une aventure au poil [PV Arthur Merk] [EVENT FIEVRE] [Fini]

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  une aventure au poil [PV Arthur Merk] [EVENT FIEVRE] [Fini]

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MessageSujet: une aventure au poil [PV Arthur Merk] [EVENT FIEVRE] [Fini]    une aventure au poil [PV Arthur Merk] [EVENT FIEVRE] [Fini] Icon_minitimeMar 23 Fév - 22:49



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une aventure au poil [EVENT FIEVRE]



[20ème jour du mois de Mésoa de l'année 1306]

Cela ne faisait pas si longtemps que j’avais quitter Mühnin, on avait observé l’effet de cette fameuse maladie sur la nature, sur ce qui vit mais pas sur deux pattes et sur ce qui vit sans cœur ou veines, remplacé par la sève et les feuilles. Mais finalement, sur tout cela, rien n’avait vraiment été observer si ce n’est la déchéance déjà connue des bipèdes, ne respectant pas les autres formes de vie et se respectant à peine plus eux même. Mes pas, eux, étaient sure, ceux d’un loup a la fourrure épaisse, emprunt de noir ténèbres et de la blanche lumière et donc les yeux, était à la fois baigné de la mer et du ciel. Canines dépassant de ma bouche, une forme de lune sur ma cuisse droite. Mais malgré tout cela, malgré la nature que l’on m’attribut, celui d’un change forme passant de fille a loup, je resterais et resterais toujours un loup pouvant défendre les siens par une forme de fille. Car je vis à quatre pattes et j’ai grandis avec ceux qui grogne et qui hurle à la lune, a ceux qui savoure les saisons passant, poursuivant le gibier, connaissant la valeur de la vie, qui se perd si facilement. Tout animal sait cela, sait ce qu’il en coute de vivre, de survivre mais que malgré la rudesse de la chose, on a quelques choses de bien plus précieux que ces masses grouillantes dans les villes et villages, que ces être ayant besoin de transformer les choses sans même comprendre leur beauté naturelle…. Oui, car nous avons, la liberté, e vivre, de mourir, de courir ou bon nous semble, d’agir selon nos instinct et envie, de défendre ce que l’on souhaite défendre sans chaine de devoir ou de savoir être. Ce que l’on hurle à la lune, c’est notre reconnaissance, peut-être, d’être tel que nous sommes, sans vengeance, sans cette illogique si chère a ceux se vantant d’être intelligent….

Peut-être que nous sommes moins habile d’esprit, je ne le renie pas mais nous savons défendre ceux qui vie quand d’autre se revendique comme vengeur de ceux qui est déjà mort. Mais passons alors que la lune se retire, laissant place a un soleil chauffant doucement les herbes folles que j’avais regagner, m’approchant d’un village. On pouvait entendre des souffrances s’abrégeant dans certaine bâtisse entrouverte, d’autre ou la bataille était encore mené quelque soit la race du bipède ou son âge. Des yeux vidés d’espoir, ceux qui se disait manié la médecine, courant finalement un peu partout sans pour autant saisir la nature de ce qu’il traitait. Et une demeure différente des autres, des gens entrait et sortait, personne ne faisait pour l’instant attention au loup que j’étais, l’esprit trop occupé ou trop embrumé. Je m’y faufilais, curieuse de l’odeur que je sentais, celle de la viande. Des tables, des gens assis sur quelques une avec parfois, un repas ou des verres pleins et au comptoir, un homme qui semblait fatigué. Je m’avançai, m’asseyant devant, observant avec curiosité ce que faisais l’individu.


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" Le loup a toujours des raisons afin d'égorger les moutons."
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Dernière édition par Loup le Mar 13 Juil - 16:27, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: une aventure au poil [PV Arthur Merk] [EVENT FIEVRE] [Fini]    une aventure au poil [PV Arthur Merk] [EVENT FIEVRE] [Fini] Icon_minitimeJeu 25 Fév - 9:21

Le déluge orageux qui avait eut lieu ces derniers jours laissait une trace tangible dans l'atmosphère. Une tiède moiteur qui n'avait rien d'agréable régnait en maîtresse dans l'air ambiant et, partout où j'allais, me laissait un goût métallique en bouche ainsi qu'une odeur infecte dans les narines. Pis encore, mes vêtements restaient humides sans espoir de se sécher, baignant dans un mélange entre ma propre sueur et l'humidité présente. Non, cela n'avait rien de plaisant. Plus que tout, il me tardait d'enfin trouver un endroit où m'arrêter, une auberge sans nul doute dans laquelle me nettoyer, moi comme mes chausses.

La silhouette de bâtisse aux loin redora mon espoir, choyant bien vite sous la réalité du monde et des crises qui s'en emparaient. Ici, comme partout ailleurs en cette délicate période, des gens souffraient de cette étrange fièvre qui semblait m'oublier. Des malades se tordaient de douleur, apathique, jonchant le sol même des rues, devant des demeures qui ne voulaient plus les accueillir. Cette vision m'attristait au plus haut point et je me sentais d'autant plus démuni que de ne rien pouvoir faire pour les aider, aussi apportais-je un bien futile soutien aux nécessiteux. Une gorgée d'eau provenant de ma gourde, une part de mes rations de voyages pour les plus costauds, des fruits et des baies que j'avais récoltés pour les autres.

Pris d'audace tandis que je m'apprêtais à lui permettre de boire, l'un des fiévreux me demanda de lui apporter un gobelet d'alcool à la place de cette eau sans saveur. De l'hydromel, voulait-il, venant tout droit de l'auberge non loin dans laquelle il n'était plus admis. Peu certain de l'effet que cela aurait sur lui, je finissais par acquiescer à sa requête, le pauvre bougre souffrait déjà bien assez et ce n'est pas la boisson qui le tuerait.

Aussi je me redressai dans cette rue à l'ambiance aussi lourde que déprimante pour me diriger vers le lieu de ma quête, à la recherche de cette boisson tant désiré. Me demandant malgré tout si accéder à sa requête n'allait pas déclencher une pléthore d'autres provenant des autres infectés. Ah, tant-pis me dis-je, je ne désirais nullement restait inutile dans tout ça et même si ma contribution n'avait rien d'importante, cela leur redonnerait au moins le sourire et peut-être un peu de volonté pour survivre un jour de plus.

D'une main solide, j'ouvrais la porte de l'unique auberge du village pour y découvrir une ambiance tout autre, presque festive en comparaison du monde extérieur. Essayait-il de se cacher la réalité qui les entourait en se protégeant dans ce lieu ? Sans doute, oui. A plusieurs reprises il m'était arrivé de voir les gens ignoraient volontairement les dangers d'Ishteria, pensant sans doute que de ne pas s'en préoccuper arrangerait les choses, au grand damne des souffrants. Heureusement, une autre grosse partie de la population cherchait et luttait contre cette terrible maladie et c'est de cette catégorie que je voulais ardemment faire partie. N'était-ce pas ce qui se rapprochait d'un héros en ces temps ?

Entre les tables et les gens, je traversai la pièce centrale ma foi plutôt bien emplit pour finir au comptoir où des hommes y étaient en partie avachis. L'un d'entre eux semblait exténuer, qu'avait-il donc bien pu faire pour terminer dans cet état ? Déjà, mon imagination fertile prévoyait une multitude de scénarios et je me projetais à le suivre durant les dernières heures dans des pistes si variées et différentes qu'aucune ne semblaient être la bonne. Pourtant, ce n'est pas cet individu las qui m'intrigua le plus mais bel et bien l'animal sauvage qui s'engouffrait sans gêne dans la taverne jusqu'à venir, lui aussi, au comptoir. La bête semblait mue d'une intelligence étonnante qui brillait dans son regard. Mon regard se détourna finalement d'elle pour retourner jusqu'à l'entrée, m'attendant presque à voir le reste de sa meute entrait avec fracas dans l'auberge et déchiquetait tout le monde, ou bien commander docilement de quoi manger. Ce qui ne m'aurait pas parut si absurde que ça en observant de nouveau ce loup à l'étrange fourrure.

