Affrontement dans les Neiges Eternelles

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Voir le maire de Hellas n'avait plus eu de sens dès lors qu'il avait eu la confirmation orale d'Elerinna Endrich que Cimméria n'interférerait pas dans le coup d'Etat de Dreak. C'étaient les prêtresses qui tiraient les rênes, pour une quelconque obscure raison superflue.

Michelangelo devait donc rentrer au plus vite à Hesperia. Les pièces de son jeu se mettaient peu à peu en place. Bientôt, il faudrait pousser Dreak à aller au bout de ses projets. Puis, quand le moment viendrait...

Il avait récupéré la monture qu'il avait laissée à l'écurie la veille en fin d'après-midi. La bête avait récupéré, et le palefrenier s'était bien occupé d'elle. Sans doute fut-ce grâce à la couleur dorée de la pièce qu'il lui avait donnée. Une telle pièce d'or valait très certainement plus d'une semaine d'entretient pour une bête en temps normal. Mais Michelangelo se fichait bien de savoir combien il dépensait. Avec Dreak à ses côté et les impôts des citoyens d'Eridiania, il ne manquerait jamais de rien. Et lorsqu'il ne serait plus aux côtés de Dreak, l'argent n'aurait alors plus aucun sens.

Courageusement, Michelangelo entreprit donc de traverser le désert en sens inverse. Son pouvoir inné lui réchauffait le corps sans qu'il ait besoin de faire d'efforts, mais il ne souhaitait pas dépenser d'énergie pour le cheval. Rien n'était jamais sûr en voyage, et il appréciait écraser ses adversaires en déployant la totalité de ses pouvoirs.
Après tout, si la monture avait tenu à l'aller, elle tiendrait bien au retour.

A l'horizon, se profila peu à peu un point noir. Un Terran basique n'aurait rien perçu, mais sesy eux de Sindarin distinguèrent nettement les contours d'un cavalier à l'approche. Instinctivement, Michelangelo lacha la bride du cheval d'une main, et la porta au pommeau de Millénium, ne ralentissant pas l'allure.

Pour le moment, s'il n'était pas lui-même un Sindarin, l'autre ne pouvait pas l'apercevoir, étant trop éloigné. Mais inexorablement, allant tous deux dans des directions opposées, ils finiraient pas se croiser.

Le cavalier se rapprochait. Michelangelo ralentit la monture. rares étaient ceux qui entreprenaient seuls la traversée du Désert de Glace. L'individu en question devait être motivé pour une quelconque raison, et surtout, ne devait pas être un être faible.

A mesure que les montures se rapprochaient, les pas de celles de Michelangelo ralentirent sous les brèves pressions du bras. Lorsque l'autre cavalier fut suffisamment près pour le remarquer, le Diplomate nota également un ralentissement de son allure. Bientôt, l'autre fut assez prêt pour que Michelangelo distinguen ettement de quelle façon il était vêtu et quel genre d'animal il montait. Un destrier, véritable machine de guerre, une lourde armure, des armes de colosse... et surtout, un insigne sur le torse de métal. Un insigne qui aurait fait pâlir n'importe quel voyageur isolé.
Mais qui, étrangement, donna le sourire au Diplomate.

Lorsque le cavalier de Sharna fut à portée de voix, les deux montures s'arrêtèrent dans une synchronie presque inquiétante. Le cavalier avait revêti un heaume à cornes qui dissimulait pour l'instant son visage. Sa stature était similaire à celle du Diplomate. Ce devait être un grand homme svelte. Mais pas une montagne de muscles. Un silence s'instaura entre eux deux durant quelques secondes.

L'impulsivité des cavaliers de Sharna était reconnue de manière historique. Il était temps de la vérifier. D'une voix suave, Michelangelo parla:

- Les rumeurs au sujet d'un obscur fils de Sharna étant apparu à Cimméria n'étaient donc pas des fables.

Provocateur, le Diplomate esquissa un léger sourire. Flibustier émergea de son manteau noir et observa, curieux, cet individu inconnu.

