[EVENT] Omnia, la fête de tous les dieux! - Page 2

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 [EVENT] Omnia, la fête de tous les dieux!

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MessageSujet: Re: [EVENT] Omnia, la fête de tous les dieux!   [EVENT] Omnia, la fête de tous les dieux! - Page 2 Icon_minitimeDim 10 Juil - 13:23

Chrysallia était au sol, à genoux, la tête et les bras protégeant Naige. Elle hurlait au garde de ranger son épée, la louve ne lui ferait aucun mal, elle lui promettait sur sa vie, c’était mot pour mot ce qu’elle lui avait dit.

Le garde finit par ranger son épée lorsque la porte de l’auberge s’ouvrait. Le garde qu’elle avait rencontré et son compagnon de musique en sortaient. La fillette avait encore les larmes aux yeux mais elle s’arrêta. Elle expliqua la situation et le garde Gardif s’en alla en disant qu’il devait aller faire une ronde sur la place.

L’autre garde du nom de Veto si elle avait bien compris l’invita à le suivre. Elle secoua sa tête d’un signe positif, essuya ses larmes et commença à marcher, elle laça sans regarder derrière elle.


« Toi aussi tu viens. Et tâches de ne pas te faire remarquer Naige, tu m’as assez faire peur comme cela pour aujourd’hui. »

Chrysallia s’installa un peu à l’écart des deux hommes afin de leur laisser de la place pour combattre, le garde lui demanda si elle pouvait leur donner un tempo. Elle le salua et prit sa flûte traversière. Elle regarda Naige et lui fit comprendre de s’asseoir et de ne plus bouger, ensuite, elle se tourna vers les deux hommes et leur dit qu’elle était prête à commencer si pour eux, cela allait.

Elle inspira et commença avec quelque chose de doux et léger, ce n’était qu’un échauffement, il ne fallait pas se blesser, les coups et esquisses fusaient, plus les deux hommes accéléraient la cadence, plus elle accélérait le rythme de la musique. Quelque chose de rapide mais de léger à entendre, quelque chose dans le style du combat.
Une pause ? Bien volontiers, non pas pour elle, mais les deux combattants le méritaient.


« Je vous remercie du compliment. Je trouve que cet air va très bien avec le combat que vous livrer, il est aussi léger et vif que ce que vous montrer. Je vous remercie d’ailleurs de me faire assister à un aussi beau spectacle. Merci. »

Le jeune homme leur demanda de se remettre au travail et Chrysallia recommença la mélodie, ses doigts bouchaient les trous sans aucun effort de mémoire. Elle garda les yeux ouverts pour regarder le spectacle que lui offraient les deux hommes.

La musique arrêtée, Enteri déclara en reprenant son souffle qu’il pensait être prêt pour le concours.


« Je le pense aussi, vous avez donné aux spectateurs un avant goût de ce que vous savez faire et je suis persuadée qu’ils attendent avec impatience votre performance. Tu es d’accord avec moi, Naige ? »

La louve se releva et regarda tour à tour les hommes et la fillette, elle émit un petit bruit pour signaler son accord et se dirigea vers les hommes. Elle s’arrêta à quelques pas devant eux et les regarda droit dans les yeux. Chrysallia restée en arrière, regardait la scène, elle tenait sa flûte entre ses mains, ne sachant quoi faire. Plus personne ne bougeait, un silence de peu de temps qui sembla durer des heures s’abattit sur le groupe. Le garde Gardif était resté et surveillait la louve, il tenait le pommeau de son épée à la main. Quand Chrysallia s’en aperçut, elle siffla. Naige revint près de son amie et s’assit.

« Vous n’allez tout de même recommencer ! » déclara-t-elle violement au garde voyant qu’il commençait à sortir son épée.
« Naige ne les pas attaquer et elle ne vous a pas attaqué non plus. Alors fichez-lui la paix, laissez la, ce n’est qu’une louve. »

Le garde allait dire lui dire quelque chose mais elle ne lui en laissa pas le temps.
« Oui, je sais ce que vous allez dire. Justement, c’est une louve, et donc un animal sauvage. Et moi je vous réponds FAUX. Elle a été apprivoisée et jamais, vous m’entendez jamais, elle ne blessera quelqu’un sans que je ne lui en donne l’ordre. Alors ayez confiance en elle et si vous ne voulez pas faire confiance à un animal faites moi confiance, à moins que pour vous je ne vaille pas mieux qu’un animal parce que je ne suis qu’une enfant. Mais voyez-vous monsieur, cela fait quelque temps déjà que je parcoure les routes pour voir des paysages nouveaux ainsi que rencontrer des personnes extraordinaires, toutes m’ont fait confiance lorsque je leur disais que je savais ce que je faisais. Mais vous, monsieur, vous, vous êtes borné et ne voyez pas plus loin que le bout de votre nez. Votre intérêt d’abord, le reste passe ensuite… Je trouve que vous faites un piètre soldat. Vous devriez êtes au service du peuple et l’écouter, or, vous faites tout le contraire. Ne me dites pas que je ne sais pas ce que je dis. Tout à l’heure pendant la ronde, nous avons croisé deux jeunes qui se disputaient, vous en souvenez-vous ? Vous les avez séparés mais vous n’avez cherché à savoir pourquoi ils se battaient et comment faire pour qu’ils ne se battent plus. NON, vous les avez menacés de les mettre en prison. Sur le coup, je n’ai rien dis mais ce n’est pas là, l’idée que se fait le peuple des soldats qui doivent les aider à vivre. »

