Kenbû dans un océan d'émeraude.

Dáinsleif était en forme aujourd'hui, pour une fois, il avait passé une excellente nuit.
Il marchait dans les Vastes Plaines depuis près d'une heure maintenant, et il était émerveillé de cette océan vert: si régulier dans sa forme et dans sa couleur qu'on aurait dit qu'il était entretenu par un quelconque titan.
Le guerrier repéra un arbre au loin, il pressa le pas pour s'y diriger: le soleil de midi était bien chaud pour la saison, et une petite pose déjeuner à l'ombre du feuillage serait le bienvenu.
Une fois le tronc atteint, Dáinsleif s'assit et sortit quelques morceaux de viande séchées de sa sacoche; il en arracha un bout avec les dents et le mâcha longtemps, afin d'apprécier le gout et de couper sa faim plus vite.
Il décrocha sa gourde de sa ceinture et pris une grande gorgée de bière... Elle était tiède, mais elle était désaltérante et avait bon gout: bénit soit le tavernier qui avait eu la bonté de lui remplir contre un petit service.
Le magnifique décor, la sensation de plénitude et sans doute un peu aussi la bière; tout cela donna envie au guerrier de chanter quelques vers à voix haute:

-"Ah! Comme l'océan est beau! Mais lui, élément aqueux, ne peut être arpenté sans un bateau. Toi, merveilleuse plaine qui s'étend jusqu'à l'horizon, tu caresse les genoux des hommes qui te parcourent et les accueille au repos et leur donne raison. Oui, la raison fait l'homme et l'homme aime à se reposer ou à guerroyer dans de vastes espaces lumineux comme j'ai sous les yeux! Et si la silhouette que j'aperçois au loin et celle d'un bretteur, je lui lancerais un défis sur l'heure et s'il gagne, je partagerais avec lui ma bière!"

Le guerrier arracha des dents un autre morceau de viande séchée, posa son outre de bière au sol, dans l'herbe fraiche à l'ombre de l'arbre, elle gagnerait ainsi un peu de fraicheur espérait il.
Puis il se leva et observa au loin: il avait bel et bien aperçut une silhouette, mais cella la était bien trop éloignée pour être identifiée.
Dáinsleif s'adossa à l'arbre, se tint le menton dans la paume de sa main droite et mis son coude dans la paume de sa main gauche. Il espérait que l'inconnu serait au moins un épéiste; cela clôturerait joliment la prédiction poétique qu'il avait faite. Ah, quelle belle journée aujourd'hui.
Peut être partagerait il un Kenbû avec l'inconnu qui se profilait au loin? Il l'espérait.

Une bataille suppose un gagnant et un perdant, un duel suppose qu'il n'en reste qu'un debout, fier d'être en vie, fier d'avoir combattu avec honneur, fier d'avoir eu un adversaire à sa hauteur. C'est ce que ressentait le général. Il n'avait point perdu son sens de l'honneur ni l'exaltation d'un combat à un contre un. Il est vrai qu'en devenant gorgoroth, que certains sentiments, disparaissent de l'âme qui est tombé, mais d'autres restent si ces sentiments sont assez fort pour résister à l'oubli et au néant qu'apporte la mort. Ivan regarda le ciel, plissant les yeux à cause des rayons lumineux du soleil, puis, jeta son regard une dernière fois sur son adversaire mort. Il avait un air serein et un léger sourire comme s'il était heureux d'avoir combattu contre le démon hivernal, comme s'il était heureux d'avoir péri dans ce duel. Ivan prit la parole avec calme :

- Tu as eu une belle mort mon ami ! Puisses-tu reposé en paix, j'ai été heureux et comblé d'avoir combattu contre toi !

Il était très rare de voir le démon hivernal sourire et pourtant c'était le cas. Par pure respect pour son adversaire, il l'enterra à l'endroit de sa mort dans un cercueil fait de rocs et de pierres grâce à sa magie. Le tombeau émergeait légèrement du sol et Ivan planta l'épée de son adversaire dans un socle en pierre sur le haut de la tombe. C'était digne d'un vrai guerrier.

