Quand les blessures ont raison du bléssé...... PV ( libre)

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_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
_ Il parait que ça se bécotte "au bal de la Rose".
_ Il parait que des créanciers en sont après un des conseillers de Ridolbar.

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 Quand les blessures ont raison du bléssé...... PV ( libre)

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Anonymous Invité
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MessageSujet: Quand les blessures ont raison du bléssé...... PV ( libre)   Quand les blessures ont raison du bléssé...... PV ( libre) Icon_minitimeDim 19 Juin - 16:31

Près de Hellas, se trouvait un homme habillé de rouge tenant debout, difficilement, devant un énorme cadavre fumant d'un garagos. Une créature énorme dont il est rare d'en croiser. Et pourtant ce fut le cas de Dolan qui n'était pas moins surpris lorsqu'il rencontra le monstre surtout près d'une ville !! Ce fut un combat acharné sous l'oeil hagard de la cité de cimmérium. Le temps n'était pas à la tempête, il faisait incroyablement beau malgré le froid, ce qui laissait un magnifique spectacle pour les gardes et les habitants de la ville inquiet de voir une tel créatures près de chez eux. En effet les cris stridents et graves à la fois du monstre, retentissait jusqu'à la cité.

Le juge, gagnant esquissa un sourire puis faillit tombé, se retenant avec sa masse comme canne. Ses vêtements étaient déchirés de part et d'autres laissant voir de profondes égratignures dégoulinantes de sang. Le maître des cartes étaient vraiment mal en point et ne pouvait se permettre de traverser Cimméria pour rejoindre Koldom en passant par les plaines. Il était obligé de se réfugié à Hellas mais cela été quand même risqué. Ne pouvant se déplacer seul sa fidèle jument l'aida à monter sur lui. Elle se coucha par terre pour laisser son maître se poser sur elle. Puis la fidèle destrier se déplaça lentement vers les portes de la cité. Chaque pas était douloureux pour le sindarin qui ressentait chaque secousse de chaque mouvement aussi délicat soit il qu'exécutait sa jument. Quand à Spike, très inquiet caressait de sa petite main la tête de son ami comme pour le rassurer.

Une fois arriver aux portes, il n'y aviat pas de gardes et cela étaient étranges. Dolan, encore lucide, se doutait de quelque chose. En effet les gardes pourraient profiter de sa situation actuelle afin de le capturer ou encore de le tuer. Ce combat était tomber vraiment mal. Et qui aiderai un ennemi de tous ? Il fallait donc prendre sur soit. Le duc implora donc son destrier de le déposer près du mur du couloir qui suivait l'imposante structure qu'est l'entré de la cité de Hellas. Avec le peu de force qu'il lui restait le juge pris de l'alcool dans sa sacoche et le déversa sur la plupart de ses plaies. Un cri de douleur s'échappa de sa bouche, un cri bref mais qui en disait long sur les souffrances de ce dernier. Il déchira ensuite des morceaux de tissu de son long manteaux afin de faire des bandages. Bien que complètement ensanglanté ce ferait de bon bandages de fortunes. Il serra les dents et appliqua les bandages sur ces plaies. La douleur était assez intense et le froid n'arrangeait pas vraiment les choses. Ayant perdu beaucoup de sang, il finit par s'endormir sous les yeux de ses compagnons tout en entendant des bruits d'armures. Il se réveilla alors brusquement et dans un élan de survie se déplaça dans une impasse afin d'être moins voyant et pour gagner du temps. Cependant ce fut un élan qui couta cher au juge écarlate. La fatigue était de plus en plus grande et la douleur continue. Et alors qu'il essayait de récupérer il entendait les plaintes des gardes qui pestiféraient. Le sindarin ne savait pas de quoi il parlait, il était plus préoccuper par son etat que par autre chose.

Alors que le juge se contrôlait pour éviter de penser à la douleur constate que lui procurait ces satanés blessures, une personne approcha. Dolan ne s'attendait pas à rencontrer un enfant mais cela était sans importances. Le petit garçon pris la parole avec toute l'innocence inimaginable qu'il puisse avoir :

- Vous allez bien monsieur ?

- Va t'en si tu ne veux pas avoir d'ennui !


Dolan lui répondu d'un ton sévère et effrayant, en tout cas assez pour que l'enfant s'enfuit en pleurant. Le juge n'avait besoin en plus de s'encombrer d'un enfant surtout à ce moment là. Il ne réalisa que quelque temps après. Il s'énervait contre lui même pour ne pas y avoir pensé avant. Il aurai pu lui demander de faire venir un docteur ou encore un guérisseur mais la douleur était tellement intense que cela l'empêchait de penser correctement. Décidément le juge était dans une position bien délicate et se demandait comment allait t'il s'en sortir...............................................................................................................
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MessageSujet: Re: Quand les blessures ont raison du bléssé...... PV ( libre)   Quand les blessures ont raison du bléssé...... PV ( libre) Icon_minitimeLun 20 Juin - 18:45

Il y avait depuis quelques minutes un certain grabuge qui enveloppait Hellas. En sortant de son herboristerie, Othello, la chaste, avait vue glisser dans la rue de nombreux passant qui couraient à toutes jambes en direction des remparts de la cité. Elle ne vivait pas dans la ville depuis excessivement longtemps, mais elle avait néanmoins acquis le fait que, si les habitants de la cité de glace étaient à ce point troublés, l’événement devait être à la hauteur du trouble orchestrée. Balayant la ruelle de ses noirs, elle finit par croiser les mots d’un jeune garçon, s’enfuyant avec ses amis en criant « Un garagos ! Un garagos près de la ville ! » avant que le petit groupe ne disparaissent à l’ombre d’une maison qui faisait l’angle. Un garagos ? L’image du taureau ténébreux, crachant obscurité et ombre derrière ses yeux aussi rouges que pesant lui revint immédiatement en tête. La labyrinthe de Zaléra, d’où elle revenait, lui avait laissé quelques souvenirs intéressants à raconter aux enfants du quartier, dont cette silhouette monstrueuse. Une bête si infernale ne quitter que rarement les plaines mystérieuses et gelées du grand Cimmeria, que venait-elle faire aussi proche d’une cité habitée ? L’affaire était suffisamment invraisemblable pour piquer la demoiselle, enflammant sa curiosité pour qu’elle modifie sa route pour aller faire un petit tour vers l’entrée de la ville, remettant son activité de récolte à plus tard. On ne l’aurait probablement pas laissé sortir de toute façon.

