Garadvishu, l'épée maudite [Baptisma Maverick]

Chrysallia rentra du pays de Cimmeria, elle avait envoyé une lettre à Hesperia mais elle n’avait eu aucune réponse, elle était ensuite allée à la cité d’Hellas pour la fête d’Omnia. Elle ne trouvait qu’à quelques mètres du village. Elle rencontra son père sur la route, il était à cheval et semblait inquiet. Quand il arriva à sa hauteur, il lui expliqua la situation : son frère avait disparu depuis deux jours. Ils avaient trouvés la lettre qu’elle lui avait envoyée sur son lit avec un mot d’excuse disant qu’il ne souhaitait pas la voir. Chrysallia pour toute réponse dit bon courage à son père et rentra au village, là des troupes se formaient pour aider ses parents à retrouver son frère.

Chrysallia alla à l’écurie et descella Starlight, le pansa, le lava et lui mit une couverture sur le dos. Elle récupéra ses sacs, rentra chez elle et trouva sa mère sur une chaise entrain de pleurer. Chrysallia l’enlaça, elle ne savait pas quoi faire, c’était un peu de sa faute s’il était parti. La dernière qu’ils s’étaient vus, cela avait fini en dispute et ensuite elle lui demandait pardon dans une lettre. Aujourd’hui savant qu’elle rentrait il était parti on ne sait pas où.

Chrysallia alla défaire ses valises, lava ses affaires et sa louve. Celle-ci comme à son habitude alla se sécher et faire la sieste près de la cheminée même si elle était éteinte. Chrysallia embrassa sa mère et repartit en dehors de la maison. Elle se dirigea machinalement vers une forêt où son frère et elle avaient l’habitude d’aller quand elle était plus petite. Peut être était il aller là bas pour se souvenir des bons moments. En tout cas, elle ne rentrerait pas tant qu’elle ne l’aurait pas retrouvé, c’était sa faute, s’il était parti, à elle de réparer.

La demoiselle parcourue des kilomètres avant de tomber sur une clairière. Là, elle y trouva un sac rempli de fruit. Son frère ne devait pas être loin, elle décida de prendre du bois et d’allumer un feu, le soir tombait et il reviendrait bientôt. Elle avait eu raison et comme c’était la forêt qu’ils avaient l’habitude fréquenté, elle la connaissait comme sa poche, ses parents, eux, ne la connaissait pas. Chrysallia attendit patiemment, son frère revint à la tombée de la nuit, il eu un regard noir quand il l’a vit et fit demi tour. Chrysallia se leva et courra après lui.

« Marc attends ! Tu sais que cette forêt est encore plus dangereuse que les autres la nuit. Je t’en prie arrêtes toi, tu vas te faire mal et là maman du moins ta mère sera encore plus triste qu’elle ne l’était quand je suis partie te chercher. »

A ces mots, son frère se stoppa. Il se retourna, elle avait parlé de leur mère de manière détachée comme si elle ne la connaissait que vaguement. La nuit étant présente, elle ne vit que son frère serrait les poings pour ne pas pleurer. Elle s’avança et posa sa main sur son bras.

« Je ne comprends pas pourquoi tu agis ainsi Marc, ce n’est pas comme si tu ne savais que depuis quelques temps que je ne suis pas ta sœur de sang. Tu le savais depuis que vous m’avez adopté mais depuis que je suis partie pour la première fois, tu as changé de caractère du tout au tout. Tu m’as toujours laissée croire que tu m’appréciais même si tu ne m’aimais pas. Mais là, toi qui disait que je ne devais pas faire de peine à celle qui m’a servie de mère, toi, son propre fils, tu la laisse et fuis dans une forêt. Pourquoi ? 
_ Tu ne peux pas comprendre, tu es trop jeune.
_ C’est facile à dire. Tu sais, j’ai finalement changé d’avis et je suis restée au près de lord Lorindiar pour qu’il m’instruise comme quelqu’un de la noblesse car tous les jours je rencontre des personnes nobles et puis ma marraine m’a dit elle-même que mes parents biologiques étaient nobles. Alors je ne vois pas le problème, ce n’est pas parce que je n’ai que dix ans que je ne peux pas comprendre certaines choses, si tu as des problèmes, il faut en parler. Si ce n’est pas à moi, parles en à nos… tes parents.
_ J’ai été idiot de te parler comme je l’ai fait. Je n’aurais pas du et maman me l’a bien fait comprendre le matin même où tu es parti pour la seconde fois. Si je suis partis c’est parce que je ne voulais pas te voir, j’ai supposé que tu me détestais, et papa qui était heureux parce que je jouais les médiateurs. Mais face à toi, c’est toute la colère que je pouvais avoir par rapport à plusieurs personnes que j’ai déversé. Alors je suis parti, mais j’étais loin d’imaginer que ce serait toi qui viennes me chercher.
_ Tout le monde est à ta recherche. Mais personne ne te connais comme moi, personne ne sait vraiment quels sont tes coins préférés. Tu te rappelles il y a quelques années, quand tu m’as dis qu’un jour si je me donnais les moyens, j’arriverais à faire ce que je veux comme toi. Tu as décidé de suivre la voie de maman parce que tu aimes fabriquer des choses, tu es sociable bien que tu ne parles pas beaucoup. Aujourd’hui, je suis sure d’y arriver. Mais toi, tu es un chavire qui coule à chaque crise de maman. »

Son frère ne répondit rien, sans avoir fait attention, elle l’avait ramené près du feu, elle lui prépara un repas, ils dinèrent dans un silence et se couchèrent. Cette nuit, Chrysallia n’arriva pas à dormir, elle avait peur que Marc ne s’en aille et qu’il se blesse, il semblait dormir. Quand le jour apparu, aux alentours de sept/ huit heures, il l’a trouva endormi près de lui, il lui prépara donc un petit déjeuner et attendit qu’elle se réveille.
Elle se réveilla peu de temps après, ils déjeunèrent puis rentrèrent à la maison, tout le village était heureux de les voir, mais eux, ils ne disaient mot, ils gardaient le silence et surtout la tête baissée. Une fois chez eux, chacun leur tour, ils prirent leur bain et ensuite la famille mangea ensemble. Les parents discutaient, leur posaient des questions mais aucun d’eux ne répondit. Marc se leva comme un zombie une fois terminé de manger et alla dans sa chambre. La discussion se porta sur le prochain voyage de la fillette.

« J’aimerais me rendre dans la ville de Tyrhénium. J’ai rencontré un noble à la cité d’Hellas qui en était originaire. Je vais aller la visiter et ensuite je ne sais pas encore. Pourriez vous me versez un peu plus d‘argent, j‘ai du dépenser pas mal d‘argent quand j‘étais à Hesperia et avec lord Lorindiar.
_ Dans ta dernière lettre tu disais que tu avais étudié avec lui.
_ Oui il m‘a fait un enseignement de personne noble, après tout, j‘ai le sang de la noblesse dans mes veines, alors je me suis dis pourquoi pas. Ce n‘est qu‘une fois dans ma vie. Je n‘oublierais jamais cet enseignement.
_ J‘ai une question de quoi as-tu parlé avec ton frère ?
_ De rien de précis, papa.»

Sur ce, elle alla préparer ses affaires pour le lendemain, son sac était fait, elle partirait le lendemain pour la cité de Tyrénum.


Quelques jours plus tard, elle arriva à la dites ville, elle descendit de cheval et entra dans la ville, il y avait du monde, plein de commerçant étaient afférés à vendre leur produits. Elle demanda si quelqu’un avait besoin d’un coup de main, plusieurs commerçant accepta son aide et lui demanda de faire des livraisons dans la ville, elle regarda où se trouvait la maison et y alla naturellement comme si elle y habitait. Son pouvoir d’apprentissage rapide était assez sympa, elle apprenait tout rapidement. Après toutes ses livraisons, elle reçu au final 200 dias. Il faut dire, qu’elle venait d’aider vingt commerçants en même pas trois heures. La fillette à l’heure du déjeuner était épuisée, elle alla s’asseoir et se reposer près d’une fontaine dans la ville.

Apres être sortie du banquet où il avait était inviter, Terranos décida de se diriger vers la belle ville de Tyrhénium, il ne l'avait jamais visiter au par avant mais avait hâte d'y arriver pour se détendre un peu.
Il marcher doucement dans les plaines, mais il commencer a faire nuit et le froid approchait il décida donc de faire un peitit camp improvisé. Il commença par former un demi-cercle de pierre comme abri et alla couper du bois pour faire un feu. Il avait faim mais il était un peu flémard d'allais chasser il attendra demain, par contre il prit le temps de prendre un tas de feuille qui n'était pas venimeuse et en fit un petit lit dans lequel il se coucha pour se réveiller le lendemain a l'aube. Il était éveiller depuis un moment il commençais, même déjà, à manger un sanglier, enfin une partie, qu'il venait de chasser a coup de léger éclair, aprés manger il reprit la route en rangeant ses affaires et en ceuillant quelque fruit pour la route, il devait peut-être bientot arriver. Il n'était peut-être pas loin mais ça allait être long parceque le mercenaire venait de se faire attaquer par trois sorte d'aligatore en passant pres d'un lac. Bon le combat va commençais, premiere des choses un des aligatores l'attaqua sur le coter mais Terranos l'esquiva et sortis son épée,*C'est pas le moment, j'ai pas que sa a faire, bon je vais faire sa vite*.
Il lança la prochaine attaque ne réussissant qu'a couper une grande partie de la queue d'un des ses adversaires pendant qu'un autre qui avait essayer de l'attaquait s'est fait repousser par la magie, il se tourna ne voulant pas s'attarder sur se combat. Un, il fit glisser deux ennemis pour le rapprocher de l'autre et en utilisant la terre il fit sortir six pics de pierre qui transpersairent ses ennemies, mais pour être sur il les foudroya tous les trois sans aucune pitier.
Il continua de marcher tranquillement sans avoir de probleme cet fois-ci, presque arriver il voyait les portes de la ville au loin, elle était plutot belle comme ville.
Arrivé là-bas il commença à avancer dans la foule asser dense, il se dirigeait aléatoirement dans la ville tentant de la découvrir.
Il finit par se retrouver dans une placette, au centre une fontaine où une jeune fille était assise, la foule avait l'aire jouilleuse et bienveillante ici.
(Désoler tu trouvera ça court mais j'écrit souent comme ça)

Chrysallia se trouvait sur la place et regardait autour d’elle, Starlight buvait l’eau de la fontaine, celle-ci était transparente et très fraîche, elle remplit donc sa gourde de cette eau limpide.
La demoiselle se retourna assez vite, elle sentait une présence qui la fixait, elle n’avait aucune idée de qui cela pouvait être, mais elle était prête à tout voir.

Quand elle se retourna, elle vit un jeune homme, c’était donc lui qui la regardait. Chrysallia lui fit un grand sourire, elle ne savait pas ce qu’elle devait faire car il semblait timide. Elle ferma les yeux et prit une grande bouffée d’air. Quand elle rouvrit les yeux, le jeune homme n’avait pas bougé d’un pouce, on aurait dit une statue.
Chrysallia se décida à aller le saluer puisque lui ne bougeait pas.

« Bonjour. Enchantée de faire votre connaissance. Laissez-moi me présenter : je m’appelle Chrysallia. Et vous ? Quel est votre nom ? »

Elle attendit tranquillement devant lui qu’il lui réponde, quand il l’eut fait, elle lui posa une autre question.

« Cela va peut être vous choqué et peut être ne voudrez-vous pas répondre mais pourquoi me regardiez comme cela? Avez-vous besoin d’un renseignement et vous ne saviez pas à qui vous adressez ? Si cela est le cas, je ne vous serais pas d’une très grande utilité car je ne suis pas de cette ville. J’ai fait le voyage pour la découvrir. Mais peut être puis je tout de même vous aider. »

Sa nouvelle rencontre était assez bizarre, il parlait peu et semblait être un grand timide. Chrysallia se demandait pourquoi il agissait ainsi, après tout, il était plus vieux qu’elle. Et s’il était aussi nerveux face à une enfant quand serait-il avec un adulte ?

