Portée par le vent... [HOT]

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 Portée par le vent... [HOT]

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Anonymous Invité
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MessageSujet: Portée par le vent... [HOT]   Portée par le vent... [HOT] Icon_minitimeMar 22 Mar - 23:15

[Mois : Méso
Le lendemain du banquet d'Arghanat ]

Le banquet... Randiel y pensait encore alors que, toujours présente dans le château du Duc Tekum Seh, les servants faisaient disparaître les derniers vestiges de ce qu'avait été cette soirée. Pour Randiel cependant, cette soirée un peu spécial aurait pu lui coûter la vie. Mais ce n'était pas le cas. Elle qui n'avait été qu'une simple intruse, pensant être dissimulé sous la tenue d'une servante, elle avait été bien surprise, piégée par une habile manœuvre du duc. Mais si actuellement elle se trouvait encore la, et non pas dans le garde mangé, c'était bien par la volonté de cet "homme".
La soirée terminée, elle avait été guidée dans une des tours du manoir. Elle n'avait aucun sens de l'orientation, ce qui lui avait joué des tours plus d'une fois, si bien qu'elle aurait été incapable de retrouver son chemin vers la salle du banquet sans sortir et faire le tours du château sous sa forme de corbeau. Les châteaux étaient des bâtiments bien complexe. Un dédale de couloirs, de salles, si semblable les une aux autres, des décorations riche, mais similaire, entre les épais tapis et les tableaux. Randiel n'avait aucun réel goût pour l'art. La peinture, le dessin, cela était si loin de la réalité.
Sa chambre était une pièce assez grande, avec un lit bien plus grand et bien plus confortable que tout ceux auquel elle avait eut droit jusque la. Un épais tapis était posé au pied du lit, afin que ses pieds ne touche pas directement la pierre froide. Des tapisseries isolaient la pièce, montrant des scènes de chevalerie pure. Il y avait un buffet sur lequel était posé un pichet d'eau, une bassine et un miroir. Elle avait retiré sa robe, trop complexe à son goût, pour se réfugier sous une robe de nuit et sous des draps de bonne qualité. Elle ne savait pas comment cela était possible, mais on aurait dit que sa venue avait été préparée. Lorsque le soleil s'était infiltré par sa fenêtre, elle avait été contrainte de remettre une robe, soigneusement posée à son intention sur une chaise. Celle de la veille ? Elle en doutait fortement. En tout, aucune trace de son ancienne tenue, ainsi que de ses habits de voyages.

Elle avait transporté la chaise prêt de la fenêtre, et était absorbée dans la contemplation d'un ciel d'azur. Le vent soufflait doucement, faisant onduler la cime des arbres. Le jardin, vu de jours, était d'une grande beauté. Elle percevait quelque trace du passage humain de la veille. Quelques buissons dégarnie, un parterre de fleure écrasé. Mais déjà, des jardiniers faisaient disparaître ces traces de violences. Il devait être très agréable, à cette heure de la journée, de se promener dans ce genre d'endroit, ou de le survoler en planant à l'aide d'un vent aussi doux.
Elle ne s'en était pas vraiment rendu compte hier, mais il y avait dans cet endroit une grande sensibilité, et surtout, une étrange mais pas désagréable sensation de calme.
Le Duc ne lui faisait plus peur. Elle se sentait honorée même. Elle aurait été incapable de savoir quelle était la décision à prendre. Devait-elle descendre, au risque de se perdre, bien qu'une servante l'aurait sans doute aimablement guidée, devait-elle quitter le château en attendant que le Duc la fasse demander, ou devait-elle simplement attendre sa venue ?
La voleuse fini par se décider pour la troisième option. Tenter de trouver le Duc aurait put être perçu comme une tentative d'intrusion, et partir aurait sans doute était interprété comme un manque de respect.
Aussi, assise sur sa chaise, Randiel Wyrdam regardait du haut de sa tours un monde qu'elle n'avait connu que de nuit, à la faveurs de l'obscurité.

[Rp réservé à Tekum Seh]


Dernière édition par Randiel Wyrdam le Dim 21 Aoû - 16:56, édité 1 fois
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Portée par le vent... [HOT]   Portée par le vent... [HOT] Icon_minitimeMer 23 Mar - 14:17

La pièce, voilà une chose qui n’avais pas d’importance, les tableaux avaient été placés là par les serviteurs ou trouver dans les caves du château, les tentures mises pour que les invitées se sentent pour le mieux, et tout ce décore n’était que simagrée pour ceux qui voit, pour tout ce qui ont besoin de voir alors que la richesse ou le pouvoir se sent. Ainsi ce ne fut pas le duc du pouvoir qui entra mais celui qui était vraiment sous ce costume, un être comme nul autre…

Il était tôt lorsque la porte s’ouvrit sur le châtelain, mais les apparences étaient tombées et il avait été précédé. Ce ne fut pourtant pas un serviteur qui entra avant lui mais une odeur, doucement, sous la porte s’était infiltré l’odeur du champ, l’odeur du bois et celui du sang. Mais alors que ces fumets remontaient une autre odeur plus proche de la peau du Duc vient se placer, une sorte de tabac, une légère odeur de fumée mêlée d’herbes médicinale, une odeur qui rappelais le ressac de la mer par la façon dont elle montait au cerveau et y disparaissait, un parfum perdu mais qui vous perdait. Il n’était pas vraiment visible sur le Duc la veille à cause de toutes les choses qui étaient, mais à présent il n’était pas de question, la cigarette rougeoyante dans le bouche du Duc était fait d’un mélange des plus étrange.

Car si l’odeur l’avait annoncé, précédé de quelques secondes il était entré sans frappé, fin mais puissant, les yeux toujours aussi étonnants, il se tenait dans l’encadrement de la porte alors que sur son corps un mélange d’écaille et de plume disparaissaient au rythme des bouffés et du vole de la fumée qui se dégageait de son cigare … personnel. Il ne portait pas de haut et pour seul pantalon une toile lourde plus faite pour les voyageurs que pour un noble. Plus bas, ses bottes couvertes de terre expliquait l’odeur du champ, Tekum était allé aider les hommes. A sa main sa canne rappelait le grand statut qu’il avait encore hier et que son accoutrement ne pouvait cacher, son charisme et son charme rayonnaient encore. Il est de ces hommes qui habillé en paysans semble des rois, d’autres qui semble des êtres biens plus éthéré, il était au milieu…

