était pas découragée. Elle était arrivée la veille au soir et n’avait fait qu’un bref tour de la ville avant de venir se perché sur la petite avancée qui lui servait de camp. Pour l’instant, elle n’avait croisé personne, ce qui la décevait un peu, elle qui comptait trouver des gens de sa race, des yorkas, comme les rumeurs disaient qu’il y en avait ici. Elle ne perdait cependant par espoir.

Il fallait qu’elle poursuive ses recherches car elle refusait de croire que la cité était totalement déserte. Elle se leva et passa ses vêtements qui lui avaient servit de couverture et d’oreiller pendant la nuit. Elle laissa son sac sur place, le dissimulant derrière une pierre tombée du mur, et ne prit sur elle que son couteau et quelques pièces d’or. Elle aurait pu explorer la ville dans le corps de l’oiseau avec beaucoup plus de facilité. Cependant elle était venue pour rencontrer des gens, les siens elle pensait, et instaurer le dialogue quand on a un bec ou qu’on se retrouve nu après retour à la forme humaine n’était pas des plus engageant.

Dans sa grande agilité, elle se laissa glisser jusqu’au sol, une rue assez large où les herbes folles poussaient entre les pavés abimés. L’humidité était partout et la vie s’organisait autour de chaque parcelle d’eau. Les insectes bourdonnait, les oiseaux chantaient, les grenouilles frayaient dans les flaques et toutes sortes de plantes se disputaient les territoires citadins. Un équilibre écologique s’était mis en place sur les ruines d’une ancienne civilisation, laissant deviner la force et l’intelligence de la nature.

Akina tenta de défroisser ses vêtements en passant les mains dessus. Le résultat n’était pas des plus convainquant, mais elle s’en contenta et se lança dans une marche calme à travers la ville. Elle était venue pour trouver de ses semblables, mais à présent qu’elle était ici et pouvait savourer pleinement la beauté des lieux, elle était surtout contente d’avoir trouvé un endroit si charmant. Quel dommage, pensa-t-elle, que plus personne ne veuille vivre ici. Il y avait pourtant de quoi subvenir aux besoins d’une grande population. D’abord l’eau, présente partout, promettait des récoltes abondantes pour qui saurait sélectionner des espèces adaptées. Le climat de cette saison laissait deviner que l’été serait chaud et l’hiver pas trop rude, ce qui convenait parfaitement à l’établissement d’une ville. Et puis il y avait toute cette faune environnante : oiseaux, batraciens et mammifères, qui pouvaient procurer une alimentation en viande variée.

L’abandon d’Elusia était donc pour la jeune yorka un grand mystère. Comment se faisait-il qu’aucune communauté n’ait songé à réintégrer l’ancienne cité ? Si Akina avait été d’un naturel méfiant elle aurait sans doute envisagé la présence de créatures malfaisantes, ou le fait que cette ville ait pu être le foyer d’une épidémie foudroyante. Mais elle était plutôt tranquille, alors qu’elle déambulait dans les rues où la végétation avait retrouvé ses droits, abreuvée de filets d’eau et de cascades s’écoulant un peu partout.

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MessageSujet: Re: Où l'eau coule à flots vient parfois l'allégorie...[pv]   Où l'eau coule à flots vient parfois l'allégorie...[pv] Icon_minitimeVen 13 Mai - 17:41

    À son grand mérite, la nature se plaisait bien à me jouer des tours. Je n’attendais pas l’arrivée d’un nouveau venu, mais bien de trois. Tous semblaient être à la recherche de quelque chose sans vraiment l’être. Il y eut d’abord cette jeune femme à la longue chevelure argentée, assied sur son destrier brun qui lui donnait des airs de grandeur. Puis vint une autre qui marchait d’un pas déterminé. Inquiet, je balayai du regard les environs. Personne ne s’était approché en embuscade pour surprendre ma monture. Suite à ce constat, je me dressai sur une pierre au milieu du ruisseau pour regarder de près les deux inconnues. Bien peu de gens évitaient d’empiéter sur ma tranquillité. Suis-je territorial ? Je l’ignore. Il y a malgré tout de ces jours où mon espace vital devient plus grand, un manque flagrant de solitude j’imagine. Me voilà presque obligé de paraître aimable pour berner ma situation, glisser les doutes sous un tapis de formalités... Évidemment, puisque nous ne resterions pas éternellement là à ne rien dire, à se toiser d’un oeil incertain.

    - Bonjour mesdames.