Le garde, blessé d’avoir été insulté en quelque sorte par une fillette ne savait plus quoi dire, il avait rangé son épée.
« Comment osez-vous me parler ainsi? Vous qui n’êtes qu’une gamine et une du bas peuple. »
« Désolée de vous contre dire, mais vous vous trompez, mes origines sont nobles, mes véritables parents étaient nobles. Leur sang coule dans mes veines. J’ai été élevée par des gens formidable : une mère venant de la noblesse et un père qui comme vous dites vient du bas peuple. Ils m’ont presque tout enseigné, le reste, je l’ai appris avec lord Lorindiar. Vous le connaissez peut être ? C’est un homme d’une grande sagesse et qui connait de nombreuses choses. Il a parfait mon éducation. J’accepte de tout entendre mais je ne supporte pas que l’on ne me croit pas lorsque je parle qu’un sujet que je connais bien. Alors, si c’est des excuses que vous attendez, et bien vous n’en aurez pas. »

Sur ce, Chrysallia tourna les talons, elle regardait les deux hommes, le regard lourd, les larmes prêtes à couler mais elle se retenait et cela se voyait. Elle avait passé sa flute dans sa ceinture et serrait les poings. Naige, la regardait anxieuse, elle détestait la voir dans cet état et dieu sait qu’elle ne se mettait que très rarement dans un état pareil. Elle lança d’une voix la plus douce possible, contenant sa colère.

« Aurez-vous besoin de moi pendant le concours ou puis-je voir le spectacle depuis les gradins ? »
Elle attendit la réponse positive ou négative pour partir. Quand elle eut la réponse, elle se mit à courir dans le sens opposés aux hommes, elle ne pouvait pas rester plus longtemps avec eux, Gardif lui avait fait une dernière remarque qui l’avait perturbée. Ce n’était qu’un murmure, surement n’avait il pas voulu qu’elle entende mais elle l’avait entendu.

« Ce n’est qu’une gamine, je ne dois pas penser à ce qu’elle m’a dis. Je suis un adulte, c’est moi qui aie raison et non elle. »

Quelques ruelles plus tard, Chrysallia tomba contre un mur, elle s’y accrocha et se laissa glisser le long de celui-ci. Naige arriva et passa sa petite tête sous le menton de la demoiselle.

« Pourquoi Naige? Pourquoi ? Pourquoi ne me croit-on jamais ? Pourquoi les adultes sont persuadés que les enfants ont toujours tort ? Ils ont pourtant eux aussi été enfants et je ne peux pas croire qu’ils n’ont jamais eu une seule fois raison. Oh, Naige… »

La fillette éclata en sanglots, appuyée contre le mur, ses bras serrant ses jambes frêles et sa tête posée sur ses jambes, tout son corps tremblait et elle ne pouvait s’arrêter de pleurer.
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MessageSujet: Re: [EVENT] Omnia, la fête de tous les dieux!   [EVENT] Omnia, la fête de tous les dieux! - Page 2 Icon_minitimeMer 13 Juil - 2:06

La première partie du combat n’apprit pas grand-chose à Veto et la seconde ne lui laissa plus le temps de se concentrer sur autre chose que les coups porté à sa personne. Ses questions avaient en partie été laissées sans réponse, lorsque les réponses recueillies n’étaient pas brumeuses ou d’une futilité incroyable.
Cet homme était soit très malin, soit très original… Veto n’aurait su trancher. D’autant que ce qui se passait le perturbait au plus haut point. Les attaques qu’il subissait lui rappelaient quelque chose.

