Soirée de folie à la taverne

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 Soirée de folie à la taverne

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Anonymous Invité
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MessageSujet: Soirée de folie à la taverne   Soirée de folie à la taverne Icon_minitimeMer 6 Juin - 20:00

Hespéria, prêt de la grande place animé et festive, une taverne semble bien plus accueillante que d’habitude. Une pancarte annonce fièrement le lieu : Au pèlerin Chantant. A l’intérieur cette dernière ne ce démarque pas des autres tavernes de la ville. Une lumière sombre qui vous éloigne de la réalité du temps et des traqua d’Isthéria. Un long bar, ses serveuses attrayantes, son tavernier ronchon et ses clients de tout horizon venu se détendre loin des traqua de tous les jours. Mais se qui attire la clientèle ici au pèlerin chantant, c’est sa petite scène au ménestrel, artiste jongleur, conteur, et autres artistes en tout genre viennent s’exposer au public cruelle parfois de la taverne. Guhn, le tavernier était fier de lancer de nouveaux artistes et d’avoir par le même coup une animation gratuite dans son commerce.

Yëodor avait mis le pied dans la capital dans la mâtiné, après avoir errait dans les ruelles, il trouva repos dans la taverne un peut au hasard ou le destin peut-être. Attablé à une petite table en bois ronde comprenant quatre chaises, il se sentait bien isoler des autres, en petit groupe d’amis installé par si par la dans la salle. Fin mélomane il crisa des dents entendant le couplet jouer a la flûte et accompagne d’une mandoline que jouait ou plutôt massacré deux jeunes hommes sur la scène. Il applaudit au scandale et au retour du calme lorsque la musique s’arrêta enfin. Décomposé par les hués des clients qui semblait avoir du goût finalement remarqua le Yorka, les deux artistes en herbe partir de la taverne sans demander leur due. Un autre artiste prit leur place sur scène quelque minute plus tard. Son talent n’était pas parfait mai supportable. Yëodor en profita pour commander une première bière bien mousseuse d’Hespéria.

Les artistes s’enchainèrent, certain récoltèrent une petite fortune, bien trop payer par la générosité des ivrogne de la taverne au goût du violoniste qu’était Yëodor. Son père en aurait étranglé plus d’un en les entendant. Il eut un rictus amuser a la pensé de la sévérité de son père pour cette art qu’est la musique.
Mais malgré certain morceau enjoué l’ambiance ne décollé pas, les dernier s’évènement qui venait bouleverser l’équilibre d’Isthéria étant dans la mémoire de tous et le meurtre du maire de la ville plané dans l’atmosphère comme un spectre chasseur d’euphorie. Et l’ambiance morose avait découragé les artistes, voilà maintenant quelques temps que plus aucun d’eux n’avais prit la scène a son compte.

Yëodor avait choisi Hespéria pour son ambiance et voilà que la morosité, la monotonie et l’ennui repointaient le bout de leurs nez. Le docteur avait donné pour les moments triste il été dans cette taverne pour oublier, pour s’amuser et pour vivre un moment de joie, loin de tous les traqua de la vie. Il claqua sa troisième chope a moitié vide sur sa table en s’essuyant l’écume de mousse qui s’écher autour de sa bouche avec sa manche, se leva, attrapa son étui a violon et se dirigea vers la scène.

La salle avait dégonflé par rapport au début de la soirée, surement a cause de la médiocrité des artistes et de la non enthousiasme des clients. Yëodor conté bien palier ses deux problèmes. On faisait pas attention a lui, sa ne l’arrêta pas. Il ouvra son étui et en sortit un violon au bois brillant. Cet instrument noble en imposé par sa simplicité et sa beauté. Il le porta a son menton appuyant sur la mentonnière en le callant avec son épaule gauche, il prit une grande inspiration ferma les yeux et se mit à jouer.
Comme prévue la mélodie étouffa rapidement le brouhaha de la salle et comme prévue le talent du Yorka captiva le public. D’abord subjugué par la finesse et le touché sur son instrument de l’artiste qui se produisait devant eux, les esprits se dégourdirent et les membres commencèrent à battre en rythme le tampon qui se voulait de plus en plus rapide.
Yëodor lui était serein. Quand il jouer il avait cette plénitude dans sa prestance, comme si il était ailleurs seule dans un monde pure. Et par sa musique il partageait cet état d’apaisement aux autres qui voulait bien ouvrir leur cœur au son du violon. Puis la music s’acheva, le médecin laissa tomber doucement son bras droit retirant l’archet du violon, il rouvrit les yeux et fit face a une taverne conquise qui en réclamer une autre. Quelque nouvelle tête avait fait leur entré et le sourire sur le visage de Guhn en disait long sur sa satisfaction.


