La Prêtresse adultère [PV Verna Luxis] [-18 ]

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• Eryllis: 3
• Ladrinis: 9
• Eclaris: 5
• Prêtresses: 5
• Cavaliers de S.: 5
• Nérozias: 6
• Gélovigiens: 3
• Ascans: 0
• Marins de N.: 4
• Civils: 15

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- Walter cherche de Preux chevaliers.
_ Raël veut des clients.
_ Deirdre a besoin d'employé!

Les Rumeurs

_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
_ Il parait que ça se bécotte "au bal de la Rose".
_ Il parait que des créanciers en sont après un des conseillers de Ridolbar.

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 La Prêtresse adultère [PV Verna Luxis] [-18 ]

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MessageSujet: La Prêtresse adultère [PV Verna Luxis] [-18 ]   La Prêtresse adultère [PV Verna Luxis] [-18 ] Icon_minitimeMar 21 Jan - 0:00

Elerinna se leva de mauvaise humeur. Un étrange pressentiment lui oppressait la poitrine ; sa tête dodelinait sans qu’elle ne puisse rien y faire. Pourtant, le soleil était haut, et brillait d’un éclat vif. La cité de Hellas bruissait des murmures de la foule.
D’un pas chancelant, la belle sindarin se dirigea vers la salle d’eau, dans laquelle elle procéda rapidement à ses ablutions. Elle s’aspergea le visage, puis démêla ses longs cheveux blancs à l’aide d’une brosse en argent, niellée d’or et de pierres précieuses. Puis, elle se lava toute entière et se sécha. Peu à peu, son esprit sortit tout à fait de sa torpeur, et elle se sentit mieux.
Alors, Elerinna revêtit une robe de satin rose, décoré d’un liseré à rayures et d’un méandre de fleur pâle. Elle passa une bague à son doigt, et entreprit de se coiffer. Lorsque cela fut fait, elle revêtit un long manteau élimé par endroit, et au col de fourrure. Elle acheva d’ajuster les plis de sa robe, et sortit discrètement de ses appartements, prenant soin de n’être aperçu par personne. Lorsqu’il le fallait, elle devenait invisible, et échappait aux regards inquisiteurs qui ne manquaient pas au sein du temple. Lorsqu'elle sortit des quartiers dédiés aux prêtresses, Elerinna rabattit sur sa tête le capuchon de son manteau, afin de dissimuler son visage.
Rapidement, elle parcourut les rues de Hellas. La belle sindarin prit soin de ne se faire remarquer ; elle s’appliqua à n’arborer aucune espèce d’expression qui puisse la distinguer dans la foule, et tâcha de longer les murs plein de l’ombre matinale. La fraîcheur de l’aurore se faisait encore sentir à plein nez dans les ruelles et se mélangeait aux odeurs de pains frais et de forge.
Bientôt, Elerinna parvint à un petit établissement qui faisait l’angle d’une rue piétonne fort fréquentée et qui était un des centres névralgiques de Hellas. Celui-ci paraissait propre et bien entretenu. Des tables en bois jalonnaient l’entrée sur lesquelles buvaient des badauds. Un écriteau de bois en surmontait l’entrée ; il était, hélas, impossible d’en déchiffrer les lettres tant elles avaient été effacées.
Elerinna y pénétra d’un pas vif. Son cœur battait sourdement dans sa poitrine.
Bam bam. Etait-elle déjà là ? Bam bam. Peut-être. bam. Elle n’en avait pas l’air, pourtant.
Elerinna fut pris d’une insidieuse, douloureuse, et délicieuse angoisse. Un frisson la parcourut ; elle crut que des vertiges allaient s’emparer d’elle. Il n’en fut rien.
Elle balaya la salle d’un large coup d’œil. Ne trouvant pas celle qu’elle cherchait, elle recommença. Ce fut à nouveau un échec. Alors, la Grand-prêtresse –puisque c’était son titre- s’avança dans la salle, jetant dans tous les coins un regard soupçonneux et plein d’angoisse. Son ventre se serrait davantage de minutes en minutes.
Un instant, elle craignit même d’être trahie.
Puis, enfin,  elle la vit. Celle-ci la regardait d’un œil amusé et moqueur, dissimulée derrière une large table qui faisait à peu près sa taille, et qui la cachait presque tout à fait. Elerinna se sentit à la fois soulagée et pleine de colère, et la rejoignit.
Il s’agissait de Verna. C’était une jolie jeune fille qu’elle avait rencontré quelques jours plus tôt, dans des circonstances hasardeuses digne d’un vaudeville. Elle l’avait trouvé séduisante, et avait voulu la revoir. Elle s’était arrangée pour le lui faire savoir, espérant que cette dernière ne s’en offusquât pas. Elle accepta au contraire avec une vivacité presque suspecte ; S’engagea entre les deux femmes un jeu éblouissant de séduction et de jalousie. Après plusieurs jours sans l’avoir vu, Elerinna était parvenue dans une lettre enflammée et sincère, à la convaincre de la voir le jour-même. Et enfin il lui était permis de la revoir.

La belle prêtresse s’assit doucement en face de Verna, et la considéra aussi dédaigneusement que pleine d’émoi.

-Cela fait à peine deux jours, lui dit-elle après un court instant. Et vous m'avez manqué plus que je ne l’aurai cru.


Comme ivre, Elerinna s’oublia. Elle étendit la main et caressa la joue de la jeune fille.  Puis, honteuse, presque coupable, espérant ne l’avoir pas blessé par sa vivacité, elle retint son geste et s’excusa:

-Pardonnez-moi, dit-elle d’une voix douce. Je vous avez promise d’être patiente. Dites-moi plutôt, qu'avez fais, loin de moi, cruelle ?

La rumeur grondait sourdement dans les ruelles. Elerinna regardait fixement Verna. Son visage était toujours dissimulé dans l’ombre de son manteau.


Dernière édition par Elerinna Lanetae le Dim 26 Jan - 20:01, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La Prêtresse adultère [PV Verna Luxis] [-18 ]   La Prêtresse adultère [PV Verna Luxis] [-18 ] Icon_minitimeMar 21 Jan - 7:10

Toutes vies quelle qu’elle soit est souvent amenée à un moment ou un autre à changer de direction. Rares sont ceux qui purent vivre depuis leurs naissances jusqu’à leurs décès, dans une situation fixe, sans surprises ni aléas du destin. De plus ce genre d’inertie a quelques choses de meurtrier, comme lorsque l’on dispute un combat, quel est l’intérêt de jouer si l’on sait d’avance qu'on va gagner ? Pour la plupart des hommes, Verna la première, la vie se devait d’être vécue avec sa dose de piquant pour être intéressante, et récemment, une petite dose de piment venait de se glisser dans sa vie.

Elerinna.

Une sindarine, et pas n’importe laquelle, une qui savait se distinguer de ses semblables tant par ses charmes que par sa prestance et sa stature. Les deux femmes s’étaient rencontrées de façon saugrenue, et Verna avait vu en elle le simple fruit d’une chasse hasardeuse (du genre de celles qu’on doit purement à la chance) mais s’était néanmoins éprise pour elle d’une façon qui lui est propre. Un peu comme avec Alolla. La seule différence entre ces deux actes, c’est que la gorgoroth avait la fâcheuse manie de disparaitre sur commande, et d’être à la fois distante et sarcastique. C’était là qualité que Verna savait apprécier lorsqu’elles étaient utilisées avec parcimonie. Ce qui encore une fois n’était pas le cas. La jeune bourgeoise avait cessé de compter les jours d’absences, et les larmes versées pour un cœur qui de toute façon ne lui apportait rien d’autre que de la déception. Lorsqu’elle enfila sa petite jupe bustier, Verna repensa une dernière fois à ce flirt… à la beauté de son visage…. Puis en boutonnant la dernière attache située entre ses omoplates… elle l’oublia définitivement.  

« Loin des yeux, loin du cœur… »

Sa rencontre avec Elerinna lui avait permis de réaliser tout ça… Que souffrir pour quelqu’un qui ne vous mérite pas est d’une tristesse absolue. Maxine apporta alors le reste de ses effets à Verna. Elle l’aida à enfiler ses collants, ses guêtres de bras ainsi que sa collerette en dentelle. La jeune terrane apporta alors ses rubans de satin à sa maitresse pour qu’elle puisse se coiffer. Arborant une nouvelle fois ses deux superbes couette torsadées, Verna était à nouveau à l’image de sa personne, une pointe de maquillage pour faire ressortir ses yeux gris et ses lèvres seraient amplement suffisant mais…

« Tu ne crois pas que ça fait un peu trop ? »

Un sourire radieux se dessina sur le visage de Maxine tandis qu’elle terminait les quelques derniers petits ajustements.

« Nullement ma Dame, c’est dans ce genre d’apparat que votre superbe ce laisse entrevoir. Soyez vous-même. »

Un petit sourire malicieux se dessina alors sur les traits de Verna. Maintenant galvanisée par ces simples mots, elle s’apprêtait en entreprendre un long voyages vers Hellas, un sac de voyages en cuir souple contenant son armure de cuir noircie pour seule bagage.

« Vous ne désirez pas que je vous accompagne pour cette fois ? »

Un regard un peu gênée, Verna caressa doucement la joue de Maxine.

« Je suis désolée, je ne pense pouvoir garantir ta sécurité dans ce genre d’affaire, et m’es trop précieuse pour que je daigne courir ce genre de risque. Je ne rentrerai pas dans longtemps, sois en assurée. »

Une simple révérence accompagnée d’un sourire angélique firent gage de réponse tandis que la jeune lhurgoyfs quittait son foyer pour monter à bord d’une charrette à direction d’Hellas.

***

Emmitouflée dans un épais manteau de fourrure, Verna voyait les portes de la cité de Hellas s’ouvrir devant elle. Elle repensa l’espace d’un instant à la garde cimmérienne qu’elle avait croisé durant l’investigation au temple de Aléa. Mais très vite son cœur rattrapa le fond et le flux de sa pensée, car oui elle était légèrement anxieuse. Ses bottines tapaient le sol avec une certaine fougue, tant pour fuir le froid mordant auquel elle n’était pas vraiment habituée que pour se rapprocher de son objectif.  Le corbeau d’Ebène scrutait toujours autour de sa bien-aimée maitresse, lui faisant savoir que la sindarine n’avait pas encore atteint le point de rendez-vous. Verna sourit à pleine dents, elle n’était pas en retard, et son transport pour la jeune perle qu’elle côtoierait d’ici peu, suffisait à la pardonner d’avance.

La jeune bourgeoise se faufila alors au milieu de la foule et s’engouffra dans une taverne au nom quelconque mais à la clientèle dense. Parfait pour se fondre dans la masse. L’accoutrement actuelle de Verna était telle qu’il serait impossible de l’identifier comme une bourgeoise de Tyrhenium, outre le fait que son corps était intégralement dissimulé derrière d’épaisse fourrure, une immense capuche de la même facture cachée à la fois ses traits et sa coiffure. Elle se glissa donc entre deux tables et prit place au bout de cette dernière subrepticement. Le tenancier sembla ne point tenir compte de sa présence…. Tant mieux, elle n’aurait pas à lui mentir pour ne pas être servie. Et après quelques minutes d’attentes,durant lesquelles Verna prit le temps de relire la lettre qui lui avait été envoyée un sourire aux lèvres, la demoiselle passa la porte. Aussitôt la jeune lhurgoyf la dévisagea et la suivi dans ses déplacement, se jouant au passage gentiment d’elle lorsqu’elle commença à paniquer. Puis leurs regards se croisèrent, et son cœur fit un bond dans sa poitrine.

*Oui… viens à moi.*

Elle la regarda s’approcher d’elle sans la quitter des yeux, si elle s’écoutait parler, elle se serait jetée à son cou pour se pendre à ses lèvres… mais elle n’en fit rien… ce n’était là ni le lieu, ni le temps pour de telles enfantillages. Ses paroles néanmoins étaient telles des éloges qui pleuvaient sur elles. Chacun de ses mots parvenait à gonfler l’égo de Verna plus que de raison, s’en était telle que la jeune femme ne pouvait réprimer un sourire de satisfaction, et plus encore lorsque la main d’Elerinna vint se loger contre sa joue rosie par le froid. Les yeux de Verna se fermèrent instinctivement, comme pour savourer cet échange fugace autant qu’il lui était permis de le faire, frottant elle-même doucement sa joue en retour contre cette douce paume qui la touchait. De cette simple caresse, nombre de sentiments émergèrent. Désir, joie, enivrement puis frustration et impatience. Ses yeux se rouvrirent tandis qu’Elerinna esquissait un geste de recul, gênait par son propre élan d’allégresse. Mais rien ne pouvait plus faire plaisir à Verna. Elle se savait aimée et désirée, maintenant ses vrais sentiments et désirs allaient pouvoir prendre forme et vie. Elle ne laisserait pas une telle perle lui filer entre les doigts. Elrinna allait devenir durant quelques temps l’objet de nombre de ses pensées, jusqu’à ce qu’enfin son amour pour elle ne devienne plus qu’une passion dévorante.

« Mon amie, sachez qu’un telle élan d’affecte ne saurait que ravir quiconque en fait l’objet. »

Dans ce pervers jeu de séduction qu’était le sien, Verna n’avait que pour objectif d’être celle qui avait l’ascendant sur l’autre. Une chance pour elle, Elerinna lui avait déjà donné les cartes qu’elle désirait. C’est pourquoi elle ne se priva pas pour lui donner ce qu’elle désirait en retour. Ses petits tours viciés attendraient que leur relation soit ancrée dans une plus forte mesure.

« Votre impatience n'est pas sans me flatter soyez en assurée, néanmoins nous ne pouvons-nous permettre d’agir de la sorte en publique. »

Elle croisa alors les jambes gracieusement, dévoilant succinctement pâleur d’une de ses cuisses. Par ailleurs et comme à chaque fois de façon purement instinctive et non désiré... Verna avait déjà commencé à scruter les penser d'Elerinna. Tant et si bien que jusqu'à elle n'y avait pas encore vraiment prêté attention.

« Mais pour répondre à votre question, j’ai été quelque peu prise ces derniers jours. Mon statut au sein de ma guilde m’ayant obligé à tenir quelques comptes et accomplir certaines livraisons urgentes. » Puis elle soupira « Merci en tout cas de vous soucier de moi, et je suis tout autant flatter que vous me qualifiez de cruelle pour un si court délai sans nouvelle de ma part. »

En cet instant, elle aurait aimé lui caresser le dos de sa main, mais elle préféra s’enquérir d’elle de façon plus froide.

« Mais dites moi ma douce amie, qu’avez-vous fait pour occuper votre temps ? J’aimerai aussi connaitre les raisons de cette demande si hâtive. J’avoue être intriguée, même inquiète à votre sujet. »

Non loin de là un fébrile rongeur venait de s’accaparer un morceau de pain tombé en plein cœur d’une sombre ruelle. A peine eut-il le temps d’y planter ses crocs que les serres d’ébène de Crow venaient s’abattre sur lui.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: La Prêtresse adultère [PV Verna Luxis] [-18 ]   La Prêtresse adultère [PV Verna Luxis] [-18 ] Icon_minitimeMar 21 Jan - 15:34

Elerinna eut un sourire gênée, mais heureux, lorsque sa jeune amante tâcha de la rassurer. Elle lisait dans ses yeux une tendresse délicate et subtile. Elle y lisait quelque chose d’ardent comme le sont les comètes des ciels d’été. Elle y contemplait la fureur du désir, le flamboiement d’une passion nouvellement née. Elle se sentit frissonner de désir à son tour.

-Alors j’espère vous ravir encore et encore, souffla-t-elle entre deux ivresses. Je serai fort fâché de n’y point parvenir. A la vérité, je m’en voudrai même beaucoup.

Son désir se fit plus pressant. Ses cuisses brulaient atrocement. Elerinna s’obligea à détacher ses yeux de la courbe infinie du cou de Verna et à ne plus croiser son regard. Elle tremblait presque, et ne tint bien longtemps : Dès qu’elle le put, elle détailla à nouveau la peau laiteuse de son amante ; elle eût voulu l’embrasser en signe d’amour, respirer son odeur. Elle se hasardait même à s’imaginait s’abreuver de son âme. Si cela eut été possible, nul doute qu’elle eut voulu au moins en respirer le parfum jusqu’à s’en être imprégné plus que de raison. Elerinna en oublia presque le discours de Verna, et faillit l’embrasser très franchement. Elle se retint au dernier moment.