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- Meow...

Michelangelo, sans ajouter un mot et sans quitter le cavalier de ses yeux, plaça sa main sur les prunelles dorées du chat. L'animal se tut, paralysé par la cécité, et alla se cacher sous le manteau.

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* Laisse-moi intervenir. J'en ferai de la charpie. *

Michelangelo ne répondit pas à Zalarzanas, se contentant d'étirer légèrement son sourire. S'il avait besoin de lui, il l'appellerait. Mais pour le moment, il lui importait de voir comment le cavalier allait réagir.

- Quelles sont les affaires de Phelgra à Cimméria ?

Le ton était moins doux. Un poil plus agressif, plus menaçant.

Ivan n'étant pas à Thémisto et proche du désert de glace, décida de se rendre sur le lieu de son réveil pour pouvoir se souvenir de quelque chose. Même un détail insignifiant serait la bienvenue. Peut importe le temps que cela prendra mais le général ne renoncera pas à retrouver son passé. Il donna un coup de pied sur son cheval Azuphel afin qu'il se mette au galop. Le cheval se cabra avant de galoper à une vitesse impressionnante. Le cheval était le fruit de l'union des deux meilleurs races de chevaux de Phelgra et son endurance était tel qu'il pourrait galoper pendant un jour sans s'arrêter, enfin c'est ce que dise les écuyers.

Bref, Ivan se dirigeait dans la direction ou se trouver son réveil. Le froid ne l'affectait pas vraiment, déjà peu frileux de nature, il n'avait aucun frissons. Alors qu'il montait une dune blanche pour se repérer, il aperçut une silhouette au loin. Elle devait être à cheval elle aussi mais le cavalier ne percevait pas vraiment si cet individu pourrait être dangereux ou non. Cela ne l'empêcha pas d'avancer plus amplement afin de découvrir le mystérieux personnage. Au fur et à mesure qu'il s'approchait, le chevalier déchu ralentissait son allure. Plus il approchait plus il distinguait la silhouette. C'était un homme assez fin avec un regard étrange. Cela n'envisageait rien de bon. Celui-ci commença à parler une fois que les deux individus, se faisant face, soient à porter de voix. Ses paroles étaient intrigantes. Ivan savait qu'il avait des rumeurs qui circulaient à propos de lui et de son passage dans les terres de Cimméria mais il ne pensait pas que quelqu'un serait assez fou pour le chercher ici, dans cette étendue désertique.

Le général ne répondit pas à cette affirmation. Il se concentrait plus sur l'humeur nerveuse d'Azuphel. Il sentait une présence hormis cette homme. Plutôt louche en effet mais le général ne broncha pas. Il restait stoïque tel une rocher. L'homme lui posa une question avec un ton provocateur. Ivan s'empressa de répondre à celui-ci avec un ton froid comme à son habitude :

- Et en quoi cela vous regarde ? Phelgra et l'ordre n'a pas à répondre à vos attentes. Je suis ici de mon gré et je vous demande de passer votre chemin car je n'ai que faire des questions d'un étranger curieux. J'ai affaire

Ivan remarqua que l'homme avait la main sur son épée. Mais cela n'avait pas d'importance, le général commença à avancer à pas lent vers l'homme mystérieux qui était encore souriant. Un sourire plein de malice et le général devenait méfiant au fur et à mesure qu'il s'approchait de cet homme. Il ne réfléchit pas longtemps avant de sortir son épée. De toute façon, le cavalier n'avait pas eu de combat depuis longtemps et le sang lui manquait. Il devait être à une dizaine de mètre et, après que son cheval ait cabré il chargea ver son adversaire.