Le ciel était parfaitement dégagé, ce qui était plutôt rare pour cette époque de l’année, qui plus est en Cimmeria. Mais ce n’était pas pour autant qu’il faisait plus chaud que d’habitude… Le froid était encore grandement palpable, laissant une couche de givre sur les vitres des fenêtres, et recouvrant le sol d’une fine épaisseur de glace. La demoiselle était ainsi habillée en circonstance, ne laissant visible d’elle que sa fine main pâle recouverte en partie par la manche de sa robe claire, s’échappant de sa longue cape blanche aux armoiries des prêtresses, l’ordre auquel elle appartenait avec respect. Dans un soucis de confort, elle avait, comme bien souvent, coincé son ample chevelure dans son vêtement, ne laissant sa masse capillaire visible jusqu’à ses épaules. Ainsi vêtue, elle avança lentement et prudemment dans les rues gelées, de peur de tomber sur le sol incertain. Plus elle se dirigeait vers l’entrée de la ville plus le brouhaha était important. Les foules s’étaient agglutinées en masse devant l’entrée, gardée par une dizaine de gardes aux traits lâches, qui ne tardèrent pas à s’enfuir devant le danger que semblait générer le monstre. Restant sur le côté, ne voyant qu’un infime morceau de ce qui semblait être un combat épique, elle continua d’assister au spectacle alors que la foule prenait de plus en plus d’ampleur. Finalement, ce fut cette masse populaire qui eut raison d’elle, et dans un effort surhumain, elle parvint à se faufiler hors de la foule, gardant jalousement le panier qu’elle tenait à la main.

Une fois sortie de cette masse étouffante, Othello se laissa respirer quelques secondes. L’hybride sentit l’air glacé brûler sa gorge en entrant dans ses poumons, gelé les profondeurs de son ventre avant de ressortir réchauffé et transformé. Quelque chose n’allait pas dans cette foule. Ces chevaliers qui disparaissaient ainsi, alors qu’en principe ils avaient été formés au combat ? c’était peu vraisemblable. De toute évidence, quelque chose de bien plus imposant se préparait au niveau des gardes cimmeriennes… Une opération d’une ampleur un peu plus différente… Flairant le trouble au-dessus des esprits, la jeune femme repartit vers les remparts, un pressentiment crispant son ventre. Finalement, il s’avéra que les impressions de la blanche sirène furent exactes. Peu de temps plus tard, un bruit de fer que l’on entrechoque se fit entendre dans un éclat terrifiant, suivit de nombreux cris d’hommes, prononcés sur des tons peu amicaux, inspirant la bataille. La foule se dissipa rapidement dans des cris plus nombreux encore. Mais ils ne semblaient pas avoir étés déclenchés par la bête… Qui que fûmes les ennemies du grand taureau noir, ils étaient certainement sortis vainqueurs. Ce remue-ménage là devait être causé par autre chose… Mais quoi ? Même si les prêtresses avaient souvent vent de nombreuses nouvelles, celle-ci lui était parfaitement inconnue.

Dans des bruits d’armures que l’on secoue, les gardes se dispersaient dans la population, déterminés, semblaient-ils, à trouver quelque chose. La chimère les observait du coin de l’œil. Elle n’appréciait pas ce genre de comportement. Cette sorte de chasse à l’homme inutile et néfaste envoyait bien trop souvent de pauvres bougres pourrir dans les prisons, ou finir leurs jours dans les méandres gelés d’un labyrinthe de glace. L’envie de les pourfendre d’un pic lui monta au nez quelques instants, alors que la température autour d’elle baissait de manière prodigieuse. Cependant, la raison fut la plus forte, et c’est avec un visage légèrement plus grave qu’elle poursuivit son chemin, d’un pas lent et crispé.
Finalement, quelques mètres plus loin, elle fut témoin d’une étrange apparition, en la personne d’un jeune garçon, les larmes sur les joues, qui s’échappaient d’une impasse. Ne s’apercevant visiblement pas de son itinéraire, il cogna brutalement dans les jambes de la jeune femme, qui changea immédiatement son visage de verre en une expression plus compatissante. D’une voix la plus douce du monde, elle lui demanda ce qu’il lui arrivait pour qu’il soit dans un tel état. La jeune femme malgré sa nature profonde bestiale était particulièrement préventive envers les enfants, et pouvait être un exemple de maternité. L’enfant la regarda, et enlaça ses jambes à travers sa cape, avant de bredouiller des paroles presque inaudibles, qui n’avaient que peu de sens. Posant autour de sa tête ses mains affectueuse, la yorka fixa alors l’impasse avec une expression étrange, un mélange de surprise et de gravité. Un homme serait blessé dans cette ruelle ? Si tel était le cas, elle devait faire quelque chose pour l’aider. C’était une disciple de la grande Kesha après tout. Elle avait prêté serments, formulé ses vœux pour rejoindre ses sœurs, et accomplir avec elles de bonnes œuvres. Aucunement elle ne pouvait laisser quelqu’un souffrir, alors qu’elles avaient étés formées pour guérir. Othello était l’une d’entre elle, une jeune herboriste qualifier, qui pourrait probablement agir. Lâchant l’enfant qui, une fois consolé, partit plus sereinement, elle s’avança lentement vers l’impasse, en tentant de s’imaginer l’état de celui qu’elle trouverait à l’intérieur.

La lumière de la rue assombrissait un peu l’endroit, comme son regard qui peina à distinguer, dans les premières secondes, l’esquisse du pauvre homme visiblement blessé. Une fade odeur de fer et de sang coagulé imprégnait l’air de volutes malodorantes, qui remplirent peu à peu les narines de la jeune femme, qui jusqu’ici restait debout devant la ruelle pour prendre le temps de savoir ce qu’elle aurait à faire. L’odeur, et l’image que cet homme lui renvoyèrent étés assez désagréables pour la prêtresse, qui, malgré son visage aussi neutre que la neige, décida de s’avancer lentement, pour ne pas brusquer le blessé. Récupérant de son panier ce qui semblait être un pot, elle finit par s’arrêter devant lui, ses yeux maintenant habitués à l’obscurité pouvant mieux discerner son visage et ses plaies. Il avait l’air encore jeune, même si il était évident qu’il était plus âgé qu’elle. Cela dit, de quelques années tout au plus. Mais elle ne pu vraiment se concentrer sur son visage et ses fines oreilles pointues. Ses yeux de médecins scrutaient déjà attentivement les nombreuses lacérations qui clairsemaient son torse. La yorka releva brusquement les yeux vers lui, dressant dans une simple coïncidence mécanique ses oreilles marines, pour planter ses yeux sur les siens, et être ainsi sûre qu’il était encore assez conscient pour l’écouter. Le jeune homme semblait encore assez réveillé pour suivre sa parole, malgré le signe évident qu’il souffrait. Faisant tout pour prendre une voix rassurante, la prêtresse au visage de verre lui dit gentiment :


Monsieur, je suis prêtresse de l’ordre de Kesha, et médecin. Vous êtes gravement blessé. Je vais vous aidé à arrêter l’hémorragie.

La raison de ses blessures ne lui importait peu, tant qu’elle pourrait les soigner, ou du moins colmater les plaies jusqu’à ce qu’elle puisse le conduire dans une infirmerie pour qu’il reçoive des soins de meilleur qualité. D’un geste, elle montra la pommade qu’elle avait dans la main pour lui faire comprendre qu’il s’agissait d’un médicament. Attentive à la moindre réaction, Othello le fixa quelques secondes pour être sûre qu’elle pouvait continuer sans que celui-ci n’eut de réactions violentes, comme peuvent parfois l’être certains malades un peu retissant.

Ceci est un baume. Il sert à favoriser la coagulation et la cicatrisation. Au stade de vos blessures, il ne pourra pas les soigner, mais au moins la douleur sera supportable, et vos plaies seront fermées… Assez pour que vous puissiez être transporté dans un endroit plus propice à recevoir des soins.