La jeune fille se leva et se dirigea vers Terranos, pourquoi vient elle peut être une question:
"Bonjour. Enchantée de faire votre connaissance. Laissez-moi me présenter : je m’appelle Chrysallia. Et vous ? Quel est votre nom ?"
"Terranos Coeurdefoudre, heureux de vous connaittre."
Apres la réponse du mercenaire elle reprit:
"Cela va peut être vous choqué et peut être ne voudrez-vous pas répondre mais pourquoi me regardiez comme cela? Avez-vous besoin d’un renseignement et vous ne saviez pas à qui vous adressez ? Si cela est le cas, je ne vous serais pas d’une très grande utilité car je ne suis pas de cette ville. J’ai fait le voyage pour la découvrir. Mais peut être puis je tout de même vous aider."
"En fait, vous êtes la premiere paersonne que j'ai vue. Et c'est exact j'ai besoin d'un rensiengnement mais si vous venez pour la premiere fois dans cet ville... Je suis venue dans cet ville pour trouver une épée qui est gardée par un collectionneur, si par hasard vous auriez entendue parlé de Gradvishu l'épée maudite vous me seriez d'une grande utilitée.
La sidarine était bien accompagné, une louve et un poney tres utilile dans un voyage, Chrysallia avait a peine dix ans, cheveux bleu et apparament tres polie, a cet âge la elle devait être a l'école normalement mais bon. Elle avait l'aire frêle mais il faut se méfier des apparences parcequ'elle dégageait une magie tres douce surement un ou deux pouvoir de soin, salouve le regardait bizarrement d'un méfiant, le poney jetait quelque coup d'oeil et continuait boire l'eau de la fontaine.
*Garadvishu, cette épée demoniaque il faut que je la trouve, je ne sais pas se que je vais en faire, je trouverais bien. Cet jeune fille pourra surement m'aider a la trouver, d'une maniere ou d'une autre.*
Il avait légerement mal au coeur mais sa ne se voyait pas du tout, sa passera peut-être

*Terranos Coeurdefoudre? Voilà qui est un bien étrange nom. Mais bon, c'est original. Je suis la première personne qu'il est vu alors qu'il y a nombreuses personnes sur cette place. Enfin ce n'est pas le moment d'envenimé les choses.*

La demoiselle lui avait demandé ce qu'il venait faire ici et elle avait vu juste, il avait besoin d'un renseignement.

* Il est venu chercher une épée? Je n'en vois pas vraiment l'intérêt.*

Il lui demanda si elle avait entendu parler de Gradvishu l'épée maudite, non ce nom ne lui disait rien. Attendez!Si, elle en avait vaguement entendu parler, mais elle n'y avait jamais cru, elle avait pensé que son ami lui avait menti, il faudra qu'elle s'excuse la prochaine fois qu'elle rentrera chez elle.

"J'ai vaguement entendu parler de cette épée mais je ne savais pas qu'elle se trouvait ici à Tyrhénium. J'aimerais bien la voir, accepteriez vous que je vous aide à la chercher?" lui demanda t-elle poliment et d'une voix douce.

Chrysallia espérait qu'il lui dirait oui, elle jeta un regard à son poney, il se désalterrait tranquillement et sa louve faisait de même. Chrysallia sans attendre la réponse du jeune homme, était partie voir plusieurs personnes sur la place et leur demandait si elle avaient entendus parler de la fameuse épée. Elle finit par tomber sur un vieil homme qui en avait entendu parler. Il lui indiqua une direction. Elle le remercia et retourna auprès de Terranos.

"Le monsieur qui est assis sur le banc là bas viens de me dire qu'il avait entendu dire que la maison du collectionneur se trouvait dans la rue qui se trouva à sa gauche. On va voir?"

Elle retourna au près de Starlight et de Naige.

"Je vais aider un monsieur à trouver une maison, je vous laisse quartier libre, mais je ne suis pas rassurée de vous laissez tout les deux comme cela. Alors si vous ne voulez pas m'accompagner, restez tous les deux ensemble et sortez de la ville. Mais je prends ce petit sac: vous savez pourquoi. Allez à tout à l'heure."

Les deux bêtes sortirent de la ville, Chrysallia passa sa sacoche, pour avoir la poche sur le côté. Dedans, il y avait son argent ainsi que sa flûte et la photo de sa famille.

"J'ai vaguement entendu parler de cette épée mais je ne savais pas qu'elle se trouvait ici à Tyrhénium. J'aimerais bien la voir, accepteriez vous que je vous aide à la chercher?"
Terranos allait répondre a la question de la jeune femme d'un "Avec plaisir". Mais pas eu le temps elle avait déjà commencé à interroger des passants, elle avait vraiment l'aire de vouloir la voir cette épée, mais c'était rapide elle revint et dit:
"Le monsieur qui est assis sur le banc là bas viens de me dire qu'il avait entendu dire que la maison du collectionneur se trouvait dans la rue qui se trouva à sa gauche. On va voir?"
"Oui on va voir. Il était heureux d'avoir déjà trouvé la maison, enfin c'était la jeune fille qui l'avait trouvé.
Elle alla voir ses deux bêtes qui sortir de la ville il était prêt a y aller.
Il attendit que Chrysallia revienne et se dirigea vers la dite rue, grande maison, tres belle le propiétere devais être un noble ou un bourgeoi. *Bon c'était le moment d'entrer*
Le mercenaire ne savais pas quoi faire, frapper a la porte ou entrer par effraction pour voler l'épée.
Il se tourna vers la sidarine:
"On fait quoi, on frappe a la porte et on lui demande l'épée gentillement ou on entre par effraction et lui vole l'épée, mais je crois que ous aurez une meilleurs idée que moi, enfin j'éspere"
Des lumieres étaient allumées dans la gigantesque maison, il devait surement y avoir quelqun dans la demeure, par contre la rue était vide c'était bizarre, mais pas asser pour éloigner le yorka de son but.

Chrysallia était revenue près du jeune homme et tous deux s'étaient engouffrés dans la rue, celle ci s'étendait jusqu'à perte de vue, ils passèrent devant plusieurs maison où ils ne s'arrêtèrent pas car elles ne pouvaient appartenir à un riche collectionneur, c'est ce que Chrysallia se disait. Le jeune homme s'arrêta devant une villa sublime et demanda à Chrysallia ce qu'il fallait faire. Elle regardait la rue.

"Comment êtes vous sur, que l'épée se trouveici? Regardez monsieur Coeurdefoudre: à partir de cette maison, ce ne sont plus que des demeures splendide pouvant appartenir à un noble comme maison secondaire ou à un collectionneur. Je suggère plutôt de demander si ils savent où se trouve l'épée."

Chrysallia avait bien pensé à et si l'épée était dans cette maison, que diraient ils? Elle trouverait à ce moment donné, il ne fallait pas s'en faire. Elle prit l'anneau de la lourde porte en bois et toqua plusieurs fois. En attendant que l'on vienne lui ouvrir, Chrysallia regarda les motifs de la porte. On pouvait voir des nuages et la représentation de divers dieux. En dessous on voyait une représentation de la ville d'Elusia, une ville qui était en accord avec l'eau.
Un homme ouvrit et demanda pourquoi on venait. Chrysallia prit la parole et faignant de s'être perdue, elle demanda s'il savait où habitait le collectionneur qui possédait Gradvishu, l'épée maudite. Elle disait être de sa famille mais ils avaient oubliés chez eux le papier où était noté son adresse. L'homme s'excusa mais il n'en savait rien, la porte se referma sur eux. Chrysallia se retourna vers Terranos.

"Monsieur Coeurdefoudre, je crois bien que nous allons devoir faire toutes les villas jusqu'à ce que nous trouvions la bonne. Je suis désolée, il va falloir être patient."

Ils firent plusieurs demeure avant de trouver une servante qui leur indiqua, que l'homme qu'ils cherchaient se trouvait quelques rues plus loin, à ce qu'elle avait entendu dire. Car personne dans cette ville n'avait vu l'homme sauf ses voisins. Mais eux, ils ne l'avaient plus vus depuis qu'il possédait l'épée.

"Nous sommes sur la bonne voie, continuons et je suis sure que ce soir nous serons dans la maison de ce collectionneur. Après tout, il n'est pas tard, il doit être une heure de l'après midi."

Ils continuèrent donc leur chemin, Chrysallia demandant de temps en temps si on ne savait pas où se trouvait l'épée. Leurs recherches les conduisient dans une autre rue, où toutes les maisons avaient les volets fermés. Personne n'étaient dans la rue, aucun bruit ne parvenait aux oreilles de la fillette. Ccelle-ci avait peur, elle n'était pas très rassurée. Elle proposa au jeune homme de reprendre le porte à porte.

"Comment êtes vous sur, que l'épée se trouveici? Regardez monsieur Coeurdefoudre: à partir de cette maison, ce ne sont plus que des demeures splendide pouvant appartenir à un noble comme maison secondaire ou à un collectionneur. Je suggère plutôt de demander si ils savent où se trouve l'épée."
C'était pas faux, si on se trompait de maison ça serais une situation asser gênante. La jeune fille prit l'anneau de la porte et frappa,un homme ouvrit et demanda pourquoi on venait. Chrysallia prit la parole et faignant de s'être perdue, elle demanda s'il savait où habitait le collectionneur qui possédait Gradvishu, l'épée maudite. Elle disait être de sa famille mais ils avaient oubliés chez eux le papier où était noté son adresse. L'homme s'excusa mais il n'en savait rien, la porte se referma sur eux. Elle est soit noble de nature, soit elle a pris des cours, elle parlait comme une femme du monde.
"Monsieur Coeurdefoudre, je crois bien que nous allons devoir faire toutes les villas jusqu'à ce que nous trouvions la bonne. Je suis désolée, il va falloir être patient."
Ils marchérent dans les rues pendant une vingtaine de minute avant de trouver une servante qui leur indiqua, que l'homme qu'ils cherchaient se trouvait quelques rues plus loin.
"Nous sommes sur la bonne voie, continuons et je suis sure que ce soir nous serons dans la maison de ce collectionneur. Après tout, il n'est pas tard, il doit être une heure de l'après midi."
Il progressait plutot vite et bien, arrivés dans une rue vide et volets fermés ce n'était pas bon signe, mais bon si il y avait un combat ça ne serait pas vraiment grave, et il ressentait l'énergie impressionante déployé par l'épée il ne pouvait pas dire éxactement où elle se trouvait mais il était sur qu'elle était dans l'une des trois maisons vers lesquels il se dirigeait apresent.
"L'épée est dans l'une des trois maisons, et c'est plus puissant que se que je croyais, mais bon on a trouvé vite"

Le groupe progressait assez vite mais Chrysallia se douta qu’ils ne pourraient pas voir l’épée si facilement. Elle chercha un moyen de rentrer dans la maison du collectionneur sans problème tout en marchant.
Son compagnon, Terranos la sortit de ses pensées en lui disant que l’épée était proche car il semblait sentir l’énergie de l’épée magique.
Elle se demanda alors pourquoi il voulait voir cette épée, elle ne le lui avait pas demandé. Mais bon ce n’était pas grave, elle devait trouver un moyen de rentrer. La demoiselle leva la tête et aperçu que les maisons avaient toutes leur volets fermés, voilà qui était leur veine, elles étaient peut être fermées et les habitants partis en vacances pour des mois.

Mais Chrysallia ne se découragea pas pour autant, elle se dirigea vers une maison et toqua. Aucun bruit ne parvenait mais la demoiselle insista, elle ne savait pas pourquoi mais elle était persuadé qu’il y avait quelqu’un dans cette maison. Elle continua à toquer pendant une dizaine de minutes avant de sortir sa flûte et de se mettre à jouer un morceau. Le collectionneur s’il avait l’oreille quelque peu délicate, sortirait ou du moins passerait sa tête au travers de ses volets pour voir qui pouvait jouer de la musique. Ainsi, elle joua une mélopée magnifique, elle devrait la noter dans son journal quand elle retrouverait ses amis animaux.