Pourtant quelque chose l'inquiétait. Cet homme cachait quelque chose. Le général le pressentait, ce n'était pas normal. Le combat n'allait pas être ordinaire. Une fois à portée le cavalier donna son premier coup d'épée sauf qu'il fit exprès de le manquer. Le cheval de l'homme eut un sursaut lors de chassé-croisé d'Ivan et de l'étranger. Le général fit alors demi-tour afin d'être en face de son adversaire. Il fit une brève prière et rangea son épée. A la place, il brandit son hallebarde à l'horizontale. Prêt à charger, Azuphel était comme tout excité à l'idée de participer à un combat. Cela faisait longtemps que le destrier n'avait arpenté une bataille. Le général chargea de nouveau tel un aigle fonçant sur sa proie...........

- Et en quoi cela vous regarde ? Phelgra et l'ordre n'a pas à répondre à vos attentes. Je suis ici de mon gré et je vous demande de passer votre chemin car je n'ai que faire des questions d'un étranger curieux. J'ai à faire.

Michelangelo haussa un sourcil, et déclara à mi-voix sur un ton presque étonné:

- Ah oui ?

Lorsque le cavalier de Sharna dégaina son épée et fit se cabrer son cheval de guerre, le Diplomate resta calme en apparence, abandonnant son sourire. Mais à l'intérieur, il bouillait. L'adrénaline d'un combat venant le happa dans un tourbillon de sentiments plus ou moins contradictoires. Les affrontements avaient toujours eut cet effet en lui. Le sortir de sa torpeur stoïque et calme pour éveiller un autre homme. Celui qui aimait le conflit.

- Et bien, et bien... Quelle impulsivité.

Le combattant fondit sur lui et asséna un coup d'épée. Le Diplomate fit mine d'éviter le coup, mais arrêta son mouvement en voyant qu'il n'était pas dangereux. Le fils de Sharna avait-il volontairement décidé de ne pas porter à finalité son attaque ?

De toute façon, il fit bifurquer sa monture, rangeant son épée et empoignant ce qui semblait être une hallebarde. Il semblait être un excellent cavalier. Autrement dit, le Diplomate n'avait aucune chance de lui porter le moindre coup si le combat avait lieu à cheval. Lui même fit faire volte-face à sa monture. Le cavalier chargea, lance en avant.

Michelangelo resta immobile tout le temps que la hallebarde fusait sur lui. Au dernier moment, il sortit de moitié Millénium. Les deux lames s'entrechoquèrent et firent jaillir des étincelles. Le coup fut d'une violence inouïe. A tel point que Michelangelo ne put en contenir toute la puissance. La pointe de la hallebarde glissa sur la lame de Millénium et vint entailler son flanc. La douleur lui arracha un gémissement et le désaçonna. Il tomba sur la glace. Sa monture, elle, s'éloigna.

Michelangelo se releva. Millénium était rentrée dans le fourreau après qu'il l'ait lâchée. Il porta la main à sa blessure. Ce n'était qu'une égratinure. Son pouvoir de Régénération l'avait déjà cicatrisée. Quelle était donc exactement la force de ce cavalier pour l'avoir surpris à ce point ? La vitesse monstrueuse de la monture avait certainement du jouer beaucoup, même si l'aplomb et la poigne du cavalier sur sa hallebarde avaient fait la majorité du travail. Il ne fallait pas sous-estimer cet homme.

Le Diplomate empoigna Flibustier par la peau du dos et le posa au sol. Le chat alla se réfugier sous le pates du cheval éloigné. Michelangelo dégaina Millénium lentement, le bruit de l'acier se frottant sur le cuir tintant doucement à son oreille.

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* Appelle-moi ! Regarde-toi, tu as été désarçonné au premier coup. *
* J'ai simplement été surpris. C'est la première fois que j'affronte un cavalier de Sharna. Ton heure viendra si je ne peux m'en occuper moi-même. *

Zalarzanas protesta, mais Michelangelo l'ignora. Brandissant Millénium, il lança à l'adresse de son adversaire:

- Descendez donc de cheval.

Le ton était sans appel. Le sourire qui s'affichait sur son visage était assuré.