Le général mis son heaume sur sa tête et monta sur son destrier. Le soleil était haut dans le ciel et le combat avait épuisé le guerrier. Il fallait donc trouver un endroit ou se reposer à l'ombre. Azuphel hennît et se cabra avant d'entamer sa course. Pendant que son destrier galopait vivement, le conseiller admirait le paysage des plaines qui offrait une liberté totale ne espérant qu'il pourrait y trouver des réponses. La vie à Thémisto était calme et aucune mission n'étaient prévu, ce qui est propice à son véritable but. De toute façon, Démégor serait le retrouver s'il avait besoin de lui. Bref, alors que le général admirait cette vision de paradis, il remarqua un arbre au loin. Et un silhouette qui se trouvait également au même endroit. Qui était-ce ? Cela importait peu aux yeux du démon tant qu'il n'était pas hostile.

Il se dirigea alors vers l'endroit et s'arrêta à quelque mètre d'un homme aux airs de guerrier. Ce la devait être un mercenaire probablement. Ivan descendit de son destrier, droit et imposant comme toujours. Il retira son heaume et parla à l'inconnu :

- Puis-je ?

C'était bref mais clair. Il s'approcha , rentrant dans l'ombre qu'offrait l'arbre. Il prit son hallebarde lentement et la planta dans le sol avec une certaines aisance, puis il s'assit en posant son casque près de lui. Azuphel Se posa près de son maître tel un chien de garde le protégeant d'un quelconque danger.

Ivan ne devait pas faire bonne impression, car son armure était couverte du sang de son adversaire et également son épée. Le général prit un chiffon afin d'essuyer son arme et son armure. Il retira la lame de son fourreau dégoulinant de sang et nettoya avec minutie son arme sans dire un mot. Le démon hivernal posa la lame en acier par terre et passa à son armure. Il pris la parole d'un ton calme et froid tout en se hâtant à sa tache :

- Inutile de vous inquiétez ! J'ai essuyé un combat avant d'arriver ici ! Alors, vous faites une pause ? Il est vrai que la chaleur est un peu éreintante ces temps-ci.

Ce n'est certes pas très éloquant comme conversation mais il n'allait pas rester là sans rien dire. Qui sait, il sait peut être quelque chose qui pourra lui être utile ? .........................................................

La silhouette qu'avait aperçu Dáinsleif s'approcha encore, un grand guerrier en armure, avec une grande hallebarde; un animal de compagnie gambadait à ses cotés. Mais quelque chose clochait avec cet étrange personnage, il se dégageait de lui une froideur peu commune.
L'inconnu demanda la permission de s'assoir, par pure politesse sans doute, le sol est à tous le monde de toute façon.
Il enleva son casque et se mit à nettoyer son armure et son arme, en voyant son visage, Dáinsleif comprit alors ce qui clochait: cette homme avait déjà été mort... Il était bien mal tombé si il voulait partager sa joie de vivre, mais bon, il respecterait sa déclaration.
Le gorgoroth tenta tout de même d'alimenter la discutions, il avait l'air sympathique mal-grès tout.
Il raconta qu'il venait d'affronter un ennemi, ce qui expliquait tout ce sang; il fit aussi remarquer que la chaleur était accablante ses temps ci.
Dáinsleif se redressa de contre son arbre, s'avança de quelques pas dans l'herbe et fit quelques assouplissements.

-"Dites moi donc, guerrier en armure, si vous pouvez mettre votre soif de sang de coté quelques minutes, cela vous intéresserait il: un petit duel amical?"

Sur ces mots, il sortit ses deux épées de son dos.
Il laissa son bouclier pour l'instant, celui ci n'était d'aucune utilité contre une hallebarde.
Il fit quelques enchainements pour s'échauffer, gracieux mais guerriers.
Il se tint alors en garde, un grand sourire jusqu'aux oreilles.

