Definition de la mort...[pv Verna Luxis, Zergeebia]

Quoi de plus normal que de trouver des morts dans un cimetière? Et en même temps quelle meilleur place que cet endroit pour la rédemption. à la mort tous les crimes commis sont pardonnés et cette place qui servait surtout de fosse commune avait acquis ses lettres de noblesse au fil du temps. Car quel était le crime d'un mort? Se reposer quand les autres trimaient? Et puis tous les morts aspiraient ils au repos?

Cette question trouvait sa réponse justement dans ce cimetière. Parmi les noirs oiseaux de l'infortune juchés au sommet d'un petit bâtiment religieux. Un être issu à la fois des temps anciens et récents, comme la preuve qu'au delà de la mort il y avait la rédemption, héros tombé qui parcourait maintenant aussi facilement le monde des morts que celui des vivants, se dressait un créature qui ne peuplait que les légendes, ancienne ou nouvelle.
Ses ailes étendues prenaient deux fois la largeur de son corps qui était humanoïde. Ses muscles issus d'une vie ou le plaisir de la chaire était un luxe se découpaient nettement sur fond de coucher de soleil. Il était difficile de voire grand chose de la silhouette. Un long pantalon blanc relié par une ceinture serrait une taille en V, un visage plongé dans l'ombre du crépuscule. Des bras qui gagnaient en épaisseur se croisaient sur un torse au pectoraux qui se développaient, brisant la ligne de vue et ramenant droit à son visage caché par la nuit. Mais il est des êtres dont le visage ne signifie rien. Mais cette mèche blanche qui contrastait, elle liait cette créature à d'autres histoires.

D'où il venait, qui il était, c'était des questions que les rumeurs ne pouvaient pas alimenter. Même son sexe était sujet à des débats, et il y avait eu tant de débats que pas mal de rumeurs avaient fini par naître et une légende urbaine sur un être qui défier les dieux, ramener les plus grands trésors de la planète, et semblait presque immortel. Mais de son apparence, mystère! Un seul trait récurrent permettait de suivre les peripéties de cet être mystérieux. Une mèche de cheveux blancs contrastait avec sa couleur. Et un jour il y eût une tombe, une statue et un nom sur cette légende. Baptisma Maverick.

Comme s'il avait décidé de retourner du monde qu,il venait, l'être s'éleva dans les airs avec g¸^ace, quelques plumes tombaient comme le souvenir d,un passage immémoriel. Il était temps pour lui de rejoindre les sphères celestes.

-AAAAAAAAAAAAAAAH!

Ou pas.... Encombré dans ses ailes le terran peina à se relever . Son alter Ego, le procureur Edge, avait rendez vous au comptoir médicinal. Une sage décision qu'il avait prise vue la proximité entre Themisto et Tyrrhénium. Et plus il y aurait de renseignement mieux ça vaudrait. Enfin ses hommes étaient parti avant lui et il avait rendez vous le ledemain. Alors, accompagné de Verna, Neige, Maxine et Crow; il décida de rattraper un peu du temps perdu avec sa guilde , enfin les membres qui étaient avec lui.
Il avait décidé de s'arrêter pour perfectionner un de ses dons. Ce n'était que sa vingt huitième tentative.

-Bon on recommence!

Zergebia pénétra le cimetierre nan sans une certaine répugnance. De le chair fraiche, elle en rêvait depuis un moment, mais des corps pourris, très peu pour elle.
Mais l'heure n'était pas à l'encas. Elle s'était aventurée jusqu'ici sous la demande de prêtresses supérieures afin d'apporter quelques soins à des malades, possédant une pommade qui retarderait le développement et la propagation du virus, calmant les douleurs musculaires et diminuant les tâches.
Ainsi avait-elle eu vent d'un groupe de sans abris vivant dans ce cimetière, et elle devait, sous ce sombre ciel annonçant la pluie, les retrouver afin de leur apporter son aide.

Errant entre les tombes toutes aussi délabrées les unes que les autres, Zergebia aperçut bientôt au loin un petit groupe. Des ombres, des formes venant compléter les corps, elle ne distinguait que très mal la scène.
Elle s'approcha.

Bientôt à proximité du groupe, elle aperçut un homme aux vastes ailes. S'approchant toujours plus, cette image ne l'étonnait pas, mais l'émerveillait. Après tout, cela ne faisait qu'un an qu'elle redécouvrait le monde, et tout ce qu'elle découvrait était beauté. Les maladies, la mort, tout ça, elle n'en avait que faire. Le peu de temps qu'elle vivrait, elle voudrait en voir le plus possible.

Une fois à distance audible, gardant ses distances par méfiance (rappellons qu'elle ne dispose d'aucun moyen de défense), elle leur lançant:

"Est-ce vous les malades vivant dans ce cimetière?"

Mais à ce même moment l'être ailé prit son envol.
Il s'éleva fièrement, droit vers le ciel, en quête des nuages.
Pour finalement s'écraser au sol.

Zergebia resta quelque instants interloqué. Qu'il était ridicule de se présenter ainsi en spectacle. A quel genre d'individus avait-elle encore à faire.

La silhouette obscure se tenait là, fièrement dressée sur ce qui était un mausolée, probablement bâtie en l’honneur d’une quelconque fieffée personnalité. Comme cette maudite ville le laissait transparaitre, ce cimetière était très probablement envahi pas une armée de cadavre tous moins méritant les uns que les autres, même si les exceptions étaient monnaie courante, elle n’en restait pas moins d’une extrême minorité, c’est bien pour cela que l’on appelait cela une exception après tout.

Les ténèbres insondables qui formaient maintenant son corps, rendait la créature plus énigmatique mais aussi plus belle encore à regarder, car l’on pouvait clairement distinguer une poitrine au niveau de son torse. Son visage était entièrement recouvert par les ténèbres aussi, sa chevelure ne se distinguait pas du reste de son corps. Ses grandes ailes tentaculaires déployées derrière elle, l’on pourrait jurer à une créature mythique qui dévorait les âmes des morts. Fier de ses allures monstres cauchemardesque, la créature se lança dans les airs avant de battre majestueusement des ailes une premières fois, l’effet ne se fit pas attendre et l’on put la voir s’élever d’un bon mètre, puis plus elle battait des ailes, moins elle s’élevait tant et si bien qu’au bout d’une dizaine de battement elle ne faisait que ralentir sensiblement sa chute. Au bout de dix secondes elle posait pied à terre, non pas par envie mais parce qu’il lui était impossible de se maintenir plus longtemps en vol, si bien que ce mode de déplacement s’apparentait plus à un planage qu’autre chose.

« Il me semble que vous avez battu votre recors ma dame »

A l’instant d’après la créature vit son corps se dissiper en un petit brouillard obscur, brouillard duquel apparut Verna, qui s’approcha de la douce Albinos encore en train de faire le tour des tombes présentes.

« Tu crois cela ? »

« Oui vous avez réussi a parcourir un bon mètre de plus. »

Voilà qui était encourageant pour la lhurgoyf qui se mit à sourire tandis que Rick avec ses allures angéliques s’acharnait encore et toujours à tenter la même chose. Ses ailes étaient pourtant suffisamment grande, et elles semblaient puissantes, elle ne comprenait pas pourquoi il lui était si difficile de voler.

« Ne devrais-tu pas envisager de partir du sol ? Ce serait moins dangereux… Essaye de sauter en battant des ailes simultanément, ce serait un bon moyen de voir jusqu’à qu’elle point elles peuvent te porter. »

Elle pût entendre alors une voix les interpeller. Elle appartenait à une femme aux allures singulières et qui erraient dans les allées du cimetières, elle faisait froid dans le dos pour être honnête. Cette dernière leurs demandait s’ils faisaient parties d’un groupe de réfugiés qui sévissait en ces sordides lieux, du moins c’est comme cela qu’elle l’avait interprété.

« Salutation. Je suis navré de vous décevoir, mais nous ne sommes aucunement rattachés à ce groupe de personne dont vous venez de faire mention. »

Néanmoins elle crut judicieux d’en savoir plus sur la situation.

« Que leur voulez-vous ? »

Peut-être que l'idée de Verna n'était pas si mauvaise apres tout. Après tout, à défaut de s'écraser violemment, il aurait au pire l'air ridicule. Et puis il ne pouvait pas être bogon tout le long. Comment aurait-il pu douter que la troisième info de la rouquine avait été capitale au point de l'emmener chercher la liste des morts daNs le poste de garde et le faire recuperer toutes les istes de patients des medecins de Tyrrhénium. Il avait ensuite chargé es hommes de tout emmener au poste où ils allaient résider. Il reprendrait la lecture plus tard.
Il y avait juste un léger détail. Il pouvait plier ou déplier ses ailes pas de problèmes, mais battre de celle-ci, on frôlait le miracle. Parce que sérieusement comment voulait-elle qu'il utulise des articulation qu'il n'avait jamais eu avant! Enfin il allait s'y mettre, parce que Verna, elle semblait avoir le coup de main et Ric avait reconnaitre une strategie gagnante.

« Salutation. Je suis navré de vous décevoir, mais nous ne sommes aucunement rattachés à ce groupe de personne dont vous venez de faire mention. »

Plus par instinct qu'autre chose,notre aspirant Ange fit disparaître ses elles et se tourna. Neige, son Hermine ,qui avait pris son pelage blanc semblait fixer la nouvelle arrivante, probablement dans le but de lui soutirer des pensées. Mais pourquoi était-elle si nerveuse alors. Maxine, l'adolecente albinos se tenait derrière sa maîtresse, effacée. Et Verna la rouquine au tempérament orageux qui semblait à peine plus âgée que Max adoptait son ton courtois. Il n'y avait aucun doute qu'ele faisait quelque chose de nettement moins courtois à savoir bioler l'intimité de ses pensées. Quand à Crow, il était introuvable.

La cible de tous les regards semblait affreusement gênée et aussi hors du contexte avec ses vêtements pour e grand froid. Ele devait mourir de chaud sous ses vêtements. Oui son visage était doux et elle possédait des cheux roux assez long qui en faisaint une jolie terrane. Mais peut-être était ce son gros manteau qui cachait ses formes. Quoi qu'il en était si elle ne provoquait pas le désir chez lui, elle avait une physionomie qui attirait la sympathie. Il la regarda dans ses yeux bruns et lui offit un sourire avenant pour qu'elle se sente moins mal à l'aise.
Son sourire se figea. Devant lui, les yeux de cette femme avaient virés au rouge. Il n'arrivait pas à y croire. La couleur de ses yeux avait changé. Ce qui signifiait une chose! Une grande excitation le parcourut, il y en avait une autre comme lui! Ils étaient si rares! Il décida de venir en aide à celle qu'il voyait déjà comme une congénère.

-Allons, je ne pense pas qu'elle leur veuille du mal! Regarde là est ce que ce genre de personnes te semblent suspectes?

Il marcha en direction de la frèle inconnue toujours torse nu, toujours peu soucieux des convenances et lui tendit sa main.

-Si cela ne vous dérange pas, nous allons vous aider à chercher ces personnes.

Puis ses propres yeux passèrent au vert émeraude. Peut-être que la demoiselle serait moins intimidée en sachant que quelqu'un lui ressemblait.