Une fois son attaque finie, Ivan vu l'étranger tomber au sol. Visiblement il n'était pas habitué au combat à cheval. Azuphel cabra une nouvelle fois avant de se laisser tomber sur la dureté de la glace. Le cavalier aperçut que son attaque avait fait peu de dégât mais cela n'était que plus excitant. Enfin quelqu'un qui en valait la peine. D'ailleurs, l'homme, le provoqua à nouveau et lui demanda de descendre de son destrier. En effet par un souci d'égalité et de combat loyal, le général se devait de descendre de son cheval. Ce qu'il fit de suite tout en gardant son hallebarde plaqué contre son épaule. Il enleva son casque pour laisser paraitre son visage pâle et muni de cicatrices.

Il s'avança vers l'étranger tout en sentant toujours cette présence qui émanait de l'homme. Le général brandit son arme en la tournoyant sur lui même puis en la tournoyant de plus en plus vite, de plus en plus rapidement. La neige présente sur le sol commençait à s'éloigner du cavalier. Il utilisait son pouvoir du vent à l'aide de sa lance. Le vent commençait à se rendre visible de par le fait qu'il attirait les flocons de neiges avec lui. Cela n'était que plus impressionnant; la neige offrait au sort que lancer Ivan un manteau légèrement blanc comme si la glace et le vent ne faisait qu'un. La magie élémentaire était innée chez le général. Il peut, à sa guise fusionner les trois éléments qu'il maitrise : la terre, la glace et l'air. Le terrain était d'ailleurs à son avantage car il possède une parfaite maitrise de la glace. Cette magie, aussi froide que son corps et son cœur aigri par la vie. Ivan voulait en savoir plus sur son passé et c'est pour cela, pour retrouver sa mémoire, qu'il ne laissera personne lui barrer la route. Qui que se soit, il combattra.

Alors que le chevalier déchu préparait encore son sort, Azuphel, impatient, s'excitait dans son coin. Le cheval avait envie de se battre. Il ne tenait plus en place et à la vue du destrier de l'étranger, il commença à charger à une vitesse affolante. C'était un cheval habitué au combat et à la guerre et était par conséquent un prédateur redoutable. L'autre cheval ne le vit pas arriver et se fit pousser sur plusieurs mètres avant de chuter après le violent choc que lui infligea la monture du cavalier.

Peu de temps après, Ivan finit son sort et projeta sa tornade de taille moyenne vers son adversaire. La déferlante puissance des vents qui constituaient cette tornade la faisait avancée à une vitesse folle. C'est comme si elle savait où aller. Elle ne faisait qu'avancer en direction de l'homme afin de l'emporter avec elle dans ses bras invisibles et incontrôlables qui le briseraient en deux une fois l'avoir serrer dans son étreinte glacée. Peut importe si ce sort échouait, cela servait de diversion pour une attaque bien plus violente une fois que l'étranger pourrait éviter ces rafales si toute fois celui-ci les évite. Si jamais cet homme ne pourrait pas éviter l'attaque, Ivan serait bien déçu. Le général se préparait alors encore à charger, toujours muni de sa hallebarde qu'il fit tournoyer une nouvelle fois avant de la placer derrière lui pour lui donner plus d'élan une fois qu'il portera son coup. Alors qu'il voyait son cheval s'amuser avec le cheval de ce mystérieux homme comme si c'était un simple jouet, il fit une léger sourire.

Puis il chargea à son tour avec sa lourde armure vers son adversaires tel un sanglier chargeant pour se défendre. Puis d'un mouvement il prépara à lancer son arme vers l'homme . La lance dut projeter avec une force étonnante vers l'ennemi. Elle était cachée par la tornade, normalement l'étranger ne la verrait pas venir, elle qui fonçait à toute vitesse comme une flèche décocher par un arc afin de toucher sa cible.

