Et pourtant le temps s'écoule

Sujet: Et pourtant le temps s'écoule Ven 12 Aoû - 10:23

Les gens disent que le monde est simple et que le temps s’écoule. Les gens, fier de leurs ignorance, disent encore que les dieux ne sont rien mais que tout s’effondre sous leur pouvoir, et pour se contredire encore un peu plus, ils vont prier pendant des heures leurs rien des jours heureux lorsque leur monde ploie sous la tristesse d’un instant qu’il ne contrôle pas, un instant qui n’est pas celui qu’il devrait être. Les gens disent tant de chose dans le silence de la peur et la stupeur de ce monde de crasse et de sang, de stupre et de luxure dont les échos monte jusqu’à la chambre d’un homme que l’on préfère souvent loin de soi, loin de son cœur et surtout loin de ses mains, tranquillement il contemple un ciel de planche couché sur un lit inconfortable et pourtant bien meilleur que celui auquel il est habitué.

Au milieu de la grande ours des nœuds du bois et proche de la constellation de Fen que mort encore une termite déterminé à faire tomber ce toit et à donner aux hommes une vrai vue de la pluie qui bas le pavé, un vrai confort au milieu du vrai ciel et pas une simple construction pourpre d’une auberge perdu dans une ruelle sombre… Au milieu de ces cries de femme de joie et d’homme ivre qui laisse leur corps s’effondré un étage plus bas au milieu de la taverne il attend, attend que le temps daigne enfin couler et prendre la place de chaque chose. Il attend surtout qu’elle arrive avec ses frères. Pourquoi elle ? Pourquoi pas ses frères bien plus entrainé arrive avec elle ? L’ordre est tout dans le temps.

Ouvrant les yeux il se rappel de ce que les hommes appellent passé sans savoir que le terme futur convient aussi et que présent est un instant, il le revit en suivant les étoile des yeux. La première venant elle celle de Bor, oui Bor qui crée, qui écrit sans être une vraie connaissance, Bor qui crée en suivant ses mains et son instinct bien plus qu’autre chose. Cette constellation ouvre le chemin d’une lampe et d’une lettre à l’écriture illisible mais fine, il marque les choses et note les instants, il indique des noms, un lieu de rendez-vous, un nom d’homme, une histoire de complot sur lequel se renseigné, un ladrini, des voleurs, et un noble, il veut tout savoir, un rapport complet pour demain soir, enfin la cire de la création coule et l’aigle s’écrase sur la chaleur qui s’estompe en laissant sa marque. La marque d’une nouvelle constellation.

L’aigle ouvre ses ailes de bois dans le plafond rongé de l’auberge pourpre, posé sur un toit il regarde passé la jeune demoiselle et ses frères, des jeunes et innocent Nezoriens, leurs mains ne sont pas encore couverte de ce sang qui colle et ne disparait plus jamais, revenant dans les premiers rêves et dans les derniers songes … Il observe, invisible, un papier dans la main, un papier d’étoile… Dans les planches, une ligne s’éloigne et plonge sur un chat que l’on imagine au milieu des stries du bois … Un chat, un gentil petit chat qui au milieu d’une foule se retrouve avec la lettre entre les doigts et rien à l’horizon. Lui a-t-on glissé en un instant ? L’a-t-elle reçut du ciel ? Connait-elle celui qui est son supérieur, celui qui sait ? Sait-elle ?

Il attend, le sourire sur ses yeux fou et le regard plongé dans le plafond de bois.

La journée a commencé de manière plutôt étrange. Il faut dire que trouver un papier plié sur son lit à son réveil n'est pas ce que j'appellerais un réveil ordinaire. Et d'autant plus si ce petit bout de papier vient de l'un de mes patrons complètement fous. Fous ET paranoïaques, pour la plupart. Mais le nom qui signe ce bref cachet me fait frémir, pour la simple et bonne raison que si je n'ai jamais rencontré l'individu, j'en ai entendu parler. Un homme complètement timbré, qui passe plus de temps à se parler à lui-même qu'à son interlocuteur. Ou du moins est-ce ce que j'ai entendu de lui.

Rassurant, hein ? Parfait, je vois que vous êtes d'accord.