Puis il s’avance et une servante pose un plateau sur la petite table et s’en vas en fermant la porte derrière son maitre. Les odeurs des œufs et du bacon grillé passent par delà celle du Duc alors que le pain juste doré et la confiture attendent que la demoiselle s’en donne à cœur joie, dans l’angle du plateau dorée une petite bourse de cuire classique attire l’œil. L’aveugle lui ne connais pas la pièce alors il s’adosse au mure, proche de la porte. Le fait qu’il ne touche pas un tableau est un coup de chance car une cicatrice sur son flanc droit montre qu’il est encore tombé ce matin, enfin il parle toujours avec le même ton :


-˝Voilà votre première paye, cent Dias, que vous acceptiez ou pas vous pourrez repartir avec celle-ci pour taire tout ce que vous savez de moi et mes activités. Le reste dépendra de ce que vous pouvez vraiment faire … J’ai sentit que vos gestes étaient trop fluides pour ce que vous prétendiez, mais vous n’êtes pas une guerrière … Une voleuse ? Une assassine ? Mais un être sans maitre, sans roi … Et dont les rêves sont donc trop loin. Qui est la belle femme qui se tient devant moi ? Qui est elle et jusqu’où vas sa morale car je vous propose de vous employé mais les taches doivent être choisies …˝

Alors qu’il parle un rayon de lumière percute ses canines légèrement trop longues qui rétrécissent alors que la fumée passe sur elles. Le Duc sourit, il est prêt à négocier, que voudra-t-elle pour un mois ?


[Autre : Je ne sais pas ce que vas devenir ce Rp, celà dépand de la moral de ton perso mais je ne priverais pas pour décrire si celà ne te gène pas, que ce soit du sang ou autre... ]
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Portée par le vent... [HOT]   Portée par le vent... [HOT] Icon_minitimeLun 28 Mar - 23:56

Assise sur sa chaise, les yeux rivées vers le ciel d'un beau bleu, Randiel rêvassait. Perdue dans ses pensées, elle paraissait bien calme, le visage illuminé par le soleil. Elle aimait ça, le soleil et sa chaleur qui l'apaisait et la réconfortait. Elle avait beau être corbeau, elle n'en aimait pas moins que les autres animaux la douce lumière d'un soleil d'été.
La première chose qui la sortit de ses songes, ce fut les bruits de pas qui venait du couloir. Détachant alors son regard de la fenêtre, elle le porta sur la porte. Un réflexe la fit se tenir sur ses gardes, mais se rappelant ou elle se trouvait, elle s'obligea au calme et empêcha son cœur d'oiseau de s'affoler. Aussi, la yorka se détendit, tournant le reste de son attention vers la porte.
A la seconde ou la porte s'ouvrit, avant même qu'elle ne révèle ses visiteurs, une odeur de terre et de tabac lui parvint. Cela lui rappelait la forêt, avec sa terre fraiche et humide, et l'odeur douçâtre qui se dégageait de la cigarette venait sans aucun doute de plante médicinal, bien que Randiel fut incapable de les nommer.

Le duc était la, et plus encore que la veille dans sa tenue d'apparat, il était fascinant. Sur son corps disparaissait les preuves d'une non humanité. Et parmi les écailles, il y avait des plumes. Un genre d'oiseau, sans doute plus grand, plus fort ? Avait-il la forme de l'un de ces dragons de légende, créature immense capable de voler, possédant une armure d'écaille ? Le dragon et le corbeau, une drôle d'alliance, mais qui avait sa place dans de nombreuse légende. Le corbeau n'était-il pas annonciateur de malheur ?
Il avait beau être simplement habillé d'un pantalon de toile grossière, elle ne se sentait en rien supérieur avec sa robe de satin. Il n'y avait pas ici de place pour une quelconque caste d'apparence. Il n'y avait que les sensations qui avait réellement de l'importance. Il était aveugle, mais sa force résidait ailleurs.

A nouveau perdue dans sa contemplation d'une évidence, Randiel eut un léger sursaut lorsque la servante posa un plateau prêt d'elle, sur une petite table. C'est alors que l'odeur alléchante d'un petit déjeuner comme elle en avait rarement eut l'ancra dans la réalité. Son ventre cria doucement famine. Elle n'avait pas vraiment eut le temps, ni la tête à manger hier. Maintenant, elle était irrésistiblement attiré par cette nourriture d'excellente qualité.
Une bourse sur un coin du plateau attira son regard. C'est ce moment que choisit le duc pour lui parler. Elle n'avait plus rien d'un repas, pour lui, semblait-il. A moins qu'il ne s'agisse que d'un mensonge, mais elle n'avait pas cette sensation. Trouvant que ne pas faire honneur au plat tant qu'il est chaud serait vraiment irrespectueux, la jeune femme se saisit délicatement du pain encore chaud, et entreprit de le tartiner avec la confiture. En effectuant cette action, elle prit soin d'abaisser ses défenses, laissant ses sentiments libre de toute inspection. Dans l'état actuel des choses, quelqu'un capable d'empathie pouvait lire en elle comme dans un livre ouvert. Bien qu'il s'agisse d'une chose assez difficile pour elle que de se retrouver sans défense face à un examen minutieux, il lui semblait nécessaire de prouver par cette action la sincérité de ses actions.
Choisissant ses mots avec soin, Randiel leva le regard vers le Duc :

"- Comme vous le savez, je suis une Yorka. En tant que tel, je peux me transformer en corbeau, ce qui m'est très utile dans mes activités principales. Je suis quelqu'un d'assez... Polyvalente. Bien que ma spécialité sois le vol, il m'arrive de faire bien plus. J'ai vécu un temps en tant que mercenaire, et le maniement des dagues n'a presque aucun secret pour moi. Je ne me prétendrais pas maîtresse de cet art, mais en tout cas, je suis suffisamment habile pour tuer. Et pour y répondre de suite, oui, j'ai déjà tué des êtres humains, ou autre."

Randiel reposa le couteau qui lui avait servit a tartiner le pain, satisfaite de son travail, plutôt minutieux. Ce n'était pas tous les jours qu'elle pouvait mettre de la confiture sur un pain qui sentait aussi bon, alors elle avait parfaitement recouvert la mie de la substance sucrée.

"- J'ai aussi des oreilles très fines. L'espionnage m'est permit par des moyens assez fiables." Une pause. "- Jusque la, j'étais quelqu'un de très libre. A vrais dire, j'effectuais quelques tâches occasionnellement, dans plusieurs but plus ou moins personnel. Quant à ma moral... J'ai autant respect envers les hommes qu'ils en ont envers les Yorkas. Je sais ce que signifie les mots travail, respect, loyauté."

