Ne jamais vendre la peau du serpent avant de l'avoir tué

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 Ne jamais vendre la peau du serpent avant de l'avoir tué

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MessageSujet: Ne jamais vendre la peau du serpent avant de l'avoir tué    Ne jamais vendre la peau du serpent avant de l'avoir tué  Icon_minitimeJeu 19 Nov - 7:47


Ne jamais vendre la peau du serpent avant de l'avoir tué

Le 30 du mois Tymbe, an 1306 de l'ère obscure.
Zephyr se doutait que revenir vers son client les mains vides ne seraient pas sans conséquence. Mais elle devait bien avouer qu’elle avait beaucoup trop sous-estimé les risques. Et surtout le nombre d’hommes de main dont le client en question avait su s’entourer. La Yorka pouvait gérer 2 à 3 personnes, mais plus ça devenait bien plus compliqué, d’autant qu’il y avait pas mal de choses à gérer, entre l’imprévisibilité de certains. Déjà 3 personnes, c’était compliqué de prévoir leurs coups à l’avance, alors plus de 3 personnes, c’était quasiment impossible. La jeune femme connaissait ses limites et là, ses limites étaient grandement atteintes. Malgré le fait qu’elle soit dépassée, la demoiselle s’était quand même bien défendue, du moins jusqu’à ce qu’un coup lui soit porté au niveau du visage, la privant, elle l’espérait, temporairement d’un œil. Elle n’aimait pas trop l’idée de fuir, mais là, elle n’avait guère trop le choix. Si elle s’obstinait à combattre, elle allait y laisser sa peau et elle y tenait trop, à sa peau.  Qu’est ce qu’il avait de si important, ce fichu bouquin pour qu’on en vienne à lui faire autant baver. Certes, elle n’avait pas honoré son contrat, mais au final, même si elle avait pu le ramener, ils n’auraient pas pu l’ouvrir, alors à quoi bon réagir aussi violemment ? Par pu fierté ? À cause de l’échec ? Elle n’était qu’une mercenaire, pas un génie de la lampe capable de miracle. Heureusement que son client ne savait pas qu’a la place, elle avait pris du bon temps avec sa victime… Mais bon, il n’était pas obligé de savoir tous les détails, surtout quand on voit les résultats actuels. Qu’est-ce que ça aurait été s’il avait été au courant de ce petit détail cocasse ?

Heureusement, elle avait pu prendre la fuite, non sans mal. Elle se trouvait toujours à Hespéria, elle essayait de fuir en passant par les rues les moins bondées. Si les gens la voyaient dans cet état, elle aurait peut-être des soucis et ça, c’était loin d’être ce qu’elle désirait le plus. D’autant qu’elle était toujours poursuivie par les hommes de main de son client. Sans trop se rendre compte, elle se dirigeait vers le bâtiment où logeait sa dernière victime. Si elle arrivait à s’infiltrer dans ce bâtiment, avec un peu de chance, ses poursuivants ne seraient pas assez bêtes pour la pourchasser dans un lieu appartenant au conseiller du roi… C’était le conseiller du roi après tout… Fallait être suicidaire pour s’y infiltrer sans avoir peur de conséquence. Ou être désespéré comme l’était actuellement Zephyr. Voyant une fenêtre ouverte, elle entra dans le bâtiment, fermant cette dernière aussitôt entrée. Elle savait qu’elle n’aurait pas pu entrer par la porte de devant, surtout qu’elle était bien amochée. Elle était recouverte de blessure plus ou moins importante, ses vêtements étaient tout autant en sale état qu’elle. Si de base, la jeune femme était débraillée, là, c’était bien pire, les cheveux lui tombant sur le visage qui était eux-mêmes trempé de son propre sang. Un de ses yeux était fermé, blessé.

