Ambroisy Cassandre Circée Vernatur -en cours-

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 Ambroisy Cassandre Circée Vernatur -en cours-

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Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Ambroisy Cassandre Circée Vernatur -en cours-   Ambroisy Cassandre Circée Vernatur -en cours- Icon_minitimeJeu 17 Mar - 14:35


PRESENTATION
Ambroisy VERNATUR



    NOM : Vernatur.
    PRÉNOMS : Ambroisy Cassandre Circée : son premier prénom lui vient de la féminisation du nom de son père Ambroise, son deuxième est celui de sa mère et son troisième est celui que ses parents lui ont trouvé d’un commun accord. Mais on ne l’a jamais appelé que Ambroisie.
    SURNOM : La Marchande, c’est ainsi que ses clients l’appelle. Le tissus et la vente sont bien plus que son métier : c’est sa vie, son essence même.

    SEXE : Féminin.
    AGE : 27 ans.
    PEUPLE : Terran.

    CASTE : Civil.
    MÉTIER : Marchande de tissus ambulant.

    ARMES PRINCIPALES :

    ~ Une dague : la vie de marchande ambulante est semée de rencontres : parfois des bonnes, et parfois des mauvaises. C’est en prévention contre ces mauvaises rencontres qu’Ambroisy possède cette petite dague qu’elle cache sous son long manteau de voyage.
    ~ Un bâton : le plus souvent, Ambroisy ne l’utilise que pour s’aider à la marche, mais est-il vraiment besoin de préciser qu’un coup d’un bâton en bois d’érable vernis sur la tête n’a jamais fait de bien à personne ?

    AUTRES POSSESSIONS :

    ~ Un bracelet de cuivre enserré autour de sa cheville gauche. Un bracelet présent depuis si longtemps et si serré qu’il semble presque ancré dans la peau. Bien que d’apparence simple et pauvre, on peut voir deux petites pierres étinceler, incrsuté dans le bijou. Ces deux cristaux bleutés sont les catalyseurs qui permettent à Ambroisy d’user de sa magie. C’est la raison pour laquelle elle ne retire jamais ce bracelet.
    ~ Toute sa marchandise, c’est-à-dire de nombreux longs pans de tissus de différentes couleurs et de différentes textures soigneusement roulés en cylindre. Lorsqu’elle a tout écoulé, Ambroisy se hâte jusqu’à la prochaine ville pour refaire son stock, vous la verrez donc rarement sans ses tissus.
    ~ Une pipe noire qu’elle tient de son père. Elle possède le tabac dans une petite bourse en satin et elle fume quelque fois quand elle est trop angoissée ou bien quand une situation l’ennuie. Elle aime particulièrement faire des petits ronds de fumée : des années d’entraînement l’ont rendue experte en matière de petits ronds de fumée.

    DON :

    ~ Agilité développée - grande adaptabilité.

    POUVOIRS :

    ~ Télépathie : une petite voix à l’intérieur de votre tête. Il n’y a rien de plus discret et de plus simple à utiliser que la télépathie, de ce qu’elle peut se souvenir, Ambroisy a toujours eu cette sorte de don.
    ~ Télékinésie : sans qu’on les touche, les objets bougent d’eux même. Ambroisy peut faire bouger les objets sans même avoir besoin de contact avec eux. Pour un petit objet tel une petite pierre, elle n’a même pas besoin de contact visuel. En revanche cela lui demande toujours un gros effort de concentration. En outre, plus en objet est gros, plus cela lui demande de temps et d’énergie, et dans ces cas là, le contact visuel est nécessaire.
    ~ Contrôle de l’air : tout ce qui nous entoure et qui n’est pas matière est air. L’air est une ressource quasi inépuisable, pour qui sait la manier elle devient un allié précieux. Epaissir la densité de l’air, accentuer la force du vent… Ce sont les sortes de choses qu’Ambroisy peut faire même si la jeune femme n’aime pas vraiment toucher au naturel.

    SPÉCIALITÉS :

    ~ Mémoire surdéveloppée: lorsqu’on est marchande, il est bon de se rappeler de ses clients, des endroits que l’on a déjà visités, des prixs de la marchandises… Toutes ces informations, Ambroisie les stocke au fur et à mesure dans sa mémoire colossale, elle n’oublie jamais rien, même les plus petits détails. On pourrait même dire qu’elle est hypermnésique.
    ~ Charisme : le client, il faut savoir l’appâter. Lorsqu’on ne survit que grâce au marchandage, il faut savoir rameuter la clientèle. Au fil des années, Ambroisy a apprit à trouver les mots justes, les phrases qui touchent. Elle sait se faire écouter : selon elle une bonne marchande sait comment embobiner les foules et leur rendre indispensable les choses les plus futiles.