Soudain la lumière éclaira son esprit. C’était les siennes ! Comment cet homme avait-il pu enregistrer la moindre de ses attaques pour les reproduire à l’identique ? Même lui qui était plus que capable en la matière, n’avait pas une vitesse d’apprentissage telle que ce miracle ! Cet homme suivrait-il le même entrainement que lui ? On allait le savoir. Le rythme était trop rapide maintenant pour continuer les parades. Comment l’autre avait pu suivre le fil plus avant de cet affrontement précédemment ?
Quoi qu’il en soit, cet homme n’était pas le digne garde Cimmérien présagé. L’attaque qui l’envoya voler était basique dans cet art martial.
Un pas croisé en avant pour placer l’autre retourné qui servira d’appuis alors que le bassin pivote et c’est presque de dos que la première jambe se détend complètement avec rapidité et force, utilisant toute la puissance du quadriceps, le muscle le plus puissant du corps humain. Retourné, Veto ne put qu’imaginer son pied heurter la cage thoracique de son homologue alors qu’il mettait toute sa combattivité dans ce coup, convaincu que l’autre s’en sortirait aussi bien que ce qu’il avait montré jusqu’ici.

L’air un peu bête, il se détendit immédiatement, hésitant à courir l’aider. C’est alors qu’Enteri s’en remit étonnement bien et lui fondait déjà de nouveau dessus. Cette ressource n’était pas celle d’un noble oisif ni d’un riche soucieux de l’entretient de son corps d’athlète.

Le tempo du combat ne faisait qu’accélérer, celui de la musique de Chrysallia également. Elle effectuait une remarquable improvisation mais le guerrier n’avait pas la tête à ça. Il ne pensait plus à rien d’ailleurs. Tous ses mouvements étaient instinctifs, il encaissait plus que son adversaire ne parait. Lui qui pensait avoir une bonne agilité, il était entrain de se faire ridiculiser. Il chuta plusieurs fois, se relevant immédiatement sans rompre l’élan.
L’autre l’invitait mais il voyait souvent les ouvertures trop tard et se contentait de rattraper maladroitement par une autre attaque qui ne convenait plus qu’à moitié. Cependant, le rendu restait correct car les rares fois où c’était Veto qui touchait, on avait vraiment l’impression que c’était plus difficile pour sir Klypsène de se rétablir que lui.

Doucement, l’équilibre se faisait, la bestialité du militaire face à la dextérité du noble… Le jeune Havelle se pensait pourtant plus dégrossis que ses confrères. Ce n’était pas qu’il se sentait au dessus du lot, c’était simplement qu’il était plus assidus que beaucoup d’entre eux dans bien des domaines.
Il savait qu’il ne maîtrisait pas encore le combat au corps à corps parfaitement cela-dit. Il ne renoncerait pas à être un jour l’égale de ce lord.

Un crochet manqua son visage alors qu’il se penchait, laissant le poing rencontrer sa paume tandis qu’il se glissait sous son adversaire, continuant de le déséquilibrer. D’un revers du bras, il lui balaya les jambes et le monta sur ses épaules pour le laisser choir dans une plus impressionnante que brutale pirouette. Il y était allé plus doucement qu’à l’entrainement de la caserne, et finit en retenant son bras et posant un genou sur son torse.
Un regard et ils conclurent tous deux que c’en était assez.
Il aida son adversaire à se relever, pas convaincue d’avoir mérité cette victoire.
Il se demandait s’il ne devait pas plutôt l’attribuer à la chance, voir au noble lui-même.

Il n’eut pas le temps de lui transmettre ses doutes. Après avoir confirmé l’apriori de son compagnon par le sien, la jeune musicienne intervint. Là non plus, il ne put prendre la parole pour la féliciter en retour. Il fut interrompu par le silence d’une louve bien étrange.
Celle-ci était venue les observer de plus près, Klypsène et lui.
La tête comme trop lourde, elle l’inclina et instinctivement, le garde pencha la sienne aussi, un sourire ne tardant pas à venir s’étirer sur son visage. S’épongeant le front d’un brassard de laine épaisse qu’il avait eu la bonne idée de passer à son poigné avant de venir, il regarda son comparse pour partager sa gaieté.
Ce fut alors au tour des agissements de Gardif de lui voler la vedette.
Bien sûr, il n’était pas dans un roman ou une pièce de théâtre mais bon nombre savent comme il est désagréable de passer au second plan dans une suite d’évènement auxquels on ne peut rien faire pour éviter son inéluctable et triste fin.

Définitivement pris de court, Veto laissa Enteri répondre à sa place à la demoiselle sur le bord des larmes, l’esprit plus occupé à essayer de rattraper les épisodes mal suivis de cette scénette qu’à manifester son envie de bouger encore une fois sur les notes entrainantes de la jeune virtuose.

Sur ce, elle détalla sans demander son reste avec à son train sa protégée. Ni une, ni deux, le jeune Havelle poursuivit le duo sans dire un mot, laissant là supérieur de rang et de caste.