L'attaque était lancé et le général s'assit à califourchon après avoir sortit son épée. Il attendait de voir ce que ferait son adversaire et le mystérieux esprit qu'il l'accompagnait. Ivan ne savait pas ce que c'était mais il gardait son calme. Il se mit à prier Sharna et à dessiner avec son épée d'étrange dessein, qui n'était rien d'autre qu'un sort de secours au cas ou cela se passerait mal. Il continua de prier le dieu Sharna l'épée planté verticalement sur le sol en face de lui tout en tenant avec ses deux mains le large pommeau de son arme.D'ailleurs cette épée n'est pas une épée longue ordinaire. Elle à été forgé par quelqu'un que connaissait très bien Ivan, seulement il ne se souvient plus de son nom ni de l'endroit où elle vit. Alors que la tornade était très proche de son ennemi, le général attendait patiemment et réfléchissait à une stratégie................

Le cavalier de Sharna posa pied à terre, hallebarde en main, laissant son cheval libre de ses actes. Lorsque le destrier chargea sa propre monture, Michelangelo jura entre ses dents. Voilà qui était ennuyeux. Si l'animal ne pouvait pas continuer à le porter suite à ce combat, rentrer à Hesperia s'avérerait problématique. Du coin de l'oeil, il distingua la petite silhouette de Flibustier se mouvoir à travers un nuage de neige. Il n'avait pas été piétiné par le monstre de guerre.

Le Diplomate reporta son attention sur le fils de Sharna. Il avait retiré son heaume, dévoilant ses cicatrices, et son visage. Un visage connu. C'était Ivan Mackorl, un des généraux de l'ordre tyrannique. Ses aptitudes particulières au combat prenaient tout leur sens. De même que la tempête de neige qu'il était en train de préparer à l'aide de son arme. Le Sindarin fronça les sourcils. Il en déduisit une habileté particulière à manier la glace et le vent.

Soudain, à sa gauche, il perçut le mouvement du destrier, qui continuait de focaliser sur sa monture. Il jura à nouveau.

* Effraie Flibustier, Zalarzanas. C'est toujours la plus petite pierre qui provoque l'avalanche. Et je ne peux pas me permettre de perdre mon moyen de transport. *
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* Tu veux essayer une chose pareille ? Le chat va y laisser la peau. Tu ferais mieux de m'invoquer, maintenant. *
* C'est un animal intelligent, tu l'as constaté plus d'une fois. Il n'y a aucune raison pour que... *

Il ne put poursuivre, la tornade de neige était lancée. D'un geste prompt, il rangea Millénium dans son baudrier.

* Fais ce que je te dis ! *

Zalarzanas protesta, mais s'exécuta. De quelque manière qu'il se prit, Michelangelo entendit un rugissement monstrueux dans son crâne. Il connaissait ce phénomène, il devait l'ignorer. Sa voix suave émergea malgré le bruit du vent.

- Manipuler à sa guise un élément naturel est une chose rare et difficile.

La tempête jaillissait et fondait droit sur lui. Calmement, il porta ses mains à vue de ses yeux. Des flammes se découpèrent sur le contour de sa peau. Il esquissa un sourire. Lentement, le feu gagna du terrain sur la surface de ses doigts, de sa paume. Sous l'effet du vent, son long manteau noir s'envola et retomba à quelques mètres derrière lui. Son regard d'acier se riva alors sur la tempête qui arrivait maintenant sur lui.

- Mais cela fait 250 ans que je manie le feu. J'ai poussé les possibilités de ce pouvoir jusqu'à ses limites, je l'utilise à la perfection. Je ne me contente pas de le manipuler...

Ses yeux s'écarquillèrent soudainement. Les flammes, qui consummaient son corps lentement, l'embrasèrent brusquement, réduisant instantanément ses vêtements à l'état de cendres. La neige autour de lui fondit immédiatement tant la châleur se faisait intense. Ses longs cheveux blonds se dressèrent sur sa tête en une flamme rougeoyante. Son corps de feu dessina les contours d'une entité qui lui ressemblait, mais qui semblait être d'une autre nature. Deux pupilles rouge sang incandescentes luisaient à la place de ses orbites.

- ...Je suis le feu ! Tonna-t-il.