-Nous devons être prudente, je le sais bien gémit-elle. Hélas, je n’en ai pas envie. Après tout, qui nous reconnaitrait ? Qui ferait donc attention à deux femmes dans une taverne obscure qui s’adonnent aux délices de la chair et aux tourments des âmes ?

Elle avait presque crié. Effrayée par ses paroles et par son propre ton, Elerinna, se tut brusquement, et adressa un regard d’excuse à sa compagne. Elle était certaine, toutefois, d’avoir la raison de son côté. Elle ne pouvait concevoir qu’on put ainsi séparer deux individus que l’amour avait brutalement brûlé et qui se devait de le consumer jusqu’au bout.
En même temps qu’elle pensait à cela, la belle sindarin fut prise de remord. Elle se mettait en danger, non seulement elle, mais aussi Verna. Qu’adviendrait-il d’elle si elles étaient, d’aventure, découvertes toutes deux, partageant ces plaisirs dans un lieu si commun, au milieu des ivrognes et des manants ? Quand bien même elle serait Grande-Prêtresse, il lui serait compliqué, certainement même impossible, de répondre du destin de la jeune fille.
Se morigénant longuement en elle-même, Elerinna tâcha de chasser de son esprit toute passion, et tout désir. Non qu’elle le désirât au fond d’elle-même, mais il eut été impossible d’agir autrement. Cela lui fut difficile, et elle n’y parvint d’ailleurs pas tout à fait. Elle réussit toutefois à ne plus trembler, et reprit tout à fait le contrôle d’elle-même.

-Je comprends, répondis Elerinna. Les affaires sont les affaires. Il en est qui sont si urgentes qu’on ne peut rien y faire : il faut s’en occuper au plus vite. Au temple, mon statut m’impose semblables diktats. J’en suis parfois très malheureuse, car notre existence est plus courte que nous le croyons, quand bien même j’appartiens au peuple des sindarins.

Le ton de la Grande-prêtresse était devenue dur. Elle ajouta en souriant, adoucie :

-Mais cruelle vous êtes quand vous demeurez loin de moi, oui. Vous avez répondu à mes avances –rien ne vous y obligeait-. Ne vous étonnez pas que je vous veuille toute entière à mes côtés à toute heure du jour et de la nuit.

Malicieusement, elle dégagea son cou blanc de son manteau, et caressa d’un air faussement ennuyé son oreille.

-Après tout, continua-t-elle en murmurant d’un ton si bas que Verna devrait se pencher pour l’entendre, vous en êtes aussi responsable que moi. Aucune de nous deux n’est tout à fait innocente.

La jeune fille la dévorait du regard. Elerinna s’était rarement senti tant désirée qu’elle l’était à cet instant ; le désir la saisit à nouveau. Elle remarqua au passage la blancheur des cuisses de Verna, et aperçu son sourire malicieux.

- J’avais besoin de vous voir, répondit-elle très simplement. Vous m’avez enchainé à vous puis, vous êtes partie. Comment aurai-je pu ne pas vous rappeler auprès de moi ? Si vous devez être inquiète, soyez-le pour ma santé. Loin de vous, je me sens faible, irascible, détestable. Parfois, il me semble n’être qu’une insolente et vilaine femme qui n’a plus d’intérêt à rien.

D'autres fois même, je vous déteste d’être si éloigné de ma personne. J’ai l’impression de n’être rien pour vous, et la chose me serait détestable ; peut-être me détruirait-elle. Alors j’ai voulu vous voir, Verna. Sans vous toucher, peut-être ; mais au moins vous contempler de mes yeux.


Elerinna pleurait presque. Etait-elle triste, désespérée ? Un tantinet. Mais plus encore, elle voulait provoquer Verna. Elle souhaitait sonder l’étendue de son désir et de son amour pour elle. Elle craignait ‘être manipulée, et n’eut voulu pour rien au monde être trahi par la jeune fille. Elle était désormais si attachée à elle qu’elle s’en serait frappé mortellement la poitrine avec un glaive si ç’eut été le cas. Elle n’était plus tout à fait maitresse de son destin.

-Si vous le voulez, murmura-t-elle après un silence, je vous emmènerai dans les délices de ma chambre, et je vous étreindrai le plus follement du monde. Je vous veux, Verna.

Elerinna sentit des rougeur la prendre ; elle vacilla mais tint bon. La peau pâle de la jeune fille ne faisait qu’embraser davantage encore son désir. Elle crut cent fois mourir.


Dernière édition par Elerinna Lanetae le Mer 29 Jan - 13:00, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: La Prêtresse adultère [PV Verna Luxis] [-18 ]   La Prêtresse adultère [PV Verna Luxis] [-18 ] Icon_minitimeMar 21 Jan - 18:30

Chacune des paroles, chacune des pensées de la jeune Elerinna était teinté d’un désir ardent, mais en même temps la jeune sindarine n’avait de cesse de se brider dans ses élans d’affect. Tant et si bien qu’elle octroyait à Verna un spectacle à la fois touchant et risible. Malgré les sentiments sincères que la jeune lhurgouf éprouvait pour son amante des neiges, sa nature vicieuse et ses pensées perverses lui ordonnaient d’en jouer, ce qu’elle faisait sans le moindre remord. En l’écoutant parler, son visage se laissait imprégner d’un sourire presque constant, tantôt aimant, tantôt malin. Elle regarda alors la jeune sindarine se torturer, se laisser consumer par le feu de sa passion puis se meurtrir par ses interdictions. Un tel spectacle dura quelques minutes, octroyant par moment de pure montée d’adrénaline à la petite rouquine, bercée par les discours énamourés de son amante.

« Voilà qui n’est pas sans me vendre de plaisant rêves. » Lança-t-elle en penchant légèrement la tête sur le côté afin de s’imaginer quelques scènes de leur futur proche.

Devant son petit discours sur l’utilité d’agir avec tant de discrétion, Verna jubilait intérieurement, son amante la désirait tellement qu’elle aurait été prête à courir de telles risques de façon irréfléchie, s’en était presque pathétique. Même si elle donna l’impression de comprendre par elle-même l’entendu des risques procurés par de telles batifolages inconsidérés. Malgré tout Verna se sentit obligée de lui faire part de son propre point de vue.

« Ma tendre amie, vous devez comprendre que votre statut haut placé vous place dans une situation délicate. Outre vos admirateurs vous aurez forcément une part de détracteurs. Des personnes influentes qui seraient prêt à tout pour vous voir tomber. Qui sait si parmi la plèbe ou dans votre entourage ne se trouve pas déjà quelques taupes… ou assassin. »

D’une fois qu’elle eut finit son discours de mises en garde, la jeune adolescente se laissa tomber dans le fond de sa chaise. Et une fois encore, Verna se laissa bercer par les douces paroles de son amante. Elle se savait aimée et désirée, et cela lui convenait amplement, mais elle ne pensait pas un jour parvenir à déchainer pareil sentiments en telle quantité…  ce qui bien évidemment gonflait son égo en conséquence, mais qui parallèlement avait fait naitre une réelle affection envers Elerinna, et c’était la première fois qu’une telle chose se produisait. Bien plus fort encore que ce qu’elle avait ressentie pour la gorgoroth. Néanmoins elle se devait de rassurer la jeune sinsarine, pour ne pas perdre ce qu’elle venait d’obtenir, elle décida alors de lui faire part de quelques uns de ses sentiments. Mais pas trop….

« Vous êtes dans l’erreur ma douce amie, il y a bel et bien quelque choses qui m’a obligé à venir. Et si j’ai pris la peine de venir aussi loin de mon foyer, j’espère bien avoir le privilège de rester en votre aimable compagnie à toute heure… du jour comme de la nuit. » lança-t-elle dans un petit ricanement coquin.

Les quelques mots qui s’échappèrent de la bouche d’Elerinna ensuite furent presque touchant… non plus que cela, certes c’était là un spectacle presque déplorable, mais qui avait su faire son effet. La jeune lhurgoyf avait même eut de mal à rester de marbre devant si déchirante confessions. Bien que l’on pu croire l’espace d’un instant à une savante comédie dans le but de prendre Verna au piège, elle savait que tout cela était sincère… car, et c’est à cet instant précis qu’elle le réalisa, sa télépathie lui avait permis de séparer le vrai du faux durant toute cette conversation. Prestement elle rompu tout contact télépathique avec Elerinna, par égard pour elle, elle ne pourrait se permettre de jouer avec elle durant un tel instant de vulnérabilité. Elle s’hasarda à déposer sa main délicate sur celle de son amante, une façon de la rassurer, pour la retirer bien vite tandis que…

« Qu’est-ce que vous prendrez !? »

Dans un soupir frustré, Verna détourna le regard du tavernier, devenant parfaitement méconnaissable aux d’un étranger surtout caché derrière un tel accoutrement.

« Je n’ai presque pas d’argent, et la faim et la soif me font défaut. Juste un verre d’eau. Nous partirons d’ici peu soyez en assuré. »

Le tavernier grogna presque en réponse à la demande de Verna, néanmoins il attendit la réponse d’Elerinna avant de prendre congé. Les quelques secondes qui suivirent furent marquées par un silence profond.

« Votre déclaration me flatte ma tendre amie…. J’en serai honorée. » Elle rapprocha alors son siège de quelques centimètres de celui d’Elerinna pour lui murmurer. «Je vous laisserai me guider mais nous ferons route séparée. Ne vous en faites  pas… je saurai vous retrouver. Partez dès que vous le désirez. »

Perché sur un sommet couvert de givre, du corps de sa proie le corbeau s’enivre.
Des chaires encore tièdes on le voit se délecter, vers un nouveau gibier ses ailes vont le porter.
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MessageSujet: Re: La Prêtresse adultère [PV Verna Luxis] [-18 ]   La Prêtresse adultère [PV Verna Luxis] [-18 ] Icon_minitimeMer 22 Jan - 11:38

Elerinna soupira tristement. Ses yeux étaient désormais secs. Elle avait conscience de ne pouvoir se laisser aller à de telles confidences et à de telles futilités dans un lieu si peu propice à cela. Si ses épanchements avaient été surpris, les conséquences en seraient assurément détestables, pour l’une, comme pour l’autre.

-Je le sais bien, dit-elle. La position de Grande-Prêtresse n’est jamais facile pour personne. C’est un titre envié. En outre, je ne suis pas encore parvenu à accomplir ce que je désirais. Le carcan administratif et les traditions m’en empêchent.

La belle Sindarin se tut quelques instants. Son cœur s’était assombri ; elle sentit rempli d’une sourde déréliction qui entravait sa pensée et lui glaçait jusqu'à l'âme.

-Quant aux complots, ajouta-t-elle d’un ton morne, je m’efforce de n’en être pas la cible. Mais la chose est difficile. Des rumeurs circulent à ce sujet, mais aucune n’est tout à fait claire. Il est presque impossible de faire la distinction entre le vrai et le faux.

Elle regarda Verna d’un œil sans étincelle. Le poids de sa fonction l’avait bien trop vite rattrapée ; l’émoi des premiers instants avaient presque tout à fait disparu, bien que sa tendresse envers la jeune fille fût intacte. Un sourire carnassier se dessina brusquement sur ses lèvres, et elle dit avec fougue :

-Mais qu’importe. Je serai prêtre, lorsqu’il le faudra. Je ne compte pas être tuée de sitôt. J’ai encore l’orgueil de croire que je pourrai te manquer.

La Grande-Prêtresse sourit. Elle se plaisait à croire qu’elle put manquer à la jeune fille. Elle aimait savoir provoquer de telles joies et de telles émotions. La tendresse qu’elle lisait au fond des yeux de la belle adolescente lui réchauffait le cœur ; elle se sentit moins seule. Plus encore, elle se sentit tout à fait mieux, comme revigorée par un grog magique, ou par une drogue orientale.

-Vous resterez avec moi autant que vous le désirerez, lui assura la belle Sindarin. Nul ne saurait me maintenir définitivement loin de vous.

Elle sentit la douce main de Verna caresser la sienne comme pour s’en éprendre. Elle frissonna de plaisir et savoura avec ravissement ces instants si cour au cours  desquels les sens se livrent tout entier au plaisir et où l’esprit tourne enfin le dos à toutes forme d’impératifs et  de moral. Elle s’imposa cependant de ne laisse rien paraître de son trouble et de rester impassible. Elle ne voulait point céder trop facilement aux avances de son amante et lui démontrait à quel point elle l’aimait déjà. C’eut été dangereux ; Et Elerinna ne souhaitait pas paraître aussi vulnérable qu’en cas d’extrême nécessité. Ou peut-être tout à l’heure, emmitouflé dans de chaudes couvertures, la visage de sa charmante compagne reposant sur sa douce poitrine. Elerinna se prit à rêver ; La main de Verna quitta brusquement la sienne. Le tavernier était là. Déjà.

-Quant à moi, dit-elle, je prendrai un simple jus de pomme.

Puis, devant l’air dubitatif de celui-ci, elle ajoute en hâte :

-Je paierai pour deux, ne vous inquiétez pas.

L’homme maugréa quelque chose d’inaudible, mais accepta. Il s’éloigna d’un pas lourd, puis apporta les boissons commandées quelques minutes plus tard.
Verna en avait profité pour se rapprocher d’Elerinna, qui avait senti son cœur battre la chamade, et son visage se couvrir de sueurs insoupçonnables et que l’amour seul peut provoquer. Elle l’imaginait déjà l’emmener dans les secrets tendres et obscurs de sa chambre de Prêtresse du temple. Son imagination s’échauffait. Elle croyait déjà tenir Verna dans ses bras ; elle l’embrassait de toute la force de son désir, caressait son corps avec la volupté et l’amour des amantes millénaires ; Elle dévorait la jeune fille des yeux.

-Je partirai dans quelques instants, souffla-t-elle. Le temps de finir mon jus de pomme. Puis, j’irai régler pour toutes deux. Partez lorsque je franchirai la porte de l’établissement.

Observant son amante en catimini, Elerinna se hâta de boire la boisson qu’elle avait commandée. Elle lui parût fade, et même franchement sans aucun goût. Elle ne voulait qu’embrasser Verna, et s’abreuver de tout son être. Brûlante de désir, mais affectant l’impassibilité, elle se leva enfin. Elle fit un sourire complice à sa délicieuse amie, alla régler, et s’en fut.

Dehors, le soleil rutilait sur la pente des toits. Elerinna ne se retourna pas une fois. Elle sentait la présence de son aimée derrière elle.
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MessageSujet: Re: La Prêtresse adultère [PV Verna Luxis] [-18 ]   La Prêtresse adultère [PV Verna Luxis] [-18 ] Icon_minitimeJeu 23 Jan - 0:41

La relation qui semblait se créer entre les deux jeunes femmes avait quelques choses de magique et surréaliste… Une telle effervescence de passion dévorante donnait l’impression d’être tout droit sortie d’un conte pour jeune fille. Néanmoins, faire preuve de tant de vulnérabilité pouvait s’avérer dangereux… même si Verna n’avait rien d’une célébrité, elle ne pouvait s’empêcher de rester méfiante, rien ne pouvait lui garantir que personne n’en voulait à sa vie. Pour avoir un peu trop fourrer son nez où il ne fallait pas, pour avoir un peu trop d’argent, ou encore pour s’être acoquinée  avec une personne haute placée. Elle s’était déjà souvent dit qu’elle devrait songer à calmer ses ardeurs mais… mais rien n’y faisait. C’était dans sa nature d’aimer ce genre d’histoire.

« Vous pourrez vous y efforcer tant que vous le voulez… rien ne pourra vous protéger de la vraie nature des gens. Certains gredin n’hésiteraient pas à vendre leur mère pour quelques pièces. »

En réponse à la petite provocation d’Elerinna, car Verna considérait ce genre de petit caprice de jeune fille comme de la provocation, la jeune lhurgoyf resta muette quelques instants… comme si elle cherchait ses mots.