Ils ne l’avaient pas loupé, c’était un fait. Elle aurait été moins amochée si elle était passée sous les sabots d’une harde de chevaux. Mais pour l’instant, tout ce qu’elle avait en tête, c’était se réfugier loin de ses bourreaux et sauver sa peau. Et se soigner aussi, occasionnellement. Mais elle devait avouer qu’elle avait beaucoup de mal à montrer les marches et à lutter contre son envie de s’évanouir sous la douleur. Mais ce n’était pas le moment de tomber et de se laisser aller, d’autant qu’elle avait déjà perdu pas mal de sang.  Même si de son avis, elle n’était pas non plus dans un état critique, non. La douleur était juste de plus en plus insupportable. Alors qu’elle était arrivée devant la porte des appartements d’Abel, elle se posa un instant, regardant la porte. Était-ce une bonne idée ? Et si gros minet était présent et qu’il l’attaquerait ? Elle n’était clairement pas en état de se défendre face à un gros chaton agressif… Mais là, elle devait ravaler sa fierté et quémander de l’aide, dans son état actuellement, il lui serait difficile de se soigner seule. Elle frappa alors à la porte d’entrée, cependant, elle commença a manquer de force et se retenait qu’avec son Uchigatana. Elle avait honte d’utiliser son arme adorée comme d’une simple canne de soutien. Mais c’était soit ça, soit elle s’effondrerait lamentablement. Si ça se trouve, en plus, il n’était peut-être pas là… Ça, elle n’y avait pas pensé, mais vu l’heure qu’il était, hormis un empêchement, logiquement, il devait être dans les parages.
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MessageSujet: Re: Ne jamais vendre la peau du serpent avant de l'avoir tué    Ne jamais vendre la peau du serpent avant de l'avoir tué  Icon_minitimeJeu 19 Nov - 14:03

Ne jamais vendre la peau du serpent avant de l' avoir tué






Le 30 du mois Tymbé 1306


Ce matin-là, alors que la maison de jeu était encore fermée et que les domestiques s'affairaient à leur tâche quotidienne, Abel avait profité quelques heures de la quiétude du jardin afin de rédiger plusieurs courriers officiels qui ne pouvaient attendre. Certes, il aurait tout aussi bien pu faire cela au palais, mais ici au moins il n'était pas interrompu pour tout et n'importe quoi. Une fois cela accomplit, il avait donné quelques consignes à Euridice qui gérait l'établissement en son absence et avait gagné ses appartements, spécifiant bien qu'il ne voulait être dérangé sous aucun prétexte.

Il était attendu pour le déjeuner chez une famille notable de la ville et il était temps pour lui de se préparer. Il avait déjà décliné l'invitation par deux fois, mais ne pouvait se dérober une fois de plus sans froisser ses hôtes. Il faisait l'amer constat que depuis quelque temps les invitations ne cessaient de pleuvoir. Déjeuné par ci, dîner par là, Abel se demandait si tous les bourgeois ou nobles de la cité ne s'étaient pas donné le mot. Il avait très vite remarqué que la plupart de ceux qui l'invitaient avaient des filles en âge de se marier. Certes il était célibataire et Conseiller du Roi, mais de là, espérer le voir épouser une de leurs filles, c'était aller vite en besogne. De plus notre homme n'envisageait nullement de se marier.

Le Sylphide poussait un profond soupir, planté durant de longues minutes devant sa garde-robe et finissait par choisir un costume pour l'occasion. Une redingote grise à la coupe ajustée dont les bords du col étaient cousus d'un biais de satin gris. Un pantalon assortit, une chemise blanche, cravate et mouchoir aux tonalités blanches et grises, boutons de manchettes sertis d'Onyx noir, chapeau, chaussures noires. Toute la panoplie du parfait gentilhomme habillé avec élégance pour un déjeuner mondain.

Il lui fallait un certain temps pour s'apprêter et alors qu'il terminait partiellement de boutonner sa chemise des coups frappés à la porte attiraient son attention. Il fronçait les sourcils et pestait d'un ton sec, tout en se dirigeant vers la porte à grandes enjambées.


"Quoi encore ?! J'avais demandé à ne pas être dérangé!" 

Il ouvrait alors le battant, excédé, s'apprêtant à envoyer paître la personne qui se trouvait derrière et se retrouvait en présence de Zéphyr.

"Toi !"

De toute évidence, il ne s'attendait pas à la revoir et encore moins venir frapper à sa porte. Bien vite, il remarqua l'état pitoyable de la mercenaire. Elle était salement amochée et souffrait de nombreuses blessures. Ses cheveux étaient maculés de sang et elle tenait à peine debout. Abel poussait une beuglante.

"Marcus !" 

Allait-il se débarrasser d'elle comme on se débarrasse d'un paquet encombrant? Pourquoi aurait-il appelé un de ses hommes, sinon?
Bien vite des pas provenant du rez-de-chaussée se faisaient entendre et un homme montait rapidement les marches qui le séparaient de l'étage . Il marquait le pas quelques secondes, avisant l'intruse, prêt à dégainer son arme.


"Monsieur!"

"Vous et vos hommes faites le tour du domaine et assurez-vous que nous n'avons pas d'intrus. Si tel est le cas, débarrassez-vous d'eux, peu importe la manière! 