Fixant le sindarin avec force et persuasion, elle savait qu’elle n’agirait que quand elle aurait reçu un message d’accord de sa part, ne serait-ce que visuel. La dame de verre resta donc là, immobile, attendant le moindre de signe qui lui permettrait d’agir, gardant sur son visage ce même masque de givre qui l’accompagnait partout. Il était de son rôle de prêtresse que d’aider son prochain, et ceci outre les classes, même si la prêtresse ne pu s’empêcher de se poser des questions sur la raison de ces égratignures…

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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Quand les blessures ont raison du bléssé...... PV ( libre)   Quand les blessures ont raison du bléssé...... PV ( libre) Icon_minitimeJeu 23 Juin - 8:59

Décidément la chance est toujours là ! Même dans les pires situations, Dolan arrivait toujours à s'en sortir. Alors que celle-ci lui se présentait, l'ancien éclari eut un léger fou rire de joie. Cependant celui-ci s'arrêta lorsqu'elle parla de se faire transporté dans un hôpital pour y être véritablement soigné. Il n'en était pas question ! Le juge ne pouvait se permettre des soins dans un hôpital est encore moins dans la ville. Ce serait suicidaire, en tout cas trop pour que le sindarin n'y aille. En effet Dolan aimait jouer avec le feu mais là, dans son état, il serait une cible facile pour la garde cimmérienne qui se ferait une joie d'en faire part à Hespéria. Et en l'espace de quelque seconde il s'empressa de lui répondre :

- Je suis navré gente demoiselle mais pour des raisons qui vous dépasse je ne peux aller dans une infirmerie pour des soins plus complet. Tout ce que je vous demande c'est de faire le plus possible afin que je puisse au moins monter à cheval car je dois me rendre à Argyrei. Je ne suis point le bienvenue dans cette ville même après l'avoir sauvé !

Sur ces derniers mots, il sourit à ce visage impassible qui se présentait devant lui qui soit dit en passant était plutôt plaisant.
Dolan ne savait que faire. Il ne pouvait presque plus bougé alors qu'il entendait les gardes au loin. Ou peut être étaient-ils plus près ? Le juge ne le savait point car la douleur et la fatigue le désorientait totalement. Il n'aimait vraiment pas cet état d'impuissance. Ne pouvant rien alors qu'il y à tant à faire. Pas seulement pour le clan mais aussi pour lui. Et il était là, blessé après avoir eut un peu de compassion pour cette ville. En effet il détestait peut être le gouvernement corrompue de cette cité mais pas ses habitants. Ce n'est pas le but du clan, ce n'était pas leur objectif. C'est d'ailleurs pour cela qu'il jugea nécessaire d'affronté ce satané monstre afin de protéger les habitants de Hellas bien qu'il aurait aimé voir le maire ou encore ses sbires se faire dévorer ou déchiqueter par un garagos. Cela aurait été un très joli spectacle pourtant.

Le sindarin pensait, pensait alors qu'on le soignait et qu'il entendait toujours ce bruit. La garde ? Un civil, encore un enfant ? Décidément il n'aimait pas cette situation. Il murmura alors :


- On récolte ce que l'on sème..........

Ces mots ne pouvaient s'empêcher de sortir de sa bouche qui laissait entrevoir une légère entaille intérieure. Il a tenté Sharna en affrontant cette créature qui devrait restait la où elle est. Cela importait peu de toute façon. Et finit par répondre pour détendre un peu l'atmosphère :

- Il fait beau aujourd'hui n'est-ce pas ? Enfin je dis cela en espérant que cela puisse continuer. Ha, ha, ha, ha, ha !

Le juge ne savait vraiment pas quoi dire. Pourtant il restait toujours jovial et jamais il ne se plaignait en quoi que ce soit ou presque. Il posa après ses paroles, sa main gauche sur son front. Son gant en soi noire était littéralement en miette. Il ne restait que quelques fin bout de tissu brûlé qui l'aissé apercevoir son tatouage. Ce fameux tatouage que chaque conseiller possède sur une partit de son corps. Le lion, lui possédait ce tatouage sur sa main gauche. Dolan choisit de dessiner cette rose noire sur sa main gauche car c'est elle qui décidait de tout. En effet, c'est cette main gauche qui tire les cartes. C'est elle qui permet au hasard de décider du destin de ceux qui nuit au clan et à sa splendeur qu'il essaye de regagner. Le juge écarlate ne savait pas si cette prêtresse qui à la bienveillance de l'aidé, connaissait les nérozias ou lui même et il espérait que ce ne soit pas le cas. Qui sait ce qui se passerait s'il elle le savait, déjà qu'elle prend des risques à aider un ennemi de tout les gouvernements de ce monde .............................................................................................................................................................................
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MessageSujet: Re: Quand les blessures ont raison du bléssé...... PV ( libre)   Quand les blessures ont raison du bléssé...... PV ( libre) Icon_minitimeSam 25 Juin - 12:15

Othello écoutait avec attention alors qu’elle appliquait calmement le baume sur les plaies, empêchant ainsi le sang de couler plus. Alors que le jeune homme lui parlait du ciel avec une certaine bonne humeur, la jeune femme pu examiner les blessures avec plus d’attention. Les entailles étaient très nombreuses, parfois profondes, mais insuffisamment pour pouvoir avoir atteint les organes, légèrement brûlées… Ce n’était pas le genre de brûlures que l’on rencontrait souvent. La prêtresse resta silencieuse sur ce point, mais la question des raisons d’un tel état commençait à lui brûler les lèvres. L’homme qu’elle avait en face d’elle était réellement un curieux personnage, au mœurs étranges dans ce genre de situation. Cela n’était pas passé comme anodin aux pupilles rondes et dilatées de la yorka qui restait concentrée sur son travail. Son attitude paraissait bien enthousiaste pour quelqu’un de blessé, surtout à ce point. La douleur provoquée par un tel nombre de coup devait être important, voir insupportable. Il devait être une personne de courage pour résister à ce point aux effets des souffrances. Il était vrai qu’au dispensaire, beaucoup de malade tournaient de l’œil pour parfois bien moins que ça. Ayant terminé d’appliquer le remède sur l’abdomen, elle leva un regard furtif sur le jeune homme, ayant rabattu sa main vers son visage. Sa peau, épargnée par l’attaque, reçue probablement par son gant, arborée un magnifique tatouage floral : une rose.