Comme elle l’avait prévu, l’homme passa sa tête à la fenêtre. Il aperçu une fillette au milieu de la rue qui jouait et un homme à ses côtés qui la regardait d’un air étonné. Chrysallia avait eut raison de taper à la porte car c’était de cette fameuse de demeure que l’homme sortit. Il attendit que la jeune fille termine son morceau et lui dit :

« Demoiselle, votre musique m’a ému, vous êtes une bonne musicienne pour votre âge. Mais je me présente : Monsieur De Lachambre. Je suis un grand collectionneur. Auriez-vous l’amabilité d’entrer dans cette maison, j’aimerais savoir quelques petites choses à votre sujet. 
_ Merci beaucoup monsieur pour le compliment. Cela me va droit au cœur car j’aimerais devenir plus tard une grande musicienne et en faire mon métier. J’accepte avec plaisir votre invitation. »

Ainsi le groupe entra dans la demeure, mais la surprise fut gigantesque quand la demoiselle entra, la demeure était d’une grandeur incroyable. Il y avait des bougies partout puisque les volets étaient fermés. Elle se permit de demander au lord pourquoi fermer les volets par une si belle journée et celui-ci lui expliqua gentiment qu’il ne supportait pas la lumière du soleil, quand il s’exposait à la lumière du soleil, il lui apparaissait des plaques rouges sur le corps, plaques qui démangeaient énormément.
Le collectionneur les amena dans une petite où se trouvaient de nombreux instruments de musique. Chrysallia les connaissait tous : il y avait une harpe, un violon, une viole, diverses flûtes à bec : celle soprano, celle sopranino, celle de basse et celle d’alto. On trouvait ensuite un piano mais aussi un accordéon et un banjo et une mandoline. Il n’y avait pas à dire, l’homme était un collectionneur particulier.
Elle lui demanda si elle pouvait jouer de ces instruments et l’homme lui fit un grand sourire et un hochement de tête positif. Il murmura quelque chose à Terranos et tous deux sortirent de la salle. Chrysallia commença alors à jouer un peu de harpe. Après une heure environ, elle avait jouée de tous les instruments et au moment où elle voulut sortir, la porte ne voulait pas s’ouvrir et quand elle se retourna tous les instruments lévitaient dans les airs. Et un par un, ils foncèrent sur elle.

Il se dirigerent vers l’une des trois maison mais vers une en particulier où il sentait la force magique de l’épée. La jeune fille toqua, aucune réponse, elle réessaya, toujours rien, elle toqua pendant environ Ils se dirigeaient vers l’une des trois maisons, volets fermés et l’énergie de l’épée qui se faisait de plus dix bonnes minutes, après lesquelles elle sorti une flute de son sac et si mit à jouer. Pourquoi ? Bonne question, pourquoi jouer dans un endroit pareille pour quelle raisons ? Mais cela dit elle jouait très bien surtout pour une personne de son âge. Mais cette action était très justifiée parce que le collectionneur mit le nez dehors
[color=green] Demoiselle, votre musique m’a ému, vous êtes une bonne musicienne pour votre âge. Mais je me présente : Monsieur De Lachambre. Je suis un grand collectionneur. Auriez-vous l’amabilité d’entrer dans cette maison, j’aimerais savoir quelques petites choses à votre sujet. [/co lor]
Merci beaucoup monsieur pour le compliment. Cela me va droit au cœur car j’aimerais devenir plus tard une grande musicienne et en faire mon métier. J’accepte avec plaisir votre invitation
et nous invita a entrais dans sa maison, ne refusant pas la porte s’ouvrit et nous entrérent.
La première salle pleine de bougie était très éclairée et la jeune fille demanda pourquoi fermer les volets dans une si belle journée, et il répondit qu’il ne supportait pas la lumière du soleil, il lui apparaissait des plaques rouges sur le corps, plaques qui démangeaient énormément.
Il les emmena dans une salle ou se trouver plusieurs instrument, Chrysallia lui demanda la permission de jouer de ces instruments et il répondit positivement. Puis il vint vers Terranos et lui murmura :
Laissons la seul avec ces instruments et venait avec moi je vais vous montrais une salle plus intéressantes a vos yeux.
Laissant la jeune fille seul ils se dirigèrent vers une autre salle. Armure, épée, hache, bouclier, dague et marteau, tous réunis dans une salle une collections exceptionnel puisque ces armes était rare voir quasi introuvable. Sans demander une permission il se hâta de les essayait, leger résistant des instruments a l’alliage parfait et a la forme incroyable. Le collectionneur s’éloigna disant qu’il allait chercher un verre d’eau mais dés qu’il était sorti la porte se referma et les armes et armure s’allièrent pour créer trois guerriers, et un bruit de poigner se fit entendre s’était la jeune fille elle ne devait pas arriver a sortir.
Pousse toi sur le côte
Dés qu’il entendit un Oui il attendit trois seconde et pointa ses mains vers le sol puis vers la porte en se concentrant. A ce moment même une dizaine de colonnes de pierre se propulsérent vers la porte la fracassant et quelque instrument dans le passage.
Il grimpa sur l’amas de pierre et se tourna vers Chrysallia et lui tendit la main.
Venez c’est pas fini

Chrysallia s’était mise joyeusement à jouer des divers instruments qui étaient présents dans la dite salle de musique. Au moment où la demoiselle avait voulu sortir, elle avait remarquée que la porte avait été fermée à clé. Mais le pire, c’était qu’en se retournant, elle avait vu tous les instruments lévités en l’air et qu’elle ne pouvait rien faire. Elle s’était mise à crier dans l’espoir que quelqu’un la secourrait. Elle avait pendant plusieurs minutes courut dans tous les sens à travers la pièce en faisant de jolies roulades et essayant d’éviter tous les instruments qui jouaient à la corrida. Elle était le toréador raté qui se fait courir après par le taureau.

Lorsque les instruments se stoppèrent un instant dans les airs, elle se précipita sur la porte pour tenter à nouveau de l’ouvrir. C’est à ce moment qu’elle entendit une voix derrière la porte qui lui disait de se pousser. Elle avait répondu oui sans réfléchir de toutes manière, elle n’avait pas vraiment le choix. Elle s’écarta de quelques mètres et fut projetée sur le sol. Des colonnes venaient de traverser la porte et avaient réduit en miettes certains instruments. C’était l’air qu’avaient produit les colonnes qui l’avaient mise à terre. Quand elle se releva, elle aperçu Terranos qui lui tendait la main et l’informait que la partie ne faisait que commencer.

« C’est dommage pour ces instruments, ils étaient si beau et si rare. »

Les voilà qui revenait à la charge. Elle aperçu devant elle plusieurs table, elle demanda à Terranos de l’aider à empiler des tables devant l’ouverture faite pour éviter que le reste des instruments ne soit à leur poursuite. Ils se dépêchèrent de faire ceci car elle apercevait les gardes d’armures animés par la magie.

« Ça commence à bien faire maintenant ! Je suis venue voir une œuvre, je n’ai pas l’intention de la voler et vous non… »

Chrysallia se stoppa dans sa phrase, comment pouvait elle dire que l’homme qu’elle avait rencontré n’avait pas lui l’intention de voler un objet d’une valeur inconcevable ? Elle ne savait rien de lui si ce n’est son prénom et nom de famille, si cela se trouve, il les avait inventés. Et elle s’était embarquée dans une histoire sans queue ni tête.
Chrysallia le regarda avec un regard accusateur comme si elle essayait de lire dans ses pensées si oui ou non il était venu pour voler l’objet. Mais là n’était pas le problème, ils devaient sortir d’ici.

Chrysallia attrapa la main du jeune homme et le dirigeait vers la sortie. Ils n’eurent aucune embuche pour sortir, heureusement. Une fois sortis, Chrysallia s’assit sur les marches devant la maison de collectionneur. Terranos semblait fâché d’être sorti. Chrysallia toujours assise lui expliqua plusieurs choses. Elle aussi était énervée mais elle contenait sa colère et essayait tant bien que mal de parler d’une voix calme et posée.

« Je me doute que vous êtes fâché parce que je vous ai fait sortir de cette demeure de fou. Mais voilà si nous y étions restée, je ne donne pas chère de ce qui resterait encore de nous à l’intérieur. Vous êtes fort au combat, mais moi j’ai surtout appris à me défendre et guérir les autres. Je ne lance jamais d’attaque, je commence par parler avec les gens car les mots que l’ont dit sont des armes souvent très efficace et cela permet d’éviter de nombreuses guerres si on sait les utiliser correctement. Ensuite, j’aimerais savoir pourquoi vous vouliez voir cette épée dont la valeur n’a jamais été mesurée. Je comprends que vous puissiez vouloir la voler, mais dans ce cas là, si c’est bien votre cas, pourquoi ne m’avoir rien dit avant ? Oui, peut être je ne vous aurais pas suivi, peut être aurais je refuser de vous aider. Mais cela m’étonnerait car j’aime rendre service aux gens. Peut être vous aurais je aider à trouver la demeure et ensuite je vous aurais laissé vous débrouiller. Mais non, rien, vous n’avez rien dit…. Ne faites pas cette tête d’enterrement, vous allez rentrer dans cette maison et je vous aiderais à trouver cette épée mais seulement parce que je veux voir à quoi elle ressemble. Je ne vous serais pas d’une très grande utilité car je ne sais pas me battre, mais si on vous blesse je peux vous soigner. Je peux également me servir de la télékinésie tant que c’est sur de petits objets et sur une courte distance. Mais maintenant cherchons un moyen pour rentrer de nouveau dans cette maison et mettons un plan d’action pour éviter de se faire tuer. »

Terranos ne répondit rien, il se tourna et lui dit assez mauvaisement qu'elle n'était qu'une gamine, qu'elle ne pouvait pas comprendre ses motivations et que tant pis pour cette fois, il reviendrait un autre jour pour voler l'épée. Il filla droit devant lui, Chrysallia resta sur place, la main tendue ne sachant que dire. Bon bah il ne lui restait plus qu'à trouver un plan toute seule pour rentrer de nouveau dans la demuere du collectionneur.

Remords! Douleur entraînante qui hante chacune de nos pensées! Seule l’activité sans esprit nous éloigne de tes sombres charmes. Et s’il s’était trompé? Tout prouvait que son raisonnement était parfait, peut-être un peu trop parfait, et dans trois jours, tout serait réglé! Seulement, il ne pouvait pas s’ôter de la tête les derniers moments passés! Cette incompréhension! Non, il y avait quelque chose de bizarre dans tout ça et il avait passé une très mauvaise nuit à trouver le détail qui cloche! Il avait besoin de s’aérer l’esprit, mais s’il trouvait pourquoi il avait tort, il ne devait pas être trop loin non plus!

Il enfila un bandeau rouge, une veste de cuir et un pantalon de toile, il avait besoin d’une mission qui allait bouger, et il n’allait sûrement pas déchirer une tenue pour une mission, sa mère le tuerait au retour! Bon, il serait forcément mort après un tel départ, mais le mal était fait! Inutile d’empirer son cas!

Comme à son habitude, il dévala les escaliers, prit le chocolat fumant qui l’attendait sur le comptoir, s’assit contre le mur, et posa ses bottes sur la table en se balançant. Et comme à son habitude, il reçut une claque sur la tête en guise de salut.

-Aie, mais quand est-ce que tu arrêteras de me taper dessus!

-Quand tu arrêteras de poser tes bottes crasseuses sur ma table!

-Mes bottes ne sont pas crasseuses!

-Ha, le derrière d’une vouivre est plus propre que tes bottes!

-Quoi, c’est pas vrai!

-Si ça l’est!

-Non!

-Si!

-Non!

-Si!

Les habitués profitèrent du matinal spectacle de la dispute entre l’aubergiste et l’aventurier. Il fallait dire que Rick avait une certaine tendance à faire ressortir le côté humain de ceux qu’il côtoyait. Le patron qui avait tendance à être difficilement abordable, se querellait avec lui presque à longueur de temps! Mais il avait aussi apporté une autre transformation, celui-ci discutait maintenant davantage avec ses clients! Ce qui en soit était un changement radical!

Après la dispute, Rick se dressa et chercha une mission intéressante, il lui fallait quelque chose de dépaysant mais pas trop éloigné! Et de préférence pas une énigme! Non, un truc sans penser peut-être un peu de protection!

Là du côté des frontières, une mission de surveillance! Drôlement formulée tout de même… Collectionneur nécessite surveillance. Nombreux objets de valeurs. S’adresser au 125 Impasse des vents pour information supplémentaires! Très sibyllin en fait! Peut-être que c’était quelque chose de vraiment précieux à protéger.