L'homme acquiesçait et redescendait aussi vite qu'il était monté. Abel posait un regard sur la Yorka qui peinait de plus en plus à tenir debout. Avant qu'elle ne s'effondre, il la prenait dans ses bras se moquant de tâcher sa chemise.

"Idiote ! Tu n'aurais pas du revenir ici !"

Voici qu'il lui faisait des reproches. Il se dirigeait vers le lit, déposait la demoiselle et lui ôtait par la même occasion l' arme qu'elle tenait fermement. Penché au-dessus d'elle, il écartait d'un geste délicat les mèches de cheveux collées au visage de Zéphyr. Ce n'était pas beau à voir.  Il faisait pivoter la tête de la Yorka vers lui.

"Ils t'ont pas raté."

Il se redressait alors que Euridice, une Sylphide de toute beauté apparaissait dans l'encadrement de la porte. L'agitation au rez-de-chaussée était plutôt inhabituelle.

"Abel ? Que ce passe-t-il ?"

Elle poussait un léger cri de surprise en apercevant tout le sang sur la chemise du conseiller. Du sang rouge, signe qu'il n'était pas blessé. Puis elle avisait la fille sur le lit d'un regard qui en disait long.

"A-t-elle attenté à votre vie ?"

"Non, mais je suppose que ceux qui lui ont fait ça ne sont pas loin. Marcus va s'en occuper. Peux-tu, je te prie, trouver des bandages, et faire monter de l'eau chaude ." 

"Je m'en occupe."

La femme disparaissait aussitôt et Abel s'asseyait au bord du lit, son regard gris acier se posant sur Zéphyr.

" Un nid à problèmes, voilà ce que tu es! Je n'ai pas besoin ça en ce moment !"

Des reproches encore. N'avait-il donc aucune empathie pour autrui ? Il entreprenait de lui ôter ses vêtements, se doutant bien qu'elle aurait encore l'énergie nécessaire pour le repousser. Pourtant les blessures devaient être nettoyées.

Bien vite Euridice revenait avec tout le nécessaire pour soigner la Yorka. Elle posait une main sur l'épaule du Conseiller.


"Je vais me charger d'elle. Changez-vous, vous allez être en retard."

Abel jetait un oeil à sa tenue et soupirait longuement tout en portant une main à son visage. Un vrai carnage, son tailleur n'allait pas apprécié.
Il s'apprêtait à quitter les abords du lit afin de laisser Euridice oeuvrer.



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MessageSujet: Re: Ne jamais vendre la peau du serpent avant de l'avoir tué    Ne jamais vendre la peau du serpent avant de l'avoir tué  Icon_minitimeMar 24 Nov - 8:52


Ne jamais vendre la peau du serpent avant de l'avoir tué

Le 30 du mois Tymbe, an 1306 de l'ère obscure.
On ne peut pas dire que la chance était du côté de la Yorka, en fuyant, elle s’était demandé si son client aurait malgré tout tenté de l’a tué, si elle avait réussi à livrer le bouquin ? C’était possible, tout n’était possible avec ce genre de personne. Peut-être qu’il était temps pour la jeune femme de raccrocher le métier de mercenaire… Mais elle ne savait faire que ça après, que pouvait-elle faire d’autre, si elle arrête le seul travail pour lequel elle est douée ? Mais pour l’instant, elle avait d’autres chats à fouetter, fuir les sbires de l’homme qui était tout particulièrement tenace… Bon sang, ils ne pouvaient pas laisser tomber ? C’est bon, elle avait déjà assez dégusté, non ? Il était possible qu’ils s’en foutent un peu qu’elle déguste ou non, après tous, il la voulait morte. Pourquoi vouloir tuer une simple mercenaire qui avait raté son coup ? Honnêtement, elle n’en savait rien et s’en foutait. Mais il était sûr qu’elle n’allait pas laisser passer ça. Elle allait se faire soigner et possiblement, lui rendre la monnaie de sa pièce ! Comment ? Elle n’en savait encore trop rien, pour l’instant sa seule préoccupation était de trouver une cachette sûre. À Hespérie, elle ne connaissait pas grand monde, sauf peut-être ce soldat ? Ouais, mais non, il n’arrivait déjà pas à lui faire face en combat, alors face à des mercenaires surentrainer, ce n’était pas la peine et s’il avait ses potes soldat avec lui, il était possible que sa malchance grandisse… En vérité, il aurait été plus judicieux de fuir vers un lieu grouillant de soldat et s’y cacher, mais Zéphyr n’avait actuellement pas les idées claires et la seule idée qui lui paraissait judicieuse était de se cacher chez sa victime… Ce n’était peut-être pas une idée brillante, mais pour l’instant, ses idées étaient toutes plus idiotes les unes que les autres. Comme le fait d’accepter cette mission parce qu’elle payait bien ! Elle et l’argent…  Voilà pourquoi elle se trouvait à présent devant les appartements d’Abel, se tenant relativement droite grâce à son sabre, même si elle vacillait légèrement, attendant patiemment que la porte s’ouvre. Elle avait perdu assez de sang pour s’évanouir dans la seconde, mais c’était sous-estimer la mercenaire, c’était une dure à cuir. Même si bon, elle devait bien l’avouer, elle souffrait le martyre et elle tenait bon grâce au miracle de la vie !