    Une voix gaie dans laquelle se contraignaient quelques piètres notes glaciales s’élevait de ma gorge. Une part de moi souhaitait se fondre imperceptiblement dans la tapisserie vivante des bois, l’autre engager d’abord la conversation. La seconde avait inévitablement pris le dessus, m’évitant à jamais de devenir un ermite incompris. Quelqu’un veut-il bien m’expliquer pourquoi je m’étais aventuré sur ce rocher ? Cette même pierre qui donnait un contre courent à l’eau douce, qui m’élevait du niveau de la terre tel un insolite promontoire. Certains prennent peine à me croire lorsque je manifeste tous les défauts d’une pareille grandeur. Dans des moments pareils où j’ai une allure de géant, peut-être méditeraient-ils à nouveau sur la question. Mon mètre quatre-vingt-dix me troublait intérieurement face à ces étrangères. Sur ce, j’engageai à nouveau la conversation.

    - Hmm... Une belle journée pour la chasse, n’est-ce pas ?

    Mes prunelles se levèrent vers le ciel, semblables à deux petites sphères de lapis-lazulis contemplant la voûte céleste. J’accrochai subséquemment mon regard au leurs, imprégnés du goût de la découverte. Ainsi, n’étais-je point le seul à franchir pour une première fois ces parages majestueusement imbibés d’eau. J’espéraient que les voyageuses n’étaient pas à ma poursuite, envoyées futilement par les maudits zélos.

    Au bout d’un certain temps, j’examinai ma tenue. Mes armes étaient bien en place dans le ceinturon qui retenait mon sombre pantalon de cuir noir. Ma tunique qui ne se faisait pas dans des tons plus originaux se révélait par contre, mouchetée de sang. Quel macabre spectacle donnais-je ! Mon physique avait tout d’un arsenal d’une boucherie, omettant les filaments de chair pourrie bien sûr. En revanche, je ne savais dire si tout cela était à mon avantage, vu les airs guerriers de l’amazone venue à ma rencontre.

    Après toutes ces pensées lunatiques qui se bousculaient dans ma tête, je plongeai naturellement mes mains dans l’eau tiède du caniveau... Enfin caniveau est vite dit puisqu’il avait passé précipitamment au stade du ruisseau dont je craignast voir prendre la forme et l’ampleur d’un gigantesque lac. Seul Soulen, dieu des mers sait quel monstres aiment venir troubler la sérénité des belles étendues d’eau ! Je ne suis pas un fervent de la religion, mais j’aime croire qu’il existe des esprits associés à certaines choses.

    À preuve du contraire, nous formions tous un cercle de trois. Cet hasardeux point de rencontre sur les terres d’Elusia ne pouvait être plus imprévisible. J’était impatient d’en apprendra davantage sur la nature de ces dames.
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MessageSujet: Re: Où l'eau coule à flots vient parfois l'allégorie...[pv]   Où l'eau coule à flots vient parfois l'allégorie...[pv] Icon_minitimeSam 14 Mai - 21:08

Illumina dessendit de son cheval et s'avance vers ces 2 personnes qu'elle ne connaissait pas, une venait d'arriver alors que l'autre se lavait les mains dans le caniveau surélever. Mais Illumina ne fit pas un pas de plus et restait tout de même sur ses gardes. On lui avait raconter qu'il y avait souvant quelques tueur à gage et espions aux alentours de cette cité. Serait-ce des Ladrinis qui se dressaient devant elle.


Euh... Bonjours à vous aussi. Je m'appelle Illumina Ragnarok, guerrière Sindarin et membre de la guilde des aventuriers qui se trouve à Dalma


Elle continua de les analyser de bas en haut pour être sûr que qu'elle ne se trompais pas à leur sujet.


Pourvu que se ne soit pas des Ladrinis ou je suis mal partie... après tout je n'en ai jamais rencontré alors je suis un peu mal placer pour les juger. Peu importe, je sais très bien me déffendre avec mes pouvoir au cas ou


Elle continua alors de parler


Vous êtes ici dans quel but, moi c'est simplement pour admirer l'architechture de cette cité.
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MessageSujet: Re: Où l'eau coule à flots vient parfois l'allégorie...[pv]   Où l'eau coule à flots vient parfois l'allégorie...[pv] Icon_minitimeMar 17 Mai - 0:47

Déambuler dans les rues désertes était assez déstabilisant. La ville, malgré ses ruines et sa désertion, restait largement imposante. Les hauts bâtiments aux pierres couvertes de mousses encadraient les rues et formaient les murs d’un labyrinthe géant. Akina pensa s’y perdre un instant, car à force de marcher elle ne savait plus d’où elle venait et si elle était déjà passée ou non à certains endroits. Mais le doute et la crainte de s’égarer étaient faibles comparés à l’émerveillement qui emplissait son cœur. L’eau glissait sur les pavés, chutait d’un toit à l’autre en de multiples torrents d’une pureté divine. Partout le bruit du liquide coulant, vrombissant et se faufilant résonnait aux oreilles de la jeune yorka.