-"Debout noble guerrier, voyons dans un match amical qui est de nous deux est le plus habile aux armes, battons nous avec passion pour exalter notre sang et ressentons toutes les dues sensations. Si tu gagne mon ami, je t'offre ma bière et tu partage mon repas! Si la victoire est à moi, tu devras alors te relever et faire un Kenbû avec moi.
Alors, fieffé gaillard, qu'en dis tu? Réponds moi plus tôt que tard!"

Dáinsleif observait le gorgoroth en espérant qu'il accepterait; un guerrier à l'air aussi redoutable serait vraiment un adversaire à la hauteur. L'ivresse de la bataille était la plus divine des drogues, surtout contre un adversaire aussi fort.

- Non loin de t'offenser par mes propos, mais j'aimerai te poser une question ! Connais-tu un guerrier dont le surnom est sans équivoque, celui de Démon Hivernal ?

Le conseiller de Sharna restait stoïque, sans bouger, assis, les jambes croisées. Sans même regarder son adversaire, enfin s'il se décidait à combattre, il savait déjà quelles armes il utilisait grâce au son des lames qui fendaient l'air. En effet, deux épées assez longues, et apparemment il sait bien les manier. Cela pourrait être intéressant mais le général ne se décidait point pour l'instant, il réfléchissait.

Il pensait à Thémisto. Que se passait t'il pendant son absence. Il avait-il de nouvelles directives du seigneur et maître de ces lieux ? Après tout ce ne serait pas la première fois. Puis la pensée se tournait vers sa "maladie" comme il aimait appeler son amnésie. Bizarrement ses crises s'atténuaient, cela voulait t'il dire qu'il se rapprochait de son but ? Peut-être. Mais ce n'était pas le moment de penser à cela. Il se leva en prenant son épée longue, laissant son hallebarde planté dans le sol et pris la parole avec un ton plutôt solennelle :

- Moins de belles paroles et plus d'actions guerrier ! Soit ! J'ai finalement pris ma décision. J'accepte ton défi amical. Deux épées hein ? Voyons si tu est si habile que cela avec deux armes !

Le général sourit et se mit en position de combat épée à la verticale parallèle au corps. Sans dire un mot il chargea son adversaire avec une vitesse effroyable. L'ivresse du combat commençait à s'embraser en lui sans vraiment savoir pourquoi....................

Dáinsleif ne compris pas tout de suite les propos de son futur adversaire.
Il lui répondit tout de même sur un ton enjoué:

-"Désolé cher ami, mais je ne connais personne de ce nom... A moins que la raison soit que tu ne te sois pas encore présenté...?"

Le guerrier se sentait très enjoué, ce combat aller être vivifiant, pensait il.
L'adrénaline bouillonnant dans ses veines lui insufflé un tourbillon d'inspiration guerrière et poétique; il avait envie de danser au son des armes qui s'entrechoquent.
Il vit alors l'inconnu se relever en ramassant sa grande épée, un choix intéressant.
Celui ci parla alors, tout en se mettant en position de combat. Dáinsleif eu juste le temps d'ajouter:

-"Tu sauras bientôt à quel point!"

Le mercenaire errant écarquilla les yeux face à la vitesse de charge de son adversaire.
Avec une épée à deux mains, il était inédit de posséder une telle vitesse.
Il eut le temps de croiser ses deux épées pour se protéger à l'endroit de l'impact et de s'appuyer sur la pointe des pieds afin de glisser en arrière sous le choc mais de ne pas tomber: une technique simple de posture, mais utile.
En effet, l'impact fut très violent et Dáinsleif eut du mal à l'amortir; d'ailleurs, il n'y parvint pas complétement, car il sentit un petit picotement... La lame de son adversaire lui avait un peu entaillé le corps.