« Moi ! »

Même à l’agonie, elle ne perdait pas son verbe, ça aurait été impressionnant, si elle n’avait pas l’air aussi pathétique ! Quelle salutation dit donc ! Un simple Marcus et un toi ! Elle tenta un sourire en coin, mais ça ressemblait plus à une grimace qu’a un sourire…

« Bonsoir, Marcus ! La forme ? »

Même parler la faisait souffrir, c’était affreux cette sensation, très désagréable, plus que désagréable même… Elle continuait de vaciller, commençant peu à peu à perdre toute force dans les jambes. Par chance, l’homme en face d’elle avait de bons réflexes et l’attrapa avant qu’elle n’embrasse le sol.

« Que veux-tu… Tu me manquais ! Putain, ça fait mal ! »

Elle grimaça à nouveau. Se laissant transporter jusqu’au lit de ce dernier, le laissant également la manipuler à souhait. De toute façon, elle n’avait pas la force de se rebeller ou quoi que ce soit d’autre. C’était clairement, une larve.

« Ils m’ont rhabillé pour l’hiver ! Mais ils manquent un peu de gout, tu ne trouves pas ! Le rouge, c’est surfait !»

Elle tenta de rire face à son humour, mais ça se transforma rapidement en un gémissement de douleur.  Zéphyr regarda alors la nouvelle venue… Si elle n’avait pas aussi mal, elle se serait mise à ronronner. Il fallait dire que la jeune femme aimait les belles choses et la jeune femme en face d’elle était clairement une très belle femme !

« Promis, madame, j’ai tenté de ne tuer personne, pour une fois ! »

Elle détourna le regard, lorsqu’il parla. La jeune femme devait bien avouer que là, il n’avait pas totalement tort.

« Désolé… Je ne savais pas trop où aller et ici était le lieu le plus proche que j’estimais assez sécuritaire… Qui irait s’en prendre au conseiller du roi, après tout » ?

On pouvait dire bien des choses sur la mercenaire, mais on ne pouvait pas dire qu’elle n’assumait pas les conséquences de ses actes. Et là, elle le comprenait parfaitement, elle avait mis en danger la sécurité de son établissement, ses employés et possiblement aussi sa clientèle. Mais sur le coup, elle n’y avait pas pensé…  Avant qu’il ne parte, la Yorka attrapa la manche de l’homme d’instinct. Elle-même ne savait pas pourquoi elle avait fait ça.

« Restez s’il vous plait… Elle est trop parfaite, la dame, elle m’éblouit ! »

Elle se mit à rire, mais encore une fois, son rire se transforma en une plainte de douleur.
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MessageSujet: Re: Ne jamais vendre la peau du serpent avant de l'avoir tué    Ne jamais vendre la peau du serpent avant de l'avoir tué  Icon_minitimeMar 24 Nov - 10:57

Ne jamais vendre la peau du serpent avant de l'avoir tué




Le 30 du mois Tymbé 1306


Zéphyr ici ! Le Conseiller se serait attendu à beaucoup de choses, mais pas à ça. Qui plus est, elle ironisait pour dédramatiser la situation alors qu'Abel donnait des ordres à Marcus. Elle allait même jusqu'à prétexter qu'il lui manquait. Il lui lançait un regard d'une froideur à faire frémir. Il était évident que lui, ça ne le faisait pas rire du tout.
Allongée, elle trouvait encore le moyen d'en rajouter, de plaisanter sur la couleur rouge et s'adresser à Euridice lorsque cette dernière s'inquiétait pour Abel.  Il tonna d'une voix sourde.
 

" La ferme ! Ca suffit ! Ce n'est pas le moment !"