Elle croqua dans le pain, puis passa sa langue sur sa lèvre supérieur afin de nettoyer toutes traces de confiture.
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MessageSujet: Re: Portée par le vent... [HOT]   Portée par le vent... [HOT] Icon_minitimeMar 29 Mar - 11:27

Le sourire du duc s’élargie alors qu’il bouge enfin de son appuis. Il tend les mains et prend à tâtons une tranche de lard légèrement éloigné des autres sur le plateau de la demoiselle, posé juste à coté des poigné comme pour qu'il la reconnaisse. Déjà posé sur la tranche de pain, un œuf posé sur la tartine il mord dedans et l’engloutit en quelques bouchés . Du coin de ses lèvres coulent un peu de jaune d’œuf et s’il darde sa langue rapidement pour le rattraper, un peu de la substance jaune d’or coule encore en direction de son menton sans qu’il semble s’en rendre compte. A coté de la demoiselle il ne la fixe pas, son absence de regard est posé sur la fenêtre et semble se perdre dans le vent extérieur.

-"Il y a de nombreuses personnes qui travaillent pour moi. Ils ont tous des salaires différents et peuvent se permettre des choses tout autant complexes. Assassin d’un fou pour leur sang, Maitresse d’un dragon pour votre peau, Voleuse d’un noble pour notre richesse, Espionne d’un serpent pour le pouvoir, Servante d’un aveugle pour ma vie… Tant de rôles s’offrent à vous, combien voulez vous en endosser ? Si vous n’êtes intéressé que par l’argent, je peux vous en parler …"

Il s’assoie sur le bord du lit après avoir reculé de quelques pas, lui aussi ouvert à l’empathie bien que sa folie latente rende les choses plus complexes … Tant de choses sont là, tant de son, tand d'odeur. Les hommes jetter là comme un carré de viande fraiche n'attendant que le passage du hachoire. Puis le hachoir se lève et laisse place à un plan complexe. Un fou qui n'est qu'une folle monte à cheval et la tour dans laquelle elle vie reste puissante et là pendant que le roi la gravit. Un serpent siffle doucement, s'enroulant, serrant ses anneaux autour de l'or et tend ses imperfection vers le regard sifflant d'avidité de ... Pourtant il semble triste à cette idée, rien n'est clair mais celà est une eau pure apparaissant sans tache au milieu de la vision : si le seul intérêt de la demoiselle n'était que l'argent alors il serait déçut. Sans attendre il continue. Le peu de jaune d’œuf s’étant arrêté au dessus du menton laissant une marque or sur sa peau flamboyante sous la lumière du matin comme des équilles trop fine pour être discerné du grain.

"Bien sur celui qui gagne le plus est mon cuisiné, il a toute ma confiance et son lard de Terrans est toujours bon de bon matin sous un œuf de ce qu’ils considèrent comme leurs viandes … Mais après le choix est bien large de 200 à 600 Dias par mois en plus du logement et des plats fins que prépare mon maitre coq."

Le reste de son esprit demeur flou -ou bien fou- mais des petits détailles ressortent, étonnants, une impression, une caresse sur la peau et les plumes au milieu des odeurs de viandes. Des grand yeux vert de vent dessiné à la craie avec une grande précision explosent et le bleu du satin quitte la peau claire puis bleu et ... Enroulé et lové sur un autre trésore la grand serpent à plume regarde. Rien n’est sur dans cette esprit tournoyant sans fin, touchant les moindres détailles et partants sur des plans lointains pour venir au présent toujours plus fou, imprécis mais déterminé.

Son regard a quitté la fenêtre et il regarde la demoiselle, enfin l’endroit où elle devrait être … devant le plateau, aveugle, il n’en sait rien tant qu’elle ne l’a pas touché ou que des bruits n’ont pas percuté son ouï pourtant fine.
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MessageSujet: Re: Portée par le vent... [HOT]   Portée par le vent... [HOT] Icon_minitimeMer 17 Aoû - 16:06

Captivée par le discours du duc, Randiel laissait ses pensées s'envoler au long du discours de Tekum Seh. Il parlait de tant de chose, et elle s'imaginait. Un jour assassine pour une idéologie plus ou moins correcte, l'autre voleuse. Tant de rôle s'offrait à elle, qu'elle pouvait endosser, aidée par ses pouvoirs et en ayant comme limites sa propre témérité. Il y avait tant de rôle qu'il lui proposait, et l'un d'eux ne passa pas inaperçu. Pouvait-elle s'offrir corps et âme au dragon ? Oui, c'était possible. Le corbeau trouvait chez lui bien plus d'intérêt qu'ailleurs.

Dans la solitude de sa vie, elle avait souvent été téméraire, sans cesse à la recherche de nouvelle sensation, de nouveauté. Risquer sa vie, pour une poignée d'info et de sensation, vivre dans la peur par moment, dans le froid ou dans la haine de ceux qui l'entourait n'était que chose connue. L'argent ? Avait-elle seulement attiré par celui ci ? Oui, c'était vrais, sa nature d'oiseau l'avait bien souvent amener à prendre des objets de valeur, ou même juste brillant, juste pour leur beauté. Mais, au final, ce n'était que par jeu. Elle n'aurait pas vécu d'une manière aussi misérable si l'argent avait tant d'importance pour elle. Et si sa première réaction envers Tekum Seh avait été la peur, il n'en restait pas moins que ce qui l'amener à rester était une curiosité toute particulière, et surtout une fascination grandissante pour le Duc.
Elle voulait en savoir plus, rester proche de lui, car, sans nul doute si sa vie allait être plus passionnante, quelque chose l'empêcher de partir. L'emprise du serpent ? La majesté du dragon ? Le corbeau n'en savait rien. Mais dans tous les cas, ça n'avait aucun rapport avec l'argent.

"- Des rôles... J'endosserais tous les rôles que vous me demanderez d'endosser. Quelque soit votre désir, j'y répondrais." Dit-elle alors qu'il eut fini de parler.

Elle ne put s'empêcher de repenser à la phrase qu'il avait dit. Maîtresse d'un dragon pour sa peau... Un peu de confusion, mais aussi d'intérêt fut très rapidement perceptible, ainsi qu'une certaine ignorance timide.
Les sensations que percevait le corbeau étaient bien plus complexe que tout ce qu'elle avait perçu chez les terrans. C'était d'un côté bien évident, si son intérêt pour Tekum Seh était grandissant, c'était bien parce qu'il s'agissait de quelqu'un de complexe, et de fascinant. Et peut être plus, elle même n'en savait rien.
Elle perçu quelques image, jusqu'à une pointe de... tristesse ? L'empathie et l'esprit libéré d'elle même et du Duc lui faisait un drôle d'effet. Elle ressentait plus qu'elle n'aurait du ressentir. Une part d'elle même lui dictait de couper le lien, et une autre, de rester, afin de gouter plus longtemps à ce mélange de perception et d'image.

