La nature porte parfois ses fruits [PV Raël]

News & Infos

C'est ici que vous trouverez les dernières infos du moment, les utiles et moins utiles.

Temps actuel

Effectifs

• Eryllis: 3
• Ladrinis: 9
• Eclaris: 5
• Prêtresses: 5
• Cavaliers de S.: 5
• Nérozias: 6
• Gélovigiens: 3
• Ascans: 0
• Marins de N.: 4
• Civils: 15

Lien recherché

- Walter cherche de Preux chevaliers.
_ Raël veut des clients.
_ Deirdre a besoin d'employé!

Les Rumeurs

_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
_ Il parait que ça se bécotte "au bal de la Rose".
_ Il parait que des créanciers en sont après un des conseillers de Ridolbar.

Code par MV/Shoki - Never Utopia



 
AccueilAccueil  FAQFAQ  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  


-20%
Le deal à ne pas rater :
-20% Récupérateur à eau mural 300 litres (Anthracite)
79 € 99 €
Voir le deal

Partagez
 

 La nature porte parfois ses fruits [PV Raël]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: La nature porte parfois ses fruits [PV Raël]   La nature porte parfois ses fruits [PV Raël] Icon_minitimeLun 14 Fév - 16:01

La nature porte parfois ses fruits [PV Raël] SgSn4O7

« Je ne pars que quelques jours. » Tout en replaçant sa chevelure dorée, Elvyna avait balbutié ces quelques mots en vitesse à la consœur qui l'attendait dans l'entre-ouverture de la porte. La prêtresse semblait jeune, arborait une moue abattue et triturait une de ses bagues entre ses doigts. Elle ne bougeait pas d'un pouce, observant la Sindarine se préparer, courir d'un coin à l'autre de sa chambre en attrapant des affaires sur son bras avant de les ranger méthodiquement dans sa sacoche. Quelques minutes passèrent dans un silence uniquement bousculé par les bruits de pas et les onomatopées de la Prêtresse de premier ordre tandis qu'elle rassemblait ce dont elle avait besoin. Bientôt, elle rompit le silence, la voix enrouée et le ton peiné. « Je n'aime pas vous voir partir. ». La demoiselle aux oreilles pointues s'arrêta en plein mouvement et prit le temps de se redresser. Elle dévisagea quelques secondes sa protégée, dans l'espoir de trouver dans son regard le courage qu'elle tentait de lui insuffler depuis son arrivée au Temple de Kesha. Il n'était jamais facile de voir son mentor s'éclipser, quand bien même elle serait en sécurité et instruite auprès des autres prêtresses. Elvyna, elle, ne doutait en aucun cas de sa capacité à se tenir à carreaux et à se rendre utile auprès des autres. Alyss était jeune, mais elle n'était point dépourvue de bon sens.

La Sindarine s'approcha de cette dernière d'un pas gracieux puis s'arrêta à quelques centimètres de son visage, plongeant ses yeux dans les siens durant quelques secondes qui parurent des heures pour l'apprentie. Enfin elle solda cet échange par un sourire jusqu'aux oreilles. « Ils ont besoin de toi ici. Kesha veille sur moi, je ne crains rien sur ces terres. » Au fond d'elle, la jeune femme pensait également à Délil. A vrai dire, entre ces deux déités, elle ne s'était jamais véritablement sentie en danger. Elle leur confiait sa vie sans se soucier de ce qu'ils en feraient. Une confiance aveugle qui lui valait de nombreux regards étonnés en présence de non croyants par ailleurs. Elle plaça un de ses sacs sur son épaule et après avoir passé la main dans la chevelure rousse d'Alyss, elle commença son avancée vers la sortie du Temple. Sa protégée lui emboîta le pas et la poursuivit jusqu'aux portes où d'autres consœurs vinrent la saluer par la même occasion. Adressant ses salutations ainsi que ses vœux de protection du Temple, elle monta sur son cheval, s'enfonça dans la forêt et disparut progressivement de la vision d'Alyss.