Il n’eut aucun mal à talonner la paire de petites jambes à travers les ruelles qu’il connaissait comme sa poche. Trop perturbée, elle se mit à parler à son animal sans se douter qu’il était déjà là.
Le garde avait bien une quinzaine d’année de plus que la jeune demoiselle, pourtant, il avait quelque chose qui le rapprochait de cette petite fille ; ou plutôt, il l’avait perdue ce quelque chose.
Sans trop réfléchir, le cerveau en manque d’oxygène malgré ses efforts pour reprendre son souffle, le jeune homme s’approcha, devançant la louve sans trop de crainte. Il arpentait le désert de glace depuis assez longtemps pour être capable de reconnaître un loup menaçant ou non. Celle-ci semblait d’ailleurs particulièrement docile. Son apprivoisement devait durer depuis un sacré bout de temps et avait dû être très poussé.

L’orphelin de mémoire s’approcha pour s’accroupir face à la gamine. De sa petite enfance, il ne se souvenait plus de rien de concret si ce n’est que des faits tragiques. Si son quotidien était fait de faux-semblants pour paraître mature et sûr de lui, Veto restait le petit garçon traumatisé par l’assassinat de sa mère sous ses yeux qui court les rues de Cimmerium pour fuir tout inconnu à la paix intemporelle des Sylphides.
Sans hésitation, il passa ses bras doucement mais sûrement sous les aisselles de la petite et porta le poids plume à son torse où il la prit délicatement contre lui. S’il n’y avait pas plus gauche et intimidé par la féminité que lui, face à ce petit bout de chou (même de chou du genre opposé) il n’éprouvait que de la tendresse.


-Tu es bien fragile pour parcourir le monde petite fille. Mais tu parles bien. Viens avec moi, j’ai quelque chose à te montrer.

Il claqua de la langue pour dire à l’animal de les suivre et d’un pas rapide, il passa encore deux angles de rues pour se retrouver à l’arrière d’un gros bâtiment.

-Salut Malos. Tu me laisses monter ? J’ai un truc à montrer à la petite.

Le garde en faction devant la porte dérobée ne bougea pas, fronçant les sourcils. Qu’est-ce qu’un homme voulait aller faire avec une fillette qui nécessite de s’isoler ? Veto eut un petit rire peiné.

-Je ne pensais pas t’avoir laissé un souvenir pédophile lors de notre dernière mission…
-Les gens sont souvent bien différents de ce qu’on croit…
-C’est bon. Laissez-le passer.

Gardif les avait retrouvés. En se tournant un peu, Veto avait reconnu son caporal-chef du moment. Cependant, il fut surpris de le voir seul. Peut-être Enteri avait-il autre chose à faire. Mais… Et leur compétition ?

-Montez avec eux. Je vous remplace en bas.
-B…Bien mon caporal-chef !

Veto ne perdit pas son sourire alors qu’il posait une main rassurante sur l’arrière du crâne de la petite fille. Manifestement, bien qu’encore un peu courroucé, le militaire semblait vouloir la paix. Celui-ci n’adressa pas un regard à la louve, simplement, il fixait la gamine avec un regard mi-fautif, mi-contrarié.
À Cimmeria, la vie est dure et s’il y a bien un animal qui représente les malheurs qui nous frappent, c’est le loup qui attaque les troupeaux et les âmes égarées dans le désert de glace. Chasseur parmi les chasseurs, c’est souvent le cadavre qui raconte le dernier chapitre de l’histoire de leurs victimes. Veto le sait bien… Il ne se passe pas beaucoup de mission sans qu’il ne découvre de corps éventrés…

Veto allait se retourner quand le chef s’adressa à lui par un message énigmatique.


-Et Veto… J’ai vu ce qu’il y avait à voir.

Le garde inclina la tête en fermant les yeux avant de faire un signe du menton pour inviter le dénommé Malos à le suivre alors qu’il s’élançait à l’intérieur dans un escalier en colimaçon, la louve toujours sur ses talons.

Arrivé en haut, il déposa la gamine pour passer la trappe à son tour et il se mit face à elle, un doigt sur la bouche, lui intimant le silence.


-Regarde-bien.

Il la prit par la taille et la hissa sur son côté pour qu’elle puisse voir par-dessus la petite rambarde qui constitué le bord de la logette carrée du beffroi de la Mairie. Il fit un pas de côté, prenant garde à ne pas écraser les doigts de son homologue qui les rejoignait à qui il avait demandé de monter la louve.

Devant eux s’étendait tout le quartier Est de la grande cité de Hellas. Les rues symétriques et bien tracées étaient reliées entre-elles par une multitude de petites ruelles et tous les toits d’ardoises bleutées rendaient le parterre de marbre ; un marbre foncé quadrillé du gris des pavés. Au loin, le désert de glace prenait place entre deux masses sombres ; toute la place. À perte de vue s’étendait l’immaculé interminable où rien ne se distinguait au milieu du blanc infini. Plus au Sud, on identifiait à peine des montagnes et à leurs pieds un immense carré d’un bleu translucide et sombre.
Il continua de tourner sur lui-même et un autre clocher se mit dans leurs champs de vision, surplombant l’énorme dôme à la démesure du temple des prêtresses. Et puis les montagnes commencèrent à apparaître jusqu’à ce que le désert se jette dans la mer au Nord et qu’ils ne terminent leur révolution.
Il s’approcha de la rambarde Est et laissa la petite admirer l’esplanade à leurs pieds et tous ses stands, son estrades et ses gradins et les grosses fourmis qui batifolaient inconscientes de ces observateurs curieux.


