Pourquoi ne pas faire plus ample connaissance ? [Pv Duscisio

Une belle journée s'annonçait malgré que le ciel prenait une teinte quelque peu grisâtre. Kaylia observait l'horizon appuyée sur le rebord de sa fenêtre. Elle poussa un léger soupire, se disant que le paysage nordique aurait pu être plus magnifique si les rayons des soleils éclairaient le ciel. Tout en s'étirant, elle s'éloigna de la fenêtre pour aller devant son miroir. Là, elle prit son peigne et commença à se coiffer. La prêtresse chantonna un petit air joyeux qui fit redresser la tête à son compagnon. Loki trotta jusqu'à elle pour venir s'asseoir à ses côtés.

*Pourquoi es-tu donc si joyeuse aujourd'hui petite soeur ?*
- N'ai-je donc plus le droit d'être heureuse sans avoir de raisons ? demanda-t-elle en souriant.

Le loup à la fourrure d'ébène secoua doucement la tête comme s'il était exaspéré ce qui fit rire faiblement Kaylia. Elle déposa son peigne et sortit de sa chambre, un sourire sur les lèvres. Elle marcha jusqu'à l'infirmerie où elle travaillait et s'occupait des malades et des blessés. Aussitôt arrivée, elle entama sa routine habituelle. La jeune femme parlait avec les malades tout en s'occupant d'eux. Elle prenait de leurs nouvelles, s'assuraient s'ils allaient bien et leur fournissaient leurs médicaments. Tous l'appréciaient ce qui n'était pas surprenant vu sa douceur et sa gentillesse.

Quelqu'un arriva dans l'infirmerie et lui annonça que quelqu'un l'attendait dans l'entrée du Temple. Kaylia acquiesça et quitta aussitôt l'endroit pour ce diriger vers la personne qui était venue la voir. Elle se doutait fortement de qui était la personne puisqu'elle avait demandé à un certain Duscisio Balibe de lui apporter quelques plantes médicinales pour l'infirmerie. Elle devait en acheter de nouvelles, car l'infirmerie commençait à être en manque. Après quelques minutes de marche pour traverser le Temple de Kesha, elle arriva enfin au lieu désiré. Avec délicatesse, elle s'approcha de l'homme à la chevelure blanche.

- Bien le bonjour très cher voyageur. Je vous souhaite la bienvenue dans le Temple de Kesha, dit-elle en faisant une révérence, puis elle se redressa. Êtes-vous monsieur Duscisio Balibe ?

Son éternel sourire illuminant son visage, la prêtresse observait le jeune homme de son regard d'émeraude. C'était la première fois qu'elle voyait un être vivant albinos.

Le revoilà. Cela faisait déjà un moment qu'il n'était pas revenue ici. La principal cause étant le froid il devait ressortir des vêtements d'hiver, néanmoins l'avantage c'est qu'en cette saison il les mets de plus en plus car le froid arrive à grand pas. Comme si le continent Cimerian étalait son climat le temps de quelques mois. Mais il y avait quand même un hic. Entre ses propres recherches et ses commandes envoyé au fur et à mesure alors que le calme était de plus en plus persistant dans la capitale du continent Eridania, ses affaires ne l'avait pas autant occupé qu'avant. Certes la crise de cette maudite maladie l'occupait énormément, mais il y a aussi le fait de devoir vivre de son travail et c'est en ses terme qu'il faut prendre des « pauses » en voyageant outre dans le monde pour deux raisons : Le manque et la recherche d'herbes ; pour deux types de causes : la maladie et les livraisons de remèdes de clients habituels. Vous allez me dire oui mais pourquoi Cimeria ? Le temple de Kesha fait partie des clients habituels dans le sens où ceux-ci pouvant voir de multiples herboristes, Duscisio en était leur fournisseur préféré. C'est du moins se qu'il pensait où se qu'il pensait croire.

A l'arrivée dans la ville de Hellas, son bouclier de vent qui le protégeait en grande partie du froid pendant son voyage jusqu'ici prit un peu moins d'ampleur. En effet la ville était dans le même climat, il y avait moins de vent naturel et donc il faisait meilleur. Tout le monde le sait, le vent gelé est le pire ennemie des voyageurs. Cela ne l'empêchait pas par contre de d'engouffrer dans les ruelles de temps à autre.
Concernant les apparences il faut bien se douter que le voyageur albinos avait une grosse particularité pour qu'on sache que c'était lui : le sac. Aussi gros que d'habitude quand la livraison de plantes sèches et de remèdes en tout genre, celui-ci devait tout aussi costaud par les années qu'il est utilisé.

La différence avec les précédentes fois est bien entendu qu'il n'avait plus Limiria, son bâton munie de l'énorme catalyseur à son extrémité haute. Rien de dépassait de sa cape chaude et de ses vêtements hormis la tête et les pieds pour marcher. Autre son sac, son épée noire le suivait toujours, accrochée à sa ceinture dans le bas de son dos, bien que celle ci était peu utiliser ses derniers temps car l'herboriste se contentait grandement de sa propre magie pour se défendre. Sa dernier acquisition étant le contrôle des plantes qui lui a valu des jours de pratique douloureuse dans un but bien précis. N'allez pas croire que la souffrance était la pratique magique en elle-même, c'était pire que ça.

Arrivant à l'intérieur du temple par l'invitation de l'une des prêtresses, qui avait un regard aussi froid que le climat ambiant en voyant le jeune homme dans ses lieux, où elle le guida vers l'infirmerie pour le quitter quelques mètres avant pour reprendre ses occupations. Il retira sa capuche en ses lieux, ses cheveux argenté et son regard rouge sang dont la pupille était aussi ronde qu'une pleine lune, le peu de lumière en était la cause, mais à son entrée dans l'infirmerie qui avait beaucoup plus de lumière ses yeux prirent la vue de celle des félins. Un regard que l'on aime pas forcement avoir car la particularité de l'herboriste était bien celle-ci : ses yeux, en plus de son albinisme.
Se qui semblait être l'infirmière l'accueillit dès son entrée par une révérence. C'était la première fois qu'il la voyait. Il la salua d'un signe de tête car se baisser pourrait le déséquilibré et le faire tomber.

C'est en effet le cas, mademoiselle. Je vous apporte la commande. Pardon de mon retard. J'ai écrit dans le courrier que je venais dans le courant de la semaine prochaine mais j'ai eu beaucoup d'empêchement.

Entre la magie et la maladie il savait de quoi il parlait. Bien qu'herboriste, Duscisio était également un magicien relativement puissants. C'est en pensant d'ailleurs à sa magie qu'il arrêta de l'utiliser et retira son bouclier de vent qui le protégeait du froid. Son sac aussi pesant soit-il était toujours sur son épaule mais ne tarda pas à le retirer sur l'une des tables disponible.