Hmm il en profiterait pour faire des achats… Après tout le jour où lui et son arme se séparerait arrivait à grands pas! Et il ne pouvait pas se contenter d’une vulgaire lame de bon marché pour remplacer sa fidèle amie. Plus qu’un mois, le temps passait trop vite!

Il se rappelait les paroles de son père le jour de ses 18 ans.

Flashback :

-Mon fils te voici maintenant devenu un homme, et c’est une tradition dans cette famille qu’à partir de 18 ans les fils s’occupent de défendre et relever l’honneur de leur nom. Pour que cette promesse reste ancrée en eux, ils deviennent les gardiens de l’arme qui permit aux Baptisma de survivre jusqu’à maintenant. C’est aussi un devoir et une responsabilité! L’histoire de cette épée a été écrite dans le sang, et même si aujourd’hui elle repose, elle peut très bien s’en abreuver le lendemain. Aussi, elle est donc une épreuve de ta véritable dédication à nos valeurs! Tu ne peux ôter la vie à un être pensant à moins que ce ne soit le derniers recours! Puisses-tu ne jamais te trouver dans une telle situation! Aujourd’hui gardien Maverick du clan Baptisma tu es un homme!

Fin du flashback

Il avait réussi à endurer cette épreuve, il n’avait tué aucun être pensant et parfois il avait bien failli! Mais il était non seulement le gardien de l’épée du tailleur, mais aussi le plus grand aventurier que cette Terre ait jamais porté, il ne pouvait en aucun cas se permettre de faire quelque chose de la sorte!

Sa décision prise, il demanda si quelqu’un était intéressé et face à l’absence de réponse (4 h00 du matin était difficilement un moment très éveillé), il décrocha l’ordre, le roula soigneusement et le rangea.

L’air frais de l’aube lui fouetta le visage, achevant de le réveiller et l’amenant à une horrible constatation! Il allait devoir approcher une de ces terribles bêtes au faciès allongé! Ses grands yeux vicieux fouilleraient son âme à la recherche de la moindre parcelle de peur en lui. Mais il ne trouvera rien! Rien!

Il ouvrit la bâtisse qui contenait les bêtes féroces, terribles, et vicieuses, très vicieuses! Il devait à chaque instant les garder à l’œil. La porte se mit à grincer ne présentant que de l’obscurité à l’aventurier dont les narines s’emplissaient des relents de ces bêtes.

Un hénissement à glacer le sang se fit entendre. Ils ne pouvaient pas l’avoir déjà senti! C’était trop rapide! Dans l’ombre, il prit de quoi dompter la bête et celle-ci le suivit docilement, perfidement!

Il quitta la salle putride et la créature apparut au grand jour, grande, ongulé! Son puissant corps de nuit aux muscles capable de broyer un homme dans leurs courses dressé comme en signe de défi. Ses dents capables de broyer ce qui entrait par sa bouche, capables de couper les doigts des plus hardis! Ses oreilles dressés en signe de défi qui percevaient la moindre tentative de fuite! Il avait face à lui une bête de cauchemar qui n’hésiterait pas à l’humilier ne serait-ce qu’un instant!

-Ahem Rick! Je t’ai déjà dit que la vielle Daisy était la plus calme que nous ayons, d’ailleurs elle ne s’est jamais énervée auparavant, alors FOUS Y CETTE SELLE ET ARRÊTE DE BLOQUER LE CHEMIN!

***

Tyrhénium la ville aux milles cultures! Sous ces imposantes murailles se dressait un fleuron en termes d’architectures et de tolérance! Si une devise pouvait expliquer ce niveau de tolérance ce serait sûrement mêle toi de tes affaires. En effet, car dans cette ville, moins on en savait, mieux on se portait! Peut-être était-ce à cause de cette proximité avec Mavro Limani? Réputée pour être un lieu tellement infâme que même les Ladrinis n’y firent pas leur QG! Cela étant dit, les pièces les plus fines de tissus, les bibelots précieux, et les ouvres d’art les plus somptueuses se trouvaient en ce point! Curieusement, ou peut-être à cause de cela, les armes vendues en ces lieux étaient réputées pour être les plus ouvragées et les plus efficaces, bien sûr, elles étaient aussi les plus chères, mais la qualité avait un prix non!

Et cette qualité, Rick la voulait, c’était une sorte de fantaisie de sa part, mais après cette dangereuse traversée (il était tombé trois fois de cheval), il se disait qu’il méritait bien le meilleur hein!

Il se dirigeait donc vers l’enseigne d’un armurier. Devant lui, le métal étincelait de partout lié au diamant et à l’or dans un panorama de bleu ce qui donnait une heureuse impression de fraîcheur. Devant lui, un homme en livrée de la même couleur océan que le mur s’affairait à replacer les armes et à les nettoyer afin de rehausser la qualité déjà exceptionnelle de son magasin.

-Vous désirez ?

L’homme n’avait pas daigné détourner son regard. Il semblait absorbé par sa tâche!

-Hmm oui! Euh voilà je viens pour une épée!

-Mais bien sûr! Nous vendons de tout ici! Cimeterre, sabre, katana, fleuret! Garde incrustée, garde fine, des maîtres Horstrom, Barluff, Kobri! Inusable, inalterable, capacité de stockage de magie élémentaire, elle peut même être faite pour votre pouvoir! La question est de savoir si vous avez l’argent?

La lueur d’intérêt que Rick perçut sur son visage allongé s’éteignit aussitôt qu’il posa ses yeux sur lui et une moue de mépris apparut sur le visage du vendeur. Il aurait peut-être dû mettre sa tenue de brocard finalement!

-Apparemment pas. Écoutez mon jeune ami, nous nous voulons une enseigne respectable pas un bazar et je vous conseillerai donc vivement de trouver des outils certes de qualité moindre, mais au moins plus dans vos moyens.

Était-il en train de l’insulter? Que ce fût le cas ou non, ce type commençait sérieusement à lui taper sur les nerfs!

-Savez-vous qui je suis!

-Qui donc? Baptisma Maverick?

-Que… qu?

-Oh je vous en prie! Baptisma Maverick l’étoile montante de Cerberus! Qui aurait tenu tête au tourmenteur et serait revenu pour le dire! Qui aurait arrêté la vague de meurtre en Hesperia! Et le plus drôle, aux formes changeantes et variées, tantôt colosse barbu à la force surhumaine, tantôt jeune femme à la beauté surnaturelle, enfant, vieillard à la sagesse quasi infinie, animal! Non, monsieur, si n’importe qui peut prétendre à être Baptisma Maverick, et vous n’êtes pas le premier, c’est purement et simplement qu’il n’existe pas!

Il avait tort! Et avec panache. Comment un tel ramassis d’âneries pouvait sembler aussi intelligent, il ne pouvait l’expliquer! Mais n’importe qui ayant écouté ce raisonnement mettrait en doute son existence. Y compris lui-même et ça c’était une attaque contre son point le plus faible. En une seconde, Rick avait été transformé en un volcan sur le point d’entrer en éruption, même dans sa folie la plus intense, il n’avait jamais douté du fait qu’il existait. Et ce… ce brocanteur osait lui affirmer le contraire. L’épée du tailleur avait soif!

-Ah je n’existe pas! Ah je n'existe pas! AH JE N’EXISTE PAS! ET ÇA ÇA N’EXISTE PAS PEUT-ÊTRE!!

Il colla au nez de l’insolent son dernier ordre de mission, et savoura sa surprise.

-Un papier de cette qualité… et cette marque… Je vois pour une fois ce nom servira à quelque chose.

Il s’inclina devant l’aventurier!

-Toutes mes excuses monsieur, je crains de vous avoir confondu avec quelques malandrins! Souhaitez-vous une arme tout de suite?

Ce revirement laissa Rick pantois.

-Euh non! Non! Ça peut attendre encore un peu, j’étais venu, parce que j’ai une petite mission à remplir vous voyez, mais euh elle est bien la mission hein! Bref, je me suis dit que j’allais m’acheter une épée sur la route.

-Mais naturellement! Comme je vous l’ai dit précédemment, nous faisons de tout. Avez-vous une préférence particulière?

-Euh bin, je la veux euh normale je suppose. Pas trop légère mais pas trop lourde et vraiment solide aussi! En fait je veux qu’elle puisse s’adapter à différentes situation, et qu’elle puisse aussi me servir d’outil de temps à autres.

-Je vois! Malheureusement je crains que cette perle rare n’existe pas en ce monde.

-Ah! Bin…

-Néanmoins, ce sera un plaisir pour moi de vous la vendre quand elle sera prête!

-Mais vous avez dit qu’elle n’existait pas!

-Pas encore! Nous avons déjà eu affaire au meilleur forgeron de la région, il peut faire des miracles avec le métal et donner naissance à des œuvres qui n’auraient jamais dû voir le jour.

-Ça ne me semble pas très flatteur!

-Bien au contraire! Son art frôle l’occulte!

-J’ai peur de ne pas comprendre!

-Vous comprendrez au moment venu! Suivez-moi je vous prie!

Il ouvrit la porte de l’arrière-boutique et Rick lui emboîta le pas. Il s’arrêta devant une épée accrochée au mur et fouilla ses poches avant de trouver une clé en rubis. Il inséra celle-ci à l’intérieur du pommeau de cette arme et un grondement se fit entendre avant que la pièce ne se mette à tourner sur elle-même

-Hé la salle tourne!

Était-ce lui où est ce que le plafond semblait s’éloigner? Non, il s’éloignait vraiment! En fait ils ne suivaient pas un mouvement circulaire mais un mouvement de spirale descendante un peu comme une vis sans fin!

Après un long moment, ils s’immobilisèrent. Le vendeur sortit une lampe à pétrole et l’alluma.

-Ce forgeron est assez spécial et déteste la compagnie, il a donc fait en sorte de n’être dérangé que par ceux qu’il connaissait. Il habite en fait à l’extérieur de la ville, mais il est impossible de se rendre chez lui par la surface!

-Ah pourquoi?

-Parce que les pièges qu’il y a installé sont placés de telles manières qu’il est impossible de les traverser!

-Alors on prend les galeries et on arrive directement!

-Ce serait trop simple, non, la location exacte de sa demeure change à chaque fois, quand à son atelier, bien malin qui pourra dire où il se trouve.

-C’est quand même bizarre pour un forgeron de vouloir éviter les gens, je veux dire, il a besoin de clients non?

-Il a décidé lui-même de fermer sa boutique après avoir vu l’usage de ses armes!

-Hmm je crois comprendre!

-Nous y sommes!

Rick jeta un coup d’œil sur une balance à deux plateaux, elle n’était pas la seule! Et il y en avait de plus grande que celle qui avait attiré son regard. Sur celle-ci se trouvait une épée parcourue de tellement de pierres précieuse que si elle s’était trouvé en plein jour, il eût été impossible de la regarder sans être aveuglé! Et à côté se trouvait un cadavre qui n’était pas de première fraicheur. Rick s’en approcha et toucha le plateau libre, il sentit comme une dépression au centre.

-Intéressant!

-Nous sommes dans la partie où le maître reçoit ses clients, c’est aussi ici qu’il se fait payer ses armes! Comme vous pouvez le voir, il n’y a jamais eu de vol ici!

-Hmm hmm! Et où est le maître?

-Hmm oui! Un petit instant!

Il prit un entonnoir relié à un long tuyau et le porta devant son visage.

-Bonjour maître Walrus, j’ai ici un client qui aurait besoin d’une arme disons unique!

-Et c’est qui!

-Hmm eh bien c’est moi! Voyons, n’avons-nous pas déjà…

-Non je te parle de l’autre gugusse qui s’amuse à tripoter mes instruments!

Rick fut surpris! Il s’empara de l’entonnoir!

-Vous nous voyez!

-Bien sûr que je te vois gamin! Je suis à la retraite mais pas aveugle!

-Hé chuis pas un gamin! Je suis Baptisma Maverick, le plus grand aventurier que cette terre ait jamais porté!

-Bwahahaha! J’arrive pas à croire que tu te sois fait avoir comme ça le lèche botte!