-Je crois avoir oublié de vous le dire petite fille : « Bienvenue à Hellas ! ».

Sa voix était douce, comme apaisée. Ses yeux brillaient alors qu’il serpentait la route qui le ramenait à la caserne, sa maison, là où sa famille l’attendait.

*Bienvenue dans ma ville.*

Maintenant il était prêt à répondre aux questions. Il regarda la touriste avec le sourire jusqu’aux oreilles. Son seul regret était que la neige ne soit pas là pour parfaire le tableau, changeant le marbre en tapis floconneux.
À la limite de la ville se devinait l’écran climatique qui formait une cloche au-dessus de leurs têtes, de très fines aurores rosâtres ou indigo glissant à sa surface, lorsque les flocons disparaissaient à son contact.
Plus loin, la pointe du paratonnerre du temple de Kesha dépassait un peu de cette protection magique, une presque imperceptible ondulation ridant à peine le sort ; une pointe de fer immobile au milieu de la danse de la neige qui s’accrochait parfois à elle.

*Bienvenue dans la plus belle des villes...*

Au dessous continuait les festivités. Il ne pensait pas pouvoir repérer Enteri au milieu des badauds mais de toute façon, pour sa part, il n'avait plus rien à prouver. La machinerie était lancée...
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MessageSujet: Re: [EVENT] Omnia, la fête de tous les dieux!   [EVENT] Omnia, la fête de tous les dieux! - Page 2 Icon_minitimeVen 26 Aoû - 17:42

Petit à petit, l'agressivité du soldat s'intensifiait. Diable, il se battait le bougre ! À chaque fois que le noble tentait des figures acrobatiques, il se heurtait à la force brut de son camarade, de son adversaire. Le spectacle devait en finir. Il encaissa un dernier coup et se propulsa en arrière pour retomber à genoux. Aux yeux des spectateurs, l'acrobatie semblait réellement calculée mais la violence de l'impact quant à lui n'avait rien d'une comédie : ceux qui s'étaient peu à peu rassemblés devaient encore se demander s'ils venaient de se faire les témoins d'un duel... Ou d'un duo... Enteri aussi se poser cette même question. Ou plutôt, il préférait ne pas songer à la réponse pour l'instant.
Le soldat l'aida à se relever et l'acrobate l'en gratifia d'une tape amicale à l'épaule :
«Je crois... Que nous sommes prêts... Pour le concours... Huf...»
De manière inexplicable, Chrysallia qui s'était adressée à Gardif prit un ton de plus en plus emportée. Savait-elle seulement ce qu'était un outrage à agent dans l'exercice de ses fonctions ? Le préjudice moral aurait doublé l'amende et c'était sans compter la présence illégale de son loup... Si le garde ne se laissait pas intimider - et quel garde se serait laisser faire dans une telle circonstance ? - , alors qui savait ce qui aurait pu advenir de la jeune fille ? En fait, Enteri calcula mentalement l'amende qui incomberait à ses parents mais arrêta son raisonnement avant que le chiffre ne lui donne le vertige. En effet, Chrysallia avait soulevé une question avec une voix frêle, une question naïve qui peina le noble. Auraient-ils besoin d'elle pour le spectacle ?

«Je ne crois pas...»

Je ne crois pas qu'il y aura de spectacle. Il avait voulu le dire. Mais trop tard. Avant même qu'il n'eût terminé sa phrase, la jeune demoiselle était partie et très vite Enteri se retrouva avec Gardif. Ses yeux transpiraient de colère.

«Pardonnez messire, mais je réclame votre attention ! Non, non je ne suis pas le responsable de cette jeune amie mais voyez-vous, je... Oui... Je suis un zoologue, voyez-vous ? Enfin, j'ai quelques notions et ce loup, voyez-vous, est un Canus lupus albus. Un loup des neiges dont il possède le pelage et qui n'attaque évidemment que pour se protéger - comme tous les loups. Voyez-vous, il suffit d'habituer un loup à la présence humaine pour éviter qu'il ne soit véritablement dangereux et plus encore que le chien il peut se montrer docile !»