"- Je suis nullement intéressée par l'argent." Finit-elle par dire, tentant de reprendre ses esprits."- Tout ce que vous m'offrez d'autre me suffit largement."

Prisonnière d'un torrent de sentiment, le corbeau savait très bien qu'il se laissait piéger, sans en manifester la moindre inquiétude. Délicieuse vision et sensation, elle regardait le Duc, à côté d'elle. Douce proximité, mais si dangereuse... Mais elle aimait cette impression à la fois suave et sauvage. A la fois proie et chasseuse, elle tressaillit lorsqu'il la regarda elle, de son regard d'aveugle. Un peu de jaune d’œuf avait coulé sur son menton.
Des images lui vinrent, et inconsciemment, elle serra la robe de satin, la tirant doucement. Sans vraiment réfléchir, elle leva la main, et après une brève hésitation, essuya la trainée dorée d'un doigt fin et d'un geste délicat.
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MessageSujet: Re: Portée par le vent... [HOT]   Portée par le vent... [HOT] Icon_minitimeJeu 18 Aoû - 10:47

Au milieu des choses, au milieu des esprit se cache la perle que ceux qui ne peuvent voir ne comprennent, une perle que l’on nomme sentiment mais qui n’est rien d’autre qu’un chaos splendide de lumière et de rage, de douceur et de haine, un chaos explosant de la noire sans fin d’une nuit aveugle, un chaos qu’elle, par ses pouvoir, pouvais voir. Et si la tour s’élevant vers les cieux portait le corbeau le dragon s’entourant autour la portais et protéger des flammes qui naissent sans limite sur les champs alentour qui ne sont plus qu’ombre. Perdu au milieu de la tour le serpent blotti contre le corbeau regarde le ciel de nuit des pensés de l’homme où toute les étoilent se sont rassemblé pour laisser voir la chasse céleste. Même les odeurs sont présentes, la peau et la fumé, la terre au loin et un fumet … inconnu, surement une viande. Un fumet si doux qu’il en mettrait l’aux à la bouche et ne laisse plus voir le dragon qui sourit doucement dehors.

Au milieu de ce que seul les aveugle ne peuvent voir le Duc laisse son dos retombé sur le lit, les plumes et les écailles qui disparaissaient lentement ont arrêté de se fondre dans le corps sur ses flans un de ses mélange improbable protège du vent qui passe doucement la fenêtre. Mais les plumes ne sont pas seulement celle d’un oiseau, prenant des couleurs elles virent vers l’arc en ciel sans vraiment s’éloigné du teint de la peau et des écailles, le serpent à plume prend sa place et reste homme pour le corbeau. Il ouvre légèrement la bouche et laissent entrevoir deux canines trop longues pour être humaine mais pas assez pour l’empêcher de parler ou de manger la chaire et l’air :


-“Si l’argent ne t’intéresse pas je te payerais 600 dias tant que tu restes à mes coté et tient toute tes promesse et tes rôles comme il doit, tu pourras de plus avoir de nombreuses choses, qu’elles brillent ou que l’ombre les habilles, n’oublie jamais que tant que tu suis mon souffle ton monde changera …
Maintenant laisse-moi t’ouvrir deux choix. Le premier consiste à rester là à apprendre et à voir, à savoir ce que tu sais et à courir un château qui sera le tien autant que le mien, à voir et à comprendre. Le second est assez simple, quelques mots, prendre de la hauteur …”


Il sourit à nouveau, tout est dit, ou presque, donc rien. Mais chaque chose, chaque être, chaque vie prend sa place un jour et il a trouvé un magnifique cavalier à mettre dans son jeu encore troué, une cavalière, la question est encore sa compétence … Allongé, les yeux perdu dans le ciel de nuit des aveugle il repense à une phrase, une seul qui l’étreint quelques secondes: “Quitte à être un pion, autant jouer la plus belle partie”. Elle tourne dans son esprit quelques instant puis se reprenant il laisse son visage se tourné vers la demoiselle, plus tard elle n’aura pas le choix, nombre de situation vont l’obligé à suivre des ordres, aujourd’hui c’est elle qui mène la danse, il la laisse en profité, encore quelques instants …

Un instant pour un être si vieux, un instant pour deux yeux aveugle, un instant qui peux durer des jours dans ces yeux de pierre, au milieu des odeurs de terre et de tabac, au milieu des champs et des chasses, au milieu des plumes et le la sueur… Un instant qui peux durer des heures ou quelques minutes, il n’est pas le temps, il n’est pas le monde, il réagit, la seule chose est de réagir avant les autres et de toujours chassé, le reste n’est qu’espérance. Alors il lui donne cette instant en ouvrant les bras, en tendant la main, elle choisira.
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MessageSujet: Re: Portée par le vent... [HOT]   Portée par le vent... [HOT] Icon_minitimeJeu 18 Aoû - 23:44

Sa main relâcha la robe bleu, tandis qu'un chant langoureux s'emparait de l'esprit de Randiel. Les scènes chevaleresque des tentures semblaient réelle, mais plus que les chevalier, c'était le dragon que désirait la belle de la tour, belle qui elle même n'était qu'un corbeau lié par des chaines, qu'elle resserrait avec langueur autours de ses ailes noires. Quel sentiments pouvaient bien traverser la Dame corbeau ? Elle savait sa liberté était menacée, elle savait bien que, bientôt, elle ne serait qu'un pion au service du joueur. Sa vie n'était qu'un fil parmi tant d'autre, et c'était délibérément qu'elle s'enfermait, jetant la clef de sa liberté dans les douves d'une forteresse aux allures paisibles. Mais elle n'en avait cure, prise par les tourments et les visions que lui infligeait son empathie, douce et délicate drogue qui l'enfonçait dans un monde dont elle n'avait sans doute aucune idée.
Les chevaliers pouvaient bien repartir, c'était bien le dragon qui avait eu raison de la dame, et celle ci se laissait protéger et posséder avec délice.