Se croyant seule au milieu de ce paysage surréaliste, elle avançait joyeusement, ses yeux brillant à chaque nouvelle découverte. Elle tournait l’angle d’une rue et un jardin sauvage se dévoilait devant elle, envahissant ce qui semblait être une ancienne place. Traversant la végétation d’un pas bondissant, elle trouvait de l’autre côté un ruisseau descendant le long d’une ruelle, couvert de nénuphars sous lesquels quelques grenouilles se cachaient à son approche. Les libellules, elles, ignoraient la jeune fille et poursuivait leur ballet aérien, dansant dans la lumière des reflets du ruisseau.

Akina poursuivit sa marche, en oubliant presque la raison de sa venue. Mais très vite une odeur animale vint déteindre sur les parfums si harmonieux de la cité de l’eau. Elle regarda tout autour, et ne voyant rien ferma les yeux pour mieux se concentrer. Elle connaissait cette odeur : un cheval se trouvait non loin de là et c’était son crottin qui diffusait dans l’air frais du matin cette senteur reconnaissable. De deux choses l’une : soit un troupeau de chevaux sauvage s’étaient établis dans la ville abandonnée, soit la yorka n’était pas seule ici. Vu la faible concentration de l’odeur, Akina pencha pour l’option du cavalier voyageur. Elle poursuivit sa route sans changer de direction et trouva bientôt une place ouverte au centre de laquelle se trouvait non pas un, mais deux inconnus.

Un homme se tenait debout sur un petit rocher, semblant vouloir se donner de l’importance. Il parlait déjà, alors qu’elle n’était pas encore à sa hauteur. Et pour dire quoi ? Absolument rien. La banalité de ces propos montrait un certain enclin à la discussion, mais un manque de savoir-vivre flagrant. Déjà, il aurait été bienvenu d’appeler ses interlocutrices « mesdemoiselles ». Ensuite, l’usage n’était-il pas de se présenter en premier lieu ? Cependant Akina n’était pas des plus à cheval sur les principes alors elle ne montra pas la colère qu’aurait pu susciter le manque d’éducation de l’homme. A côté de lui, une cavalière se tenait aux pieds de sa monture. Elle, à l'inverse, s’empressa de décliner son identité. Elle poussa même les présentations plus loin, en offrant aux autres la raison de sa venue, sa condition sociale et son origine géographique.

L’un et l’autre étaient assez extrêmes. D’un côté aucune information ne transparaissait, de l’autre, trop de données laissaient presque penser qu’il s’agissait de mensonges censés les berner. Cela suffit à Akina pour comprendre que les deux personnages, quelques étaient leurs intentions, ne se connaissaient pas. Et ne complotaient pas... Elle commença en s’adressant à la femme :
- Je suis venue visiter aussi, mon est Akina.
Elle interrogea ensuite du regard l’un et l’autre des étrangers.
- L’un de vous sait si cette ville est encore habitée ? Et où sont les habitants ?

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MessageSujet: Re: Où l'eau coule à flots vient parfois l'allégorie...[pv]   Où l'eau coule à flots vient parfois l'allégorie...[pv] Icon_minitimeMer 18 Mai - 2:55

    P ersonne n'aimait apparemment ma remarque inutile. Vous ne direz tout de même pas que j'avais parfaitement tort avec les chauds rayons du soleil. J'en déduisais donc que je ne me trouvais pas pour le moins du monde en présence de chasseresses. Un brin incongru de fatigue s'immisçait en moi, me donnant envie me tordre de rire sans aucune raison apparente. Je m'abstins, gardant un air impassible. Ma bouche ne poussait généralement que des rires avec un certain rictus , chose qui déplairait assurément aux nouvelles venues. Pour ce faire, je me contentai d'afficher l'un de ces sourire niais du parfait imbécile heureux. J'aurais pu siffler pour alourdir le silence brièvement installé ou faire chanter ces petits oisillons, mais je trouvais cela fort déplacé... Il me vint plutôt l'envie d'observer la cavalière qui descendait habilement de son cheval puis s'avançait précautionneusement vers moi. Elle venait tout juste de réduire ce que j'appelais une limite raisonnable, soit une distance dangereuse lorsque l'on ignore qui se trouve devant soi. Décidément incertaine, la dame engageait les présentations sans omettre de préciser ses origines et la raison de sa venue.