Il peut, en effet... Mais pas toujours. En réalité, la versatilité du loup rend ses réactions trop imprédictibles et c'est très souvent les enfants qui en faisaient les frais, lacérés à mort. Toutefois, là n'était pas le problème puisqu'un animal de compagnie ne peut être condamnable que s'il est dangereux à autrui, et non à celui qui l'adopte. Le garde ne semblait pas dupe, il fallait forcer encore un peu...

«Vous avez sûrement observé la taille de ses pupilles ? Non ? Elles étaient bien trop grosses pour un loup de son âge, mentit Enteri, et il ressemblait fort à ce que l'on appelle des loups oméga. Des souffrent-douleurs, voyez-vous ? J'en appelle à votre indulgence, reprit-il, et vous en prie : ne perdez pas votre temps sur cette fausse menace alors qu'il y a tellement plus important. Ne vous inquiétez pas, aussi longtemps que je serai dans la ville je garderai un oeil sur notre ami... Voyez vous ?»

À chaque fois que Gardif avait essayé de prendre la parole, le noble l'avait pris de vitesse et il pouvait continuer son argumentaire si besoin. Apparemment, le garde était d'accord avec lui - après tout, il était zoologue... Un peu...
Un bruit attira son attention. Plus infime qu'une dague que l'on dégaine, à peine audible, comme une lame qui s'enclenche. Enteri se tourna prestement puis entendit le bruit de nouveau. Trop de personnes perturbaient son champ de vision. Une femme vêtue d'une robe foncée, un homme en blanc, un autre vêtements clairs faisant une tape amicale à... À un homme qui brusquement dérapa... Mort ! Aussitôt, le noble repoussa les personnes proches de lui en criant aux autres de se pousser. Le tueur l'avait remarqué mais n'accélérait pas tout de suite. Progressivement, il gagnait de la vitesse. Se dirigeant vers la scène. L'assassin sauta vers une barre en bois et parvint à s'y maintenir en position du poirier. Quand Enteri monta sur la scène, l'homme avait changé son orientation et comptait se balancer pour propulser le noble. Celui-ci ne comprit qu'au dernier moment et fut projeter en bas, tandis que l'assassin commençait déjà à s'enfuir. La scène avait du durer moins que dix secondes...
Pris au dépourvu, le noble s'approcha malgré tout de la victime : une auréole pourpre avait commencé à inonder le vêtement. Un seul coup, précis, létal, avait été donné. Personne ne semblait la connaître...
Demain, le nom de la victime serait révélé, alors il commencerait à enquêter mais pour l'heure il lui fallait être discret. Après tout, il avait d'autres affaires... Dans un coin de rue faiblement éclairé, il rencontra un homme - ou peut-être une femme - qui lui donna quelques feuilles contre une bourse d'or. Il la remercia et s'en alla avec discrétion. Cette conversation n'avait jamais eu lieu. Par la suite, Enteri regagna sa chambre dans l'attente du spectacle de Chrysallia.
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MessageSujet: Re: [EVENT] Omnia, la fête de tous les dieux!   [EVENT] Omnia, la fête de tous les dieux! - Page 2 Icon_minitimeSam 27 Aoû - 11:02

[hrp: dernière réponse]

Chrysallia s’était assise sur un banc ou plutôt effondrée. Depuis ce matin, elle avait bien le droit de craquer. A chaque fois qu’elle croisait une nouvelle personne, celle-ci lui demandait ce qu’elle faisait seule et surtout pensait qu’elle n’était pas avec la louve et que celle-ci lui voulait du mal. Mais personne jusqu’à présent n’avait eu la bonté d’intelligence de penser que l’animal lui appartenait. Son père lui manquait ainsi que son frère mais elle ne voulait pas laisse sa mère gagner, c’est elle qui s’était opposée à son départ, c’est elle qui a peur qu’il lui arrive et c’est elle qui a voulu que Naige aille avec elle, pour la protéger. Elle n’avait pas pensé que ce devait être Chrysallia qui protégerait sa louve.

Soudain, la fillette se sentit soulever, c’était la garde, elle ne s’était pas aperçut qu’il l’avait suivi. Lorsque sa tête toucha le torse de l’homme, elle essuya ses larmes. Il semblait apprécier la fillette et il voulut lui montrer quelque chose.

Ils parcoururent plusieurs ruelles et rencontrèrent un autre garde qui ne voulait pas les laisser passer et voilà que le diable arrivait, elle en reconnue la voix. Chrysallia lui en voulait pour toutes les méchancetés mais aussi du fait qu’il pouvait penser que la fillette ne connaisse rien du monde qui l’entoure. Elle était certaine qu’elle avait vu en ces quelques mois beaucoup plus de chose que cet homme en toute une vie.