La marine l’observa quelques secondes, avant de retourner à ses soins. Ce tatouage devait dire quelque chose pour être ainsi masqué. En tant normal, elle n’aurait même pas prêtée attention à ce détail, mais le contexte de cette rencontre était trop étrange pour qu’elle ne le voit pas. Ses paroles de tout à l’heur lui revinrent en tête. S’il avait sauvé la ville, et qu’il se retrouvait ainsi dans un tel état, il ne devait pas être blanc dans la mort du garagos et la mise en sécurité des habitants d’Hellas. Dans la rue derrière eux, les gardes continuaient à se manifester bruyamment, entrechoquant leurs armes et leurs amures dans des cliquetis ridicules. Quelque chose se préparait bien… On avait rarement vue une telle formation entre les remparts de la cité, celle-ci étant considéré comme étant calme et pure. Cela fit réfléchir la jeune femme sur le combattant qu’elle soignait. Il agissait d’une façon bien étrange pour un sauveur, notamment pour un blessé qui nécessite des soins. Il devait probablement avoir des choses à se reprocher… Oserait-elle lui dire que l’infirmerie de son temple accueillait tout le monde, bon ou mauvais, sans opérer aucune distinction ? Après tout, ils étaient tous égaux sous le regard de la déesse. Quoiqu’il ait fait, le temple serait un refuge, et on pourrait ainsi s’occuper de lui. Mais considérant son refus de tout à l’heur, elle décida de garer le silence, du moins, pour l’instant… Sa tâche comptait plus que les paroles ici bas. Cependant, la demoiselle combattit la question qu’elle avait au travers de la gorge pour pouvoir agir en bonne habitante de la ville, réprimant sa curiosité pour plus tard :

- Au nom de touts les habitants d’Hellas, et de moi-même, je tiens à vous remercier de nous avoir protégé de ce garagos. Il aurait pu faire de nombreuses victimes dans la cité même si il avait réussi à rentrer. Votre présence nous a été salutaire. Nos gardes ont vraiment eut une attitude désolante en vous laissant combattre…

Les derniers mots qui s’échappèrent de ses lèvres furent cruellement étouffés, presque inaudibles, comme s’ils voulaient se protéger eux même des oreilles d’autrui. Le masque de givre, arborant toujours son pur visage de verre, savait pertinemment que la milice d’Hellas était toujours présente dans les rues plus hauts, peut-être même derrière. Même si sa condition de prêtresse lui permettrait de ne pas être cautionnée, mieux valait éviter les confrontations le plus possible. Une rencontre avec ces chevaliers était visiblement la première chose que le blessé semblait redouter, en considérant son attitude. Les narines pleines de cette odeur de fer en suspension, de sang en coagulation, les mains légèrement rougies, Othello entamait de s’occuper des autres blessures, remarquant la présence du cheval, et du singe non loin de là. Ils devaient être les appartenances du jeune homme, certainement. Croiser un singe ici à Hellas était vraiment une chose rare et étonnante. Pouvait-il résister au froid facilement ? La question pouvait paraître bien futile. Au-dessus d’eux, le ciel était toujours aussi bleu, sans nuage, arborant cette belle couleur azure. Il avait raison sur ce point, c’était une belle journée.

Un bruit métallique désagréable se fit entendre à l’entrée de la ruelle, créant chez la jeune femme un sursaut radical. La yorka n’appréciait pas qu’on la dérange lors de ses soins. Se retournant brutalement, elle pu apercevoir un garde qui la fixa quelques secondes, avant de repartir dans la même direction que tout les autres, un peu plus loin dans l’artère qui longeait la ville. Sans comprendre si ce coup d’œil avait quelque chose de méchant ou d’inquiétant, elle retourna à son travail, faisant son possible pour appliquer le plus délicatement possible le médicament sur chacun des plaies, sans que le malade ne souffre plus qu’il ne le faisait déjà. Il voulait vraiment se rendre à Argyrei dans cet état sans passer par une infirmerie ? La chimère se demanda si il comprenait les souffrances qu’il aurait à endurer lors d’une si longue route à travers le froid, à moins que ce soit une véritable mission suicide, même si sa joie de voir quelqu’un le soigner semblait indiquer le contraire.
Sa pensée s’arrêta net, soudainement. Elle commençait à s’échapper de sa juridiction de prêtresse, faufilant son esprit gelé au delà des frontières de sa cause. Elle ne devait pas penser, ou même juger quelqu’un, qui plus est dans un tel état. Son rôle était de le soigner, et de lui permettre de reprendre la route, rien de plus. Il ne fallait pas qu’elle agisse plus. S’afférant alors, achevant de s’occuper des plaies, elle saisit une petite bille qu’elle tendit au jeune homme d’un geste simple et amical, son visage impassible retourné vers lui :


- Tenez. Mâchez ceci pendant quelques minutes. Le goût ne sera peut-être pas agréable, mais cela permettra de refermer la plaie qu’il y a dans votre bouche. Puis elle ajouta, en regardant quelques secondes la sortit de la ruelle d’où s’échappaient encore quelques bruits de métal : Les gardes ont vraiment une attitude étrange aujourd’hui… Je prierais pour ceux qu’ils recherchent.

Son ton neutre et clair indiquait cependant qu’elle commençait à comprendre ce que cachait son malade. Elle aurait pu paraître méfiante dans ces mots, voire inquiétante. Mais l’hybride pensait en réalité le contraire, et ne cherchait à inquiéter personne. La seule volonté qui l’anima à ce moment-là fut celle d’aider, de perpétuer la tâche des prêtresses de Cimmeria en soignant les malades, et les personnes en ayant besoin. Le ton sur lequel elle avait parlé, d’ailleurs, était, outre sa neutralité habituelle, assez bienveillant, montrant ainsi qu’elle ne venait pas en ennemi, mais en aide. Cette leçon lui avait été apprise par un autre herboriste rencontré quelque temps auparavant. Nul lui importait les méfaits de ce jeune homme, seul importait sa santé. Quittant des yeux sa main tatouée qu’il avait posé devant son visage, l’hybride, calme et concentrée, chercha dans son panier quelque chose d’autre qui pourrait l’aider à aller mieux, du moins, à récupérer suffisamment de force pour accomplir son chemin vers Argyrei, espérant bien lui éviter un maximum de souffrance.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Quand les blessures ont raison du bléssé...... PV ( libre)   Quand les blessures ont raison du bléssé...... PV ( libre) Icon_minitimeLun 27 Juin - 18:25

Quelques heure plus tôt


Illumina commencait vraiment à s'ennuyer aujourd'hui, à la taverne de Dalma qui était aussi la guilde des aventurier. Elle était assie à sa table habituelle, où personne n'osait s'assoir puisqu'ils ne voulaient pas se retrouver prisonniés de l'étrainte d'Illumina dans les airs. Elle avait en main son traditionnel chocolat chand. Bizarrement, c'était son seul breuvage, que cela soit le matin, le midi ou le soir. Même le tavernier lui proposait souvent d'autre liquide pour changer.


En tout cas, ce n'est pas une Sindarin comme les autres. Je me demande si tous les femmes de sa race sont pareilles.


Puis, Yaag, qu'Illumina, Rick et deux autres femmes avait sauvé dans le labyrinthe de Zaléra, pris la parole.


Tu sais, si tu t'ennuis tu peut toujours aller visiter d'autres endroits, tu est toujours collé ici. Et puis, tu n'est même pas en mission aujourd'hui. T'as déjà entendu parlé de la cité de Hellas? Il parait que c'est super beau. Vas donc faire un tour!


Kiera see, dono jyia damu.
(Pourquoi pas, ca ferait changement)


Elle sortit enfin de l'auberge, après avoir fini son chocolat chaud qu'elle avait commandé il y a de cela trente minutes et se dirigea vers sa maison. En arrivant, elle entra et son faucon domestique, Horus, sauta de son perchoir et vola jusqu'à son épaule en poussant des cris de joie. Elle mont j'usqu'à sa chambre et prit son arc et son Einlanzer (épé double de myhril), puis redessendit et sorti de la maison pour se diriger vers l'arrière de cette dernière. Elle scella Épona et grimpa sur elle.