Zergebia entendait tout.

Tout d'abord, cette femme, trop curieuse, qui la trouvait sinistre.
Elle ne paraissait pas bien intéressante, mais la jeune terrane dissimula bien cette pensée.
Après tout, elle savait ce qu'était la téléphatie.

Quant à cet autre, qui répondit à son amie avant que Zergebia ne put lancer un seul mot, celui-ci semblait beaucoup plus étrange.
Elle n'apprecia déjà pas qu'il ne la trouve pas à son goût.
Mais bon, les pouvoirs de Zergebia ne lui rapportaient pas que des belles choses.
Mais c'est lorsque ses yeux se mirent à changer de couleur qu'elle ne put cacher son étonnement.
Elle sonda ses pensées.
Il avait vu ses yeux à elle changer de couleur. Cela la trahissait bien trop.
Mais, qui était-il?
Comment pouvait-il insinuer qu'elle était sa congénère?
Et qui était-il?
Elle se retint de donner plus d'éléments afin que la jeune femme ne cerne pas ce qu'elle était, et répondit après un léger temps d'analyse.

"Je... Je n'ai pas besoin de votre aide. Je suis ici pour appaiser la douleur des malades de la Sarnahroa."

Puis elle lança de vive voix à l'homme s'approchant d'elle.

"Tu n'es pas un terran?"

Puis aux deux:

"Et vous, que faites vous dans un cimetière? Ne croyez-vous pas qu'il y a des endroits plus enjoués pour vous entraînez? Vous piétinez ceux qui ont perdu la vie. Vous piétinez leurs âmes. Si vous continuez, vous vous en remettrez aux dieux."

Elle fixa la jeune téléphate dans les yeux. Elle savait sans doute ce qu'était Baptisma. Dans tous les cas, s'il était bien son congénaire, son comportement était ridicule et ne risquait que de les faire tomber tous les deux. Personne ne devait connaître leur existence, et il n'était pas encore temps pour eux de se retrouver.

La demoiselle était elle aussi une télépathe donc ? Bien que la lhurgoyf en était une de nature elle se rendait compte qu’elle n’en croisait que très peu… tant et si bien qu’elle n’avait jamais eu pour réflexe de refreiner ses pensées. Elle qui pourtant se faisait un malin plaisir d’épier en silence les pensées des autres. Il fallait bien que cela arrive un jour de toute façon, c’est bien cela la fatalité après tout ?
Qu’en était de l’étrange demoiselle ? Pourquoi dissimulait-elle certaine de ses pensées ? Et était ce seulement un autre don qui lui était propre ou la demoiselle avait vraiment les yeux qui changeaient de couleurs de façon spontané ? Pourquoi fut-elle étonnée lorsque se présenta devant elle ? Cette réflexion aussi lui paraissait louche :

Comment pouvait-il insinuer qu'elle était sa congénère?

Elle lui demanda directement s’il n’était pas terran, ensuite elle crut bon de leurs faire un petit sermon sur la fréquentation des cimetières, et le fait que leurs présence perturbait les morts dans leurs repos ou quelque chose qui s’en rapprochait. La demoiselle fixa alors Verna avec des yeux de tribunal…

*Oh toi… tu ferais mieux de ne pas jouer à ce jeu là avec moi !*

En réponse Verna repoussa directement la demoiselle de sa tête et ferma son esprit… ce qui impliquait évidemment qu’elle ne pourrait pas voir ce qui se passait dans sa caboche à elle aussi, tant pis, elle s’en passera. Que voulait-elle dire ? Cette histoire de congénère, les faire tomber tout les deux ? Personne ne devait connaitre leur existence ?
Verna plongea alors la tête la première dans ses pensées, elle n’avait pas eu vent des histoires concernant les Syliméas, tant et si bien qu’elle ne connaissait ni leurs nom ni même leurs existences, et forcément elle savait encore moins sur ce qui permettait de les identifier clairement, mais cette méfiance dont faisait preuve la demoiselle, probablement à tord ne rassurait vraiment pas la Lhurgoyfs. Son ombre la trahissait…

Crow approchait cependant du cimetière et vint se poser sur un arbre à quelques mètres de là… il scruta succinctement sa maitresse, Rick et Maxine mais resta fixé quelques instants devant l’inconnue avant de croasser à plusieurs reprises, tout agité qu’il était.

« Ha tu ne peux pas la fermer !? J’essaye de… » Verna se plongea alors dans un profond mutisme au même moment où le corbeau s’envolait plus dans le cimetière. La lhurgoyf avait aussi ce même réflexe avec Crow, elle le savait doué de télépathie lui aussi, elle comptait souvent sur lui et ce don pour servir d’éclaireur, c’est pourquoi dés qu’elle le voyait, elle agissait de la même manière qu’avec un inconnu et elle avait communiqué avec lui juste à cet instant…

Prédateur

C’est tout ce qu’elle avait pu entendre. A l’instant d’après alors qu’elle dégageait gracieusement une de ses larges couette de son visage, affichant un sourire des plus glorieux elle répondit à la nouvelle avec la suffisance qui lui était propre.

« Les morts ne sont malheureusement plus là pour pouvoir nous faire part de leurs mécontentements. Néanmoins je nourris l’intime conviction que cela ne leurs déplait pas d’avoir de la visite de temps à autre, quelqu’un qui ne vient pas les pleurer. Un peu de notre entrain ne peut pas les déranger. »

Ceci n’était qu’une simple diversion car en ce même instant, elle devait user de plus d’essence divine qu’à l’accoutumé pour faire deux choses de façon simultanée :
La première, elle devait fermer son esprit pour empêcher la petite inconnue d’entendre ce qui allait suivre.
La deuxième, transmettre ceci à Maverick.

*Méfis-toi d’elle… C’est une télépathe et elle nous cache quelque chose. Elle est nerveuse depuis que lui as mentionné votre lien, je cois qu'elle te prend pour un de ses congénères, et elle dit que personne ne doit connaitre votre existences. Elle masque certaine de ses pensées et j’ai clairement entendu Crow faire mention de prédateur lorsqu’il l’a vu. Tu as une idée ?*

Elle fit alors signe à Maxine d’appliquer les consignes de sécurité… on est jamais trop prudent…

Les réponses semblaient figées dans le temps. Même Verna qui avait de la repartie semblait attendre. Était-ce ce cimetière qui provoquait cette atmosphère grandisante de malaise. Et cette question sur sa race. Pourtant, il avait l'apparence d'un Terran là,non? Quoi qu'il en était, il avait un mission à remplir, un but sacré. Et s'il le remplissait, il ny aurait pas que lui qui obtiendrait satisfaction. Pour ce faire , il devait garder l'Anonymat. Il se contenta d'une réponse sybilline.

-Et de quoi ai-je l'air?

« Les morts ne sont malheureusement plus là pour pouvoir nous faire part de leurs mécontentements. Néanmoins je nourris l’intime conviction que cela ne leurs déplait pas d’avoir de la visite de temps à autre, quelqu’un qui ne vient pas les pleurer. Un peu de notre entrain ne peut pas les déranger. »

Il allait rajouter quelque chose à son tour mais Verna le fit taire par un autre message en simultanné.

*Méfis-toi d’elle… C’est une télépathe et elle nous cache quelque chose. Elle est nerveuse depuis que lui as mentionné votre lien, je cois qu'elle te prend pour un de ses congénères, et elle dit que personne ne doit connaitre votre existences. Elle masque certaine de ses pensées et j’ai clairement entendu Crow faire mention de prédateur lorsqu’il l’a vu. Tu as une idée ?*

Une télépathe hein? Autrement dit tout ce qu'il pensait allait à l'une et l'autre de ces deux femmes. Mais qu'est ce ue cela changeait après tout, il avait connu pire. Il était obligé de revéler ses cartes pour les associer ensemble. Il s'agissait simlement d'un concours de vitesse dans les associations. Argument et contre argument allaient clasher.

[hrp] À ce stade, les paroles de mon perso seront des pensées et comme vous y avez accés. C'est comme s'il les énoncait à haute voix..[/hrp]

Thème:Trance Target of deception

-Alors comme ça, elle est telepathe hein. Soit! Et y a t il d'autres choses que tu veux nous cacher ma jolie? Je suppose que ca a un rapport avec tes yex qui changent non? Cest quand j'ai changé les miens de couleur qu tu as paniqué. Réaction normale tu me diras. Tu m'as même demandé si j'étaisTerran. Et là aussi je pense que c'est normal! Ce qui est moins normal, c'est que voir ça t'as fait vouloir cacher quelque chose. Le fait que tu n'es pas Terrane peut-être!

Dans le cimetière, plus rien ne bougeait. Les trois individu se faisaient face dans le silnce absolu depui un bout de temps. Mais un combat sans merci faisait rage. Un combat silencieux. Un duel entre esprits comme auraient pu en rêver les joueurs d'échecs mais dont les conséquences seraient plus importante.

Spoiler:

*Oh toi… tu ferais mieux de ne pas jouer à ce jeu là avec moi !*

Ce fut la dernière pensée qu'entendit Zergebia de la tête de la femme lui faisant face. Ce qui la soulagea qu'on ne cherche plus à lire les siennes - après tout, comment aurait-elle pu deviner que les croassements de cet oiseau au loin étaient une menace? -

« Les morts ne sont malheureusement plus là pour pouvoir nous faire part de leurs mécontentements. Néanmoins je nourris l’intime conviction que cela ne leurs déplait pas d’avoir de la visite de temps à autre, quelqu’un qui ne vient pas les pleurer. Un peu de notre entrain ne peut pas les déranger. »

Telles étaient les paroles qu'avait poursuivi son interlocutrice comme si la bienséance qu'elle usait eut été la même en pensées. La prêtresse répondit d'une voix grave et solennelle.

"Il y a deux manières de penser les morts. La première, comme des esprits errant sur terre, heureux spectateurs du bonheur, ou haineux envieux jaloux de ce qu'ils ont perdu. La deuxième, comme une accession à un haut-delà. Ces tombes, matière posée avec un tel amour, une telle force qu'elle en devient sacrée, porteuse de souvenirs et porte vers l'autre monde. Ceux qui souhaitent la vie retrouveront leur demeure et leur famille."

Oui, la syliméa aimait découvrir la vie et ses joies.
Mais Zergebia ne se sentait personne.
Elle ne pouvait ignorer la maladie, la souffrance et la mort. Tous ces humanoïdes s'entre-tuant, ces guerres, ces crimes. Le malheur frappant du plus aléatoire chacun d'entre eux, sans le moindre discernement. Et l'humanoïde frappant son prochain sans vergogne ni remord, sans aucune raison.
Car bien qu'elle ne se rappellait de rien sur sa propre vie ni sur ce monde, elle savait qu'elle n'aurait jamais commi un acte qui permettrait une telle justification.
Il fallait que cela cesse. Il fallait, une dernière fois, repporter cette haine sur ceux là même qui l'amenaient pour en finir définitivement.

C'est alors que l'apparente terrane fut surprise d'entendre l'homme s'adresser à elle, ou plutôt à sa pensée. Car ses précédents discours, aux autres et à elle-même, lui avaient presque fait oublier son don de télépathie. Mais les questions qui lui étaient posés, d'une apparente agressivité, la laissèrent d'un marbre glacial.