-Non je suis le vrai je vous jure!

-Que dirais-tu d’un petit pari!

-Quand vous voulez!

-Il y a deux choses que je déteste dans la vie! Ceux qui touche à mes affaires et ceux qui se moquent de moi! Et bingo, tu m’as assez ennuyé pour que je considère que tu te foutes de moi et je suis sur le point de vous faire disparaître toi et ton copain le lèche-botte.

-Quoi!

-Je proteste c’est un malentendu!

-Fallait y penser avant de m’ennuyer petit! Mais t’as une chance de t’en tirer! Si t’arrives à me prouver que t’es Baptisma Maverick en moins de 10 secondes je vous laisse la vie sauve!

Mais pourquoi ça ne lui arrivait qu’à lui! Dix secondes et il ne serait plus qu’un souvenir, non, c’était formulé différemment! Il avait moins de dix secondes pour montrer à un gars qu’il ne connaissait pas et qui ne le connaissait pas qu’il était bien qui il prétendait être. Mais bien sûr!

L’épée du tailleur sortit de son fourreau et Rick se concentra sur l’instant présent, puis il commença à marcher près de chaque balance et empila quelques pierres.

-Que faites-vous!

-Je me prépare!

-Temps écoulé! Ta réponse!

-Je n’en ai pas ! Il n’y a absolument rien qui ne vous empêche de ne pas me croire! Je ne vous connais pas et vous ne me connaissez pas! Ce que je sais en revanche, c’est que vous pouvez à tout moment essayer de mettre fin à nos jours! Je dis essayer parce que je ne vous laisserai évidemment pas faire, quand à vos balances, j’avoue qu’elles peuvent sembler innocentes, mais cela laisse un autre problème en suspens! Le paiement! Ce cadavre est vieux de plusieurs semaines cela signifie donc que cette épée n’est pas là depuis plusieurs années! Car ces balances n’arrêtent pas seulement les voleurs mais aussi les mauvais payeurs! Et les laisser ici, en dehors de toute surveillance, c’est une invitation à se servir, c’est donc un test! Un test d’honnêteté!

-Je ne comprends pas!

-Mais je vais y venir! À ce moment précis, il n’y a donc qu’une solution possible pour une sécurité complète. Forcer les gens malhonnêtes à faire l’erreur. Il y a donc une épée posée sur un malheureux plateau de balance, quelqu’un d’honnête ira poser son or sur l’autre plateau et partir avec l’épée! Quelqu’un qui ne l’est pas partira directement avec l’épée. Comment empêcher ça, c’est facile, quand les deux plateaux sont à la même hauteur il suffit juste d’ouvrir une trappe sur un des plateaux! Mais comme il s’agit de les vendre ces armes, il sera mis du côté du plateau libre!

-Mais c’est vrai!

-N’y pensez même pas! Il y a une autre sécurité! Je ne suis pas le seul à avoir fait cette conclusion! A côté de ce cadavre vous trouverez un sac rempli de pierres, ordinaires celles-là! Il n’y a dès lors plus de raison de croire qu’il n’y a pas de magie, après tout seuls les bons payeurs s’en sortent indemnes. Et c’est là notre erreur! En vérité, il suffit juste d’utiliser un gaz qui se mélange à notre monnaie, monnaie dont l’un des composants essentiel est le fer! Un gaz asphyxiant, le même que l’on obtient en faisant brûler du bois!

-Ha! Tu ne manques pas de culot gamin! Je ne sais toujours pas si tu es Baptisma Maverick, mais ton épée tu l’auras, je commence à voir ce que tu cherches! Reviens ici dans un mois!
***
-Comment ça vous n’avez pas besoin d’aide?

Rick allait décidément de surprise en surprise, il avait trouvé une maison fort luxueuse, ou plutôt « un superbe manoir comme on en fait plus à notre époque! » avait précisé le valet qui l’avait mené à l’antichambre où il avait attendu deux heures avant d’être reçu dans un salon qui respirait de simplicité! Mur en pierre, meubles en bois et deux tasses de thé! Et maintenant son employeur lui disait qu’il avait fait tout ce chemin pour rien!

-Non, vous n’y êtes pas, j’ai un ami, monsieur Delachambre qui vit confiné dans ses appartements. Il craint et avec raison que des voleurs s’introduisent chez lui. C’est pour ça que je me suis proposé à lui envoyer quelqu’un de compétent pour les protéger afin qu’il puisse se détendre un peu!

-Qu’est-ce qui vous fait croire qu’il me laissera entrer?

-Ceci!

Il sortit une enveloppe de sa poche.

-Quand il la lira, il saura que je vous ai envoyé, vous pouvez la lire, il n’y a aucun piège!

Rick s’exécuta, et vit qu’il s’agissait simplement d’un mot qui décrivait sa fonction.

-Bon eh bien, je vais devoir y aller.

Rick s’apprêtait à ouvrir la porte quand son commanditaire l’appela.

-Une dernière chose mon ami!

-Oui!

-J’ai cru entendre dire que la demeure de M Delachambre avait été construite par un dénommé maître Walres, fascinant n’est-ce pas!

-Vous n’avez pas idée et je suppose que c’est maître Walrus.

-Oh, oui tout à fait! Comment savez-vous cela?

-Un pressentiment, un simple pressentiment!

***
Il venait enfin d’atteindre sa zone de mission et frappa à la porte mais personne ne répondit! De la musique douce s’élevait à l’intérieur, il y aurait peut-être une entrée derrière!

-Sys’, Silv’ où êtes vous?

Il se trouvait maintenant entre les trois bâtiments, curieux pour des demeures, elles étaient bien trop droites, et au centre trônait une fontaine avec des grilles qui laissaient l’eau s’écouler en dessous du sol.

Il fit le tour de la maison et remarqua que celle-ci se trouvait excentrée. Le côté droit était plus renflé que le côté gauche.

-Hmm! Je crois que je commence à comprendre, mais alors! Il n’y en aurait qu’une!

Oui, c’était un mystère très interessant! Et dire qu’il était venu pour une simple mission de protection! Et cela allait devenir une immense partie de cache-cache!

-Mais que faites-vous ici! C’est très dangereux!

-Excusez-moi! Je visitais!

-Vous devez-être nouveau alors, parce que ça se voit que vous ne connaissez pas cet endroit!

-Je suis bien chez M Delachambre non!

-Chut pas si fort voyons, vous voulez tous nous tuer?

-Je ne comprends pas!

-Eh bien cet endroit s’appelle aussi le palais des brouillards!

-Le palais débrouillard? Et euh qu’est-ce qu’il fait pour se débrouiller?

Il reçut une claque derrière la tête!

-Jeune homme ne plaisantez pas là-dessus! Tous les mois, une brume épaisse recouvre la ville et le propriétaire quitte cet endroit avec un sac vide! Quand il revient, celui-ci est plein et quelqu’un avoue l’avoir déjà vu en tirer un bras et croquer dedans!

-Bizarre, mais pourquoi palais, il y a des édifices plus hauts non!

-Oh détrompez-vous! Dans ce brouillard on peut apercevoir un édifice gigantesque! Ne le dites pas aux autres mais je pense qu’il n’est pas de ce monde!

-Ah euh! Merci..!

-Eloignez-vous en comme de la peste!

-Désolé je ne peux pas!

-Adieu dans ce cas, dites moi juste votre nom!

-C’est Baptisma Maverick madame!

-Alors adieu Baptisma Maverick!

Rick retourna à l’entrée tentant de mettre un sens à toute cette histoire.

Il fut surpris de trouver une fillette aux cheveux bleus et un homme aux cheveux bleutés. Celui-ci sermonna la gamine en parlant d’un besoin d’acquérir une épée maléfique ou quelque chose dans le même genre! Puis il bouscula Rick en partant.

-J’en connais un qui ferait mieux de se contrôler! Vous venez de là-dedans n’est-ce pas! Alors quel piège vous a fait faire demi-tour? Et une épée maudite, je commence à comprendre! Comment diable avez-vous pu entrer?

Chrysallia était toujours assise sur le perron de la demeure. Terranos n'était pas très courageux à moins que ce qu'elle venait de lui dire ne lui avait pas plût. Il est vrai que la demoiselle n'y avait pas été de main morte et elle avait été très franche.

Elle ne savait pas quoi faire pour rentrer de nouveau dans cette maison. Le propriétaire était un grand magicien et avait pris des mesures exemplaires pour que toutes personnes entrant dans la maison ressortent presque aussi tôt. Et Chrysallia, fillette de dix ans, se trouvait là, devant la maison. Elle avait réussi une fois en jouant de la musique. Mais elle ne pourrait faire le même stratagème une deuxième fois. Il ne la laisserait pas entrer.

Ce qu'elle ne comprenait pas c'était pourquoi M Delachambre avait agit de cette manière. Il était vrai que Terranos était venu pour voler cette épée mais pas elle. Pourquoi vouloir la tuer avec sa propre passion? Comment avait il deviné les intentions du jeune homme? Et dans ce cas là pourquoi la chasser aussi? Il devait craindre trop de personne pour être si stressé et si avare.

Chrysallia avait fini par se lever et marchait devant la maison en faisant les cents pas machinalement. Elle cherchait un piège, une faille dans la sécurité du vieillard mais de ce qu'elle avait vu, il n'y avait rien qui n'allait pas. Elle avait beau tourner tout ce qui s'était passé dans la maison dans sa tête; elle ne savait pas comment y retourner.

"Ah!!!!!!!!!!! M Delachambre, j'arriverais à rentrer dans cette maison par la force, la ruse ou autre procédé. Alors ouvrez moi la porte!!!!!! Je ne suis pas là pour voler quoi que ce soit, je veux juste voir de mes yeux que cette épée Garadvishu existe bel et bien!"

Elle était dans la rue face à l'une des fenêtres de la maison close. Elle hurlait et savait que le vieil homme l'entendait. Ce qui l'énervait encore plus. Chrysallia tourna la tête et aperçu au loin deux hommes: l'un ressemblait à Terranos mais l'autre, elle ne le connaissait pas. Elle se demanda qui il pouvait être. Peut être était ce un ami de Terranos? Peut être voulait il la tuer pour le manque de respect qu'elle avait eu envers lui?
Elle regarda vivement les horizons et aperçu une fissure entre les maisons, elle s'y engouffra rapidement et se fit aussi petite qu'une souris. Elle n'avait aucune idée de ce qu'on lui voulait. Peut être l'homme ne lui voulait il aucun mal, possible, mais il vaut mieux être prudent.

En guise de réponse, la gamine se contenta de s’éclipser.

-Quelle ville bizarre!

Non, sérieusement entre un forgeron qui ne veut pas de clients, un vendeur méprisant, un type qui vous engage pour quelqu’un de paranoïaque et un palais des brumes ou quelque chose du genre! Non, décidément cette simple mission était encore devenue quelque chose d’étrange! Il était sûr maintenant, son destin était de devenir le plus grand aventurier que cette terre ait jamais porté!

Enfin plus grand aventurier ou pas! Il devait trouver un moyen de rentrer dans cet édifice! Et sa première piste était cette gamine qui venait de disparaître. Peut-être lui avait-il fait peur. Bah, cette tenue ne lui avait apporté que des ennuis! Et là il avait peut-être une idée! Si elle avait peur de lui, peut-être qu’elle aurait moins peur d’un enfant de son âge! Il espérait juste qu’il resterait assez concentré pour résoudre les énigmes de Walrus!
Il fit quelques pas près du mur opposé où elle s’était enfui et sorti un short de son sac. Il retira son pantalon de toile à l’abri des regards indiscrets et enfila le short, puis il ferma les yeux, réfléchissant à l’âge que pouvait avoir cette enfant.

Il refit appel à sa mémoire pour essayer de situer celle-ci. C’était bête, mais il n’avait pas envie d’être plus petit qu’elle, déjà qu’elle allait s’interroger sur l’épée qu’il transportait, si en plus c’était un plus jeune! Il n’avait pas vraiment envie de se faire materner par une petite fille.