    PHYSIQUE :

    La génétique est impitoyable : les gènes sont comme une malédiction que vous n’avez mérité que par votre naissance. Et c’est hélas une malédiction que rien ne semble pouvoir conjurer. Ambroisy fut la passive cobaye non consentante de ce pouvoir génétique : si elle l’avait souhaité un jour, elle n’aurait jamais pu désavouer ses origines. En plus d’avoir son nom, elle était le portrait craché de son père en féminin.

    Ils avaient la même silhouette, si bien qu’il était presque impossible de les distinguer de dos. Pas très grande, même arrivée à l’âge adulte, Ambroisy était plus petite que la moyenne pour une terran. Une taille qui aurait pu la rajeunir, si l’on ne comptait pas sur une carrure que son père lui a aidé à développée durant sa jeunesse. Ambroisy a un physique de voyageuse : ses jambes sont musclées et supportent des longues journées de marche, elle a les épaules carrées et des bras fort. Une musculature qui contraste avec sa taille d’adolescente et qui l’embarrasse parfois, elle qui aime passez inaperçue. Heureusement, Ambroisy a été gratifiée d’un physique passe partout peu remarquable. Tout comme son père, ses cheveux sont noirs et ses yeux sombres. Elle ressemble en bref a beaucoup d’autres jeunes femmes, ce qui n’a rien pour lui déplaire. Il n’y a peut être que son étrange manie d’entortiller ses mèches de cheveux bruns autour de ses doigts et ses froncements de sourcils intempestifs qui pourrait la distinguer des autres. A force de marche sous le soleil et malgré les intempéries, la peau d’Ambroisy s’est légèrement brunie et fait ressortir la lumière dorée qu’abrite ses iris noirs.

    Même si Ambroisy a bien souvent regrettée d’être une femme et non pas un homme, même si elle a avait durant son enfance tout fait pour rejetter toute féminité dans son corps, elle n’aurait cependant jamais pu cacher la douceur de son visage. Ses sourcils sont fins, son nez petit et rond, sa bouche rouge et ses lèvres ourlées, tant de petits détail qui démontrent sa féminité. En outre, avec l’âge est venue le développement de la poitrine -qui, dans le cas d’Ambroisy, est restée relativement petite- et des hanches. Ce qui a aussi pousser la jeune femme à renoncer à se faire passer pour un homme. Habituée à haranguer les foules, la voix d’Ambroisy a subi beaucoup de changement depuis le début de son apprentissage de marchande. Au début tremblante et constamment hésitante, elle est devenus par la force des chose bien plus assurée. Claire et fluide, Ambroisy sait parfaitement manipuler toutes les intonations et parvient même à changer partiellement sa voix si besoin s’en fait sentir.

    Bien que marchande de tissus, Ambroisy ne s’habille pas avec ce qu’elle vend. Lors de ses voyages, elle affectionne les habits sombres et simple, peu voyant. Elle porte aussi souvent sur elle un long manteau noir, vieux et usé mais résistant et des bottes épaisses. En revanche, quand elle fait étape en ville, elle ose les couleurs et les coupes plus féminines. Quant à ses manies, en plus de faire friser ses cheveux autour de ses doigts et de froncer les sourcils dès que quelque chose l’embête, elle aime beaucoup sortir sa pipe de son sac et la bourrer, sans intention de fumer spécialement. C’est juste un geste répétitif qui la calme, ou qui la rassure.

    PERSONNALITÉ :

    Peut être est-ce à cause de son métier où Ambroisy est toujours en contact avec l’argent, mais la jeune femme est d’une avarice incroyable. Vous ne la verrez pas sortir une pièce pour des futilités, tout comme vous ne la verrez jamais donner de l’argent à quelqu’un. Même pour un ami, il faudrait employer les plus grands moyens de persuasion pour la pousser à ouvrir sa bourse. Ambroisy aime beaucoup son argent, elle aime beaucoup en gagner, et elle aime beaucoup le regarder. Pour de l’argent, Ambroisy serait capable de tous les services possibles. Facilement corruptible donc, mais à grand frais.