Je me lève donc et vais frapper à la porte de mes frères. Si Shane est certainement déjà en bas à demander l'emploi du temps de la journée, Cian doit roupiller comme un loir dans son lit. Comme je n'ai pas de réponse, j'entre dans la pièce, et, comme de juste, le trouve complètement emmêlé dans ses draps, une moue de dégoût sur le visage. Il doit encore être parti à rêver de je-ne-sais-quoi, comme souvent. Ou bien rêve-t-il du décès de ses parents ?

Ça ne fait pas longtemps que j'ai apprit que Cian, lorsqu'il était petit, et assez peu de temps avant que je ne rencontre mes deux Landoner préférés, avait assisté malgré lui à l'assassinat de ses deux parents par on ne sait quel rufiant qui traîne dans les rues. Shane m'a raconté qu'il l'avait trouvé dans la ruelle, éclaboussé de sang et de larmes, immobile comme un roc. Et que rien n'avait pu le faire sourire pendant des semaines. Ceci, je l'ai apprit lors de notre dernière sortie, lorsque pendant que nous dormions à la belle-étoile, Cian s'est mit à s'agiter brusquement, jusqu'à ce que Shane vienne le calmer.

Peut-être a-t-il encore rêvé de ça cette nuit, bien que ça fasse longtemps et qu'il ne s'en souvient sans doute plus. Il était si petit, à l'époque. Bien plus petit que moi, qui n'ai qu'un an de plus. Maintenant, cette stupide asperge me dépasse de presque une tête, comme son frère. Tchhh.

- Cian, debout !
- Mmmhr...
- Pas de "j'sais pas quoi" qui tienne ! On a du courrier !
- Cris pas ... râle-t-il en se tenant la tête.
- Quelle idée de dormir en travers du lit ! Tu m'étonne que t'aies la migraine après ! Allez, debout !

Et j'ouvre grand les volets de bois de la chambre, qui est, bien sûr, orientée plein est. Vous ai-je déjà dit que j'étais sadique sur les bords ? Non ?

Bah maintenant, c'est fait.

-SHALYN !

Je pars dans les escaliers sans demander mon reste. Je croise notre père adoptif sans trop m'attarder pour lui dire bonjour, j'ai juste le temps de lui faire une rapide bise sur la joue avant que mon frère d'adoption de déboule sur le palier comme un taureau enragé.

-Reviens ici !

Je me contente de lui tirer la langue en entrant dans la cuisine où l'intendante fait déjà ses préparations pour ce midi. Un bon ragoût, si j'en juge à l'odeur. Mais pas le temps de m'extasier, je suis sur le point de me faire attrapper par mon "petit" frère ! Je me précipité vers Shane, qui consulte des papiers - des plans, en fait - sans se préoccuper du bruit que nous faisons Cian et moi. C'est pas très gentil de sa part...

-Shaaaaaaaaaaane !!! Sauve moi !

Je me jette sur lui sans renverser, par chance, sa tasse brûlante et profite de la confusion pour lui glisser de force le message entre les papiers, avec un sourire entendu. Je sais qu'il déteste lorsque je lui saute dessus comme ça dès le matin, mais je n'ai pas le temps de faire dans la délicatesse. Cian se tient déjà devant l'escalier, me barrant tout espoir de retraite.

- Je te tiens...
- Rêve, grand dadet...

Mais, alors que j'allais exécuter ma botte secrète, je sens deux grande mains m'attrapper par la taille et me poser en travers d'une épaule puissante.

- Et bien, p'tite demoiselle, j't'ai pas d'jà dit hier qu'si tu t'habillais pas avant d'descendre parmi les hommes, tu trouverais pas d'mari?
- Stojak ! Lâche-moooooooooooi !!!

C'est qu'il est costaud ce maudit maréchal-ferrant, bien plus que moi, pauvre demoiselle en détresse que ses frères regardent en ricanant se faire emporter dans les escaliers de la maisons. Raaah ! Vive la famille !

J'ai juste le temps de voir Shane lire le message et le passer discrètement à Cian avantque ma vue soit bouchée par le mur. Parfait. On se retrouvera ce soir.