Plus surprenant encore, je semblais être le seul à l'avoir aperçu et me retrouvais ainsi à le dévisager sans parvenir à le quitter des yeux, oubliant par la même occasion de commander la raison de ma venue.

L'animal tourna la tête. Dans ma direction ? Venait-il de me regarder à son tour ? Je n'en étais pas sûr, pourtant, je levai instinctivement ma main pour le saluer d'un geste assez lent pour ne montrer aucune agressivité.

"B'jour gamin, qu'est-ce que j'te sers ?" Me demanda une voix aussi bourru que grave, me sortant d'un sursaut de ce qui attirait toute mon attention. Aussitôt, je me tournai vers ce dernier et lui répondait poliment. "Un verre d'hydromel et une chambre pour la nuit s'il vous plaît monsieur. S'il était également possible de faire nettoyer ma chemise et ma culotte, cela serait fort apprécié." D'un regard interloqué, qu'il partageait avec beaucoup d'adultes qui m'entendaient parler pour la première fois, il m'observa quelque peu surpris, avant de reprendre ses esprits et s'exécuter quant à ma commande. "Pas d'soucis pour passer une nuit ici, et pour tes affaires, faudra que tu demandes à Hilga qu'est là-bas." Me dit-il en pointant du doigt une dame à l'autre bout de la pièce.

Je le remerciais chaudement avant de le quitter du regard, quelque chose m'intriguait bien plus et j'espérais que l'animal doté d'intelligence ne s'était pas échappé.

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MessageSujet: Re: une aventure au poil [PV Arthur Merk] [EVENT FIEVRE] [Fini]    une aventure au poil [PV Arthur Merk] [EVENT FIEVRE] [Fini] Icon_minitimeSam 27 Fév - 19:25



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une aventure au poil [EVENT FIEVRE]



Un individu m’avait enfin aperçu, semble-t-il, au vu du signe de la main lent qu’il m’accordait. Il était plutôt petit en réalité, surement même plus petit que moi si j’étais sous forme humanoïde. Mais qu’importe, dans la nature, être petit peut aussi être un avantage. Par exemple, certaines araignées sont extrêmement venimeuses et peuvent même tuer les créatures les plus imposante alors que pourtant, elles sont parfois même plus petites qu’une feuille d’érable. On pourrait aussi parler des serpents et autres reptiles venimeux ainsi que de multiples insectes peuplant ces terres. Mais le monde végétal a lui aussi ses propres moyens de défense, certains emporte ceux ayant l’audace de les consommer, d’autre simplement ceux les ayant touchés, il existe ainsi de multiple exemple. Ainsi, je ne jugerais pas sur la taille bien que cela rendait cette humanoïde bien atypique parmi tant de gens costaux ou seulement, plus imposant en hauteur. Car sans doute est ce en partie a cause de la maladie sévissant en ces lieux, mais la famine semblait s’installé peu a peu. Sans doute car elle avait atteint ceux qui ravitaillais en temps normal cette endroit ou qu’une zone infestée faisait peur à ceux qu’on appelait chez eux ; marchand. Alors pourquoi malgré tout, des gens continuait à venir ici ? Peut-être par désespoir, ce bâtiment était peut-être un pauvre réconfort pour ceux risquant à tout moment passé de vie à trépas. Les bipèdes étaient comme ça, méprisant tout et tout le monde, la moindre vie se déroulant sur leurs yeux, surtout s’il ne partageait pas leur point de vue ou leur sang, maltraitant même parfois leur pair mais maudissant leur propre sort quand l’agonie venait a eu. Nous, en tant que quadrupède, on n’était pas assaillis par ce type de logique, on mourrait quand notre temps était venu, sans cérémonie, rendant à la nature ce qu’elle nous avait offert, on mangeait quand on avait faim, on protégeait ce que l’on avait envie de protéger, ceux qui était encore vivant. Car en ce lieu, après tout, bon nombre d’entre eux serait sans doute capable de sortir réclamer le sang, chercher un responsable, pour faire couler le sang au nom de mort alors que beaucoup était encore vivant. Une autre vérité vint à moi sous cette réflexion : chercher un responsable, n’est ce pas là également l’un de leur point fort ? Même pour cette maladie, je veux dire, pourquoi faudrait-il sans cesse qu’il y a un responsable ? Qu’est ce que cela peut leur apporter ? Voyant ces êtres s’éteindre à petit feu, je me demandai au fond, si cela n’était-il pas dans le seul but de soulager un peu ce qu’il appelle conscience.

Mais là n’étais pas le sujet, toujours est-il que le petit être interpela le gars derrière le comptoir.
« -B'jour gamin, qu'est-ce que j'te sers ?
- Un verre d'hydromel et une chambre pour la nuit s'il vous plaît monsieur. S'il était également possible de faire nettoyer ma chemise et ma culotte, cela serait fort apprécié.
- Pas d'soucis pour passer une nuit ici, et pour tes affaires, faudra que tu demandes à Hilga qu'est là-bas. »
Le regard que jetèrent beaucoup de ses grandes personnes sur lui était étrange. Sans doute ai-je encore du mal à comprendre les uses et coutumes des bipèdes lui valant de tel yeux. Je le regardais, il ne semblait pas perdre son sang-froid malgré tout, parlant de manière assurée. Il ne semblait pas être très fort, ou plutôt, son corps ne semblait être taillé pour faire des épreuves de force mais je le voyais bien comme gardien des forêts et de la mer, toisant le monde en haut d’une montagne. Mais sans doute me fais-je des idées. Je plongeais mes yeux vacillants entre l’océan et le ciel dans les siens couleur noisette, tel le chêne observant ses compères feuillus bien moins âgé que lui malgré ses feuillage encore verte et pleine de vie. Les senteurs de la forêt me seront toujours précieux et des mèches que je vois dépassé de son opposant attirail frisant le ridicule, le chêne avait accordé sa couleur également à ses mèches. Peut-être un brin classique, des bipèdes aux cheveux et yeux brun, il n’y avait à foison. Mais néanmoins, cela ne voulait pas dire que la vie devant nous n’étais pas exceptionnel, même dans sa banalité. Au sein de la meute, au sein des autres animaux, j’étais l’exacte inverse. On me prêtait un jugement exceptionnel au vu de ma fourrure alors qu’au fond, je n’étais qu’une louve comme les autres, je vivais et existait comme tel. Ma seconde forme me servait surtout à protéger les miens, à pouvoir leur prêté ma voix, à défendre ce mode de vie que j’ai toujours mené.

J’espère juste qu’un jour, enfin, je retrouverais les miens, mes frères, mes sœurs, mon père et chef de meute, ma mère, celle qui m’a élevé. Qu’importe de ne pas partager leur sang, je partage leur hurlement le soir de pleine lune, je partage ce droit d’être libre, je partage le fait d’être un loup parmi la forêt blanchie par la neige, parmi le froid et la glace. Oui, parmi ce qui m’a vue grandir et existé tel que je suis.