    Ambroisy est curieuse, non pas de cette curiosité qui pousse les gens à fouiner là où il ferait mieux de ne pas fouiner, mais plutôt de cette curiosité calme et tempérée qui l’entraîne à toujours plus savoir. A bien savoir, à apprendre plus sur les tissus, plus sur l’histoire de ces terres, plus sur l’économie. Mais pas sur les autres personnes, elle n’essayera jamais d’en savoir plus sur quelqu’un, parce qu’elle n’aimerait pas que quelqu’un cherche à plus en savoir sur sa vie. Elle apprécie beaucoup la lecture et dévore tous les livres qui lui tombe entre les mains. Douée d’une mémoire impressionnante, elle se rappelle de presque tout ce qu’elle a lu ce qui lui a permis d’engrenger un beau petite savoir tant au niveau économique, géographique, historique et tissutique. Depuis qu’elle est toute petite, Ambroisy aime les tissus. Il faut avouer qu’elle a vécut dans le tissus jusqu’au cou. Depuis toujours, toucher les différents tissus, s’amuser à les reconnaître seulement à l’odeur ou au toucher, les plier, les mélanger, la calme, l’apaise. C’est sa deuxième grande passion juste après l’argent, et cet étrange amour se caractérise par une connaissance pointu de chaque tissus, elle pourrait faire la différence entre de la tulle et de la dentelle juste au bruit du tissus froissé dans la main d’une autre personne.

    Elle est aussi très méfiante, elle ne fait décidément pas confiance au premier venu. Elle peut être certes chaleureuse, amicale et très accueillante -il faut bien lorsqu’on est marchand- mais jamais elle ne parlere d’elle, de sa vie ou de son expérience à quelqu’un qu’elle ne connaîtrait pas sous toutes ses coutures. En plus d’être méfiante, il s’agit également d’une jeune femme très craintive, elle a les nerfs assez souvent à fleur de peau. Même si elle est habituée à dormir à la belle étoile, elle n’en sursaute pas moins à chaque bruit suspect. En revanche, malgré ses peurs, elle reste toujours calme et sait garder son sang froid. En outre si elle sait bien qu’elle se trouve dans un endroit hostile, sa peur se calme un petit peu pour laisser place à une attention exacerbée. Ambroisy est aussi une femme fière, à la limite de l’orgueil. Elle ne se laisse pas insulter, même si durant une longue période elle avait presque honte d’être une femme, cette époque est derrière elle. A présent, Ambroisy assume pleinement, et la première personne qui oserait la briper sur ce sujet le regretterait amèrement. Son orgueil la trompe aussi parfois, elle n’apprécie pas beaucoup de devoir se remettre en cause, d’ailleurs, elle ne se remet jamais en cause, comme cela c’esr réglé bien plus vite.


    HISTOIRE :

    ~ I ~

    Ambroise était un marchand. Son père avait été un marchand. Son grand père avait été un marchand. Il était fils unique. Son père avait été fils unique. Son grand père avait été fils unique. Il s’était marié avec une jeune terran. Sa mère avait été une terran. Sa grand-mère avait été une terran. Chez les Vernatur, le temps s’écoulait, et rien ne changeait. Tout était toujours pareil. Il n’y avait même pas à réfléchir. La femme d’Ambroise était enceinte. Pas de question à se poser, c’était un garçon. Et ce garçon serait marchand, se marira avec une jeune terran et aura à son tour un garçon. Il ne fallait pas voir dans le compliqué alors que tout pouvait être simple. Ambroise aimait la simplicité.

    Mais tout se compliqua pourtant. Ambroise et sa femme Cassandre passait non loin de Phelgra, pour les affaires. Ambroise aurait préféré que sa femme reste en ville sans l’accompagner pendant ses voyages puisqu’elle était enceinte mais il semblait qu’il restait encore un bon moment avant l’accouchement donc ils n’estimèrent pas cette précaution nécessaire. C’est ainsi que tout commença. Ils ne se contentèrent pas de longer Phelgra, ils rentrèrent dans ces terres. Et en plus d’y rentrer totalement, ils durent s’y attarder. Et en plus de s’y attarder, Cassandre accoucha. En plus de mettre au monde un enfant, elle mit au monde une fille. Une fille. Dans une ville de Phelgra, Ridolbar. Pas du tout, mais alors pas du tout ce qu’Ambroise souhaitait.