    J'avais donc affaire à Illumina Ragnarok, l'une de ces sages sindarins aux fines oreilles pointues. D'un air amusé, je n'hésitai pas à jeter un coup d'oeil subtil à ces dernières. Mes lèvres s'entrouvraient faiblement pour répliquer que l'autre demoiselle, jusqu'à maintenant taciturne, me devança courtoisement. L'autre femme au regard de jais se prénommait Akina. Personne d'entre nous trois ne vivait proprement dit dans la cité. La civilisation ancienne attirait les voyageurs autant pour sa beauté époustouflante que les mythes dont elle regorgeait. Quant à moi j'y étais venu y trouver refuge, un endroit calme où m'exiler le temps de quelques jours. Autrement dit rien ne m'empêchait de réveiller Kira afin d'aller trouver ma douce solitude. Il y avait certes, quelque chose de familier chez cette Akina qui m'intriguait.


    - Il suffit d'avoir des yeux perçants pour constater qu'Elusia est toujours habitée. La cité elle-même regorge d'animaux fascinants, mais je crains qu'il n'y ait guère de ces chers et communs terrans qui habitent les grandes villes.

    Je réfléchis un instant à l'ampleur des terrans puis rajoutai au cas où je me trouvais devant l'un d'eux :

    - Permettez-moi de ne pas me sentir concerné puisque je suis lhurgoyf. On raconte aussi que certains êtres mi-animaux peuplent les lieux... Peut-être sont-ils plus près que vous ne le croyez.

    Cette évocation d'histoire me tira moi-même à rester aux aguets, à ouvrir les yeux pour contempler les ethnies différentes. J'étais d'ailleurs à peu près sûr que l'autre voyageuse n'appartenait pas aux sindarins, ni aux lhurgoyfs. Qu'en était-il dans ce cas ? Je perdais sans cesse le fil de la conversation d'un air lunatique, me questionnant parfois inutilement sur des sujets d'observation qui se trouvaient tout juste sous mon nez. Mes mains, toujours parsemées de gouttelettes translucides, s'agitèrent énergiquement derrière mon dos en séance de séchage.

    Les pavés submergés d'eau, les herbes hautes se mouvant dans l'eau tel des piliers végétaux me donnaient une envie soudaine de courir bêtement dans milles et une flaque d'eau. Je me ressaisis froidement, arquant un sourcil. Qu'est-ce qui me prenait ? Mon attention se porta à nouveau sur mes interlocutrices qui avaient notamment disparues de mon champ de vision lors des dernières secondes de pure innocence.

    - Pardonnez-moi. J'oubliais presque de me présenter. Appelez-moi Glanael., dis-je pour achever les présentations.
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MessageSujet: Re: Où l'eau coule à flots vient parfois l'allégorie...[pv]   Où l'eau coule à flots vient parfois l'allégorie...[pv] Icon_minitimeMer 18 Mai - 3:26

Bonjour à vous Glanael, c'est toujours un plaisir de rencontrer de nouveaux visages. dit-elle, puisque la politesse était dans sa nature


-En fait, la véritable raison de ma venue n'est pas seulement pour admirer l'architechture de cette cité, je suis aussi venu à la recherche d'anciens artéfacts, disons que je suis mi-guerrière, mi-chasseuse de trésor.


Pendant qu'elle parlait avec les deux autres femmes, son cheval n'arrêtais pas de hennir derrière elle en la poussant dans le dos. Alors elle se retourna vers Epona, sa monture et lui dit dans une langue que les deux autres ne connaissait pas:


Hyaco ja amin boutra kin tyu grio. Uipe, teba ja sabin hëît!
(Arrête de me pousser dans le dos, regarde il y a une fontaine là-bas.)


Son cheval parti alors en direction de la fontaine qui était à quelques mètres d'eux, comme si il comprenait très bien le Sindarin, en faite il ne connaissait que cette langue. Même Rick, le maître de sa guilde n'avait jamais réussi ne serait-ce qu'a le faire bouger en langue Terran. Son faucon s'y mit également en poussant de petits cris


Ah non, tu ne vas pas t'y mettre toi aussi?!


Elle sorti un biscuit de sa poche et lui donna, ensuite, puisqu'elle commencais à fatiguer à porter Horus, sur son épaule, elle créa magiquement un perché en glace, sans même lever le bras, et Horus s'y percha.


Bon, finalement c'est pour ca que je suis venu ici: pour admirer, et pour chercher.