Mais ce n'était pas parce qu'elle avait décidé de s'allier au serpent ailé qu'elle devait rester la à attendre, tel un jouet qu'on ne sors que rarement. Bien sur que tout avait changé, pour elle du moins. Entrer par effraction dans le château de Tekum Seh avait déclenché le piège qui avait enfermé le corbeau sauvage. Mais le jeu était plus complexe que cela. Plutôt que la mort directe, plusieurs séries de chemin avait été offert à la bête capturé, qui construisait peu à peu une relation proie/chasseur plutôt curieuse.
Ce que voulait Randiel, c'était ce qui avant lui permettait de vivre. Elle voulait vivre d'action, vivre des évènements qui lui permettait d'en apprendre plus, en avoir plus. Elle désirait s'élever toujours, et si cela se faisait sous le vent de Tekum Seh, cela lui allait parfaitement. C'était même mieux. Le reste du monde pouvait bien sombrer.

Elle regardait le corps si particulier de Tekum Seh, allongé juste à côté d'elle. La couleur nacrée des plumes et des écailles la fascinait, tout autant que l'homme. Dépassé le stade de la crainte et de l'étonnement, viens maintenant la curiosité, et surtout l'intérêt. Que se passera-t-il une fois le charme rompue, revenue à une douce mais cruelle réalité, la ou les émotions et les sentiments ne se mêleront plus?
Mais l'heure n'était pas à ces questions de doutes, il lui fallait continuer d'avancer dans le labyrinthe qui se construisait devant elle, crée au fur et à mesure par le dragon pour la pousser dans une direction dont elle ignorait la finalité. Mais qu'importe, il lui fallait avancer pour le savoir.

"- Si je peux choisir, alors je m'élèverais." Dit-elle dans un souffle qui se perdit.

Avait-elle parlé ? Elle n'en était plus si sûre. mais déjà, elle ne pensait plus qu'à regarder les bras de Tekum Seh s'ouvrir, et puis sa main se tendre, une porte ouverte vers un monde qui lui était totalement inconnu, mais qui l'attirait tout comme un rubis attirait les convoitises.
Elle glissa doucement sa main, telle une caresse plumeuse, dans celle de Tekum Seh. Mais il ne s'agissait nullement d'une poignée de main concluant une affaire. Elle glissa ses doigts entre ceux du dragon, resserrant sa prise tant qu'elle le pouvait. puis elle se glissa, doucement, tentant de se rapprocher un peu plus, pour en savoir encore, pour voir jusqu’où on l'autorisait à aller. Définir les limites, savoir combien il voulait d'elle dans son jeu. Elle avança sa tête jusqu'au torse du Duc, presque couchée sur lui, appréciant les reflets arc-en-ciel de sa non humanité. Elle y déposa doucement un baisé, juste une caresse de douce lèvre, comme un cadeau que l'on donne, une offrande doucement tendue.
Elle n'avait rien d'une courtisane. Mais la raison qui la poussait à faire ce geste était noyé dans le méli mélo de pensées que l'empathie entremêlait.
Au loin, loin dans son esprit, si faible qu'elle ne l'entendit même pas, un petit cris triste se perdit alors qu'un petit oiseau vert attendait sur une branche, boule de plume mal à l'aise.
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MessageSujet: Re: Portée par le vent... [HOT]   Portée par le vent... [HOT] Icon_minitimeVen 19 Aoû - 14:28

Les choses sont un rêve que l’on n’oublie jamais, un de ces rêves que l’on fait éveiller et qui s’ancre dans la mémoire pour rester dans le cœur et les sens. Là comme omniprésent, la marque de Fen sur Tekum et sur ceux qui l’ont vue ne s’en ira jamais, jamais la pensé ne pourra l’oublié tel qu’il est, et cette magie n’est pas de celle qui, comme un sortilège, s’efface avec le temps. Plongé dans la perception même des autres, dans l’essence de Tekum, définissant son être même comme le fils de Fen, le dieu dont elles furent toute éprises …

Au milieu de se rêve, proche des dieux et loin du monde, comme porté par une tour dans un ciel sans fin, fermé aux hommes par un porte trop lourde et dont la seule chose qui arrive aux sens de cette bulle est l’odeur noyer dans celle du compagnon. Au milieu de ce songe né d’un accord incongrue la proie se penche et pose de ses lèvres si douce un baisé sur le cœur du dragon qui comme transpercer par une lance rabat ses bras sur lui, emprisonnant la proie qui a oser se rapproché trop prêt du chasseur. Pourtant c’est un geste autre, il n’y a pas d’attaque et les griffes disparaissent de ses doigts avant qu’il ne touche le dos de la femme au plumage bleuté.

Sur son torse, là où avait été posé le baisé était apparu des écailles aux couleurs d’or avant qu’ils ne fondent en quelques instant, laissant à nouveau la peau prendre la place comme pour cacher ce qu’il était vraiment, ce être d’or et de lumière, sous une couche de peau bien plus belle que celle d’un mortel. Toujours couché, les bras autour de la demoiselle le duc murmure à son tour :


-“Alors je te laisse t’élever et je te suivrais, où que tu aille, le bout du monde est bien trop loin pour que tu ne m’y perdes et le ciel s’offre à nous…”

Comme en réponse à cette phrase quelques plumes naissent à nouveau dans son dos et, alors qu’il se cambre quelques peux deux grandes ailes de lumières et d’or viennent couvrir la demoiselle pour la collé un peu plus contre lui dans la chaleur d’un corps. Il retombe, sur le lit, amas de plumes lumineuses, de peau douce et d’écailles chatoyantes, être de lumière ou dieux dans un monde perdu au milieu des cieux sous le corps d’une femme de chair et de plume, proie ou bien chasseur, mélange éthéré et enserré, doucement.

Sous le ciel de nuit d’un aveugle créant lui-même ses étoiles et lumière invisible pour les autres qui se contente de ce qu’il nomme vérité, nait une nouvelle étoile, elle un instant posé sa bouche sur son torse, sensation oublié de douceur et de rêve, une promesse de futur donné et rendu par des bras qui enserre, par des ailes qui embrassent et des plumes qui caresse…
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MessageSujet: Re: Portée par le vent... [HOT]   Portée par le vent... [HOT] Icon_minitimeDim 21 Aoû - 3:01

La délicatesse d'un baisé déposé, naît d'une relation assez étrange entre le prédateur et la proie brisa l'espace d'un instant la sauvagerie du monde extérieur, rompit le cycle chasseur et chassé, précieux mélange de douceur et d'ardeur enveloppant les deux êtres telles une bulle les protégeant de tout. La réaction du prédateur fut d'emprisonner sa proie, certes, mais aucune violence ne naquis de ce geste, et il enroba la Dame corbeau de ses bras. Randiel ne chercha pas à se débattre. Elle se laissa aller contre cet être d'or, posant sa tête contre le torse, à l'endroit ou quelques instant auparavant étaient apparue des écailles dorée, juste le temps d'un clignement de paupière. Elle sentait son petit cœur d'oiseau battre plus vite qu'il ne l'avait jamais fait. Une certaine curiosité l'amena à se demander si celui de Tekum battait aussi vite. Et elle écouta, jusqu'à ce qu'un son s'échappe de ce corps si beau.