Il était tendu, les muscles bandés, sur ses gardes, cela pouvait se sentir. Qui ne le serait pas en récupérant une donzelle en sang avec des hommes de main à ses trousses ? Voici qu'à présent elle s'excusait des désagréments qu'elle lui causait. Sans était trop, toujours aussi glacial il rétorquait.

" Oui, tu mets en péril mon établissement et pas seulement. Imagine un peu que ceux qui te poursuivent viennent à faire irruption ici alors que la maison grouille de clients. Cela aurait été un vrai bain de sang. Il est heureux nous soyons fermés à cette heure !"

Les mots étaient durs et tranchants mais après tout, elle ne l'avait pas volé. Alors oui, il était le conseiller du Roi et oui cette baraque était plus sur qu'un château fort, mais tout de même, de là à revenir ici, elle avait poussé le bouchon un peu loin.

Abel semblait insensible aux grimaces de douleur de Zéphyr et pour cause, la douleur il ne la connaissait pas, il ne la ressentait pas. Une spécificité sans doute dûe à son enveloppe corporelle crée de toute pièce.
Pourtant bien qu'il était en colère et contrarié, il s'employait  à la dévêtir en attendant qu ' Euridice ne revienne pour prendre la relève.
 

"Qui voudrait sans prendre au Conseiller du Roi? Beaucoup de gens Zéphyr, soit en certaine."

Il n'ajoutait rien plus, revenant sur l'état pitoyable de la Yorka.  

"Je présume que c'est celui qui voulait mon grimoire qui t'a fais ça ?  Enfin ses hommes, parce que lui ne se salirait pas les mains à cette base besogne. Tu n'aurais pas dû y retourner. Tout ça pour un code d'honneur ridicule qui a bien failli te coûter la vie. Tu n'es qu'une idiote !"

Abel tenait des propos durs, mais après tout il énonçait une vérité. Il jetait les vêtements de la Yorka sur le sol et constatait qu'elle était couvertes de bleus et de plaies plus ou moins sévères.  

"Tu as de la chance de t'en être sortie pour cette fois, mais il va falloir régler le problème une bonne fois. Son nom !" 

Ce n'était pas une simple demande, mais un ordre. Il jetait un œil par la fenêtre, il était en retard et le retour d' Euridice avec tout le nécessaire de soin et les paroles qu'elle lui adressait ne firent que confirmer ce qu'il pensait.  La sylphide allait prendre la relève et Abel allait pouvoir se changer et se rendre à son déjeuner comme il était prévu.
Seulement voilà, c'était sans compter sur une réaction inattendue de la part de Zéphyr qui venait de lui attraper la manche, lui demandant de rester. Il la fixait longuement, très longuement avant de soupirer.
 

"Elle t'éblouit ! Allons donc, comme si j'allais te croire." 

Il se tournait vers Euridice.  

"Fait porter une missive à mes hôtes, invente une histoire, ce que tu veux, mais le déjeuner est annulé. Il semblerait que cette demoiselle veuille que je reste auprès d'elle, je ne sais pour quelle raison obscure." 

" Comme vous voudrez. Je vous laisse vous occuper d'elle." 

Il acquiesçait alors qu' Euridice quittait la pièce laissant tout le nécessaire de soin à porter de main. Abel revenait alors à Zéphyr.  

" Comme si j'avais que ça à faire !" 

Il s 'employait malgré tout à nettoyer chacune des plaies de la Yorka, lui tirant maintes grimaces et gémissements de douleurs. De toute façon, elle devait en passer par là, si elle ne voulait pas souffrir d'infections par la suite. Une fois cela fait, il se déplaçait jusqu'à un placard dont il sortait des petits pots contenant divers onguents. Il en recouvraient certaines plaies, faisait les bandages. Après quoi il faisait ingurgiter à Zéphyr une potion au goût atroce.  

" Boit ça et dort. Tu es en sécurité."

Il déposait une couverture sur Zéphyr et émettait un léger sifflement. Reckless arrivait du bureau de sa démarche féline. Abel le caressait et lançait.  

"Protège."  

Puis sans autres explications, Abel quittait la chambre, attrapant ses armes au passage. Quelques minutes plus tard, la Yorka entendrait quelques coups de lames échangées puis par la suite des cris de douleurs provenant des sous sols de la maison. Que diable s'y passait-il ? Peut-être que tout cela n'était que le fruit de son imagination ? Quoi qu'il en soit quand elle se réveillerait le Sylphide serait là, assis dans un fauteuil à parcourir un livre, le puma couché à ses pieds.  


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