"Ecoutez. Je suis ici pour combattre la maladie et secourir ceux qui peuvent encore l'être. Je ne sais pas ce que vous me voulez, et ne veux pas le savoir. Mais je ne peux rien pour vous. Retournez à vos occupations, je retourne aux miennes."

C'est alors que fut le premier mouvement qu'effectua Zergebia depuis leur rencontre, comme ponctuant ses paroles et leur apposant une conclusion. Elle abaissa la tête en guise de salut et se retourna pour continuer son errance dans le cimetière, prenant bien soin de garder dans son champs de vision les deux autres protagonistes.

Visiblement l’étrange jeune femme avait des principes auquel elle tenait et c’était une chose que Verna savait respecter… même si en temps normal elle préférait se railler de ceux qu’elle estimait être dans l’erreur, ou dans l’absurde.
Verna s'éfforçait toujours de maintenir son esprit fermé à toutes intrusions de la part de l'étrangère, tout en maintenant sa connexion avec Baptou ouverte.

« Votre première théorie renoue quelque peu avec ce que je vous ai dit auparavant. Au moins ils sont là, avec nous. Ils peuvent nous voir et jouir de notre présence. J’ose néanmoins espérer que vous avez raison avec votre histoire d’au-delà, comme s’il y avait vraiment quelque chose de mieux après notre monde… notre réalité. Néanmoins malgré tous mes efforts, je peine à y croire. Pour moi notre fin implique la venue d’une vraie fin et non d’un commencement, sinon les morts auraient depuis longtemps eu la présence d’esprit d’agir en conséquence, de faire part de leur ressenti à leurs veufs en pleurs, de se venger de leurs meurtriers, ou encore rassuré les croyants quant à la véracité de leur foi. Bref s’il y avait un après… à mon avis cela derait longtemps qu’on le saurait. »

L’ombre de la lhurgoyf se changea alors en une forme d’appui et cette dernière posa son auguste séant dessus avec une certaine grâce avant qu’une épée d’ombre n’apparaisse dans sa main. L’extrémité de la lame posée sur le sol, elle faisait ainsi tourner son arme, comme pour se détendre. C’est alors que la demoiselle fit part de sa volonté à se soustraire à la présence de Verna et Rick, elle s’esquiva alors farouchement, soutenant qu’elle n’avait que pour seul objectif, soulager les souffrants de leurs maux. Elle crut bon aussi de rajouter qu’elle ne voulait pas savoir ce que la lhurgoyf et Rick lui voulait… considérait-elle cela comme une forme d’agression ? De persécution ? Pauvre choupette…

*Elle n’a vraisemblablement pas pour intention de nous nuire… On peut la laisser filer, mais je meurs d’envie de savoir ce qu’elle nous cache. Et oui c’est uniquement par pure curiosité, aussi malsaine puisse-t-elle paraitre.*

La rouquine attendait un signal de Maverick avant d’agir, si ce dernier voulait en savoir vraiment plus lui aussi, il lui suffisait d’agir selon sa volonté et son acolyte agirait en conséquence.

Oui, il se sentait mal aussi après ce genre de réponse. Néanmoins son instinct lui disait que cette fille ne devait pas partir. Mais s'il avait souvent agi d'instinct, il ne pouvait tout simplement pas forcer cette jeune femme à rester par caprice. C'était quelque chose qui était complétement contraire à ses règles d'éthiques. Alors pourquoi ressentait-il un si grand danger à chaque pas qu'elle faisait en direction d,hors de leur champ de vision.

*Elle n’a vraisemblablement pas pour intention de nous nuire… On peut la laisser filer, mais je meurs d’envie de savoir ce qu’elle nous cache. Et oui c’est uniquement par pure curiosité, aussi malsaine puisse-t-elle paraitre.*

Si c'était aussi simple! Il la laisserait partir et finirait par l'oublier. Mais non, il y avait cette impression grandissante de malaise à chaque pas.

'Neige, cette fille est elle d,une race connue?

*Quoi?*

-Je te demande si elle a l'odeur d,une Lhurgoyfs, d'une Zélos, d'une Gorgoroth, d'une Terrane, d'une Sindarins, d'une Sylphides ou d'une yorkas?

-Y a une odeur de Terrans mais c'est en surface, le reste est terrible. C'est un prédateur.

-Je suis désolé!

Thème: LixAxil

À peine avait il prononcé ces paroles qu'un mur de nuit coupa la retraite de la jeune femme puis ilencréa un autre et un autre successivement jusqu'à ce que Verna, la jeune femme et lui soient dans une arène de nuit.

-Encore une fois, je suis terriblement désolé, mais je pense que cette conversation dépasse complétement nos trois personnes. Dés lors, il va falloir que j'établisse les réels protagonistes, et pour faire ça, je vais devoir exposer votre secret. Alors qu'êtes vous. Vous n'appartenez pas à l'espèce Terrane ni même à aucune espèce existante. Et bien sûr une espèce inexistante n'existe par définition pas. Alors où chercher? Pourquoi pas dans les contes et légendes. Mais pour ça je dois revenir un peu en arrière, récemment, deux assassinat ont eu lieu simultanément, tu vois de quoi je parle Verna, ils ont fait la une des journaux. Le maire de la ville d'Hesperia et le cavalier Mackhorl ont été tué dans des circonstances étranges. J'ai participé à l'enquête sur la mort du maire. Mais j'ai aussi pu me documenter à loisir sur l'autre affaire.

Il marqua un temps de pause plus pour reprendre son souffle et commenca à marcher le long de l'arène.

-Pour en revenir à la première affaire, on a trouvé des tas de choses intéressantes sur les légendes d'antan. Entre autre, le mythe de Borgalem et la création du monde, et dans tous le fatras de ses papiers, un conte pour enfant. Imaginez un peu notre surprise, une histoire pour gamins au milieu d'une scène de crime. Ça donnait envie de la lire non? Alors cette histoire met en garde contre un monstre qui dévore les enfants et les adultes. Il apparaît comme une petite lumière flottante pour attirer ses proies et devient un monstre horrible quand elles sont suffisamment près pour les dévorer. Alors mademoiselle, êtes vous un monstre horrible, êtes vous un syli?

Il se retrouvait de nouveau au centre de l'arène et laissa à la jeune femme un moment pour répondre avant de se frapper le front. Et de secouer négativement la tête.

-Mais où avais je la tête, c'est évident que je ne pourrais pas vous tromper avec ce genre de plaisanterie. Vous avez accés à mes pensées. Très bien, passons aux choses sérieuses. Et pardon de vous avoir fait perdre votre temps. Ce qui dévoile complétement votre secret n'est nul autre que le témoignage ou plutôt les confessions de Gorvack... le syliméas.

À ce stade c'était fini. Mais puisqu'il avait commencé à dévoiler le secret de la jeune femme, il était temps de tout dévoiler l'horreur derrière l'histoire de ce monde. L'horreur commise par les sylphides.

-Il faut revenir bien des siècles en arrière pour raconter cette histoire. À cette époque, une autre race existe: les sylimeas. Tout comme les sylphides, ils naissent sous la forme de boule éthérées et comme les sylphides, ils ont besoin de corps. Alors que le sylphide prend entièrement contrôle du corps, le syliméas lui se nourrit de son hôte, il créé donc son corps à l'intérieur de son hôte, puis il déchire le corps de son hôte pour naître. Après quoi il doit manger de la viande pour prendre sa forme adulte. En géneral son hôte. Seulement il y a un détail, à la naissance, le syliméas acquiert les connaissances de son hôte. En ajoutant à ça le fait que les syliméas ne prennent qu'un seul corps. L'arrogance des sylphides à leur égard ne faisait aucun doute. Ils fûrent donc les esclaves des sylphides et les mortels comme nous étaient offert en sacrifice pour ne pas avoir à éduquer les Syliméas naissant. Bien entendu, les syliméas ont fini par se révolter et ils ont tous été massacré. Ceux qui se trouvaient dans des hôtes se faisaient tuer avec l'hôte sous prétexte de soigner ce dernier. Puisque la gestation ne se fait pas sans douleur. Il restait un dernier problème, les êtres éthérés. Et contrairement aux sylphides eux étaient éternels. Donc les Sylphides les ont scéllés et ont fait disparaître presque toutes les traces de leur existence. Finalement ce conte pour enfant est quand même assez fidèle.

Il reprit son souffle.

-Maintenant qu'est ce qui me permet d'affirmer que vous êtes une syliméas, quelques éléments. D'après ceux qui ont vu Gorvack, il avait les yeux changeants. J,avoue que je n,avais pas compris dès le départ, mais face à vous la chose devient beaucoup plus apparente. Ensuite, tous les animaux le craignaient. Je crois que prédateur est une bonne description. Et nos animaux sont formels vous êtes un prédateur. Nous en arrivons donc à une simple déduction. Gorvack est apparu sous les traits d'Ivan son hôte. Il a servi d'arme du crime dans cette affaire. Du coup, je me demande si vous ne vous présentez pas sous les traits de votre hôte. Mais là encore, que vous soyez Syliméas ou non, ça ne me permettait pas de vous forcer à écouter ce fastidieux monologue.

Il prit une nouvelle inspiration et sourit de triomphe, tout s'imbriquait.

-Maintenant comme je vous l'ai dit, cette conversation est bien plus importante que nos trois personnes. Je connais les intentions de votre peuple, toujours grâce à Gorvack. Vous voulez vous venger des sylphides et de nous. Mais ce genre de guerre ne ménera qu'à un désastre. Mon but est donc d'éviter cette guerre.

Maintenant cette avertissement prenait un sens, mais il croyait en la rédemption, et tuer tous les sylimeas n'aurait mené à rien. De plus c,était tout simplement contre ses valeurs les plus profondes. Son seul espoir était de véhiculer un message de paix à travers les Syliméas.

Avant que Zergebia ne puisse entreprendre sa marche, elle entendit la femme lui répondre.

« Votre première théorie renoue quelque peu avec ce que je vous ai dit auparavant. Au moins ils sont là, avec nous. Ils peuvent nous voir et jouir de notre présence. J’ose néanmoins espérer que vous avez raison avec votre histoire d’au-delà, comme s’il y avait vraiment quelque chose de mieux après notre monde… notre réalité. Néanmoins malgré tous mes efforts, je peine à y croire. Pour moi notre fin implique la venue d’une vraie fin et non d’un commencement, sinon les morts auraient depuis longtemps eu la présence d’esprit d’agir en conséquence, de faire part de leur ressenti à leurs veufs en pleurs, de se venger de leurs meurtriers, ou encore rassuré les croyants quant à la véracité de leur foi. Bref s’il y avait un après… à mon avis cela derait longtemps qu’on le saurait. »

Aussi Zergebia se retourna à peine et lui lança:

"Et ne croyez-vous pas que l'au-delà nous semblerait déjà bien triste et morne si nous en connaissions l'existence?"

