Horace Kaloxine, Savant mais pas encore Fou.

NOM: Kaloxine
PRÉNOM: Horace
SURNOM: L’intellectuel

SEXE: Mâle
AGE: Indéfini
PEUPLE: Gorgoroths

CASTE: Nérozias
MÉTIER: Chef du Département Scientifique

ARMES PRINCIPALES:
·Iunastus·
-On voit rarement Horace sans Inastus savamment rangé dans son dos. Canne de marche à l’occasion, véritable fléau a l’allonge plus que respectable, ce simple bâton en apparence à une symbolique toute particulière pour le scientifique. Pas magique pour un sous, il le possède depuis son entrée chez les Nerozias, ce qui date déjà depuis un bon moment. Il le bichonne, l’entretien avec des enduits spéciaux et autres types d’onguent et comme il à l’habitude de répondre aux curieux qui demande pourquoi un bâton: « Le bois est un excellent élément pour inclure de la Sphène. »

·Ceinture du Savant·
-Une série de couteaux et simili-scalpel dont il se sert pour pratiquer sa science et ses opérations médicinales. A vocations plus savantes que belliqueuses, cette petite collection de lames en tout genre peut très bien pourfendre une gorge sans la moindre hésitation si besoin est.

AUTRES POSSESSIONS:
-Horace porte trois bagues sur sa main gauche, chacune ayant une histoire propre qu’il garde secrètement. Ces trois anneaux sont montés d’une pierre de sphène, catalyseur essentiel pour ses pratiques.
-Un collier, fine chaine argentée au tracée délicat semblable à la symbolique de ses bagues, aussi serti d’une pierre de sphène.
-Sa besace, comportant: un petit carnet qui ne le quitte jamais afin de toujours avoir de quoi recueillir des informations, différentes herbes stockés dans des bourses en cuir huilé, un petit décanteur de poche en inox pour faire des préparations sur le pouce, un briquet à amadou, un monocle d’observation pour les pierre de sphène, et autres ustensiles utile.
-Un bon capital fixe dont il a largement fait profiter les Nerozias à travers les années. Toutes ses richesses ont servis ou on été léguées pour la cause du Clan.

DON:
Résistance Physique Développée
« Un cadeau des dieux quand on est son propre cobaye » Horace Kaloxine

POUVOIRS:
·Soin·
-Apposant ses mains sur un support vivant, Horace peut à loisir se servir de l’essence divine l’environnant pour prodiguer des soins. Pouvoir utile pour ses alliés blessés comme pour lui-même, il s’en sert majoritairement pour finaliser la guérison des plaies suite à ses expériences ou interventions médicales. C’est ce pouvoir qui, malgré sa nature de Gorgoroths, lui confère une enveloppe passablement « humaine » comparé à ses confrères.

·Engourdissement·
-L’anesthésie est un procédé médicale avéré. Engourdir une zone ou un corps pour pouvoir ensuite l’opérer sans douleur est une pratique courante pour Sir Kaloxine. A utilité principalement médicale, ces ondes d’engourdissement peuvent aussi avoir une vocation défensive. Agissant à la manière d’ondes soporifiques se dégageant par utilisation d’essence divine, elles s’avèrent idéal pour perturber un ennemi et le pousser dans un état de non-combat. Bien entendu plus la proximité est de mise entre l’émetteur et la cible et moins la tâche seras ardue. De même si la zone est petite, et au contraire si elle est grande. Il ne peut pas plonger une salle dans le coma en claquant des doigts ni engourdir le corps d’un ennemi le chargeant à une dizaine de mètre en moins de trois secondes.

·Savant de Sphène·
-Couteau suisse plus que véritable pouvoir, cet attrait mélange plusieurs aspects. Le lien entre Horace et l’essence divine est très fort, aussi sa passion pour la Sphène et les pierres qui s’en dégage est aussi grande. Il peut sentir l’essence divine à la manière d’un sonar autour de lui, pratique pour trouver des pierres de Sphène durant ses recherches, pour analyser la dangerosité de leurs intensités, mais aussi pratique pour déceler un piège magique ou avoir conscience de la puissance insoupçonné d’un ennemi/allié. En outre, ce pouvoirs lui permet d’agencer l’essence divine de manière utilitaire afin de la mixer avec d’autres pouvoirs et/ou des dispositions diverses. Il tisse l’essence par de savantes arabesques et marques runiques afin de les ancrer dans divers endroit, technique utilisées de maintes de fois lors de la création de Kodolm afin de truffer la base d’un système de défense élaboré. Ce qui à terme permet que dés lors qu’un ennemi passe devant un Tissage d’Essence actif, la magie s’opère en activant une clanche qui par la suite laissera déferler une nuée de flèche soigneusement agencé par son collègue de l’armement. A contrario, si il sais tisser il sais aussi défaire, et donc délier les tissages pour ôter les pièges (du moins si ce n’est pas trop complexe pour lui).
Précisions: Les tissages prennent un temps considérables pour être effectués. Par exemple pour un tissage mêlant l’engourdissement à l’échelle d’une salle de 25m² afin d’endormir les ennemis y pénétrant, il lui faudra pas loin de 3h, sans pause, pour l’élaborer et la dépense en énergie est conséquente.