***

La nuit n'est pas tombée depuis longtemps lorsque nous nous retrouvons devant l'auberge indiquée sur le rapide plan au dos du message. Je suis un peu stressée, mais je sais que je n'aurais pas trop à craindre. Cet homme a besoin de nos informations, même s'il s'agit d'un piège. Et si c'est un piège, je le saurais très vite rien qu'en le testant avec mon empathie. Sans compter que Shane sera comme toujours sur ses gardes comme si des démons devaient sortir des ombres pour nous sauter dessus. Et Cian fera mine de rien, comme d'habitude.

C'est marrant. Je sens qu'aujourd'hui ne sera pas comme d'habitude...

A peine entrés, je sais déjà qui nous a convoqué. Il n'y a qu'un fou pour regarder le plafond avec un grand sourire comme le sien. Avec tous les fous manipulateurs que j'ai déjà croisé dans ma courte vie, je les reconnais sans mal, maintenant. on se place rapidement et discrètement autour de la table à notre tour, tandis que je scrutte la salle. Bien, personne ne semble nou prêter attention. Parfait.

Shane me lance un bref regard et hoche la tête. L'homme arbore bien nos symboles, mais nous attendrons qu'il parle de lui-même pour être certains de son identité. On est jamais trop prudents.

Regardant le plafond le fou manipulateur ne bouge pas d’un pouce lorsqu’ils entre, toujours couché sur le lit il regarde son merveilleux ciel imaginaire et laisse aux simples d’esprit le loisir de regarder la table de bois trop poncé pour avoir le moindre nœud, la moindre faille visible. Une table sans vrai intérêt si ce n’est celui d’être là. Alors, décroisant les jambes il murmure doucement :

-“Shane, Cian, Shalyn, le compte est bon…” –j’ajouterais que je préfère la comtesse mais cela ne regarde que moi.- “Stojak est toujours un aussi bon maréchal ?”

Alors qu’il prononce les derniers mots il est debout à côté d’eux et pose sa main ouvert sur la table pour que les jeune puissent vraiment voir ses bagues sans chercher à dissimulé leurs intentions. Aliore Némésis, celui qu’on appelle Temps et qui semble joué de son surnom, représentant de l’Aigle et chef du réseau des renseignements est devant eux : Les bagues et la vitesse de ses gestes ne laissent aucun doute –sans parlé de l’odeur et de l’absence de finesse non ?-.

“Bien, nous n’allons pas y allé par quatre chemin, je vous ai laissé un travail, mais avant celui-ci je vais rajouter une question, disons que vous n’aurez qu’à improvisé. Vous êtes des êtres de renseignement mais que savez-vous de votre chef ? Des Nezorias ? De ce qu’ils font en ce moment ? Je pense que commencer la discussion ainsi serait bonne et laisserais au jour le temps de posé enfin son voile sur la ville, laissé les cris de femmes commencé à monter et couvrir les bruit de vos pensées. Je m’excuse d’avoir emmené une si jeune demoiselle dans ce lieu, mais ici la seul chose qu’entend la porte sont des cris de plaisir, bien plus souvent faux que vrai mais ils camouffle tout de même le temps d’un râle les choses qui ne doivent pas être entendu par ceux qui contrôle cette ville.”

Il prend une chaise et s’assoie alors que L’oiseau viens se posé sur son épaule, il reprend son petit discourt :

“Cependant, et par question de sureté” –on dit, pour avoir une raison de vous tuer au moindre accros- “Je vais vous expliquer les raisons de votre mission. Comme vous le savez puisque vous êtes ici depuis un moment, les Ladrinis contrôlent la région. Il existe bien quelques nobles qui sont presque aussi influant que l’organisation mais vue les compétences de mes frères les Nezorias ont tendance à se les mettre à dos. Je dois donc connaitre tous nos ennemis, potentiel comme réel. Accessoirement, si un jours vous rencontré l’un de ses nobles, n’oublie jamais qu’il peut être une source de profit bien plus que les ladrinis qui sont bien trop explosé pour avoir une vrai puissance si ce n’est dans une guerre des rues … C’est ce qu’il faut évité … Bien je vous écoute, les Nezorias, Les Ladrinis, Les nobles, vous avez beaucoup de choses à me raconter mais je pense que vous ferrez de parfais veilleur.”