Puis elle effectua ses premiers pas pour quitter les deux personnages rencontrés. Mais lorsqu'un dessin vint se former dans la main de son interlocutrice, elle se retourna précipitemment, visualisant l'épée se planter dans le sol, et tenta de distinguer l'aura de la femme. Du bleu, du violet, du noir. De la tristesse, de la douleur, une malédiction.
Percevait-elle aussi une once de vengeance? Etait-elle un danger? Zergebia n'en savait rien. Aussi resta-t-elle un instant à la contempler, avant d'essayer de distinguer l'autre aura, celui de l'homme.
Du jaune, du orange, du blanc. Absolument rien d'inquiétant.
Mais que lui voulaient-ils?

Elle sentait que l'homme ne voulait pas la laisser partir.
Elle entendit quelques furtifs mots surgir de la bouche du terran,
Puis une gigantesque ombre se dressant derrière elle, face à laquelle elle se retourna, et qui s'étendit tout autour d'elle, et autour des deux inconnus qui furent finalement prisonniers avec elle, l'une une arme à la main, l'autre s'approchant d'elle, amenant avec lui un flot de paroles.

Au fur et à mesure que les mots défilaient, Zergebia se sentait démasquée. Mais c'est lorsqu'il prononca le mot de syliméa qu'elle ouvrit grands ses yeux qui changèrent alors longuement de couleur. Puis il vint à raconter l'histoire de son peuple, son histoire. La syliméa sentit la colère monter en elle. Son visage devenait effrayant, affichant une pensée et un comportement à venir totalement indecryptibles. Si ce n'est celui d'une créature folle.

Et prononçant sa dernière strophe, la syliméa s'approcha de lui lentement. Soudain, ses cheveux s'allongèrent jusqu'à toucher le sol, devinrent d'un blond presque de blé, ses ongles poussèrent, sa peau rosit et ses yeux grossirent. Ses petits seins plats et son sexe poilus apparurent, elle devint nue, recouverte aux bras et aux jambes d'un fin duvet de poils blonds. Et lorsque ses deux canines surgirent de sa bouche, elle fut assez proche du terran pour lui sauter dessus, le faisant basculer à terre, ses ongles pointus lui griffant la peau et ses dents prête à lui arracher la chair du coup.

"Les sylphides mourront pour le bien de tous. Elles n'apportent que douleur et mort sur le monde. Elles disparaitront toutes dans d'atroces souffrances." fit-elle d'une voix devenue plus grave que lorsqu'elle abordait celle de la terrane.

Verna regardait l’étrange jeune femme s’éloigner, elle put voir alors les ténèbres s’épaissirent et bientôt ils les recouvraient tous les quatre… C’est ainsi emprisonné dans les méandres les plus obscures que Rick entreprit de faire part de ses déductions à son invitée. La jeune femme resta stoïque quelques instants, mais Verna pouvait sentir la colère monter en elle à grande vitesse. D’ailleurs la lhurgoyf écouta avec la plus grande attention le long monologue de son compagnon, elle était clairement choquée devant pareil révélation… ce n’est pas le genre de chose que l’on apprenait tous les jours.

« Comment les sylphides ont-ils pu agir ainsi ? Je sais bien qu’ils se sen… »

« Madame ! »

Pas le temps de tergiverser plus longtemps sur le sujet, il fallait agir en vitesse car non contente d’être laide de nature, l’étrange demoiselle venait de se métamorphoser en une horreur que la Lhurgoyf n’aurait su décrire sans tirer au cœur. Elle tendit sa main vers main Maxine qui fut expulsé en un quelques secondes en dehors du dôme obscur. Si l’on prenait le temps de regarder Verna, on aurait pu voir la délicate jeune demoiselle tendre délicatement les mains devant elle tandis que ses yeux se fermaient, un symbole obscur naissant sous ses pieds, totalement imperceptible puisque le sol lui-même était fait d’ombre.

« Ô puissant enfant de la nuit que ta bienveillance me protège et me guide vers mon destin. Que la lumière nous fuit et que ses serviteurs nous craignent. Que vos ombres m’enveloppe et vos ténèbres sois miens. Ferveur des ombres ! »

Le corps de Verna commença alors à se recouvrir d’une pellicule d’ombre translucide. La demoiselle n’attendit néanmoins pas d’être complètement protégée avant de fondre aussi vite que ses jambes ne le lui permettait vers la créature maintenant à cheval sur Rick. Créature qui lui trancher la poitrine de ses longues et répugnantes griffes, et qui tenter à lui arracher la chair de sa puissante mâchoire. Verna n’avait que faire de fermer son esprit maintenant, le combat était lancé et la créature, même si elle avait un avantage sur Rick en ce court instant, ne pourrait se défaire tout de suite de ce dernier, laissant la plus belle ouverture que Verna ne pourrait probablement voir de toute sa vie. Elle pourrait directement lu transpercer le corps de part en part avec une dizaine de lances d’ombres… mais elle n’avait aucun intérêt ni même l’envie de tuer la demoiselle. Elle pourrait l’entraver de toutes part, lançant une dizaine de tentacules d’ombres sur elle, mais ce n’était pas ce qu’il y avait de mieux pour tenter de l’apaiser, une bête en cage à toujours peur. Non il fallait se contenter d’agir le plus simplement possible, et lui faire lâcher prise !

*Rick ! Empêche-la d’esquiver !*

La petite rouquine apparut alors devant l’horrible créature, son visage penché sur Maverick était à la hauteur idéale. D’un geste gracieux tel un pas de danse, le pied Verna vint frapper la tête de la bête sur le côté, la forçant ainsi à lâcher prise et s’écarter du terran. Mais dans l’optique où la bête était armée de la force de la colère et du désespoir, la lhurgoyf se disait qu’elle n’allait probablement pas lâcher prise aussi facilement, c’est pourquoi à une demi seconde d’intervalle, un second coup de pied vint s’abattre sur la caboche de la créature, depuis l’autre côté (parce que ça fait plus mal ♥). Il ne venait pas de Verna elle-même puisqu’elle venait tout juste de poser pied à terre, son regard néanmoins toujours posé sur la Syliméa… Avait-elle lâchée prise ?

Thème: Totem Blume

Tout s'était déroulé si vite. Malgrés les attaques surprises et les monstres en tout genre qu'il avait déjà affrontés, il se retrouvait dans une situation de débutant. Il fallait dire pour sa gouverne qu'il ne s'attendait pas à voir une sorte de chat rose. Et on dirait bien que minou avait faim.

"Les sylphides mourront pour le bien de tous. Elles n'apportent que douleur et mort sur le monde. Elles disparaitront toutes dans d'atroces souffrances."

Peut-être que certins étaient mauvais. Mais tous ne l'étaient pas. Il connaissait lui-même quelque sylphides tout à fait agréables. Et ceux qu'il connaissait ne pouvait pas être les auteurs de ce génocide.Déja parce qu'aucun syphide ne datait d'aussi longtemps. De plus certains étaient devenus beaucoup plus humains que leur prédecesseurs. Alors quel était leur crime? Naître dans une race qui a été odieuse et finalement cruelle, voire injuste?
Soit, il connaissait l'histoire des deux camps. Il savait des secrets que personne n'aurait dû savoir. Mais pour la paix entre les races, pour la paix de ce monde ! Il mettrait sa vie en jeu. Finalement, ce cimetière était le terrain de jeu tout indiqué. Depuis le début il avat raison! Ce n'était pas lui, ce n'était pas elle. C'était un combat entre deux idéaux aux antipodes.

De ses mains il agrippa les avants bras de la Syliméas et poussa contre sa poitrine éloignant ses crocs de sa chaire. Il pût ainsi relever la tête pour la regarder dans les yeux. Tiens ils étaient passé au vert.

- NNGH! Et en quoi ça vous rendrait différents d'eux! Tuer tous les sylphides? Alors que ceux responsables de votre disparition ont fini par se lasser de la vie. En quoi est ce que cela concene le bien de tous? En quoi cela va t il amélioer les choses? En quoi est-ce juste? Ceci et une vengeance! Mais une vengeance qui a échoué avant son commencement! Et tu sais pourquoi? Parce que les objets de votre vengeance sont tous mort depuis très longtemps!

*Rick ! Empêche-la d’esquiver !*

Plus facile à dire qu'à faire, il empêchait ses crocs de trouver sa jugulaire. Quand à ses très longues griffes, elles lui rappelaient une certaine prêtresse dans un certan labyrinthe. Il espérait qu'elles ne fûssent pas aussi tranchantes. Bon, on pouvait dire que d'une certaine manière il la retenait. D'autres pouvaient aussi dire qu'il l'empêchait juste de le dévorer. Nan, c'était beaucoup mieux de dire qu'il la retenait d'une façon très peu orthodoxe. En fait cette technique de soumission allait probablement rentrer dans les annales comme la technique suprème d'illusion Vae victori. C'était beaucoup mieux que de dire qu'on évitait de devenir un repas.

Il sentit un reâchement de la force exercée contre lui quand Verna appliqua sa double technique de coup de pieds. Technique intéressante. Lui avait déjà agi en conséquence.Il avait ramené ses mains derriere la tete, mais vu le manque d'élan et le poids sur lui un ATR n'allait pas marcher, il le convertit donc en relevé Ninja, assénant du même coup une ruade sur sa mâchoire et profita de l'élan gagné pour lui administrer un direct du droit qui finit de la deséquilibrer et lenvoya rouler quelques mètres plus loin.

-Ne comprends tu pas que votre vengeance n'a plus de raisons d'être?

Zergebia, emportée par la rage, ne distinguait rien d'autre autour d'elle que la proie qu'elle s'était chosie. Celle-ci tentait difficilement de la maintenir à distance, lui adressant des paroles que la syliméa ne prenait même pas le temps d'écouter. Tout ce qui l'intéressait, c'était la chair et le sang de cet homme.

Mais c'est alors qu'apparut la Lurghoff a ses côtés, lui adressant un premier violent coup de pieds qui la fit laché prise et s'éloigner, puis un second qui la sonna d'avantage encore. Alors l'homme se releva d'un saut de main pour également venir lui adresser un premier coup de poing, mais elle eut assez de temps pour voir son geste arriver et simplement éloigner sa tête au moment des deux coups pour qu'ils ne viennent que l'effleurer.

Un bleu s'afficha sur sa machoire, un jet de sang lui coulant sur la lèvre et du nez, qu'elle essuya brutalement de son bras et regarda furtivement.

Puis elle pointa des doigts la Lurghoff pour la plonger dans une telle tristesse, au point de la faire se comporter et effectuer au moins un acte qu'elle n'aurait effectué que dans un tel état, plongée dans un flot de larmes issues de ses douleurs les plus profondes.

Et Zergebia commença à s'éloigner rampant dos au sol, ses mains la trainant et brisant quelques uns de ses ongles sur sa route, et disparut, se fondant dans le paysage. Son visage lui était douloureux et son corps éprouvé d'avoir utilisé autant de magies. Elle ne pourrait pas se cacher très longtemps.

Lorsque Baptisma lui lança sa dernière phrase, elle ne répondit pas, dissimulant le plus possibile sa présence.