Le garde la déposa à l’intérieur après avoir parcouru un escalier, la fillette fut étonnée de voir que sa louve était venue. Elle n’avait pas été stoppée à l’entrée. Cela lui mit du baume au cœur. L’homme lui intima le silence et celle-ci se laissa faire. Il la monta pour qu’elle puisse voir le paysage. C’était tout simplement magique et merveilleux, elle resterait surement après le festival pour découvrir la ville sans le bouclier. Alors que Chrysallia s’émerveillait de voir la ville de si haut, le garde lui déclara la bienvenue en la cité de Hellas.


*La cité de Hellas : la cité de glace. Une cité tellement belle.* voilà ce que pensait la demoiselle à ce moment donné.

« C’est une merveille. Habitez-vous ici ? Parce que si c’est le cas, je tiens à vous dire que vous avez une chance incroyable. »

Chrysallia attendit que le garde lui réponde pour continuer.

« Vous savez, il est vrai que c’est difficile pour moi de parcourir ce monde parce qu’on me demande souvent où se trouve mes parents et pourquoi une louve me suis sans arrêt mais c’est moi qui aie choisi de partir de chez moi. J’ai l’ambition de devenir une musicienne renommée ou non mais je ne veux et peux pas rester trop longtemps à un même endroit. J’ai peur de changer d’avis sur le métier que je ferais plus tard si je reste trop longtemps dans un même endroit. Voilà mon histoire. Maintenant, j’aimerais savoir si vous comptez assister à ma représentation de ce soir. Cela me ferait plaisir de vous y voir. »

Chrysallia leva son regard vers le ciel puis baissant la tête, elle posa ses mains sur sa poitrine, elle espérait que tout se passerait bien. Elle n’avait pas revu sa composition et le soleil baissait dans le ciel.

« Il vaudrait mieux que j’y aille. J’ai encore beaucoup de choses à voir avant le concours et il ne reste que quelques heures. »

Chrysallia commença à partir et se retourna.
« Au fait, je pense que vous ne participerez pas au concours d’acrobatie car Enteri n’y sera pas. C’est ce qu’on appelle l’intuition féminine. »
Sur ces mots, la fillette partit.

Elle courut à travers les rues et ruelles de la ville et arriva à la maison de ses hôtes, les parents se trouvaient dans la cuisine, leur fille à l’étage. Elle l’attendait justement.
Chrysallia monta donc l’escalier rapidement et arriva dans la chambre de la fillette.


« Chrysallia. Tu tombes bien. J’ai besoin de toi, enfile cette robe. »

Chrysallia ne posa pas de question et fit ce qu’on lui demandait, la robe était un peu large mais cela ne faisait rien. Julie, prit des épingles et plia certaines parties de la robe et posa la cape. Chrysallia enleva délicatement la tenue et la remit entre les mains son amie. Celle-ci se remit à son fil et son aiguille et quelques minutes plus tard, elle posa la robe sur un mannequin pour ajuster la cape. Ensuite, elle demanda à Chrysallia d’essayer une paire de chaussures en tissus ainsi qu’un chapeau. Tout allait bien, elle espérait seulement que la colle serait sèche dans quelques heures. Pendant que Julie s’occupait des derniers réglages vestimentaires, ses parents préparaient le diner. Chrysallia alla dans les écuries voir Starlight, elle lui raconta ses aventures de la journée et lui demanda de la soutenir depuis là où il se trouvait pour le dernier concours.

Quelques temps plus tard, on l’appela diner. Les heures s’étaient égrenées, Chrysallia ne voulait rien manger mais on la força. Si elle ne mangeait pas, elle ne pourrait pas jouer et du coup pas remporter la victoire.
Chrysallia dina donc puis monta dans sa chambre afin de regarder une dernière sa partition et en jouer des petits bouts difficiles. Julie vint toquer et lui demanda de venir, ils allaient se rendre à la scène. Chrysallia prit sa flûte traversière dans les mains et descendit l’escalier. Toute la famille se dirigea vers la scène comme beaucoup de monde.
Les parents laissèrent les fillettes dans les coulisses pendant qu’ils s’assiéraient. Julie demanda à Chrysallia de porter la robe que la fillette avait confectionnée pour elle, pour cette représentation. La fillette, émue, accepta ; elle s’habilla et Julie la coiffa. Quand cela fut fait, elle la laissa en coulisse et alla rejoindre ses parents. Les candidats tous talentueux passèrent. Elle était la dernière. Quand elle entra en scène, elle put entendre le présentateur dire [color=green)« mais revoilà notre gagnante de ce matin. »[/color]

La fillette prit une grande inspiration et posa sa flûte à la bouche.

*c’est le moment de vérité ma vieille. * pensait-elle.