-"Excellent!! Le sang coule déjà! Yhaaaaa!"

Tenant toujours l'arme de son adversaire bloquée entre ses deux épée, il en dévia la pression vers le sol.
Gardant toujours une de ses lame prêt de celle de son adversaire, par précaution, il envoya l'autre pour essayer de lui entailler l'épaule.
La beauté de se combat, la chaleur qui s'en dégagée, la poésie de deux guerrier qui se battent pour faire connaissance... Cela tira presque une larme de joie au guerrier. Il était heureux en cet instant ou sa vie était aussi éclatante et belle, mais aussi fragile que les étincelles produites par l'acier s'entre-choquant.

Rare sont les simples guerriers qui peuvent parer les coups du général. Au moins ce guerrier n'était pas un téméraire voulant affronter n'importe qui mais un guerrier conscient de ses actes. En effet, Ivan réussi à l'égratigner cependant la seconde lame s'approcha dangereusement de l'ouverture de son armure au niveau de l'épaule. Le général sépara alors son épée, Solaris et Terra entrèrent alors en jeu. Il retint la première lame avec Solaris et parât la seconde avant qu'elle atteigne son épaule . La pointe de son ennemi avait quand même toucher son but, enfin presque car une légère entaille se dessinait sur son visage. Une fine ligne de sang presque noire coulait difficilement sur le visage du démon hivernal jusqu'à atteindre l'extrémité de sa bouche. Ivan remarqua une larme dans le coin de l'oeil de Dàinsleif mais pas une larme de douleur, un larme de joie.

Le colosse fit alors un sourire en coin avant de faire une sorte de virevolte pour se dégager de son adversaire. Puis il refit la même chose, une charge avec une vitesse folle vers son adversaire. Sauf qu'il ne visa pas son adversaire. Non il atterrit à côté de lui et asséna un énorme coup avec Solaris qui brillait au soleil avec une lueur éclatante. Ce coup pouvait facilement être paré pour un guerrier aguerrit. Le général voulait le tester tout comme son précédent adversaire. L'exaltation du combat commençait à gagner l'esprit du cavalier et le gout du sang ne faisait que hâter le processus.

Soudain le coup d'épée n'atteignit pas son but. Le général stoppa net son mouvement suite à une légère brise. Grâce à son contrôle de l'air, Ivan détecta en quelques secondes que trois cavalier en armure s'approchait. Et il connaissait ce bruit de sabot mélanger aux bruits des armures qui se frictionnaient. Le général pris alors la parole avec un air sérieux envers son adversaire dont la résistance était intéressante :

- Je te conseille de ranger tes armes. Mes officiers approchent. Navré d'interrompre ce combat ce ne sera pas long.

Le démon hivernal combinat ses deux armes pour qu'elles ne fassent plus qu'une et la rangea dans son dos. Alors que les trois cavaliers qui étaient effectivement de l'ordre s'arrêtèrent devant le général, ils descendirent de leurs destriers et s'agenouillèrent en signe de respect. L'un des trois leva la tête et parla envers le quatrième conseiller d'une faon plus que solennelle :

-Mon général, je suis porteur d'un message de notre seigneur et maître Démégor. Il exige de vous que vous reveniez au Manoir Cavaleri. C'est de la plus haute importance.

- Et c'est pour cela que vous venez me déranger ...... capitaine ?

- Mais mon général il s'agit de...

- Je n'en n'ait rien à faire dîtes au seigneur Démégor que j'ai autre chose à faire pour l'instant que de revenir au manoir pour des broutilles administrative ! Dès que j'aurai terminer je retournerai au manoir.

- Pardonnez-moi mon général, mais il s'agit d'une tribu hostile menaçant Thémisto. C'est cette tribu !

- Et bien elle attendra sa destruction un peu plus longtemps capitaine ! Suis-je bien clair ?

- Comme de l'eau de roche mon général. Pouvons-nous au moins rester à vos côté le temps que votre affaire soit terminé ?