Spoiler:

Au moins Rick était hors de danger maintenant. Le peu de temps que leurs offrait cette ouverture devait leurs être au maximum profitable. Ils devaient se préparer à l’assaut… non à se protéger du mieux qu’ils le pouvaient contre la créature. Ils ne devaient pas la tuer mais se contenter de la repousser jusqu’à ce qu’elle se calme… Il n’y rien de plus pénible que de devoir retenir ses coups. Seulement voilà, à l’instant où la demoiselle pointa son doigt vers Verna, la lhurgoyf se sentit extrêmement mal à l’aise. Un vague sentiment d’insécurité commença à l’emplir et très vite elle se mit à avoir peur. Non pas peur… pire encore. Elle se souvenait de tout maintenant, elle se souvenait pourquoi elle avait tué tous ces gens, il avait faim. Elle parvenait difficilement à les recompter mais plus d’une dizaine avait trépassé, voir plus.

Si l’on regardait Verna à cet instant, on pouvait la voir complètement atterré, sanglotant plus que de raison tandis que des petites perles salées courraient le long de ses joues avant de venir s’échouer sur ses genoux. Maxine… elle la revoyait encore baigner dans son propre sang, entouré par une multitude d’autre cadavre tous en morceau. La douce avait eu la chance de conserver son intégrité. Même dans la mort, sa pureté l’avait préservé. Tous ces souvenirs qui ressurgissaient d’un coup commençaient même à lui donner un mal de tête sans précédents…

Pourquoi ? Pourquoi lui avait-elle cédé ? Elle prenait des précautions pourtant. Pourquoi avait-il fallu qu’elle cède en présence de Maxine ? La pauvre terrane avait-elle seulement tenté de ramener sa maitresse à la raison ? Avait-elle préféré mourir que de vivre sans sa maitresse ? Ou est-ce lui qui l’avait traqué en priorité ? Maxine avait-elle tenté de stopper sa maitresse dans sa folie ? Ou s’était-elle sacrifiée pour l’arrêter ? Que de question qui n’avait de réponses… comme la fois précédente.

« Rick ! Qu’est ce qu… *sanglot* Qu’est ce qui s’est… *sanglot* Passé !? »

La lhurgoyf n’avait de cesse de se frotter les yeux, sanglotant comme une enfant ayant perdu sa sucette…

« Je t’en prie ! *sanglot* Dis-moi que ce n’est pas vrai ! *sanglot* Dis-moi que je ne l’ai pas tué ! »

Elle n’avait cependant plus aucun espoir. Elle sentait au plus profond de son être que la petite albinos n’était plus. Une main plongea dans les ténèbres et en ressorti une épée… la Lhurgoyf la porta alors vers son ventre…

« Espèce d’enfoiré… Tu ne nuiras plus maintenant ! »

…

Prison strip

Bon sang, mais comment allait-elle se calmer. Maintenant, elle rampait et tentait de disparaître. Réctification elle avait effectivement disparu. Malheureusement pour elle, ce genre de tour necessitait l'utilisation d'essence divine. La conversation n'allait donc s se terminer, puisqu'il pouvait encore savoir où elle se cachait. De toute façon, son essence divine était bien plus puissante que celle de l'herbe ou des animaux alentour.
Il avançait tranquillement dans sa direction vraiment, le temps était pour lui. Vu l'essence qu'il percevait elle devrait bientôt s'épuiser. Quel dommage d'en être arrivé là. Au moins cela montrait qu'elle était prête à se battre pour ce en quoi elle croyait. Au moins, elle ferait une alliée de choc quand elle comprendrait la futilité de leur plan. Oh il reconnaissait aisément l'injustice qu'ils avaient subi et il reconnaissait ausi qu'ils méritaient compensation. Mais anihiler les autres races ne pouvait pas être justifié. Et vu les paroles de Gorvack, ils reduiraient les survivants à l'esclavage. Ouais autant dire que ça lui plaisait autant que de se faire arracher un dent.
Cependant tout ceci n'était qu'une illusion, et ça ne ménerait absolument nulle part. Parce qu'ici c'était le vrai monde. Pas un troupeau qui attendait l'abattoir ou l'ancien monde qu'avaient connu les syliméas. Et il n'y avait qu'une fin posible à leur plan. Il fallait juste lui faire comprendre cette fin.

Enfin c'est ce qu'il comptait faire mais son instinct lui hurla un danger style fin du monde et sa perception de l'essence divine indiquait une concentration anormale d'essence divine plus loin derrière lui. Il se retourna par reflexe et eût le choc de sa vie.

Verna avait modelé assez d'ombre dans une forme fine pour faire des dégâts remarquables! Mais le pire c'était qu'elle orientait la lame vers son ventre. Vu les larmes qui coulaient sur son visage et son expression de douleur extrême, il n'y avait aucun doute quand à la réussite de ce coup.

« Espèce d’enfoiré… Tu ne nuiras plus maintenant ! »

-VERNAAAAAAAAAAAA!

Il avait déja lancé canon et le vent sufflait contre lui comme pour l'empêcher de pouvoir rejoindre la jeune femme. Il n'allait pas perdre quelqu'un d'autre! Pas maintenant! Pas encore!

-Et vous... n'êtes pas d'ici.

Il pouvait la sauver, il en était sûr, il devait juste l'empêcher d'une manière ou d'une autre de s'enfoncer cette arme dans le corps, il devait juste l'atteindre à temps. Il pouvait le faire! Ou le pouvait-il? L'heure n'était pas au doute. Il fallait juste le faire!

-Bienvenue à la guilde des aventuriers Verna! Bienvenue chez toi!

La lame se rapprochait lentement mais inexorablement. Trop lentement, mas en même temps tout autour de lui semblat à l'arrêt et lui même flottait mollement.. Comme lors de ce combat contre l'armée de Taulmaril.

« C’est bien la première fois que je rencontre un procureur en de pareilles circonstances… »

L'ombre rencontra la chaire, et les yeux orageux de la compagne d'aventure et amie de Rick s'écarquillèrent sous le choc. Puis l'ombre disparût et le sang gicla . La jeune femme leva les yeux vers lui.

-Rick?

Le sang coulait le long des bras du terrans. Ces bras qui ne voulaient pas lâcher la rouquine.

-V-verna...

La vie finit par quitter les yeux de la jeune femme. Il pouvait sentir l'essence divine de son amie s'atténuer encore et encore. Comme si le vent l'emportait, grain par grain. Puis le vent se mit à forcir, à enfler et la fragile créature sans vie fût aussi décomposer grain par grain. S' il avait fait plus atttention, il se serait aussi rendu compte que le monde autour de lui subissait le même sort.
Les cadavre profondément enterrés étaient exhumés par les éléments, cetains affichaient des traces de morsure. Avant peu, un champ de cadavres s'étendait à pertes de vue.
Ce fût pourtant l'odeur des corps laisés au soleil depui trop longtemps qui sortirent l'aventurier de sa torpeur. La vsion de ce paysage Dantesque finit par le détacher de la réalité et il se sentit sombrer dan les ténèbres.

Un coup derrière la tête l'en empêcha.

-Désolé, mais vu le peu de temps que tu vas passer ici, t'as vraiment pas de quoi faire une sieste.

L'aventurier se retourna et eût un autre choc. Devant qui, bien en chair et en os se dressait un homme qu'il ne connaissait que trop bien. Et comment aurait-il pu ne pas le connaître, il le voyait tous les jours devant le miroir.

-Mais tu...je..

-On a vraiment pas le temps pour ça. Fais un peu appel à ta logique.

Bien, ce qu'il lui demandait était douloureux, vu qu'il venait de perdre quelqu'un à qui il tenait.Mais il s'agissait de lui-même et il pouvait se faire confiance non? Bien il tenait Verna dans ses bras et l'instant d'arès il s'était retrouvé ici.

-Où suis je?

Son double le regarda ennuyé. Puis il fit apparaître un petit sablier et le retourna.

-Ca c'est le temps qu'il te reste à passer ici, alors on peut ou discuter de facon inutile ou etre constructif.

Ca ne voulait rien dire! Qu'espérait-il lui demander au juste? Si la question du lieu était ridicule, alors il y avait deux possibilité, ou le lieu n'avait pas d'importance , ou il connaissait déjà la réponse.

-Qu..quand suis je?

Son double eût un sourire satisfait.

-Je ne peux pas te le dire, mais sache que ce n'est pas hier!

Ben non ce n'était pas ier. Mais hier quand? Et hier par rapport à quel moment. Il était sûr que par rapport à ce moment on ne pouvait ni être hier, ni demain, c'était son aujourd'hui. Mais par raport à son époque ça voulait dire quoi. Bien évidemment si le lieu n'était pas soulevée, alors il pouvait imaginer que c'était le même endroit, et dans ce cas, ce n'était clairement pas le même moment. Et pour éviter de regarder un mort il fixait ce sablier vraiment trop petit qui filait.
Il fallait penser différemment et raisonner en prenant une certitude. Le présent dans lequel il se trouvait, si c'était le passé de son présnt, alors ce serait l'hier de son époque. Mais ce n'était pas hir. Nécessairement si ce paysage de fin du monde se trouvait dans le ftur. Alors son époque serait l'hier de cette époque. Et puisque nécessairement il ne se trouvait pas dans son époque alors cette époque n'était pas hier par rapport à elle-même et elle était le demain de son époque ce qui n'était pas hier non plus.

-Sérieusement c'est vrai que je pense tordu, et ce truc c'est... non je vois ce que tu vas dire. De facon logique et vu le nombre incroyable de morts c'est la guerre que j'essayais d'éviter. Mais je ne comprends pas, j'aurai pas baissé les bras... Non, je n'ai pas baissé les bras. Je suis mort pas vrai? Tu es mort. Et qui a gagné alors?

-J'en sais vraiment rien. Rappelle toi, je suis mort. Et maintenant que tu as soulevé ce point. Je peux maintenant t'expliquer plus en détail. Oui tu mourras et ton message ne sera pas transmis, quand et où varient trop, mais quoi qu'il en soit, tes chances de survies sont nulles sans verna. Et comme ce message ne sera pas transmis le plan des sylis se réalisera et ils auront leur guerre.
Enfin en même temps, je sais que tu n'es pas le seul à faire passer ce message de paix. Potentiellement, nous avons le enquêteurs de l'affaire Mackhorl et ceux qui ont pu consulter ses données ainsi que ceux à qui cela a été raconté. Nous pouvons totefois nous douter qu'à cause de la Sarnahroa, ils n'ont pas vraiment le temps de prendre en compte la menace de Gorvack. Mais comme cette demoiselle nous l'a prouvé, d'autres sylimeas ont quitté leur captivité,combien de temps leur fadra t il pour s'estimer assez nombreux.
Sachant que ce calcul prend en comptedeux problèmes. La Sarnahroa qui petrifie à peu près tout. Et la méthode de naissance des Sylimeas.Potentiellement quand un Sylimea nat, un individu meurt. Ca pourrait etre un animal, mais nous devons envisager le pire scénario et ainsi nous pouvon établir que chaque naissance entraîne au maximum une augmentation de deux individu chez les Sylimeas par rapport aux autres espèces.
Ainsi cett guerre pourrait arriver bien plus vite que prévu.