Le murmure de Tekum sembla si léger pour ses oreilles, mais heurta son cœur qui en devint lourd, presque douloureux. Une unique paire de larme naquirent au coins de ses yeux tandis qu'il se redressait. Elle l'attrapa par le cou comme pour ne pas le perdre, tandis qu'elle se sentait soulagée d'un fardeau dont elle n'avait pas prit conscience. Quelque chose venait de se passer. Quelque chose venait de se briser, éclatant en un millier d'étincelle fugace, Tandis qu'elle goutait un peu plus à la chaleur de ce corps, enveloppé par des plumes d'or, illuminant sa propre nuit. Elle ferma les yeux, respirant profondément, s'imprégnant des odeurs que lui offrait Tekum. Dans cette intimité renforcée, elle laissa ses doigts parcourir avec douceur la joue du dragon, descendant le cou, puis prenant appuie sur le torse. Elle se redressa légèrement, dans une cascade de plume bleu nuit, rapprochant son visage de l'aveugle, entrouvrant les yeux ou se mêlaient en torrent espoir et mélancolie.

Hésitante, Randiel n'aurait su que dire. Que pouvait-elle bien ajouter dans cette discutions qui se passait plus par des gestes que la simple parole, parfois bien trop éloignée des véritables sentiments ?
Elle préférais largement se blottir contre Tekum, dans la chaleur rassurante de ses bras et de ses ailes, apparut comme un bouton de rose qui éclot, révélant le sublime d'une fleure encore cachée aux yeux de tous. Timidement, elle observa encore le visage de "l'homme", puis déposa un baisé sur ses lèvres, se liant ainsi à cet être de manière plus intime qu'elle ne l'avait jamais fait, montrant aussi ses espoirs, ses envies, et sa volontés de rester près de lui.

Le propre tourment de ses désirs l'envahit, source d'énergie pure qui lui traversait le corps, rendant son souffle plus lourd, son corps plus sensible, plus fébrile. Son cœur semblait être plus pesant, provoquant des frissons de sensation inconnue, à la fois douleur et bien-être.
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MessageSujet: Re: Portée par le vent... [HOT]   Portée par le vent... [HOT] Icon_minitimeLun 22 Aoû - 12:28

Tout tourne et volé semble soudain un désir si faible, une passion si fragile et d’un intérêt dépassé, les ailes ne servent pas à s’élever seul, elles servent à étreindre, à étreindre pour mieux volé à deux, pour mieux laissé les choses passé au loin, loin sur le sol qui s’éloigne encore de cette bulle sans nuage où le rêve s’élève à deux, ou les ailes ne servent pas à battre mais bien à enserrer… Enserrer, serrer contre soi, dans ses griffes comme un chasseur garde sa proie pour lui et pour lui seul, la défendant contre tout mais si loin de ça, si loin dans la douceur qu’un dragon tout d’armure et de griffe peu prodigué.

Serpent à plume d’or il rend ce que les hommes appelle baisé et ce que ceux qui y ont gouté nomme drogue, il donne ce que les hommes appelle étreinte et ceux que les dieux appellent passions sans cherché à dissimulé ce qu’est vraiment l’homme qu’ils ont créé, qu’ils ont laissé, l’homme ou le démon, la folie qu’ils ont mis sur la terre et à qui ils ont donné le désire, la chaire, et la folie. Ainsi enlaçant le corbeau dans la douceur de ses ailes il laisse ses mains redevenu les douces mains d’un noble caresser la peau en repoussant les murs connut et les tissus détournant la brise que pose les mains sur une peau nue. Créant ainsi ce vent qui doucement enveloppe la peau de rêves tous plus doux et envoutant il laisse le monde derrière lui et disparait dans l’étreinte qu’il donne, laissant son souffle parcourir une peau et noté sur les plumes la marque de son désir.

Au loin, dans son cœur, le démon bouge de plus en plus, contraint par sa prison il ne peut que ressentir ce qui se passe, la tournant, la manipulant comme il l’a toujours fait, pour que son plaisir soit sans fin, pour que leur plaisir puisse être magnifique et digne des dieux dont il est le fils. Ainsi, la magie, guidé par le désire et non seulement par la volonté se fond dans l’instinct, les sentiments de l’autre se fonde dans les siens, le vent se prend aux jeux et la beauté comme le corps change lentement pour devenir plus proche du dieu qu’il se prétend. La magie incontrôlé mais si belle prend la place qui lui revient de droit, celle du dieu dont elle porte le nom, son essence pour redevenir lui-même …

Au milieu des caresses les écailles laissent place à la peau, plus douce et plus sensible alors qu’elles refont surface alors que l’homme devient ce qu’il est vraiment. Les plumes passent et laissent leurs marques de douceur à leur tour, disparaissant et revenant au rythme des vents et des mouvements pour que toujours la douceur soit bien plus qu’un rêve vécue à deux.

Dans ses souffles les mains et les plumes caresses les hanches et la peau lait et bleu, le serrant un peu et la libérant de son cocon de tissu pour laisser place au corbeau pure seulement habillé de plumes.
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MessageSujet: Re: Portée par le vent... [HOT]   Portée par le vent... [HOT] Icon_minitimeMar 23 Aoû - 2:52

L'esprit peut jouer des tours, et en cet instant précis Randiel était comme dans une gouttes d'eau, une pièce fermée loin de tout, et il n'existait plus qu'elle et Tekum Seh. Elle se sentais si bien contre lui, une douceur chaleur montait en elle comme un doux ruisseau, parcourant son corps et embrouillant ses idées, sauf une seule. Les yeux fermés, embrassant Tekum presque comme si sa vie en dépendait, loin, si loin de tout. Comme cela était agréable. Elle ne pouvait s'empêcher de caresser ce corps qui se serrait contre elle, liassant son propre désir l'envahir, tout comme le désir de son dragon l'atteignait. Deux corps sur un nuage que le vent portait, deux corps remplis d'un désirs charnelle, et qui s'attirait mutuellement.
Des frissons parcourait le corbeau, petite ride sur un lac qui s'éveille, prêt à se déchainer. La prison de tissus devenait gênante, trop étroite pour contenir sa passion. Un murmure, lui semblait-il, l'invité, la titillait pour la pousser dans une direction, lentement mais sûrement. Et le corbeau obéissait à cette vois venue de nulle par, attirer par la brillance de plume dorée, attiré par des promesses qu'elle savait réelle. Une légère appréhension pointa dans son esprit, impression qui se dilua dans une vague de sentiment et de sensation.