Elle avait donc les cheveux bleus et plutôt longs. D’ailleurs c’était simple! On la remarquait tout de suite à ses cheveux azurs! Un signe distinctif en quelque sorte, lui c’était une mèche blanche! Résultat, le tourmenteur, auteur de cette coloration attaquait tout ce qui était albinos ou vieux! Bien sûr cette méthode ne risquait pas de porter ses fruits du jour au lendemain mais pour un éternel butor comme le cavalier, il s’agissait d’un procédé plutôt intelligent! Après tout, à force de faire disparaître des cheveux blancs, il finirait bien par tomber sur lui.

Quoi d’autre, qu’est-ce qu’il y avait d’autre, c’était une enfant. Ben oui, sinon, il ne s’embarrasserait pas de connaître son âge. Ses yeux étaient verts, oui, verts et elle avait la peau pâle. Elle avait des petites mains fines, des mains de musiciennes surtout la flûte! Elle venait d’entrer dans l’âge de jeune fille et commençait à avoir des formes.

Les images apparaissaient maintenant très rapidement, le renseignant sur sa forme, son caractère, des images qu’il n’avait pas vues mais qui venait comme d’anciennes compagnes! Elle avait du sang noble. Elle ne se laissait pas marcher sur les pieds. L’homme qui lui avait crié dessus s’appelait Terranos et c’était parce qu’elle avait compris qu’il voulait voler Garadvishu. Trop vite! Trop d’images. C’était arrivé une fois! Au temple! Le subtil, l’énergie de transformation recommençait!

-STOP!!

Sa voix était un peu plus aigüe et ses cheveux avaient viré au bleu sombre.

-C’était limite! Au moins je connais son âge!

Après tout, cette gamine aurait été vraiment surprise de se retrouver devant un sosie. Mais maintenant, il en connaissait assez sur son corps pour remplir rouleaux après rouleaux d’informations.

Il repensa donc à lui-même et Rick retrouva son apparence première!

-Et maintenant entre en jeu… Rick enfant!

Contrairement à un changement d’apparence, le changement d’âge était vraiment très simple, il lui suffisait pour ainsi dire presque de seulement y penser!

En un rien de temps il perdit sa masse musculaire et son short lui servit de pantalon, ses cheveux bruns prirent une couleur plus clair et son visage devint moins carré et imberbe.

Il détacha son bandeau et l’attacha autour de sa taille pour maintenir son short. Puis il plia son gilet qu’il rangea dans son sac.

Il se sentait plein d’une énergie nouvelle! Avec ça il pourrait courir très très vite! Ouais! Il allait atteindre cette porte en moins de 10 secondes.

-Et partez!

Il courut à toute allure en comptant et s’arrêta à 9 et demi!

-OUAAAAIS! CHUIS TROP RAPIDE!

Il se souvint qu’il devait investir cette énooorme château pour trouver monsieur Delachambre et protéger ses biens. Mais il devait d’abord trouver comment entrer, Walrus avait dû installer une porte s’il voulait entrer! Il ne pensait pas que celui-ci s’intéresse au secret de ses clients.

-Rick mène l’enquête!

En regardant devant les escaliers, il trouva un blason. Il était beau! Deux dragons s’entrecroisaient et au milieu une devise.

« Le souffle du dragon ouvre la voie! L’habile survit, le rusé s’en va! Seul le sage caresse la clé! »

Il se demandait honnêtement ce que pouvait signifier tout cela. Mais cette fille était allé à l’intérieur. S’il la trouvait, elle lui expliquerait comment!

Ce ne fût pas long avant qu’il ne découvre une faille dans le mur et de la même façon la fille aux cheveux bleus.

-Salut! Tu fais quoi! C’est l’entrée secrète ou tu joues à cache-cache?

Chrysallia s’était cachée et avait espérer qu’on en la voit pas mais malheureusement ce ne fut pas le cas. Elle entendit parler et vit quelqu’un courir jusqu’à la demeure. Il semblait s’agir d’un enfant comme elle, et elle en fut certaine au moment où il vint la voir lui demandant si elle jouait à cache-cache ou si elle avait trouvé une entrée secrète.

« Ni l’un ni l’autre. Je me cache car je crois qu’on veut me tuer. Les deux hommes, ils sont toujours là-bas ? »

Un silence s’installa, il ne devait pas comprendre, Chrysallia se leva donc et s’approcha doucement de l’entrée du passage, elle passa rapidement la tête puis sortit du chemin étroit.

« Ouf ! Si cela se trouve, il n’était pas là pour me tuer et ne m’avait même pas vu. Enfin bref. Je me nomme Chrysallia Tirlas ? Et toi, comment tu t’appelles ? T’es de la région ? Tu pourrais peut être m’aider à rentrer dans cette maison ? Le propriétaire est un fou furieux, il a déjà failli me tuer à deux reprises. »

La fillette se retourna vers le garçon et lui fit un grand sourire. Elle regarda sa ceinture… Ah !

« Non, non, non, non, non, non. Ce n’est pas possible, c’est un cauchemar. Où elle est ? T’as pas vu ma flûte ? C’est une flûte traversière et elle est en argent. Mais où elle est ? »

Chrysallia réfléchit quelques secondes et se rappela de ce qui s’était passé dans la maison. Elle avait été projetée au sol. En entrant elle avait sa flûte. Mais en ressortant, elle n’était pas certaine qu’elle l’avait encore. Elle était donc dans la maison. Là c’était sur, elle devait à tout pris retourner dans cette fichue demeure. S’il y a bien une chose qu’elle détestait, c’est d’être séparé de son instrument et de ses amis quand elle ne l’avait pas décidée d’elle-même.

La fillette mit un pied devant l’autre jusqu’à la porte de la villa.

« Monsieur De Lachambre, vous allez me le payer, je vous le jure. »

Elle regarda attentivement la porte et aperçu quelque chose qu’elle n’avait pas vu avant, une phrase : Le souffle du dragon ouvre la voie ! L’habile survit, le rusé s’en va ! Seul le sage caresse la clé !
Qu’Est-ce que cela pouvait bien dire ? Elle ne voyait pas. Le souffle du dragon ? C’est bien beau, mais fallait il chercher une représentation d’un dragon, un vrai ou cela n’était que symbolique ?

« Tu saurais pas ce que cela veut dire par hasard ? »

« Ni l’un ni l’autre. Je me cache car je crois qu’on veut me tuer. Les deux hommes, ils sont toujours là-bas ? »

Le plus grand aventurier et enquêteur miniature eût une expression perplexe, deux hommes voulaient tuer cette demoiselle aux cheveux bleus, pourquoi, et puis il n’avait vu personne d’autre que ce Terranos qui l’avait bousculé! Et puis pourquoi ils voulaient la tuer? Était-elle une princesse d’un lointain pays gouverné par un roi sage et où les sucreries étaient distribuées tous les jours? Oui, et le ministre qui voudrait le pouvoir pour forcer le peuple a mangé des légumes et de la soupe parce qu’il est méchant a ordonné de la faire assassiner secrètement! Pas de doutes possibles, il fallait qu’il sauve les bonbons et la princesse!

Pendant cette conclusion somme toute extrêmement logique et riche de bon sens, la petite princesse venait de s’extirper de sa fissure, plutôt étroite cette dernière. Elle regardait à droite et à gauche avant que la tension qui l’habitait ne se dissipe comme neige au soleil. Son relâchement soudain la fit s’appuyer sur un mur.

« Ouf ! Si cela se trouve, il n’était pas là pour me tuer et ne m’avait même pas vu. Enfin bref. Je me nomme Chrysallia Tirlas ? Et toi, comment tu t’appelles ? T’es de la région ? Tu pourrais peut être m’aider à rentrer dans cette maison ? Le propriétaire est un fou furieux, il a déjà failli me tuer à deux reprises. »

C’était ça le plus ennuyeux avec les filles, ça parlait tout le temps, cependant quelque chose appela son attention dans son flot de parole. Mais avant qu’il n’ait pu savoir quoi, elle lui décrocha un sourire qui lui fit sentir ses joues chauffer. Peut-être qu’elle n’était pas si ennuyeuse que ça! Après tout, ce n’était pas sa faute si c’était une fille. Se ressaisissant, il essaya de répondre aux questions posées.

-Je m’appelle Baptisma Maverick, je suis le plus grand aventurier que cette Terre ait jamais porté!

Il allait continuer sur la maison quand la jeune Tirlas l’interrompit.

« Non, non, non, non, non, non. Ce n’est pas possible, c’est un cauchemar. Où elle est ? T’as pas vu ma flûte ? C’est une flûte traversière et elle est en argent. Mais où elle est ? »

-Ah c’est toi qui jouais tout à l’heure! En tout cas tu joues drôlement bien! Ça m’a rappelé la musique de Sissyan. Tu l’as peut être laissée à l’intérieur! Oh j’y pense comment t’es rentrée tout à l’heure?

Elle ne répondit pas immédiatement mais se dirigea à la place vers la façade avant de la maison, Rick de son côté avait décidé de visiter le reste du jardin séparant les maisons. Il alla voir celle qui se trouvait sur le côté droit, celle-ci donnait sur un grillage caché par les arbres qui poussaient contre. Il s’assit sur une des marches et battit des jambes.

-Je n’arrive pas à me souvenir de ce qui me gênait tout à l’heure, et pourquoi crie-t-elle devant cette porte! C’est pas comme si on allait lui répondre!

Il sauta prestement, mais sa jambe se frotta à une protrusion de la rambarde, surpris il étudia celle-ci et remarqua qu’à leur base se tenaient deux dragons de pierres un de chaque côté, ils devaient servir de fontaines car de leur gueules ouvertes sortaient deux tuyaux de métal gris. Le plus bizarre, c’est que les deux dragons se trouvaient à l’ombre. Levant la tête, il perçut le toit disjoint et disproportionné. Cet édifice lui faisait penser à un homme portant un chapeau vraiment énorme.

Il palpa les dragons à la recherche de niches ou de trappes voire même un clic révélateur mais rien ne se fit sentir ni entendre!

-CHYSALLIA VIENS VITE!

Il attendit que la jeune fille aux cheveux bleus arrive avant de lever et d’écarter les bras, attirant l’attention sur les deux dragons servant de rambarde.

-Chrysallia si on résout cette énigme on pourra rentrer!

L’aventurier se posa près d’un des dragons et répéta la phrase écrite sur l’édifice principal, les yeux fermés en signe de concentration.

- Le souffle du dragon ouvre la voie ! L’habile survit, le rusé s’en va ! Seul le sage caresse la clé !

Pas de doute, le vieux Walrus avait encore frappé!

Spoiler:

La fillette avait vérifié que l’homme qui se trouvait avec Terranos avait disparu. La crainte qu’elle avait disparu aussitôt. Elle finit par se présenter à l’enfant qu’elle venait de rencontrer.

*Baptisma? D’accord, le prénom est le moins étrange de tous ceux que j’ai entendu jusqu’ici mais bon je suppose que le mien aussi est assez étrange.*

Pendant qu’elle réfléchissait, elle regarda le ciel et quand elle baissa ses yeux vers sa ceinture pour prendre sa flûte afin de se calmer, elle se mit à crier. L’instrument avait disparu. Elle écoutait à moitié ce que lui disait le jeune Baptisma.

« Merci du compliment. Je l’aurais laissé à l’intérieur dis tu? Mais quand? »

Chrysallia repassa toute la scène, elle était tombé quand Terranos avait détruit la porte. La flûte devait donc y être rester.
La colère montait en la jeune fille, et elle ne se soucia plus du garçon, elle parcouru la distance jusqu’à la porte et hurla de toutes ses forces. Des larmes vinrent perlés à ses yeux, naturellement, elle baissa la tête pour qu’on ne la voit pas.
Elle En face d’elle, une inscription: Le souffle du dragon ouvre la voie ! L’habile survit, le rusé s’en va ! Seul le sage caresse la clé !

Sur ce, elle entendit Baptisma crier son prénom. Il était peut être en danger. Elle se mit à courir en espérant qu’il n’y avait rien de grave. Elle le retrouva dans l’espace de droite de la maison qui la séparait de sa voisine.

« Tu n’as rien. Pourquoi avoir crié comme ça, qu’est-ce qui se passe? Oh…. »

Elle venait d’apercevoir les dragons. Pour simple réponse à Baptisma, elle lui fit un signe de tête positif.
Les voici. En même temps que Baptisma, elle murmura la fameuse phrase. Qu’Est-ce que cela voulait bien pouvoir dire?