- Une autre, l’artiste ! Une autre.

- Oui une autre !

- Une autre ! Allez…

Le public en redemandait et les dias s’empilaient dans le bol au pied de la scène sensé rémunérer l’artiste. Yëodor sourit, enfin il s’évader dans l’ivresse de la fête. Il se remit à jouer, choisissant une music entrainante et bien vivante.

Des cris de joie s’élevèrent des tables, les serveuses souriaient maintenant avec envie, l’alcool couler a flot au bonheur du tavernier et l’ambiance était euphorique. Certain danser, certain jouer et parlé et d’autre écouté tout simplement. La température ne demander qu’a monté encore plus haut. La soirée venait enfin de commencer.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Soirée de folie à la taverne   Soirée de folie à la taverne Icon_minitimeVen 8 Juin - 0:15

Le soleil descendait peu à peu sur la capitale et laissait les habitants profiter encore quelques instants de ses rayons faiblissants. Une légère brise poursuivait sa course et emportait à son passage les dernières poussières de nuages.

- Le ciel se dégage, demain soir sera ma première mission à la belle étoile, dit Sytrinn d'une voix douce et rêveuse.

Falko, son renard, roula des yeux et fronça le museau.


- J'espère seulement que les étoiles te porteront plus de chance que la dernière fois où nous avons mis les pieds dans cette ville... Fit-il sur un ton sarcastique.

La jeune femme ne répondit pas, la remarque de son ami venait de la ramener quelques mois en arrière, alors que Nivéria encombrait l'air d'un vent glacial et les cieux d'une masse nuageuse sombre. La mission qu'elle avait dû mener à bien s'était soldée par un fâcheux contretemps qui lui avait valu de rentrer salement amochée à Tyrhénium. Oh, elle avait trouvé ce qu'elle était venue chercher, mais les gardes du propriétaire des documents qu'elle avait « emprunté », n'avaient rien trouvé de mieux que d'envoyer leurs molosses enragés à ses trousses. Non, cette nuit là, étouffées par les ténèbres hivernales, les étoiles ne lui avaient pas été d'un très grand secours... Toutefois cette mésaventure lui avait permis de faire la connaissance d'un sympathique forgeron qui lui sauva la vie... Enfin passons, c'était une longue histoire.