·Epuration de l’Essence·
- « Certains peuples utilisent l’essence pour faire naitre le feu, d’autre font naitre l’eau ou je ne sais quel élément. Moi de l’essence, je veut faire naitre la pureté. Rien que la pureté. »
Voila l’atout offensif du jeux de Horace. Lorsqu’il canalise l’essence divine via le biais de ses nombreux catalyseurs, ce n’est pas pour en arriver à un élément ou autre type de magie. Lui son but est de la canaliser jusqu’à lui donner une forme palpable, une existence réelle. Il ne sais pas encore si le résultat qu’il obtient actuellement est une « forme pure de l’essence divine » mais toujours est-il qu’il ne s’agit d’aucun élément à proprement parler. Halo blanchâtre aux reflets bleutés, il produit de l’énergie dont il se sert ensuite comme rayon, onde de force, nuée explosive. Cette énergie n’est pas tangible, sauf sous sa forme bouclier que Horace doit modeler à deux mains pour se protéger derrière un disque, donc il ne peut pas s’en servir comme des mandibules aptes à attraper l’ennemi pour le projeter ou lui donner des coups. Les dégâts sont purs et non élémentaires, par contre vue qu’il faut une plus grande concentration d’essence divine pour en produire, c’est un pouvoir à utiliser avec parcimonie sous peine de finir comateux.


SPÉCIALITÉS:
·Transe
·Herboristerie
·Bricoleur

PHYSIQUE:
Horace Kaloxine est un homme de taille et de corpulence moyenne. Accusant le mètre quatre-vingt pour soixante-quinze kilos environ, sa stature élancée contraste complètement avec sa psyché de laborantique. Sa dégaine efféminée n’est que la présence de son cynisme et de son bagout naturellement omniprésent chez lui, véritable armure d’asociabilité. De longs cheveux bruns aux reflets marrons forment une crinière impressionnante a l’allure désordonnée pourtant très bien entretenu par la coquetterie de l’homme. Sa garde robe est légère, essentiellement constitué de tenue en tissu ample et souvent couteux, ouvragés par de grand couturier d’Hespéria. Une certaine passion pour le textile c’est vrai, agencée pour mettre en valeur son corps sec et musculeux qui se tâche d’entretenir par un entrainement physique rigoureux. Car la science n’est pas qu’un cerveau, c’est aussi un corps qui se doit de supporter l’effort des recherches et de longue période de pèlerinage savant. Mais là où nous nous attarderons le plus, c’est son visage. Ses traits sont fins et harmonieux, ses lèvres charnues sont des invitations constantes aux baisers malgré le peu de sourire qui s’y pose et ses yeux sont perpétuellement éteint comme privé de leurs lueur de vie au profit d’un cynisme fatal empoisonnant son quotidien. Mais c’est aussi là que sa vraie nature perce. Sous ces yeux noisettes aux airs mornes se disposent de lourdes cernes violacées qu’on pourrait presque confondre avec un effet de maquillage tant elle sont marquées avec précisions. De même pour ses lèvres qui sont de couleurs presque bleutées. Un peu à la manière d’un cadavre oublié par grand froid dans un charnier sans fond. Imagination ou réalité?