Elle commença sa musique puis ferma les yeux, elle oublia le public, les juges et se mit à danser sur sa propre musique. Les notes volaient légères, rapides et lentes. Ses pas suivaient le tempo. Elle réutilisait des pas que les combattants avaient utilisés dans l’après midi ainsi que des morceaux de ce qu’elle avait joué. La musique ralentit et s’arrêta. Quand elle rouvrit les yeux, elle se trouvait là où elle avait commencé le morceau. Elle salua le public et les juges et repassa en coulisses. Personne ne disait mot, tout était silencieux. Chrysallia n’osait pas se demander pourquoi ; elle était certaine d’avoir tout raté.


(hrp: voici à quoi elle ressemble: )
Spoiler:
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MessageSujet: Re: [EVENT] Omnia, la fête de tous les dieux!   [EVENT] Omnia, la fête de tous les dieux! - Page 2 Icon_minitimeVen 2 Sep - 23:49

[dernier message donc puisqu'il faut bien finir le tour]

Veto était maintenant assis sur le bord de la rambarde. Chrysallia était reparti avec le sourire mais y était-il pour quelque chose ? Plus tard dans la soirée, il irait à sa représentation. Il était sûr qu’elle gagnerait à nouveau. Elle était douée.
L’autre garde avait vite décidé de descendre maintenant que sa présence n’était plus indispensable.
*Sans doute a-t-il le vertige…*
Veto sourit à cette pensée et ferma les yeux pour accueillir une brise encore fraiche à cette altitude malgré la barrière magique.

Ses cheveux blonds s’ébouriffèrent et le froid lécha son visage, le picotant un peu au niveau des dernières cicatrices en date. Le Banquet…
*Beau bordel…*
Et apparemment il n’était pas près d’arrêter de trainer dans les pattes des puissants. Son rendez-vous avec les prêtresses l’avait prouvé.

Mais il était aussi là pour se vider l’esprit de toutes ces préoccupations. Il inspira profondément à nouveau l’air frai qui pénétra son corps comme pour lui rappeler qu’il était vivant et bien vivant. Un petit frisson finit par courir sur son dos et lui arracha un sourire.
Ses yeux se rouvrir sur sa main qu’il leva devant lui. Le combat avec Enteri lui revenait. Il s’était bien défendu. Il était sur la bonne voie pour un jour arriver à la cheville de Fenri. Encore quelques entrainement avec lui et il serait un combattant respectable même s’il ne serait jamais aussi exceptionnel que son mentor rouquin.
*Fenri… Valroïd… Alex…*
Il était fier de se tenir à leurs côtés. Il espérait que ça durerait longtemps. Mais il devrait partir un jour… Pour… Pourquoi déjà ? Ah oui ! Pour retrouver son passé… Pourtant… Ce présent était si agréable… Son regard se porta au loin tandis qu’il hésitait un instant avant de chercher à repousser l’échéance qui l’obligerait à choisir.

*Penser à autre chose…*

Il ne s’était pas exposé aux regards qui auraient pu se lever depuis la grande place. Loin devant, le carré bleu et translucide pavait toujours le pied des montagnes… Le labyrinthe… Veto avait menti ce matin. Il avait effrayé son collègue en disant que son métier consistait à escorter les prisonniers dans ce mouroir glacial. La pratique était arrêtée depuis bien longtemps avant qu’il ne commence à être garde. Mais une vieille légende urbaine persistait et laissait croire à certains que le Corps militaire de la Sécurité, le sien, emmenait encore quelques fois des prisonniers là-bas.
Toujours était-il qu’il n’avait encore jamais emmené personne ne serait-ce qu’à Umbriel.

Le visage légèrement préoccupé soudain, il s’ébroua et changea de contemplation, plongeant son regard dans la mer de glace.

Ses méditations contemplatives durèrent longtemps, laissant son corps s’engourdir à peine sous les assauts du vent froid.
Il n’avait pas besoin de redescendre : personne ne l’attendait d’après l’intuition féminine de la petite Chrysallia. Et de toute façon, Gardif étant convaincu, il n’était plus nécessaire de s’infliger une exhibition publique. Enteri ne lui en voudrait pas…
*Enfin j’espère…*

*

Lorsque la jeune fille monta sur scène, Veto applaudit comme tout le monde, si ce n’est plus. Perdu au milieu de la foule dans les gradins, il doutait qu’elle le vit

Sa prestation fut comme il s’y attendait, pleine de vie et imprévisible. Elle devrait se contenter de ce genre d’inspiration. C’était son esprit qui s’exprimait par ses notes. Le silence se fit autour de la scène lorsqu’elle finit. Les gens était-il subjugués ? Veto n’en doutait pas. Aussi, reprenant ses esprits, semble-t-il, le premier, il se leva et applaudit bien fort la petite fille et lança même un « Bravo » tonitruant.
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MessageSujet: Re: [EVENT] Omnia, la fête de tous les dieux!   [EVENT] Omnia, la fête de tous les dieux! - Page 2 Icon_minitime

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[EVENT] Omnia, la fête de tous les dieux!
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