-Tu dis que si, moi, je meurs. La guerre aura lieu? J'ai du mal à le croire, je uis pas si important que ça.

-Tu te mets trop au centre.Imagine qu'un assassinat soit préparé depuis très longtemps et tous les détails reglés.Maintenant suppose qu'un chat vole un poisson à un poissonier. Mais ce chat est ensuite reperé par un chien qui lui court derriere, mais ce chien appartient a un enfant qui course le chien. Ils arrivent devant une parade du roi, celui-ci est la cible du dit assassinat. Continuons, le chat passe a travers la foule, mais laisse tomber le poisson. Le chien bouscule les passants. L'enfant glisse. Pouse un passant celui-ci tombe au moment ou le trait mortel est lancé et suve le roi. Qui est a feliciter la dedans. Et si un seul de ces éléments n'était pas à sa place, n'es tu pas d'accord pour dire que l'histoire se serait terminée dfféremment. La seule difference, c'et que dans la réalité, il y aune infinité d'éléments. Mais ton cas est plus simples. Si verna meurt, tu sras confronté à une serie de choix qui te ménera vers ta mort. Et si toi tu meurs, ton message ne passera plus.

Le sablier atteignait sa fin. Il y avait juste un détail avant.

-Tu parles en termes bizarres, comme si tu ne savais pas toi meme ce qui allait se passer. Bizarre tu dis etre moi.Je ne crois plus à ton histoire de futur. Donc je te le redemande Où je suis!

-Epatant! Mais ca ne te ménera nulle part. Parce que c'est la que tu es en dehors du emps et de l'espace. Ou dans ta tête. Le temps passe différement dans les deux endroits. Je sais plusieurs choses. Tu as dépensé beaucoup d'essence divine pour empêcher Verna de se donner la mort. Ensuite, j'ignore totalement si tu asperdu conscience ou si tu as projeté ton esprit dan le temps, tu l'as déjà fait plein de fois souviens toi. En tout cas tu as jugé necessaire de me creer pour te guider vers la voie logique. Tes pouvoirs m,ont permis de te doner ce noeud.Une dernière chose. Vu le moment où tu vas revenir, Verna a 99.999999999 pour cent de chances de mourir. La position de ton corps et ta vitesse actuelle me permettent de determiner ca. Bonne chance.

Et sur un sourire, il s'effrita avec le reste.
***
« Espèce d’enfoiré… Tu ne nuiras plus maintenant ! »

-VERNAAAAAAAAAAAA!

[i]L'ombre rencontra la chaire, et les yeux orageux de la compagne d'aventure et amie de Rick s'écarquillèrent sous le choc. Puis l'ombre disparût et le sang gicla . La jeune femme leva les yeux vers lui.

-Rick?

Le sang coulait le long des bras du terrans. Ces bras qui ne voulaient pas lâcher la rouquine.

-V-verna...

Dans sa main ensanglanté se trouvait un morceau du fleuret qu'il avait serré si fort qu'il avait brisé, le mouvement avait entaillé la main de l'aventurier.

-Bon sang Verna, j'ai bien cru que je t'avais perdu à nouveau!

Devant ses yeux défilait encore et encore le spectace de la jeune femme se donnant la mort et de ses yeux sans vie. Mais heureusement tout ceka n'était qu'un terrible cauchemar. Et il vivait dans la réalité. Réalité que tout le monde faconnait, d'apres son double. C'est vrai,il avait lui aussi sa part. Et puiqu'il avait trouvé cette i petite chance sur il ne savait pas combien, il devait maintenant trouver tous cespoints qui menaient à la guerre et les défaire un par un.
Dans son esprit, une vision encore trop claire de ce charnier existait. Mais sur ce paysage il povait voir un multitude de liens se former. Une suite d'images sans sens pour lui défila. Une coupe qui se renverse, une conversation eentre lavendières et tant d'autres. Il en avait le tournis. L'image de la Sylimea apparut devant ses yeux en dernier. Elle avait donc son rôle à jouer.
Sassurant que Verna allait bien et ne retenterait plus d'attenter a sa vie, il remarcha vers la créature ahem invisible.

Le terran avançait vers Zergebia.

Elle avait vu toute la scène. La jeune lurghoff qui, de sa tristesse exacerbée, avait tenté de se suicider et celui qui lui avait révélé on passé, qui en quelques instants avait foncé sur la femme et l'avait sauvé. Puis il était venu vers la Syliméa, malgré son invisibilité, s'approchant d'elle toujours avec cet aura non mauvais.

Epuisé, le corps blessé, le visage tâché de sang, elle ne put plus tenir, elle redevint visible sous sa forme de syliméa. Voilà. Elle était là, devant ces deux inconnus, la rage retombant après cette scène des plus épique, en proie à cette femme dont le suicide n'avait pas été prémédité.

Zergebia utilisa ses dernières forces pour reprendre sa forme de terrane. Elle serait mieux ainsi. Fermant quelques instants les yeux pour récupérer et canaliser son essence divine, et lança:

"Laissez-moi, partez. J'ai un objectif à accomplir. Je n'ai jamais souhaité la mort de quiconque ici. Allez-vous en."

Elle restait planté là, attendant la réponse de ses deux opposants. Allaient-ils la tuer? Elle était sans forces. Elle ne pouvait pas mourir maintenant. Elle avait tant à faire encore. Mais elle avait un autre atout à jouer.

"Je suis une prêtresse de Cimmeria. Si vous me tuez, mes soeurs vous feront pourchasser jusqu'à votre mort. Et vous ne pourrez jamais atteindre la paix."

Et elle soufflait comme pour expier toute la fatigue qu'elle avait éprouvé, au voyage jusqu'ici et à ce "combat" qui avait eu lieu. Aider les malades pouvait mener à bien des misères. Si la syliméa s'était doutée qu'elle se serait retrouvée face à ces gens, elle ne serait surement pas venu si peu armée. En tous cas une chose était sûre: la follie l'avait définitivement quitté.

Ses mains tremblaient tels des feuilles mortes encore vaillamment rattachées à leur arbre mère, son cœur devait battre à près de trois cents pulsations minutes, elle haleté encore comme si l’on venait de la battre. Elle était comme paralysé, puis décontenancée, ses yeux encore baignés de larmes restaient fixés en l’air, comme si elle était ailleurs, car son esprit y était. C’est seulement lorsque l’étreinte de Rick se desserra que Verna réalisa ce qu’il venait de se passer. Car oui elle était en transe il y a de ça quelques secondes à peine, se croyant déjà morte, libre… croyant avoir une fois de plus cédé à son démon. Tout cela n’était-il donc qu’un rêve ? Si oui quel soulagement. Maxine ! Non elle allait bien, il ne pouvait en être autrement maintenant qu’elle savait que tout cela n’était qu’un mauvais souvenir.

Elle avait froid tout d’un coup… les bras de Rick venait à lui manquer, étrange, mais qu’elle s’y sentait au chaud, elle qui de nature était un bloc de glace. Il fallait néanmoins se ressaisir, Verna revenait peu à peu à elle, elle se doutait bien que Rick voudrait des explications après, elle ne lui ferait néanmoins pas le plaisir d’éclairer sa lanterne. Ca y est, elle commençait déjà à s’énerver de nouveau, mais son corps était trop éprouvé pour parvenir à se mouvoir aussi aisément… sa main encore tremblante plongea de nouveau dans les ténèbres, et se referma sur la poignée d’une autre épée.

La lhurgoyf rassembla ses forces dans ses jambes. Peu à peu elle retrouvait sa force, et sa colère n’avait de cesse de monter… Elle s’avançait tranquillement vers la Syliméa, le pas hasardeux, mais qui n’avait de cesse de s’accélérer à mesure que l’envie d’étriper la jeune femme grimpait. Après quelques pas elle se mit à courir avec une rage complètement dissimulée, elle arriva face à la jeune femme, encore à terre… rien à foutre ! Elle tendit sa main vers elle et lança contre la Syliméa une dizaine de tentacules d’ombres qui se stoppèrent à quelques centimètres d’elle, ses yeux, sa bouche, ses bras, ses jambes et sa gorge en cibles prioritaires…

« Espèce de sale garce… Dis-moi ! Dis-moi ce que tu as vu et je m’assurerai que ta mort soit lente et humiliante. Et que tes sœurs se montrent, je leurs réserveraient le même sort. »

Non il ne fallait pas la tuer, Rick avait besoin d’elle, Verna avait besoin d’elle… Cela dit ce n’était qu’une question de minutes avant que la Lhurgoyfs ne se décide de faire de la Syliméa son esclave personnel .

La syliméa reprit son apparence humaine, curieusement ses vêtements étaient de retour. La magie de cette espèce s'annonçait interessante. Enfin s'il ne faisait rien, il aurait tout le loisir de la voir en action. Déchainée dans une guerre peut-être plus horrible que celle qui détruisit Taulmaril. Oui c'était ça qui lui permettait de pousser la jeune ,enfin de plusieurs milliers d'année, femme. Comme il l'avait annoncé plus tôt, il devait introduire les protagonistes. Ceux qui allaient combattre.

Devant lui, le charnier s'élevait plus réel que jamais. La mort de Verna l'avait encore beaucoup atteint, même s'il avait accompli un autre miracle, c'était passé trop juste. Trop juste pour faire d'autres erreurs. Trop juste pour laisser passer tout-ça, il sentait de plus en plus de rage monter en lui. Heureusement qu'il avait appris à canaliser ses sentiments. Elle lui permit de récuperer un peu. L'adrémaline énergisait son corps fatigué. Il devait maintenant préparer le veritable combat. Celui qui allait briser le cent pour cent de probabilité.

Il fût devancé par une Verna livide. Elle semblait prête à commetre un meurtre juste après un suicide. Oui, les membres de sa guilde n'étaient pas à prendre avec des pincettes. Mais il avait encore besoin de cette femme.

"Laissez-moi, partez. J'ai un objectif à accomplir. Je n'ai jamais souhaité la mort de quiconque ici. Allez-vous en."

Premier mensonge, même si c'était plus une question technique. Avait-elle autre chose à rajouter pour s'enfoncer d'avantage . Mais il reconaissait qu'il empêchait des malades d'être soigné. Ceci était un choix contraignant à faire. Briser le cent pour cent? Ou sauver des malades? Epargner des milliers de vie plus tard ou autoriser maintenant ne serait ce qu'à une vie de plus de perdurer. Dans tous les cas il ferait preuve de cruauté. Oui ceci aurait probablement brisé l'homme qu'il avait été.

"Je suis une prêtresse de Cimmeria. Si vous me tuez, mes soeurs vous feront pourchasser jusqu'à votre mort. Et vous ne pourrez jamais atteindre la paix."

Une nuée de tentacules visa les points vitaux de la jeune femme, en réponse à la terrible menace qu'elle venait de faire contre leurs misérables âmes de pêcheurs voués aux tourments éternels. Ainsi elle apparteait à l'équipe de Rina.

« Espèce de sale garce… Dis-moi ! Dis-moi ce que tu as vu et je m’assurerai que ta mort soit lente et humiliante. Et que tes sœurs se montrent, je leurs réserveraient le même sort. »

-Tss!