*Le souffle du dragon? Ok, le dragon, on l’a. Pour ce qui est du souffle…*

Elle fixa le dragon, un tuyau partait de sa gueule.

« Mais oui, c’est ça! Le souffle du dragon. Baptisma! Tu sait pas à quoi servent ces dragons par hasard? Ce qui est sûr, c’est qu’il faut qu’on suive les tuyaux. Le souffle du dragon ouvre la voie! Le souffle est dans ses fichus tuyaux. On la tient la clé, on la tient. On va pouvoir entrer et récupérer ma flûte! »

Piégés?

« Mais oui, c’est ça! Le souffle du dragon. Baptisma! Tu sait pas à quoi servent ces dragons par hasard? Ce qui est sûr, c’est qu’il faut qu’on suive les tuyaux. Le souffle du dragon ouvre la voie! Le souffle est dans ses fichus tuyaux. On la tient la clé, on la tient. On va pouvoir entrer et récupérer ma flûte! »

Hé! Baptisma c’était son nom de famille! Il ne l’appelait pas Tirlas celle-là. Décidément, il devait toujours demander aux gens de le nommer Rick, parce qu’au moins ils comprenaient où était son prénom! Non, vraiment. Il était parfois surpris que les personnes à qui il s’était présenté ne le nomment Baptisma. Parfois, il aurait souhaité avoir un nom plus générique. Un qui aurait moins prêté à confusion. Delacour ou Durand par exemple. Personne ne l’aurait appelé Delacour, c’aurait été amplement stupide.

-Hé! Baptisma c’est pas mon prénom! Appelle moi plutôt Rick d’accord?

Puis il quitta sa position et se rendit à côté de la fille aux cheveux bleus pour inspecter le tuyau qui sortait de la gueule béante de pierre de l’animal. À peine eût-il franchit la distance qui les séparait que la dalle sur laquelle ils se trouvaient s’enfonça dans un déclic métallique.

Des grilles de fer forgées sortirent du sol et enfermèrent les deux enfants, ne leur allouant en largeur que celle du toit. Et s’il ne se trompait pas, la longueur était l’espace séparant l’extrémité du toit à la façade de la demeure. Curieusement, plutôt que d’être effrayé, l’aventurier en culottes courtes eût un sourire de défi. Puis tranquillement il remonta les escaliers.

Il aimait les manifestations théâtrales quand il s’expliquait. Mais avant de commencer, il remarqua quelque chose qu’il n’avait pas aperçu auparavant. De drôles d’arabesque semblaient gravées sur le bois de la porte, mais elles ne signifiaient rien pour le moment! Il resta assis à réfléchir sur le sens de cette mosaïque quand il sentit une pression sur son épaule.

Les yeux émeraudes de la fille à côté de lui fixait les siens et il détourna le regard, il avait les joues chaudes!


-Ahem! Je commence à avoir un début de réponse à cette énigme! Tout d’abord, il faut comprendre le fonctionnement de ce piège. Comme tu as dû le comprendre, ce toit disproportionné sera un des moyens de se débarrasser des intrus, seulement tu te rends aussi compte qu’il suffit juste d’enjamber l’escalier pour s’en aller! C’est pour ça que je sais que c’est ici que se trouve notre entrée! Ceci est un test de courage, le rusé ne le passe pas, car il connait ses limites. Et vu la longueur des escaliers, il faut être vraiment habile pour tenter de répondre à l’énigme et s’enfuir avant d’être aplati si on échoue. Bien sûr, nous pourrions chercher des indices sur cette énigme, mais on ne sait pas quand ces grilles vont redescendre. Nous avons donc avant de réfléchir à laquelle de ces deux statues est la bonne à savoir si nous sommes vraiment prêts à risquer nos vies! Connaissant le bâtisseur je dirais que d’autres pièges plus terribles nous attendent! Nous avons face à nous une épreuve de courage! Alors Chrys’ es tu vraiment prête à risquer ta vie pour ta flûte?

Laissant la jeune fille aux cheveux bleus réaliser l’ampleur de ce qui les attendait, il s’assit au bord de l’escalier et contempla la fontaine centrale, il était à deux doigts d’avoir la réponse!Mais bien sûr! Ces mosaïques! Elles lui rappelaient des traces de griffes!

-Il y aurait donc un autre sens à cette énigme!

Oui, tout était clair maintenant!
***
L'énigme qui ouvre la porte du Palais des Brouillards de Walrus. Tout ces mécanismes c'est de la magie! Un indice dissimulé! Qu'a donc cette demeure à cacher! Chrysallia ne te trompes pas! Peu importe les épreuves qui se dressent sur ma route je les surmonterai, car je suis Baptisma Maverick le plus grand aventurier que cette Terre ait jamais porté!

Prochain épisode: L'entrée des servants!

Spoiler:

L’entrée des servants

« Oui. Je sais ce qui nous attend. Je sais que des épreuves plus dures viendront, que je risque ma vie la dedans. Mais je sais aussi que sans mon instrument, je meurs. »

Elle avait du cran, y avait pas à dire! Cela dit, il était quand même bien placé pour la comprendre. Il n’avait pas hésité à se précipiter sur le golem pour récupérer l’épée du tailleur. Il y avait juste des fois où il fallait savoir mettre sa vie en jeu pour ce qui comptait réellement. Enfin, il y avait dire et faire! Était-elle réellement prête à risquer sa vie ? Parce que dans un sens il était quand même l’adulte dans cette expédition. Il se sentait quand même responsable d’elle. Peut-être valait-il mieux qu’il revienne plus tard et qu’il…

CLIC

Chrysallia était devant la statue de droite, ses mains pliant les pattes antérieures de la statue dans un drôle d’angle. Il venait d’avoir sa réponse! Elle était non seulement prête à risquer sa vie mais aussi la sienne. Malheureusement la jeune fille avait eu un raisonnement différent du sien. Et Rick se préparait à changer d’apparence pour les tirer tous les deux du pétrin dans lequel ils allaient se trouver. La porte se mit à trembler.

-Qu’est-ce que…

Le toit ne leur était pas tombé dessus mais mis à part l’étrange comportement de la porte, il ne s’était rien passé. Il se récita l’énigme à nouveau dans sa tête avant de rester figé. Ce… ce type l’avait devancé d’une longueur! Il était vraiment diabolique! Sans Chrys il aurait cherché longtemps avant de trouver cette part. Très bien, il allait avoir besoin de cette fille pour cette mission. À savoir trouver son mystérieux employeur!
Il descendit des escaliers et se rendit à côté d’elle.

-Il ne se passe rien, hein, mais c’est normal. Tu caresses la clé! Je crois avoir compris l’énigme. Laisse-moi t’expliquer mon point de vue. Après une petite démonstration bien-sûr! Juste au cas où… Tu ferais bien de monter en haut de ces marches!

Il s’agenouilla et prit le tuyau qui sortait de la gueule dans sa bouche. Le gout du fer rouillé vint frapper sa langue de par son acidité et il ne pût s’empêcher de faire une grimace. Puis il aspira, d’abord doucement comme avec méfiance. Puis voyant que rien ne se passait avec plus de fort.

Quelque chose alla se loger au fond de sa gorge et il se mit à tousser à genoux par terre. Ce goût horrible dans sa bouche. Quelque chose d’infecte et de douceâtre à la fois. Il n’arrivait pas à y croire! Il s’était trompé! Et il allait connaître le sort du rusé!

D’abord un fin filet d’eau se mit à couler timidement du tuyau avant de devenir plus consistant et devenant enfin un jet constant, l’enfant rampa un peu et se mit à boire avidement. Chrysallia dût lui sortir la tête de l’eau pour éviter qu’il se noie. De son côté, le terrible mécanisme se mit en branle. Un par un les pics se rétractèrent en partant de la fontaine où ils se trouvèrent.

-C’est tout?

À peine eût-il terminé sa phrase que les deux enfants virent la porte s’animer d’elles même et les marques de griffes tourner comme sur un cadran et quand cela parait incroyable la suite l’était encore plus. Soudainement, le panneau où résidait une de ces étranges griffures pivota et une tête de dragon en pierre en sortit. Les panneaux continuaient de pivoter amenant de plus en plus de pierre et les marques de griffes disparaissaient progressivement. Le corps d,un long dragon orientale prenait forme et encadrait le battant droit.

Rick pensait que c’était fini mais soudainement le sol à l’endroit où les grilles avaient jailli se retourna faisant sortir d’autre morceaux de sculpture surélevées par des tiges de fer, mais au lieu de les enfermer comme la dernière fois, les blocs surélevés continuèrent jusqu’à la grande fontaine centrale.

-Waow!

Puis secouant la tête, il se racla la gorge.

-J’ai bien cru ma dernière heure arrivée! Je t’ai dit que j’allais t’expliquer mon raisonnement non! Alors voilà! Le premier point qui m’a interpellé est cette différenciation d’appellation du même type de personne à savoir habile et rusé. Je veux dire si on est rusé, on est habile et c’est pareil de l’autre sens, nan! Et puis qu’est-ce que le sage si c’est pas quelqu’un d’habile et de rusé. Donc on peut dire qu’y faut être habile et rusé pour être sage. Mais j’ai du mal à imaginer un sage qui fasse des galipettes ou des saltos. J’imagine plus un vieux monsieur à la longue barbe blanche qui sait tout. Donc habile signifiait qu’il fallait trouver un mot qui puisse dire la même chose et donner un indice sur le bon dragon des deux. Et ce mot c’est adroit. Donc c’est le dragon à droite le bon. Ensuite, il fallait être rusé! Et c’est la première phrase qui dit tout, le souffle du dragon ouvre la voie. Et comme tu l’as dit, la clé est dans ces tuyaux. Il aurait fallu souffler, mais c’était un piège car c’est le dragon qui souffle. Donc en aspirant, le dragon souffle. Seulement, le vieux Walrus n’est pas si bête et s’est assuré que son mécanisme soit piégé si tu te trompes. L’habile survit. Celui qui souffle dans le dragon de droite se fera écraser par le toit! Je pense aussi que ça marche de la même manière pour le dragon de gauche. En fait je pense que ça fonctionne comme ça, en soufflant dans le dragon tu gonfles une panse de mouton ou de porc, un peu comme celles que les grands utilisent pour jouer à la soul, et en gonflant, elle pousse un des supports du toit. Et le toit te tombe sur la tête! Le rusé s’en va , maintenant! Là, c’est le dragon de gauche qui est piégé, en aspirant dans celui-ci, je suppose qu’un poison te fait souffrir au point de gratter la porte avant que de la meme manière qu’on a vu cette porte et cette allée se transformer, les escaliers deviennent un toboggan pour éloigner ton corps de devant la porte.

Après cette explication, le garçon appuya sur les pattes mais rien ne se passa. Son front se plissa une seconde avant qu’il ne se mette à sourire. Il se déplaça de quelques pas.

-Chrysallia vient ici s’il te plaît.

Quand la jeune fille aux cheveux bleus se fût exécutée, la dalle à leurs pieds s’enfonça de nouveau et les blocs suspendues s’abaissèrent, un déclic se fit entendre.

-Et maintenant que la voie est ouverte!

Rick marcha devant la statue.

-Il suffit au sage…

La jeune fille aux cheveux bleus et aux yeux émeraude se trouvait à ses côtés.

-De caresser la clé!

Les deux enfants abaissèrent chacun une patte et la porte en face d’eux s’éleva, affichant devant eux une sombre entrée.

-On a réussi!

Rick leva la main droite et celle de Chrys vint la rencontrer. Les enfants hilares se précipitèrent ensuite au sommet de l’escalier et franchirent la porte environ en même temps. Une autre dalle descendit sous leur poids et la porte redescendit brusquement derrière eux les faisant s ‘arrêter et se retourner. Un autre message était gravé sur cette porte.

-Et quand je me réveillais, Ziria s’apprêtait à quitter l’horizon, son frère vainqueur de la compétition éternelle. Mais les habitants m’affirmaient que le jour s’éveillait à peine… Bizarre, que vient faire la ballade du Miroir sur cette porte?