Comment le corbeau, cet être ayant toujours vécu dans la crainte, victime de sa réputation, victime de ses origines, pauvre et n'ayant eu comme foyer que ce ciel qu'il chérissait, pouvait-il s'attirer les faveurs d'un être aussi parfait ? Les Dieux avaient-ils décidé de pardonner à la créature trop téméraire, qui a tiré son plumage noir et sa réputation de mauvais augure d'une faute lointaine et oubliée ? Sans doute que dessous cet air angélique se trouvait autre chose. Bien sur que la réalité n'était pas aussi simple. Les deux êtres, noirs de par leurs natures étaient fait pour se trouver, avançant dans un jeu gigantesque ou chaque décision n'était pas prise à la légère.

Enfin libérée dans un torrent de douceur de sa prison de tissus, Randiel se cambra doucement, légèrement surprise par le contacte si doux du corps de Tekum. Sensibilité l'envahissait, tiraillant son esprit à chaque contacte. Les plumes or et les plumes bleu se mélangées, tandis que le corbeau laissait ses mains glisser sur le dos du dragon, pour rester contre lui, pour le garder pour elle. La ou les pensées n'avaient plus prise, et ou l'instinct prend le dessus sur la raison, Randiel s'y enfonçait alors qu'elle déposait des baisés sur le cou, sur le torse de son amant, ses mains se faisant aussi légère que le vent et aussi douce que les plumes. Il restait encore une barrière, qui, cependant, ne tarderais pas à tomber. Comme la soie auparavant, le lin allait tomber, révélant les deux êtres tels qu'ils ont toujours été, sans que plus rien ne puisse les distinguer dans cette mode si chère aux Terrans qui imposait un code vestimentaire si particulier.
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MessageSujet: Re: Portée par le vent... [HOT]   Portée par le vent... [HOT] Icon_minitimeMar 23 Aoû - 9:04

Prison d’un monde, de chair ou de tissu, prison d’une âme insensée et de désir perdu, prison aux barreaux de lin si dure et si fragile, si lointain et si puissant pour éloigner la peau, la douceur et le rêve, prison d’un être qui empli de désir, de passion, laisse la tissu au loin et réponse les barreau. Sur le sol la prison regarde ce qu’elle ne pourra empêcher, ce qu’elle ne pourra que sentir, sans se rendre compte, qu’un instant elle a aussi fait partie du jeu. Alors, repoussé par les efforts conjugués d’un dragon et d’un corbeau elle laisse place à la chaire, la peau, les plumes et les écailles. Rien n’est vraiment humain chez un dieu, mais tout en est si proche : La peau est de l’albâtre, la chaire de la pierre douce et lisse, les plumes et les écailles remplace ce qui aurait dut le rapproché du singe. Il est un homme, il est un dieu, un simple mélange dans une prison de chaire d’un démon et de folie …

La magie se déchaine sans que luise le catalyseur, la magie plonge dans les sentiments, la magie caresse de vent, elle volette et se pose sur son coup, sur ses lèvres, est-ce vraiment une magie ou un simple mot comme passion ou bien rêve ? Glissant ses mains sur les hanche du corbeau, sans autre mot que passion et douceur, il laisse le monde l’envahir et se serrant un peu plus contre elle, rentrant dans le jeu du vent et des lèvres, jouant avec sa vie, cherchant à se détaché à quelques instant de cette peau de lait pour aller caresse de ses lèvres une plume bleu, détachant son cœur quelques instant si fréquent et si cours, s’envolant comme un oiseau souple et doux alors qu’il est dragon et que sa force, son âme de chasseur se retrouve dans son étreinte, cette étreinte de passion qui jamais ne semble vouloir se finir. Le chasseur toujours garde sa proie dans ses serres, ses serres serrant doucement la chair et le rêve, le vent qui la caresse.

Il danse avec elle, perdu dans une bulle qui semble si loin, si loin de la tour, si loin de toute réalité où même le lit est une sorte de rêve sur lequel est posé une bulle qui se limite à la peau d’une maitresse, d’une amante, d’un corbeau dont la folie a été de s’éprendre d’un dragon … Plus rien n’existe si ce n’est-elle, sa peau, ses plumes, son corps et sa passion, ses sentiments si diffèrent et si proche de celui du chasseur.

Tout tourne, tout vole, toute ces existence, ce passé et se monde est si lointain, que seul la vague insondable des sentiments, la tempête d’émotion, le vent de désir et l’orage de passion à sa place au cœur de cette danse entre un dragon aveugle et un corbeau. Au milieu des caresse et des murmures sans sens ne vie que le plaisir partagé par la magie, le plaisir de l’autre pour le faire siens.
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MessageSujet: Re: Portée par le vent... [HOT]   Portée par le vent... [HOT] Icon_minitimeJeu 25 Aoû - 2:01

Intensité d'un début de journée, commençant dans la liaisons de deux personnalité, deux âmes si différente et si proche. Tout est lancée, et, corps à corps dans un combat charnel ou nul violence n'est visible, les deux êtres s’enlacent, use de leurs sens, de leurs pouvoirs sans vraiment les contrôler, partager entre rêve et réalité. Pour un instant, le monde tourne autours d'eux. Pour un moment, isolé de tout, ils profitent, répondant à une passion instinctive née lors d'un regard, non pas par les yeux, mais par le cœur, regard de l'empathie qui les lient plus profondément que n'importe quels autres sens, car entre eux, à cet instant, aucun mensonge n'est possible.

Randiel étaient à l'écoutent de tout, les yeux fermées pour se concentrer d'avantage dans ce mélange chaotique ou les caresses semblaient pour certaine à la fois réelle et à la fois diffuse, carresse de vent, de plus d'écaille, frottement entre deux peau si douce, qui ne demande qu'à se fondre l'une dans l'autre, glissant par la sueur qui commence à naître, légère mais présente.
De tout son corps elle réclame, douce caresse prodiguée par des mains douces et de plus en plus aventureuse, Doux frottements d'un corps qui se réchauffe, qui se cambre et réagit vivement à chaque caresse, chaque mouvements, dans l'étreinte de Tekum, dont les mains descendaient vers ses hanches. Glissement de son esprit qui se noyait paisiblement dans cet océan de plaisir, de sensation, de pensée.