Dernière édition par Illumina Ragnarok le Jeu 19 Mai - 0:56, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Où l'eau coule à flots vient parfois l'allégorie...[pv]   Où l'eau coule à flots vient parfois l'allégorie...[pv] Icon_minitimeMer 18 Mai - 14:47

L’homme ne se présentait toujours pas, mais il répondit en quelque sorte à la question de Akina. Lui non plus n’était pas de la cité et ne voyait pour l’instant que les peuples animaux qui vivaient en ces lieux. La fin de sa phrase prouva qu’il n’était pas un terran, et la suivante apprit même à ses interlocutrices qu’il était un lhurgoyf. Un sourcil de la jeune yorka s’éleva dans l’étonnement et ses yeux pétillèrent de curiosité : c’était la première fois qu’elle avait l’occasion de bavarder avec un membre de cette race. Tout ce qu’elle savait sur eux était leur don de se transformer en des créatures monstrueuses. Elle eut envie de demander à voir, mais la bienséance lui interdisait de formuler une telle requête… pour l’instant en tout cas.

Elle le dévisagea sans vraiment s’en rendre compte et heureusement qu’il avait le regard perdu et l’air plongé dans ses pensées, parce qu’il aurait pu être bien mal à l’aise de voir une jeune fille décrypter ainsi ses expressions. Akina détourna le regard juste à temps : il sortit de ses rêveries et se présenta enfin, offrant aux autres un simple nom comme elle l’avait fait elle-même.

La cavalière reprit rapidement la parole, se prêtant au jeu de la politesse à son tour. Et continua d’en divulguer un peu plus sur elle-même. Quelle imprudence, pensait Akina. Puis une autre idée entra dans son esprit. Une chasseuse de trésor ? Qui, qui plus était, avait un cheval et une allure soignée ? Voila qui promettait bien des fortunes à chaparder. Enfin le vol, s’il devait avoir lieu, serait pour plus tard, tenter quoi que ce fut à présent aurait été stupide et risqué. La sindarine se mit ensuite à parler un langage inconnu de Akina, s’adressant à l’animal qui piaffait d’impatience derrière elle. Le cheval s’en alla finalement boire à la fontaine.

Ce n’était que maintenant que la jeune yorka remarqua le rapace qui planait alentour et était venu se poser sur l’épaule de Illumina. Elle lui donna un biscuit et Akina ouvrit des yeux tout ronds : c’était sans aucun doute un faucon, alors que faisait-il à manger autre chose que de la viande ? Était-il abruti par sa domestication à ce point ? Ou alors le gâteau en question était spécialement conçut pour lui, sans céréales qui auraient été nocives et surtout sans sucres. La yorka se rassura à cette idée mais n’était pas persuadée que c’était le cas. Soudain quelque chose de plus étrange encore se produisit. La femme créa un perchoir de glace pour l’oiseau… Mais quel était le but ? Ne pouvait-il pas se poser sur une branche, un muret… ou simplement l’épaule de sa maitresse ? En quoi un paquet de plume qui devait être loin d’atteindre le simple kilo était-il une charge trop importante, pour une guerrière qui plus était ? Décidément, le personnage était bien curieux.

- Et ben c’est bien…
Elle avait parlé presque pour elle-même, les sourcils tout haut et les yeux toujours ronds d’étonnement. Mais elle se ressaisit et afficha une expression plus naturelle, se tournant vers le lhurgoyf.
- Vous parliez des yorkas n’est-ce pas ? J’en fait partie, et je cherche en quelque sorte mes semblables, mais pas seulement…
Sans que sa tête ne pivote, elle lança un regard en direction de la cavalière. Puis changea de sujet.
- Quant à la chasse, j’aime beaucoup cette discipline, mais je ne suis pas vraiment habile en réalité.

C’était le cas. Elle connaissait la théorie des poses de pièges, des arcs et des flèches. Mais dans la pratique, elle n’était capable d’attraper que de petites proies et uniquement quand elle se trouvait sous la forme du corbeau. C’était d’ailleurs un excellent moyen de se nourrir en voyage, car il n’y avait guère d’endroit où nulle nourriture plaisante pour l’oiseau noir ne se trouvait.

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MessageSujet: Re: Où l'eau coule à flots vient parfois l'allégorie...[pv]   Où l'eau coule à flots vient parfois l'allégorie...[pv] Icon_minitimeMer 18 Mai - 17:36

    J e n'étais pas certain d'être du même avis qu'Illumina. Elle avait la discussion facile, étant de nature plutôt sociale. Voilà un beau contraire à ma réelle personnalité. Mes mots ne se révélaient qu'être des peccadilles au revers de ma pensée. Alors qu'elle parlait pour trois, j'attrapai au vol de ses dires le mot artefact. Cette dame cherchait-elle réellement la gloire ou à s'enrichir de connaissances magiques ? J'avoue que je commençai à lui montrer mon intérêt à cet instant, songeant qu'il serait aisé de me battre avec celle-ci plutôt que d'aller m'aventurer dans des endroits périlleux pour obtenir une chose pareille. C'était bien connu, le nombre d'avares qui perdaient la vie en se lançant dans la quête tordue d'un trésor.