Mais dans cette contemplation mutuelle, dans cette réflexion intérieure, une voix suivie de d’autres vinrent coupés court à tout cela. Sans doute en suis-je la source même si les yeux de châtaignier m’y ont aider. A force d’observer ce qui sort de l’ordinaire quand nous même on surprend notre monde, on force, même le plus faiblard des esprits a se demandé ce qui se passe. Il a juste fallu que l’un d’eux suive le regard du petit être pour enfin me calculer, s’exclamé, alarmant les autres vies humanoïdes en ce lieu. Je savais que dans ce tumulte naissant, a présent, il faudrait attendre peu pour qu’on veuille me chasser, qu’on me craigne. Car je suis un loup et l’esprit insensé pensera forcement que je veuille mordre alors même si cela fait un moment que je suis là sans menacer personne. Regardant un de ces hommes faisant des grands gestes de panique, je me leva enfin, décidant de tenter quelque chose de peut-être stupide ? Je vins m’asseoir tout simplement au coté du petit être, comme un chien au pied de son maitre. Même le plus idiot d’entre eux se forcera à essayer d’etablir un lien et il fut attendre peu de temps avant que quelqu’un se lève pour venir tout simplement demander ;
« - Hé petit, Ce cleb’s est à toi ? C’est un chien ou un loup ? Il ne mord pas j’espère. »
Oui bon, j’espérais qu’il fasse un lien, pas qu’il soit expert en canidé pour ne pas voir que je suis un loup, certes au pelage particulier, mais un loup quand même. Et tant mieux peut être, car ce doute permis à ceux ayant reconnus ma physionomie à coup sûr, de se calmer un peu, comme s’il se pensais dans l’erreur.


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MessageSujet: Re: une aventure au poil [PV Arthur Merk] [EVENT FIEVRE] [Fini]    une aventure au poil [PV Arthur Merk] [EVENT FIEVRE] [Fini] Icon_minitimeDim 28 Fév - 7:55

Était-ce une chance que l'intriguant animal soit toujours présent et que nous nous regardâmes tous deux avec une certaine curiosité non dissimulé ? Je n'en étais pas sûr, pour moi oui aurais-je eu tendance à dire, si ravis de voir une créature au pelage aussi unique qu'impressionnant, se trouvant dans un lieu anodin pour un humain, mais bien moins pour une bête pourtant sauvage en apparence. Tandis que pour ce loup, la chance y était moins, bien au contraire. Cela n'était aucunement mon ambition, pourtant, notre échange de regard attira l'attention de quelques personnes présentent qui aussitôt, commencèrent à paniquer de voir une créature sauvage ici, dans ce lieu pourtant vu tel un refuge sécuritaire. Dans cette panique grandissante, ils avertirent d'autres personnes et bien rapidement un brouhaha d'angoisse et de peur naquit au sein de la salle principale. Des gens se levèrent de frayeur, sans doute l'idée qu'à tout moment, ils pourraient se faire dévorer venait de naître dans leurs esprits.

Pourtant, malgré la tension globale, je ne partageais pas ce même ressenti. C'était même tout l'inverse et c'est avec plaisir que j'acceptai la présence de cet animal lorsqu'il vint à mes côtés tandis qu'un homme de la foule me demandait s'il m'appartenait. Usant de la chance parfois insolente dont j'étais doté pour tenter une caresse d'une main délicate sur sa nuque, laissant mes doigts parcourir son pelage noir.

Mentir était quelque chose de mal que je n'aimais pas faire. Cela ne pouvait jamais rien amener de bon m'avait toujours dit monsieur Simon et je le croyais parfaitement. Aussi, j'évitais toujours de mentir, préférant dire la vérité même si elle semblait moins arrangeante. Parfois, je me disais que cela ne pourrait pas faire de mal. Après tout, si je disais à ces gens qu'il s'agissait bien de mon animal, ils seraient rassurés, mais je ne le pouvais guère, car ce n'était pas vrai. Quand bien même ressentais-je de l'intelligence et de la bonté dans ce loup, éventuellement un chien comme avait suggéré l'homme, la bête restait peut-être sauvage et dangereuse. Puis, j'espérais que de me voir ainsi avec elle calmerait cette foule, aussi répondis-je aussi calmement et sereinement que possible, essayant d'apaiser la peur grandissante de ma voix rassurante. "Désolé, mais non, ce n'est pas mon compagnon. Mais regardez comme il est gentil, il ne fera de mal à personne tant qu'on ne l'embête pas. C'est pas vrai monsieur le loup ?" Terminais-je de dire en contemplant de nouveau l'animal tandis que je lui gratouiller la tête, m'arrêtant aussitôt qu'il montrerait des signes de désaccord.

Un mélange de sentiments et d'émotions défilèrent dans les esprits présents. De la stupéfaction ? Une inquiétude d'autant plus grande que l'animal n'était guère le mien ? Le calme renaissant ? Une peur rationnelle quant à la présence d'une bête sauvage ? L'envie de chasser ce monstre aux dents acérées ? Sans doute, un peu de tout ça régnait dans l'atmosphère devenu plus lourde, chargé d'une poudre prête à exploser. "Tu d'vrais pas rester à côté d'ça gamin, c'est dangereux s'truc. Aller ! Oust la bestiole !" Le porte-parole agitait maintenant devant lui sa pinte vide dans l'espoir d'ainsi chasser le loup et dans un murmure montant crescendo, d'autres personnes commencèrent à vouloir le chasser. Dans un mouvement commun, quatre, puis cinq, puis six personnes se levèrent pour agiter les premiers objets qu'ils trouvaient. Ainsi, cuillère, couteau ou gobelet servirent d'armes improvisées dans cette lutte lointaine, car ils n'avançaient pas plus pour autant, trop effrayer à l'idée de se faire mordre par un animal acculé.

J'étais bien attristé de découvrir que personne ici présent ne semblait partager la même curiosité qui m'attisait. Pourquoi un loup était-il venu ici sans se faire remarquer ? Sans être irrémédiablement partis vers les cuisines pour y trouver son festin ou tout simplement manger, attaquer ou faire je ne sais quoi que l'on pourrait attendre d'une bête sauvage. Pourquoi s'était-il tout simplement assis-là, proche du comptoir à y observer un homme accoudé et exténué ? "Non, non... Arrêtez, il n'est pas vilain." Dis-je en quittant ma chaise pour me mettre devant le loup, comprenant que la situation avait une chance de virer au chaos, ce que je préférais éviter.

Aurais-je dû mentir ? Leur dire qu'il s'agissait bien de mon compagnon d'aventure ? Je ne savais pas pourtant mon cœur s'en sentait lourd. Quels problèmes aurions-nous pu éviter si je l'avais fait ?

Aucune parole conscrite ne me fut retourné, seul la cacophonie du fracas des objets les uns contre les autres fut ma réponse. Était-il inévitable pour l'animal gris et noir qu'il ne pourrait rester davantage ici ? Cela me semblait de plus en plus probable et je me sentais bien incapable d'y trouver une solution . . .