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Sur quoi la tempête s'abbatit sur lui.
Au coeur de la tourmente, il fit monter la température crescendo. Les flammes de son corps perdirent de leur couleur rouge pour passer à l'orange, puis au jaune. Par certains endroits, elles atteignirent la teinte bleue. Le vent tournoyant explosa, la neige se liquidifia et la tempête retomba instanténament sur le sol. A ce moment, la hallebarde surgit de nulle part et le traversa de part en part avant de se ficher dans le sol derrière lui, le métal rougi par les flammes, fumant au contact de la neige glacée.
L'entité de flammes esquissa un sourire intrigant.

* Le fourbe. Envoyer ainsi sa lance en la camouflant... *

Mais il ne reçut aucune blessure. La consistance de ce corps embrasé étant immatérielle, la hallebarde n'avait causé de dommages qu'à elle-même.
Le Sindarin observa la silhouette assise du combattant de Sharna.

Il diminua peu à peu la température de son corps, jusqu'à ce que les flammes redeviennent rouges.
Le fourreau de Millénium était au sol, étrangement indemne. Il avait été conçu pour résister aux flammes, cela n'étonna donc pas le Sindarin. Il inhiba les flammes de sa main droite et s'empara de l'épée. Il la brandit en face de lui. Son sourire s'étira. A présent qu'il connaissait deux des pouvoirs de son adversaire, il était à peu près sûr de ne pas perdre.

La lame de Millénium rougit, et devint incandescente dans un premier temps. Puis, elle s'embrasa littéralement.

Michelangelo plaça l'épée de feu en travers de son corps, et se courba légèrement. Il était un maître épéiste. Et, la lame n'étant constituée que de flammes immatérielles, le coup serait difficilement parable.
Michelangelo bondit en avant, fondant sur son ennemi, lame à l'horizontale. Et tandis qu'une langue de feu sillonnait son mouvement, il murmura, confiant:

- Fire Slash.

Le hurlement démoniaque cessa dans son esprit. Flibustier, effrayé, furieux et désorianté par le bruit, bondit en feulant, toutes griffes dehors, sur le museau du destrier du cavalier de Sharna, tel David assaillant Goliath. Les griffes se plantèrent profondément dans la peau de l'animal de guerre.

L'attaque avait malheureusement échouée. Le cavalier ne broncha pas pour autant. Il resta les yeux fermés dans sa position tout en priant son dieu. Puis entendant son adversaire approcher, il sentait une chaleur inexplicable émanant de l'étranger. Il fallait donc penser à un plan de secours. Une épaisse couche de roche entoura Ivan afin de parer cette mystérieuse attaque. La roche était sortie très rapidement du sol malgré l'épaisse couche de glace qu'il pouvait y avoir. Cette protection était une sorte de sphère qui protégeait de par et d'autre le général. Le pouvoir protecteur de la terre faisait son effet car le cavalier ne reçut aucune blessure. Il n'entendait rien et ne voyait rien. Impossible de savoir ce que l'ennemi faisait.

Ivan s'enfonça dans le sol toujours grâce à son pouvoir de la terre afin d'apparaitre ailleurs comme s'il se téléportait. Il s'y enfonça de plus en plus puis, ouvrant les yeux, le général se déplaça non plus de façon verticale mais horizontale. Il avança dans l'obscurité des sols pour ensuite réapparaitre à la surface. De là, il analysa la situation.

Son cheval s'était fait avoir par un chat. Il devenait fou et hystérique, bougeait dans tout les sens afin que ce félin s'en aille. Azuphel se débattait pour que ce chat s'enlève de son museau. Le général décida d'ériger un mur de glace près de son cheval afin que celui-ci puisse plaqué le félin contre ce mur pour pouvoir l'assommer. Le cheval, malgré son hystérie compris ce qu'il fallait faire au moment ou le mur de glace apparut. Azuphel plaqua le parasite contre le mur et commença à donné des coups de têtes contre le mur pour que le chat retire ses griffes ou même mieux puisse passer l'arme à gauche. Au bout d'un moment, le chat retira ses griffes et s'affala sur le sol presque inanimé. Le destrier du cavalier avait quand même quelques égratignures profondes sur son museau. Il se posa sur la neige pour se reposer et oublié la douleur.