    J'allais l'interroger seulement, la jument de cette dernière réussit à obtenir quelques paroles dans une langue méconnue de la part de sa maîtresse. Tout compte fait, cela résultait davantage à un ordre vu la note d'exaspération qui vibrait dans la voix de Ragnarok. Le cheval partit aussitôt vers ce qui ressemblait à une délicieuse fontaine. Des jets d'eau cristallin tombaient d'une minuscule statuette représentant un yorka mi-biche et ricochaient par la suite dans un bassin en pierres tannées par le soleil. Alléchante suggestion, en effet, pour n'importe quelle bête cherchant à s'abreuver. Ma jument qui dormait dans un sommeil oublieux s'éveilla, dérangée par les voix nouvelles, par le trottinement anodin de l'autre femelle. Ses pattes se déplièrent lentement - geste que je considérais comme un étirement incertain - puis la mirent sur pied. Elle guetta les alentours longuement et m'accorda un de ses amicales hochements de tête. Sa silhouette robuste s'approcha à son tour du point d'eau spécifié par la sindarin. En réalité il y avait de l'eau un peu partout et le niveau ne tarderait pas à monter très prochainement à mes genous. Un fait peu favorable aux deux autres demoiselles de petites tailles.

    Ma tête pivota à nouveau vers la mi-chasseresse puis je la questionnai d'un ton fort trompeur dans lequel nul ne pouvait distinguer les traits fins de mes futurs desseins.

    - Pour admirer et pour chercher... Qu'y a t-il à gagner en ces terres aquatiques ?

    Je choisis cet instant où la yorka se bavardait mentalement à voix haute pour quitter mon promontoire. J'approchais ma main pâle du faucon positionné sur un perchoir de glace pour me présenter à lui. Il était curieux qu'un oiseau aussi habile pour repérer de nombreuses victimes se contentait d'un vilain biscuit. En fait il y avait chez lui des instincts que nous avions en commun, cependant nous savions tous deux les freiner et paraître civilisés. Ma paume caressa ses plumes lisses puis glissa imperceptiblement sur la montagne de glace. Une chaleur intense me picota le bout des doigts puis s'expulsa d'eux tel un four. La glace fabriquée à l'aide des éléments fondit à une vitesse fulgurante. Faisant semblant d'y être appuyé, je m'écartai brusquement du minuscule glacier d'une attitude faussement abasourdie.

    - Ohhh ! Vous n'avez pas solidifié votre tour de glace ? Si ?

    Akina enchaîna la discussion sur les yorkas et la chasse.

    - Oui je crois bien qu'il s'agit des yorkas. Ainsi vous en êtes une qui n'habite pas les lieux... En ce qui concerne la chasse, j'apprécie aussi beaucoup cet art, mais je crains bien ne pas avoir les mêmes cibles que Miss Ragnarok. Néanmoins, si vous changez d'avis, sans doute saurais-je vous montrer quelques tours...

    En parlant de tours, j'étais totalement rassasié niveau plaisanteries avec mon petit jeu de chaleur. Je tentai alors de deviner en quoi se changeait la yorka puisqu'elle n'avait point de caractéristiques marquantes, visuellement parlant, d'un animal.
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MessageSujet: Re: Où l'eau coule à flots vient parfois l'allégorie...[pv]   Où l'eau coule à flots vient parfois l'allégorie...[pv] Icon_minitimeJeu 19 Mai - 0:55

Illumina était en train de discuter avec Akina pendant que Glanael carressait le plumage du volatile de la guerrière Sindarin. Puis quand elle se retourna, son percjoir glacé qu'elle avait construit pour son faucon n'était plus là. Évidemment son faucon volait en cercle dans les aire en attendant qu'il ait un nouveau perchoir.


Étrange, je comprend qu'il fasse beau soleil et qu'il fait chaud, mais j'ai construit ce perchoir avec de la glace artificiel qui ne peut fondre qu'à 100 degrés Celsius. Peu importe.


Elle en créa un autre, plus robuste cette fois. Elle lui donna aussi un autre biscuit pour le faire taire. Puis, pour répondre aux questionnements de Glanael et Akina, elle leur expliqua pourquoi Horus ne mange que des biscuits au lieu d'aller chasser.