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MessageSujet: Re: une aventure au poil [PV Arthur Merk] [EVENT FIEVRE] [Fini]    une aventure au poil [PV Arthur Merk] [EVENT FIEVRE] [Fini] Icon_minitimeDim 28 Fév - 14:24



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Le petit être ne se gêna pas pour laisser ses doigts parcourir ma fourrure, je le laissai faire, surtout si je voulais être crédible dans ma démarche. C’est ainsi que je voulue laisser les choses couler, espérant que la chance serait de mon coté mais bien entendu, cela ne fut pas aussi simple.
« -Désolé, mais non, ce n'est pas mon compagnon. Mais regardez comme il est gentil, il ne fera de mal à personne tant qu'on ne l'embête pas. C'est pas vrai monsieur le loup ? »
Comme si j’allais répondre et de toute façon, la situation parlait d’elle-même : je n’avais mordu personne jusqu’à présent, j’étais seule ici. Malgré tout, encore aujourd’hui, les bipèdes confondent loup et créature folle de sang et de meurtre, cela leur va bien tiens. Car entre une meute et un groupe d’humain, qui massacre les siens pour des raisons inappropriées, pour des futilités et qui reste unis dans l’adversité ? A critiquer sans cesse le monde animal, ils en oublient leur propre défaut, leur propre sauvagerie qui a des égards, est bien plus grande que la nôtre. Il aurait été bon qu’ils se remettent en question avant de me juger aussi vite à cause de ma forme. Je suis la louve protégeant la nature et quand je vois leur tête à cet instant, a tous, je me dis que ce que je protégé est bien plus beau.
« -Tu d'vrais pas rester à côté d'ça gamin, c'est dangereux s'truc. Aller ! Oust la bestiole ! »
Sur quoi se basais tous ces gens ? Sur mes crocs, sur ma stature, sur mes yeux océan ou sur mes pattes robustes ? Pourtant, je n’ai pas les babines retroussées et ce n’est pas moi qui m’arme de chope, de couteau, de fourchette et d’autres affaires que chacun avait à sa portée. Cela rendait tout au plus, la situation par rapport aux mots prononcé, ridicule. De plus, le petit être me semblait très bien apte a se débrouillé par lui-même, ainsi, pourquoi vouloir le protéger ? N’est-il pas assez intelligent pour juger le dangereux de ce qui ne l’est pas de lui-même ? Est-ce a cause de sa taille, tout simplement ? Vraiment, la logique des bipèdes m’échappera sans doute toujours. Mais l’agissement du brun me rendais curieuse, rare sont ceux prenant tel position dans cette situation, j’avais bien plus souvent une multitude de gens contre moi et moi seule que quelqu’un décidant de prendre la défense d’un simple loup.
« -Non, non... Arrêtez, il n'est pas vilain. »
Il s’était ainsi mis devant moi, comme pour faire barrage de son maigre corps. Qu’espérait-il ? Le chaos s’était déjà allumé, se propageant, multipliant sans cesse ceux ayant connaissance de ma présence et voulant de ce fait, s’en débarrassé. Certains dans le fond, paniqué, demandèrent même a appelé la garde ou je ne sais quoi. Quelque chose fut certain, il n’était pas bon de rester ici pour moi et ce n’est pas le petit être qui pourrait empêcher quoi que ce soit.

Car tel était la nature des bipèdes et lui parmi eux, ne pourrais rien y changer mais j’étais presque admirative de sa bravoure à essayer, même en vain. Sans doute pourrais je le suivre encore un peu et après un regard à la bâtisse, je me dis qu’il n’y resterait probablement pas toute sa vie et moi, j’avais le temps. Oui, le temps, c’est bien la chose qui me différencie des miens, des autres loups, leur vie passe comme un coup de vent alors que moi, je ne peux que voir les générations se succéder. Mes frères et sœurs seront bien assez tôt devenue mes neveux et nièce, quand père mourra, quand un nouveau couple deviendra l’alpha. Alors, je les cherche, maudissant chaque second passé loin d’eux, ne pouvant les protéger, ces êtres qui me sont chère. Les loups vivent en meute et moi, je passe ma vie à essayer de retrouver la mienne. Car même si j’ai trouvé en quelque sorte, une seconde meute m’ayant appris bien des choses, ce ne sont pas eux ma famille, ce ne sont pas eux qui m’ont vue grandir, m’ont appris mon existence de loup. Tout au plus, ils m’ont donné une mission que je suivais déjà, ils m’ont donné un nom. Mais ce n’est pas eux les premiers qui m’ont vue marcher, m’ont montré comment chassé, m’ont appris a hurler sous la lune. Car c’est ça être un loup, c’est être un être vivant libre, suivant instinct, odeur, vent et la lune grandissant dans le ciel nocturne pour hurler, hurler pour montrer que l’on existe, même de manière éphémère. Mais passons, aucun de ceux ici ne pouvais comprendre des faits aussi simples, il ne savait que se munir d’objet plus, ou moins utile pour tenter une action commune tout aussi inutile. Je soupirai en les regardant, me levant. Je passai devant l’individu de petite taille, lui donnant un petit coup de museau, de remercîment pour sa tentative pleine de bon sens bien que comme tout le reste, futile. Mais c’est bien d’avoir essayé. Je me mis devant la foule, leur parlant de la seule langue qu’il comprenait au fond d’eux. Je retroussai mes babines, mis mes oreilles en arrière, grognant de manière sinistre, comme un avertissement. Cela en décontenança plus d’un qui je pense, pensais pouvoir me chasser simplement. En même temps, leur gobelet était sans doute les armes les plus ridicule qu’ils ont pue se munir quand l’on sait qu’un loup comme moi a suffisamment de force dans la mâchoire pour briser des os. Mais ce n’étais pas le but, je profitai du sursaut de surprise dans cette gigantesque foule pour filer en bonne et due forme, me mettant a courir d’un coup, me faufilant, ne laissant qu’au moins engourdie par leur boisson et au plus vif, qu’une poigné de poils. Une fois dehors, je su que je devais me cacher et décida donc de me faufila derrière des tonneau et amas d’objet devant ces derniers, à côté de la bâtisse. Tapis derrière, je devenais difficilement repérable et cela, même si j’ai de la fourrure blanche. Et puis, un bon nombre de ces gens n’irais pas jusqu’à oser me poursuivre, je pense. Ainsi, je guettais la sortie d’un seul d’entre eux, le petit être. Dés que je le vis, je sortie de ma cachette pour me placer à ses côtés, de nouveau, comme si de rien n’étais.


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MessageSujet: Re: une aventure au poil [PV Arthur Merk] [EVENT FIEVRE] [Fini]    une aventure au poil [PV Arthur Merk] [EVENT FIEVRE] [Fini] Icon_minitimeSam 6 Mar - 12:28

Sous les futiles menaces des présents dans l'auberge, l'animal que je pensais docile, du moins que j'espérais l'être, en vint à se placer finalement devant moi, me repoussant légèrement sans s'en rendre compte, achevant toutes tentatives de ma part de calmer la foule. Puis, dans un grognement qui n'avait rien d'amical, le loup grogna à m'en faire frissonner tandis que je le voyais déjà s'attaquer aux premiers à oser s'avancer, défendant son droit de vie d'une rage sauvage. D'ailleurs, je ne semblais guère être le seul à penser une telle chose tant les hommes et femmes présentent, même parmi les plus téméraires, reculèrent de quelques pas sous les menaces que la bête présentait à son tour. Puis, d'un élan aussi vif que soudain, l'animal à la fourrure tout de noir et de gris s'esquiva entre les jambes pour s'échapper de ce lieu, quittant la taverne sous les yeux mêlant stupeur et frayeur de ceux qui désiraient la chasser.

L'espace d'une minute, un lourd silence pesait dans la bâtisse. D'un geste commun, tout le monde gardait son souffle et observait la porte qui venait de se refermer. La bête allait-elle revenir ? Peut-être même accompagné du reste de sa meute et commettre un carnage dont on entendrait parler dans tout Eridania ? Pour mon plus grand plaisir, comme celui des autres personnes présentes, ce ne fut pas le cas. Lorsque la porte s'ouvrit de nouveau ce fut pour qu'un paysan, les bras chargés d'une caisse visiblement lourde, ne fasse son entrée. Surpris, il resta là, dans l'entrée, observant la foule qui lui rendait ce regard. "Bin... Qu'est ce qui vous arrive ?" Demanda-t-il tout penaud.