Thème: Dread of the grave-more fear-

-HAHHAHAHAHAHAHAHA! Jamais atteindre la paix? Ah, non! Pitié j'étouffe! HAHAHAHAHAHA! Tu entends Verna? Jusqu'à notre mort! HAHHHAHAHAHAHAHA! On ne t'a pas mise au courant ma vieille? Je suis déjà mort!

Il rit une minute supplémentaire avant de reprendre son calme.

-Ah bon sang ça fait du bien! Excusez cette familiarité soudaine, mais vous m'avez pris au dépourvu aussi. Comme vous l'aurez compris votre avertissement nous laisse de marbre. Et comme l'attitude de ma compagne vous l'a montré nous n'avons pas pour intention de vous tuer.

Bien, alors comme ça vous êtes prêtresse. Je suis désolée mais j'ai du mal à y croire. Je vous explique, ne devient pas prêtresse qui veut, il faut un certain temps d'apprentissage, des rites longs à suivre. Et clairement vous n'êtes pas sortie depuis assez longtemps de votre enfer pour avoir passé tout ce temps chez les prêtresse. Oh je ne prétends pas que vous mentez, moi j'aurais dit Sharna c'est plus près. Donc comment reconcilié ces deux faits. Un vous n'avez pas passé suffisamment de temps à l'exterieur pour être pretresse et deux vous êtes pretresse. J'exclus aussi que les deux hypothèses sont fausses.

J'aimerais maintenant qu'on reprenne une autre de vos phrases. Vous avez dit n'avoir jamais souhaité la mort de quiconque ici. Pourtant je vois bien quelqu'un dont la mort a été ardemment souhaitée. Non, il fallait qu'elle meurt, c'était vital! Mais qui pouvait être cette personne, laissez moi vous la montrer.

Il pointa son doigt droit sur la Syliméas. Il reprit ensuite après ce petit intermède.

-Oui mademoiselle la prêtresse de cimmeria, c'est vous que je montre. Ou plutôt l'apparence que vous adoptez. Ou allez vous me dire que vous ne vouliez pas naître, ou bien que vous ignoriez ce que naître ferait à votre hôte. Ou peut-être mieux encore, que vous ignoriez que vous faisiez effectivement disparaître cette prêtresse. La remplacant par la suite? Et cela résoud notre première contradiction. Comment devenir prêtresse sans passer par l'aprentissage?

Il était temps de lui faire un Edge et de la pousser aux confins de ses propres résistances.

-Donc non vous n'êtes pas prêtresse. Cette jeune femme l'était. Ce qui signifie aussi que cette mission même si elle est là ne vous est pas spécifiquement donnée. De la même manière votre menace ne signifie plus rien. Je crois même que si on ramenait votre corps, nous serions récompensés. Car voyez vous, vous êtes une meurtrière rien de moins.

Et je ne m'amuserai pas à ajouter cannibalisme et profanation des défunts à votre liste. Du coup je trouve ça amusant, que VOUS, nous fassiez la morale sur les cimetières. De toutes les personnes, je pense que ce n'est vraiment pas à vous de nous avertir sur ce qui pourrait contrarier les morts. Parce que si les âmes des morts existent, j'en connais une qui a de sérieux comptes à régler avec vous.

À la rigueur, on peut aussi laisser couler, vous aviez besoin de naître. Vous m'avez ensuite agressé, ce qui ajoute à vos forfaits. Personellement, je m'en fous. Mais il a fallu que vous alliez plus loin.

La colère qu'il avait canalisée et contenue était prête à être liberée. Il allait l'utiliser pour planter le dernier clou au cercueil de la jeune femme.

-Il a fallu que vous mettiez ses jours en dangers! Et tout ce que vous trouvez à dire c'était je ne voulais pas! Je ne sais pas comment ça se passait y a quatre mille ans, mais ici les règles sont différentes! Chaque acte à une conséquence. Et voulu ou pas voulu, ces actes ont fait de vous un monstre! Regardez vous et dites moi que ce que je dis est faux. Regardez profondément et dites moi que vous n'êtes pas un monstre pour voir!

Si après ça il lui restait encore des barrières mentales, il serait surpris. En toute honnèteté, il commençait à manquer d'arguments et il n'avait pas envie de chercher dans ce qu'elle ne lui disait pas.

Morte de fatigue, Zergebia n'eut même pas le temps de réagir lorsque des sortes de tentacules d'ombre s'arrètérent à quelques centimètres d'elle. Elle n'eut pas non plus la présence d'esprit de répondre à la question de la lughorf, ni même, à vrai dire, de l'entendre. Et l'unique once d'attention qui lui restait se fixa sur les discours du terran, qui ne cessait de la provoquer sur ses meurtres et son origine. Tout cela la faisait doucement rire.

Elle se recula ses tentacules de son agresseur et se releva, balaya un peu de la poussière qui avait salli ses vêtements et retira ses cheveux de l'avant de son visage. Un léger sourire illumina son visage, un sourire narquois. Elle fixa Baptisma de ses yeux à la couleur changeante.

"Avez-vous fini ces pâles leçons de moral? Je crains devoir laisser ces pauvres malades dans leurs peines, une importante réunion m'attend à Hellas. Il me semble que le monde n'est pas en accord avec vos désirs de paix, mon jeune garçon. La maladie sévit, et l'heure n'est ni aux syliméas, ni aux sylphides. Ni même à vous. Aussi s'il devait se passer un quelconque accord entre nous, le moment n'est pas encore venu. Mais donnez-moi donc vos noms, je ne manquerai pas de vous écrire quelques missives lorsque j'aurai réfléchi à la question. Vous avez besoin de moi. Aussi vous ferais-je grée de me laisser m'en aller."

Et elle s'inclina devant les deux personnes amis, attendant que son geôlier ne lui ouvre les portes du colisée noir pour pouvoir enfin quitter ce cimetière.

"Je crois aussi que beaucoup de secrets ont été révélés en ce lieu. Nous avons tous intérêt à les dissimuler."

Spoiler:

Le visage de Verna se marqua d’un large sourire, laissant apparaitre ses canines avec une très visible étincelle de cruauté dans le regard. Pauvre naïve qu’elle faisait, elle n’avait plus vraiment le poids nécessaire pour faire entendre son point de vue, ou même tenter de négocier quoique ce soit avec la rouquine en furie. Tandis que toutes les tentacules d’ombres se résorbaient au sein de celle de Verna, une dernière restait néanmoins présente et venait caressait le menton de Zergebia la forçant à regarder en direction de la lhurgoyf.

« Tu n’as pas l’air de comprendre la situation ma chère. Non seulement tu es épuisée et emprisonnée, mais en plus comme tu l’as si bien dit nous avons besoin de toi. Il est tout à fait hors de propos que nous puissions te laisser partir en cet instant. De plus tu es susceptible d’en savoir un peu trop sur moi maintenant. Et à titre personnelle cette fois ci, tu devras en répondre prestement. »

L’épée de Verna avait accompagné la parole et était venue se fixer à quelques centimètres du visage de la Syliméa.

* Je puis te libérer de cette prison mais il te faut me faire part de tout ce que tu as appris à mon propos. Je saurai me montrer clémente sois en assurée, mais tu dois être informé qu’en cette instant, je ne te prendrai pas la vie. Je pourrai cependant aisément te faire souffrir plus que de raison pour une durée qui te semblera interminable, et ce sans réel raison.*

Elle se retourna alors vers Maverick à qui elle lança un regard agacé. Elle n’était pas agacé contre lui mais elle lui faisait confiance et s’en remettait à son jugement, car le siens n’aurait pas était négociable le moins du monde. Pour elle il ne faisait aucun doute, Zergebia devait périr maintenant ou devenir une esclave à vie afin de s’assurer de son éternel et total silence.

"Je me fie à ton jugement Maverick, mais tu ne devrais pas nourrir trop d'espoir en elle. Tu pourrais être déçu."

Raté, cette fille avait autant de remords que les pierres tombales autour d,eux. En même temps, elle n'était pas non plus un adversaire ordinaire. Une petite minute, quand était-elle devenu un adversaire? Oui, tant qu,il ne la rangerais pas à son avis, elle était un adversaire. Soit, il l'analyserait comme une ennemie. Ses yeux se posèrent sur la jeune femme qui semblait complétement épuisée. Ce qu'il faisait ne devait pas être très glorieux. Et cela aurait probablement apitoyé l'aventurier.

Seulement, il n'était plus cet aventurier. Qui il était exactement? Il n'en avait aucune idée, mais le moment n'était pas venu pour s'interroger. Il aurait amplement le temps une fois son objectif accompli. Alors, s'il fallait ouvrir la tete de cette fille pour savoir ce qu'elle pensait, il n'hésiterait pas a le faire. La frontière entre le bien et le mal s'amenuisait peu à peu. Ou avait elle jamais existé? Il allait sacrifier quelques vies pour en préserver des milliers voir plus. Mais vu ce qu'elle venait de répondre, elle ne semblait pas s,'n préoccuper.

Il commençait à suivre sa façon de penser. Sans aucun doute l'enfermement avait dû finir par la rendre cynique et amere. Il y avait aussi fort à parier que son interlocutrice devait sortir de ses gonds sous certains stimulis, stimulis qui étaient liés à cette foutue guerre. Cela devait expliquer son détachement quand ses crimes avaient été révelés.

Maintenant qu'il était en pleine analyse, la colère de Verna pouvait être justifiée par cette proximié avec la mort. Mais pourquoi insistait elle sur ce que savait la syliméa la concernant. Cela demanderait une analyse approfondie, mais plus tard.

Sans prêter attention à la prêtresse, il fit apparaître une clé de nuit et orna sa construction précédente d'une serrure. Puis le mot paix apparut en grand devant lui et le mot guerre de la même taille apparut devant la syliméa. Deux piquets apparurent plantés au sol. Des chaines du même noir jaillirent de la terre, de part et d'autres des deux mots.

Au bout de ces chaînes il fit apparaître cinq bocaux remplis de liquide noir flottant au dessus des lettres géantes, suspendus par sa volonté. De ces bocaux, d,autres chaînes jaillirent et allerent s'accrocher à leur piquet respectif. Deux formes voilées apparurent sur les piquets les clouants effectvement. Des liens serrèrent les voiles. une dizaine de loquet apparut sur les chaînes.

"Je me fie à ton jugement Maverick, mais tu ne devrais pas nourrir trop d'espoir en elle. Tu pourrais être déçu."

-Au contraire Verna. Je ne m'attends a rien.

Il fit glisser la clé noire sous le mot paix. Son regard se posa ensuite sur la sylimea. Il était encore calme, en fait c'était presque un état de neutralité.

-Le temps de ce mensonge est révolu. Soyons clair, je ne dis pas qu'à Hellas il n'y a pas de réunion. Je dis juste que vous n'y ètes pas attendue. Ensuite, je me moque complétement de ce que veut le monde, tout comme je trouve stupide que vous vouliez écrire à un mort. Enfin, ce n'était pas de la morale que je faisais juste une énumeration des faits Et dans les faits, vous êtes complétement en notre pouvoir. Et pourtant vous continuez de faire semblant d'être dans une compagnie ennuyeuse. Vous n'êtes pas dans une compagnie ennuyeuse, votre vie dépend purement et simplement de notre bon vouloir. De plus vu les crimes que vous avez commis j'hesite quand à votre utilité. Et ce serait contre mon devoir civique de vous laisser partir.