Bercée par les mouvements de son cheval et le bruit des sabots sur les pavés, Sytrinn déambulait ainsi dans les rues d'Hespéria, son renard tout contre elle. Elle avait atteint sa destination en début d'après midi et avait fait du repérage pour l'affaire dont elle se chargerait le lendemain. Pour le moment, elle se sentait plutôt en forme, tandis que ses compagnons étaient quelque peu fatigués suite au voyage. La faim commençant à se faire sentir, elle décida de chercher un lieu où elle pourrait se restaurer. La demoiselle approcha de la grande place et son ouïe perçut de la musique. Ce n'était pas si mal, mais de toute évidence il ne s'agissait pas de virtuoses. Comme pour confirmer sa pensée, une fausse note lui sauta aux tympans. Désormais arrivée à la source de la cacophonie, la ladrini s'arrêta devant une taverne : Au Pèlerin Chantant. C'est alors qu'elle vit sortir trois hommes de l'établissement, leurs instruments à la main, qui faisaient le compte de leur maigre récompense tout en s'éloignant. Sytrinn haussa les épaules et descendit de sa monture. A peine eut-elle mis le pied à terre qu'une douce mélodie parvint à ses oreilles : du violon. Se délectant de la mélancolie du morceau qui se jouait, elle s'adossa contre un mur et entreprit d'aiguiser sa dague. Une fois le travail fini, toujours sur cet agréable fond musical, elle rangea son arme et retira sa cape qui dévoila une chemise claire à jabots et un pantalon de toile sombre resserré, emprisonné à hauteur du mollet par des bottes de cuir.
La musique prit fin et à la demande du public, une autre débuta, beaucoup plus entraînante. La jeune femme tout en battant la mesure avec son pied offrit une dernière fois son visage au soleil couchant, alors qu'elle s'imprégnait de l'harmonie du morceau joué. Elle se retourna vers son cheval et dessangla l'étui qui était accroché à la selle. Quelques secondes plus tard, la voilà qui passait timidement la tête dans l'encadrement de la porte ouverte de l'établissement en liesse. Jugeant de la bonne ambiance elle se décida enfin à entrer, traversa la pièce les mains dans le dos et se campa devant la scène. Ses mains redevinrent visibles et dévoilèrent un violon quel remmena vers elle pour y poser son menton. Tandis qu'elle affichait un sourire amusé à l'intention du musicien, son archet vint caresser les cordes de son instrument. La demoiselle se mit alors à improviser sur l'air qui déjà retentissait, s'envolant d'une octave à l'autre avec aisance et audace, alternant allègrement ricochets, trémolos et accords arpégés. Nombreux étaient les risques dans ce duo enjoué, mais allier concentration, passion et témérité pouvait conduire la musique la plus banale vers une apothéose unique et éphémère.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Soirée de folie à la taverne   Soirée de folie à la taverne Icon_minitimeVen 15 Juin - 23:08

La music… On lui prête bien des fonctions, et on lui donne de grande responsabilité. Elle adoucirait les mœurs selon certain, elle redonnerait de la vigueur et détendrai selon les autres. Symbole de la fête de la victoire, mais aussi fidèle amie pour accompagner nos frères morts et apaisé les blessures de l’âme les plus profondes. Mais rare sont ceux qui ressent la music pour juste ce qu’elle est : Un enchaînement de note qui adroitement jouer forme des sons enjouer, mélancolique, bruyant ou endormant qui dans les mains d’expert forme des mélodies enchanteresse. Car toute la magie est là. Dans les mains, les doigts ou la bouche du musicien. Toutes ses émotions sont le reflet du musicien, c’est lui avec son talent qui en jouant transmet, ses joies, ses peines, ses doutes et ses craintes. N’appelons-nous pas d’ailleurs, la flûte ou le luth, un ‘instrument’, car il est que l’instrument sublimé dans les mains du virtuose. Et virtuose Yëodor l’était, il ne remettait pas en cause le talent des luthiers à créer ses instrument parfait, mais pour lui le musicien était le maître d’orchestre des émotions que porter sa musique. Et il était joyeux ce soir, il était portait d’une euphorie intérieur de relâcher la pression de ses derniers jours, et ses dans la music, dans sa music que son émotion exploser et parcourrait la salle de la taverne, entrainant les habituer des lieux à lâcher prise eux aussi et se laissé enivrer par l’allure de fête que prenait ce début de soirée.

Les yeux fermé, il jouait de son violon, transporter faisant abstraction des bruits de la taverne qui se remplissait, comme son père lui avait appris de manière vivante et précise. Une présence lui fit ouvrir les yeux, et le Yorka aperçu une jeune femme qui lui adressait un sourire et un regard de défit, pas un défi malsain mais plutôt complice. Imperturbable il continuer sa partition. La femme porta un violon à son tour au menton et d’un grand sourire envouteur, elle se mit à improviser sur le morceau que jouait Yëodor.

Impressionnant, non ! Magique, oui le toucher de harpe de cette inconnue était merveilleux. Le duo qui s’élevait dans la taverne ranima l’énergie dans la salle et la bonne humeur partie de plus belle. Les yeux dans les yeux les deux virtuoses jouaient, le sourire aux lèvres, emportées par cette soirée euphorique et la music.