- Permission accordé capitaine. Je suis désolé pour ce contre-temps guerrier ! Alors ? Ou en étions-nous ?

Alors que les trois cavaliers s'assirent pour admirer leur supérieur, Le général repris son épée qu'il sépara à nouveau et se mit en position offensive...................................................................................................

Dáinsleif était positivement sidéré par les aptitudes guerrières de son adversaire, il avait réussi à réagir assez vite pour scinder son épée en deux et parer son attaque, cette homme était très fort.
Soudain, il virevolta afin de se dégager du corps à corps, fit un sourire en coin et chargea. Mais il s'arrêta net juste avant de heurter le mercenaire et fit s'abattre son épée sur lui; Dáinsleif était sur que son adversaire savait que cette attaque serait facile à parer, il décida donc de se montrer inventif... Il planta ses deux épée dans le sol et y pris appuie pour s'avancer vivement vers le gorgoroth afin de saisir son poignet attaquant; une manœuvre risquée mais efficace et inattendue... Mais au moment d'attraper la main armée et de tenter de retourner la situation, le mercenaire sentit une forte pression d'air, comme une brise magique, et vit la lame de son adversaire se stopper net. Il stoppa lui aussi brusquement son action, attendant de savoir la raison de cette interruption...
En écoutant attentivement, il entendait des bruits de chevaux, apparemment, plusieurs personne arrivaient.
Le gorgoroth intima alors au mercenaire de ranger ses armes, mais il se contenta de pousser ses deux épées du pied afin que celle ci tombent à terre au lieu de rester plantées droites. Il faisait relativement confiance à la personne qu'il avait en face de lui.
Trois cavalier aux allures de soldats arrivèrent alors et s'adressèrent au gorgoroth...
Dáinsleif fut surpris, cette personne qu'il avait devant lui était général? Quelle coïncidence! Cela était tout à fait justifier au regard de ses talent militaire, remarque.
Ils discutèrent d'affaires plus ou moins compréhensible, mais le mercenaire se rendit compte que ce général était respecté et même peut être craint parmi son armée, c'était donc un honneur de l'affronter.
Lorsqu'il eut fini, il se tourna vers Dáinsleif et lui suggéra de terminer le duel tout de suite; cette homme avait bel et bien le sens des priorité...
Le mercenaire eut un grand sourire, comme un enfant qui voit une fée pour la première fois.

-"Oh... Mon général, je n'avais point l'idée de votre rang et de vos attributions, mais laissez moi maintenant vous donner un dernier assaut dés maintenant, avec votre permission."

Les yeux écarquillé et les pupilles extrêmement dilatées du guerrier semblait dire qu'il été sous l'emprise d'une drogue quelconque; mais un connaisseur aurait remarqué que ce n'était la que le désire si ardant de combattre qu'il ne pouvait être contenue plus longtemps...
Dáinsleif laissa ses deux épée à terre et tira celle, à deux mains, qui se trouvait dans son dos.
Il dégrafa alors tout le haut de son armure et ôta sa chemise, ainsi torse nue, il aurait plus de libertés de mouvement. Il se positionna de profile par rapport à son adversaire fléchit les jambes dans une position très martiale et laissant reposer la grande épée sur son flan il approcha sa main de la poignée.

-"J'ai regardé votre style de combat, et je suis persuadé que cette posture ne doit pas vous être inconnu, général, vous savez donc que je souhaite en finir en un seul assaut."

Dáinsleif se concentra pendant une seconde et concentra toute ses force, sa vitesse et sa précision dans son épée, se propulsant en avant avec sa pleine puissance... Normalement, une telle attaque visait à tuer l'adversaire en un coup, mais la, il s'agissait juste de désarmé le général en y mettant la force nécessaire et en visant seulement ses armes. Il était très rare que le mercenaire utilise le iaï, mais l'exaltation était trop forte pour ne pas la libérer d'un seul coup.