Hellas biou, amin dey, Épona
(On va à la cité de Hellas Épona)


Étrangement, son faucon et sa jument ne comprenait que le Sindarin, même Yaag et Seto n'avait pas réussi à faire bouger Épona en parlant Terran. Elle parti alors en direction de la cité. En chemin, sans vraiment s'en attendre, elle n'arrêtait pas de se faire attaquer par des monstres. Heureusement, puisqu'elle contrôlait le feu, la glace et la télékinésie, cela était un jeu d'enfant de s'en débarrassé.


Tant que je tombe pas sur un Garagos



Quelques heures après


Bon sens, ce n'était pas évident de trouver cette cité, j'ai dû me perdre 3 fois... Au moins il fait super beau, le ciel est tout bleu.


Bizarrement, les habitant la regardait et certain s'en éloignait.


Il n'ont jamais vu de Sindarin, ces incultes...


Bien sûr, Illumina pensait que c'était sa race qui les gênait, mais c'était plutôt son énome épée-double dans on dos et son arc et son armure verte.

Elle continua encore un peu plus loin et quelle ne fut pas la surprise qu'elle tomba sur la prêtresse Othello et un autre homme qu'elle ne connaissait pas. Elle dessendit alors de son cheval, son faucon toujours sur son épaule. Ses cheveux (Illumina), encore étaient encore plus long que la dernière fois, ils lui arrivaient maintenant jusqu'à la taille.


Tien, salut Othello, ca fait un bail, toi moi et Amynia
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MessageSujet: Re: Quand les blessures ont raison du bléssé...... PV ( libre)   Quand les blessures ont raison du bléssé...... PV ( libre) Icon_minitimeSam 2 Juil - 18:53

Ça a un sale goût ! Se disait Dolan dans son fort intérieur. Mais qui dit médicament avec un goût affreux, dit un bon médicament ! D'ailleurs après avoir fait une légère grimace, il sourit à son infirmière de fortune. Non pas qu'il dénigrait les prêtresse de cimméria non loin de là mais il aurai aimé en rencontrer une dans d'autre circonstance. En parlant de circonstance, le juge aurai bien aimé la connaître autrement si l'on peut dire mais bon la vie réserve toujours des surprises. En tout cas, Dolan retrouvait peu à peu ses esprits, oubliant la douleur de temps en temps.

Voulant répondre franchement comme à son habitude à l'interaction de la soigneuse, ce dernier fut interrompu par une autre femme. Cette fille aux allures de guerrière et fort charmante il fallait l'avouer, était apparut de nul part, comme ça ! Et part on ne sait quel heureux hasard elle connaissait l'autre fille ! Le hasard fait vraiment bien les choses mais le juge écarlate en était resté sans voix pendant deux minutes. Cela semblait tout de même choquant aux premiers abord, une telle coïncidence, on en voit pas tous les jours ! Bref il dit bonjour à cette guerrière en armure blanche et finit par parler, tout en évitant de s'exprimer d'une trop grande vive voix puisque il ne fallait en aucun cas attirer l'attention des gardes. D'ailleurs, Dolan avait vraiment une chance inouïe de ne pas s'être fait repérer. Il faut dire que dans l'état ou était son corps et ses vêtements, le pauvre duc n'avait plus la prestance et l'élégance de son titre :


- Bien le bonjour mademoiselle. Il fait beau n'est-ce pas ? J'ai pas déjà posé cette question ? Ah si mais je l'ai posé à votre ami. Bref vous vous connaissez ? Enchanté je suis l'heureux veinard qui se fait soigner par votre ami. Je vous ferai bien la bise mais je suis, pour l'instant incapable de tenir sur mes jambes. suchi
Qu'est-ce que je pourrai dire d'autre ? Mmmm.... vous aimez les garagos ? Parce que moi ce n'est pas vraiment le cas. D'ailleurs je me demande si c'est bon à manger. J'aurai du prendre une pièce de viande pour pouvoir gouter. J'y penserai quand je sortirais d'ici indemne. Oups je pense encore à voix haute ! Vraiment désolé ! red Je fais ce que je peux pour oublier la douleur !


Il ria à ces mots bien qu'il se sentait vraiment gêné tant il était content par l'oeuvre du hasard. En effet le juge y était très sensible à cela. C'est pour cela qu'il souvent joyeux tant il se retrouve dans des situations peu cocasse et sans être saoul ! Mais il arrêta son action bien vite car la douleur lui vint après avoir rit. Franchement, le sindarin n'aimait pas cette situation ! Il ne pouvait même pas rire sans souffrir ! Toutefois cela n'empêche pas de le faire quand même !

Cependant ce peut de paroles et d'actions avait fatiguer l'ancien éclari. Il utilisait le peu de force qui lui restait. J'avoue que ce n'était pas très intelligent de sa part mais que voulez-vous ? C'est Dolan Kane ! Il ne pense jamais à lui et met toujours la communauté avant lui même s'il ne montre pas. Bref, pour en revenir à ce qu'il se passait, le juge regarda subitement sa main. La chevalière, il n'y avait plus de chevalière ! Le sindarin avait dû la faire tomber quelque part et cela tait inadmissible. Millenna le tuerai si jamais il avait perdu ce bijou inestimable pour le clan. C'était un symbole tout comme les autres chevalières d'argent et c'était le seul objet qui ne pouvait se refabriquer, en tout cas pas sur le moment. En effet cette bague permettait d'ouvrir la porte du conseil tout comme les autres et sans cela Dolan ne pouvait être reconnu comme chef et conseiller parmi le clan. Il regarda en premier lieu autour de lui puis près de la soigneuse et par la suite il posa son regard près des pieds de la guerrière sindarin. La bague était à ses pieds et elle ne semblait pas l'avoir aperçu. Dolan fit alors un petit signe à son singe pour qui la récupère....................................................................................................................

HRP : désolé pour le retard et pour la banalité de mon rp qui n'apporte pas grand chose à l'histoire =(
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MessageSujet: Re: Quand les blessures ont raison du bléssé...... PV ( libre)   Quand les blessures ont raison du bléssé...... PV ( libre) Icon_minitimeLun 4 Juil - 5:01

Dolan semblait être intrigué par l'apparence d'Illumina, bien que c'était un peu normale puisqu'on ne rencontrait pas souvent de Sindarin par ici, et guerrière en plus, cela se faisait rare. Illumina continuait à l'inspecté elle aussi et l'analysa de A à Z.


C'est rare que je rencontre un autre de ma race ici, qui êtes vous, bel homme?


Les cheveux argentés d'Illumina, qui lui descendait maintenant jusqu'à la taille semblaient briller avec l'effet de lumière autour d'elle. Elle le regardait comme si elle voulait le charmer (bien que ce n'était pas son intention), à vrai dire, partout ou se qu'elle allait, les hommes la regardait souvent passer dans les rue. C'était une de ses qualité: elle était attirante naturelle. Elle portait son armure blanche et verte se jour là. Puis, on entendit un son.