« Si un jour vous faites face à un tel danger, j’espère être près de vous pour pouvoir vous en défendre… Je n’ai plus qu’à prier. » Les paroles qui s’échappèrent ensuite des lèvres d’Elerinna lui amenèrent une nouvelle fois le baume au cœur pourtant déjà emplit d’amour débordant. Un sourire charmant se dessina sur son visage. Pourtant… « Vous me semblez déjà tellement dévouée à ma personne… je vous assure que j’en suis comblée mais je ne peux m’empêcher d’être un tant soit peu méfiante à votre égard. Comme si vous vous jouiez de ma crédulité.»

Evidemment tout ceci n’était que pure comédie. Le seul objectif de Verna cette fois encore était de voir son nouvel amour courber plus encore l’échine devant elle. Peut-être était-ce un peu vulgaire, voir déplacé, mais une fois encore, c’était dans sa nature de se jouer de ceux qu’elle aimait.
Le comportement bourru du tavernier commençait à taper sur les nerfs de la jeune fille qui réprima pour la deuxième fois sa volonté de lui ouvrir le ventre pour laisser ses entrailles s’écraser sur le sol… elle se contenta de rester murée dans un mutisme profond lorsqu’il déposa devant elle un verre remplit d’une eau qui lui semblait étrangement clair. Comme à son habitude elle se contenta de tremper deux de ses doigts dedans avec dédain puis déposa quelques gouttes sur sa langue avant de repousser légèrement le verre du dos de sa main.

La petite bourgeoise écouta alors attentivement les directives de sa bien aimée, ne la quittant des yeux que pour vérifier instinctivement qu’Ecorcheur était toujours suspendue à sa taille. Elle regarda Elerinna terminer sa consommation puis se diriger vers le comptoir afin de régler puis elle la regarda partir. Un frisson la parcourue, son corps frémissait à causes de ses tremblement d’excitation, puis elle se contracta avant de s’étirer, toujours le sourire aux lèvres, comme pour évacuer tout ce stress. Elle resta alors plongée dans ses pensées quelques minutes, déposant encore quelques gouttes d’eau sur sa langue, et se leva gracieusement pour quitter ce lieu sordide d’un pas alerte.

*Maintenant, guides moi.*

Sur ces paroles, Crow s’envola de son perchoir, suivant les pensées de sa maitresse, il savait maintenant comment était vêtue celle dont il devait suivre la piste, puis il commença alors à planer calmement au-dessus des faubourgs agités. Sachant où se trouvait maintenant sa désirée…  Verna s’amusa à flâner, portée quelques instants par des élans d’insouciance. Oui quelle belle soirée cela allait être, elle allait pouvoir s’enivrer de son corps, de son parfum, du son sa voix jusqu’à satiété.
Ses pas la portèrent jusque dans une rue pavée, loin de là où se trouvait sa princesse, elle esquiva plusieurs passant qui furent à deux doigts de lui rentrer dedans, son corps frêle et fragile aurait pu en pâtir et elle aurait détestée se retrouver couverte de bleue pour un rendez-vous qui s’annonçait si prometteur. Enfin, dans sa tête la jeune bourgeoise se disait que ça en valait la peine. Elle dansa ainsi plusieurs minutes durant dans les rues, elle savait où se trouvait Elerinna, elle savait comment s’y rendre et bien qu’elle avait la quasi conviction que personne ne la suivait… elle préférait prendre plus de précaution que nécessaire, après tout… ce n’était pas elle la cible mais plus Elerinna. Peut être qu’un jour on pourrait vouloir se servir d’elle pour faire chanter la grande prêtresse.  Voilà qui était grisant, ce sentiment que tous pourrait basculer d’un instant à l’autre… certes c’était probablement un conte qu’elle se faisait dans sa tête de jeune fille en fleur, mais elle ne pouvait s’empêcher d’en rire.

*Je serai la princesse en détresse et elle mon prince charmant. Bien que de base… se devrait être l’inverse.*

Qu’à cela ne tienne Verna ne se laisserai jamais capturer. Elle allait se fixer pour seul objectif de rester près d’Elerinna et de la protéger de tout danger, ce serait elle le prince charmant dans cette histoire. Durant ses rêveries infantiles, la petite rouquine progressait machinalement dans les ruelles sordides de la ville, voilant son visage derrière un miasme d’ombre, elle était méconnaissable, et d’après Crow, personne ne la suivait. Elle se soustrait alors à la vue de la plèbe, et plongea sa main dans un mur, toute cette rêverie devait prendre fin. Elle s’engouffra dans l’ombre du mur, pour ressortir quelques mètres plus loin, dans la rue adjacente. Cela faisait maintenant quinze minutes qu’elle se tenait loin de son amante, et son corps lui hurler de la retrouver. Ce qu’elle fit sans plus attendre. Toujours en suivant les indications données par Crow. L’oiseau au corps d’Ebène se posa sur un chien-assis, ça y est, elle y était enfin parvenue !
Le pas vif et le cœur léger, elle grimpa les quelques marches qui la séparait de la porte d’entrée, elle y frappa prestement, le cœur haletant et le souffle court.

* Vite, ouvres, ouvres ! *

Puis quelques secondes son vœu devint réalité,  la porte s’ouvrit, elle s’engouffra dans l’ouverture timidement, toujours avec ce voile d’ombre dissimulant son visage, puis elle ôta son manteau qui lui pesait si lourd sur les épaules et qui allait agir telle une barrière entre elle et la chaleur d’Elerinna. L’épaisse fourrure tomba sur le sol dans un bruit sourd… accompagné dans sa chute par le fracas métallique de son épée. Maintenant découverte, elle laissait son accoutrement autant raffiné que séduisant sous les yeux de la sindarine. Ses grands yeux gris vinrent alors se figer dans ceux d’Elerinna… un silence s’installa alors… elle resta inerte quelques instants… communicant par ses yeux brillant un torrent d’émotion. De l’amour, à la joie, du soulagement à la peur.
Une seconde après, son corps se mit à agir de lui-même et ses faibles bras se refermèrent autour du cou de la sindarine tandis que dans un mouvement tout aussi soudain ses lèvres venaient se blottir contre les siennes. Ainsi on pouvait la petite poupée de porcelaine, dressée sur la pointe de ses pieds se délivrer aux plaisirs qu'elle
avait si longuement convoités.

*Enfin… Je vous retrouve*

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MessageSujet: Re: La Prêtresse adultère [PV Verna Luxis] [-18 ]   La Prêtresse adultère [PV Verna Luxis] [-18 ] Icon_minitimeVen 24 Jan - 23:21

L’amour est toujours insensé ; du moins n’est-il jamais raisonnable. Il est frivole, et tapageur. Il enflamme les esprits, les échauffe, les brûle, puis les abandonne. Il y’a quelque chose de tragique à aimer quelqu’un. Rare sont les amours véritables qui parcourent paisiblement toute une vie. Au contraire, il en marque souvent l’apogée, le déclin, le catalyseur d’énergies. Sombrement, il planait au-dessus d’Elerinna.
La belle sindarin rentra au temple avec empressement. Elle avait hâte de se retrouver seule avec sa jeune maîtresse. Elle désirait lui monter l’ampleur de son désir et de son amour ; elle voulait la combler de sa chair jusqu’à ce que, repues toutes deux, elles s’assoupissent en s’étreignant tendrement et se murmurant des choses délicieuses. Elle désirait lui faire connaître les gouffres d’infini, et les torpeurs enivrantes que seul l’amour peut donner. Il lui tardait de la tenir enlacer contre elle.
Plusieurs fois elle se retourna, afin de s’assurer de n’être pas suivi. Elle regarda avec méfiance les alentours, mais ne remarqua jamais quoique que ce soit qui lui parût étrange, ou inhabituel. Elle fut si méfiante qu’on eût pu la soupçonner d’être une fugitive ou, quelque individu de cette espèce. A force, elle eut pu paraitre soupçonneuse à l’excès, et exciter la fureur populaire.
Il n’en fut rien. Elle parvint rapidement à l’entrée du temple, qu’elle franchit en trombe, dissimulée sous la capuche de son vaste manteau. Elle longea le bas-côté de celui-ci, se dissimulant du mieux que le pouvait dans l’ombre. Elle s’assura que nul ne la remarquât, puis s’engouffra dans le quartier résidentiel, où se trouvait ses appartements. Quelques prêtresses jacassaient ça et là. D’autres étudiaient, ou remplissaient leur office du mieux qu’elle le pouvait. Elerinna zigzagua discrètement entre les différents groupes.
Elle parvint à sa chambre et poussa les lourds vantaux de bois qui en fermait l’entrée. La porte s’ouvrit sans grincer. Elerinna la parcourut d’un coup d’œil, et la trouva en désordre. L’angoisse l’envahit. Elle craignit brusquement d’être repoussée par Verna. Elle frissonna, et tâcha de mettre de l’ordre dans la pièce. Quelques instants plus tard, la jeune fille frappa à la porte.
Elerinna ouvrit à la hâta, le cœur battant. Elle craignait que ce ne fût sa belle et séduisante maîtresse, mais quelque horrible fonctionnaires, lui annonçant une funeste nouvelle à son égard. On eut pu la croire possédée. Elle tremblait. Une fièvre étrange lui échauffait le cœur et l’esprit.

-Entre, vite ! dit-elle.

Et elle laissa la jeune fille se faufiler dans sa chambre. La belle sindarin ferma vivement la porte, puis se retourna. Elle considéra sa jeune amante avec ravissement. Enfin, elle était là, dans sa chambre, auprès d’elle, libre de toutes entraves !
Elle éclata de rire. Ô quels transports emplissaient sa noble poitrine ! Que délice lui parcourrait les veines et lui brûlait la cervelle ! Quelle folie lui faisait versait des larmes de bonheur et lui faisait palpiter le sein !
Elerinna laissa son amante l’enlacer tendrement. Elle savoura ses exquises caresses et la laissa dégrafer son lourd et vieux manteau. Puis –ô délice, ô merveille !- Verna l’embrassa. Ses lèvres étaient douces. Elles étaient chaudes et tendres. Elerinna sentit son ardeur accroître. Elle l’embrassa à son tour. Elle répondit à l’appel de son désir.

-Comme tu es belle, lui souffla-t-elle à l’oreille. Comme je t’aime!

La belle sindarin la saisit par la taille, et la serra contre son cœur, déposant au creux son cou des baisers d’amour, et des larmes de joie. Elle la serrait si fort, qu’elle craignit de lui faire mal ; mais elle ne pouvait s’empêcher de l’étreindre avec tant de force, comme si elle eut pu la perdre à tout instant. Elle embrassait ses épaules, ses joues, ses lèvres, et son front ; elle lui exprimait autant qu’elle pouvait la puissance, et la pureté de son désir.
Bientôt, elle l’amena près de son lit, sur lequel elle l’allongea doucement, en caressant ses cheveux roux qu’un rayon de soleil venait caresser doucement. Elle la regarda dans ses yeux, et s’y noya. Il y vit des éternités bleus, et des soleils inconnus. Elle sonda des gouffres sans fonds ; elle goutta à l’infini.

-J’ose espérer que l’endroit ne vous déplaît pas trop, murmura-t-elle. Je m’en voudrai, que nos ébats soient entachés d’ennuis et de remords…

Puis, lui caressant la joue, elle hasarda la main sur son épaule, et descendit, lentement, très lentement dans son dos. Elle sentait la jeune fille frémir ; ses regards étaient sans équivoque. Elle l’embrassa à nouveau. Ses yeux brillaient.
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MessageSujet: Re: La Prêtresse adultère [PV Verna Luxis] [-18 ]   La Prêtresse adultère [PV Verna Luxis] [-18 ] Icon_minitimeSam 25 Jan - 7:58

Une âme corrompue perdue dans les méandres de l’amour, un corps meurtri consumé par le feu des plaisirs charnels, et un esprit perverti qui  se laissait attirer par de tendres paroles. Tout cela, ces traits rassemblés, animaient la jeune lhurgoyf dans chacun de ces gestes, dans chacun de ses mots, dans chacune de ses pensées. Elle qui se sentait toujours si faible et fragile, se sentait gagner par la douce chaleur de l’amour, elle se sentait bien dans ses bras, en sécurité.  Elle avait l’illusion que rien ne pourrait plus l’atteindre, mais étrangement, elle avait peur…. Peur de perdre cette chaleur, peur de la perdre elle, cette étrange femme qui encore quelques jours plus tôt n’était rien pour elle. Pas plus importante qu’un grain de sable dans un océan désertique. Elle aurait pu périr de la plus horrible façon qui soit que cela ne l’aurait pas même chagriné. Mais aujourd’hui tout était différent. Aujourd’hui en son cœur s’était érigée une forteresse, des murs se dressant plus haut que les montagnes et dont la solidité était plus inébranlable que le plus pur des aciers. Et au sein de cette forteresse s’était logée une âme. L’âme de cette femme qui avait su raviver au fond de Verna un brasier intense. Si bien que l’étreinte de la petite rouquine se referma plus fort encore sur le cou de sa princesse, Sharna lui seul savait ce qu’elle aurait été prête à offrir pour que jamais elle ne s’en échappe.

Plus les secondes passaient, plus ses gestes gagnaient en fougues et en passion, ses mains venaient tantôt se perdre dans ses cheveux, tantôt courir le longs de ses courbes. Ses baisers étaient maintenant animés d’une célérité anarchique, comme attisés par la curieuse volonté de dévorer les lèvres d’Elerinna, entre chacun d’eux, l’on pouvait distinguer quelques soupirs de complaisances, et la voir se dresser toujours plus haut sur la pointe de ses pieds. Puis les lèvres d’Elerinna s’évadèrent soudain, laissant place à un immense sentiment de délaissement. Que faisait-elle ?

*Non ! Donnes les moi !*


Ce n’était pas ce qu’elle voulait… ce vide qui venait se loger devant sa bouche était détestable. Infect…injuste… cruel. Et pourtant il était remplacé par ce doux frisson d’excitation… celui qui vous donne l’illusion d’être envahi par un plaisir coupable. Son corps répondait de lui-même, se crispant à chaque baiser reçu de cette bouche amoureuse. D’abord dans son cou, puis son épaule… Des soupirs langoureux s’échappaient d’entre ses canines tandis que presque machinalement se mains se crispaient plus encore sur le corps de sa douce partenaire. Mais une fois encore ce sentiment de frustration ne la quittait pas, ses propres lèvres ne parvenaient qu’à embrasser sa propre faiblesse.

« Trop…injuste… » Lança-t-elle finalement entre deux soupirs farouches.

Suite à cela, elle se sentit emportée, emportée par l’élan d’amour et d’affection qui semblait consumer le cœur de sa bien-aimée… ses paroles étaient comme une drogue… une drogue si forte que son cerveau ne parvenait plus à distinguer le vrai du faux, la réalité du rêve. Néanmoins la petite pointe d’incertitude qui semblait perturber son amante la fit sourire et lui permit de sortir quelque peu de torrent d’émotions destructrices.

« Ma douce amie… croyez moi lorsque je vous dit que je n’ai à aucun prêté attention à l’endroit dans lequel nous nous trouvons. » Sa main vint alors caresser tendrement la joue de sa compagne, ses yeux se perdirent dans les siens, le temps d’échanger une fois encore un regard emplit d’un amour sincère. « Il n’y qu’une chose qui me porte intérêt ici et c’est vous… »

Elle profita de la situation, ses lèvres maintenant de nouveaux blottit contre celles d’Elerinna, elle ne se sentait plus délaissée. Elle en savoura chaque seconde… se délectant de leurs douceurs… de leurs tendresses. Un sourire moqueur se dessina alors sur son visage… Elle regarda alors la sindarine quelques instants puis la bascula sur le dos pour mieux s’agenouiller sur elle après, calant langoureusement ses hanches contre les siennes. Elle se redressa, savourant une nouvelle fois ce sentiment de supériorité qu’elle avait oublié depuis quelques temps. Son index vint alors se déposer sur les lèvres de sa douce princesse, lui faisant ainsi comprendre par une moue moqueuse et une petite négation de la tête que le temps n’était plus à la parole… ou plutôt qu’elle n’en avait plus l’autorisation. Son doigt descendit alors le long de son cou jusqu’à se glisser sous le col de sa robe qu’elle s’amusa à tirer sensiblement avant de venir y glisser l’index de son autre main. Puis dans un sourire presque carnassier, ses mains remontèrent à hauteur d’épaules et tirèrent sur le tissu jusqu’à ce qu’il ne restes plus que quelque centimètres au-dessus des coudes, dévoilant ainsi la grande majorité des somptueuses courbes mammaires de la sindarine. Néanmoins sa poitrine n’étant pas encore totalement dévoilée, Verna agrippa dans toute la malice qu’est la sienne, les quelques derniers centimètres de pudeur qui restait à sa maitresse entre ses dents, pour les tirer à leurs tours quelques centimètres plus bas… libérant alors de leurs entraves deux magnifiques perles roses que la lhurgoyfs vint s’amusa à efflorer de ses doigts.