Comme battu par un talent supérieur à lui, Yëodor, déposa les armes et s’arrêta de jouer, laissant la jeune femme seule. Elle avait gagné le droit de montrer à cette salle d’ivrogne et d’amateur de s’enivré de son art. Yëodor lui sourit révélant ses petite canine bien pointue, il lui fit une révérence et l’invita a monté sur scène pour jouer. Il lança a sytrinn un murmure « Le talent est aussi beau que l'artiste » Put-elle lire sur ses lèvres tellement il parlait doucement comme un murmure a sa seule intention. Puis il sortit de scène sous les siffler de quelque camarade comme pour lui montrer que sitrynn les avait plus charmé par son talent mais pas qu’eux.


- Allez mon gars laisse la place à la demoiselle !

Evidement il ne rangea pas son violon. Le Yorka n’avait pas dit son dernier mot, leur duo avait émoussé la salle et il laisserait Sytrinn faire ses preuves seule. Voyant si la belle sera dompter la salle, bien que celle ci lui soit quasi déjà acquise. Il lança un dernier clin d’œil d’encouragement et de complicité musicale avant de s’asseoir a une table et de ce délecté du spectacle. Car enfin la taverne avait l’ambiance d’une taverne.

Le patron du pèlerin chantant, s’approcha de la table et donna une petite tappe sur l’épaule du médecin.


- Tu as du talents l’ami ! Et la petite là….

Le patron regarda un moment sytrinn, puis se retourna vers Yëodor.

- La taverne est quasi pleine ce soir, je t’offre la première boisson et a ton amie aussi.

Guhn était un grand amateur de music apparemment. Yëodor s’amuser de voir le sourire sur son visage qui ne disparaissait pas.

- Merci tavernier, je prendrais un de tes vins avec deux verres. Mais l’artiste, je ne la connais pas elle n’est pas mon am….ie…..

- Ahah ! Un de mes crus Yorka en plus d’avoir une bonne oreille tu as un bon palais. GELYS ! une bouteille de vin pour les musiciens.

Le tavernier n’avait pas écouté le médecin jusque au bout et s’était empresser de commander auprès d’une de ses serveuse qui déambuler de table en table, une bouteille de vin.
Peu de temps après Gêlys apporta une bouteille de vin et deux verres à pied.


- Offert par la maison ! Elle repartit en débouchant la bouteille et lançant un clin d’œil plein de sous-entendu au Yorka qui rougit légèrement.

Yëodor reporta son attention à sytrinn qui envouter la salle. Elle avait vraiment un don. Il se servir t un verre et couta le vin du tavernier. Hum ! Un cru ? Le mot était un peu fort. Yëodor n’était pas connaisseur et pourtant il avait déjà connue meilleur cru. Sa fera l’affaire. Il remplit également le verre qu’il avait pris pour sytrinn et alla le déposer devant la scène a l’attention de la musicienne. Il leva son propre verre a hauteur du front, trinquant avec elle a distance et but une gorger. Se rassaillant à sa table, laissant la magie de la music de la jeune inconnue faire son effet. La laissant le provoquer avec son talent.
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MessageSujet: Re: Soirée de folie à la taverne   Soirée de folie à la taverne Icon_minitimeSam 7 Juil - 23:26

Les fois où Sytrinn avait joué avec quelqu'un se comptaient sur les doigts d'une main, pour la bonne et simple raison qu'elle ne se forçait jamais à accompagner un musicien. La musique était un art au travers duquel il était impossible de mentir et surtout, impossible à pratiquer pleinement sur commande. Tout était une affaire d'envie. Si la jeune femme s'était permise de s'immiscer dans le morceau de cet inconnu, c'est parce qu'une intuition soudaine s'était emparée d'elle et avait pris le dessus sur sa raison. Comme si une voix lui murmurait que toutes les conditions étaient réunies pour s'abandonner à son art. Tout d'abord, elle même se trouvait de bonne humeur et était disposée à jouer. Mais le plus important était ce que dégageait l'inconnu. Sans même l'avoir vu, elle avait été attirée par sa musique, si bien que sa créativité s'était mise en marche avant d'avoir son instrument entre les mains. La demoiselle avait simplement été guidée par son ouïe et si elle avait sourit au musicien, elle ne l'avait pas vraiment vu, souriant seulement à l'aura de cet homme et aux sentiments que sa mélodie véhiculait. Ainsi, l'intuition de Sytrinn lui avait soufflé que cet inconnu ne serait pas hostile à la perturbation qu'elle aurait pu causer et qu'il était tout aussi enclin qu'elle à partager cet instant musical.