PERSONNALITÉ:
L‘Intellectuel est un mystère pour beaucoup, encore aujourd‘hui et ce malgré ses années de présence au sein des Nerozias. Véritable marbre émotionnel, ses sentiments pourraient se résumer à de longues rafales glaciales balayant les indiscrétions sur leurs passages. Il est enfermé, taciturne, peu loquace, associable, cynique, résigné, fataliste. Et pourtant passionné, révolté, engagé, sans limite pour son but. Tout ces adjectifs, ces contradictions sont comme autant de plaques formant la coquille dans laquelle s‘enferme Horace pour entretenir sa rage et son désir de vengeance. Vengeance sur quoi, sur qui? Personne ne le sais.
Si il est rare que sa langue se délie pour une discussion banale, elle n‘est pas avare lorsqu‘il s‘agit de lancer des pics au sujet de ses hommes ou de ses collègue de département. Verve acidulée, rire sardonique, air supérieur, le scientifique se sais, ou se pense, intellectuellement au dessus de bien des membres de son assemblée. Il préfère entretenir l‘aversion et la rancœur plutôt que de nouer des liens. Sa psychologie est autant destructrice que préservatrice et n‘as d‘égale que son amour de la science. Des années durant il fut son propre cobaye, profitant de son état de non-vivant pour s‘infliger des traitements qui auraient fait tourner l‘oeuil à plus d‘un humains. Rien ne l‘arrête dans sa foi de la science, qu‘il à prise à bras le corps au dépit de sa foi en les dieux. Les divinités, il leur rit au nez et déplore leurs existences. Pour lui ce n‘est pas ce monde qui est oublié des dieux, ce sont les peuples qui l‘habite. Féru d‘histoire, de géographie et de politique, il se tient toujours au courant des actualités de son monde et garde un oeuil et une oreille sur tout ce qu‘il peut. Quant aux science, il est spécialisé en médecine et chirurgie opératoire ainsi qu‘en matière d‘essence divine et de pierre de Sphène. Il n‘est pas rare de le voir partir pour Amarilys afin de s‘entretenir avec des Eclaris au sujet de nombreux traités spéculant sur la magie en ce monde.

HISTOIRE:

Les bruits d‘épées qui s‘entrechoquent forment une mélodie de mort s‘alliant à merveille avec les cris des mourants, le bruits des os qui craquent et les hurlements de femmes désemparés. Ce requiem, il ne faut pas être humain pour pouvoir le supporter. Cette vue, il ne faut pas être humain pour garder les yeux ouvert devant elle. Et ce visage larmoyant, supplicatif, il ne faut pas être humain pour y être indifférent.

« Non… Non… Reste avec moi. Pitié reste. »

Elle pleurait. De chaudes larmes chutant lourdement sur ses joues qui commençait à se teinter de la froideur des derniers souffles de vies. Et pourtant sur ce visage sanguinolent, boueux, tout juste soutenu par les mains de la belle en larme, un sourire s‘esquissa.

« Dés que je revient, on part en vacances. Promis. Ai foi en les dieux, ils veillerons sur nous. »

Un hurlement, un de plus encore. Un de trop surement.


Sursautant sur son siège, Horace ouvrit les yeux immédiatement, un ersatz de sueur froide coulant presque sur son front d‘albâtre. Raclant son petit nez retroussé du dos de sa main, il scruta les environs de son laboratoire pour être certaine que personnes n‘ai vue son petit moment d‘absence. Sieste inopinée au dessus d‘un dossier, il était seul dans les locaux, les lumières étant déjà majoritairement éteintes autour de lui. Soufflant un coup, passant machinalement ses ongles faits dans sa crinière, il se leva en hochant négativement du chef, avec dépit. Les yeux dans le vague, il se leva enfin et s‘étira comme un chat en poussant un léger grognement de satisfaction au bruit caractéristique de son épaule qui craque. Quelques pas vers le mur et ses doigts s‘agitèrent de manières liés, activant les défenses du département scientifique et de l‘aile commune qu‘il partage avec Viktor du département de l‘armement. Leurs prototypes commun sont d‘ailleurs encore mieux surveillés que les enceintes principales de leurs ailes privés. Vérifiant la présence de Iunastus prêt de la table basse jouxtant la porte, il ceint le bâton dans son dos et se dirigea d’un pas nonchalant vers l’élévateur. Il était l’heure de rejoindre la surface puis la grande tour, le conseil hebdomadaire allait bientôt commencer et son retard ne serait surement pas apprécié, ce malgré sa nature de déviant.
Les raccourcis, les système de sécurité, les moindres détails de Kodolm étaient pour lui aussi naturel que respirer. Ce chef-lieu des Nerozias, il l’avait conçu de toute pièce avec la participation active de Viktor Horel et la validation finale de Milenna. Les pièges étaient si nombreux, les passages escarpés si difficile à trouver que même une armée faisant dix fois leur nombre ne serait suffisante pour prendre d’assaut cette place forte. Toute sa science avait été mise à contribution dans l’élaboration de ce projet dantesque dans lequel les treize membres du conseil on apportés une pierre à l’édifice.
Installé dans l’élévateur, il se frotta lascivement le visage comme pour se débarrasser de pensées nuisibles et revêtir à nouveau son masque d’asocial. Mais rien n’y faisait, ses fantômes le hantait toujours.