« N’y a-t-il aucune partie de vous que je ne désire pas ardemment embrasser ? » Puis son regard brilla d’une étincelle de perversion. « Que diriez-vous que nous nous amusions à le découvrir mon amour ? »

Elle ne lui laissa pas même le temps de répondre, et venant lui déposer de nouveau un baiser passionné quelques secondes durant, saisissant la langue de sa bien-aimée quelques secondes entre ses lèvres. Reprenant alors ses bons vieux travers malins, elle fit courir sa langue le long du cou d’Elerinna puis vint déposer un petit baiser sur l’un ses seins avant d’emprisonner l’une de ses perles dans le creux de ses lèvres. Elle se redressa quelques secondes plus tard, se léchant sensuellement les lèvres avant de plonger de nouveau son regard dans celui de sa princesse.

« Que désirez vous ma mie ? Désirez vous me soulager d’un de mes effets ? Ou dois-je vous montrer à quel point je vous aime ? »

A peine eut-elle le temps de finir sa question qu’une de ses mains s’était glissée dans le creux des cuisses de son amante et remontait doucement vers son jardin secret.
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MessageSujet: Re: La Prêtresse adultère [PV Verna Luxis] [-18 ]   La Prêtresse adultère [PV Verna Luxis] [-18 ] Icon_minitimeDim 26 Jan - 20:00

C’étaient de chaudes et douces étreintes. Les bras de la jeune fille l’enlaçaient avec ardeur. Ses lèvres, avides, ne cessaient de vouloir l’embrasser, et ne la quittaient jamais. Elerinna sentait son cœur battre contre le sien, fort et intensément. Elle percevait le trouble de la jeune fille, et frémissait en même temps qu’elle. Elle ressentait l’étendue de son amour, et s’en abreuvait encore et encore. Elle jouait avec ses cheveux en s’amusant à les décoiffer ; elle trouvait merveilleux le visage de son amante, auréolé d’une sauvage crinière rousse. Elle aimait dessiner dans le creux de sa main des rêves d’infini, et lui susurrer à l’oreille en gloussant des mots d’amours qui semblent être éternelles lorsqu’on les prononce, et qui font venir aux yeux des larmes d’amour.

-L’amour est injuste, lui souffla-t-elle. Personne ne choisit vraiment. Personne n’est vraiment responsable. Ni vous, ni moi, ni personne d’autres.

La belle sindarin lui mordilla tendrement l’oreille. Puis, elle descendit lentement dans son cou, puis sur son épaule. Son amante frémissait, et semblait impatiente. Elle brûlait. Elerinna profita de son émoi pour l’enlacer plus encore et caresser la nuque, ses frêles épaules et le bas de son dos blanc et délicat. La jeune fille dégageait une délicieuse odeur ; une odeur entêtante, enivrante, presque atmosphérique, et dont la Grande-Prêtresse se repaissait avidement.

- Je suis heureuse de savoir que le lieu vous importe aussi peu. J’eus été peiné d’apprendre le contraire, ô mon aimée.

Elle rougit, et répondit encore :

-Je suis également flattée de tant d’honneur. Jamais je n’aurai cru un jour recevoir tant de faveur de votre.

Puis, Verna, d’une torsion d’une torsion des hanches, renversa son amante, et la toisa de toute sa hauteur. Elerinna émit un sifflement admiratif, et éclata de rire. Un rire doux et frais. Un rire plein d’amour et d’émotion. Elle laissa la jeune fille faire courir ses mains fines et blanches le long de son corps et la dénuder peu à peu. Elle laissait échapper de petits gémissements ; ses forces l’abandonnaient peu à peu. Elle ne regardait plus le monde qu’à travers un voile subtil et complexe d’émotions passionnés et obscures.
Verna dénuda sa poitrine. Elle l’embrassa, et la caressa doucement. Elerinna sentait son désir s’accroitre davantage de minute en minute. Elle ne pouvait contenir davantage celui-ci.

-Découvrez-, découvrez… murmura-t-elle en savourant sans fin les délices de l’amour et l’exaltation des sens. Faites-moi connaître encore les subtils émois que votre impertinence veut provoquer en moi.

La jeune fille embrassa son cou, ses lèvres, son sein qui brûlait d’extase et qui était frappé au cœur de tant de joie. Elle s’amusa avec ses sens ; elle la fit frémir, l’impatienta, l’ennuya, l’agaça et la fit connaitre des abandons qui lui étaient encore jusque-là inconnus. Elle l’aimait d’un amour sans limite.
Lorsque Verna entrouvrit délicatement ses cuisses, Elerinna frémit. Son cœur s’arrêta un instant. Absorbée dans son bonheur, elle était surprise. Non pas ennuyée, mais bien au contraire pleine d’une ardeur irrépressible. Elle ne pensait simplement pas que la jeune fille fut allé si loin la première. Elle en fut étonnée et ravie. Elle ne bouda pas son plaisir, et se laissa aller à des longs gémissements langoureux dans lesquels elle soupirait en frémissant le nom de sa jeune amante.
Puis, elle parvint à se contenir. Elle saisit la main de la jeune fille, et se jeta sur elle. Elle la renversa sur le dos. Puis, elle s’empressa d’emprisonner les mains de sa compagne au-dessus de sa tête, comme si elle était attachée. Alors, elle susurra à son oreille :

-A votre tour d’être à moi toute entière.

Et elle l’embrassa. Puis, de sa main libre, tandis que la seconde maintenant fermement la jeune fille, Elerinna entreprit d’enlever les agraphes qui maintenaient le si joli bustier de Verna. Elle y parvint rapidement, non sans effort, tout en embrassant cette dernière. Puis, elle ôta lentement le vêtement, tâchant de découvrir sa poitrine le plus délicatement possible. A chaque geste, elle découvrait un peu plus de peau, qu’elle agaçait à sa guise de caresses délicates. Enfin, la poitrine de la jeune fille fut tout à fait nue. Elerinna l’embrassa sans retenue, tâchant de provoquer chez sa partenaire le plus de plaisir possible. Puis, elle se pencha vers elle, et lui dit :

- J’espère ne pas vous décevoir et n’être pas trop brutal envers vous. Permettez-moi seulement d’oser…

Et, se mordant les lèvres, Elerinna fit peu à peu remonter sa main entre les cuisses douces et tendres de Verna. La jeune fille frémit lorsque la belle sindarin effleura son sexe des doigts. La belle sindarin tâcha d’être la plus douce, et la plus délicate possible. Elle ficha ses yeux dans les siens, tentant de rassurer son amante par la tendresse de son regard. Puis, elle se pencha vers elle, et, intensifiant son mouvement, pleurant presque d’amour, elle l’embrasse.
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MessageSujet: Re: La Prêtresse adultère [PV Verna Luxis] [-18 ]   La Prêtresse adultère [PV Verna Luxis] [-18 ] Icon_minitimeMar 28 Jan - 0:02

Les délices de leurs échanges étaient presque trop envoûtants et stimulant pour qu’ils puissent décemment appartenir à cette réalité, et pourtant ils l’étaient. Malgré son ascendance sur maitresse, la candide lhurgoyf ne put résister à l’élan de cette dernière, basculant sur le dos dans un petit cri mêlant surprise et engouement. Elle qui avait l’habitude d’être la dominante, n’avait là pas le cœur à montrer son côté autoritaire, elle se laissa simplement porter et envouter. Ses bras ainsi menottés, elle ne lutta pas, malgré sa frustration grandissante, elle ne pouvait ainsi repousser les avances de la sindarine qui lui susurra ces mots à la fois effrayant et excitant. Son cœur bondit dans sa poitrine, ses sens perdirent leurs repères, et son esprit fut prit d’une frénésie créative… qu’allait-elle lui faire ? Tant de rêves se dessinaient dans sa tête, et tous lui plaisaient tellement qu’elle eut aimé être dans plusieurs réalité simultanément afin de tous les goûter.

« Oui ma douce… a vous… je suis à vous. Je suis toute à vous ! »


Puis Elerinna l’embrassa. Ses yeux se fermèrent, laissant place à ce néant durant lequel la surprise d’être touché allait se lie avec le plaisir de l’être. Verna se laissa entièrement porter par les mains et les gestes doux de la sindarine, cette vulnérabilité qui l’affligeait, en parfaite communion avec ce sentiment de sécurité avait quelques chose de pervers et d’enivrant. Chacune de ses caresses étaient telle une drogue, si bien que très vite la petite rouquine était devenue addicte. Les baisers sur sa frêle poitrine faisait frémir son cœur, son corps semblait se mouvoir de son propre gré, une main glissa dans ses cheveux tandis que l’autre venait caresser ceux d’Elerinna, ses jambes s’agitèrent fébrilement. De sa bouche s’échappaient de doux murmures s’échappaient. Par tous les dieux que cette sensation ne la quitte jamais.

« Rien de vous… ne saurait… me décevoir. » glissa-t-elle entre quelques soupires après avoir retrouvé une part de lucidité. « Osez tout ce que voudrez ma mie… je ne demande… pas m… »

Sa voix se coupa nette, laissant place à un long soupir de plaisir suite à la caresse subtil dont-elle avait été la victime. Ses cuisses se resserrèrent doucement sur la main de son amante lui laissant néanmoins le loisir de se mouvoir, glissant l’une contre l’autre dans un mouvement souple et délicat… la jeune lhugoyf se mordit la lèvre de plaisir.
C’était trop injuste… elle voulait jouer elle aussi, malgré qu’elle se délectait de chacune de ses douces caresses, chacun de ses mouvement était machinalement accompagné par les hanches de Verna dont l’échine se courbait à répétition. Un sentiment de culpabilité commença alors à l’emplir, ha c’était cela aussi qui faisait le charme de ces relations charnelles. Outres la myriade d’information que nous délivre notre corps de façon anarchiques… c’est aussi ce tourbillon d’émotion qui donnait tant de piquant à ces actes qualifiés de bestiales par certains. Malgré le plaisir qui allait en grandissant, et les douces plaintes d’amour s’échappant de ses lèvres, chaque secondes qui passait rendait Verna furieuse. Furieuse d’en être rendu à un telle était de faiblesse… tant de douceur… elle n’y était pas vraiment habitué, non plutôt elle n’arrivait pas à s’y habituer. C’était là son plus grand point faible, une tendresse et une douceur excessive, en comparaison à sa première fois, parvenait à lui faire éprouver des sensations bien au-delà du pur plaisir charnelle. Son âme aussi y prenait du plaisir.

« N…non… »

Lança-t-elle entre deux soupirs. Faiblement elle s’écarta de la main d’Elerinna, cachant sa poitrine encore humide des baisers de cette dernière, derrière une main tremblante. Laissant paraître l’image d’une faible adolescente violée, presque au bord des larmes… elle se recroquevilla sur elle-même quelques secondes… espérant que son amante ne voit pas en clair en son jeu. Il ne lui aurait fallu qu’une seule nouvelle caresse sur son sexe maintenant humide, pour qu’elle retombe toute entière dans ses bras.

« Non je refuse… »

La jeune rouquine enlaça alors doucement sa princesse, échangeant avec elle un long baiser durant lequel elle s’agenouilla face à elle.

« Ne m’obligez pas à réduire votre belle robe en lambeaux… je me sens démunie en ce moment. »

Comme à chaque fois, elle feignait un sentiment de gêne, se dandinant en posant un doigt sur ses lèvres telle une vierge intimidée avant son premier rapport. Elle agrippa la robe d’Elerinna à hauteur de ses hanches, puis tira dessus après en avoir défait quelques attaches, l’invitant à basculer sur le dos quelques instants pour la faire glisser le long de ses jambes avant de la jeter au pied du lit. Un sourire moqueur apparut sur le visage de Verna qui échangea avec son amante un rapide baiser tandis qu’une de ses mains courait le long de son ventre pour venir se loger délicatement entre ses cuisses.

« Vous n’imaginez pas à quelle point je vais vous faire payer votre impertinence mon amour. »

Elle chatouilla alors quelques instant la perle d’Elerinna, avant de glisser délicatement deux de ses doigts en elle, les agitant tendrement. Elle l’embrassa alors sur la joue, puis descendit l’embrasser sur son magnifique cou… la léchant par occasion… une envie folle d’y planter ses crocs.
Le temps sembla se distordre autour d’elle tant ses désirs la troublaient, les minutes qui passèrent lui parurent des heures. Sharna lui seul savait combien de temps s’était écoulé depuis qu’elle avait commencé à la contenter, mais malgré cela, son désir n’allait qu’en grandissant, elle en voulait plus… toujours plus. Ses baisers se faisaient plus fréquents et plus envieux… frénétiquement elle rapprochait ses lèvres de son ventre… de son aine… jusqu’à venir en déposer un dernier sur son écrin.

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MessageSujet: Re: La Prêtresse adultère [PV Verna Luxis] [-18 ]   La Prêtresse adultère [PV Verna Luxis] [-18 ] Icon_minitimeMer 29 Jan - 15:16

Belle, Verna se laissa faire. Elle soupira, elle gémit, elle rougit ; sa poitrine se soulevait avec ardeur. Elerinna la regardait avec la tendresse et la fougue d’une amante. Elle voulait voir se soulever son corps d’extase, caresser ses courbes comme si elles allaient lui être ravies dans l’instant, comme si elles étaient deux fugitives partageant un instant d’intimité dans une fuite éperdue. Elle voulut lui procurer le plus de plaisir qu’elle le put. Elle s’imagina des aventures extraordinaires des chevauchées nocturnes, des soleils jetés dans des océans sombres et purulents ; elle s’imagina des amours sans pareil, et se noya en Verna.

-Je le sais, ô mon amour. Vous êtes à moi, comme je suis toute entière à vous.


Elle laissa flotter dans l’air un parfum d’infini, puis rajouta dans un suave murmure:

-Je ne sais où tout cela va nous mener, et je m’en effraie parfois car il ne me paraît plus possible de demeurer loin de vous. Mais il est l’heure des délices, alors je me tairai. Savourez plus ces instants où l’éternité semble enfin être devenue humaine.

Elerinna resserra son étreinte sur Verna. Elle embrasa chaque partie de son corps, tâchant de faire de l’amour un supplice de merveilleux ébats, de caresses opportunes, et de baisers sans fin. Elle travailla à ne laisser à son amante qu’une immense impression d’extase et d’absolu ; elle voulut la combler toute entière, et s’y employa du mieux qu’elle le put. Elle huma son parfum comme on hume une fragrance délicate et pure ; elle voyagea pendant mille ans. Elle crut ne jamais revenir.
Puis, Verna refusa de se donner tout à fait à elle. Elle la repoussa doucement, pauvre et chétive créature. Elerinna prit peur. Elle crut l’avoir blessée. Elle crut devenir folle ; un vertige se saisit d’elle. Elle envisagea le pire. Il lui eut été impossible d’être raisonnable en cet instant.

-Pard.. pardonnez-moi… balbutia-t-elle.

Les larmes lui vinrent aux yeux. Elle se maudit. Un lourd sentiment d’abandon et de tristesse l’envahit ; sa respiration se coupa.
Alors, Verna l’enlaça tendrement. Elerinna comprit qu’elle avait été abusée, et ferma les yeux en tremblant. Elle n’avait plus la force de dominer la jeune fille ; elle lui laissa le soin de régir sa personne. Elle s’abandonna tout à fait à sa jeune amante.

-Faites-ce que bon vous semble, dit-elle. Réduisez en charpie ce que vous arrange tant que vous me promettez votre amour. Comme pourrai-… je vous le refuser !