Quelque part, quelqu'un éclata de rire, brisant le silence pesant d'une note plus douce et joyeuse. Aussitôt, d'autres se mirent à rigoler face à cette tension devenue bien inutile et à l'air perdu qu'arboré le nouveau venu qui, d'ailleurs, le semblait encore plus maintenant. A mon tour, je me mis à rigoler, partageant cette ambiance plus légère qui emplissait à nouveau la salle. Et tandis qu'un homme allait à la rencontre du fermier aux bras pleins, lui expliquant ce qui venait d'arriver, les conversations reprirent de bon train et l'évènement inopportun qui venait d'avoir lieu disparaissait déjà des esprits.

Aussi je m'installai de nouveau sur un tabouret devant le comptoir, attendant que l'on me donne ma commande qui ne tarderai pas à arriver.

"C'était dangereux s'que t'as fait tout à l'heure petit, l'aurait pu t'mordre. Tes parents t'ont pas appris à t'méfier des bêtes ?" M'interrogea celui qui m'avait déjà dit de faire attention, quelques minutes plus tôt. Il avait traversé la petite foule pour venir me retrouver et s'installait à présent à mes côtés.
"Bonjour monsieur, si maman m'en a avertit, mais lui n'était pas dangereux, je suis même sûr qu'il était très gentil.
- Pour ça qu'il a nous a grogné d'ssus comme ça ? Pour sûr qu'si on avait été moins nombreux, l'aurait fait qu'une bouchée d'nous !
- Non monsieur, je peux vous assurer qu'il ne l'aurait pas fait, il a juste dû prendre peur à son tour de vous voir tous le chasser comme ça. Monsieur Simon me disait toujours que les animaux sont gentils eux aussi, il ne faut juste pas les embêter.
- Je l'connôs pas ton Simon, mais c'est un bin mauvais conseil qu'il t'a donné s'tu veux faire de vieux os . . . Tel un sauveur, le tavernier interrompu la conversation en posant devant moi la timbale métallique d'hydromel que j'avais commandé. "L'bois pas trop vite petit, ça cogne fort." J'acquiesçai d'un mouvement de tête en sortant de ma bourse une pièce servant à payer ma boisson puis profitait de cette courte interlude pour m'esquiver de cette conversation que je ne trouvai pas très intéressante. Pis encore, je comprenais que cet homme ne changerait pas d'avis. C'était dur parfois de tomber sur des gens trop certain de ce qu'ils pensent et qui ne veulent pas écouter. A Hespéria, il y en avait beaucoup, surtout parmi les nobles que dame Lehoia m'avait fait rencontré et je savais qu'il n'y avait pas grand intérêt à discuter avec eux. Surtout quand les opinions divergeaient.

"Pardonnez moi monsieur, mais je dois retrouver un ami malade." Lui signifiais-je respectueusement en descendant de mon perchoir et n'attendant guère une quelconque réponse de sa part pour m'esquiver à mon tour, suivant les traces du loup en dehors de la bâtisse.

La puanteur de la maladie rongeant le monde m'assaillit aussitôt les narines. Je n'y avais guère fait attention jusqu'à la sentir de nouveau, mais au sein de cette taverne, mon odorat avait pu se reposer quelques minutes et j'espérai que cette nuit non plus, l'odeur n'infecterai pas l'auberge. Seulement quelques pas après être sorti, le loup me rejoignait déjà et je ne pouvais réprimer une joie aussi bienvenue que lui de le retrouver. " Vous revoilà monsieur le loup ? Je suis bien navré que ces gens vous ai chassé ainsi alors que vous n'avez pas l'air hostile. Enfin bon..." Je laissai un léger soupir de tristesse s'échapper avant de bien vite me reprendre, jetant un regard sur le gobelet empli d'hydromel. "Je dois aller donner ceci à un homme souffrant, tu veux m'y accompagner ?"

Avec ou sans lui, je déambulai au travers des quelques rues jusqu'à retrouver le malade à qui j'avais promis une boisson alcoolisé, qu'il but en quelques gorgées à peine lui avais-je donné. Mêlant satisfaction et douleur tandis que le liquide coulait dans sa gorge. Chaudement, il me remercia entre deux quintes de toux, me proposant quelques pièces que je refusai bien évidemment. Il était hors de question pour moi de faire payer un pauvre malade.

Une fois cette tâche accompli, je me redressai et observai le reste de la rue, du village qui n'avait rien d'immense et qui pourtant était fort d'une grosse population. Sans doute de nombreux passager voyageant vers je ne savais où, peut-être dans l'espoir de rejoindre le haut temple ou la capitale et y trouvait une remède à la maladie. A mon grand regret, je savais qu'aucun remède n'avait été trouvé à ce maux pour le moment, dame Lehoia m'en avait parlé mais j'espérai que, bientôt, les prêtres trouveraient un moyen de faire disparaître la fièvre.

Finalement, je retrouvai mon optimisme habituel en chassant de mon esprit toutes ces sombres pensées afin de me reconcentrer sur l'animal dont j'avais fait la rencontre. "Je m'appel Arthur." commençais-je en posant un genou sur le sol pour que nos visages soient l'un face à l'autre. "Que faites vous donc ici monsieur le loup ?" Le questionnais-je ensuite, certains de ne recevoir aucune réelle réponse et posant malgré tout la question. Après tout, cette lueur d'intelligence que j'avais cru voir me révélerait peut-être de grandes surprises. Autrement, par ses grognements ou le chemin qu'il voudrait me faire suivre j'en apprendrai plus. En tout cas, il me tardait déjà de voir ce que cette journée pouvait bien me réserver d'autres comme incroyables surprises.

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MessageSujet: Re: une aventure au poil [PV Arthur Merk] [EVENT FIEVRE] [Fini]    une aventure au poil [PV Arthur Merk] [EVENT FIEVRE] [Fini] Icon_minitimeSam 13 Mar - 21:10



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une aventure au poil [EVENT FIEVRE]



J’attendis un moment, guettant mais c’était ma curiosité habituelle, celle-là même qui me faisait m’approché des bipèdes alors que père me l’avait interdit, une curiosité qui était la mienne. Pourtant, au vu de ma nature, cela aurait pu me faire du tort a de bien nombreuse reprise car la curiosité dans le règne animal est rarement bien récompensée. Non, en tant que proie, il vaut mieux fuir au premier bruit sans chercher de quoi il s’agit et en tant que prédateur, il vaut mordre la première chose qui bouge afin d’être certain de trouver pitance. Mais malgré tout, malgré ce trait de caractère qui m’est propre, les miens m’ont toujours accepté telle que je suis et non comme celle que je devrais être. Car oui, une meute regroupe plusieurs caractères, unit dans l’adversité, face à la vie et à la mort, une unité. Enfin, le petit bipède ressorti et dès que je le vis, je me redressai, trottinant pour le rejoindre à ses côtés. Il tenait quelque chose dans sa main, je me demandais ce que c’était car de ce que j’ai vue à l’intérieur, d’habitude, ça ne reste pas longtemps en main avant d’être porté à leurs lèvres. Il eut un soupir triste entre deux de ses paroles.
« -Vous revoilà monsieur le loup ? Je suis bien navré que ces gens vous ont chassé ainsi alors que vous n'avez pas l'air hostile. Enfin bon...
Je dois aller donner ceci à un homme souffrant, tu veux m'y accompagner ? »

Bien sûr, il ne devait s’attendre à aucune réponse, je restais un loup et je n’employais pas ma forme bipède pour des choses comme ça.  N’avais en tout cas, pas l’air hostile envers moi contrairement à ces individus un peu plus tôt dans la bâtisse. Il était en soi bien différent de tous ceux qui marchait à deux pattes que j’ai pu rencontrer jusque-là. Peut-être car sans apriori ? Je ne saurais le dire avec certitude cependant. Il devait donc aller donner ce qu’il avait entre les mains à un autre car ce dernier était souffrant. En regardant dans la rue, il était facile d’imaginer le mal qui pouvais bien le ronger et cela, même sans l’avoir vu de ses propres yeux. Après tout, la même chose semblait être partout.