Kyawk


Un faucon piqua du haut du ciel, droit sur l'épaule d'Illumina


Huiya jobye, amin gyo hetric meto checov, Horus?
(Petit cachotier, tu m'a suivi jusqu'ici Horus?)


Elle lui donna un biscuit de sa propre composition et répondit à l'homme à propos du Garagos.


Des garagos, oui j'en ai croisé, tué, et rôti quelques uns, ce n'est pas trop dur avec ma vitesse... en tout cas pas avec ceci.


Elle pointa son Einlanzer derrière son dos, sa fabuleuse épée-double de Mythril.


Au fait Othello, tu peut m'expliquer la situation?
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MessageSujet: Re: Quand les blessures ont raison du bléssé...... PV ( libre)   Quand les blessures ont raison du bléssé...... PV ( libre) Icon_minitimeVen 8 Juil - 1:43

La prêtresse commença à se remplir d’amertume, son esprit sans pensées commençant à se faire à sa nouvelle place de porteuse de chandelles. Alors qu’elle finissait presque de couvrir les plaies béantes, sanglantes encore pour la plupart d’une couche de baume, la jeune femme laissait passer sa légère surprise de retrouver en ces lieux la jeune femme avec qui elle avait jadis combattue dans le légendaire labyrinthe de Zalera. Plongées dans la pénombre sibylline des détroits gelés, elles avaient finalement déjoué les plans infâmes d’un fourbe anonyme avec l’aide de la cavalière blanche Amynia, et d’un camarade de l’élégante sylvestre venant de la même guilde qu’elle. Les retrouvailles furent brèves, plus intensément guidées par le discourt fiévreux du malade qui semblait éprouver ouvertement une attirance pour la jolie sindarine, plaçant la yorka, aussi innocente que froide entre leurs feux. Durant toute ses vœux de prêtresse, et même jadis, quand elle n’était qu’une simple herboriste, elle fut souvent dans cette situation, mais même après le temps, elle lui laissait toujours un goût légèrement amer dans le fond de la gorge. Pinçant ses lèvres, elle avait écouté sans réaction les paroles du blessé, sans qu’elle puisse renvoyer le salut qu’on lui avait présenté.

Cela ne parut pas être des plus dérangeant pour le duo mental qui venait de se former sous ses yeux. Les mots encourageants et enthousiaste que tenait l’homme étaient toujours aussi surprenants, irréels dans une telle situation. Le mot garagos semblait pourtant être un leitmotiv traumatisant, revenant dans chaque strophe tel un vicieux poison. Au fond, c’était parfaitement normal. Ce qui l’était moins, c’était le détachement qui se joignait à la répétition, comme si le combat n’eut était qu’une partie de plaisir. Pourtant, le résultat qu’elle avait sous les yeux témoignait clairement le contraire… Il devait probablement avoir vécut bien plus qu’un combat difficile pour le prendre d’une telle façon…
Le masque de givre détourna immédiatement ses yeux absents vers le sol, s’apercevant qu’elle allait bien trop loin dans ses pensées. Elle ne devait pas penser. Ce n’était pas son rôle en ces lieux. Pourtant le contexte était tellement étrange qu’il était dure d’essayer de s’empêcher de savoir, ou au moins d’essayer. Peut-être que si Drasha avait était là, elle aurait pu au moins se concentrer sur lui, laissant passer les mots qui ne lui étaient pas destinés joindre les justes oreilles.

Alors qu’elle retirait ses mains poisseuses de la victime après avoir finit de s’occuper de l’intégralité des blessures qu’elle aurait pu voir, Othello commença à se poser des questions par rapport à la présence de la sindarine ici. Par rumeur, ou de bouche à oreille, elle avait apprit que le siège de la guilde était à Dalma, une cité bien au sud de la grande Hellas. Jouant habilement avec le liquide rouge qui salissait ses mains, elle pensa logiquement à une mission qu’aurait pu avoir la demoiselle. Elle leva les yeux vers elle soudainement, s’apercevant qu’elle ne l’avait pas encore fait. Faisant d’une pierre deux coups, elle s’aperçut de l’imposante arme qu’elle transportait, montrant qu’elle n’était à priori pas une gentille jeune femme en goguette. Le second détail qu’elle aperçu fut la taille de ses cheveux, qui lui semblèrent être plus long que la dernière fois où elle avait l’occasion de la rencontrer, c’est-à-dire lors la mission dans le labyrinthe. Il lui descendait à présent à la base de la taille. La blanche statue de verre resta parfaitement neutre, pensant légèrement aux siens qui étaient toujours ensevelis dans sa cape, avides d’une prochaine sortie.

La prêtresse remarqua que la discussion s’engageait sur un sujet qu’elle ne maîtrisait pas: les armes. Se sentant dépassée par les événements, elle décida de se taire sagement, attendant qu’on lui demande quelque chose, comme se devait d’agir une prêtresse de son ordre. Pensant qu’elle allait laisser glisser le flot de la conversation pendant encore quelques débats, elle fut légèrement surprise en se rendant compte qu’elle était le prochain destinataire d’une question. Les mots sortirent de la bouche d’Illumina qui lui demandait en toute logique de lui expliquer la situation. Habituellement, elle aurait eut un peu de mal à expliquer ainsi quelque chose à quelqu’une dans le vif de l’action tout en essayant de paraître courtoise et intéressée. Mais dans le cas présent, connaissant son interlocutrice et sa fougue au combat, elle se sentait bien plus à l’aise de prendre la parole ainsi libérée de nombreuses contraintes.
Reprenant son souffle, plantant immédiatement son regard vide et dilaté vers la sindarine, elle prit donc la parole tout en faisant son possible pour résumer la situation d’une façon claire. Le ciel bleu azur qui baignait la ville en cette froide journée se reflétait grandement dans le noir de ses yeux. Sa voix raisonnait encore, aussi clair que l’eau coulant des glaces, aussi épurée de sentiment, bien que l‘on puisse y entendre le respect.


- Bonjour Illumina. C’est une surprise que de te voir ici. Commença-t-elle par dire simplement. Puis elle ajouta en regardant le blessé: Cet homme nous a sauvés d’un garagos il y a de cela quelques minutes - ou peut-être quelques heures. Il s’était visiblement approché de la cité, devenant un grand danger pour les habitant des remparts qui risquaient une attaqua. Nous lui devons beaucoup. Je l’ai retrouvé ici dans cet état, j’étais actuellement en train de soigner ces blessures. Mais je n’ai malheureusement pas de bandages pour couvrir ses plaies…

La prêtresse regarda de nouveau Illumina, ne sachant si elle en avait. La jeune femme était une aventurière, elle en aurait peut-être. Ces objets étaient indispensables si il voulait survivre par un temps pareille. En cimméria, la mauvaise météo et les conditions de vie féroces avaient souvent fait plus de victimes que les créatures qui l’habitaient. Ainsi ouverte, la chaire portée à vif, il ne résisterait pas longtemps face à la morsure du froid, et aux engelures paralysantes. L’hypothermie était une des plus douces fins auquel il pouvait prétendre en voyageant dans les déserts de glace par un temps pareil. Othello le savait parfaitement. Ses plaies devaient être recouvertes solidement pour qu’il puisse affronter Celsius lors du reste de son voyage. Ne sachant si la sindarine pouvait lui fournir cette aide, elle prit la parole de nouveau, avançant une timide hypothèse qui lui semblait plausible.