Puis, elle se laissa faire. Ce fut un festival de sensations exquises, d’amour oniriques, de sentiments d’absolues et d’abandon. Il ne lui fut plus permit que de ressentir un plaisir sans limite qui lui explosait dans le ventre, remontait dans sa cervelle, brulant tout sur son passage. Sa gorge était humide et respirait à peine. Ses cheveux étaient des tapis d’ivoire que foulait Verna. Sa gorge était un écrin de blancheur humide et de frémissement impudique. Elle avait les yeux ouverts vers d’autres univers.
La jeune fille l’embrassa sur le ventre, puis descendit, encore et encore, comme une folle petite bête qui ne s’arrêtait plus. Enfin, elle parvint tout en bas de son ventre. Les cuisses d’Elerinna brûlaient d’un désir ardent. Verna les écarta doucement, et embrassa son sexe humide et chaud, gouffre des splendeurs éternelles, et des confusions vaines.
Elerinna n’eut plus conscience d’existe pendant de longues minutes.
Puis, elle voulue faire connaitre à son amante les même sensations qu’elle lui avait fait connaître. Elle se jeta sur elle, et la déshabilla ardemment. Elle l’embrassa autant qu’elle pu, sur les lèvres, au creux de son cou blanc, si blanc, si blanc ! sur les épaules, et sur le ventre, et puis, elle s’aventura plus bas, toujours, toujours plus bas ; plus bas encore …
Elle s’enivra de sa partenaire, et ne compta plus ni les minutes, ni les heures. Elle n’exista plus tout à fait.
Puis elle revint à elle. Elerinna regarda autour d’elle et vit que sa chambre était pleine d’un étrange désordre. Son lit était défait ; des robes jonchaient le sol. Un oreiller avait vraisemblablement été jeté sur un bahut d’ébène. Il faisait chaud.
Verna était étendue sur le lit, indolente, provocante, l’air rêveur et mutin. Ses grands yeux fixaient des rêves qu’Elerinna ignoraient et qui semblaient voluptueux. Elle en fut presque jalouse. Elle lui caressa l’épaule, et lui murmura :

-Verna, mon amour, j’ai songé à bien des choses, ces dernières heures. Un projet m’est venue à l’esprit. Un projet qui vous semblera peut-être un peu fou. Souhaitez-vous l’entendre ? Nous resterions ensemble pour longtemps, si vous y consentiez.

Ses cuisses brûlaient encore du souvenir qu’y avait laissé son amante. Elle sourit en y pensant. Toutefois, elle était grave, et noble en cet instant. Rien n’aurait pu la faire changer d’humeur. Elle tourna vers Verna ses yeux plein d’azur et d’étoiles.
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MessageSujet: Re: La Prêtresse adultère [PV Verna Luxis] [-18 ]   La Prêtresse adultère [PV Verna Luxis] [-18 ] Icon_minitimeJeu 30 Jan - 11:01

Jouissant maintenant d’un ascendant certain sur sa moitié, Verna abusa d’elle autant qu’il lui était permis. Faisant montre d’une frénésie certaine par moment afin de faire monter le plaisir chez Elerninna, parfois elle s’arrêter brutalement… continuant avec autant de douceur et de tendresse que son corps en furie pouvait le supporter. C’était certes une volonté pure qui l’animait, partager autant d’amour qu’elle pouvait en donner, mais sa perversion aussi ne connaissait pas vraiment de limite, si bien que même dans les souffrances de la belle sindarine, la jeune lhurgoyf y trouvait une part de plaisir.

Les deux amantes s’adonnaient corps et âmes aux fruits de leurs passions dévorantes. Toutes deux auraient pu vendre leurs âmes aux dieux en qui elles croyaient pour que jamais ces instants de bonheur ne cessent. La chaleur de leurs amours embaumée la pièce toute entière… Puis le temps passa… et le cœur haletant, la jeune lhurgoyf s’était allongée à côté de sa douce princesse. Elle était en nage mais cela ne la dérangeait point, son seul désir, rester près d’elle, l’emportant largement sur n’importe quelle forme de contrainte. Blottit contre son amante elle rêvassait, sa main lié à la sienne par une tendre étreinte, elle s’imaginait déjà son avenir avec elle, Verna ne désirait que cette relation se cantonne à une histoire d’un soir… elle rêvait d’une histoire, d’une belle histoire mêlant fidélité, amour et aventure ! Car oui, malgré tout la jeune fille avait su garder sa part d’enfant, rêvant de quêtes épiques et trésors merveilleux.

Ce n’est qu’après quelques minutes de flottement que ses idées lui revinrent claires et limpides… elle était venue à Hellas, avait endurée ce climat glacial pour partager ces instants avec sa belle amie. Que le jeu en valait la chandelle se murmura-t-elle. Un sourire amusé se dessina sur ses lèvres puis une main lui caressa l’épaule. Elle tourna la tête vers Elerinna, parcourant son corps aux courbes délicates des pieds jusqu’à la tête… cette simple la fit presque saliver, lui rappelant de doux souvenirs de l’heure passée. Elle ne résista cependant pas à l’appelle de son corps, et l’embrassa tendrement par endroit, à chaque endroit où ses lèvres se posaient à vrai dire, ne lâchant la main d’Elerinna qu’une seconde à peine afin de la reprendre dans une position plus confortable. Elle l’embrassa le ventre, sur son épaule, sur son sein… sa main vacante ne lui servant qu’à maintenir une vilaine mèche qui avait pour sale manie de venir se glisser devant ses lèvres.  La petite rouquine écouta néanmoins attentivement chacune des paroles de sa princesse.

« Ma tendre amie… sachez que rien au monde ne me ferait plus plaisir que de rester près de vous. »

Ses yeux vinrent alors se ficher dans les siens, et toutes deux échangèrent un regard aimant, témoignant de leurs fidélités respectives et de leurs volontés à vouloir rester près de l’autre.  Son corps chétif dissimulés derrière un drap fin se pencha sur celui d’Elerinna pour venir échanger avec elle un long baiser. Elle recouvra alors son corps avec le voile qui protégeait le sien, puis prit quelques instants pour parcourir la chambre d’Elerinna du regard après s’être redressée. Un rire cristallin s’échappa de sa bouche.

« Votre chambre est dans un état ma douce… on dirait qu’une tornade s’y est engouffrée. » Elle tourna son regard vers Elerinna, encore allongée près d’elle et lui caressa doucement la joue, avant de l’embrasser succinctement une nouvelle fois. « N’ayez crainte, je n’ai cure de cela, je vous aiderez à remettre un peu d’ordre. » Leurs lèvres se rencontrèrent une nouvelle fois avant que Verna ne se redresse quelque peu. « Brrr… je ne suis pas habituée à un climat aussi frais… j’espère ne pas attraper de mal. »

Son corps fut alors parcouru par un frisson général, la faisant se crisper quelques secondes le temps de se blottir plus encore contre son amante, déposant sa tête sur l‘épaule de cette dernière et l’invitant à fermer son bras sur elle. Elle s’assura que toutes deux étaient bel et bien dissimulées sous les draps puis ferma ses yeux.

« Dites moi quel est ce projet dont vous vouliez me parler ? Je voudrai en connaitre les détails. »

Même blottit ainsi contre sa chère et tendre ne lui suffisait pas, elle avait comme la fausse impression de ne pas savourer pleinement ces instants en sa compagnie… quelle ironie. Pourtant même sa main n’avait de cesse de lui caresser gentiment le ventre. C’en était presque frustrant.

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MessageSujet: Re: La Prêtresse adultère [PV Verna Luxis] [-18 ]   La Prêtresse adultère [PV Verna Luxis] [-18 ] Icon_minitimeDim 2 Fév - 20:27

Elles avaient fait l’amour pendant de longues heures tandis que le ciel bénissait leurs ébats et leurs inspiraient des rêves inouïs et des visions sans pareilles. Elles avaient connus les extases sublimes, les abandons sans limite ; elles en revinrent transformées.
Elerinna sentit son cœur plus paisible qu’il ne l’avait jamais été. Pour la première fois depuis de nombreuses années, il était presque tout à fait calme, et ne semble rien redoutait. L’inquiétude de naguère avait momentanément disparu. Un bonheur délicat et subtil pulsait avec force dans les veines de la belle sindarin. Il lui semblait soudain que rien ne lui était impossible, et qu’il lui était à nouveau permis d’espérer. Elle échafaudait en esprit des projets inénarrables, et entrevoyaient d’innombrables merveilles qui lui réchauffaient le sein, et lui procuraient les plus exquises sensations.
Verna choisit ces instants délicieux et sublimes pour caresser l’épaule, puis le cou de son amante ; elle le chatouilla par de nombreux et délicats baisers. Ses yeux brillaient férocement. Elle semblait encore emplie d’une ardeur sans limite, et s’échauffait peu à peu. Elerinna l’embrassa, timidement, puis de plus en franchement, cédant sans scrupule aux avances si douces de sa si belle amante.

-Qu’importe ma chambre, gémit-elle, qu’importe si vous la rangiez ou non avec moi ! Je ne désire pas penser à cela. Il m’importe peu d’être ici, ou ailleurs, lorsque vous caressez mon épaule avec tant d’ardeur, et vos lèvres tracent sur ma peau des sillons d’ombres mystérieuses et de feu.

Lorsque la belle jeune fille frissona, Elerinna se jeta sur ses pieds et se précipita vers une vieille armoire. Elle en ouvrit largement les battants, et en sortit une longue et épaisse couverture de laine brodée d’arabesques fines. Elle la jeta en riant au visage de Verna, et s’écria :

-Tiens, prends ça ! Tu ne devrais plus avoir froid, si tu t’emmitoufles bien ! Sache qu’il fait bien plus froid, ici, à Cimméria ! Comment feras-tu alors ?

Puis, elle regagna en sautillant le grand lit, et enlaça Verna qui s’était entortillée tant bien que mal dans ladite couverture. Elle lui mordilla gentiment l’oreille, et s’amusa à lui souffler dans le cou, afin de la chatouiller. Puis, elle lui caressa tendrement les cheveux, et tâcha de l’embrasser partout où elle le pouvait en riant comme une folle.
Elle était heureuse, profondément heureuse.
Elerinna reprit toutefois rapidement contenance, et feignit la gravité. Elle voulait captiver son amante, l’embarquer toute entière dans le flot de ses paroles, et l’y noyer. Elle voulait la posséder toute entière.

-Et bien, vois-tu, commença-t-elle, hésitante, c’est un projet qui m’est venu subitement, comme ça, sans réfléchir. Une simple envie.


Elle s’arrêta. Elle craignait de paraître ridicule. Verna avait ses propres occupations ; il lui serait certainement impossible de répondre positivement à sa demande. Elle ne pouvait, toutefois, s’empêcher d’être taraudée par cette folle ambition, qui était en soi si simple, et qui pouvait se révéler d’une incroyable complexité compte tenue du protocole auquel elle était astreinte. Elle inspira une grande goulée d’air, planta ses yeux dans ceux de Verna, et lâcha d’une voix crispée :

-Je pensais que nous pourrions partir quelques temps, toutes les deux. Où ? Je ne sais pas. A l’aventure, comme deux inconnues. Comme deux âmes-sœurs, comme deux amantes. Comment, et pourquoi ? Là encore, je ne peux te répondre avec précision. Il y’a des objets de grandes valeurs que j’aimerai récupérer. Et je souhaiterai que tu m’accompagnes.

Elle laissa le silence embaumer et colorer la pièce d’un voile épais et pesant.

- A dire vrai, s’empressa-t-elle d’ajouter en bégayant à moitié, peu importe si nous achevons notre voyage ! Peu importe même si nous partons dans un but précis, dans quelques dangereuses aventures ! Je voudrais juste que nous partions toutes les deux.

Une terrible angoissa s’était nichée dans sa poitrine et lui glaçait le cœur. Elle tremblait presque. Dans un sursaut d’émotions, elle murmura plaintivement :

-Tu comprends ?

Machinalement, elle ne cessait de caresser les cheveux soyeux de son amante. Elle admirait en tremblant sa peu marmoréenne, et l’embrassa sur la clavicule gauche, le plus doucement, la plus amoureusement du monde.
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MessageSujet: Re: La Prêtresse adultère [PV Verna Luxis] [-18 ]   La Prêtresse adultère [PV Verna Luxis] [-18 ] Icon_minitimeLun 3 Fév - 16:49

L’amour avait quelque chose de magique, ce doux parfum enivrant qui pouvait transformer le plus grincheux des hommes où la plus stricte des femmes en un doux ours en chocolat fourré à la guimauve… Il était certes, très étrange et déconvenue de la part de Verna d’utiliser des métaphores culinaire, elle qui ne parvenait pas même à supporter le fumé d’une volaille rôtissant dans un four sans être prise de furieuses nausées, mais elle tenait cela de sa suivante, Maxine, ce qui l’avait fait beaucoup rire. En ces instants de bonheur et d’insouciance, la jeune sangsue était une de ces confiseries, douce et mielleuse, un sourire béat suspendu à son visage radieux. Ses yeux étaient comme par magie fixés sur sa douce amie, elle suivait le moindre de ses déplacement rigoureusement, s’en était presque comique, avait-elle peur qu’elle disparaisse en si peu de temps ? Probablement, bien que son cœur battant couplait à merveille ce sentiment de peur et d’épanouissement affectif.

En tant normal, elle aurait pesté contre Elerinna de l’avoir si sauvagement agressé avec ce glorieux lancé de couette, car cela aurait pu ruiner sa coiffure voyez-vous, mais l’allégresse l’habitant en cet instant ne lui en donnait point l’autorisation, troquant ses éventuelles agacement contre des rires d’adolescentes. Elle s’exécuta, et s’enroula au creux de sa nouvelle peau lui octroyant un voile contre le froid piquant de ces régions… Un sentiment contradictoire l’envahissait une fois de plus, la chaleur de la couette se mêlait subtilement à la douce étreinte d’Elerinna, mais les douces caresses dont elle faisait l’objet la faisait frissonner d’excitation. Mais le temps n’était plus à la rigolade et aux doux batifolages, les paroles de la grande prêtresse semblaient peser bien lourd sur son cœur. La rouquine buvait chacune de ses paroles tel un nectar divin, tout, oui tout semblait se lier si merveilleusement que cela relevait presque du mirage. A un détail près :

« Si je comprends… bien sûr, mais je vous saurai gré ma douce amie de bien vouloir cesser de me tutoyer… ça à tendance à me mettre de travers. » Son ton se faisait sévère mais était agrémenté d’une pointe de sarcasme. La jeune lhurgoyf s’amusait à transpercer sa belle et dénudée amie avant  de rire subitement. « Non n’ayez crainte mon amour. C’est un discours que j’ai lu dans un livre et qui m’a fait rire plus que de raison, je brûlais d’envie de pouvoir l’utiliser un jour, c’était l’occasion rêvée. »

Le visage de Verna se figea tristement dans celui d’Elerinna, un sourire presque timide naquit au bord de ses lèvres… elle souffrait… souffrait de devoir ainsi chasser du revers de sa main un avenir qui lui paraissait pourtant si beau et passionnant.

« Si je comprends ? » lança-t-elle doucement « Je comprends ce sentiment plus que vous ne pourrez probablement jamais l’imaginer. A dire vrai je n’aurai pu espérer meilleur proposition venant de vous, cela a toujours été un rêve d’enfant pour moi, de partir explorer le vaste monde et oui je meurs d’envie de parcourir ce dernier en votre compagnie mais… mais mon amour… » sa voix se fit subitement plus grave. « Vous êtes la grande prêtresse… vous devez pleuvoir sous les contraintes et les obligations diverses, et ce constamment. Je ne pourrai tolérer de vous placer un périlleuse situation simplement par caprice. » La jeune adolescente se blottit contre la sindarine, savourant chacun de ses baisers comme s’il aurait pu être le dernier. Elle releva le menton d’Elerinna du revers de son index… et déposa sur ses lèvres un doux baiser. « Je ne pourrai accepter tant les risques que vous encourrez sont grands. Et puis je ne suis qu’une adolescente aux yeux du monde. Qui sait ce que la plèbe pourrait penser en vous sachant à mon bras ? »

La petite sangsue avait peur d’être rejeté à son tour, ses bras s’était fermé autour du corps de son amante comme pour l’empêcher de s’enfuir, et ses lèvres l’embrassaient tendrement où il leurs étaient possible de se poser.

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MessageSujet: Re: La Prêtresse adultère [PV Verna Luxis] [-18 ]   La Prêtresse adultère [PV Verna Luxis] [-18 ] Icon_minitimeSam 8 Fév - 16:02

L’émotion avait étreint Elerinna, et lui avait oppressée la poitrine. Elle craignait d’effrayer son amante, de lui inspirer de sombres sentiments. Elle craignait qu’elle ne la repoussât parce qu’elle désirait s’engager si vite avec elle dans d’innombrables aventures, et qu’elle s’offusquât d’une proposition aussi hasardeuse que brutale. Qui sait vraiment ce qu’il se passe dans le cœur d’une amante en proie aux délires de la passion, et aux fièvres amoureuses ? Nul ne connait vraiment l’angoisse qui lui déchire le cœur, et qui lui brûle le cerveau. Personne ne saurait prévoir la direction que prend une âme ainsi éplorée.

-Oh pardonnez-moi, s’écria-t-elle, pleurant presque. Je ne voulais pas vous offusquer. Je vous le promets, je ne le voulais pas… Oh, pardon ! Pardon !

Le rire de Verna lui transperça le cœur. Ô comment pouvait-elle ainsi trembler aux moindres mots de sa sublime amante ? Comment pouvait-elle la fièvre lui obscurcir l’esprit et brouiller son jugement ? Il lui semblait n’être plus maîtresse d’elle-même ; elle était emportée par un sentiment étrange qui lui étreignait le cœur jusqu’à ce qu’elle en est mal, si mal, et qu’elle en ressentît la plus vive des joies ...

-Idiote ! Lui lança-t-elle, la voix tremblante. Sais-tu combien je me suis sentie mourir en t’entendant parler ainsi ! Jamais jusqu’à aujourd’hui on ne m’avait fait trembler ainsi pour un oui, ou pour un non, et toi… toi …

Elle suffoquait. La peur l’avait submergée et faisait résonner en elle les défenses de l’âme les plus primaires.

-Et toi tu t’amuses avec moi, ajouta-t-elle, comme si je n’étais qu’une femme faible dont tu pouvais te jouer à ta guise !

Elerinna se jeta sur Verna, et l’étreignit le plus fort qu’elle le put. Elle avait craint de la perdre ; il lui fallait sentir vibrer contre elle le corps de son amante afin de s’assurer de son amour. Elle la serra sur sa poitrine comme on serre une chose précieuse qu’il faut absolument protéger de tout mal, et dont on espère des sentiments réciproques. Elle déposa sur son épaule des larmes de soulagement et de peine. Elle ne pouvait s’empêcher de pleurer. Elle était comme une poupée qu’un étrange mal consumait sans discontinuer et que seul de lourds sanglots soulageaient. Elle ne vivait que dans l’exquise chaleur de Verna. Elle se reprochait d’être une aussi chétive et faible créature. Elle ne pouvait s’empêcher de s’accrocher à sa belle et terrible amante.
La douleur qui l’étreignait s’apaisa bientôt. Elerinna sentit son âme se vider du poison qui l’avait envahi ; elle revint peu à peu à la raison. Elle sécha ses larmes comme une enfant punie qui tente de dissimuler sa honte et sa torpeur. Elle murmura :

-Pardonnez-moi, je suis ridicule.

Puis, elle tâcha de reprendre contenance. Elle fit mine de sourire, et s’empressa d’arranger sa coiffure. Elle voulut sembler digne et fière, mais elle savait qu’elle n’en aurait surement l’air que plus pathétique. La belle sindarin s’assit près de son amante, et l’écouta. Elle comprit les craintes de la jeune fille, et s’employa à la rassurer :

- Toute Grande-Prêtresse que je suis, dit-elle doucement,  je n’en reste pas moins une créature de chair et de sang.  J’aime et je suis aimée. Et je ne suis pas prête à laisser filer mon bonheur pour des broutilles de cette espèce.
En outre, il ne s’agit pas de se soustraire tout à fait aux règles de l’Ordre, mais simplement de jouer avec.


Elle sourit malicieusement en caressant les cheveux de Verna. Elle était à nouveau maîtresse d’elle-même, et fit languir son amante par de lentes et exquises caresses. Puis, elle dit  enfin :

-Voyez-vous, je ne pensais pas me soustraire à toutes mes obligations, et à mettre en danger et ma réputation, et votre vie. Non. Simplement, l’Ordre est influent dans de nombreuses occasions et en de multiples endroits. De dangereuses missions ne peuvent être exécutées que par la Grande-Prêtresse en personne.

Elle caressa la joue de la jeune fille, et lui mordilla l’oreille.
-Que diriez-vous de m’accompagner au cours de l’une d’elle, souffla-t-elle d’un ton enjoué.

Dans un frisson, elle embrassa sa chaste épaule et parcourut d’une caresse le divin corp de sa divine amante…
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MessageSujet: Re: La Prêtresse adultère [PV Verna Luxis] [-18 ]   La Prêtresse adultère [PV Verna Luxis] [-18 ] Icon_minitimeDim 9 Fév - 7:23

Une telle beauté, un tel enthousiasme, une telle fraicheur, une telle fragilité, une telle obsession et tout cet amour, par Sharna, il y avait tant que Verna pourrait s’en repaitre goulument et sans la moindre honte des siècles durant sans qu’elle n’en soit repus, ou qu’Elerinna n’en soit dépourvue. Oui Verna était une peste patenté et oui elle prenait plaisir en voyant ainsi être en proie au doute et à la peur de la voir partir. Oui elle se sentit forte, aimée et désiré lorsque la Sindarine se jeta sur elle pour l’étreindre et oui c’était un acte d’une perversité sans nom. Seul un petit rire cristallin s’échappa de ses lèvres, elle ne désirait point lui répondre, non elle ne voyait aucun intérêt à lui dire : Oui je me suis bien moqué de toi car je voulais te voir souffrir. Mais en cet instant, où la douce sindarin versait des larmes de joie et de peine, Verna se sentit comme elle se devait de toujours l’être, forte et implacable. Et pourtant lorsque l’étreinte d’Elerinna se relâcha, la petite lhurgoyfs eut l’impression d’une déchirure dans son cœur.

*Non… garde moi auprès de toi.*
Se surprit-elle a penser.

Elle n’était qu’à quelques centimètres à peine, mais cet écart entre elles était comme un gouffre infranchissable. Cette peine qu’elle ressentit en cet instant lui lacéra le cœur… puis très vite, elle se mua en une frustration envahissante qui laissa place en quelques secondes à une haine sans borne, son visage de porcelaine faillit à se déformer durant une fraction de seconde mais fut masqué par la main de Verna. Une chance pour elle Elerinna était en cet instant en train de se recoiffer, c’est pourquoi elle ne remarqua rien. La jeune sangsue comprit instamment de quoi il retournait, cette vile et immonde créature venait de s’éveiller, il avait décemment le chic pour choisir les moments les plus critiques. Elle savait comment la réprimer, ce qu’elle fit sans attendre. Jamais… plus jamais il ne revivrait.
Lorsqu’Elerinna s’installa auprès d’elle, Verna s’empressa de s’agripper de nouveau à elle, se collant à elle pour partager cette douce chaleur dont elle avait besoin pour s’apaiser. Ses yeux se fermèrent quelques secondes, elle se laissa bercer par la douce voix de son amante, par chacune de ses caresses. La peur qui l’avait étreinte quelques secondes auparavant faisait de Verna, la plus faible et vulnérable créature qui pouvait exister au monde, si bien qu’Elerinna aurait pu faire ce qu’elle désirait d’elle. D’une voix laissant presque indicible, elle poursuivit, tandis que son échine était parcourue par d’intense et exquis frissons en réponse à cette petite provocation intime.

« Si vous estimez que ces quelques paroles suffiraient à vous défaire de vos contraintes le temps d’un voyage. Que vous puissiez ainsi parcourir les vastes plaines d’Eridania jusqu’aux colonnes d’Ebreus en toutes quiétude avec moi à votre bras… alors sachez que je vous appartiens toute entière. Considérez moi comme votre bouclier et mon arme comme la votre. »

Ce doux instant de plaisir lié à un tel sentiment de faiblesse physique ne fut pas sans conséquences, et les caresses de la sindarine eurent presque raisons de Verna, cependant ces douces réjouissances furent écourtés prestement. Verna se plia sur elle-même en un instant, croisant ses mains sur son ventre dans un gémissement brutale. Son visage d’abord crispé dans une expression de douleur fit place à une pure expression de gêne lorsque son regard croisa celui d’Elerinna.

*Arrière vil démon ! Jamais tu ne poseras ne serait-ce qu’un doigt sur elle.* Vite il lui fallait trouver une excuse, n’importe quoi pour combler ce silence de mort qui venait de s’installer. « Pardonnez moi mon amour… j’ai… j’ai eu comme une crampe à l’estomac. » Bon sang… c’était bien le moment… vite, la rassurer. « N’ayez crainte, cela n’est pas si rare. » Elle se concentra une fois encore pour faire taire la douleur qui lui lacérait le corps de l’intérieur… elle devait se montrer forte, cette fois, elle ne pourrait pas fuir comme à l’accoutumer, elle devait se battre pour ne pas effrayer la Sindarine.  Son visage se fit alors à nouveau souriant et aimant, elle se jeta alors au cou d’Elerinna et l’embrassa sur le menton en riant.

« Je vais bien vous dis-je ! Je vous accompagnerai quoiqu’il m’en coute ! Dites moi où vous comptez m’emmener ? Mais essayez de me le dire tandis que je vous distrais. »

Les minutes qui suivirent, Verna laissa libre cours à ses fantasmes, elle embrassa amoureusement Elerinna, l’empêchant ainsi de s’exprimer correctement. Elle planta son regard dans celui d’Elrinna en léchant deux de ses doigts, puis avec une arrogance certaine elle s’amusa à la distraire jusque dans de tendres caresses intimes. Elle l’embrassa de toute sa passion à de nombreuses reprises, son corps tout entier à sa merci et blotti contre le sien, rien n’aurait pu les séparer en ces instants d’allégresse.



Etait-ce là un don des cieux ? Un amour si fort et si pur servit sur un plateau d’argent ? Ou encore une nouvelle malédiction qui lui était envoyé ? La malédiction de voir souffrir un être qui lui semblait si unique… dont elle s’était déjà si éperdument attaché… quelle cruauté. Cette monstruosité semblait voué à lui gâché la vie jusqu’à ce qu’elle décide à y mettre fin elle-même. Mais s’il s’était éveillé ce n’était pas sans raisons… elle devait y remédier. C’est le cœur lourd et battant que Verna ce redressa et déposa un doux baiser sur les lèvres d’Elerinna. Le stress de ces retrouvailles lui avait coupé l’appétit et elle le payait maintenant.

« Mon amour… j..j’aimerai m’entretenir de quelques choses de crucial avec vous. » Sa voix était soudainement grave, et les expressions de doutes qui animaient son visage par moment traduisaient son incertitude et le fait qu’elle cherchait ses mots. « Je… Je ne suis pas une terrane. Et… pire encore, je suis une lhurgoyf. Et-et oui je sais ce que vous vous dites, les lhurgoyfs ont tous la même couleur de cheveux, mais moi je me teins les miens ! » lança-t-elle en désignant l'une de ses mèches « Je… je ne suis pas non plus une lhurgoyf ordinaire car… » Un petit rire nerveux s’échappa de sa bouche tandis qu’elle se frottait le bras nerveusement. « Vous avez du vous en apercevoir, mais ma dentition reste pour le moins… peu banal. Je… je me nourrit en b… en buvant du sang… » Voilà c’était dit ! L’expression de Verna se figea dans cet instant de doute et de panique intérieur… « M-m-m-m-m-m-mais n’ai pas peur…. Je ne suis aucunement un vampire ! Je ne transforme pas ceux que je mords ! »

*Pour l’amour de Sharna… ne fuis pas…*

Son cœur battait si fort en cet instant qu'elle aurait pu jurer qu'il jaillirait de sa poitrine.
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MessageSujet: Re: La Prêtresse adultère [PV Verna Luxis] [-18 ]   La Prêtresse adultère [PV Verna Luxis] [-18 ] Icon_minitimeLun 10 Fév - 11:22

Le soir tombait à tire d’aile et jetait dans le ciel des langues de feu violacés qui était comme des traînées de sang ou de pampre. L’air s’était fait plus glacial et lançait à travers la fenêtre entrouverte de la chambre d’Elerinna sa bise impitoyable qui pénétrait les corps jusqu’à l’os, les rendait faibles et malades, et rappelait aux hommes leur mortalité cynique. Tandis que Verna se pressait de toutes ses forces contre elle, chétive et frêle créature qu’elle eut pu torturer à sa guise, la belle Sindarin ressentit au plus profond d’elle-même la menace que représentait cette folle union. Un mot, un seul de sa sublime compagne, et elle n’était plus une Grande-Prêtresse, mais une amante, une âme-sœur, une éperdue à qui on pouvait tout demander et et de qui on pouvait tout obtenir.
Hélas, le mal était fait ; le poison courait dans ses veines avec ardeur et malignité. Et elle ne regrettait rien de cet atroce sentiment d’inquiétude, de déchirement, et d’extase qu’elle ressentait lorsque elle songeait à Verna. Elle ne pouvait imaginer vivre désormais sans elle, quand bien même cette vie serait faite d’angoisse et de cauchemar. Elle avait décidé de boire le vin jusqu’à la lie, et de le supporter. Elle ne pouvait imaginer Verna souffrir sans perdre la raison. Elle l’aimait de tout son cœur. Son âme était pleine d’un furieux tourment.

-Je vous promets, l’assura-t-elle d’une voix douce, que rien de ce qu nous ferons ensemble n’entravera ma position au sein de l’Ordre. Je tâcherai absolument de ne pas déroger à mes obligations, et nous pourrons rester ensemble autant de temps que nous le désirerons.

Verna eut un espèce de soubresaut étrange, comme si une douleur fulgurante et intense l’avait terrassée sur l’instant. Elerinna soutint la jeune fille du mieux qu’elle le put, et l’interrogea d’un regard inquiet. Avait-elle prononcé quelques méchantes paroles qui lui avaient fait tant de mal ? Avait-elle injectée en elle le poison si absolu et si puissant de l’amour qu’elle en était devenue malade et ne le supportait déjà plus ?

-Vous ai-je blessé ? Murmura-t-elle, inquiète. Asseyez-vous plutôt, vous serez mieux. Et dites-moi l’origine de votre mal.

Mais la jeune fille ne voulut rien entendre et prétexta un simple mal de ventre ; elle éclata de rire et entreprit d’embrasser Elerinna qui, bien qu’à moitié convaincue, se laissa étreindre et embrasser ; elle céda sans rechigner aux exquis transports de sa compagne dont elle admirait la belle chevelure et la peau délicate. Son parfum lui donnait des envies et lui faisaient tourner la tête.
Bientôt pourtant, alors qu’elles étaient toutes deux abandonnées aux délices de l’amour, Verna s’écarta légèrement d’elle, et la regarda d’un air drave. Dans son œil brillait une inquiétude qu’Elerinna ne lui connaissait pas et qui la plongea dans un trouble plein d’angoisse. Il y’avait dans ce regard quelque chose de ferme et de résolu qui se préparait au pire et qui acceptait par avance d’être repoussé, haï, martyrisé, mais qui espérait être pardonné par-dessus tout. Il y’avait des larmes dans ces yeux-là.
D’abord, l’étonnement saisit la belle sindarin. Elle crut rêver, et manqua de pouffer. Verna, une lhurgoyf ? Cela était impossible. Comment aurait-elle pu être abusée de la sorte aussi longtemps, et partager des plaisirs aussi intimes sans même le remarquer ? Elle gémit ; son cœur émit une plainte indicible. Elerinna crut devenir folle.
Elle s’écarta tout à fait de Verna, et se leva, les yeux remplis de larme, et tremblant de fureur :

-Comment as-tu pu ? Cracha-t-elle. Tu m’as menti, trompée, et je t’ai  donné tout ce que je possédais ! Que tu sois une lhurgoyf, peu m’importe, bien que j’eusse préférée que tu m’en informasses. Peu importe la race, ou le milieu social ; tu pourrais être la bâtarde d’un petit nobliau violée par ses frères que je voudrais encore de toi sans la moindre hésitation !

Elle cessa ses invectives un instant. Elle tremblait. Une indicible peur s’était nichée dans ses boyaux et lui déversait dans les entrailles un feu ardent.

-Toutefois, reprit-elle, que tu te nourrisses de sang …

Sa voix se brisa. Elle avait peur. Elle crut être trahie et tempêta encore. Elle eut peur pour sa vie, et pour celle de Verna. Elle jeta des objets sur le sol, invectiva le ciel et tous les dieux, s’employa à le maudire, mais rien n’y fit : la réalité terrible s’imposait toujours à son esprit. Le refuge dans la fièvre de la folie ne parvenait pas à faire reculer l’inéluctable. L’ardeur qui la secouait reflua brusquement. Elerinna s’effondra sur le sol à genoux. Lorsque Verna voulut l’aider à se relever, elle la repoussa d’un geste.
Fière, elle se releva et se dirigea à grands pas vers la console où elle entreposée tous ses objets de valeur. Hâve, son visage aurait paru celui d’une morte si elle n’avait pas eu les cheveux si désordonnés, et le regard si féroce. Elle ouvrit un tiroir de la console, puis un autre. Elle fouilla quelques instants à l’intérieur, et finit par trouver ce qu’elle désirait.
Elle empoigna un poignard effilé et se tourna vers Verna d’un air de défi. Puis, d’un geste rageur, elle s’entailla profondément le bras. Le métal mordit sa chair blanche et tendre. Le sang jaillit et colora d’incarnât le corps secoué de spasmes de la belle sindarin. Le sang tâcha le bras, la main et la robe ainsi que le sol ; il coulait abondamment. La douleur qui envahit Elerinna lui arracha un gémissement de douleur. Elle crut défaillir; mais elle ne faiblit pas. Elle jeta son arme à terre et, se tournant vers Verna, grave et résolue, elle dit douloureusement :

-Vois, je suis à toi comme je te l’ai promise. Je ne pourrai cesser de t’aimer, quoiqu’il arrive et tu le sais. Si il me faut mourir, je suis prête.

Les yeux remplis de larmes d’amour et de douleur, Elerinna s’approcha doucement de sa compagne, et lui tendit bravement son bras. Le ciel s’était obscurcie, et basculait dans la pénombre sans bruit. Il faisait presque nuit.
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MessageSujet: Re: La Prêtresse adultère [PV Verna Luxis] [-18 ]   La Prêtresse adultère [PV Verna Luxis] [-18 ] Icon_minitimeMar 11 Fév - 7:59

Cette confession, qui pesait pourtant si lourd sur les épaules de la frêle adolescente venait de s’évanouir. Oui, elle se sentait libérée, apaisée, soulagée, elle qui devait sans cesse vivre derrière ce mur de mensonges, trompeur, pouvait s’exprimer librement au grand jour. Pourtant ce ne fut pas sans conséquence, ce n’était plus de froid, mais bel et bien de peur que la jeune tremblait en cet instant, elle était figée et vulnérable, ses yeux grands ouverts fixaient intensément la belle sindarine dans chacun de ses gestes. Elle semblait guidée par la colère et la peine… pourquoi ? Pourquoi agir de façon si disproportionnées ? N’avait-elle jamais enduré de si lourds secrets elle aussi ? Timidement, une main se leva vers Elerinna, elle cherchait ses mots, elle était elle-même en proie à la panique, qu’allait-elle ? Appeler la garde ? Empoigner son arme et la retourner contre elle ? Allait-elle la jeter dehors ?

« Mon amour… ne s… »

Rien n’y fit, elle était sans défense et incapable d’articuler le moindre mot convenablement, elle ne pouvait que prier pour que cette histoire ne se termine pas en tragique et sordide scène de meurtre passionnel. Elle la regarda faire les cents pas, jurer nombre de fois le ciel, jusqu’à ce que dans un dernier élan de rage aveugle elle s’écroula, genoux à terre. La petite lhurgoyf encore pétrifiée et nue hésita quelques secondes avant de s’approcher de sa terrifiante amante. Elle tenta de la redresser mais fut repousser. Son cœur se brisa dans sa poitrine. Etait-ce donc là sa triste réponse ? Cette si brulante et passionnée histoire d’amour devait se finir ainsi ? Dans les larmes, et ce pour une cruelle histoire d’ethnie ? Les larmes commencèrent à couler sur les joues de Verna qui s’en retourna. Puisqu’il en était ainsi… elle devrait s’esquiver et vite avant que les choses ne dégénèrent. Elerinna s’était relevée, et fouillée maintenant ardemment dans ses affaires. Que cherchait-elle ? L’esprit de Verna entreprit instinctivement de sonder l’esprit de la sindarine. Un couteau !? Elle… elle cherchait un couteau !!!!

*Non… non non NON !!! *


Pas comme ça… pour l’amour du ciel pas comme ça !!! La petite lhurgoyf n’aurait jamais eu le courage de lever la main sur Elerinna, elle devait s’enfuir, maintenant ! Tremblante comme une feuille, elle se retourna, entreprit de s’échapper. Mais elle ne pouvait s’enfuir ainsi, elle se saisit de sa  robe qui trainait là, par terre. Mais elle n’était pas chez elle, et l’obscurité ne l’y aida en rien. Elle glissa sur un vêtement et tomba sur le lit. Instinctivement elle se tourna vers son amante, lui restait-elle assez de temps pour s’enfuir ? Ses yeux s’écarquillèrent devant la terrifiante vérité. Non, elle n’avait plus le temps de fuir. Elerinna s’approchait d’elle un air provocateur sur le visage, dans un geste de recul, l’ombre de Verna se dressa devant elle pour se protéger, puis sa lame s’abattit… et le sang jaillit.

« Qu… »

Contre toute attente, la lame du poignard s’était retourné contre celle qui le maniait. Lorsqu’elle était régit par l’instinct, l’ombre de Verna singeait parfaitement les mouvements de sa maitresse et parvenait à transmettre les émotions véritables qui habitaient la petite lhurgoyf. La silhouette ténébreuse se raidit soudainement en tapant du pied et pointant du doigt la sindarine blessée. Verna se dressa soudainement et sauta du lit.

« Espèce d’idiote!!! »

L’ombre et sa maitresse Verna , semblaient telles deux jumelles qui se tenaient l’une à coté de l’autre. La rouquine gifla doucement sa compagne avant de lui retirer le poignard des mains avant de le déposer sur un meuble à coté d’elle. Son ombre entre temps s’était attelé à trouver un morceau de tissu quelconque, elle s’en revint avec une serviette qu’elle scinda en deux morceaux, puis en tendit un à Verna qui s’en saisit. Le ton sévère de la petite lhurgoyf lui sied à convenance, elle ordonna à Elerinna de s’asseoir sur le lit tandis qu’elle restait debout en face d’elle, examinant son bras.

« L’entaille est profonde… n’as-tu aucune notion de retenu lorsqu’il s’agit de commettre un acte aussi vain qu’inconsidéré !? Fais silence ! Je ne voudrais pas être accablé par de nouvelles inepties. » Elle enroula prestement le linge déchiré autour de son bras et le noua fortement autour de la blessure.  « Ni toi ni moi ne connaissons de magie curative, et nous ne pouvons pas partir ainsi à la recherche d’un guérisseur, surtout à cette heure… avec ta notoriété qui sait comment les choses pourrait s’envenimer par la suite. » Verna réfléchit quelques instants… « Si… je vais peut-être pouvoir faire quelque chose. » L’ombre de Verna s’évanouit, retournant à sa position d’origine et la jeune fille empoigna doucement bras d’Elerinna avant de fermer les yeux. « Je vais avoir besoin de concentration… restes silencieuse. » Interagir directement avec la chimie intérieur du corps humain était une chose nouvelle pour elle, bien qu’ayant assimilé les base de cette art, elle pouvait néanmoins faire taire la douleur qui lacérait le bras d’Elerinna. Très vite la sindarine n’aurait plus mal, bien que la blessure fût toujours présente. Verna se concentra ainsi plusieurs minutes durant, elle s’employa à comprendre comment agissait le corps de sa princesse pour guérir cette blessure qui normalement mettra une bonne semaine à cicatriser. Elle ouvrit alors les yeux, et regarda Elerinna avec un sourire narquois… elle ôta doucement le linge noué, laissant apparaitre une cicatrice encore fraiche.

« Je crois que je pourrai faire une bonne guérisseuse après tout. La cicatrice est surement encore trop fragile pour que l’on s’amuse à tirer dessus mais au moins tu ne saigneras plus. » Son visage se fit d’un coup plus sévère, fixant ses yeux dans ceux d’Elerinna. « Un instant durant, j’ai cru que tu allais essayer de m’occire, c’est bien la première fois que j’ai eu aussi peur.  Quoiqu’il en soit…  J’ai bien conscience maintenant que tu as fais cela pour moi, c’est pourquoi je te pardonne. » Elle marqua une courte le temps de réfléchir à ce qu’il venait de se passer. « Mon amour… la façon dont laquelle tu as réagis est la raison pour laquelle je me cache derrière tous ces mensonges. Si je le fais c’est uniquement pour me protéger et non pour me jouer des autres. Néanmoins, j’ai jugé bon de t’en faire part car… » Elle s’arrêta quelques instants une fois encore… elle voulait être sûre d’avoir choisi les bons mots. «  Parce que je désire sincèrement que cette histoire qui nous lie dure pour toujours.  T’en faire part d’une telle chose dés notre premier rendez-vous aurait été acte de pur folie. Et j’avais peur que tu ne le découvres plus tard dans des circonstances plus brusques par une autre bouche que la mienne. » Elle caressa délicatement la joue d’Elerinna « Crois moi quand je te dis que rien de tout ça n’est facile pour moi. Mais puisque tu m’autorises à me repaitre de ton corps… accordes moi au moins le droit de le faire à ma manière. »

Elle invita Elerinna à s’allonger sur le dos, déposant sur ses lèvres un long et tendre baiser. Un regard hésitant s’échangea entre les deux jeunes femmes, les lèvres de Verna coururent sur la joue d’Elerinna, déposant quelques baisers fugaces jusqu’à parvenir à son cou. Comme à son habitude elle lécha sensuellement un point précis, juste à l’emplacement de la carotide…

*L’idée même de te faire souffrir m’est insupportable, mais tu m’autorises à le faire en toute impunité… Je peux faire taire la douleur si tu le désires. *

Alors même que les crocs de Verna se plantaient dans la chaire de son amour, des larmes perlaient aux coins de ses yeux.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: La Prêtresse adultère [PV Verna Luxis] [-18 ]   La Prêtresse adultère [PV Verna Luxis] [-18 ] Icon_minitimeMar 18 Fév - 12:26

Verna hurla. Elle hurla sans doute parce qu’elle avait peur. Parce qu’elle s’était soudain emplie d’un intense désespoir. Parce qu’elle croyait perdre Elerinna pour toujours. Parce qu’elle s’était sentie menacée par sa maîtresse, son amante, sa folle aimante. Parce qu’elle s’était vue contrainte à fuir, ou à combattre contre elle jusqu’à la tuer peut-être, et la pleurer jusqu’à la fin de ses jours. Elerinna s’entailla profondément le bras.
Le métal, impitoyable, mordit la chaire, et arracha un petit cri à la belle Sindarin qui ferma les yeux et dut se mordre la lèvre pour ne pas crier davantage. Son sang, rouge et frais, tâcha sa belle robe, éclaboussa le haut de sa cuisse, et goutta sur le sol tandis qu’elle présentait la blessure à son amante. Sa main était toute maculée. Elle frissonnait car la blessure éveillait en elle une intense et chaude douleur qui irradiait dans tout son bras ; elle se prit à se demander quelle folie l’avait envahie.
Verna gifla Elerinna, abasourdie, qui tendait toujours piteusement son bras, en grimaçant parois de douleur lorsque la souffrance devenait plus intense. Prise de remord, honteuse, la belle sindarin baissa la tête, et laissa son bras baller à son côté. Du sang tâcha un peu plus sa cuisse et son bas-ventre. Lorsque Verna lui intima l’ordre de s’asseoir, elle s’exécuta sans broncher, des larmes dans les yeux, et le cœur remplie d’une juste fureur. Elle se laissa examiner

-Je n’ai jamais demandé à être guérie, gronda-t-elle entre deux gémissements. Si je pouvais garder cette plaie comme marque de mon amour pour toi, je le ferai sans hésitation.

Mais Verna ne voulait rien entendre. Elle voulait qu’elle guérisse, et soit vierge de tout stigmate. Elle examina la plaie d’un œil expert, comme si elle s’y connaissait depuis toujours, et pratiquait l’art de la guérison depuis longtemps. Elerinna admira son sérieux et sa concentration. Elle remarqua qu’une petite mèche de cheveux rebelle qu’elle avait et qui lui tombait sur le front lui donnait un air mutin qui lui seyait à merveille et qui la fit frissonner de plaisir. Une douce chaleur avait envahi son corps. Elle se sentait apaisée, et aurait pu pouffer comme une gamine effrontée tandis que sa belle amante guérissait son bras meurtri. Bientôt, la chose fut faite. Elle admira la petite cicatrice sur son bras, nette, propre, et rose, qui était comme une marque d’histoire dans sa propre chaire.

-Oui, murmura-t-elle en souriant, tu feras certainement une très bonne guérisseuse. Si tu veux, je pourrai te prêter certains livres de ma bibliothèque traitant de plantes médicinales, et de magie de guérison.

Puis, aux reproches de Verna, les yeux remplis de larmes, et l’âme douloureuse, elle rétorqua :

-Je n’ai jamais voulu te faire le moindre mal, Verna. Je n’ai songé qu’à me tuer, tout au plus.

Elle se tut. Les remords étreignaient son cœur qui, il y’avait quelques instants à peine, était pourtant insouciant et joyeux. Comme les grandes passions, et les intenses sentiments changent l’âme ! Comme celle-ci devient capricieuse et volage ! Elerinna se sentait ballotée entre deux inconnues d’une ardeur sans pareille auxquelles elle se brûlait sans pouvoir y remédier. Elle ne pouvait qu’aimer, et aimer d’absolu. Le poison brûlait ses veines et transcendaient son existence.

-Je te remercie de ta sincérité, reprit-elle gravement. J’ai cru moi aussi te perdre, et c’est pourquoi j’ai réagi de manière aussi excessive. Pardonne mon caractère. Il s’emporte parfois bien trop pour ce qu’il aime excessivement. Et à n’en pas douter, je tiens à toi plus qu’aucun autre.

Alors, Elerinna se laissa allonger par son amante sur le lit défait maculé de sang, et encore frissonnant de leurs brûlants ébats. Elle s’allongea, et ferma les yeux, lentement, très lentement, comme une morte, comme une fiançée, comme une vivante qui va être initiée à d’obscurs et ténébreux secrets. Comme un ange qui s’est livré au péché et qui s’apprête à en payer le prix, jouissant, frémissant et blême.
Les crocs de Verna se fichèrent dans son cou. La belle sindarin poussa un petit gémissement de douleur qu’elle réprima bien vite. Elle sentit son sang la quitter. Elle sentit un peu de sa vie s’en aller, et Verna s’en repaître. Elle eut un peu mal. Elle trouva cela fort agréable. Elle aimait l’idée que sa vie passât de son cœur à elle, à celui de son amante.
Lorsque Verna s’éloigna d’elle, Elerinna vit qu’elle avait pleuré. Elle lui caressa la joue doucement, et lui sourit :

-Je n’ai plus peur, ne t’inquiète pas, lui dit-elle doucement. Ce ne fut qu’à peine douloureux. Et que ma vie passe en toi m’a ravi. Et surtout, je t’aime.

L’ombre du soir tombant avait tout à fait recouvert les deux amantes. Un vent frais s’était levé dans les derniers instants du jour mourant et de la nuit naissante. La lune était claire. Elerinna embrassa tendrement Verna.
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MessageSujet: Re: La Prêtresse adultère [PV Verna Luxis] [-18 ]   La Prêtresse adultère [PV Verna Luxis] [-18 ] Icon_minitimeVen 21 Fév - 14:49

Le sang, y avait-il seulement autre chose de plus représentatif de la vie ? Par contradiction de la mort ? Certains parleront d’amour, d’autre du miracle de la vie ou encore du dernier instant qui précède le repos éternel. Pour Verna le sang représentait bien plus que cela. C’était la vie, sa vie. Il était sa force et sa faiblesse, ce qui la complétait et qui lui faisait défaut. Se nourrir n’avait pas que pour effet de la sustenter. Se faisant, elle se sentait étreindre par un doux sentiment vivifiant, une chaleur apaisante la gagnait. Elle se sentait envahir par une soudaine célérité, son corps se réveillait, son esprit s’apaisait, et aussi étrangement que cela puisse paraitre… sa libido aussi jouissait d’un second souffle. Elle haleta en se repaissant de sa dernière gorgée de sang, ce divin fluide chaud, pourtant d’habitude si fade chez les sindarin, l’amenée dans un état second. Timidement, ses crocs se retirèrent de la chair de son âme-soeur, hésitante sa langue caressa les deux petites marques rouges qui paraient le pale cou d’Elerinna. Oui elle avait des remords, oui elle s’en voulait d’avoir ainsi fait souffrir celle qui lui tenait pourtant tant à cœur.
Malgré qu’elle fusse prête à occire une armée, ou faire l’amour des heures durant, elle réprima ses élans de vigueurs, ses yeux parcoururent le corps fébrile de son amante. Elle qui était là allongée près d’elle, sur ce lit couvert de sang. Elle paraissait si fragile, si vulnérable, Verna fut prise par l’envie de se blottir contre elle, de protéger cette petite chose qui lui semblait proche du trépas, qu’avait-elle fait ? L’on aurait juré se trouver sur une scène de crime atroce… tout ce sang. Verna s’imaginait déjà être enfermée à vie dans une cellule d’Umbriel pour crime passionnel, ou pour avoir offert l’âme de la jeune femme en sacrifice à son dieu. De ses yeux perlaient d’innombrables larmes.

« Pardonnes moi… »

L’obscurité gagnait maintenant l’ensemble de la chambre. La petite lhurgoyf sanglotait presque lorsque la main d’Elerinna s’égara sur sa joue. Non elle n’avait pas le cœur à jouer les dominatrices, elle n’avait plus le cœur à se jouer d’elle pour le plaisir. Elle souffrait, elle souffrait de sa vie, de sa malédiction, de cette épée de Damoclès qui à jamais se tiendrait au dessus de sa tête. Elle était terrifiée. Elle se laissa bercer par le tendre baiser de la sindarine, elle ferma ses bras autour de son cou, elle serra fort, elle n’avait cure que cette situation fusse inconfortable, elle ne voulait qu’une chose, garder près d’elle ce qui lui était cher. Peu importe qu’il lui faille passer par d’innombrables excuses, elle ne désirait pas la perdre.

« Je te demande pardon… Je t’aime tellement… si tu savais… »


Les larmes n’avaient de cesses de couler, son souffle était coupé par d’incalculables sanglots, son visage était enfouie contre la poitrine d’Elerinna. Ce sentiment de vulnérabilité ne lui plaisait pas certes… mais elle devait passer par là pour faire comprendre à la sindarine à quel point ses sentiments étaient purs, sincères et forts. Si forts qu’elle aurait pu braver mille dangers pour venir à elle, si purs qu’elle ne parvenait pas à se souvenir avoir ressenti cela auparavant, si sincères que jamais plus n’aurait le cœur à aimer quelqu’un d’autres. Elle couvrit les lèvres d’Elerinna pour finir par s’allonger doucement à coté d’elle. Honteuse, elle chercha à essuyer ses larmes pour reprendre contenance.

« Je te demande pardon… je… je ne sais pas ce qui m’a pris. »
Elle hésita un instant, essuyant de nouveau les quelques larmes qui coulaient encore sur son visage de porcelaine. « Si… je sais… » Elle glissa sa main dans celle d’Elerinna. « Tu ne sais pas ce que peut représenter un tel acte pour moi. Tu m’offres littéralement ta vie alors que nous ne nous connaissons encore que bien peu. » La jeune lhurgoyf déposa un nouveau baiser sur les lèvres de sa princesse, puis plongea son regard dans le sien. « Mais pour que tu comprennes que mon engagement est sincère, je m'en vais prêter serment avec toi. A partir de maintenant, mon cœur vous appartient tout entier, mon âme ne trouvera le repos qu’en votre présence. Ma vie est liée à la vôtre et je protégerai la au péril de mienne. »

Elle attendit une réponse de son amante, elle ferait étalage des petites conditions annexes ultérieurement, elle se sentait déjà un peu plus légère. Puis elle lui sourit doucement... avant de réaliser dans quel état se trouvait la chambre.

"Que ce soit en désordre, passe encore, mais tout ce sang... ne devrions-nous pas songer à faire un peu de ménage ?"

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MessageSujet: Re: La Prêtresse adultère [PV Verna Luxis] [-18 ]   La Prêtresse adultère [PV Verna Luxis] [-18 ] Icon_minitimeVen 7 Mar - 14:38

Le désir lui avait échauffée le cœur. Elerinna s’était embrasée. Elle avait connu les extases sublimes que connaissent les amants effrénés qui ne savent les dangers de l’amour qu’à travers les romans et qui en rient avec désinvolture. Cette âme subtile et dangereusement solitaire s’était brusquement attachée à une femme ; Ayant désirée, elle s’était laissée entraîner. Elle était désormais étroitement enchainée à elle. De sa liberté vigoureuse, il ne restait que l’ivresse de l’idéal, que la chaleur épaisse d’un amour, que les touffeurs sombres et obscures du désir ambigüe.
Les crocs de Verna s’enfoncèrent dans la chair de son cou sans difficulté ; un petit cri lui échappa. Elle sentit le sang s’échapper hors de ses veines. Son cou la piquait désagréablement, mais la sensation n’était pas désagréable. Le bruit de succion lui rappelait les baisers de son amante, et l’effet qu’ils lui procuraient. Elle s’aperçut qu’elle s’était mise à onduler, et que son bas ventre brulait ; que l’étreinte étroite et sanglante qui l’unissait à la belle jeune fille lui procurait un certain plaisir ; que son sexe était chaudement humide et que la douleur n’occultait pas le désir, mais le parait d’un charme étrange et obscur qui la ravissait et qui l’effrayait tout à la fois. Elerinna ressentit au plus profond d’elle-même une sorte de fascination avide et obscène pour tout ce que le mal avait de plus subtil et de plus profond ; l’ambiguïté de son désir rompit la curieuse sensation de bien-être qu’elle ressentait émaner de la blessure. Une sourde angoisse monta en elle et lui brula l’intérieur du corps, comme un outrageux mouvement péristaltique des sucs gastriques qui viennent vous dévorer l’œsophage en hurlant. Son estomac remuait dans son ventre ; l’émotion lui brûlait tout le corps ; des frissons l’agitèrent.
Mais, alors que l’angoisse et la culpabilité s’unissaient pour lui faire ressentir ce que le mal-être peut avoir d’effrayant et de terrible, Verna se mit à pleurer. Elle murmurait des paroles d’excuses en sanglotant. Ses joues étaient rouges, ainsi que ses yeux qui brillaient de honte et d’effroi. Sa poitrine secouée de spasmes émettait par intermittence un bruit étrange en se soulevant brutalement. Elle hoquetait, et ses dents s’entrechoquaient parfois avec un bruit très sec, presque métallique, qui vrillait atrocement les oreilles d’Elerinna, et l’agaçait. La belle sindarin saisit la main frêle et pâle de son amante. Celle-ci était moite. Comme elle l’avait saisie à hauteur du poignet, elle sentit la pulsation de son cœur qui battait à tout rompre. Son cœur se déchira. Lorsque Verna s’allongea doucement à ses côtés, Elerinna se redressa et l’étreignit doucement.

-Moi aussi, je t’aime, lui souffla-t-elle doucement à l’oreille.

Un soudain abattement s’était emparé d’elle. La lassitude injectait son poison délicat dans ses veines. Ses membres lourds ne se soulevaient qu'avec peine, et son souffle s’était ralenti. Elle sourit amèrement à la jeune fille, et lui répondit d’une voix faible :

-Si tu savais combien ma vie a peu d’importance en ce monde ! Je ne fais que me débattre afin qu’elle en possède une et, souvent, je crains d’échouer en tout ce que j’entreprends. Tu me donne bien plus d’importance que je n’en ai.

Elle eut un petit rire heureux, et lâcha, arborant une moue mutine :

-Mais, je dois avouer que cela me flatte agréablement.


Verna s’épancha en serments. Elle lui jura fidélité et loyauté ; elle lui offrit son cœur et son âme, et jura de ne jamais la trahir. Elerinna en fut émue aux larmes et s’écria en se relevant vivement :

-Ah ! Si tu jures ainsi, alors je te promets-moi aussi d’être sincère et fidèle et de ne te jamais trahir !

Et, ayant dit, elle l’embrassa tendrement. Puis, elle approuva la jeune fille et se leva. La tête lui tourna ; elle faillit s’effondrer sur le sol, mais elle parvint à retrouver l’équilibre.

-Tu as raison, dit-elle. Le désordre, cela s’arrange facilement. Mais le sang, comment allons-nous le dissimuler ? Il ne faudrait pas qu’une prêtresse  s’aperçoive de quoique ce soit ! Ce serait notre perte à toutes les deux.

Elle jeta un regard inquiet vers la jeune fille, déjà occupée à ramasser des objets jetés à terre, brisés ou abîmés. Puis, elle attrapa d’une main un cabas qui reposait sur une commode à côté de vieux ouvrages et de vaisselles sales ; elle y fourra les vêtements  et les draps sales.

-Crois-tu que si nous les jetons dans le fleuve, cela suffira à faire disparaitre les preuves ?

Son cœur battait fort, très fort dans sa poitrine. Un vertige la prit.
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MessageSujet: Re: La Prêtresse adultère [PV Verna Luxis] [-18 ]   La Prêtresse adultère [PV Verna Luxis] [-18 ] Icon_minitimeJeu 13 Mar - 14:58

Il régnait toujours dans la chambre un doux climat de romance, de passion et d’ardeur, la petite lhurgoyfs avait séché ses larmes mais n’en restait pas moins bouleversée, sa belle avait trouvée en sa compagnie un lien indéfectible, une sécurité qui (Verna l’espérait) lui octroierait ce qu’il lui faudrait de moral, de joie, de quiétude pour aller de l’avant sans crainte d’être trahie ou trompée. Bien que la rouquine n’avait pas la moindre idée de ce que sa belle préparait, elle s’imaginait Elerinna en proie au doute, être la cible des assassins et colporteurs, d’une surcharge de devoirs… elle espérait tant lui être utile. Elle aurait un jour droit à sa part de gloire, elle voulait se faire connaitre, et même si ce n’était qu’un second rôle, il lui conviendrait amplement, car Elerinna verrait en elle la clé de sa réussite. Elle s’imaginait déjà sur son trône, la grande prêtresse de Cimméria sous son aile, tant de pouvoirs… que s’en est grisant.

Verna glissa son corps doux et luisant contre celui d’Elerinna l’étreignant par derrière avec la sensualité d’une danseuse orientale. Son corps nu n’était dissimulé que par de fins voiles sombre qui se dégageait des rayons de la lune, elle en jouait habilement pour toujours soustraire à la vue d’Elerinna les parties de son corps qu’elle aurait voulu scruter avec insistance. Certes elle venait d’inviter sa moitié à remettre un peu d’ordre dans sa chambre, mais ce n’était pas pour autant qu’elle ne s’amuserait pas à lui rendre la vie impossible. En y repensant Elerinna avait autant apprécié cet instant de profonde intimité, cet échange d’une tendresse infinie, que la petite sangsue. Verna était soulagée d’un poids lourd. Elle se sentait si légère qu’elle aurait cru s’envoler, elle sautilla autour d’Elerinna, n’ayant cure de la brise qui lui caressa l’échine. Elle passait devant elle comme une enfant cherchant à attirer l’attention de sa mère. Elle tira sur son bras pour la faire tourner, la suivant en riant. Déjà elle se sentait tenir le rôle d’une ombre, suivant sa maitresse partout où elle se rendait. Elle profitait aussi de la robe peut-être trop légère qui parait le corps de la sindarine pour la dévorer du regard à convenance. Observant ses hanches dans le moindre de ses mouvements, de la finesse de ses courbes et générosité de ses formes. Oui elle avait l’impression d’être en présence d’une déesse au corps sculpté par des êtres supérieurs et qui n’était là que dans le but de satisfaire sa libido insatiable. Elle voulait empoigner fermement une de ses fesses si généreuse, caresser ses jambes, mordre ses seins, dévorer ses lèvres mais elle ne fit rien, se contentant de laisser monter le désir… Elle l’observa s’emparer du gros sac et y glisser les draps et linges ensanglantés avant d’être prise de vertige.

« Mon amour ! »

Instamment la jeune fille attrapa le bras de son amante pour la soutenir. Elle l’invita à s’asseoir sur son lit. Elle examina sa gorge avec tendresse, chacune de ses caresses se voulaient douce comme du miel, elle vérifia qu’elle n’avait pas de fièvre, que son cœur ne peinait pas à battre. Une fois encore elle se servait de ses pouvoirs pour cela, elle identifiait comment fonctionnait le corps d’Elerinna et vérifiait s’il avait du mal, s’il n’était pas en manque de quoique ce soit.

« Je ne bois jamais plus de quelques gorgées de sang… le corps humain n’a que faire d’une quantité aussi infime. Une telle perte n’engendre jamais vraiment de conséquence sur son fonctionnement. Dis-moi, as-tu mangé à ta faim récemment ? As-tu jeuné ces derniers jours ? »

Elle soupira et attrapa le sac des mains d’Elerinna.

« Restes ici. Reposes toi, manges quelque chose, fais un brin de rangement mais ne te surmènes pas. Je vais m’occuper de faire disparaitre ces choses. Et ne m’obliges pas à laisser mon ombre ici pour te surveiller.»

La petite bourgeoise s’empressa d’enfiler une robe et se faufila à l’extérieur, se faufilant dans les ombres des pavillons et des demeures elle devenait telle un fantôme, le bruit de ses pas étaient totalement étouffés et ses déplacement presque spectrale lui permettait de distancer aisément quiconque aurait pu poser les yeux sur elle ou remarquer sa présence. Que pouvait-elle faire de cela ? Le dissimuler, le jeter dans un cours d’eau, le détruire… dans un monde comme isthéria, rien ne pourrait empêcher un maitre pisteur ou flaireur de remonter jusqu’à Elerinna en découvrant ses draps et en assimilant l’odeur de son sang. Le plus simple serait de le détruire… Bien que la nuit fusse tombée certains artisans travaillaient encore, battant le fer pour honorer leurs commandes, travailler dans leurs propres intérêt ou parfaire leurs compétences. Jeter le sac dans une forge serait idiot, la fumée qui s’en dégagerait attirerait forcément l’attention. Non ce qu’il lui fallait c’était une fonderie, ces machines ont toujours besoins d’être maintenant à une température infernale sans discontinuité et ce dans un environnement clos, la fumée ne s’en dégagerait que peu. La rouquine se faufila à l’intérieur d’une forge, ce qui lui rappela ses années d’enfance où elle devait se nourrir par ses propres moyens. Elle réalisa d’ailleurs avec fierté que ses talents ne faisaient que s’affiner avec le passage du temps, elle suivit furtivement le maitre des lieux jusque dans une pièce reculée. Il y faisait chaud, une chaleur étouffante qui empestait le charbon et le métal… quelque chose qui sentait aussi le brulé… elle eut un geste de recul en sentant cette vague de chaleur lui mordre le visage, elle aperçut la fonderie, et s’en approcha discrètement par derrière. Elle en ouvrit le foyer et y jeta le sac avant de fermer la petite forte en fonte qui claqua. Elle eut un sursaut en grimaçant.

*Flûte !*

Elle disparut alors en se fondant dans l’ombre du mur et refit le chemin à l’envers pour retourner auprès de sa bien-aimée. Elle arriva presque paniquée, haletante.

« Mon amour ! Mon amour où es-tu ? »
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La Prêtresse adultère [PV Verna Luxis] [-18 ]
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