Donc, dans ma grande génerosité , je vous offre une chance de ne pas mourir, ce petit jeu.

Il montra le dispositif qu'il venait de faire sortir du sol.

-Vous êtes bien sûr libre de refuser, nous vous offrirons une mort sans trop de douleur. Si vous gagnez ce jeu, vous etes libres et vous pourrez nous oublier. Si vous perdez vous serez libérée sous certaines conditions. Vous avez le choix, a vous de voir si c'est la derniere fois.

Les tentacules de la luhgorff s'étaient rétractés. Presque toutes, sauf une, qui vint lui carresser arrogamment le menton, comme si elle était à la merci de cette femme. En même temps, elle était en très mauvaise posture, elle ne savait pas vraiment ce qu'elle pouvait faire pour s'en sortir. Jouer leur jeu et attendre l'heure de sa libération? Hum... Elle trouvait ce genre d'agissements ridicules, mais soit.

La lughorff énonçait à présent une longue tyrade sur ce qu'était la situation, l'épée noire qu'elle tenait entre les mains se baladant devant le visage de la syliméa. Tout cela l'horrifiait. Sa seule envie: lui cracher au visage. Elle aurait sa revanche, elle les ferait poursuivre jusqu'à leur mort. Lila Delvaux, prêtresse de Cimmeria, ferait s'abattre la rage des siennes sur ces deux personnages.

* Je puis te libérer de cette prison mais il te faut me faire part de tout ce que tu as appris à mon propos. Je saurai me montrer clémente sois en assurée, mais tu dois être informé qu’en cette instant, je ne te prendrai pas la vie. Je pourrai cependant aisément te faire souffrir plus que de raison pour une durée qui te semblera interminable, et ce sans réel raison.*

*Pensez-vous seulement que j'ai pu entendre une seule de vos pensées dans l'état où j'étais? Il est clair que je n'ai aucune idée de ce que vous cachez, et je ne souhaite pas le savoir. Tout cela ne me regarde pas.*

Ce fut par la suite le terran qui joua de ses pouvoirs. Une clé d'ombre qui apparut en compagnie d'une serrure au fond du dome. Des mots, ceux de guerre et de paix, des bocaux de liquide et des chaînes. Elle ne comprenait pas très bien ce qu'impliquait ce mécanisme, mais selon ce que lui lança le terran par la suite, il s'agissait d'un jeu. Un jeu qui, dans les deux cas, lui proposait sa propre libération. Dans un cas, libération sous conditions, et dans l'autre sans. Bien. Faisant, encore une fois, abstraction de ces deux personnes qui ne l'impressionnaient guère, elle accepta.

"Bien, faites moi vite jouer à votre jeu, qu'on en finisse. Mais dites à votre amie de ranger ses dents."

Commençant à ne plus supporter les ombres de son agresseuse, elle faisait vive mine de son agacement, et après cette caresse supplémentaire qui lui fut désagréable, elle rejetta de l'une de ses mains la tentacule.

Spoiler:

Son poing était toujours fermement fermé sur le manche de son épée, ce n’est que lorsque celle-ci s’évapora dans le néant que ses pensées commencèrent à se faire plus légères. Verna porta alors un regard pensif vers la paume de sa main, qu’elle tenait maintenant ouverte à hauteur de sa poitrine… repensant à l’éventualité de ce qu’elle avait vécue… même si tout cela n’avait été qu’une chimère finalement, elle venait de replonger la tête la première dans l’insoutenable incertitude qui régissait sa vie. Elle avait peur, elle avait désespérément peur, et rien ne pourrait jamais la délivrer de ce sentiment qui venait la hanter tous les jours, rien si ce n’est la délivrance de la mort.

Son regard balaya ensuite l’ensemble de l’étrange mécanisme que Maverick venait de faire apparaitre, sans en comprendre le fonctionnement pour autant. A quoi cela rimait, à quoi cela servait ? Aucune idée, et la lhurgoyf n’avait pas la tête à se perdre en futilité, la syliméa était sincère et n’avait rien vu, Verna avait pu le lire dans les pensées de la jeune femme donc dans l’instant, son sort ne lui importait que peu… Tant qu’elle souffrait c’était l’essentiel. Sa tête lourde, les yeux gonflés par les pleurs, les larmes séchées qui lui marquaient les joues… Même si l’obscurité et le silence qui régnait en ces lieux lui convenait plus que de raison, Verna avait besoin de prendre l’air et surtout de retrouver sa douce compagne.
Elle passa à côté de Maverick, laissant sa main effleurer la sienne d’un geste furtif en se dirigeant vers l’extérieur.

« J’ai besoin de prendre un peu l’air, je reste juste là. Je veux aussi m’assurer que Max n’a rien. »

Ses pas s’accélérèrent jusqu’à ce qu’elle fusse entièrement délivré des ténèbres puis elle se laissa tomber à genoux, cherchant l’albinos du regard. Puis au bout d’une minute elle put la voir accourir et s’agenouiller devant… son regard tendre et apeuré la consumant sans même comprendre vraiment pourquoi.

« Madame ! Qu’est ce qui ne va pas ? Vous n’avez rien ? »

Un sourire aimant se dessina sur le visage de la lhurgoyf qui sentait déjà toute anxiété s’évaporer à mesure qu’elle écoutait Maxine parler. Elle se laissa alors tomber dans les bras de sa servante, détendue et soulagée. Sans même s’en rendre compte ses yeux se fermaient.

…

…

…

Lorsqu’elle les rouvrit Verna était perdu au milieu de nulle part, de l’herbe sous les pieds et un épais brouillard gris lui bouchant la vue. Elle aurait pu jurer que rien ne se trouvait autour d’elle si ce n’est un néant insondable. Seulement elle pouvait entendre des pas s’approcher d’elle et une silhouette se dessina dans l’écran brumeux avant qu’une étreinte soudaine ne se referme autour de son cou.

Elle avait accepté de jouer à son jeu, tant mieux... pour lui, il n,aimait pas tuer d'innocents et jusqu'à ce qu'il se mette à penser comme un barbare, un individu ne portait pas le crime de son peuple. Elle s'était contentée de naître et rien d'autre. Alors, que pouvait-il lui reprocher. Rien bien évidemment, le suicide de Verna était accidentel et il l'avait poussée dans ses derniers retranchements. Rien que pour ça, il allait alléger ses règles. Mais il n'irait pas plus loin pour la ménager, aprèes tout, ce qui se jouait dépassait largement leur individualité et èa ce moment ils étaient tous deux les jouets d'une volonté supérieure. De la fin de leur confrontation dépendait de nombreuses chamces. Il était temps de creer une ouverture aussi petite soit-elle.

Il créa une chaine partant de chaque figurine et les fit se rejoindre, sur un autre loquet plutôt en piteux état. Cela servirait de démonstration pour la prêtresse.Maintenant, il était temps d'expliquer les règles.

Thème: fake red shoes(Umineko)

-Voilà comment ça se passe. Nos objectifs divergent et sont un peu la raison de notre confrontation ou plutôt de votre déconvenue. Je suis sincèrement navré que les temps ne soient différents. Quand à l'épidémie, elle se résorbera, ne serait ce que parce que personne n'approchera personne pendant un temps. Et puis ca fera moins de morts pendant la guerre à venir. Mais je diverge.

Ce jeu ressemble à une séance de torture ou peut être à une sorte de jeu de la vérité. La différence, c'est que je vous accorde les mêmes armes qu'à moi. Peut-être même plus. À cause de votre don je vais être obligé de dire uniquement la verité. Mais je ne répondrai que par oui ou par non.

Bien laissez moi présenter nos deux protagonistes, je crois que c'est aussi près que nous sommes de les voir se confronter. La paix et la guerre, bien sûr le trait est grossier, mais c'est basiquement de quoi il en retourne. Je sais que je ne pourrais pas vous ranger de mon côté du premier coup, mais je me fais fort de détruire votre argumentaire. Le mot devant vous représente donc votre argument, l'idée que vous défendez et celui devant moi celui que vous devez détruire. Mais par où attaquer?

Ces loquets sont les réponses et posent les questions principales. Qui/quoi, où, comment, pourquoi, quand? Un deuxième loquet permet d'éviter que nos arguments soient trop vite détruits. Il représente le coeur de ce point, en fait la seule facon de le détruire est de donner son point faible. Par exemple, si on parlait de descendre une falaise et que je proposais de le faire avec une ficelle, cet argument serait détruit en mentionnant que la ficelle serait cassée par mon poids et que cette descente se transformerait en chute. Grosso modo, si les deux loquets cassent, rien ne retient le recipient, et celui-ci se casse et recouvre une partie du mot que nous défendons. Le jeu est terminé quand tous les loquets sont brises et le mot completement cachés.

Seulement ce serait trop facile. Ces loquets doivent être protégés.

Il montra les deux figurines toutes deux recouvertes d'un voile et reliées par une chaine attachée à un loquet.

-Ces figurines sont censées nous représenter. Comme nous, elles défendent l'idée qui nous anime. Les mêmes principales question qui/quoi, où, comment,quand, pourquoi. Histoire de mieux se connaitre en quelque sorte. Seulement, il n'y a qu'un loquet pour chaque question. Quand il n'y a plus de loquet la figurine est détruite, et ne retient plus le pieux donc les recipients ne sont plus maintenus dans les airs que par les loquets cités précedemment.

Seulement chacune de ces figurines est comme vous pouvez le voir recouverte d'un drap. Celui-ci n'est maintenu que par trois cordes. Ce drap est l'apparence, ce que vous prétendez être, qui vous prétendez être. La premiere corde est l'image que vous adoptez. La deuxième est ce que vous cachez. La troisième est la raison de cette image.

Il est rare que je permette à la première rencontre de dépasser les apparences pour atteindre la réalité et ce qu'il y a encore derrière. Mais voyez cela comme une façon de sociabiliser. D'abord on badine un peu, puis on parle les uns des autres et enfin on parle de ce qui nous tient à coeur.

Le dernier loquet maintenant celui qui nous relie tous les deux, il sert surtout de test. La question qu'il représente est le lieu et la date de notre rencontre, il est simple mais sert à illustrer ce que je veux dire concrètement.

Il se mit derrière son mot et fit signe à son adversaire de faire de même.

-Le jeu ne commencera qu'une fois que vous aurez brisé ce lien qui vous rattache encore aux apparences. Normalement c'est une question ou une affirmation, mais je vous accorde une affirmation supplémentaire pour ce tour. Alors... osez brisez ce lien fatidique qui a uni nos deux destins en ce point! Venez affronter ma vérité!

OÙ ET QUAND NOS DEUX VIES, NOS DEUX SECRETS SE SONT-ILS MÉLANGÉS? OÙ ET QUAND NOS DEUX VISIONS ONT ELLES CLASHÉ! OÙ ET QUAND DEUX CRÉATURES SENSÉES NE PLUS EXISTER ONT ELLE LUTTÉ POUR L'AVENIR DE CE MONDE?