Alors qu'elle agrémentait le morceau original de quelques trilles, celui-ci s'interrompit soudainement. Bientôt, elle pu voir le violoniste descendre de scène et lui murmurer des paroles inintelligibles. Elle sourit néanmoins tout en fronçant des sourcils d’incompréhension et de déception, tandis qu'elle se retrouvait seule pour conclure le morceau. Ayant mémorisé l'harmonie de celui-ci, elle poursuivit par un crescendo tout en montant sur l'estrade. Les notes s'envolèrent à une vitesse folle pour brusquement stopper leur course et résonner dans la salle. L'écho dura quelques secondes, se mêlant aux applaudissements et aux cris. Pendant ce temps, Sytrinn vit le musicien, son instrument à la main, rejoindre une table. Des sifflements s'adressaient à ce dernier, et une remarque fusa parmi le brouhaha :


- Allez mon gars laisse la place à la demoiselle !

Si le concerné n'en avait que faire, la jeune femme fut quelque peu piquée, bien qu'elle savait qu'il s'agissait d'une boutade. Plusieurs fois elle avait failli laisser déborder sa colère dans des moments pareils. Oui, parfois la médiocrité de certaines prestations ou les fausses notes de débutants la faisait frémir. Mais jamais elle ne tolérerait d'insultes à l'égard d'un musicien, quel qu'il soit. Cela revenait pour elle à insulter la Musique même.
L'inconnu, installé à une table, lui fit un clin d’œil auquel elle répondit par un sourire un peu gêné. Soudain son expression se fit plus fermée et la défiance put se lire sur ses traits lorsque l'homme du public qui avait hélé le violoniste s'esclaffa avec ses camarades. Sytrinn était bien décidée à lui faire fermer son caquet. Qu'à cela ne tienne, elle posa son menton sur son instrument et son archet en caressa les cordes. Le violon émit une première note, grave, semblable à un vrombissement, ordonnant le silence dans la salle. La demoiselle planta son regard dans celui de l'homme qui avait fait entendre sa voix à l'instant. Elle afficha un petit sourire en coin à son intention, s'il avait de l'humour il accepterait que la ladrini s'amuse un peu, car elle adorait gentiment remettre en place les grandes gueules, aussi drôles soient-elles.

Elle prit une grande inspiration, sans détacher ses yeux de sa cible, puis sa voix s'éleva par le biais de son violon. Elle partit dans une improvisation, comme toujours. La mélodie résonna dans la salle, impérieuse, méprisante à l'égard du soiffard, tandis que le visage malicieux de la musicienne lui assurait l'absence de méchanceté dans son jeu. La musique était grave, suave, puissante comme la voix forte et intransigeante d'un roi. Puis Sytrinn vira dans les aigus, les notes se succédaient rapidement, semblables à un rire, le rire moqueur de la musicienne face à l'expression déconfite de l'homme qu'elle cherchait à atteindre. Effectivement, le rustre venait d'être touché par la grâce de Fen et paraissait sombrer dans les profondeurs de cet art qu'était la Musique. Le message de la violoniste à son intention était visiblement passé, si bien que quand ses compagnons tentèrent de lui parler, il les rabroua sèchement pour reprendre sa contemplation. La jeune femme, leur intima musicalement le silence en passant dans un registre beaucoup plus calme. Les notes retentirent plus pures que jamais et la mélodie se fit douce et féminine, rassurante comme la voix d'une mère chantant une berceuse. Les pochtrons clignaient faiblement des paupières, apaisés, retrouvant leur enfance. Sytrinn, quand à elle, se trouvait à des années lumières de cette taverne. Elle se laissait emporter dans un tourbillon d'émotions, cherchant elle aussi la présence réconfortante d'une mère qu'elle n'avait jamais eu...