Les écrits se mirent soudainement à pivoter et à tourner sur eux-mêmes, ce qui arrivait sur la porte dehors recommençait en dedans et rapidement, un dragon de pierre trônait sur une porte en bois plus petite que celle de dehors, un paon était gravé sur celle-ci.

-Vraiment bizarre!

-Petits-enfants! Quoi vous faire ici.

C’était une voix féminine. Avec un accent étranger, mais surtout une voix de grande. Rick se retourna surpris.

-Ici pas être un endroit pour enfants! Rauss! Partez!

Ce n’était pas sans compter sur l’impulsivité de notre très jeune héros.

-Et puis quoi encore! Après tout le mal qu’on a eu à rentrer, on ne va pas s’en aller!

-Et par où vous entrer?

Son ton était inquisiteur, mais mis à part sa grande silhouette, il ne pouvait rien voir avec l’obscurité et ce malgré les bougies.

-Cte question, par une fenêtre du haut!

-Vous pas rester ici! Rauss! Shnell!

-On ne bougera pas d’ici tant qu’on aura pas vu monsieur Delachambre!

-Oh! C’être ce que vous vouloir ya?

-Ya! Je veux dire oui!

-Vous pas pouvoir rencontrer Herr Delachambre dans cette tenue! Mais vous avez chance! Moi femme de chambre être! Mener vous dans salles de bains! Et après donner tenues pour pas ressembler chiens errants!

Elle ne voulait quand même pas qu’ils se lavent ensemble. Ils étaient compagnon d’aventure, mais il n’allait pas se baigner avec une fille non plus hein!

-Attendez! Vous ne voulez quand même pas qu’on se baigne ensemble!

-Petit enfant trop jeune pour rouler moi! Avoir plusieurs salles de bains! Se laver quand même!

-Ouais ouais admettons. Mais vous comment êtes-vous entrée.

-Question idiote! Avec clé bien sûr!

Les sourcils du garçon se froncèrent.

-Quelle clé.

La dame porta sa main à son cou et montra une clef en or.

-Cette clef bien sûr! Maintenant suivre je! Montrez ,vous où se laver!

Pendant qu’ils marchaient, les enfants s’échangèrent des coups d’œil. Rick essayait de lui faire comprendre sa méfiance envers la femme. Et aussi que passé le bain ils devraient trouver un moyen de se débarasser de leur nouvelle nounou.

Elle laissa Chrysallia devant une des portes et emmena Rick à travers un dédale de couloirs avant de lui ouvrir une porte dans une salle en marbre avec une grande baignoire.

-Et bien laver derrière les oreilles ou moi faire prendre bain par je! Revenir chercher dans trente!

Une fois laissé seul, l’enfant se déshabilla et chercha une fontaine où une bassine, mais il n’y avait qu’une baignoire avec un drôle de bouton . Intrigué comme seul lui pouvait l’être il joua avec et celui-ci se tourna.

-Oups!

L’eau se mit à couler dans la cuvette et paniqué il le tourna dans l’autre sens et l’eau s’arrêta. L’enfant réessaya dans le premier sens et l’eau reprit. Un sourire éclaira son visage.

Pendant 5 minutes, l’aventurier miniature s’amusa à allumer et éteindre le débit d’eau avant de laisser la baignoire se remplir et couper. À sa surprise, celle-ci s’avérait chaude mais pas brûlante.
Il s’amusa à retenir son souffle sous l’eau chaude à plusieurs reprises avant de se détendre. Qu’il était bien dans cette eau, il se sentait fatigué… Peut-être qu…

***
Il fut réveillé par un hurlement.

-Chrys!

Il avait la peau rouge et l’eau était maintenant douloureuse. Alors qu’il mettait un pied par terre il le retira aussitôt! Le marbre était brûlant!!

Rick était en train de cuire au court bouillon. Peut-être était-ce un bain-Marie. En tout cas s’il ne se décidait pas à sortir tout de suite, marri il allait l’être! Seulement il avait deux problèmes, le premier étant le marbre brûlant, le second, sa réaction. Tout-être normalement constitué aurait posé son pied sur le sol, retiré en vitesse puis réfléchi sur un moyen de quitter ce four sans trop se brûler. Le problème avec Rick, c’était qu’il avait perdu ce petit quelque chose qu’on appelait instinct de préservation est qu’il n’avait pas à la base très développé.

Alors il était assis dans son bain. C’était l’endroit où il avait le plus de contrôle. Au moins, ici, la douleur semblait atténuée, même si logiquement il courait le moins de risque sur le marbre. Que risquait-il somme toute, d’avoir la plante des pieds roussie par la chaleur. Alors que dans l’eau il risquait de mourir bouilli! Oui, il avait beau se dire ça, ça ne changeait pas qu’il n’avait toujours pas quitté ce bain fatal! Il sentait bien que s’il n’y avait eu que lui, l’aventure aurait fini ici! Seulement il ne pouvait pas se résoudre à laisser périr Chrysallia!

Dans un effort de volonté dont peu d’adultes pouvaient se vanter, l’aventurier en culote courte sauta par-dessus la baignoire et sautilla jusqu’à ses vêtements qu’il enfila encore trempé. L’entreprise se révéla inconfortable et assez peu fructueuse. De plus, il sentait cette douce torpeur, ce lâcher prise dans sa tête qui précédait ses crises de démences.

La voix de la fille aux cheveux bleus lui permit de se focaliser sur les serviettes! Oui, elles serviraient de chemin vers la porte! Aussi vite que possible, il sautilla vers elle et les mit au sol. Mais comment sortir!
Le fourreau de l’épée du tailleur cogna ses jambes. Oui, elle était assez massive pour défoncer une porte de bois. Mais elle serait trop lourde à porter! Et si elle se trouvait derrière!

-Chrys’ écarte toi!

Il ne pût se voir grandir, toute la salle était inondée de vapeur. Il continua de progresser à tâton jusqu’à une porte de bois.

-Okay!

Il saisit la garde à deux mains, sauta et abattit la lame de toute ses forces contre le battant. Celui-ci céda! Rick rajeunit de nouveau et lutta pour remettre son arme en place.

-Tout va bien Chrys?

Celle-ci examina la plante de ses pieds et une autre sensation de chaleur jaillit. Agréable, pas aussi agréable que ces lances de feu qui traversaient sa peau pour remonter à son crâne, mais plutôt de manière apaisante.

_ C’était encore un piège. La dame risque de ne pas être très contente j’ai laissé couler l’eau du robinet.

-Tu… tu ! Bwahahaahahaha!

C’était juste plus fort que lui, il fallait qu’il évacue le stress accumulé! Et puis, ça valait mieux que pleurer! Chrys s’était dirigée vers le couloir en direction des escaliers. Rick allait la suivre quand il se rendit compte de la tenue de la jeune fille.

Rouge comme une pivoine, il se tourna vers la salle de bain encore embuée et s’arrêta net.

-B-B-Bon sang! Je viens de comprendre! Et j’ai failli le louper! La ballade du miroir! CHRYS VIENT LÀ!

Devant eux se dressait la salle de bain à la porte défoncée, et apparaissant sur le verre blanchi, une série de signes incompréhensibles. L’aventurier sortit son carnet de voyage, plus un compendium qu’un carnet, mais l’imprimerie n’existait pas à cette époque, puis il reproduisit les signes avec de l’encre et une plume. Ses aventures lui avaient enseigné que parfois il fallait réfléchir avant d’agir et prendre des notes permettait de ne rien oublier!

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***
-Je pense que nous devons trouver un plan de cet endroit! Ces signes indiquent quelque chose, mais quoi! Je suis persuadé que cette flèche indique un lieu. Peut-être que ce sont les maisons vues d’en haut, mais en comptant la fontaine centrale, il n’y a que quatre édifices en tout.

L’aventurier en herbe s’assit et se mit à réfléchir.

Ils se trouvaient maintenant dans une salle poussiéreuse aux multiples toiles d’araignées. Leur tentative de descente dans l’entrée avait été avortée par la présence de la dame qui les avait envoyés au bain, et sérieusement, il craignait la séance d’habillage. Ils avaient donc décidé de se cacher dans une salle non loin, puis en poussant une horloge ils l’avaient bloquée . De façon provisoire certes, mais au moins ils pouvaient réfléchir!

-De toutes façons on trouvera rien ici! Ou ont-ils pu mettre les plans? Commençons par le bureau, il devrait être au rez de chaussée! Le problème, c’est qu’il faut trouver un moyen de sortir de cette pièce!

Chrysallia était arrivée encore en serviette à la porte de la salle de bain où se trouvait Rick, elle l’avait entendu lui demander de s’écarter. Pourquoi faire ? Elle n’en savait rien, elle ne savait pas comment il avait réussi à ouvrir la porte, mais il l’avait fait c’était le principal. Il lui demanda si elle allait bien mais c’était plutôt à elle de le lui demander vu dans quel état étaient ses pieds. Ils étaient rouges écarlate, comme un coup de soleil dont la douleur devait être multipliée par un milliard.

Heureusement pour lui, la fillette avait un don de soin qui lui permit de le soigner assez rapidement. Chrysallia lui avait déclaré que la femme ne serait pas contente parce qu’elle avait laissé le robinet ouvert afin de détendre l’atmosphère, et le but fut atteint car son compagnon fut pris de rires incontrôlable sur le coup.

Chrysallia déclara qu’il fallait redescendre, sa flûte et l’épée se trouvait au rez de chaussé et là, ils étaient dans les étages. Elle dirigea donc droit devant elle, espérant trouver un escalier mais Rick l’interpella, il lui demanda de venir voir quelque chose.

Quand elle revint devant la salle de bain, elle aperçut des symboles que le jeune homme recopiait sur un carnet. Elle se déclara pour elle-même :

* Des symboles ? Encore, comme si la première devinette n’avait pas suffit, il faut découvrir ce que ces trucs veulent dire. Mais je ne suis pas médium moi. Ça m’apprendra à vouloir aider quelqu’un !*

Une fois que Rick eut terminé ce qu’il faisait, ils allèrent dans une pièce assez poussiéreuse, le garçon s’était assis sur le sol, au beau milieu de la pièce. Ils avaient bloqués la porte momentanément avec une horloge, au cas où la bonne femme viendrait voir où ils en étaient. Chrysallia s’était adossée à un mur, ce fut à se moment là, qu’elle réalisa qu’elle ne s’était pas rhabillée. Et Rick ne le lui avait même pas fait remarquer. Elle se tourna face au mur et enfila sa robe, elle fit le nœud qui permettait à sa robe de coller aux mesures de la fillette puis elle mit ses sandales. Elle regarda autour d’elle et trouva une brosse sur laquelle elle souffla pour enlever la poussière.

Pendant qu’elle se brossait les cheveux, son compagnon demandait où se trouvaient les plans de la demeure.

* Comme si j’en savais quelque chose moi.*  « Si je le savais, j’aurais déjà récupéré ma flûte et je serais allée voir à quoi ressemble l’épée Garadvishu. »

Chrysallia ne s’était pas rendue compte qu’elle avait terminée sa pensée à voix haute et que le garçon avait dut l’entendre.
La fillette finit de se préparer et regarda autour d’elle, comment sortir de cette pièce sans passer par la porte principale. Il n’y avait rien dans cette pièce sauf un cadre accroché au mur, une horloge, un fauteuil et une coiffeuse.

La petite avait beau regarder, il n’y avait rien d’autre, à force de passer son regard sur le tableau, elle n’en puis plus et alla chercher la chaise. Elle monta dessus et remit le tableau droit. Un bruit se fit entendre et une parcelle de mur trembla, elle avait trouvé la sortie sans pour autant la chercher.

« Et voilà, il n’y a qu’à demander. Bon, tu viens ? » demanda-t-elle arrivée au passage.

Devant elle se trouvait un autre couloir et au bout, il y avait un escalier qui descendait. Oh miracle ! Enfin, ils allaient peut être atteindre le rez-de-chaussée de la maison et enfin, elle retrouverait sa flûte adorée.

Ils ne savaient toujours pas ce que voulaient dire les symboles qui étaient dans la salle de bain mais ils régleraient un problème par un problème. C’était avec l’idée de regagner le hall que Chrysallia se mit à courir dans le couloir en direction de l’escalier.