Veilleur, le nom que donne Aliore à ceux qui sont en charge de tous les renseignements d’une ville, le veilleur de cette endroit est mort quelques jours plus tôt et c’est pour cela que l’aigle s’est déplacé, beaucoup de question restent en suspens … Il travaillait sur les Ladrinis …

J'observe avec circonspection notre chef. C'est le première fois que je le rencontre en vrai, et sans doute est-ce le cas aussi pour Cian, même si j'ai un doute pour Shane. Celui-ci est dans l'organisation depuis bien plus longtemps que nous, écoeuré comme il est du règne des riches nobles sur le reste de la population. Et il faut dire que Tyrhénium est un bel exemple des injustices qui traînent sous les dorures, si je puis me permettre. Je sens que Cian est mal à l'aise, aussi. C'est assez rare, surtout pour une première rencontre. Mon petit frère est une personne assez désinvolte et inconsciente, qui ne se méfie que rarement des gens que nous rencontrons. En fait, c'est sans doute le seul à ne pas chercher à saisir son épée dès qu'on nous adresse la parole en mission.

Alors pourquoi réagit-il ainsi, comme s'il ne savait pas à quoi s'attendre ? Qu'est-ce que se distingue tant de nos rendez- vous ordinaires pour l'inquiéter ? Serait-ce la teneur de la conversation ? Pourtant, il ne s'agit que de l'une de nos activités les plus simples, le renseignement... Alors pourquoi est-ce qu'il se crispe comme ça ?

Shane prend alors la parole, d'une voix calme et ferme, mais délibérément basse. Ils nous laisse, à Cian et moi, le soin de guetter les intrus éventuels et de l'en prévenir pour orienter la conversation ailleurs. J'ai remarqué il y a quelques temps que notre trio était assez remarqué, dans les ruelles de notre ville. Aussi, nous devons prendre davantage de précautions lorsque nous rejoignons un point de rendez-vous. Ma forme féline me sert énormément lorsque je suis suivie, je dois dire, mais mes frères n'ont pas le même talent pour leur permettre de s'évaporer au coin de la rue. Je me demande comment ils s'y prennent, d'ailleurs...

- Nous ignorons presque tout des activités récentes des Nérozias. Tyrhénium est le point de passage de beaucoup d'évènements, certes, mais nous préférons nous tenir à l'écart des autres membres du clans pour éviter de les gêner dans leurs missions. Nous nous efforçons bien sûr de nous faire identifier, pour apporter notre concours en cas de besoin, mais, en tant que simples aspirants, nous ne pouvons pas nous permettre de trop nous enfoncer dans les affaires les plus secrètes du clan. Nous ne sommes pas encore de taille.

Je fais la moue, mais je dois avouer que mon cher grand-frère n'a pas tord. Nous sommes encore trop indisciplinés pour nous hisser aux rangs supérieurs de la hiérarchie et donc, des missions. La dernière missions nous l'a d'ailleurs bien démontrée. Je rougis un peu au souvenir de nos déboires, lorsque, réunis autour d'une table avec un noble et un maître de la guilde, j'ai laissé exlploser mon fichu caractère. Belle réprimande que j'ai reçue ensuite ! Depuis, je m'efforce de retenir mes mots et de garder le silence autant que possible.

- Pour les affaires des nobles, nous avons entendu parler d'un banquet tenu par Tekum Seh, qui nous a d'ailleurs semblé louche. Mais aucune rumeur que nous ayons pu intercepter jusqu'ici ne nous a permise d'en apprendre davantage. A Tyrhénium même, plusieurs échos nous sont revenus assez fréquemment, dernièrement : un vol avec effraction chez un noble des quartiers ouest qui paraîtrait avoir été effectué par els ladrinis, plusieurs autres menus larcins aux alentours, chez des commerçants, surtout, mais il n'a pas été possible de déterminer de manière sûre les auteurs... Et aussi, une grande agitation dans une auberge, perpettrée par deux personnes seulement qui se seraient opposées à un petit gang qui rodait aux environs. Un homme en fait de vingtaine et une jeune fille. Nous avons également entendu parler d'une agitation des bas-fonds, et les enlèvements d'enfants aux alentours se sont multipliés.