« Lina? »

Le froid, encore et toujours le froid. Ces terres désolées battues par un vent intraitables, emportant avec lui l’espoir et la chance de survie. Pourtant ce tableau avait des airs de déjà vue, un endroit plus luxuriant qu’auparavant. Autour du jeune homme, des corps, des montagnes de corps inanimés, véritable charnier de l’enfer dans lequel il semblait se réveiller d’un sommeil infini. Faisant fit de ses membres engourdis il se leva quand même, répétant inlassablement le nom de celle qu’il cherchais. Mais aucune réponse, aucune vie.
Juste la promesse d’une errance sans fin aux tréfonds de ces gorges ensanglantées.


Au diable le retard désormais. La respiration presque haletante, il fit un détour par ses appartements pour s’asperger le visage d’une eau fraiche et salvatrice. Regardant son visage ravagé dans le miroir cerclé de dorure, il eu une soudaine envie d’exploser son reflet d’un coup de poing rageur. Vulnérable. Ce mot se répétait sans cesse, écrasant ses leitmotiv d’un poids insoutenable. Il ne pouvait et ne voulait se montrer comme ça. Il n’y a que Aliora qui l’à un jour surpris dans cet état et il se demanda longuement si il fallait le tuer après coup ou non. Mais pour le clan il se retint et finalement ils devinrent presque camarade par la suite. « Camarade ». Ce mot résonnait étrangement à ses oreilles. « Camarade. »
Un sourire décharné se dessina sur ses lèvres, promesses de mauvaise augure, aucune joie présente. Juste de la haine, de ces sourires carnassiers s’en suivit un long souvenir.


« Et maintenant? »

« Maintenant? »

Ils se regardèrent. Tout les deux jeunes, tout les deux perdus, deux garçonnets mordus à vif par les atrocités de la vie. Comment se sont-ils trouvés exactement? Ni l’un ni l’autre ne pourrait le conter à vrai dire, ils parlerons surement de destin ou de chose comme ça.

« Je ne sais pas. Les dieux ne me guident plus, ne me regarde plus. Je vais m’exiler. »

« Et les autres? »

« Les autres m’importe peu. »

Un silence. Un mensonge. Il garda un pincement au cœur à leurs pensées mais avait-il le choix désormais. Il était temps, temps de s’affirmer comme tel, de prendre ses choix à bras le corps et d’aller jusqu’au bout de ses convictions.

« El Bahari. »

« Comment? »

« Il parait que cette île est une terre d’exil pour tous non? »

« Tu pense que ta nature plaira? »

« Pourquoi déplairait-elle? »

Un silence.

« Je ne sais pas, oui. »

« Oui. »

Un nouveau silence. La discussion entre les deux jeunes hommes s’écourta très vite et ils se quittèrent dans un silence respectueux, regardant leurs silhouettes respectives disparaitre à l’horizon. Il ne le revit jamais, ni aucun autre d’ailleurs.
Prêt d’un an plus tard, après un pèlerinage long et fastidieux, il gagna la côte. El Bahari, son objectif. Mais en chemin, il était loin de s’imaginer la teneur de ses futurs rencontres. La Rose Noire. Tel un père recueillant un enfant, il fut accueilli par un vieillard à la peau glabre qui lui tint un discours apaisant, pacifiste, remplit de compassion et symbole de bras ouvert. Perdu, désemparé, à contre-courant de son idée fixe et étant si proche des côtes, il hésita un long moment mais finit par céder. Ils passèrent de longues nuits ensembles en dehors de la Rose Noire, des nuits de discussions interminables à la teneur gardée secrète envers et contre tout. Cet homme, malgré ses compagnons d’antan, incarnait la seul prise au sein de sa chute libre depuis des années. Directeur du département scientifique, il l’interna sous ses ordres en le présentant solennellement à ceux qui allaient être désormais ses frères. Il y à peu de visage de l’époque qu’il croise encore aujourd’hui. Mileena, qui à l’époque était affilié à un autre département, Viktor Horel, bras droit du département de l’armement, et Tyr Doloriane qui occupait déjà ses fonctions à moindre grade. Peu de temps après lui, une poignée de semaine environ, arriva Aliore Némésis. Puis d’autre. Ainsi il trouva une famille.
Il resta en marge, il resta enfermé, ne parlant qu’à son supérieur, Ikur Loyelek, mais néanmoins brillant de ses prouesses son ascension fut rapide.