Pendant ce temps, le général observait son adversaire. Il était effectivement détenteur du pouvoir du feu. L'élément feu peut être contrer par la glace mais la glace peut être contrer par le feu. Deux éléments opposés qui peuvent se battre mutuellement. Ivan n'avait pas vraiment le choix seul la puissance et la maitrise magique pourraient primé dans ce combat. Le général rangea son arme dans son fourreau et posa ses mains sur le sol. Invoquant sa plus puissante magie, ses mains devinrent glace puis ses bras, son torse, se jambes et enfin sa tête. Le chevalier déchu se leva avec un air plutôt sanglant. Le froid autour de lui était encore plus important que le froid du désert. Il chargea alors vers son adversaire à une vitesse folle. Puis d'un geste des mains envoya une vague de glace sur son ennemi. Même si il ne pouvait pas le geler il pourra toujours l'éteindre..................

[ En ce qui concerne la suprématie du feu sur la glace je ne suis pas d'accord. L'opposé du feu est la glace. Aucun des deux ne peuvent se battre. Le feu peut transformé la glace en vapeur mais la glace peut tout aussi bien éteindre le feu. L'élément maître d'Ivan est la glace, c'est la magie qu'il maitrise le mieux, bon c'est vrai que j'exagère un tantinet avec les épées pouvant geler n'importe quoi mais dans un sens c'est vrai dans l'autre c'est faux. Elles peuvent geler un personne ne pouvant pas parer les coup qu'elles portent mais ne elles ne peuvent rien geler si l'on sait parer les coups. Tu vois ou je veux en venir ^^. Ceci est temps pour ton duel, je trouve cela moins combattif en quelque sorte. Que dis-tu d'un combat ou il ne peut avoir de gagnants. ^^ Cela montrerai la puissance de nos deux personnages et ensuite on improvisera par la suite à moins que tu ne décide que le rp se finnise après le combat.]

[ Il y a quelques incohérences dans ton RP ^^ Lorsque tu envoies une bourrasque sur Flibustier, il est censé être si proche du crâne d'Azuphel ( en fait il est accroché à lui :) ) que le cheval ne peut pas s'en sortir indemne ;) Le chat peut certes êtres ejecté, mais tu devrais aussi prendre en compte le fait que de la chair est arrachée du museau d'Azuphel d'une part (à cause des griffes), et que d'autre part la bourrasque le frappe également ;) Aussi, Michelangelo est en feu, pas incandescent: de fait, lorsqu' Ivan lui envoie son air compressé, il ne peut pas être projeté dans les airs: l'air le traverse sans presque aucun dommage, à la limite. En ce qui concerne l'avantage de l'air sur le feu, je ne suis pas d'accord: quand tu souffles sur une bougie, elle s'éteint peut-être, mais quand le vent se lève dans une forêt incendiée, il ne fait qu'ajouter à la dévastation. Ton meilleur atout face au pouvoir de Michelangelo reste la terre, car elle n'est pas combustible ( en revanche elle peut entrer en fusion, mais c'est une autre histoire :P ). Prend en compte aussi le fait que tu peux faire des sabres capables de tout congeler, mais que même ça, ça ne peut pas marcher sur quelque chose d'immatériel comme le feu ( personne ne peut couper le feu :) ) : ce qu'on pourrait faire et qui déciderait de l'issue du combat, c'estu n duel de température, pour voir qui monte ou descend le plus bas dans l'échelle de Celcius ;) Enfin, essaie de ne pas trop décider de l'impact des attaques d'Ivan sur les autres personnages, puisque cette partie-là est réservée à celui qui reçoit l'attaque ;)
Ce que je te propose, c'est d'éditer ce RP, et de me prévenir quand ce sera fait. ]