- Dans son état, marcher est impossible. Mais si nous arrivions à la remettre à cheval, nous pourrions gagner mon herboristerie, ou je pourrais achever de lui fournir tout ces soins…

Laissant sa phrase comme flottante, le prêtresse de glace finit par se muter dans le silence, laissant à ces deux combattants le choix de décider. Son visage, aussi froid qu’inexpressif, ne pouvait être d’aucune aide pour se décider. Droite et majestueuse, elle resta parfaitement immobile, surveillant attentivement ce qu’allait choisir ces deux personnes, ne sachant toujours pas si Illumina possédait les bandages dont elle avait besoin pour achever ses soins, ou si le guerrier allait abdiquer, et donner son accord pour qu’ils rejoignent l’Herboristerie Lehoia, plus lointaine dans la cité...
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MessageSujet: Re: Quand les blessures ont raison du bléssé...... PV ( libre)   Quand les blessures ont raison du bléssé...... PV ( libre) Icon_minitimeLun 11 Juil - 13:33

Une herboristerie ? Intéressant n'est-ce pas ? En tout cas c'est ce que se disait le juge aux premiers abords bien qu'au fin fond de sa conscience, une petite voix lui disait qu'il ne fallait pas aller là-bas. En effet, Dolan ne savait point où se trouvait l'herboristerie dont la demoiselle soigneuse parlait. Était- elle éloignée ou proche de leur position ? Était-elle dans un endroit parfaitement exposé ou à l'abri des regards ? Le juge avait beaucoup de question à ce sujet car les hôpitaux et autres établissements de soins seront fouillés de fond en comble afin de retrouver un ennemi d'état, blessé qui plus est. Cela ne réjouissait pas trop le sindarin qui n'avait aucunement envie de se retrouver au bout d'une corde ! Bref la situation était un peu compliqué surtout que ce dernier ne pouvait pas vraiment marcher bien que la douleur était moins intense que tout à l'heure. Il repris alors la parole afin de répondre à la guerrière comme à cette femme prêtresse avec un ton assez sérieux mais toujours sensuelle :

- Mon nom ? Et bien je pourrai effectivement vous le dire mais je ne suis pas sûre de vous faire confiance........
...... Duc Dolan Kane, à votre service sublime guerrière. Cependant, le temps n'est point aux présentation mais aux actes n'est-ce pas ? Écoutez, ce n'est pas que je n'ai point l'envie de joindre votre herboristerie mademoiselle, toutefois il y a tout de même un contre-temps à prendre en compte. Vous vous demandez surement pourquoi la garde n'est point intervenue ? Et bien hormis le fait que beaucoup soient un peu lâche sur les bords, ces derniers, du moins leurs supérieurs ont remarqué que c'était moi qui combattait ce garagos. Et étant donné que je suis l'un des criminels les plus recherchés d'isthéria et bien ils me cherchent. C'est une occasion en or pour eux car ils peuvent s'attirer les faveurs d'hespéria et par la même occasion avoir eu l'honneur de capturer l'un des conseiller des Nérozias, qui plus est pas en très grande forme ! Car vous pouvez vous en douter, si je n'étais pas autant amoché, il y aurait longtemps que je serais parti ! C'est vrai quoi, j'ai mes obligations en temps que juge, et en plus j'ai des tonnes de paperasses à remplir !


C'est d'un ton enjoué et souriant que Dolan Kane finit son petit monologue bien que l'on pouvait lire dans ses yeux une légère inquiétude du genre "dans quelle galère je me suis mis ". Il est vrai que le sindarin s'en sort, par le plus grand des hasards, à s'en sortir bien qu'il y a des fois où l'on pouvait se demander comment il avait fait. Cela me rappelle qu'un jour, alors que ce dernier était à hespéria, poursuivi par une horde de garde, il réussit à s'échapper en sautant d'un toit et en tombant dans une meule de foin où il s'était endormi. Deux jours plus tard il était dans une ferme non loin de la ville où il s'échappa avant de se faire incendier par le propriétaire après avoir parlé avec sa fille. Bref il n'arrive que des chose improbable à un individu normal en ce qui concerne Dolan Kane et le pire c'est qu'il entraine toujours ceux qui l'accompagne avec !

Passer, cette petite anecdote, il ne fallut pas moins d'une seconde pour que le sindarin se remette à parler avec un ton jovial et souriant :


Je me demande bien si les gardes cherchent encore ? Mmmmm, il doivent être aux abords de la seconde entrée principale de la cité. C'est pas vers la-bas qu'est votre établissement j'espère ? ........................................................................................................
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MessageSujet: Re: Quand les blessures ont raison du bléssé...... PV ( libre)   Quand les blessures ont raison du bléssé...... PV ( libre) Icon_minitimeLun 11 Juil - 21:21

Illumina ne faisait pas tout à fait confiance à Dolan non plus d'ailleurs. C'était un peu normal, c'était la première fois qu'elle le voyait, mais tout de même, puiqu'il était de la même race qu'elle elle ne se préoccupait pas tellement de ce détail. Il était un parfait gentleman en tout cas: appelé Illumina par le titre de sublime guerrière.


Myn... otilli balöka, amin ryu hetric da noy widn. Amin xio jenna krili dessa bin
(Euh.... merci du compliment, c'est très gentil de votre part. Vous êtes plutôt beau vous aussi)


hassa Horus, taka ji, ten Epona, ten hawk
(Voici Horus, mon faucon, et épona, mon cheval)


Évidammant il n'y avait que Donlan qui la comprenait, Othello n'étant pas d'origine Sindarin. Elle décida de revenir en langue Terran.


Je m'appelle Illumina Ragnarok, guerrière de la guilde des aventurier à Dalma, et seul Sindarin de l'équipe. On me surnomme soit: la furie, la "flamme" glaçée ou la Valkyrie Blanche... et j'en passe. (Bien sûr, tout ses surnoms lui venait directement de ses pouvoir de glace, feu et télékinésie)


Elle mit ses mains côte à côte et généra un peu d'énergie magique pour créer une rose de glace et la donna à Dolan.


Elle ne fondra pas avant quelques heures, mêmes au soleil!


Elle se releva alors et regarda les alentours, tout en faisant tournoyer sont épée-double dans sa main (bien sûr son Einlznzer était très légé, puisqu'il était fait de Mythril, le métal le plus légé)
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MessageSujet: Re: Quand les blessures ont raison du bléssé...... PV ( libre)   Quand les blessures ont raison du bléssé...... PV ( libre) Icon_minitimeDim 7 Aoû - 17:06

Sous le ciel merveilleusement bleu, Othello avait finit par se relever, ayant fait tout ce qu’elle pouvait pour l’instant pour apaiser les plaies et calmer l’hémorragie. Mais, à ce moment, elle ne disposait de rien qui permettrait d’améliorer la cicatrisation, qui plus est dans un climat aussi rude que Cimmeria : le froid et la neige ainsi combinés lui feraient perdre ses membres avant qu’ils aient pu se refermer. Mais la prêtresse commençait à avoir au fond de la gorge une autre préoccupation… Les oreilles penchées, droites, parfaitement horizontales et parallèles à sa tête, son visage de givre commençait bel et bien à traduire une expression, visible uniquement du mur, puisqu’elle s’était tournée vers lui. Ses yeux était à présent à moitié fermés, et ses lèvres légèrement pincées sur les côtés, alors qu’au dessus d’elle le langage sindarin fusait comme si elle se serait retrouvé dans une forêt peuplé des gens de ce beau peuple. N’étant pas d’eux, il était évident qu’elle ne pouvait pas comprendre le moindre mot de cette langue sinueuse et colorée, aussi mélodieuse qu’appréciable pour une oreille marine. Mais pour le masque de givre, être ainsi contraint à l’incompréhension la plus total la mis dans une drôle d’humeur, parfaitement paradoxale, oscillant entre la froideur et la neutralité. Ses yeux se fermèrent quelques secondes, avant de s’abaisser droitement.