Ceci se confirma alors que je le suivis, les gens était bien souvent assis par terre, dans la boue, dans la puanteur, certains avec le regards vide comme s’ils attendaient que quelqu’un les délivre, les tuent. Ce n’est qu’un parmi tant qu’on alla ainsi retrouver, trop malade pour sans doute se soucier de ma présence, comme la majorité ici. Le regard avait encore une lueur, moins atteint que d’autres, assez pour ne pas être aller chercher le fruit de ses convoitises par lui-même. Le contenant que tenait ainsi le jeune être était ainsi remplie d’un liquide que le malheureux bue en quelque secondes, comme un loup assoiffé n’ayant pas trouvé eau durant des jours. Il voulue donner des objet rond et plat au petit bipède mais ce dernier refusa, tout simplement. Peut-être que ce n’étais pas assez précieux et pourtant, ce genre d’objet passe de mains en mains chez ceux a deux pattes, à la foi courant tout en étant convoité. Mais peut être que je me trompe et que ce que j’avais vu se révélait finalement bien différent. Il laissa parcourir ensuite ses yeux un moment sur le reste de l’endroit, s’étant redressé, mais moi-même je ne voyais pas l’intérêt de tout cela.

Peut-être parce que je suis loup ? Ou peut-être parce que je pense que rien ou presque n’est a sauvé ?

Enfin, il sembla sortir de ses pensées et mit un genou à terre, mettant sa tête au même niveau que moi. Il se présenta alors.
« -Je m'appelle Arthur.
Que faites-vous donc ici monsieur le loup ? »

Je penchai ma tête sur le côté, me redressa et sembla me dirigé vers la sortie du village, vers la forêt. Je me retournai, voir s’il me suivait. Si ce n’est pas le cas, je retournerais à ses côtés, voir ou il allait. Comme il me suivait, je me dirigeais vers la forêt. Arrivé aux abords, je regardai derrière moi, m’assurant qu’il me suive. Je vins alors derrière lui, le poussant du museau, l’invitant a s’enfoncé dans les bois.

Les arbres étaient haut, la lumière perçait à travers le feuillage, révélant fougères et arbustes un peu partout, des hautes herbes aussi. Le vert était la couleur de la nature, même là où j’ai grandi, le blanc ne représentais qu’une infime partie de la vie de loup…. Même si la végétation était différente aussi, pour résister au froid, a la glace, a la neige bienfaitrice ; épine au lieu de feuille légère, peu d’arbuste ou de petites plantes, racines puissantes et profonde. Oui, beaucoup de chose me sépare encore des miens, l’indice est toujours sous mes yeux, mais j’ai bien du mal à le trouver.

J’entendis des croassements, je me tapis au plus bas, regardant en arrière le petit être, l’invitant à faire de même. En approchant ne laissant que ma truffe puis ma tête dépassée de la cachette fait d’herbe et de feuille, on pouvait voir une mare avec des nénuphars, des grenouilles et des crapauds. Ce spectacle dura un moment avant que pour raison quelconque, les batraciens décident de replonger dans l’eau, à l’abri. Un arbre en particulier attira mon attention pas loin, me faisant me redresser, me dirigeant vers lui tout naturellement. Était des bois d’animaux, des intempéries ou bien la stupidité des bipèdes qui l’avais rendue ainsi ? Abimé a bon nombre d’endroit, je faisais ce que je devais faire. Pour cela je devais changer de forme, néanmoins. Mes poils devinrent cheveux longs à longueur inégal, ceux de devant montrant la neige et les autres, de couleur rappelant les nuits sans lune. La cicatrice sur ma joue droite n’étais plus caché par des poils tout comme les autres apparaissant sur ma peau nue. Petite poitrine pour ne pas dire quasiment inexistante et des yeux ne pouvant tromper personne sur ma nature animale. Des griffes à la place des ongles, une queue et des oreilles complètement ma forme svelte. Je mis ma main sur l’écorce abimé, soignant les végétaux autour, l’arbre. Il redevint ce qu’il était, un magnifique chêne vaillant. Les quelques herbes manquant d’eau ou dépérissant pour tout autre raison reprirent aussi de leur splendeur comme tout végétal en souffrance. Enfin, je me tournai, regardant le petit être.
« - Les bipèdes protège à tort leur village de la nature, ayant peur des créatures qui y habitent et aussi par avidité, il les tue puis piétine les être vivant de sève et d’écorce. C’est pour cela, qu’il faut bien des loups pour protéger ces merveilles, non ? Toi, tu es différent, tu n’as pas eu peur de moi quand j’étais de crocs et de poils, alors je me suis dit que peut être, tu pourrais voir la beauté de na nature, qui échappe a bien de tes pairs. »
Dis-je simplement.

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MessageSujet: Re: une aventure au poil [PV Arthur Merk] [EVENT FIEVRE] [Fini]    une aventure au poil [PV Arthur Merk] [EVENT FIEVRE] [Fini] Icon_minitimeSam 10 Avr - 11:03

Sans réflexion aucune, j'embrassais mon courage d'aventurier en devenir et m'attelai à suivre le sauvage canidé dans la direction encore bien mystérieuse à mes yeux qu'il avait choisi d'arpenter. Bien vite, nous nous mîmes à traverser le paysage verdoyant de la forêt aux abords du bien piètre village. Empli d'une grande curiosité, mon regard se perdait de droite et de gauche, de haut et de bas, en tout sens là où la moindre brindille était bercé par le vent, là où le battement d'aile d'un oiseau s'envolant faisait bruisser le feuillage d'un grand arbre. Point vraiment de peur n'embourbait mon esprit, bien au contraire. Aussi docile qu'un bambin à qui l'on proposait une délicate pâtisserie, je suivais le loup sans savoir où cela me conduirait. "Où me conduis-tu ?" Lui demandais-je en faisant une rapide halte, rapidement remis en marche par les légers coups de museau de l'animal venant de passer derrière moi, me priant de parcourir la nature sauvage et florissante.

Où allait-il m'amener ? Dans quel genre d'endroit incroyable finirais-je cette marche imprévue ? Aux abords d'une magnifique cascade dont le reflet de l'eau me rappellerait l'argenterie de dame Lehoia ? Ou bien arriverons nous dans la caverne ou tanière de l'animal ? Peut-être même y rencontrerais-je ses petits ? M'amènerait-il jusqu'à l'entrée d'un temple depuis longtemps oublié ? Tel un messager divin me conduisant sur les traces de ma destinée, dans un lieu où je découvrirais un secret perdu dans les méandres du temps. Là-bas, j'y apprendrais des mots anciens permettant à qui les dit de tisser la réalité. Formule mystique me permettant de convoquer un élémentaire comme monsieur Simon le faisait. Ou alors, plus fatidiquement, l'animal au pellage à demi-teinte entre le noir et le blanc me conduisait jusqu'à l'un de ses congénères pris au piège par l'un des miens. Ne sachant que faire pour s'en libérer si ce n'est s'épreindre de panique, à peine calmé par le loup dont l'œil luisait d'intelligence. Oh, cela serait terrible. Une patte prise dans des tenailles de fer, la chair tout comme la fourrure déchiqueté, laissant un flot de sang s'écoulait et peut-être même l'os à vif. Cette image me troubla et laissa un long frisson venir parcourir mon dos.