J'espère que Le Temps sera content avec ces informations, car nous ne sommes pas des professionnels, et c'est tout ce que nous avons pu récolter aujourd'hui. Avec un peu plus de temps, peut-être aurions-nous pu trouver autre chose qui l'intéressait, mais je n'en suis pas si sûre. Les Ladrinis sont très secrets, et ne laissent que peu de témoins. Pour les traquer, il faut davantage se baser sur els rumeurs que sur des faits réels, ce qui pose de réels problèmes pour les retrouver. Ils ne sont pas les seuls voleurs à sévir à Tyrhénium, Loin de là.

Précédemment adossé, il se redresse, lentement –comme le font tous les méchant avant de prononcé leur grande et magnifique phrase inutile ainsi que de dévoilé ses plans-, et posant ses coudes sur la table il laisse son front retomber sur ses poings fermés. Enfin il redresse la tête comme se rendant compte qu’il n’est pas seul, pas tout à fait, et il se tourne vers son compagnon :

-“T’entend ça L’oiseau ? Ils viennent avec presque aucune information, et ils ne s’intéressent pas aux activités des Nézorias, ils ne cherchent pas des renseignements sans missions et ils se plaignent d’être en bas … Comme si la discipline était le maitre mot … Non la discipline est l’affaire du chef, seul les imbéciles pense que la discipline est l’affaire de leurs troupes, les troupes doivent justes avoir de la volonté et la passion de leur cause, la discipline a besoin d’être apprise d’un mentor … Le reste s’oublie … La taille n’est donc plus qu’une affaire à régler avec soit même, tu imagines ça autrement L’oiseau ?”

Ils les regardent, tous, un pars un, les détaillants un cours instant qui peux durer des heures entières, ses yeux plongeant le plus loin possible dans ceux de ses comparses, dans ceux de ses hommes. Puis d’un geste il les désigne tous et posant ses mains sur la table il commence à leur parlé s’adressant à eux cette fois :

“Je ne suis pas ici pour vous remonter les bretelles, je n’ai que faire de la hauteur de votre pantalon, je n’ai que faire de qui vous êtes, mais une chose est importante, vous êtes des Nézorias, des gens qui ont choisi La cause quitte à en mourir, des gens qui se sont éloigné de la tranquillité de la vie pour une croyance … Vous êtes des gens qui ont quitté leur peau de mouton pour en faire un déguisement, mais en vrai vous êtes des loups, des chats, des aigles qu’importe : des chasseurs … Et vous êtes en train de me dire que tout ce que vous pouvez me dire c’est qu’après vous êtes fait manipulé par Tekum Seh vous n’avez pas chercher des informations ? Vous n’êtes pas entré dans les jeux des vôtres ? Vous avez oublié la cause et croyant avoir fait votre cota d’action vous êtes devenu faignant ? Les gros ours repus, les chats de salon, les aigles de foirent, ils sont tous les amis des moutons … Ils ne sont pas des Nézorias car il y a une chose qui importe plus que tout pour un Nézorias, servir La cause … Certain l’oubli et son là pour jouer, d’autres pour se battre, j’espère que ce n’est pas votre cas, que vous croyez ce dans quoi vous vous êtes engagé sinon quittez cette pièce … ”

Il ferme les yeux et reprend son souffle un instant … Lorsqu’il ouvre à nouveau les yeux il est à nouveau calme même si une lueur flotte encore dans ses yeux.

“Bien maintenant que les choses sont claires nous allons pouvoir discuter … Premièrement évité autant que possible Tekum Seh, il risque de vouloir se venger par pure plaisir sadique, cet homme est extrêmement puissant, n’entrez pas dans son jeux et ne le cherchez pas non plus, je vais essayer de régler cela de mon côté … Oublier donc le Banquet, Tekum Seh est louche, il dirige de sous-main une grande partie de la pègre ici … J’ai donc besoin de renseignement sur la partie qu’il ne dirige pas, je veux tout savoir sur les ladrini, de leur chef au moindre imbécile qui à rejoint leurs rang, pourquoi ? Comment ? Leur but exact, leurs actions ! Tout … Mais si vous ne vous sentez pas de vous lancé dans ces histoires je le comprendrais … Êtes-vous prêt à travailler pour La cause ?”