Pour répondre à votre intérogation, je suppose que vous vous demandez pourquoi je lui donne des biscuits au lieu de la viande fraîche. C'est tout simplement parce que mon faucon ne veut pas me quitter. J'ai déjà essayé de l'envoyer à la chasse mais il n'a jamais voulu partir. Alors j'ai créer des biscuits avec toutes les protéines nécéssaires à l'intérieur dont j'ai le secret, et il les adorent.


Elle alla ensuite en direction de son cheval et elle prit une chose enveloppé dans une toile ne nylon qui avait presque la même taille qu'elle, mais légère comme une plume, qui était accrochée à l'étrier de sa jument. Et elle se retourna ensuite vers les 2 autres.


Juste une précaution que j'ai apporter pour le voyage... (évidemment son épée double et son arc elfique était à l'intérieur) Ah oui, ca me revien, je suis aussi venu car j'ai entendu parler d'un certain temple dans les environs.
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MessageSujet: Re: Où l'eau coule à flots vient parfois l'allégorie...[pv]   Où l'eau coule à flots vient parfois l'allégorie...[pv] Icon_minitimeJeu 19 Mai - 21:02

Glanael souleva une question intéressante : qui avait-il à gagner dans cet endroit ? Un peuple de semblables semblait chose compromise… Mais des richesses, portées par les autres ou simplement dissimulées dans les ruines, semblaient toujours à portée de main. Akina ne se répondit qu’intérieurement à cette interrogation, gardant pour elle ses desseins secrets. Elle resta tout aussi silencieuse quand l’homme se dirigea vers l’oiseau et caressa son plumage. Bizarre que l’animal se laisse faire, fut sa seule pensée.

Quand le perchoir de glace se brisa, elle n’y vit qu’une faiblesse dans sa fabrication et un effet de la douceur des rayons du soleil. Cependant Glanael nota cette fragilité et elle se douta que la destruction de l’objet de glace n’était pas fortuite, car même la femme trouvait cela étrange. Il l’avait fait exprès ? pourquoi ? Elle n’eut pas le temps de s’interroger plus car il s’adressait à elle, semblant s’étonner de sa condition de yorka qui ne vivait pas ici. Il poursuivit en marquant une différence entre lui et Illumina qui fit sourire Akina. Et conclut en lui proposant de lui montrer « quelques tours ». La jeune yorka n’était pas sûre qu’il soit en train de parler de chasse…

- Et bien… je suis prête à apprendre de ceux qui auront la patience de m’enseigner.

Illumina prit la parole pour expliquer aux autres la raison pour laquelle son oiseau mangeait ses biscuits. Elle garantit aussi la composition adaptée des petits gâteaux. Akina se mordit l’intérieur de la joue pour tuer le rire naissant dans sa poitrine. Elle dut lutter de toutes ses forces pour ne pas éclater et lancer quelques remarques méchamment aiguisées à l’inconnue. Elle finit par dissiper l’orage de moquerie en elle sans que son visage n’ait affiché une autre expression qu’une incrédulité discrète, un sourcil plus relevé que l'autre.

La cavalière se dirigea vers sa monture et y prit un grand objet enveloppé dans un drap. Elle ne paraissait fournir aucun effort pour porter le tout ce qui signifiait soit qu’elle avait une force hors du commun, auquel cas il était peut-être dangereux de s’en prendre à elle, soit que cette chose qu’elle cachait n’était pas aussi lourde qu’il semblait. Akina ne sut se décider quand à ce qui était le plus vraisemblable et déjà Illumina reprenait la parole. Une « précaution » signifiait sans doute une arme. Il aurait pu s’agir d’un objet magique, mais vu sa taille, celui ou celle qui l’avait créé aurait eu peu de jugeote. L’idée que Illumina était armée se grava dans l’esprit de la jeune yorka.

La dernière chose que dit Illumina était sans doute la plus intéressante : il y avait un temple dans les environs. C’était en soit logique, puisqu’un peuple avait vécu ici pendant longtemps. Mais le fait que l’information ait été transmise jusqu’à eux laissait penser que ce temple n’était pas qu’un simple édifice à la gloire de dieux obscurs. Et si la femme en parlait, après avoir évoqué sa condition de chasseuse de trésor, il y avait probablement quelque chose d'intéressant dissimulé dans les ruines.