Le voyage fut long et sinueux mais le sourire de la Sindarine ne quitta jamais son visage. Il était malheureusement rare qu'elle mette les pieds en dehors du Temple, elle qui était toujours si occupée, qui courait entre les cérémonies, les activités quotidiennes, l'enseignement ainsi que l'accueil des réfugiés. De nombreuses fois on lui avait confié que là n'était plus sa place, cependant elle continuait à s'immiscer dans les histoires des prêtresses de deuxième ordre, comme si au final elle ne les avait jamais vraiment quittées. Caressant la crinière de son cheval, distraite, la jeune femme rangea enfin sa carte et posa son bivouac non loin du sentier. Il lui faudrait encore deux jours de route avant d'arriver près des cascades nébuleuses. Ce n'était pas la première fois qu'elle s'y rendait et à vrai dire, elle ne considérait plus ce voyage comme un pèlerinage mais plus comme un moyen de se ressourcer. De temps à autre, elle devait quitter les siennes et passer un peu de temps seule au sein de la nature, son origine Sindarine la rattrapant au galop chaque fois qu'elle pouvait se penser citadine. Une fois arrivée proche des cascades, elle descendit de son cheval et commença à établir son campement de fortune. Déballant ses vivres en chantonnant, Elvyna se sentait à nouveau enfant. Il ne lui fallait pas grand chose : une bonne fourrure afin d'avoir chaud, du feu, quelques rations et surtout du calme. Cependant, au plus profond d'elle, son instinct lui chuchotait que le calme ne l'attendait pas dans ce voyage et que la surprise serait de taille...
Revenir en haut Aller en bas
:: Grou - Scorpion râleur ::

|| Informations ||
Fonction:
Pouvoirs, spécialités & Don:
Relations & Contacts:
Raël
:: Grou - Scorpion râleur ::
Raël
MessageSujet: Re: La nature porte parfois ses fruits [PV Raël]   La nature porte parfois ses fruits [PV Raël] Icon_minitimeDim 20 Fév - 21:17



Le 15 Cobel 1306

Cela faisait plusieurs jours que Raël avait quitté le Duché de Nuveria. Il ressassait rarement – voire jamais- les choses qui s’étaient passées, mais cette fois-ci c’était différent. Sans qu’il comprenne pourquoi Leo – Othello-, était toujours intéressée par ses services et la proposition qu’elle lui avait faite de vivre dans le duché était toujours d’actualité. Incompréhensible pour lui, même s’il ne la trouvait pas désagréable, de comprendre pourquoi quelqu’un voudrait inviter quelqu’un comme lui à vivre sur ses terres. Objectivement, Raël savait qu’il était synonyme d’ennui, de son plein gré, et qu’il n’avait envie de rien faire pour s’intégrer. Il tenta d’oublier ces questionnements pour se reconcentrer sur la route qu’il menait.

Cela faisait trois années qu’il ne s’était pas dirigé vers Cimmerium, la dernière fois il avait arrêté net ses investigations en plantes et en animal car une jeune sindarine avait demandé son secours. Il espérait que cette fois, rien ne pourra perturber. Il n’avait pas grand objectif si ce n’était de toujours se tenir au courant des endroits ou les plantes importantes poussaient et d’actualiser ses connaissances en termes de faune et de flore. Il avait suffisamment parcouru le monde durant ces dernières années pour être une référence inconnue dans ce domaine.