*Ikur.*

La simple formulation de ce nom dans ses pensées étaient suffisantes pour raviver la douleur de la perte de ce père. Un père que ne connut qu’une petite partie du conseil d’aujourd’hui. Il mourut lors de l’attaque d’Hespéria, léguant sa place à l’enfant perdu qu’était Horace. Il n’eut même pas le temps de lui conter son histoire. A travers les années il ne conversa avec quasiment personne de son passé. Dolan Kane et Aliore Némésis sont les deux seuls à savoir des bribes éparses de son histoire et même en croisant leurs savoir sur Horace ils ne formeraient qu’une petite portion de ce qui à forgé l’homme qu’il est aujourd’hui. Mileena elle doit en savoir plus, ce n’est pas clair mais il le sens. Le Cheval, libre comme l’air est le point de ralliement qui donna suite au Rosélium telle qu’on le connait aujourd’hui. Lorsqu’elle retrouva Horace, il errait encore et toujours du côté des carrières de Sphène. A l’agonie à cause de Catalyseur qu’il avait incrusté à même sa peau.
Tout ces souvenirs lui revinrent comme de mauvais présage alors qu’il montait lentement dans le dernier élévateur jusqu’à la salle du conseil. Relevant la tête pour scruter le plafond bas, il se mit a rire d’un éclat mauvais. Sa main enserra son visage au niveau des yeux, comme si il enfilait un masque imaginaire absolument indispensable pour évoluer en société. La folie le rongeait, sa folie, son arme, son fer de lance pour assouvir la vengeance tant attendu. Il ne serait peut-être pas acteur, surement spectateur. Et cette fois le requiem de la mort il l’écouteras, le regarderas et s’en délecteras. Il nourriras sa science et feras danser son corps au rythme de la symphonie de la création. Poussant la grande porte marqué du sceau de la Rose Noire, il était redevenu lui-même désormais. Horace Kaloxine, Chef du Département Scientifique.

« Navré de mon retard chers amis. Certains travail entre nous, il faut bien garantir l’équilibre de nos actions n’est-ce pas? »

Rictus de désapprobation, soupire d’éxaspération ou coup d’oeuil amusé voir indifférent. Ils étaient tous présent, il était bien le dernier. Mais un jour viendra où d’un seul homme, ils serons les premiers.

PRÉNOM: Inna

SEXE: Femelle

POUVOIR:
Lien Empathique. Ce que ressent Horace, Inna le ressent et vice-versa. Un flux constant de dialogue par sentiment qui permet entre autre d’avertir Horace des dangers aux alentours, des nouveautés des lieux par lesquels il passe, etc. C’est son atout maitre, sa balise de contrôle pour avoir toujours un tour d’avance sur son entourage ainsi que pour garder un oeuil à l’extérieur tout en restant cloitré dans son laboratoire sous-terrain.

DEscriptION:
Robe marron, tête blanche, les yeux vif et perçant cerclé de ce jaune caractéristique, Inna est une belle représentante de sa race. Ils se trouvèrent avec Horace par le plus grand des hasard. Il est de nature chez les Faucon Pèlerin de ne jamais niché au même endroit d’une nuit à l’autre, comme le jeune homme durant ses pèlerinage. Et ce fut ainsi que sans le savoir ils se suivirent durant des semaines, se croisant à de maintes reprises, s’adoptant tel deux animaux blessés dans leur orgueil. Depuis elle ne quitte plus Horace et met sa rapidité et son oeuil perçant au service de celui qu’elle a choisi comme attache. Toujours aussi libre, sa présence est inextinguible au côté du scientifique durant chacun de ses mouvements.

PRÉNOM: Gheld

SEXE: Mâle

DEscriptION:
Fier destrier Alézan, il fut élevé et dressé par Doloriane Tyr en remerciement d’un service que lui avait rendu Horace auparavant. Il s’en sert à chacun de ses déplacements et l’excellente constitution du cheval lui permet de parcours une bonne distance en une journée sans forcé sur les muscles de la bête.