    Il appela la fille Ambroisy parce qu’il n’avait aucune idée de comment l’appeler autrement. Il compensait la déception causée par cette naissance en appelant son enfant comme lui. Sa femme lui donna ensuite son propre prénom, Cassandre, puis, au bout d’un an, ils lui donnèrent un dernier prénom : Circée. Les premiers mois de sa vie, Ambroisy les passa à Ridolbar, dans une des auberges les moins risquées. Son père n’osait pas repartir en voyage pour vendre sa marchandise en laissant sa femme et son bébé seuls dans une telle ville. Mais pourtant il fallait bien vivre, il vendait ses tissus le matin, dans la rue, lorsque c’était le moins dangereux pour lui. Mais au bout de quelques mois, ils décidèrent de partir pour rejoindre un ville un peu plus « saine » où ils pourraient élever Ambroisy sans crainte.

    Leur choix se portèrent sur Hesperia, une très grande ville à majorité terran. L’endroit idéal, Ambroise pourrait ainsi laisser sa femme et sa fille sasn crainte en ville tandis que lui partirait vendre son tissus dans d’autres endroits. C’est ainsi que se passèrent les six premières années de la vie d’Ambroisy. D’un coté son père toujours sur les routes et qui ne revenaient à Hesperia uniquement pour refaire son stock, et de l’autre sa mère, toujours présente : ce fut elle qui lui enseigna à compter, à lire et à écrire. Elle lui parlait de l’histoire, des dieux qui régissaient la terre, des guerres, des rois et des maires, des différentes races. Ambroisy retenait tout ce que disait sa mère, ses grands yeux sombres fixés sur les lèvres rouges de sa mère qui bougeaient comme elle lui racontait toutes ces histoires.

    Quand son père revenait, Ambroisy le voyait peu. Il parlait surtout à sa mère, ils s’embrassaient, et pendant de longues années, tout deux essayèrent d’avoir un autres enfants. Ambroise ne pouvait cacher son désir d’avoir un fils… Mais jamais Cassandre ne redonna naissance à un enfant. Ambroise dut donc se faire à l’idée qu’il n’aurait qu’une seule fille. Ses visites se firent de plus en plus courtes, ses baisers de moins en moins long et ses regards vers sa fille de plus en plus noirs. Ambroisy remarquait que quelque chose, insidieusement changeait. Sa mère aussi, ses yeux étaient toujours humides, et les histoires qu’elle contait à sa fille étaient de plus en plus tristes. Puis, un beau jour, il ne reparut pas pendant plusieurs mois d’affilé. Cassandre pleura beaucoup, Ambroisy la consola. Mais dès que la mère posait un regard sur sa fille, elle décelait l’ombre du visage de son mari et ses larmes redoublaient.

    Puis vint le jour, inévitablement, où Cassandre disparut. Elle n’était sans doute pas morte, mais personne ne sut jamais où elle était partie. Personne ne savait non plus pourquoi, mais une vieille dame, une voisine, disait que lorsque le chagrin était trop fort, l’homme faisait tout pour s’éloigner de toute source pouvant lui rappeler son malheur. Ambroisy avait douze ans, les cheveux coupés court; vêtue comme un homme et la tête emplit d’histoires, de races, de peuples, de castes… Elle quitta sa maison, désormais vidée de toute âme. Elle quitta la ville qu’elle connaissait si bien. Savait-elle à ce moment là ce qu’elle voulait ? Ce qu’elle cherchait ? Oui, elle voulait bien évidemment retrouver son père. Mais elle n’avait pas la moindre idée d’où elle pouvait le trouver. Peut-être même était-il mort, comme Cassandre l’avait parfois répété dans la nuit. Ou peut être était-il simplement établi dans une autre ville, loin de sa famille…

    Ambroisy marcha jusqu’à Tyrhénium, une grande ville commerçante Elle espérait bien trouver son père dans une de ces grandes rues bordés d’étals en tous genre. Elle passa la nuit dans une auberge ; étrangement personne ne semblait la remarquer. Il y avait là tellement de monde… Elle resta à Tyrhénuim trois jours, elle n’avait pas beaucoup d’argent, les seules pièces qu’elle possédaient était ce qu’elle avait trouvé dans sa maison après la disparition de sa mère. Le jour, elle marchait dans les rues, à la recherche d’une silhouette connue, d’un visage familier. A la recherche de son père. Elle le trouva en début de matinée de troisième jour. Elle le si rapidement que cela lui semblait irréel. Elle pouvait comprendre pourquoi Cassandre disait retrouver son époux dans le visage d’Ambroisy. Entre la fillette et l’homme, la ressemblance était frappante. Elle le regarda acheter du tissus avec de l’argent brillant et mettre ses nouveaux produits sur le dos d’un âne blanc. Puis elle le suivit sur toute une longue rue, puis après dans de plus petites ruelles jusqu’à une petite maison où il entra et s’enferma.