Alors qu’il faisait route vers la frontière, Raël s’était arrêté lors d’une pluie particulièrement violente s’était déclarée. Circonstances exceptionnelles, il avait choisi de se rendre dans un petit village, il n’était qu’à un ou deux jours de marche de sa destination, il pouvait attendre que ce temps passe. Non pas qu’il n’aimait pas la pluie, mais des gouttes de partout trompaient parfois ses sens alors il préférait patienter. C’était aussi désagréable d’être complètement trempé, même s’il aurait été capable d’enlever complètement sa cape pour se balader torse nu, le tissu en aurait été moins lourd. Il avait élu domicile dans une petite auberge familiale dans ce petit village ou tout le monde l’avait regardé de travers. En signe de bonne foi, il avait payé en avance la chambre et les repas pour deux jours, autrement il sentait que l’aubergiste aurait été capable de ne pas le recevoir. Il avait demandé que le repas soit servi dans sa chambre. Cela l’arrangeait, les autres ne le dévisageraient pas et de toute façon il préférait largement la solitude. A son grand étonnement, c’était un petit garçon qui lui avait apporté son repas. Il avait au maximum quatorze petites années. Ce n’était pas son âge qui le surprit, car lui avait déjà ôté la vie à cet âge, mais surtout qu’aucun adulte n’avait pris sa place. Alors qu’il déposait son repas, Raël était en train de réduire en poudre certaines herbes et cela attisa la curiosité du garçon, intimidé tout de même. La discussion fut courte, mais il lui demanda s’il était herboriste et le scorpion lui répondit simplement que oui.

Le lendemain, la pluie tombait de moins en moins, ce qui lui donnait de bons espoirs de repartir rapidement. On toqua à sa porte. Un peu trop tôt pour lui apporter un repas. C’était un homme d’une cinquantaine d’années qui marchait difficilement avec une canne. « Mon petit garçon m’a dit que tu étais un herboriste. Je sais que c’est soudain, mais pourrais-tu accepter un service ? Je te paierais, bien entendu. » Raël ne rechignait pas à prendre des missions, alors l’homme lui expliqua que sa femme était malade et qu’un mélange de différentes herbes arrivaient à diminuer son mal. Une des herbes se trouvait à Cimmerium mais depuis le mois dernier, lors de son accident, il était incapable de s’y rendre et il n’avait presque plus de réserve de cette herbe. Raël accepta le travail sans rechigner et sans ruiner non plus l’homme en pièces d’or. Pas qu’il ait particulièrement bon cœur, mais qu’il n’accordait pas beaucoup de valeur à l’argent, que la cible était à deux jours de marche et qu’il s’y rendait de toute façon.

Le soir même Raël était parti, la pluie s’étant arrêtée, il préférait voyager de nuit. L’homme lui avait fournit une description et un dessin de la plante, même un plan sur les lieux où il l’avait trouvé le plus en abondance. Il avait entendu quelques chuchotements, des villageois qui disait qu’il avait perdu son argent car il était un voleur et il ne reviendrait jamais. Si la première affirmation était raie, il n’était pas de ceux à voler ses clients, bien au contraire. Qui l’embaucherait ensuite ? Alors il allait juste faire du bon travail.

Le scorpion avait fait un petit détour pour éviter les domaines royaux, bien trop gardés à son goût, et passerait ainsi la frontière près des cascades qu’il avait déjà visitées, cela lui éviterait ainsi les grandes montagnes qui ne feraient que retarder son périple, car aujourd’hui il devait être rapide, le client avait aussi payé pour cela, il lésina donc au plus possible sur ses heures de sommeil, bien qu’insuffisamment pour le mettre en danger. Il savait que sinon cela signerait sa propre mort et il n’avait pas très envie de mourir.

Sortant de la forêt, le bruit des cascades était facilement identifiable, il commença donc à rechercher cette plante, présente dans les lieux plutôt de type prairie. Il avait de nouveau regardé le dessin car c’était une plante qu’il ne connaissait pas. L’homme avait pu lui faire sentir sa fragrance, ainsi il ne se tromperait pas, mais il devait la trouver.

Au détour d’un grand rocher le bleuté vit une forme, féminine visiblement – vu le chantonnement et la forme, mais il pouvait se tromper- qui avait visiblement décidé de se poser là. Elle avait l’air d’une innocence pure, c’est-à-dire, quelqu’un qui mourrait facilement. Ou alors elle était une guerrière et savait se défendre, car tout ishteria savait manier la magie mais… Ce n’était pas l’impression qu’elle lui faisait.