Brusquement, je secouai la tête de gauche à droite pour chasser cette idée sordide de mon esprit. Non, non, non. Monsieur le loup me conduisait vers quelque chose de moins atroce. Du moins l'espérais-je.

Ces pérégrinations mentales cessèrent grâce à ce vif mouvement, me laissant admirer une fois de plus la beauté naturelle de ce spectacle m'entourant. Celle d'une nature bien vivante où une vie animale était parfaitement audible. Par ici, des coassements de grenouilles ou de crapauds résonnaient, par-là, des oiseaux se répondaient les uns aux autres en chantonnant. Plus loin, des bêtes traversaient des buissons et autres fougères à grande vitesse, sans doute apeuré de notre présence et fuyant dans leurs terriers ou cachettes. Une chose était bien sûr, je n'avais aucune idée de où je me trouvais dans cette forêt dont je ne voyais plus la sortie. De part et d'autres seules la verdure m'entourait, point de trace d'habitation ou de civilisation. Uniquement la faune et la flore sauvage éclairé d'une lumière solaire tamisée par les épais feuillages. Et bien qu'une légère inquiétude naquit en mon être, je ne cédais guère à une quelconque peur car il n'y avait, à mes yeux, aucune raison d'être effrayé. Tôt ou tard, lorsque monsieur le loup m'aurait montré la raison de notre parcours, il m'aiderait à retourner vers le reste d'Ishteria.

Devant moi l'animal s'arrêta l'espace d'une ou deux secondes, levant droit vers les cieux ses oreilles, écoutant précisément un détail du monde alentour, puis, aussi vite, il se baissa davantage en s'engouffrant dans les herbes les plus hautes. Instinctivement, je suivis son exemple et me baissa autant que faire ce peut pour ne point tomber et rester silencieux. Je n'étais clairement pas aussi discret que la bête, à des lustres même de ses capacités et c'est sans doute pour cela qu'en parvenant à la rejoindre je ne pus qu'assister à l'entée dans l'eau d'une grenouille qui venait de quitter son nénuphar. Néanmoins, cela ne semblait être guère dérangeant tant le loup passa rapidement à autre chose, interpellait par une chose précise que je ne parvenais à percevoir, quand bien même laissais-je filer mon regard dans la direction du sien, je n'y voyais qu'une nature calme sans rien d'alarmant ou d'intriguant.

Aussi ma curiosité fut d'autant plus grande tandis que je suivais ses mouvement du regard. L'animal avançait jusqu'à un arbre, semblait-il, qui me semblait identiques à tous les autres, si ce n'est légèrement abimé par je ne savais quoi.

Puis un évènement aussi étrange que surprenant eut lieu. L'apparence du loup changea, se modifia, d'abord légèrement puis à un rythme plus effrénée. Des poils s'allongèrent tandis que d'autres disparaissaient, ses membres antérieurs se tordirent sans craquement pour prendre un aspect plus humain de même que ses pattes se changèrent en mains et en pieds dont la peau n'était plus sombre mais aussi rose que la mienne pouvait l'être. Sa transformation s'achevait sans violence, sans chair déchirée et lambeaux de peau traînant à même le sol comme ce qui se racontait dans des légendes. Pourtant, cela ne me laissait pas indifférent et pour la première fois de ma vie j'assistai à un tel évènement. Mes jambes devinrent aussi molle que du coton et je vacillais avant de finir sur mon derrière. Clou d'un spectacle déstabilisant, il s'avérait que monsieur le loup, en faite jeune et jolie demoiselle, était aussi nue qu'un vers. Oui. Totalement nue. Cette vision acheva de me déstabiliser et, aussitôt, je détournais le regard en plaçant ma main devant elle, cachant des formes encore inexistantes mais qui ne manquaient pas de créer une gêne intense en moi.

Pourtant, cela ne gêna aucunement la demoiselle de se retrouver ainsi en ma présence, comme s'il n'y avait rien d'étrange ou de gênant à ses yeux. Une situation tout ce qu'il y avait de normal dans la vie d'une femme louve. C'est d'ailleurs le sentiment qui m'envahis tandis qu'elle prit tranquillement la parole, me parlant d'une voix douce dont je ressentais une légère pointe d'amertume. Peut-être même de hargne ? Et tandis que je l'écoutai, je me retrouvai bien sot à ne pas savoir quoi pouvoir répondre. Prenant conscience d'un fait auquel je n'avais jamais vraiment prêté attention tant je ne voyais point les choses ainsi, aveuglé par l'unique point de vue de ce qu'elle appelait des bipèdes.

Pris de court, j'ouvrais la bouche sans qu'aucun son n'en sorte tant je ne savais quoi lui répondre. Tant le choc de cette métamorphose, de faire face à une demoiselle d'un âge proche du miens au corps dévêtu et de l'avoir ainsi entendu parler se mêlée les uns aux autres et m'empêcher de réfléchir promptement. Seul des balbutiements incompréhensible parvinrent à franchir les portes pourtant grandes ouvertes de mes lèvres. "Oui. . . . Mais. . . . Euuh. . . . Oui. . . . Euuuh. . . . C'est... C'est très joli..." Finis-je par dire, incapable de répondre quoi que ce soit quand à ses accusations tout comme au reste de ses propos. Plutôt, je préférais profiter de mon regard détourné d'elle pour observer la nature et y trouver toute la splendeur qui habite chaque lieu de ce monde.

"Les forêts sont merveilleusement belles et cachent des merveilles insoupçonnées. . . Dis-je à voix basse, à mi chemin entre l'émerveillement contemplatif et des paroles qui ne s'adressaient qu'à moi-même. "Tant de vie s'y cache que je ne pourrais observer sans y faire vraiment attention, et même si j'ai traversé beaucoup de forêt, aucune ne se ressemblent vraiment alors que les mêmes arbres, les mêmes fleurs et les mêmes plantes y poussent..."

Finalement, je me redressai à l'aide de ma main, m'efforçant de garder mon regard loin de la demoiselle et, une fois debout, m'avançai dans ma direction sans toutefois l'observer, continuant d'être gêné par sa tenue inexistante. "Dé... Désolé de t'avoir appelé monsieur... Je ne savais pas. Je ne sais pas vraiment reconnaître un loup d'une louve..." Lui dis-je, réellement attristé de m'être ainsi fourvoyé et, peut-être, de l'avoir insulté.
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MessageSujet: Re: une aventure au poil [PV Arthur Merk] [EVENT FIEVRE] [Fini]    une aventure au poil [PV Arthur Merk] [EVENT FIEVRE] [Fini] Icon_minitimeSam 10 Avr - 23:46