Une chose ennuyait Akina. Elle cherchait en elle la raison qui avait pu pousser une aventurière à la recherche de bien perdus, armée et en apparence suffisamment aguerrie pour voyager seule, à clamer tout haut et en présence de deux inconnus l’existence d’un tel endroit. La méfiance naturelle de la jeune yorka lui fit d’abord penser à un piège. Mais il restait la possibilité que Illumina ait entendu parler de cet endroit comme d’un temple gardé par des créatures dangeureuses. Et le but pouvait alors être de ne pas livrer seule un combat qui promettait d’être risqué. Dans tous les cas, il ne servait à rien qu’ils restent tous les trois plantés là.

- Nous pourrions aller voir…
Elle interrogea Glanael du regard, puis en revint à celle qui avait fait cette proposition.
- Je suis partante pour ma part !

Elle espérait juste qu’ils n’allaient pas tous deux bondir sur leurs chevaux et prendre une allure qu’elle ne pourrait pas suivre, portée par ses jambes seules. Elle voulait marcher avec eux, pouvoir les observer plus amplement, et surtout, ne pas arriver en retard au fameux temple.

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MessageSujet: Re: Où l'eau coule à flots vient parfois l'allégorie...[pv]   Où l'eau coule à flots vient parfois l'allégorie...[pv] Icon_minitimeDim 22 Mai - 0:19

    I llumina s’affairait aussitôt dans la construction d’une nouvelle stature de glace. Rien ne semblait lui avoir effleuré l’esprit au sujet de ce mystérieux phénomène. Le soleil était-il assez chaud pour lui faire croire que la glace fondait d’un simple rayon ? Nous n’étions pas au moment de la saison chaude… Il fallait tout de même être sujet d’une certaine naïveté. Même si cela s’avérait être fort tentant, je me renfrognai de mettre le petit doigt sur le perchoir frigorifiant. Personne d'entre moi ou Akina n'avait osé commenter les gâteries données à Horus - je crois bien qu'elle appelait son faucon domestiqué ainsi - et la guerrière nous expliquait déjà la raison d'une telle collation. Il ne s'agissait plus d'un casse-croûte, mais d'un repas d'une consistance limitée. J'employais le mot « limitée » puisqu'une semblable alimentation mettait certaines barrières dans le plaisir qu'éprouvait un prédateur lorsqu'il dégustait sa proie. Pour tout dire, les compagnons de la sindarin lui ressemblaient quelque peu.... Quoi que son cheval avait l'air légèrement entêté.

    Je m'y connaissais un peu au niveau de la religion pratiquée sur l'ensemble des continents. Comme je ne la pratiquais au grand jamais, faute d'expier des péchés considérés comme étant inexistants, il ne m'arrivait pas de détourner mon chemin lorsqu'un temple se trouvait sur ma route. J'ignorais donc tout à propos des lieux religieux à l'exception qu'on y trouvait parfois des êtres au bord de la folie. Ce détail m'en dévoilait suffisamment pour écarter même la pensée d'y faire halte. L'idée fut amenée dans la conversation que déjà elle s'estompait du tableau de mes voyages. Cette dernière du rapidement refaire surface puisqu'elle consistait à une forme d'issue. Je n'avais pas oublié comment l'eau jaillissait avec vitesse de la terre à Elusia... On eut dit que la croûte terrestre s'était fendue à cet endroit précis pour y laissait vivre une nature si sauvage que de rares créatures parvenaient à y habiter. La fontaine où se rejoignaient les deux chevaux n'avait plus de frontières, car son eau se déversait directement dans la surface mouvementée du lac.

    - Nous ne pourrions rester ici de toute façon à moins que quelqu'un ici n'ait la force d'affronter les éléments. Mieux vaut aller rendre visite au temple de Greis.

    Un coup d'oeil suffit à Kira pour qu'elle revienne à mes côtés. Nous nous préparions à nouveau à voyager et elle le savait. Je montai sur son dos d'un élan et lui murmurai à l'oreille de m'emmener, non loin d'ici, vers un temple. Une lueur d'étonnement apparut dans ses prunelles. Elle n'était pas idiote, se souvenant bien que j'évitais pour la plupart du temps ce type de lieu.

    - Rejoignons nous à l'entrée du temple ! À plus tard ..., dis-je jovialement.

    La jument donna quelques coups de sabbots dans l'eau, faisant miroiter sur son pelage argenté des gouttelettes rafraîchissantes. Le joyaux posé sur sa tête illumina un moment puis elle s'évapora tel un coup de vent dans la nature. Je ne pris guère la peine de lui préciser qu'il fallait attendre nos nouveaux compagnons de route puisque j'adorais moi aussi la vitesse.


[Hrp: Suite au temple de Greis..]
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