La politesse n’étouffant pas Raël – comme quasiment rien d’ailleurs-, le scorpion lui avait juste accoré un regard de suspicion, savoir si elle n’était pas une ennemie avant de reprendre ses recherches avec son papier et son plan. Difficile de bien voir précisément quand on ne voit pas bien, mais bon.

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Re: La nature porte parfois ses fruits [PV Raël]   La nature porte parfois ses fruits [PV Raël] Icon_minitimeLun 21 Fév - 13:23

L'air était doux, rafraichissant. Elvyna profitait de cette sortie comme si elle sentait que la prochaine mettrait du temps à venir. Le Temple avait besoin d'elle, de sa présence, de ses conseils. Parfois ses consœurs pouvaient penser qu'elle regrettait son rôle suite à toutes les responsabilités qui lui incombaient, cependant la vérité était tout autre. Elle appréciait l'idée d'être occupée, de toujours avoir quelque chose à faire et à vrai dire, préparer des cérémonies, faire l'éducation des plus jeunes, toutes ces activités ne ressemblaient point à du travail pour elle. C'était parfois épuisant, mais toujours honorable et satisfaisant. Le son des cascades ne parvenait point à recouvrir son chant, où l'on pouvait noter de légères prières et souhaits auprès de Kesha. Même sortie de là, elle ne l'oubliait point. Sa déesse voyait tout, y compris ce qui se profilait non loin.

Après avoir déballé ses affaires et s'être correctement installée, la Prêtresse commença à observer les environs. L'endroit était joli, calme, la nature prodiguait tout ce dont elle aurait besoin pendant ses quelques jours de pèlerinage, cependant quelque chose clochait et elle ne parvenait point à mettre le doigt dessus. A vrai dire, elle ne se sentait pas seule près de ces cascades presque devenues assourdissantes et elle en aurait bientôt le cœur net. Plaçant sa sacoche en bandoulière, elle s'engagea dans la forêt qui entourait les cascades, passant ses mains sur l'écorce des arbres, laissant l'herbe lui chatouiller les orteils, cette dernière ayant retiré ses chaussures pour profiter de la nature. Elle s'arrêta devant des fleurs qu'elle prit le temps de respirer longuement, dont elle caressa les pétales avant de poursuivre son avancée dans cette clairière qui ne semblait ne plus en finir. Il ne lui fallut pas beaucoup de temps avant d'entendre les pas de quelqu'un d'autre sur sa droite. Elle se cacha derrière un tronc pour observer, consciente de son incapacité à se défendre, elle s'offrait au moins un plan de fuite viable.

Pendant de longues secondes, la Sindarine détailla l'inconnu dans le moindre détail, en commençant par sa taille : elle le trouvait gigantesque ! Du haut de ses un mètre soixante six, il la dépassait bien d'au moins deux têtes. Avalant sa salive, elle poursuivit son observation par sa chevelure d'une couleur surprenante. Elvyna se demanda s'il avait fait l'usage de magie, de poudres colorantes, ou si tout simplement c'était naturel. La jeune femme trouvait cette couleur fascinante, elle qui adorait le bleu se retrouvait comblé. Passant une main dans sa propre crinière, elle en vint à se demander si elle allait rester blonde encore longtemps à force de croiser des profils aussi atypiques. Elle se trouvait banale. Enfin vint son visage, sur lequel elle s'attarda encore plus. Il plissait des yeux devant son parchemin, même si d'aussi proche il aurait été surprenant qu'il ne parvienne point à lire ce qui y était écrit. L'inconnu n'avait pas l'air commode, mais Elvyna n'avait jamais vraiment été du genre à écouter les avertissements, à lire les écriteaux qui lui signalaient un danger. Cela faisait déjà près d'une minute qu'elle l'observait, et à moins qu'il ne croise son regard, elle ne se serait jamais rendue compte qu'il l'avait remarquée.