Triant ainsi les objets de son panier, un soupçon d’agacement commençait à battre ses tempes. Au fond, elle n’existait pas vraiment… Oui, elle n’avait plus rien à dire. Ce fut ainsi qu’elle décida de se taire, de ne plus écouter jusqu’à ce qu’ils aient finit leur conversation, leur laissant ainsi discuter de la manière la plus sereine possible sans qu’ils aient à se préoccuper de ses oreilles aussi pointues qu’indiscrètes. Alors, en même temps qu’elle entendait les sons sans plus vouloir les comprendre, Othello reporta son attention sur le contenu de son panier, d’où sortie soudainement une forme brunâtre et poussiéreuse. La petite silhouette, grande comme la moitié d’un pouce, s’échappa rapidement du contenant pour se poser avec difficulté sur le mur, à grand renfort des ailes de sables qu’il avait dans le dos. Cette chose insoupçonnable était un papillon de nuit, petit, et insignifiant. Son séjour dans l’osier semblait l’avoir fatigué, et abîmé. Une de ses ailes étaient déchirée, et battait à peine, l’empêchant de trouver l’équilibre quand il tentait de s’accrocher à la pierre froide et humide du mur. Se réveiller ainsi en plein jour n’était d’ailleurs pas quelque chose de commun à cette espèce, leur habitude étant de voleter la nuit, à la recherche de lumière. Celui-ci devait donc vouloir faire exception à la règle. Dans un léger bruissement, l’œil de la jeune femme glissa contre le mur, suivant attentivement la chute d’un objet minuscule : une des pattes du papillon.
La petite bête agonisait, lentement, et sûrement… Une yorka comprend peut-être, au fond, comment ressente les animaux. Cet insecte se battait pour sa vie, en sachant que c’était peine perdue. Pourtant, son courage était d’or, sa détermination de feu. Il ne voulait pas abandonner. Othello aurait voulu l’aider, lui redonner des ailes pour qu’il puisse se sauver, attendre la nuit tomber et vivre sa vie. Seulement, cela lui était impossible… Il était trop petit, trop touché pour qu’on puisse le sauver… Dans cet état, la seule chose qu’il pouvait faire était mourir, s’allonger sur le sol pour se laisser partir. Devait-elle l’abattre ? Sûrement. Mais elle ne pouvait pas ainsi l’euthanasier, l’empêchant de s’enfuir le cœur digne, décédant dans la bravoure. Ainsi, silencieusement, elle observa la papillon tomber à terre frémir une dernière fois, retourné sur le dos, avant de s’échapper en un dernier effort et rejoindre le ciel qu’il avait tant aimé. La prêtresse se releva dans le plus complet des silences, peut-être même pesant autour d’elle. D’un geste, elle avait recouvert de neige la pauvre petite bête. Celle-ci n’avait pas pu être soignée. Mais le dénommé Dolan Kane, lui, pouvait encore l’être, et qui plus est complètement. Il lui fallait seulement les objets adequats, et ils reposaient actuellement au fond de l’herboristerie.

Se retournant, la prêtresse leur fit face de son visage de verre. Pourtant, pendant quelques secondes, elle parut assez surprise : personne n’avait parlé pendant quelques minutes alors qu’elle regardait son papillon. Ainsi, le silence avait duré par sa faute… Joignant ses mains, Othello récupéra le panier qui gisait au sol, et mis en place un plan curieux pour aller récupérer les objets nécessaires au soin qu’elle voulait pratiquer. Ses yeux noirs varièrent alors d’une personne alors, glissant de l’élégante guerrière sylvestre au combattant blessé au sol, imaginant comment, à eux trois, ils pouvaient trouver ces objets… Ce nombre était intéressant : trois… Là où certaines actions à deux étaient impossibles, ils pouvaient agir en groupe, réfléchir plus fortement, et surtout se séparer en deux groupes… Ainsi, là où le blessé et la soignante auraient échoués, le blessé, la guerrière et la soignante l’emporteraient… Oui, tout ceci pourrait marcher… Sans compter les illusions qu’elle pourrait laisser sur son chemin. Seulement, cela pourrait être risqué. Enfin, tout dans la vie comportait des risques…La prêtresse de Cimmeria fit quelques pas dans le cul-de-sac, pour ressortir furtivement quelques secondes, surveillant les faits et gestes des quelques passants. Il n’y avait plus de gardes visibles dans cette rue… Le duc avait raison : ils s’étaient déplacés. Ils le recherchaient vraiment ? A vrai dire, elle n’avait rien contre aider des criminels. Elle avait vu bien pire… D’une voix calme et modérée, elle s’adressa à ses camarades pour leur exposer son plan :


- Nous ne pouvons peut-être pas rejoindre mon herboristerie, mais j’aurais peut-être une autre solution à vous proposer. Bien sûr, ce plan comporte de grand risque, et nécessitera de la prudence et de la discrétion. Voilà… Je vais quitter de cette ruelle, et repartir chercher ce dont j’ai besoin dans ma boutique. Je serais alors en mesure de vous soigner complètement. Cependant, le voyage risque de me prendre quelques minutes. Si tu le veux bien, Illumina, pourrais-tu prendre soin de lui, et détourner les possibles gardes ? En ma qualité de prêtresse, je pourrais moi-même répandre une rumeur sur l’emplacement de notre ami aux quelques-uns que je croiserais. Puis elle ajouta avant que quelqu’un ne lui réponde. Si tout ceci est bon, je vais y aller. Je ne peux pas vous laisser souffrir plus longtemps.

Replaçant sa capuche sur ses cheveux, Othello échangea un dernier regard avec eux avant de quitter la ruelle aussi discrètement qu’elle y était entrée. La mort de cet insecte avait ravivé en elle la devise d’une prêtresse, et sa détermination à soigner cet homme qui qu’il soit, et d’où qu’il vienne. C’était son devoir de soigneuse, de disciple de la grande Kesha, protectrice des mortels, et guérisseuse des Dieux. Avançant dans la neige, la sentant craquer sous ses pas, elle regarda le lointain quelques secondes, repartant là d’où elle venait. Cette opération lui prendrait aux alentours de quarante-cinq minutes. C’était à Illumina qu’incombait la tâche de le protéger, à présent, pensa la yorka qui préparait déjà l’illusion de la présence de Dolan à l’autre bout de la cité…
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