    Ambroisy glissa une courte mèche de cheveux derrière ses oreilles, passa sa main sur son visage, lissa sa chemise blanche et épousseta son pantalon clair. Ses pas étaient lents et doux, elle s’approchait de la porte de bois peu à peu. Sa main se tendit, doucement vers la porte, ses doigts se replièrent. L’angoisse formait une boule aux creux de sa gorge et l’empêchait de respirer normalement. Elle toqua une fois, puis deux fois. Et attendit.

    Le plus long moment de sa vie.

    ~ II ~

    - Ambroisy…
    - Ambroise.
    - C’est impossible.

    Voilà les seules paroles que le père et la fille échangèrent lorsqu’Ambroisy ouvrit la porte. Le silence qui suivit ces déclarations fut interminable. Ambroisy regardait son père et Ambroie regardait sa fille. Sa main était serrée sur la poignée de la porte mais le pied d’Ambroisy, placé comme il était, l’interdisait de refermer le panneau de bois. Cette scène ne semblait pas vouloir prendre fin mais finalement Ambroise s’écarta puis murmura d’une voix rauque et peu sûre :

    - Entre.

    Et la deuxième vie d’Ambroisy commença avec ce seul mot, cet ordre qu’elle accueillit avec un sourire, reconnaissante et inquiète à la fois. Que pourrait-elle bien dire à son père ? Sur elle, sur sa mère ? Pourquoi n’était-il pas revenu à la maison ? Oserait-elle seulement le questionner ? N’allait-il pas la mettre à la porte si elle était trop curieuse ? Ambroisy décida donc de ne poser aucune question, elle écouterait seulement ce que son père croirait bon de lui révéler. Pas plus et pas moins.

    ** ** ** **

    - Tu ne pourras jamais être marchande !
    - Et pourquoi pas ?
    - Tavernière peut être…
    - Tu es méprisant ! Tu es bien marchand toi !
    - Je ne suis pas une fille.
    - Je ne vois pas le rapport !
    - C’est dangereux !
    - De vendre de la soie : Oui c’est vrai-je pourrais m’étouffer dedans en dormant…

    Ambroisy avait grandi, elle avait maintenant seize ans. Elle n’était plus une fille, elle était une femme… Ou plutôt selon son père, elle n’était plus une fille, elle était une garce. Mais elle se contentait de l’ignorer quand il faisait son persifleur. Cela faisait quatre ans qu’elle vivait avec son père, enfin qu’elle vivait chez son père tandis que lui vendait sa marchandise ailleurs. Mais maintenant elle voulait suivre son père, mais lui ne voulait pas. Selon lui, une fille n’avait pas à devenir marchande ambulante.

    - En plus tu n’y connais rien.
    - S’il te plaît, maman m’a tout appris sur les tissus.
    - Tu as du tout oublier.
    - J’ai une mémoire moi je te ferais remarquer !
    - Qu’est-ce que ça veut dire Ambroisy ?
    - Tu le sais très bien…

    Ils étaient tellement semblable, le même physique mais aussi le même caractère. Cela créait inévitablement des tensions entre le père et la fille. Ils se disputaient tout le temps, et presque jamais ils ne tombaient d’accord. Mais pourtant, Ambroisy ne partait pas, et Ambroise ne la jetait pas dehors. Ils restaient ensemble, en conflit constant. Sans jamais parvenir à un accord.

    ** ** ** **

    - Tu as bien compris ?
    - Mais oui.
    - Tu es sûre ?
    - Mais oui je te dis ! Je ne suis pas sourde !

    Pour la première fois de sa vie, Ambroisy accompagnait son père lors d’une de ses tournées. Elle tenait l’âne qui portait tous les produits par la bride et suivait son père d’un pas largement décidé. Ils devaient faire un tour de quasiment un mois. Ambroisy avait remporté la première victoire, si son père avait accepté de l’emmener une fois, il allait recommencer. Elle pourrait enfin devenir ce qu’elle avait toujours voulu. Une marchande.

    - Tu veux garder l’argent ?
    - Pourquoi pas ?

    Ambroisy tendit sa main pour récupérez la petite bourse. Elle l’ouvrit et fit tomber dans sa main quelques pièces en or. Elle les examina avec une attention admirative.