Elle s'approcha dans son dos sans tenter d'être discrète et d'une voix cristalline et douce, elle déclara : « Bonjour ! Puis-je vous aider ? Vous avez l'air perdu. ». La Sindarine aimait aider les agneaux égarés, mais peut-être que cette fois-ci, elle était tombée sur le Grand Méchant Loup.
Revenir en haut Aller en bas
:: Grou - Scorpion râleur ::

|| Informations ||
Fonction:
Pouvoirs, spécialités & Don:
Relations & Contacts:
Raël
:: Grou - Scorpion râleur ::
Raël
MessageSujet: Re: La nature porte parfois ses fruits [PV Raël]   La nature porte parfois ses fruits [PV Raël] Icon_minitimeDim 6 Mar - 12:03



Pour une raison qu’il ignorait, certaines personnes avaient tendance à venir vers lui alors même qu’il ne dégageait pas une aura très avenante, voire, même, aucunement avenante. Souvent il s’agissait de femmes. Et ce n’était pas pour du flirt ou quoi que ce soit, c’était vraiment pour discuter, chose qu’il ne savait pas faire, alors, régulièrement ça tournait court. Alors qu’il avait totalement ignoré la femme qui était présente avec lui dans la forêt, il se disait qu’il y avait peut-être une chance sur trois qu’elle l’aborde, et deux chances sur trois qu’elle se contente de l’ignorer aussi, voire, de s’enfuir. Les probabilités encore anéanties, il se retourna lorsqu’il entendit des pas – par simple méfiance-, avant qu’elle ne lui demande si elle ne pouvait l’aider.

On pouvait en effet dire qu’il avait l’air perdu. Il essayait surtout de se concentrer pour trouver cette plante. De prime abord le scorpion ne lui répondit pas et la détailla surtout un peu plus. Toutes les personnes de ce monde pouvaient être une menace pour lui, à travers leurs pouvoirs, et elle ne faisait pas exception. Elle avait l’air d’être une personne douce, mais Raël évitait au possible de se fier aux apparences parce qu’il n’aimait pas qu’on se fie à la sienne.

Le grand bleuté était planté là pour le moment, réfléchissant : devait-il demander son aide ? Connaissait-elle la forêt et sa flore ? Si c’était le cas alors elle pouvait l’aider. D’habitude le scorpion se ferait patient et n’aurait jamais demandé une telle assistante. Là, c’était différent, il était certes mercenaire mais le client avait payé pour qu’il soit le plus rapide possible et une vie était en jeu. Une vie qu’il avait clairement entre ses mains visiblement. Cela ferait tache si la personne mourait alors qu’il avait été missionné pour rechercher un remède.

Il lui tendit la feuille avec la plante représentée assez correctement.

« Est-ce que tu sais où je peux trouver cette plante ? »

Dire bonjour ? Raël n’en voyait jamais l’intérêt. Vouvoyer ? Il ne faisait qu’avec certains clients. Dire s’il te plait ? Hm. Un effort qu’il n’avait jamais réalisé jusqu’à présent. Il y avait bien des raisons pour lesquelles les gens fuyaient ce grand bleuté qui n’avait aucune manière. Le ton de sa voix était normal, mais le tout pouvait presque sembler en être une, alors qu’il ne s’agissait pas là de sa volonté.