Ouvrant finalement les yeux, la violoniste aperçut au pied de la scène le musicien qui l'avait quittée un peu plus tôt. Il déposa un verre de vin sur l'estrade, se saisit du sien et fit mine de trinquer, ce qui ramena la demoiselle à la réalité et la fit sourire. Ayant fait voyager son public, Sytrinn décida de l'amuser à nouveau et opta pour une mélodie plus enjouée. Elle se mit à taper du pied pour créer une percussion et accentuer le rythme dansant de la musique. Elle regarda le violoniste qui s'était rassit et se mit à rire sans aucune raison, une fois de plus enivrée par le son qui s'échappait de son instrument. Cet inconnu l'avait attirée dans cette taverne par le seul pouvoir de sa musique, à son tour, elle était déterminée à lui faire regagner la scène. Ce soir ils allaient faire l'éducation de leur public, le sensibiliser à leur art mais surtout, le divertir. Le musicien avait entamé le processus, Sytrinn l'avait poursuivit, mais seul leur duo pourrait l'achever. Maintenant, place à la fête !

La jeune femme, tout en jouant, se mit à effectuer quelques pas de danse. Pour l'accompagner, certains tapèrent des mains la cadence, d'autres se levèrent et se dandinèrent, ce qui la fit sourire davantage. Elle chercha de son regard dorée le violoniste et lui fit un signe de tête afin qu'il la rejoigne sur scène.


Dernière édition par Sytrinn Sandström le Ven 17 Aoû - 20:12, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Soirée de folie à la taverne   Soirée de folie à la taverne Icon_minitimeDim 22 Juil - 16:21

Yëodor rigola au ton qu’avait pris la musique de la Sindarin, remettant en place ce public pas toujours éduqué cet art. Il se resservi un verre au morceau plus enjoué qu’entamer la musicienne. Son propre pied battait la musique. Son corps réagissait à la musique. C’est que la Sindarin savait mettre l’ambiance, des applaudissements et des cris d’encouragement s’élevèrent de la foule au rythme des pas de danse de la musicienne. Les notes coulent de son violon prenant source à son cœur comme la naissance d’un ruisseau gorgée de poisson ondulant de passion avec les beaux jours qui reviennent sur Isthéria. Et même si ce soir ce n’est qu’un décor illusoire, que surement demain matin la réalité du monde nous remettra une claque dès le premier rayon de lumière avec surement une gueule de bois mémorable. Cet instant mérite d’être vécu, non ? Et je dirais plutôt deux fois qu’une. Alors cessons nos interrogations existentielles et soyons les rois du monde pour cette nuit.

Yëodor battait toujours du pied en rythme la mesure entrainante, verre à la main il se laissait enivrer par la musique. Un sourire aux lèvres, le cœur battant l’appel de son instrument se faisait insultant. Il bu une dernière gorgée de vin. Reposa son verre sur la table, un fond du liquide euphorique au fond. Il se saisi de son violon, archet dans l’autre main. Il monta sur la table renversant son verre laissant s’échapper le fond de vin. Il porta l’instrument a son menton et fit grincer les cordes de tel manière que Sytrinn s’arrêta de jouer tellement le son était crispant, héritant et faux. Il lui arracha même a lui une grimace. Des huer s’élevèrent de la salle et il dut se contorsionner pour éviter une choppe qui alla s’écraser en mille morceau sur le mur dans son dos.

Il ne pouvait pas leur en vouloir. Au moins il avait capté l’attention de la salle. Il leva l’archet.


- Excuser cette interruption médiocre et criarde. Il fit un signe de tête à l’ intention de la Sindarin en guise d’excuse. Je vous propose une danse les amis. Une ligne d’homme à gauche et j’invite mesdames à faire de même en face et en rythme s’il vous plait.

Il avait mimé ses paroles avec son archet et posa se dernier sur les cordes les faisant vibrer laissant a personnes l’initiative de le contre dire. