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 [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via

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MessageSujet: Re: [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via   [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via - Page 3 Icon_minitimeJeu 20 Fév - 14:01

Il ne manquait plus qu'à lui expliquer se qui en retournait. La tâche qu'il allait demander était aussi dur que nécessaire. Dans les premiers lieux, il lui fit rappeler l'une des étapes qu'elle avait fait il y a quelque temps : récolter la sève d'une plante. Rien que dit qu'il devait expliquer quelques choses sur ce point devait lui mettre la puce à l'oreille. Récolter la sève de la Pistilose alors que celle ci est parfaitement sentir se qu'il se passait dans ses tiges.
Duscisio expliqua qu'une plante avait parfaitement conscience de se qu'il l'entourait. Autrement dit, comme un animal sentait qu'on lui avait tiré dessus, la plante sait qu'on la cueille, la coupant de ses racines et donc de son moyen de survivre.

C'est pour cela que j'ai pris le racine de la fleur de cendre la dernière fois, si vous vous en souvenez bien. Comme toutes les plantes que je cueille pour afin de les ramener ici avant de patienter à leur prochaine utilité.

Il ajouta également qu'un parlait toujours à ses plantes, peu importe si elle comprenait ou non, il essayait toujours de transmettre son pardon à ses dernières qu'il tue – il accentua ce mot là comme d'une vérité qu'il ne supportait guère – comme d'une prière qu'il faisait au fils et filles de Baria qu'il vénérait. Il appelait justement la Pistilose « filles de Baria » dans ses invocations. Exprimant son pardon, il espérait grandement qu'elle le pardonnerait pour se qu'il leur fait.

En parlant ainsi, on pouvait bien sentir comment, l'albinos était mêlé à la nature comme aux divinités. Faisant une pause dans ses explications il se rendit vers les plantes qu'il avait mises sur le côté. Hésitant presque à conclure l'explication en connaissant parfaitement qu'elle n'allait pas aimer. En triant les plantes une à une il se lança alors. La première phrase était de faire pousser une tige, jusque-là pas bien compliquer, mais quand il expliqua le fin mot de l'histoire.

Elle va réagit quelque secondes après et la réaction sera celle que vous avez déjà vu dans les ruines. Je vais souvrir, bien que le mot soit relativement faible. Et cela est nécessaire... Jusqu'à maintenant, les potions m'ont aidé à le supporter.

Il énonça donc que l'étape suivante était d'écraser la tige qu'il allait faire pousser, sans la couper car la sève arrive en continu et cela « facilite » la chose. De son côté, par magie il va pousser la Pistilose à se calmer et à s'immobiliser au mieux afin qu'elle évite d'agresser qui que se soit.
Il fit justement pousser l'une des ronces de la plaie à peine refermer dans un picotement au poignet, quelques centimètres pour commencer qu'il posa sur la table en même temps que son bras sur la table de travail, l'autre main sur le rouleau qui avait servi précédemment, ne lui montrant que la chose à faire. D'un seul bras, c'était dur mais jusqu'à maintenant il y était arrivé.

Comme pour la précédente, il faut l'écraser, le liquide de couleur vert semi-transparent. D'une seule maint je n'ai pas l'habilité qu'avec deux. C'est pour cela que je demande ton aide, et jusqu'à que les deux fioles que voici soit remplit, il ne faut pas s’arrêter.

Il remontra les deux fioles du regard, qu'il avait posé.

Si tout se passe bien, on devrait en avoir pour une lourde heure.

À ce moment-là, la Pistilose réagissait, comme si elle savait se qui l'attendait, se qu'il sentait les sentiments de protection. Comme d'une empathie du végétal, elle se permit d'utiliser un peu de l'essence divine de son hôte pour faire pousser une fleur ou bout d'une seconde tige qui poussa longuement pour l'entourer puis le bout se présentais vers Othello pour en faire éclore une fleur, la rose blanche qu'elle connaissait déjà.
Comme d'une conscience, elle avait réagi. Comme d'une conscience, elle comprenait et s'était bien la première fois que cela arrivait. Ce sera t'il le cas pour les prochaines fois ? Le désir de protéger Othello se transmit à la plante.
Duscisio en avait les yeux écarquillés, étonnés, surprit, stupéfait. La Pistilose était une plante magique sur un certain point, mais de là à réagir de la sorte, il y avait quelques choses de particulier que l'on ne savait pas d'elle.

À ce moment, l'albinos ne fit aucune hésitation et voulait essayer quelques choses. Il posa le rouleau sur la tige qu'il avait, lui-même, fait pousser et fit signe à Othello de commencer à l'écraser pour la prochaine étape.


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MessageSujet: Re: [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via   [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via - Page 3 Icon_minitimeDim 16 Mar - 12:32

Elle le tenait entre ses propres mains. L’instrument qui le conduirait à la torture, à un supplice peut-être bien plus cruel que ceux réservés aux fous des premiers âges. Cela pouvait paraître bien ironique en l’objet d’un simple rouleau à pâtisserie. Mais dangereusement poser sur la longue tige verte et rongée d’épines qui se présentait sous ses yeux, elle le voyait déjà se tordre de douleur, hurler même, comme sur le sol et volcanique que la ruine qu’ils avaient habité dans le désert de Lokram pendant quelques heures. Cette unique pensée la travaillait au moment d’abattre le rouleau de bois et de donner la première pression. Le bruit qui en suivit fut terrifiant. Écœurant. La sirène enfouie sous une épaisse couche de distance et de froideur en eut le cœur retourné. Un son visqueux et organique, comme des boyaux coupés à vif, éructant ce qu’ils pouvaient de fange et de sang. Le cas était presque le même, bien qu’il s’agissait d’une racine répandant un sang vert et visqueux qui s’écoulaient de ses pores dilatées en fines perles translucide qui se jetaient comme dans un torrent dans la fiole en amont de la table.

Avait-il précisé que le cycle durait une heure ? Ils n’avaient commencé que depuis quelques secondes et elle regrettait déjà amèrement le moindre de ses gestes. Un goût très âcre suintait aigrement dans sa salive, rendant sa langue moite engourdie, semblable à un muscle mort, alors que ses oreilles s’étaient laissées retomber vers le sol dans une pliure coupable, voulant se couper des sons de la pièces qui résonnaient dans son esprit, et le ferait probablement toujours. Pourtant, elle les perpétuait encore et encore avec plus de force et de froideur que le précédent. A chaque coup du rouleau, elle l’entendait gémir, elle voyait s’échapper de la plaie de son poignet le liquide carmin… Mais n’était-ce vraiment que des gémissements ? La jeune femme ne pouvait plus faire confiance à ses sens. Ils pouvaient la tromper, atténués par son état de semi-transe. Répétant sans cesse le mouvement mécanique en se concentrant uniquement sur la quantité de liquide éjectée, ses yeux vides se faisaient un point d’honneur de ne jamais croiser le siens.

Dans son immonde entreprise, elle essayait aussi d’ignorer un autre facteur qui assiégeait son mental de glace. La douleur. Car à l’instant où elle avait commencé de concert avec sa victime à donner les premières pressions, la racine épineuse s’était instinctivement enroulée autour de son poignet blanc. Une à une, elle avait senti les aiguilles de bois s’enfoncer dans sa chair, perçant veines et muscles, alors que sa peau lâchait, perforéé, dans un bruit sourd, brusque, et désagréable. Au début, il n’y en avait eu qu’une dizaine, puis vingt, trente. Si elle avait été immobile, la peine aurait eut des effets parfaitement maîtrisée, et même aurait pu se faire oublier au bout de quelques secondes. Mais en perpétuel mouvement, les fines aiguilles ne pouvaient que s’enfoncer toujours un peu plus profondément dans les tissues, rendant les petites ouvertures des creux plus des plaies rougies. Ses avant bras furent bientôt eux aussi maculés de rouge, plus vif et chaud que celui des quelques stries qui ornaient son buste et ses jambes, et bien plus opaque que le liquide évanescent qu’elle essayait tant bien que mal de récupérer des tiges abîmées. Duscisio saignait lui aussi. Et une nouvelle contrainte se révéla alors : éviter que leurs sangs et la sève ne s’entremêle pour polluer le précieux liquide.

Mais malgré la douleur et l’écœurement, il fallait qu’elle poursuive. Ses doigts laiteux tremblaient déjà vigoureusement. Ignorer la douleur… Celle du gisant qui souffrait violemment sur la table, alors qu’elle était son instrument de torture et la responsable de son état. Les minutes passaient… Et elles devaient passer plus vite…

***

Un craquement retentit. Les fioles étaient finalement pleines, posées sur la table, et la dame pu donner un dernier coup, le coup ultime après une heure de labeur. Si son visage, d’une pâleur terrifiante et d’une froideur maladive pouvait laisser croire qu’elle était restée fébrile, ses yeux rougis noyés dans les larmes et son corps secoué de frissons et de secousses trahissaient son état nerveux affaiblis et choqué. D’un geste tremblant, elle posa le rouleau sur un support en bois non loin, laissant bouger un peu ses jambes crispées et affaiblis. Elles étaient engourdies de l’effort, et avançaient avec difficulté, comme si tous ses muscles s’étaient transformés en masse de tissu et de chiffon. Othello était complètement aliénée, sortie de son corps ou trop profondément enterrée dedans. Ce qu’elle venait de commettre était affreux. Horrible. Plus que de la sève, c’était du sang qu’elle avait vu couler pendant près d’une heure de temps. Et pour ses mains qui avaient déjà donné la mort, faire subir un tel supplice à un être cher était impardonnable. Dans les dernières minutes, son esprit n’avait été rempli que de prière et de pardon, d’imploration hurlé à la déesse pour qu’elle ne perde foie en elle, qu’elle ne l’abandonne pas même après cet acte odieux.

Duscisio était toujours sur la table, derrière elle, sûrement. Mais elle ne voulait pas le regarder… Ou plutôt elle n’en était plus capable. Le faire souffrir tant, c’était comme si elle l’avait tué. Une centaine de fois durant. Son cœur était brisé, ses poumons explosés, son ventre retourné au point où elle voulut s’enfuir pour se libérer de ce poids. Et comme un fantôme pour la crois de son affreuse culpabilité, elle disparue comme un fantôme jusqu’à la serre, pour permettre au jeune homme écorché de se remettre sans la présence opaline de son blanc bourreau.

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MessageSujet: Re: [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via   [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via - Page 3 Icon_minitimeDim 16 Mar - 21:54

L'espoir de la réaction de la plante était trop beau pour que l'effet tant souhaité prenne forme. Elle avait beau faire comme si elle s'excusait en avance de se qu'elle allait faire pendant le processus, attendant en parfaite conscience de se faire broyer dans quelques secondes. Mais es-ce vraiment une excuser ? Ou plutôt l'annonce d'un fait que la Pistilose ne veux point faire souffrir son hôte comme elle l'a fait pendant des mois.
Dès la première seconde ou la première tige commença à être écrasé, Duscisio écarquilla les yeux en serrant très forcément les dents avant de se plier de douleur en se tenant de l'autre bras sa hanche opposée. Il se retenait de hurler. Déjà maintenant il regrettait encore d'avoir cette plante en lui malgré l'effort qu'il avait fait pour l'avoir à maturité. C'est un prix bien trop important pour être ignoré. À cet instant précis, il commença à faire également un choix plutôt évident...
Elle ou lui.
S'il choisissait la Pistilose, Othello souffrira toute sa vie en voyant son amant hurler de douleur trois à quatre fois par moi. Et s'il choisissait lui, il vivra sans douleur corporelle et plante rare, mais avec celle qu'il aime dans une vie bien plus sereine...
Il peut se passer de l'une mais pas de l'autre, alors le choix est déjà fait : la plante doit mourir.

Ne pouvant finalement s’empêcher de hurler à toute voix, pendant qu'ils pleuraient tous les deux de la souffrance, la Pistilose essayait tant bien que mal de réagir avec calme. Pour elle aussi la douleur était forte. La potion qui était censée neutraliser la douleur n’avait pas assez de puissance pour contrer une telle souffrance. En contre partie, Duscisio malgré cela utilisait sa magie pour calmer la plante au mieux possible, réduisant le nombre de ronces anarchiques de pousser pour attaquer la responsable de cette souffrance. De ses forces mentale et émotionnel, l'albinos essayait de contenir sa douleur, tout en regardant Othello qui détournait le regard pendant son action. Cela lui brisait le cœur, mais maintenant que c'était lancé ils devaient terminer.
Les quelques minutes passée était des minutes en moins à subir. Le sang de la jeune femme inquiétait plus l'albinos que le sien, malgré les quelques ronces qui était en train de lacérer son propre corps en s'agitant dans tout les sens pour agresser Othello, Duscisio se força à en couper quelque une avec une cisaille qu'il avait en main. Il était hors de question qu'elle se fasse attaquer. Mais la douleur était trop forte, entre la magie et les outils aucun des deux n'arrivait à empêcher suffisamment de tiges pour que la demoiselle fasse le travail pénible, immonde même qu'il lui avait confié.
Et comme pour les dernières fois, il n'y eut pas d'autre alternative qu'il perde connaissance au bout du quart du temps qu'il y avait à supporter, larmes aux yeux, regret au cœur. Mais il tenait aussi forte était la douleur...

-- -- -- -- --

Il pleurait, il regrettait, et au combien il s'en voulait. Comment pouvait-il s'expliquer maintenant que le mal était fait ?
Il ne pouvait l'empêcher de la laisser partir pour pleurer aussi de son acte pourtant demander, à contre cœur.
Sans voix un petit moment, il ne pouvait que se morfondre sur lui-même.

Qu'ai-je fais ?...

Tourmenté, parasité, souffrant, il ne pouvait que s'écouler au sol les douleurs de l'action encore dans son sang coulant sur le sol mêler à celui d'Othello. Une petite flaque sur le sol de bois qui amortie sa chute lente de l'agonie émotive. Une main dans le liquide rougeâtre lui fit prendre conscience qu'il était préférable de laisser momentanément sa souffrance pour nettoyer cela. Commençant par un chiffon, il le lâcha rapidement après avoir fait la moitié du travail, changeant de couleur, il lâcha le morceau de tissus pour aller rejoindre sa bien-aimée en larme dans l'arrière boutique, toujours en larme.

Othello... Mi limilia. Pardonnes-moi... J'aurais du te prévenir à l'avance. Pardonnes-moi, pardonnes-moi.

N'osant entrer, la regardant lui tourner le temps, il s'accroupit en longeant le cadre de la porte en sanglotant ses larmes un peu de son sang, ses mains tacher de sang cachant le visage une fois assis sur le sol.


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MessageSujet: Re: [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via   [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via - Page 3 Icon_minitimeDim 23 Mar - 13:15

Assise dans un coin de la pièce dans un silence absolu, la demoiselle essayait tant bien que mal se de s’épargner les souvenirs qui se créaient dans son esprit, et qui comptait sur elle comme témoin de son propre geste qu’elle ne voulait revivre… Pour l’instant. La petite était recroquevillée sur elle-même, assise dans le fin fond de la pièce, entourée de grandes feuilles vertes et rappeuses, silencieuses gardiennes qui veillaient sur elle de leurs yeux inexistants. Elle était venu chercher cette paix et ce calme. Après un évènement si chaotique, il fallait à tout prix qu’elle retrouve ses esprits, ses pensées clairs, mais aussi elle-même. Ses genoux contre elle, elle y avait posé ses coudes, laissant ses deux poignés sanguinolents desquels coulaient entre quelques filets rouges lâchaient tout ce qu’il pouvait encore de liquide au-dessus du vide. Cette atmosphère de jungle était parfaite pour la sirène. Elle allait pouvoir guérir dans la plus apaisante des sérénités. Le haut de son front perlait encore de sueur, ses yeux rougis laissaient encore aller de temps en temps une larme solitaire. Mais la panique et la douleur était finalement passé au bout de quelques minutes.

La chair lacérée commença soudain à crépiter, puis le sang coagula d’une traite. Le processus était très rapide, en règle générale. Les épines n’avaient pas été suffisamment profondes pour entailler les plus importantes des veines, et les muscles n’étaient pas trop abîmés. « Plus de peur que de mal… » se dit la demoiselle éteinte. Son cœur avait déjà brutalement ralentie, retrouvant presque son rythme normal. Et alors que sous ses yeux les griffures se résorbaient elles-mêmes, elle essaya de comprendre ce qui l’avait fait réagir ainsi.
Dans son ordre, elle avait longtemps était connu comme étant le bras armé d’Elerinna, son pion le plus froid et le plus secret. Depuis petite, elle avait su caché ses émotions à merveille – ou plutôt n’en avait-elle jamais vraiment ressenti. Mais depuis sa rencontre avec Irina, les choses avaient radicalement changées. Le masque de givre au cœur de glace se serait-il adoucit ? Si c’était bien le cas, Othello en serait particulièrement affecté. Elle était fait pour ça, pour être dure et forte. Le monde n’acceptait pas les plus fragiles. Et les parcelles de bonheurs qui existaient en elle devaient être conservées loin de lui, être préservées pour mieux émergées dans les moments de joies. Etait-ce réellement ça ? Non, il devait il y avoir une autre explication. Elle devait retourner le problème d’une autre façon.

Depuis quelques temps, on l’avait libéré de sa cage, de la barrière qui la maintenait perpétuellement dans un monde dénué de sens et de sentiments. Irina lui avait offert protection, et l’assurance de pouvoir enfin s’éveiller sans avoir à commettre les actes odieux qu’il lui avait jadis été confié. Et cette libération, ce renouveau lui avait alors permis de se développer. Comme une chenille enfermée dans sa chrysalide pendant des années durant, et qui finalement s’en échappait pour prendre son envol. Etait-ce donc cela ? Elle n’avait jamais réellement quitté les mers durs et froides, et maintenant qu’elle était libre, elle finissait par s’épanouir. Elle ne devenait pas faible : elle devenait elle-même, aussi timide et fragile soit-elle. Et si elle était encore capable de faire preuve d’une froideur extrême, elle savait qu’il y avait une chose qu’elle ne supportait pas, ce qui la paralysait au plus haut point et la mettait dans cet état de disgrâce. Faire souffrir des êtres aimés, et les voir dans la douleur, en était-elle responsable ou non. Ses petits doigts commençaient à battre une mesure inventée, alors que ses poignets, secondes après secondes, retrouvaient toutes leurs finesses et leur peau d’enfant candide.

Pouvait-elle bien être le bourreau des autres, et le protecteur des siens ? Cela paraissait une grande tâche à accomplir. Sa respiration était redevenue lente et maîtrisée. Mieux valait elle qu’elle continue à être ce qu’elle était, et qu’elle poursuive son éveil de la meilleure des façons, alors. Ses yeux se relevèrent, regardant les plantes et les feuilles avec sérénité. Au moins, il lui avait fallu peu de temps pour se calmer. L’évènement était traumatisant, et douloureux. Mais pas insurmontable. Si il n’avait lieux que rarement, elle pouvait s’en acquitter. Après tout, Duscisio en avait besoin pour supporter la plante. Qui était-elle pour réagir ainsi, comme la première des ingénues ? Elle avait vu bien pire... Ce n’était pas lui, seulement. Il devenait de plus en plus clair qu’elle n’aimait pas le voir souffrir. Mais si c’était pour son bien, elle accepterait de subir cette peine pour le voir rayonner plus tard.

Combien de temps était-elle restée ainsi dans la serre, comme une grande enfant capricieuse ? Alors que Duscisio était encore écorché vif, c’était impardonnable. Et la potion qui risquait de se perdre ! Othello se redressa soudain, époussetant la robe où s’étaient agrippés quelques grains de poussières, et respira une dernière fois profondément, avant d’entrer de nouveau dans l’arène. Ses poignets à présent lisse glissèrent sous ses yeux pour y récolter ses dernières larmes qui s’y déposèrent sans se plaindre avant de tomber au sol. D’un geste, elle vérifia ses cheveux, les raccrochant une nouvelle fois pour éviter tout accident, et finit par glisser de nouveau, petit fantôme blanc, abandonnant le calme de la serre pour retourner sur le champ de bataille. Là, sur le contour de la porte, elle découvrit le pauvre herboriste en larme, affaiblit, ses membres encore sanglants qui répandaient sur le sol gouttes rouges et perles écarlates. S’était-elle fermée à ses pleurs ? Probablement pour essayer de se remettre d’abord, dans son esprit. Se précipitant vers lui en posant sa main sur son visage, une expression de peine gravée sur son faciès, elle se précipita sur le sot d’eau qu’elle rapporta auprès de lui. D’une main qu’elle plongeait dans le récipient, elle humidifiait les blessures. De l’autre elle faisait jaillir une lumière blanche, qui s’étendait à l’eau, pour guérir son amant en souffrance.


« - Tout va bien maintenant, je suis là. Ne vous en faites pas, il semblerait en fait que je sois plus impressionnable que je ne le pensais. » Dit-elle calmement, d’une voix douce et rassurante. « Vous n’auriez pas du vous lever, la douleur va se faire plus forte. Vous devriez vous assoir. Expliquez-moi la suite, je m’en occupe. »

Ses mots sévères se faisaient tendre, et soignant l’autre main du jeune homme, elle lui souriait, bienveillante, espérant pouvoir le décharger du poids du travail pour lui qui manquait de force. Othello était coupable : elle s’était lâchement enfuie alors qu’il était celui qui avait le plus souffert.
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MessageSujet: Re: [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via   [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via - Page 3 Icon_minitimeDim 23 Mar - 17:00

Quant il l'a vit à ses côtés beaucoup plus sereine et douce, cela fut un petit réconfort. Mais comment réparer une telle erreur ? Alors qu'elle le soignait de sa magie de l'eau, d'une lumière blanche et de son attention, le regard de l'albinos se vint à se retirer le chagrin qu'il avait pu avoir pour lui avoir faire connaître une telle atrocité. Pour elle et pour lui, il était clair de la plante devait disparaître de sa vie pour en avoir une plus agréable. Ne manquait plus qu'à savoir comment et ce sans risquer sa vie.
Sa voix reposa sa tristesse pendant que l'eau reposait ses blessures qui se refermait une par une. L'épuisement restant quand même à son actif, Duscisio devait se ménager et laisser faire son amante terminer la potion au guide de ses instructions. Elle était un peu là pour apprendre alors en attendant qu'elle finisse son action, il la regarda en sachant ses larmes d'un air calme et révélateur d'un amour sans fin.

La procédure suivant n'avait rien de compliquer. Le fait d'avoir si que la phase qu'ils venaient de raccourcir tout les deux en une seule heure au lieu d'une après-midi quand il est seul. Les souffrances n'étaient rien maintenant que cela était terminé, mais cela devait être la dernière. Il comptait bien retirer se qui en était la source et ce avant que le stock de remède qu'ils étaient en train de faire ne s'épuise. L'étude de la concentrer n'avait plus donc aucune importance, juste la finir.
Après avoir été soigner sur les surface apparent de sa peau écorchée, la demoiselle lui proposa de se reposer pendant qu'il donnait les instructions. Une idée plus que bienvenue car épuisé il vint à se relever difficilement malgré les soins pour prendre une chaise et s’asseoir en face de l'atelier dont il se servait tous les deux.

Les ingrédients étant tous sur la table et prêt à l'emploi, il ne manque que la dernière étape...

Il parlait avec un peu de difficulté. L’épuisement était bien visible autant dans sa voix que sur ses mouvements ou il restait statique pour se ménager. Il montra du regard les autres ingrédients qu'il avait laissés volontairement sur le côté avant d'expliquer pourquoi il en était ainsi.

Lors de l'étude à l’accomplissement de cette solution, ses plantes ont été utilisé pour leur vertu apaisante, mais il y avait un problème. Cette vertu avait quelques choses de toxique pour la pistilose qui les rejetait violemment sous forme d'agitation de leur racine qui ne me laissait pas indifférant. Si cela arrive. Je les utiliserais pour me débarrasser de cette dernière si cela devient trop dangereux pour ma santé physique. Car, la portée est très épuisant autant physique que par la magie. La calme me permet de générer plus facilement ma forme et ainsi continuer mes activités. Autant dire que c'est très dangereux de l'avoir dans mon corps...

Sans énoncer la possibilité que prochainement il aurait à les utiliser, il passa maintenant à la fin attendue par le couple. Les petites fioles qui avaient été prévue d'utiliser à portée de main, il prit par la même occasion le bol dans le quel contenait la mixture jaunâtre maintenant bien reposer pour la verser dans les récipients de verre en commençant l'explication.

La dernière étape consiste à préparer la quantité par fiole de la base et la sève de la plante. Tu vas remplir les fioles pendant que je doserais la sève dans celle ci.

Il avait rempli deux ou trois fioles pour lui montrer comment faire. Rien de plus compliquer que de verser une mixture semi-liquide du bol vers le récipient. Bien entendu, pour bien faire, il allait expliquer comment il comptait doser. Pendant qu'il mettait à disposition les fioles et tout se qu'il faut pour y verser la base, des murmures sortaient de sa bouche, mêlant arithmétique et calcule savant en fonction de la taille de la fiole et savoir si cela allait marcher comme il le voulait. Puis au bout d'un moment, il prit une pipette, qu'il remplit avec simple pression et relâchement du côté mou de l'outil pour remplir cette dernière de la sève liquide.

Avec les quatre goûtes que j'utilisais dans les grandes fioles, je n'en mettrais que trois pour celle ci. Les fioles comme je le répète depuis tout à l'heure sont plus petite mais on veut concentrer celle-ci cela devrait marcher. Avec se que l'on a on devrait en avoir assez pour vingts doses, voir plus.

Il prit les fioles qu'il avait déjà remplis, il en versa par pressions précises les trois goûtes en question avant de fermer le récipient du bouchon et la secouer pour mélanger simplement les deux corps durant quelques secondes.
Quand il se stoppa, il montra la fiole entre ses deux doigts pour montrer comme par magie un liquide ressemblant à la fiole de base.

Et on aura plus qu'à laisser reposer après ça.

Il lança un sourire, comme pour montrer que le plus dur était effectivement passé.


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MessageSujet: Re: [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via   [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via - Page 3 Icon_minitimeDim 30 Mar - 16:14

Élève précieuse et souriante, Othello l’avait aidé à se relever, et l’avait mené vers la table de travail. Ses bras s’étaient faits de verre pour le soulever, et bientôt il était de nouveau en train de travailler, ce qui surprit la demoiselle de tant de vigueur et de volonté. Mais son état n’était pas au plus haut de sa forme, pourtant. Il restait affaibli, la voix assez vague, fatigué, et ses membres tremblants ne faisaient que lui indiquer qu’il avait effectivement souffert de l’effort infligé par son geste. Mais comment n’aurait-il pu ne rien subir, après tout ? Ses plaies étaient seulement fermées, ses muscles souffrants devaient encore être tendus, ses tendons crispés. Il lui faudrait plusieurs heures pour s’en remettre, probablement. Ceci dit, et pensée, la demoiselle n’en était pas pourtant trop atteinte : la peur était déjà passée, et à présent, les cieux sombres laissaient poindre une apaisante éclaircie. La poupée de porcelaine laissait son regard aller et venir, alors que ses doigts blancs repasser comme des fantômes sur le bois, retrouvant les sensations d’une forêt alors que Duscisio lui transmettait la suite des instructions.

Apparemment, le plus dure était passé. Ses yeux bruns se relevaient vers lui à intervalle régulier. Même si elle aurait préféré qu’il arrête, et qu’il aille directement se reposer, si celui-ci insistait pour accomplir les calculs lui-même, elle n’avait aucun droit de s’y opposer. Sagement, elle l’observa dans ses démonstrations, prête à reproduire, geste après geste, le moindre de ses mouvements. Il était surprenant que ses muscles furent aussi vite remis… Il devait bien cacher en lui une force impressionnante pour pouvoir faire ses transferts sans trembler, et sans même en renverser une goutte sur le côté. Ou était-ce l’habitude ? Après tout, sa réputation devait bien venir de quelque part : ses doigts pâles étaient usés à force de travail. Avec un sourire, elle l’imagina en train de faire tout ce qu’il faisait avec les yeux fermés, mais la simplicité la plus naturelle au monde.
Quand il eut finis, il la laissa prendre les reines, tout en partant dans une bien étrange divagation. Ses lèvres pâles s’articulèrent dans un mécanisme crépitant, alors qu’elle pouvait entendre au creux de ses oreilles des chuchotements intelligents, comme des dizaines de petits calculs, alors qu’il regardait, prêt à sévir, les petites bouteilles pleines. Othello en était encore plus amusée. Ils étaient foncièrement différents dans leur façon de travailler. Il semblait être un algèbre, un homme d’esprit devant la tâche, calculant chaque dosage et obéissant aux antiques règles rédigées dans les livres. La demoiselle, quant à elle… Eh bien, elle était plus spontanée. Alors qu’il calculait attentivement le nombre de goutte à faire couler dans les fioles, elle y serait allée d’instinct, mesurant le liquide à l’œil, à l’odeur, et au résultat, quitte à se tromper. C’était pourquoi ses remèdes étaient la plupart du temps particulièrement forts : ils étaient si concentrés qu’ils pourraient soigner un cheval.

Mais c’était ce qu’il fallait aux gens de la ville de glace, des mixtures épaisses et fortes. Et la demoiselle en était satisfaite, après tout, son commerce marchait. Il finit par terminer ses mathématiques, ajouta les gouttes troubles et vertes, avant de secouer habilement les deux liquides pour qu’ils n’en fassent qu’un, identique à la mixture de base, l’antidouleur ambré qu’il buvait tant. La demoiselle saisit alors le bol, pour commencer son œuvre. Plaçant les fioles devant elle, dans une longue file silencieuse, qu’elle observait du coin de l’œil, elle souleva le premier récipient, sentant avec attention son poids dans le creux de ses mains, avant de l’incliner très délicatement pour voir le liquide vaseux et semi-épais, à l’odeur particulièrement imposante et naturelle, rappelant l’herbe humide et la terre battue, qui vint s’écouler lentement jusque dans les courbes de verre. Doucement, elle vit le niveau augmenter sans qu’aucune goutte ne vienne tomber sur le bois. Sa concentration était extrême, et ses lèvres pincés dans un rictus de sérieux. Elle enchaîna avec une deuxième fiole, puis une troisième. Finalement, au bout de quatre petits récipients, elle avait commencé à prendre l’habitude, et à le faire plus habilement.

Le pression se relâcha un peu, et elle sentit la pression dans son dos s’apaiser un peu. Aussi accepta-t-elle d’oser faire un peu de conversation. Elle savait sa maîtrise des mots assez maladroites, et surtout après un tel évènement, il était dure, dans son esprit, de rechercher des sujets qui différaient de la plante elle-même. Il était vrai qu’elle n’avait jamais vraiment osé lui poser la question à propos d’elle. Ce qui l’avait motivé à en devenir l’hôte, d’où elle venait, et depuis quand il la gardait. Mais alors qu’il venait de se faire sauvagement torturé pendant plus d’une heure, elle ne savait pas s’il était très sage de lui poser la question à cet instant. Cela lui paraissait terriblement grossier… Alors qu’elle versait encore quelques grammes de liquide dans les fioles, elle pinçait toujours ses lèvres, mais cette fois-ci de frustrations plus que de concentration. Finalement, après quelques secondes d’introspection, elle se rendit compte que le plus dure était en fait qu’elle ne savait pas de quoi parler autre que ça. Sa coupure était trop vive, elle voulait savoir ce qui l’avait motivé, le pourquoi d’une telle chose. Même si elle avait peur de le froisser, et qu’elle ne savait pas réellement quel serait sa réaction, elle se jeta quand même, demandant d’une voix timide, tout en relevant le bol
:

« - Comment êtes-vous entré en possession de la pistostilose ? »

Aussitôt dit, aussitôt regretté, la demoiselle se renfrogna presque immédiatement, regardant alors jalousement ses gestes comme pour se faire pardonner de ce qu’elle venait de dire. Mais sa curiosité brûlait quand même, et elle était toujours envieuse de connaître la réponse.
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MessageSujet: Re: [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via   [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via - Page 3 Icon_minitimeDim 30 Mar - 18:55

Avec les explications données, le silence du travail vint reprendre place dans l'atelier d'herboristerie. Les gestes qui allaient rester banale pour l'un était un peu nouveau pour l'autre qui était ici dans le but d'apprendre le métier avec une personne qu'elle aime. De l'autre côté, il lui donnait des techniques avec un plaisir inimaginable.
La boutique étant fermé depuis plus d'une heure, elle leur laissait champ libre pour à peu prêt tout. Se contentant du travail donné, la jeune femme n'eut qu'un point important qu'elle tenait à savoir. Dans cette question elle s'en voyait désolé de l'avoir posé. Duscisio ne fit qu'un geste pour lui dire qu'elle n'avait pas à s'en faire. Après tout elle travaillait avec lui, il était normal qu'elle en sache un peu plus, en savoir plus sur la Pistilose.
D'un ton fatigué quand il y eut déjà une dizaine de potions terminé et entreposer dans une boite de stockage prévu à la taille des fioles, il prit une pause dans ses gestes répétés.

Par la recherche. Pendant des années, j'ai recherché plantes et ingrédients de toutes sortes. La Pistilose en faisait partie. Ayant connu son existence depuis bien longtemps pour sa rareté au-delà de toute espérance je l'ai eu dans un cadavre pourrissant d'un animal. J'ai dûs fouiller la chair à partir des renseignements que je connaissais. Le reste n'était que de supporter l'odeur nauséabonde.

Il continua les fait et gestes afin d'en finir le plus rapidement possible. La seule contrainte était que la fatigue se faisait de plus en plus sentir par la lenteur plus marquée de ses actions. Le temps entre les gouttes était un poil plus long et l'hésitation un peu plus marqué. Quand il secoua la fiole l'action dura plusieurs secondes au lieu d'une.

La graine de la taille d'une petite noix, des sortes de poils autour, je l'ai avalé quand l’épidémie avait à peine commencer au village des Eryllis où Sighild leur chef m'avait accepté en exile quelque temps et se durant pour trouver un remède où au moins une recette pour retarder les effets de la maladie de pétrification. J'eus son aide pendant que je l'aidais également indirectement à supporter la maladie dont elle en était atteinte.

Il prit une pause où il finit exactement deux fioles pour les entreposer dans le coffret.

J'y suis resté une semaine où dans la première journée j'eus presque le regret de l'avoir avalé. Les douleurs avait dix fois l'équivalent de se que j'ai ressentis jusqu'à maintenant.
A la base, se qui continue encore aujourd'hui, le but de la posséder était de trouver de nouveau remède. Mais aussi de trouver d'autre graines afin de les détruire. La question du pourquoi ne se pose pas quand on voit l'état dans lequel je me trouve actuellement.


Il fis une autre potion pour prendre une pause dans ses explications. Elle n'avait posé qu'une seule question, mais afin de lui épargner diverses questions évidentes, il lui expliquait absolument tout se qui lui passait par la tête. Aussi bien les informations pouvait faire du mal comme du bien. Elle devait savoir, rien ne devait lui-être cacher. C'était la moindre des choses.

J'ai le corps naturellement fragile. Mais je me l'explique pas, j'ai une symbiose presque idéale avec elle. Une chance inouïs mais pas sans conséquences, bien entendus. Si quelqu'un d'autres que moi avait les mêmes intentions, il n'en survivrait pas. La magie de Baria est également une aide précieuse... dans son contrôle.

Il eut un vertige. Ses yeux écarquillés vint à passer à celle d'une fatigue plus que marqué. Il se leva doucement, posant avant la pipette avec délicatesse.

Il faut que je monte à l'étage pour me reposer... Vous avez en main toutes les instructions pour finir. Si vous avez un doute enfermez le tout dans la cloche en bois qui se trouve au milieu de la table.

S'appuyant sur celle-ci pour rejoindre Othello et lui caresser l'épaule quelques instants.

Si vous avez finis, soufflez les bougies et remontrez. Je t’emprunte Drasha le temps de montrer les escaliers.

Continuant son chemin avec une affreuse mine, il regarda l'animal en lui faisait signe de le suivre derrière, s'il tombe dans l'escalier, sa stature imposante pourrait le retenir.


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MessageSujet: Re: [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via   [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via - Page 3 Icon_minitimeDim 18 Mai - 23:58

Ses mains s’activèrent d’elles-mêmes sur la douceur rugueuse de la table, ou la froide moiteur des fioles de verre où coulaient par lourdes gouttes le fruit de leur pérégrination. Dans un sérieux de verre où raisonnait presque le silence des églises, les lèvres orangées, pincées dans un rictus concentré, Othello ne trahissait sa présence que par les frictions de ses gestes ou la lenteur de sa respiration. Petit à petit, la boîte se remplissait, et le liquide maudit, semblable à l’hydromel, trouvait place dans le rangement. L’ondine écoutait, patiente, les raisons qui avaient poussé l’homme aux cheveux de neige à implanter dans sa propre chaire la plante épineuse, et source de tant de douleur qu’il s’en évanouissait presque.

Quand il parla, finalement, elle ne fut nullement étonnée par sa réponse. Plus elle le côtoyait, plus elle pouvait sentir que la science et son travail était une part essentielle de sa vie. Tout comme les déités qu’il honorait jour après jour et qu’il tenait de son peuple. Ils semblaient tout pour lui. Et cette vocation, aussi simple fut-elle, était respectable sous tous les angles. Cette détermination lui était admirable, et elle espérait pouvoir prendre exemple sur lui, qui parlait calmement, le souffle faible, derrière sa frange de mèches argentées et éparses. Alors que ses yeux clignaient toujours un peu plus que sa voix s’éteignait de seconde en seconde, il poursuivait son récit. La fatigue avait fini par le rattraper, alors ? Après tant d’efforts, elle était surprise qu’il ait parvenu à tenir autant, et c’est d’un regard inquiet et compatissant qu’elle l’observait à présent, soucieuse. Il puisait beaucoup trop dans ses réserves, il devait se reposer au plus vite…

Les paroles qu’il murmurait à présent restaient en suspens, n’entrant qu’à moitié dans l’esprit de la demoiselle qui le surveillait silencieusement. Son état était devenu plus préoccupant que ses mots. Et finalement, ses yeux se troublèrent une ultime fois avant qu’il n’abandonne sa parole, et que la fatigue vienne le rappeler à l’ordre et à la raison, apportant à la sirène une rassurance qu’elle n’osait dire.

« - Ne vous en faites pas, je m’occupe de tout. Allez vous reposer, vous en avez plus que besoin. »

Sa voix venait du plus profond de son être, et une vague de soulagement s’empara d’elle quand lle le vit finalement quitter la pièce, suivi du docile félin, qui savait repérer l’alerte autant que le danger. Comme si le voir repartir, réduit à l’état de spectre, de cette chambre de torture, pouvait lui redonner force, santé, et sourire. En quelques secondes, le silence revint, plus morne et plus sombre qu’il ne l’avait jamais été, plongeant la fragile ondine dans une sphère de souvenirs et d’obscurité. A présent qu’elle était à nouveau seule, la tâche lui semblait dure, et sur le bois humide, les taches écarlates coulées plus tôt devenaient à ses yeux plus vives que jamais.
Il n’y avait que quelques choses à faire. Finir de remplir les fioles en était une - six au plus, ce serait rapidement orchestré par ses doigts sibyllins. Il lui faudrait ensuite finir de ranger un petit peu, avant de remonter à l’étage également pour retrouver le félin, en priant pour que l’herboriste ait pu trouver un peu de sommeil. Reprenant son calme devant la pièce qui lui apparaissait si grande, elle se saisit du lourd récipient qui contenait le fond de liquide doré et odorant. C’est d’une main tremblante qu’elle essaya d’abord d’opérer, mais le chaudron, même vidée, était moins facile à diriger une fois qu’il était parti. Son premier essaie fut une catastrophe, et elle du reprendre son souffle après avoir observé quelques précieuses gouttes manquer le goulot de la fiole et la contourner malignement. Saisissant d’une main la fiole, et porte le bol d’une autre, elle finit par agir dans un réflexe irréprochable. Il fallait qu’elle se ressaisisse : elle n’était pas digne, sinon, de l’herboristerie des lumières.

La tâche qu’elle pensait insurmontable le fut finalement assez rapidement. Une fois qu’elle eut retrouvé ses nerfs d’herboristes et non de femme, elle eut rapidement fit le tour du travail. Après avoir déposé les fioles dans le contenant qui leur était dédié et l’avoir déposé non loin, là où était déjà posé d’autres bouteilles, elle s’en alla nettoyer les ustensiles, récipients, puis observa avec attention le décor pour deviner – sinon prédire – l’emplacement de ce qui leur avait servie, les déposants parfois maladroitement dans l’espoir d’être corrigée le lendemain. Le maître étant parti, elle se rendit compte à quel point il était déstabilisant de travailler dans un environnement inconnu. A Hellas, dans sa petite herboristerie de seconde main, elle connaissait sur le bout des doigts l’emplacement de toutes plantes et de tout objet, pour la plupart laissés dans la boutique même à la vue des clients. Et après une journée de travail dans l’atelier d’un autre, Othello dû se rendre à l’évidence : elle avait encore besoin de s’habituer au lieu. Mais la tâche n’était pas insurmontable, après tout… Revenant sur ses pas, elle dénoua ses cheveux d’un geste, s’échappa enfin de l’atelier pour reprendre dans un silence félin l’escalier qui menait aux appartements.

Le calme l’accueillit comme seul maître, avec, posé royalement sur le tapis dans une courbe princière, Drasha qui lui faisait face, ses yeux azurs luisant d’un enthousiasme retrouvé. La sirène ne fit pas un bruit, espérant que Duscisio ait trouvé le repos dont il avait besoin au creux de ses draps. Observant la porte du coin de l’œil, elle se confirma à elle-même cette pensée, et alla vers la bibliothèque à pas de louve, y saisit un livre au hasard et partit se recroqueviller contre le tigre qui n’attendait qu’elle pour dormir à son tour. En ouvrant une page au hasard, les symboles clairsemés lui rappelèrent avec ironie qu’ils étaient pour beaucoup dans une langue qu’elle ne comprenait pas encore. Un soupir amusé quitta ses lèvres dans un souffle discret, avant qu’elle n’entame tout de même une observation du livre. Une lecture restait une lecture, et elle s’en contenterait jusqu’à ce que l’herboriste soit de nouveau sur pied.


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MessageSujet: Re: [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via   [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via - Page 3 Icon_minitimeLun 19 Mai - 12:58

Le mal de se sentir las à quelques choses de désagréable. Dans ce cas-ci, Duscisio ne voulant pas laisser seul la jeune femme était bien obligé pourtant de le faire pour sa propre santé et ainsi continuer les jours suivant sans trop de problème. Suite à l'épreuve qu'ils avaient vécus tout les deux il y a moins d'une heure, les avait éprouver au summum de la douleur. Se résolvant à prendre pied sur son état de santé qui n'avait rien d'encourageant, le maître devait laisser l'apprentie afin de pouvoir continuer à donner des leçons.

La montée des marches était sûrement le plus pénible, obliger de se maintenir à la rambarde de l'escalier voir à poser une main sur l'une des marches pour éviter de tomber en arrière, sur Drasha qui était en train de le suivre comme il l'avait demandé pour sa sécurité. Quel animal adorable.
Une fois monté, il y avait plus rien à craindre qu'une chute soudaine dût à un nouveau vertige c'est pour cela qu'il ne fit aucun détour. Ouvrant la porte de sa chambre sans la fermer suivi par le gros chat blanc, sans se changer il prit une place assise sur le bord du lit et posa sa main sur la tête du félin afin de le remercier. Le regardant pendant ce temps, il se posait quand même question. Drasha était le familier mais aussi l'ami d'Othello, même s'il ne pouvait répondre que par des grognements de tigre ou des mouvements de patte et de tête, l'albinos vint à la question qui le démangeait :

Je le demande à l'ami de la femme que j'aime. Ai-je ton autorisation pour l'aimer et la chérir jusqu'à la fin de ma vie ? En échange qu'on la protège tout les deux pour notre plus grand bonheur. Jamais, au grand jamais, je ne faillirai à ce devoir et ferai tout à son bonheur.

Paraissant incroyable, il espérait vraiment une réponse de sa part, en approchant sa tête comme pour demander une caresse ou simplement une patte se posant sur ses jambes. Il attendit quelques petites minutes avant de prendre place dans son lit où il ferma immédiatement les yeux, éreinté par se qu'il s'était passé.  En quelques secondes seulement il vint à s'endormir, ne sachant quel sentiment prendre à égars sur l'instant, sur Othello, Drasha et leur relation naissante.
Un repos aussi calme qu'on ne pouvait l'espérer. L'ouverture de la porte ne laissant échapper aucun bruit, aucun cri de douleur ou de cauchemar, dans un sommeil semi-lourd, le calme énonçait se qu'il y avait de plus agréable à la santé régénérante de l'albinos en train de se reposer tout en laissant la possibilité à la jeune femme de venir le regarder dormir.

Il était maintenant l'heure d'ouvrir les yeux. Il était encore l'après-midi ? L'heure du repas était déjà passé. Avait t'elle mangée ? C'était t-elle bien débrouillé dans les potions ? Avait t-elle finie ? Mais la première question était surtout : Comment elle se portait ?
Le travail importait moins que l'état de la jeune femme après cette journée. Ouvrant les yeux lentement dans la pénombre, tournant les yeux vers la porte où la lumière y entrait sans gêne. Pas tout à fait remit de la matinée, il se leva de son lit. Chaussure déjà au pied, vêtement inchangé, il se contenta de s'étirer péniblement les bras et les jambes. Le supplice vint aussi que la Pistilose ne faisait rien et se régénérait silencieusement.
Sur le pas de la porte déjà ouverte il observa discrètement la jeune femme lisant un livre qu'elle mettra un certain temps avant de le comprendre. Il resta ainsi, se posant sur le cadre de l'ouverture à la regarder observer ce livre encore incompréhensible pour elle.

Vous trouvez ce livre à votre goût ?

Ayant prit soudainement la parole il s'avança de la surprise qu'il provoqua par le ton las mais heureux. Heureux de voir la jeune femme assis sur un fauteuil qui pourrait être le sien. Il s'approcha lentement, baillant derrière sa main d'un réveil et sommeil mérité, il se posa à côté d'elle pour lire le titre du livre qu'elle avait en main, avec un sourire une fois que la lecture en fut terminé.

Ce n'est pas le plus facile des ouvrages que vous avez en main. Il contient des récits datant des siècles où Taulmaril était notre cité. Racontant comment on vivait et survivait au monde qui nous entourait.

Il prit une pause et mis sa main sur la sienne, posant son regard sur la fenêtre ouverte pour en connaître le moment de la journée et qui plus est.

Comment vous portez-vous ? Et avez-vous faim ?

Toujours en train de caresser sa main, la regardant dans les yeux avec amour et inquiétude, remarquant au finale qu'elle avait détachée ses cheveux pour ne pas résister à y passer la main lentement entre ses doigts.


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MessageSujet: Re: [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via   [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via - Page 3 Icon_minitimeMar 24 Juin - 22:03

Cela faisait de longues minutes que seul le bruit froissant et poussiéreux des pages venait battre la mesure dans ce grand salon vide. Sous ses yeux, des illustrations étranges, des motifs architecturaux se déployaient comme les étonnants mandalas que révélaient les kaléidoscopes. Des voûtes majestueuses étaient représentaient, des schémas intéressants représentaient les différentes formes de fenêtres, de rosaces qui ornaient tels ou tels bâtiments. Des gravures dessinées à la main donnaient une vue détaillées d’une cité innommable, dont la silhouette et le profil ne réveillait aucun souvenir enterré dans l’abîme d’une mémoire maigre et fragile. Sur le côté, une écriture droite et précise, formée de symboles inconnus, d’une encre noir de geai qu’elle négligeait du regard et qu’elle avait choisie d’ignorer depuis la troisième page. Non pas qu’elle ne trouvait pas les reliefs de cette langue savoureuse, mais plutôt qu’elle ne la comprenait pas le moins du monde, et qu’elle ne pouvait que s’imaginer la signification de ces mots. Ne regardant que les dessins qui ornaient chaque page, elle recouvrait chaque page d’une nouvelle, en la tournant d’un geste délicat.

Comme contrainte dans une coquille de noix, elle avait remonté ses pieds sur le fauteuil, rabattue ses genoux blancs, soigneusement recouverts de la robe, contre les rebords, alors que dans le creux de ses cuisses était posé le fameux livre. Dans son dos coulait une longue rivière gelée, un torrent de glace sur lequel un petit manteau de neige blanc s’était formé et formait de belles courbes de givre. Si Othello avait le regard oscillant sur l’ouvrage, son esprit était pourtant ailleurs, quelques part entre ces tourelles, perdus dans ces gravures. Et si elle le cachait habilement sous ses paupières battantes, elle tentait de vaincre le sommeil qui commençait à l’assiéger. Ses yeux devenaient avec le temps un peu plus piquants, un peu troublés et un peu brûlants, son esprit s’embrumait et devenait aussi lourd que la fine membrane qui protégeait ses yeux. Le bruit et le crépitement d’un feu la berçait doucement, et d’un instant à l’autre, elle tomberait dans les bras du sommeil, réchauffait par la chaleur dissoute dans la maison.

Finalement, elle clôt ses paupières une fois de trop, qui la plongèrent dans un sommeil léger et rapide, où elle ouvrit plusieurs fois les yeux pour les replonger, laissant dans son repos sans songe plusieurs minutes s’écouler.
C’est la voix vibrante de Duscisio qui la tira de son sommeil, et elle leva brusquement un visage de poupée vers le mur, les yeux noirs et écartées, de peur qu’il ne se passe quelque chose de grave. Elle garda cet air ahuri et ses lèvres écloses quelques minutes, ses yeux papillonnants doucement quand elle se retourna vers l’albinos. Il n’avait pas l’air plus éveillé qu’elle, ses mèches mi-longues sauvagement dispersées sur son crâne, aplaties par endroit avec le poids de son crâne. La sirène le fixa quelques secondes, l’air encore oublié, ses yeux à demis éteints perdus dans espace encore vide, avec sur ses lèvre une moue capricieuse, épousant les courbures et les traits de ceux d’un enfant, comme un nourrisson que l’on aurait réveillé par mégarde. Il bailla tout en se rapprochant d’elle, dépliant ses jambes jusqu’aux sols, et souriant bêtement sans comprendre ce qu’il avait dit, en espérant que cela convienne pour une réponse. Finalement, arrivé à sa hauteur, il posa sa main sur ses cheveux dans un geste fraternel, et elle bailla à son tour.

« - C’est vrai que c’est compliqué… Je suis encore loin de pouvoir comprendre. Il me faudra surement un peu plus d’entraînement… »

Ses yeux se perdirent soudain vers la fenêtre, battant encore un peu ses cils décolorés. C’était un peu assommé qu’elle le fixait, plongée dans un état de rêverie, une transe anodine et maladroite qui la poussait à le regarder profondément dans le noir des yeux, un sourire enfantin accroché à ses petites lèvres fines et pétillantes, donnant un peu de couleur au blanc givrant de sa peau douce et laiteuse comme un nuage de crème. Son esprit tâchait d’écouter son corps. Une chose était sûre : elle n’avait pas faim, son ventre, bien que creux, ne criait pas famine, elle était heureuse ainsi. Mais il y avait bien quelque chose sur laquelle elle ne se voyait pas cracher…

« - Vous devriez manger, vous risquez d’être encore un peu fatigué, cela vous ferait le plus grand bien… » Elle dodelina son visage, au crâne encore un peu embrumé. « En revanche, pendant que vous prenait votre repas, je ne suis pas contre un bain… »

Elle referma doucement le livre, et le posa sur le côté, joignant ses doigts dans un beau croissant clair, espérant que sa requête ne soit ni brusque, ni impolie, dite d’une façon aussi maladroite que son état l’imposait.
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MessageSujet: Re: [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via   [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via - Page 3 Icon_minitimeMer 25 Juin - 12:55

Venant autant de se réveiller que lui, Othello se vint à se lever brusquement comme si une urgence allait venir. Se tournant vers lui un air ahuri et ne sortant aucun air de ses lèvres pour remarquer la demi-absence d'énergie d'un réveil lent mais bien apprécier quand leur regard se croisait à nouveau dans la même ambiance. Parlant du livre qu'elle tenait à la main, elle vint à en confirmer sa complexité entre les symboles d'une écriture aussi ancienne qu'oublier.

Le Terrania semble si simple à côté, mais le Fallacien a une forte ressemblance avec l'Elleendë pour l'écriture et du Goyfar pour la prononciation bien qu'un peu plus facile. Je me demande si les Lhurgoyfs n'aurait pas une certaine facilité à apprendre ma langue natale par l'oral et de même pour les Sylphides pour l'écriture... Peut-être que ses deux langues en ont pris ses origines.

Duscisio haussa les épaules pour bien montrer qu'il n'était pas sûr de ses hypothèses. Aucun écrit dans les nombreux livres qu'il possède n'en parle.

Apprendre une langue c'est compliquer, l'appréhender peut prendre plusieurs années.

Parlant d’appétit tout de suite après par un estomac qui gargouillait discrètement, après avoir regardé la fenêtre, fixer par la demoiselle comme dans un rêve souriant de ses petites lèvres qui exprimait peu à peu de plus en plus de sentiments. Un masque de givre qui semblait disparaître avec la présence de Duscisio.
C'était principalement à lui de manger, faisait-elle remarque. Il était vrai que la fatigue était encore un peu présente et avaler quelques choses ne lui ferait que du bien.  Par contre, elle demanda maladroitement un bain. Après le travail qu'elle avait accompli pour lui, c'était bien mérité.

Je m'occupe de chauffer un peu d'eau.

Son sourire, bien que fatigué exprimait une joie immense de l'avoir à ses côtés, lui fournir tout se qu'elle voulait était l'une des choses qui ne le dérangeait point, bien au contraire. Baisant son front avant de se rendre dans la salle de bain pour y aller chercher le grand seau qui allait servir à chauffer la dite eau dans une bassine de bois imperméable déjà à moitié remplit d'une eau froide et peu usé. Cela faisait ou cours temps qu'elle n'avait pas été utilisé, le parfum de plante que dégageait Duscisio servait de témoin pour en avoir travaillé durant de longue semaines dans les plantes qu'il cultivait, travaillait et vendait à longueur de journée.
Le seau vide fut remplis d'une eau naturelle et mit au-dessus du feu encore dans les braises qu'il fallait raviver un peu par la magie du vent qu'il utilisait par le biais du souffle de sa respiration en plus du bois qu'il ajoutait.
Durant le laps de temps nécessaire au grand seau de chauffer l'eau qu'elle contenait, Duscisio ne préparait rien de bien compliquer pour combler la faim qui commençait à peine à le tirailler. Un peu de viande et de légumes crues qu'il épluchait avec l'une de ses couteaux, prudemment pour éviter de se couper. Toujours l'oreille attentive sur l'eau chauffée.

Vous voulez une eau comment maintenant que j'y pense ? Tel que je le fais, elle sera à température ambiante une fois qu'elle sera mélangé à l'eau froide déjà présente dans le bassin.


Il avait l'habitude de faire ainsi pour son propre bain changeant l'eau régulièrement, celle présente n'avait été utiliser qu'une seule fois. Par ailleurs, quand il en parlait, l'eau commençait à bouillir, il posa son couteau et prit un torchon pour ne pas se brûler en prenant l'anse du seau et le porter dans la salle du bain.
L'eau versée rapidement dans l'eau froide portée aux oreilles comme d'une cascade de quelques secondes. Le paravent déplacé au fond, vu remis à sa place pour que Duscisio puisse entrer sans la reluquer par mégarde et ainsi ne pas la gêner. Il sortit de la salle de bain et tira une révérence devant elle d'un air amusé.

Votre bain est prêt, ma demoiselle. N'hésitez pas à me demander quoi que se soit pour trouver la température de l'eau à votre goût.

Il lui présenta sa main pour l'aider à se relever du fauteuil et la diriger vers la pièce adéquate.


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MessageSujet: Re: [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via   [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via - Page 3 Icon_minitimeMer 9 Juil - 16:38

D’un geste frêle, elle leva délicatement la main pour la placer dans la sienne, qu’il lui tendait délicatement. Il s’était absenté pendant quelques minutes, pour faire chauffer un peu d’eau et pour – certainement, l’imaginait-elle – apaiser sa fin naissante. Quand il s’était éloigné, Othello en avait profité pour dessiner de nouveau ses traits masculins dans son esprit. Ses traits simples, bien dessinés, dévoilant par leur candeur la fraîcheur d’une jeunesse blanche, transpercée par ses yeux rubis, deux troublantes mares de sang qui témoignaient d’un sérieux et d’une grave maturité qui contrastait avec sa personne. Il était étonnant, deux mondes, deux tranches d’âges s’affrontaient en sa personne, et elle doutait encore un peu du fait qu’elle était – au fond – un peu plus âgée que lui… Ses mèches blanches, hésitant encore entre deux longues, s’agitaient à chacun de ses pas. Et elle le regarda ainsi, le décrivant dans son esprit jusqu’à ce qu’il disparaisse de son champ de vision.

Il ne lui fallut que très peu de temps à attendre. Et pendant cette période, elle glissa doucement jusqu’au sol pour enlacer de ses bras le collier de fourrure autour du coup de Drasha, qui dégageait une douce odeur féline, mélangée à celle de sa maîtresse. Son frère animal ouvrit doucement un œil las, et la regarda soudain tendrement, fermant soudain l’œil pour se laisser cajoler. Il existait toujours entre eux cette alchimie fusionnelle et instinctive, qu’aucune âme ni aucun esprit ne pourrait jamais comprendre. Comme une autre partie de son être, le tigre tourna soudain son imposant visage pacha pour le poser contre celui de la yorka, front à front, et regard face à regard. Ils étaient comme jumeaux, même si la nature ne les avait pas fait égos.

Finalement, le jeune homme revint vite, diffusant sur son chemin des effluves gourmandes. Il devait avoir mangé quelque chose en bas… Ou peut-être se préparait-il quelque chose ? La prêtresse encore un peu assoupie se surprit soudain à s’en vouloir que son estomac soit autant de marbre face à la famine de son hôte. Pourtant, elle devait se rendre à l’évidence : elle n’avait pas faim. Oscillant le regard, elle le vit prendre un soin infinie à s’occuper de l’eau avec précaution, entendant de loin le bruit apaisant et ruisselant de l’eau dans la baignoire. Ses instincts de poisson criaient déjà. Et quand il revint auprès d’elle pour la mener vers la salle d’eau, elle s’éleva rapidement, sentant la force lui revenir avec une joie intense. Un sourire irradiant se dessinait sur ses lèvres, et elle découvrit la pièce avec une joie tendre, et une grâce ondine d’une sirène. Un paravent, devant le bain, lui était certainement destinée afin qu’elle puisse se mettre à l’aise… Elle regarda furtivement le jeune homme, rougissant discrètement, puis retourna à l’eau.

Amusé par l’attitude cavalière de l’herboriste, elle tira à son tour une révérence, s’abaissant d’une façon exagérée, ses cheveux s’étalant dans un tas filandreux sur le sol, un sourire immense aux lèvres.


« - Merci beaucoup, messire. Vous êtes trop aimable. » Malicieuse, elle le suivit d’un pas vaporeux, laissant Drasha, puis se retrouva au milieu de la salle. « Je ne devrais pas être trop longue… Tout de même, je ne voudrais vous gêner. Mangez à votre faim. »

Son visage affichait toujours le même sourire tendre, et elle disparue alors derrière le paravent. Il avait souffert pendant la matinée… Il était de son intérêt qu’il mange. Alors qu’elle se noyait dans ses pensée, des bruits de tissus emplirent la pièce alors qu’elle dénouée, retirait et posait sur les grands panneaux peints les vêtements qui la recouvraient. La belle robe bleutée se vit doucement déposée, habitée à présent de l’odeur si marine et entêtante de l’ondine, après avoir vécu en son sein tant d’émotion. Les rayons éparses du soleil faisaient resplendir le pâle de sa peau, et rehaussaient le rouge de certaines parcelles de peaux. Apparaissant d’une douceur pêchue, ses longs cheveux d’albâtre la recouvraient comme l’aurait fait une couverture, une fourrure épaisse et sauvage dont les mèches encadraient ses épaules avec volupté. La sirène était dans son temple. Heureuse devant l’eau qui lui tendait les bras, dans un monde de silence et de vibrations.
Glissant d’abord une jambe dans l’eau tiède, puis la deuxième, elle se laissa doucement tomber dans le fond de la baignoire. Un frisson parcourut son dos face aux différences de températures. Ses oreilles se laissèrent tomber lentement le long de son visage qui lui disparut dans les profondeurs de la baignoire, jusqu’à hauteur du nez. Enfin, elle se prélassait, et toutes les tensions qui l’avaient habité s’envolèrent. Et finalement, se laissant agir librement, elle disparut entièrement dans l’eau, se laissant ensevelir sous l’eau, recouvert d’un tombeau cristallin. Son esprit s’envola.

Dans de choses avait eut lieux depuis son arrivée à Hespéria. Dans une conscience aussi pure et inviolée que la sienne, une ambivalence était née. Un sentiment de dualité s’était emparée d’elle, qui se retrouvée déchirée entre deux ressentis. Et sur les murs de son esprit jadis blanc, des tâches rouges avaient commencées à apparaître. Regrets ? Ou plutôt le fruit d’une incompréhensible culpabilité, qui restait timide, discrète, mais qui était néanmoins présente, brûlant dans le fond de son cœur comme une bête ronronnant, et en perpétuelle affrontement contre un feu maladif qui ne cessait de grandir.
Ses sentiments pour l’albinos restaient étranges, comme si, aimant, elle était irrésistiblement destinée à l’aider et le soutenir. A son bras, elle se sentait bien. Et ses mots sonnaient tous comme une mélodie magnifique qu’elle pourrait écouter pendant des heures. Ses yeux la protégeaient, et avec lui elle retrouvait un ersatz de sérénité qu’elle n’avait connu depuis si longtemps. Mais Othello restait interdite, se refusant de reconnaître cette état comme ce qu’il était : l’amour. Car elle se savait déjà liée à tant de Dieu, à tant de devoirs que d’accepter ce sentiment serait nuire à cet homme, et qu’il ne souffrirait plus qu’il n’en serait heureux.

Quelques bulles remontèrent timidement à la surface. Puis elle émergea finalement, son visage redevenu de marbre, les yeux fermés. Il lui restait un peu de temps pour savourer ce court séjour, cela ne servirait à rien de s’encombrer de pensées froides.... Et ce bain était si agréable. Mieux valait en profiter encore un peu.

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MessageSujet: Re: [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via   [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via - Page 3 Icon_minitimeMer 9 Juil - 18:19

Tout les deux amusés par les méthodes cavalières qu'avait Duscisio sur le coup, autant pour la détendre que pour la faire rire et la rassurer. Il avait beau subir beaucoup, il était le plus heureux des hommes avec cette jeune femme à ses côtés, une femme qu'il aime, avec qui il ferait n'importe quoi, avec qui il serait prêt à tout pour son bonheur. Faire disparaître la Pistilose était donc dans ses plans à présent.
Othello se tourna alors dans la salle de bain, voulant ne pas être trop longue afin de ne pas le gêner. Il fait un très long non de la tête avec un immense sourire.

Vous êtes ici chez vous maintenant. Prenez le temps qu'il vous est nécessaire pour vous sentir bien. Appelez-moi si nécessaire.


Il la laissa se donner au bonheur de son élément en tant que sirène, comme il l'avait vu des jours auparavant avant d'entrer dans l'eau après s'être dénudé pour se transformer en son essence animal de poisson lion. Si belle dans ses traits particuliés qui habillait sa peau, assortie avec ses oreilles un corps fin et gracieux. C'est peut-être à ce moment alors qu'il vint à ressentir quelques choses ? Juste en la voyant nue ? Cela semblait plus être de la perversion mais la manière ou il l'avait regardé ce jour là n'avait rien de cela, ni même de gêne. Cela semblait tellement naturelle qu'elle se découvre ainsi... Le désir de la veille a l'avoir pour soi, mais gêner par une vision de ce prêtre maudit... Il ne devait pas le laisser barrer la route du bonheur.

Sur ses pensées, il marchait lentement dans la salle pour prendre la direction des cuisines et prendre quelques choses à manger. Passant à côté de Drasha pour lui poser la main sur la tête, une petit caresse amicale, il la retira quelques secondes après, continuant de le regarder un instant, prenant dans la réserve un gros morceau de viande pour le tigre, et un autre pour lui, il le regarda à nouveau d'un air amusé.

Drasha ? On mange entre mâles ?

Dans l'instant d'après, il posa la viande qui lui était destiné non loin de la table ou il s'était également installer avec un couteau pour couper sa propre viande, pendant qu'il laissait le tigre manger à la manière animal dont il en avait l'habitude. Coupant un premier morceau sur une planche à découper, il prit ce dernier pour l'amener à sa bouche et mâcher afin de calmer un estomac qui commençait à peine à gargouiller.
L'eau du bain de la demoiselle s'entendant jusqu'à ses oreilles par le silence de la pièce, si se n'est le tigre mâchant sa propre viande, un silence dont il en avait la pesante habitude, plus de cinq ans tous les jours dans ce silence, comment pouvait-il le supporter ? Les années à commercialiser son travail l'y aidait forcément, profitant du moindre contact pour éventuellement parler avec ses clients sans rechercher de port d'attache. Restant tout de même secret, il avait une bienfaisance noble que d'aider les autres à vivre plus longtemps. C'était là sa raison de rester en vie, sinon qu'aurait-il fait ? Trouvant se qui semblait être l'âme soeur dans l'une de ses aventures, qui pouvait rêver de mieux ?
Les bouchées de l'albinos se vint plus lent alors qu'il pensait à tant de choses en même temps, puis il s’arrêta soudainement de manger, fixant sa viande comme d'une décoration.

Le besoin d'un réconfort dans sa vie serait la chose la plus chère qu'il puisse avoir. Il regarda Drasha mangé, un familier, Duscisio n'en  avait pas, et maintenant qu'il le voyait, ce gros tigre blanc, il se rend compte que trouver un animal de compagnie ne serait pas de trop, il posa sa viande, l'envie de manger n'y était plus. Le mouvement de l'eau indiquant que la jeune femme était toujours dans son bain montrait qu'il allait devoir encore un peu attendre avant de la regarder à nouveau, ses traits si beaux à ses yeux, cheveux les mêmes que les siens. L'envie imminent de la prendre dans ses bras, ne fut comblé que par Drasha après qu'il se retira de sa chaise pour s'y dorloter. Ne signalant aucun mot à l'animal, profitant de cette fourure, il commença à avoir une larme aux yeux en pensant qu'il allait rester encore seul après leur séparation, loin de Drasha, loin d'Othello, loin d'elle pendant un long temps. Cette idée lui semblait être insupportable alors il laissa couler silencieusement des larmes de son visage collé au flanc du cou du félidé pendant que ses bras lui tenait le torse et le dos comme d'une peluche pour enfant.

Il resta ainsi, jusqu'à que la demoiselle revint de son bain. Ne pouvant se détacher de l'animal ni de ses larmes comme pour profiter d'un réconfort de leur présence dans sa demeure. Des larmes qui ne faisait que de souhaiter à ses deux là de rester avec lui le plus longtemps possible...


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MessageSujet: Re: [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via   [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via - Page 3 Icon_minitimeDim 20 Juil - 17:29

Dans un grand bruit d’eau, elle émergea enfin, battant de ses cils blancs dans l’air épais et humide de la salle d’eau. Il lui sembla que l’atmosphère s’était tendu, comme le nuage lourd de ses pensées. Il lui fallait du silence pour réfléchir. Mais à cet instant, elle le trouvait plus assourdissant que tout un orchestre. Finalement, se retrouver seul avec ses pensées était une très mauvaise idée… Alors qu’elle tentait tant bien que mal de tuer la petite voix qui parlait inlassablement dans le fond de sa tête, ses yeux s’étaient fixés sur le symbole de Kron, dans le creux de sa paume, qu’elle faisait tanguer de droite à gauche comme la coque d’un bateau.
Dans un geste félin, elle s’étira longuement, rabattant ses jambes contre son torse frêle, et finis par soupirer un air froid et glaçant. Elle ne s’en était pas rendu compte, mais l’eau du bain était glacée… Et chacun de ses gestes détruisaient la fine couche de givre qui s’était formée à la surface. Ses états d’âme avaient toujours eut l’effet néfaste de provoquer l’éveil de ses pouvoirs.

C’est alors que dans un craquement sonore et dans un profond soupir, elle se releva brusquement, sortit précipitamment du baquet d’eau et traîna alors longuement sur le planché, le temps de calmer son esprit incertain. Inutile de penser. Dans ces instants-là, mieux valait agir. En quelques instants, la sirène revêtit ses affaires, revêtit de nouveau sa robe sans se soucier de la période de temps qu’elle avait passé dans le fond de la baignoire, et, tout en laissant derrière elle une épaisse odeur de corail, ouvrit la porte en laissant sortir de ses lèvres un sifflement perçant, presque animal. Se tenant à la sortit, elle attendait quelques secondes…

Les petits battements se firent entendre. Et soudain, dans le cadre du couloir, elle vit le large félin apparaître dans sa démarche royal, sa gueule légèrement pendante, sa fourrure battante à chacun de ses pas. Baissant son postérieur, il leva les yeux vers sa dame, attendant de sa part sa reconnaissance. Othello s’abaissa à son tour vers lui, passant ses mains dans ses poils tigrés… Pour les sentir humide. Ses sourcils se froncèrent. Il ne pleuvait pas dehors, pourtant… Et elle ne se souvenait pas l’avoir vu venir dans la salle d’eau – comme tout bon félin, l’eau n’était pas vraiment son élément, et il n’osait s’y aventurer qu’en cas d’extrême nécessité. Avait-il fait tomber un liquide dans la cuisine, peut-être ? Elle grimaça un peu. Il était vrai que son compagnon n’était pas le plus discret, ou le plus petit des animaux que les dieux avaient créés, bien au contraire. Sa carrure imposait le respect, mais aussi provoquait souvent de problématiques soucis d’intérieur… Sil avait fait une bêtise, elle devait aller s’excuser pour lui auprès du maître des lieux. Un accident peut toujours avoir lieux.

Bientôt, elle arriva dans la cuisine en s’attendant à retrouver l’albinos en plein repas. Mais bien au contraire, elle le retrouva au sol, désemparé, les yeux rouges et humides, enflés, comme un enfant perdu qui cherche des réponses. Ses mèches argentées, les plus courtes d’entre elles, étaient figées à côté de ses yeux. Devant cette scène, la prêtresse fut prit d’un instant de recul et de doute. Que se passait-il ? Comme la veille au soir, elle le retrouvait dans cet étrange démonstration, intime ou ouverte, qu’elle ne saisissait pas. La yorka se retrouvait complètement immobile, tétanisée, désarmée devant ce désolant spectacle.


« - Qu’avez-vous ?... Ai-je fait quelque chose de mal ?... » Finit-elle par demander dans la plus grande incompréhension. Elle ne savait ni comment bouger, ni que dire. Aussi se tient-elle ainsi, espérant le voir résorber ses larmes et se relever, sans vraiment attendre de réponse en retour.
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MessageSujet: Re: [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via   [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via - Page 3 Icon_minitimeDim 20 Juil - 19:00

L'eau du bain témoignait d'un mouvement dont le fait était que la demoiselle sortait de son bain. Restant contre Drasha les larmes aux yeux comme pour l'empêcher de partir avec sa demoiselle, l'obliger à rester dans sa demeure pour l'y rendre heureux. Mais la plus grande crainte n'était pas qu'il allait devoir les voir partir, c'était telle de ne plus jamais les revoir. Qui n'a jamais eu la peur de ne plus pouvoir sentir l'odeur d'une femme aimé ? La présence d'un cœur qui bat pour lui et du sien qui bat pour elle ? La douleur en était insupportable. Ses sentiments étaient si profonds qu'il en transperçait son cœur.
Drasha se leva pour se diriger vers sa maîtresse maintenant habiller dans la salle de bain de la maison. Restant sur place, Duscisio vint mettre son bras sous son menton pour en montrer ses larmes coulant sur le plancher du salon. Immobile, inerte, il restait là à attendre le visage de celle qu'il aime en face, mais dans l'état où il était, comment allait-elle réagir ? Le voir ainsi, autant rester cacher pour ne pas montrer sa peine immense et sa peur maladive. Alors qu'elle se trouvait maintenant au bout du couloir, Othello vint à observer l'albinos, comme tétanisée, elle n'osait comprendre se qu'il se passait en le voyant ainsi.
Il leva ses yeux vers elle toujours en larme. Il se leva péniblement alors qu'elle voulait savoir se qu'il avait, si elle avait fait quelques choses de mal. Debout il s'approcha lentement vers elle, commençant par un « non » de la tête et passa simplement à côté de Drasha pour prendre dans ses bras sa bien-aimée.

Mon cœur saigne à l'idée de vous voir partir.

Il renifla et posa sa tête contre son épaule pour la serrer toujours plus fort, sentir son cœur qui bat, sa respiration à son oreille, son odeur unique.


J'ai tellement peur de ne plus vous revoir. Mais malheureusement vous avez aussi vos priorités comme j'ai les miennes.
J'ai une énorme attirance pour vous depuis le temple dont on est sortie. Des nuits que je ne dormais pas à penser à se que vous pouviez être pour moi, pour que je pense autant à vous. Mes aveux à votre égard son sincère.


Il marqua une pause pour lui tenir les épaules et s'écarter un peu d'elle pour la regarder dans les yeux après se les être essuyé sur sa manche.


Je ne sais comment tout prouvez mais sachez que je ferai tout pour votre bonheur. Je vous aime et je vous aimerez toujours quel que soit notre situation. Aussi loin que vous pouviez être, je serai à vos côté, dans votre cœur et dans votre pensée.

Duscisio il prit son menton un sourire triste aux lèvres, afin de lui déposer un cours baiser sur les siennes.


Si froide et pourtant vous dégagez une chaleur qui ne demande qu'à être partagé. Je ne peux savoir se que vous ressentez, mais je n'ai fait que vous dire la vérité à votre égard.
Vous êtes l'étoile de ma vie, Othello. Et vous n'avez pas fini de briller.


Par cette phrase des plus simples mais des plus mélodieuses, il vint a la reprendre dans ses bras pour profiter un maximum de sa présence à ses côtés, rien ne pouvait le rendre plus heureux. Il en avait marre de cette solitude, marre d'être seul dans cette maison qui n'avait presque plus de vie depuis des années.
Le seul mur qui se présentait à lui était l'ignorance face aux sentiments d'Othello.


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MessageSujet: Re: [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via   [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via - Page 3 Icon_minitimeJeu 11 Sep - 21:28

Il l'enlaça doucement, dans un silence de cathédrale. Sans prononcer le moindre mot, elle lui rendit son étreinte, ses bras l'entourant jusqu'à ses mains tombent sur ses hanches étroites et masculines, recouvertes de leur couche de tissu. Alors qu'il lui soufflait tous ces mots, toutes ces tendresses, elle reposa son front dans le creux de sa nuque, l'enfouissant du mieux qu'elle pouvait alors qu'ils avaient, au fond, une taille similaire. Le voir dans une telle détresse lui faisait de la peine. Et sans pour autant voir des larmes couler de ses yeux, elle se surprit à voir ses lèvres trembler et ses mains faiblirent et refroidirent. Jamais elle n'avait eut autant d'empathie envers une personne... Et cela la troublait.
Dans un bel arc, ses oreilles se courbèrent, et la petite sirène, toute recroquevillée dans l'abri des bras de l'albinos, se laissa bercée doucement par les paroles douces qu'il lui murmurait sans cesse.

Une fois que le silence revint, cependant, elle revint à elle. Ses yeux se rouvrirent, et elle contempla le visage un peu tremblant du jeune homme, ses lèvres pourprés vacillantes sous la lumière dorée du jour, ses paupières clignotantes au rythme de ses yeux rouges et humides, gonflés par les larmes.

Seul le silence résistait à ses pensées. Un mur de silence, alors qu’elle l’observait avec la même affection qu’une mère devant son enfant. Elle était troublée, mutilée par ses sentiments, ses états-d ’âme. Sa perplexité. Et son inaction. Et devant cet homme qui lui offrait tout, qui lui avouait tout, et qui était prêt à tout sacrifier pour l’hybride insouciante, elle doutait tellement… Trop de question se soulevaient sans qu’il n’y ait d réponse qui s’y suive, et alors qu’une main se levait pour rejoindre sa joue et doucement caresser sa tempe, sur son front, le doute ne faisait que croître, encore et encore. Finalement, elle s’enfouit une nouvelle fois dans ses bras, préférant s’enfermer dans cette rassurante cage plutôt que d’avoir à affronter les aveux qui montaient dans sa gorge.

**

Une aube grise s’abaissait sur les toits de la ville. Et comme pour respecter le rituel vénérable qui avait lieux dans cette petite pièce fermée, toute la cité semblait s’être réfugié dans le plus pieux des silences. Quelques chats osaient l’enfreindre, répandant dans l’air leurs longs miaulements plaintifs. Mais pas un bruit, même pas le bruissement d’aile d’un oiseau, n’arrivaient aux oreilles fermées de la demoiselle blanche. Seul son regard un peu perdu sur les tuiles et les fenêtres traduisaient la profonde mélancolie qui l’habitait. Les oreilles baissées, le teint plus pâle qu’à l’ordinaire, religieusement vêtue de la douce robe blanche qui l’avait vu arriver. Ses longs cheveux, léonine crinière, rabattus vers l’arrière dans ordre ni volonté, attendant la première brise pour ses emmener avec elle. A côté du lit, tout près d’elle, un tigre blanc somnolant attendait les premiers signes. Le souffle qui lui indiquait qu’il s’agissait finalement du départ.

Déjà trois jours… Othello avait du mal à s’en rendre compte. Et pourtant, ces soleils déclinant et leur lumière tiédissant sous cette grisaille timide ne voulait dire qu’une chose : son séjour touchait à sa fin. Et cela la remplissait de crainte. L’idée de vagabonder à nouveau dans les rues mornes et froides la hantait. De quitter cette chaleureuse maison pour cette ville de froid… Un soupir gelé traversa ses lèvres orangées puis se dissipa rapidement dans l’air tiède. Telles étaient les choses… Mais il n’y avait pas de retour en arrière possible. Religieusement, la dame blanche s’envola de la chambre avec ses quelques affaires, le pendentif bleuté posé sur la poitrine.

Ses pas sur les marches grinçantes de l’escalier étaient lents, et elle les voulait les plus discrets possibles, et son regard de terre plongeait directement sur le sol, comme l’aurait fait la pluie. Elle ne voulait pas montrer ses émotions, elle devait rester froide. Un bruit face à elle. Rester de marbre. Ses yeux se posèrent sur lui. De marbre. Il paraissait si lumineux dans l’aurore des fenêtres. De la glace, Othello… De la glace.
Mais plus elle essayait de se retenir, plus elle se sentait contrainte et froide, et triste, et seule, et perdue. Alors, s’envolant une dernière fois, elle partit se réfugier dans ses bras, s’y enfouir comme un enfant.

« - Merci encore pour tout ce que vous m’avez offert. Je ne l’oublierai pas. Je ne vous oublierai pas… »
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MessageSujet: Re: [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via   [Terminer] Vi ichtri li limilia di mi via - Page 3 Icon_minitimeVen 12 Sep - 10:46

Ne pouvant que lui rendre son étreinte à son discourt amoureux, Othello restait silencieux sans pouvoir lui répondre. Elle qui restait si froide avait un peu de peine pour lui. Que pouvait-elle ressentir ? Que pouvait-elle penser ? La simple peur de ne pas savoir la réponse qu'elle lui resservait, ils restaient ainsi pour profiter de la chaleur de l'instant, sortant d'un bain froid mais pas si gênant pour elle. Les bains du lac gelé devait être une habitude pour la sirène afin d'aller chercher les plantes aquatiques qu'elle avait besoin pour sa propre herboristerie. Elle aussi, allait risquer sa vie pour se dont elle avait besoin. Elle aussi avait une vie à mener pour gagner de quoi manger. Le monde est fait ainsi, et c'était à cause de cela qu'il allait devoir se séparer à nouveau, pendant plusieurs semaines ? Pendant plusieurs mois, seule Kesha pouvait le lui dire. Si seulement elle pouvait répondre à ses prières aussi souvent qu'il parlait à une personne vivante. Alors ainsi il pourrait lui prier de protéger Othello a sa place, en plus de Drasha son familier pour la garder en vie afin que Duscisio puisse la revoir en bonne santé.

Les trois jours suivant furent les plus beaux qu'il puisse rêver d'avoir. Rien que la présence d'Othello suffisait à le faire sourire, un sourire beaucoup plus convainquant que celui qu'il montre à ses clients pour montrer de son amabilité. Les journées se terminait pas des nuits paisibles, rien d'intime mais la joie était toujours présente car elle était là. S'endormant dans un visage radieux, il attendit dans un long repos la journée suivante pour partager encore de son métier, de sa présence, de ses sourires à ses humours spécial d'herboriste qu'il avait développé. Cela la faisait vraiment rire ? Ne passait-il pas pour quelqu'un de ridicule. Peu importe.

***

Le dernier sommeil fut par contre agité. Recommençant à avoir peur de ne pas la revoir, Duscisio resta recroqueviller sur lui-même dans un sommeil léger. Un sommeil léger qu'il a toujours eu, celui de la crainte comme celle de la peur d'être prit dans son sommeil par un mal sans nom. Le lendemain sa fatigue ne paraissait pas sur son visage, c'était plutôt de l'inquiétude. Tel un adolescent qui quitte une grande amie, l'albinos ne pus que montrer à nouveau l'envie qu'elle reste plus longtemps, mais c'était malheureusement impossible.
Elle était là face à lui, ne voulant le regarder un premier temps, elle plongea son regard sur le sol de bois. Alors soudainement elle se plongea dans ses bras telle une petite fille qui disait « au revoir » à son ami de longue date.
Les bras se refermant alors qu'elle le remercia, Duscisio ne put qu'offrir son souffle dans ses cheveux blancs, sans prononcer le premier mot. Elle ne l'oubliera pas. C'était tellement touchant de savoir ceci que les mots avait de la peine à venir. Il resta silencieux un cours instant, profitant une dernière fois avant son départ de sa présence.
Il arrêta son étreinte pour regarder non pas sa poitrine mais le collier bleu qu'il lui avait offert, pour le prendre dans sa main un sourire triste aux lèvres qu'il ne pouvait cette fois-ci caché.

Tant que ce collier sera à votre cou, jamais je ne serai éloigné. Mon cœur est à l'intérieur. Gardez le précieusement et nul oubli ne sera envisageable. Prenez soin de vous. Je veux vous revoir peu importe le temps que j'attendrai. Vous serez toujours présent dans mon cœur, même dans les pires douleurs.

Posant son poing sur le cœur qui suivit pas une dernière courte étreinte pour lui dire au revoir du plus profond du cœur, il se tourna vers Drasha, le tigre blanc avec qui il ne pensait pas avoir de lien d'amitié. S'accroupissant devant lui, il lui adressa ses vœux.

Je te la confie. Je suis sûr que tu la protégeras.

Il caressa sa tête avant de se relever face à la sirène qui avait su le charmer. Avant de l'accompagner vers la sortie à contrecœur et fait un au revoir des plus tristes.

***

Qui pouvait savoir que ce geste fut le dernier avant de très longs mois, bien des choses se sont passé. Les douze mois suivants, Duscisio dût se résigner à vivre dans la douleur du travail pour oublier sa peine. Entre la Pistilose, ses aventures et ses leçons de vie qu'il eut avec diverses personnes. Ses recherches et ses échecs. Tout ceci pour attendre le retour ou une invitation de la belle prêtresse.
Alors ainsi, aura t-il sa réponse ?


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