    - Tu en gagnes beaucoup des pièces comme ça ?
    - Oui… Dans les bonnes journées. C’est surtout la soie qui rapporte. Mais tu verras quand tu reprendra l’affaire.

    Quand elle reprendra l’affaire. C’était très bon signe. Ambroisy referma le poing sur les pièces et les glissa dans sa poche. Hormi les tissus chatoyants, c’était la plus belle chose qu’elle n’avait jamais vu. Des pièces en argent, elle en avait déjà vu, des pièces en cuivre aussi, mais des pièces en or… C’était vraiment magnifique.

    ~ III ~

    Ambroisy venait d’avoir vingt cinq ans. Cela faisait maintenant plus de sept ans que son père l’avait emmené pour la première fois en tournée. Depuis ce jour, elle avait appris toutes les ficelles du métier. Elle était devenue une vraie marchande, mais aujourd’hui son père n’était plus en état de l’accompagner sur les routes. Il avait vieilli, et les longues marches, les marchandages avec les clients, les bandits qui les agressaient parfois… Tout ceci l’épuisait.

    Ambroisy devait faire cavalière seule. Elle avait repris l’ânesse de son père, Thétis, et faisait à présent les voyage seule pendant que son père l’attendait à la maison. Les rôles étaient inversée et c’était maintenant lui qui attendait avec impatience le retour de sa fille au foyer. La jeune fille faisait des tournées de plus en plus longues, mais elle prenait toujours garde à rester longtemps auprès de son père quand elle revenait à Tyrhénium. Elle passait aussi beaucoup de son temps à Hespéria, où elle traînait dans les rues dans l’espoir de retrouver sa mère. Mais jamais elle ne la retrouva. Elle regardait la façade de la maison où elle avait vécut plus de dix ans avec un sourire nostalgique. Maintenant, elle était devenue celle qu’elle avait rêvé d’être.

    Tout allait pour le mieux, son père l’avait enfin reconnue, elle acceptait le fait d’être une femme, elle était marchande, gagnait de l’argent, vivait au milieu des tissus, voyageait et découvrait de nombreuses choses fascinantes. Elle n’aurait jamais pu rêver mieux. Même si elle désirait retrouver un jour sa mère et la ramener à la maison, pour avoir sa famille réunie.




MONTURE
Thétis



    PRÉNOM : Thétis.

    SEXE : Féminin.

    DESCRIPTION :

    Thétis est une ânesse, une ânesse comme toute les autres ânesses qui vivent sur Istheria. Le poil gris, de grande oreilles douces, des yeux sombres humides, quatre jambes robustes… Bref, rien de bien particulier. Mais Ambroisy tient beaucoup à Thétis, tout d’abord parce que cela fait presque six ans qu’elle est à ses cotés, mais aussi parce que c’est cette ânesse qui porte sur son dos toute la marchandise d’Ambroisy. Sans Thétis, la pauvre marchande serait bien embêtée…


Dernière édition par Ambroisy Vernatur le Dim 20 Mar - 14:41, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Ambroisy Cassandre Circée Vernatur -en cours-   Ambroisy Cassandre Circée Vernatur -en cours- Icon_minitimeVen 18 Mar - 20:34

Bonjour et Bienvenue sur Istheria!!!

Je vois que ta fiche avance bien! ^^

Si tu as la moindre question n'hésite pas.
Si tu dois publier ton histoire sur un autre sujet, j'effacerais mon poste!!


Bonne continuation!
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Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Re: Ambroisy Cassandre Circée Vernatur -en cours-   Ambroisy Cassandre Circée Vernatur -en cours- Icon_minitimeDim 20 Mar - 14:40

Merci beaucoup pour ce message de bienvenue !

Donc, voilà j'ai fini ma fiche. J'espère que l'histoire n'est pas trop noeud-noeud^^

Merci encore ! 10



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MessageSujet: Re: Ambroisy Cassandre Circée Vernatur -en cours-   Ambroisy Cassandre Circée Vernatur -en cours- Icon_minitimeDim 20 Mar - 16:30

Tout est parfait! Tout est en ordre!

Fiche validée

J'espère que tu t'amuseras bien parmi nous!!

ps: il te faudra trouver rapidement un avatar!! ^^
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MessageSujet: Re: Ambroisy Cassandre Circée Vernatur -en cours-   Ambroisy Cassandre Circée Vernatur -en cours- Icon_minitime

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