Revenir en haut Aller en bas
Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Re: La nature porte parfois ses fruits [PV Raël]   La nature porte parfois ses fruits [PV Raël] Icon_minitimeDim 8 Mai - 19:20

Elvyna planta son regard dans celui de l’individu qu’elle venait d’importuner. Il ne semblait empreint d’aucune animosité envers elle, et à vrai dire même si cela avait été le cas, la Sindarin aurait quand bien même continué de le poursuivre pour lui venir en aide. Sa naïveté n’avait d’égale que sa gentillesse, et elle savait que cette attitude reviendrait lui jouer des tours un jour ou l’autre, elle espérait seulement que cela ne soit pas le cas aujourd’hui. Elle s’attarda sur ses traits qui n’exprimaient jusque là aucune émotion palpable. De plus, le pouvoir d’Elvyna ne parvenait à capter que de maigres effluves de sentiments. La curiosité de la jeune femme était piquée. Comment était il possible de rester de marbre à ce point ? Elle ne l’enviait en aucun cas, les émotions faisant partie intégrale de sa personnalité, surtout la façon qu’elle avait de les aborder pour être honnête, mais elle ne pouvait détacher son regard du sien, tentant d’y percevoir à tout prix quelque chose auquel elle pourrait se raccrocher.

Sans réfléchir, elle attrapa la feuille entre ses doigts fins et son attention sembla enfin quitter le beau bleuté qu’elle venait de rencontrer. Elvyna n’était point herboriste, cependant elle se souvenait avoir croisé un bosquets de plantes qui pouvaient s’apparenter à ce que le jeune homme recherchait. Elle fit une moue perplexe pendant plusieurs secondes avant de prendre le temps de lui répondre. « Pour ne pas vous mentir, oui, cela me dit quelque chose. Cependant je suis mauvaise pisteuse, et pour tout vous dire, mon sens de l’orientation n’est pas des plus aiguisés. ». Elle passa une main dans sa chevelure dorée, entortillant une mèche autour de son index. « Ce n’est pas une plante que l’on voit tous les jours. Pourquoi en avez-vous besoin ? ». Sa curiosité avait repris le dessus, tandis que ses yeux se perdaient dans la forêt froide autour d’eux. Elle se souvenait avoir trouvé cette plante sur la route entre le Temple de Kesha et son campement de fortune, cependant cela commençait à faire plusieurs jours maintenant et sa mémoire avait une fâcheuse tendance à flancher aux pires moments possibles. Elvyna ne s’était point formalisée du manque de politesse de son interlocuteur, au contraire elle sembla trouver cela plutôt rafraichissant. Dame ceci, Prêtresse cela… Elle ne sortait pas du Temple pour baigner dans sa zone de confort.

« Il y a deux jours, j’ai posé mon bivouac pour me reposer un peu avant de reprendre la route et il me semble que c’était… ». Elle fit un tour complet sur elle-même puis montra la direction d’où elle venait. « Par là. A peu près. Je crois. ». La prêtresse se gratta la tête, tentant de faire travailler ses méninges, de peur de passer pour une idiote devant le jeune homme qu’elle avait importuné. « Enfin, je vais vous accompagner jusqu’à là-bas, peut-être que ça me reviendra en cours de route, qu’est-ce que vous en dites ? » Un sourire étendit ses traits alors qu’elle tentait d’établir une connexion émotionnelle avec l’inconnu. Puis elle se souvint que les présentations n’avaient pas été faites, et la Sindarine, bien que peu intéressée par les politesses, désirait avoir une façon de s’adresser à cet individu avec lequel elle comptait bien passer quelques temps. Elle lui tendit la main, lui rendant la feuille sur laquelle était dessinée la plante au passage, puis s’exclama. « Je m’appelle Elvyna, ravie de vous rencontrer. Vous êtes ? »
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé

MessageSujet: Re: La nature porte parfois ses fruits [PV Raël]   La nature porte parfois ses fruits [PV Raël] Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
La nature porte parfois ses fruits [PV Raël]
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Je porte, je porte, la clef de St George !
» Où l'eau coule à flots vient parfois l'allégorie...[pv]
» Où l'eau coule à flots vient parfois l'allégorie...[TERMINÉ]
» S'en remettre à mère nature
» Soins prodigués par la Nature. [PV : Lïo]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Istheria, le monde oublié :: Cimmeria, la nation des glacesTitre :: La Cité de Hellas-
Sauter vers:  

(c) ISTHERIA LE MONDE OUBLIE | Reproduction Interdite !