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J’avais ainsi emmené le petit être au sein de la forêt, parmi les arbres centenaires et les arbustes à peine sortie de terre. Tellement de vie, partout en tout instant, que cela soit les grenouilles de la mare, les lapins et lièvre se cachant dans leur terrier ou les hiboux attendant avec impatience l’arrivé de la nuit. Quand le vent se levais, c’est comme si les feuillus chantait, a travers leurs branches, a travers leurs feuille dansant et quand il pleuvait, le ciel criait à son tour. Le bruit de la pluie est vraiment agréable, la nature est pleine de sonorité que la plupart des bipèdes ignore, se pensant plus haut que tout cela, se prenant pour des êtres suprêmes, oubliant même leur origine profonde. Ils ont construit d’immense chose, voulant se mesurer à la beauté naturelle, ils se disent plus civilisé tout en continuant de s’entretué pour des sujets futiles. Mais lui semblait un peu différent de tout cela, ne me chassant pas à notre première rencontre sous cette forme ou je vie, ne craignant pas ce que les autres craignait sans connaitre. Il me semblait ainsi différent de beaucoup de ceux que j’ai rencontré jusque-là, d’où mon envie de lui montrer tout cela, le vert de la nature, le bleu du ciel, le brun de la terre. Je m’étais transformé pour soigner un arbre, la végétation, je lui avais parler alors, il était tomber sur les fesses. Est-ce mon don qui le surprenais ? Ou bien, était la forme que j’avais prise ? Je lui posai une question, il ne sue réellement répondre, en tout cas, rien de vraiment compréhensible ou logique. Il finit par regarder autour, je me demande pourquoi il avait mis ses mains ainsi. Il dit, parlant bas ;
« Les forêts sont merveilleusement belles et cachent des merveilles insoupçonnées. . .
Tant de vie s'y cache que je ne pourrais observer sans y faire vraiment attention, et même si j'ai traversé beaucoup de forêt, aucune ne se ressemblent vraiment alors que les mêmes arbres, les mêmes fleurs et les mêmes plantes y poussent... »

Oui, les odeurs de toutes diffères, leur habitant aussi. Certains sont habité par des ours alors que d’autres sont seulement surveillé par les corbeaux. Les feuilles des arbres changent aussi, par forme et couleur selon la saison, certains géants de bois ont leurs branches qui s’alourdit lorsqu’il commence à faire chaud et que le soleil reste présent dans le ciel. En soit, ce sont tous des arbres, des arbustes, des fleurs mais chacune avec leur identité propre, chaque voix diffère, il suffit de tendre l’oreille et d’y prêter attention.

Pourtant, bien des bipèdes en sont incapable, comme si c’était réserver a ceux qui marche à quatre pattes, a ceux qui volent avec des ailes ou ceux qui nage dans les eaux. Est-ce dû à leur arrogance ? Enfin, il se relève, ne restant ainsi pas définitivement au sol comme un fan venant de naitre et ayant besoin de sa mère pour se redresser et marcher. Il vint enfin vers moi bien que son regard fût facilement détourné sans que je ne sache trop ce qui le gênait.
« Dé... Désolé de t'avoir appelé monsieur... Je ne savais pas. Je ne sais pas vraiment reconnaître un loup d'une louve... »
Mâle, femelle, chez les loups, cela ne fait pas réelle différence. La seule chose qui change, c’est la place lors de la reproduction et qui donne le lait. Car dans une meute, chacun s’occupe des petits, les liens sociaux sont omniprésents, on suit notre alpha, en cœur, sans que notre sexe détermine notre rang. Je le regarde un moment, m’approchant un peu de lui à mon tour.
« - A part les oiseaux, les reptiles ou les poissons, a quelques exception prés, il suffit de voir si quelque chose dépasse ou non. »
Oui, je ne vais pas lui faire un schéma, chez les bipèdes aussi ça marche ainsi. Je me dis que ça lui sera toujours utile à l’avenir.
« - Et puis, pour un loup, ce n’est pas vraiment important, dans la meute, que l’on soit mâle ou femelle, on chasse, on dort et on joue ensemble, on suit le couple alpha tout simplement. Et c’est ainsi que m’ont nommé les Eryllis : loup. »
Regardant un instant au loin, mélancolique surement, je dis doucement, repensant à ce que je venais d’évoquer, au souvenir sous adjacent.
« - Les miens me manque, là où j’ai vécu, la neige arrivait bien vite et partait toujours pour peu de temps… Contrairement à père, à mes frères, à mes sœurs, je peux prendre cette forme ci et je vivrais bien plus longtemps qu’eux, je le sais… Je me demande, combien de leur vie je loupe, est ce que père sera toujours en vie quand je les retrouverais ? Est-ce que je les retrouverais seulement ? »
Je regarde de nouveau le petit être ;
« -Et toi, a tu vus des loups avec la même épaisseur de fourrure que la mienne ? La plupart d’entre eux sont de blanc immaculé… »
Mais sans doute espérais-je pour rien.


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MessageSujet: Re: une aventure au poil [PV Arthur Merk] [EVENT FIEVRE] [Fini]    une aventure au poil [PV Arthur Merk] [EVENT FIEVRE] [Fini] Icon_minitimeDim 2 Mai - 20:02

▬ Eh ! Où tu vas, petit ? s'écrie une voix

Un homme, semble-t-il le tavernier, apparaît soudainement dans votre champ de vision. Il paraît en colère ou en tout cas, irrité par la situation. Il vous a certainement suivi jusqu'ici. Peut-être craignait-il un quelconque danger pour le jeune garçon.
Le tavernier est père, voyez-vous, c'est son instinct qui a parlé pour lui.

▬ T'as pas tout payé ! Il manque !

Tandis qu'il se rapproche, il vous paraît d'autant plus irrité. Il semble comprendre la situation lorsqu'il tombe nez à nez avec une petite fille, yorkas de toute évidence.
Vous constatez également que ce dernier est couvert de boue, que des branches l'ont égratigné : il s'est enfoncé dans la forêt, inquiet pour le petit garçon mais le regrette sans l'ombre d'un doute.

Le tavernier finit par attraper l'oreille d'Arthur non sans grimacer d'agacement. Il agit comme s'il s'agissait de son père et pour tout dire, il aimerait que la yorka y voit la même chose.
C'est étrange mais il pense à un trafic d'enfant dont la petite fille serait la proie.

▬ Allez, on retourne là-bas.

Ils s'en aillent.
Vous laissant là.
Seule.
Avec vous et la nature.



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MessageSujet: Re: une aventure au poil [PV Arthur Merk] [EVENT FIEVRE] [Fini]    une aventure au poil [PV Arthur Merk] [EVENT FIEVRE] [Fini] Icon_minitimeMar 13 Juil - 16:27



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Sans doute que même s’il avait voulu me répondre, il n’aurait pas pu car le même gars qui avait voulue me chasser un peu plus tôt dans le village des bipèdes, dans un bâtiment en particulier était de retour et sa voix se faisait déjà entendre. Lorsqu’il apparut dans mon champ de vision, il était couvert de boue et des branches d’arbre avait laissé des traces ici et là. Je me demandai si cette apparence désastreuse signifiait que des plantes avait était abimé inutilement car il en effet difficile de ressembler à ce point a rien juste en traversant les bois. Ainsi, l’individu n’était certainement pas arrivé ici avec toute discrétion et surtout avec douceur. Je ne compris pas vraiment quand il parlait de payer et qu’il manquait, manquait quoi ? Les règles des bipèdes me sont étrangère et encore aujourd’hui, j’ai de grande difficulté à en comprendre, ne serait-ce, qu’à moitié. Enfin, l’oreille du jeune homme finit par être attrapé et il se retrouva presque trainé en arrière sans pouvoir faire quoi que ce soit, le bipède le plus âgé indiquant simplement qu’il retournait d’où il venait. Ainsi, je me retrouvai seule, avec le bruit du vent, des oiseaux et du silence des arbres. Je ne cherchai pas plus, j’avais d’autre chose à faire donc je retournai à cette forme avec lequel je vis, partant simplement, la fourrure caressée par l’air et les pattes foulant la terre et l’herbe.

Halloween
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" Le loup a toujours des raisons afin d'égorger les moutons."
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