L'amour, qui n'était qu'une petite perle, une simple graine prête à éclore mais encore trop timide jusque la pour se montrer, explose et se développe, envahissant chaque sens, chaque pensées du Corbeau. Et pareil à un feu brûlant dans ses veines et se répandant à une vitesse folle, il envahit son système nerveux, contrôlant ses gestes, laissant sa passion prendre les reines afin de mieux sceller cet accord muet mais si précieux pour elle. Il n'y avait plus de doute, juste des gestes poussées par une passion dévorante. Elle le voulait. Étrangement, elle ne l'avait que peu vu avant, mais il avait suffit d'une fois pour que tout autre chose n'ai plus d'importance. Il n'y avait que lui.

Telle une goutte d'eau pure qui traversa un instant un le feu ardent en elle, Randiel ouvrit doucement les yeux, sans rien voir de plus. La magie était toujours active, la prison imaginaire, autant cellule que jardin secret, les enrobaient tous les deux, et rien d'autre n'était visible. Et, timidement, le corbeau qu'une folie poussait toujours plus loin délaissa un instant ses doux baisés afin de prononcer en un murmure timide mais sincère deux mots.

"- Je t'aime."

Et elle replongea dans le feu de la passion, du désir, et du plaisir, comme ayant accomplit une tâche important et même vitale qui l'aurait empêchée d'avancer. Mais nul ne pouvais reculer à ce point, et, reprise dans son tourment alimenté par une magie plus puissante que jamais, elle s'offrit corps et âme à son amant, faisant de pensée pas si lointaine une réalité.
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MessageSujet: Re: Portée par le vent... [HOT]   Portée par le vent... [HOT] Icon_minitimeLun 29 Aoû - 9:32

Reculer, reculer pour mieux sauter, mieux s’effondrer, mieux plonger dans les profondeurs d’un gouffre sans fin et sans fond, celui du plaisir, du plaisir et de la folie. Seul mais à deux, enserré par un mot en son cœur, en son silence, en ses caresses qui se répètent. Perdu, acculée par un souffle dans les mouvements du corps de la demoiselle qui devient femme, Il est là, sur le vent ou sous le rêve, dans une bulle d’espoir et de songe crée par leurs deux âmes, leurs deux corps et leurs passions qui se sont unies pour l’écarté du monde, l’emmener loin de toute ses choses qui n’ont d’importance pour personne sinon pour ceux qui ne connaissent ses instants, qui ne se fonde dans la chaire d’une autre … L’amour se crée à deux, dans le rêve d’un esprit fou, bien loin d’être humain, mais il ne vie qu’à deux et s’échange car sans cela il en meurt et s’étouffe de sa propre ignorance … L’amour se crée à deux alors les lèvres des deux ne font plus qu’un et les corps d’un seul, bien que deux, semblent uni à jamais … Même le temps semble suspendu, attendant l’instant, où, d’un seul être, le plaisir sera plus fort que les souvenir et tout ce qui a pu naitre, trop fort pour le monde qui les entoure, trop fort pour la bulle qui redescendra doucement pour que le songe s’encre, pour que le rêve devienne réalité, monde …

Toujours sans un mot il reste dans sa dance, sans un mot car ils n’ont pas d’importance pour lui, les dragons ne parlent pas, il crie et dévorent, ils hurlent, ils laissent leurs marques mais les mots sont des rêves d’humains, seul le reflet dans les yeux, les dessins sur le visage, seul les sentiments et le plaisir peuvent parler pour un dragon … Son visage parle, son sourire, ses yeux d’aveugle et ses caresses, ses lèvres qui dévorent la chaire, son corps qui hurle de plaisir, son esprit qui laisse sa marque et ouvre le monde pour en crée un nouveau… Celui qui se pose et nait, celui qui jamais ne dois mourir et mourra pour mieux renaitre après chaque rêve … Ainsi aucun mots ne franchit ses lèvres et son souffle plonge et dévore les mots de l’oiseau avec une passion connu d’eux seul, un passion partager dans une bulle couverte de magie, une bulle qui ne peux qu’explosé sous le plaisir et la magie qui y pulse au rythme des danses et des rêves…

Quelques secondes, quelques éternité alors que le corps change encore, plus proche de son être, plus proche de sa naissance, alors que ses jambes ne sont plus, que son être s’enroule toujours plus autour de l’oiseau comme le serpent voulant la capturé, comme un dragon dont la queue immense semble ne plus vouloir lâcher sa proie, se frotte doucement contre sa peau, laissent les écailles caresser celle qui partage la bulle et les sentiments devenu fou de passion, rendu fou par la magie et l’alliance avec ceux d’un corbeau, fou mais guettant toujours les siens dans ce chaos, guettant le partage, une bulle se vie à deux, se vie avant d’explosé entre un dragon et une humaine, entre un naga et une yorka, entre un noble et un corbeau …


[Excuse moi pour le retard]
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MessageSujet: Re: Portée par le vent... [HOT]   Portée par le vent... [HOT] Icon_minitimeVen 11 Nov - 22:14

Le souffle du vent n'aurait pu la réveiller. Corps perdu dans l'immensité d'un tout que seul eux peuvent voir et comprendre, ils sont la, sommeil leur esprit auparavant aiguisé. Ni murmure, ni bruit, rien ne compte. Et dans l'éternité elle sembla se perdre, et le lien qui l'unissait était puissant, inébranlable. Tout, elle aurait tout fait pour prolonger cet instant d'une poignée de seconde, et alors plus rien n'avait d'importance.
Le corbeau frémit, s'abandonna à l'amour, oublia tout le reste. Oui, plus rien n'était important, juste lui, rien que lui. Maintenant que son corps et son âme brûlait entièrement pour lui, elle n'aurait pu se défier à sa volonté, et ses chaines prirent malgré tout un aspect plus doux. Elle s'en fichait.

Ce n'était que le matin, mais cet instant parut durer éternellement tandis que tout deux, ils s'enfermaient dans une bulle secrète qui finissait de se consumer lentement. Et les actes passés en une poignée de minutes eurent plus d'impacte que ce qu'elle avait fait en une vingtaine d'année, se liant de manière indéfectible a une cause, une pensée, un "homme".
Mais qu'importe les pensées, à ce moment, Randiel n'était plus qu'un torrent de sentiment qui s'étalait, rugissait, tout en se manifestant extérieurement de manière assez vive. Ainsi cela devait-il se passer, et les deux amants laissèrent courir le temps, puisqu'ils l'avaient, le temps.

[FIN]
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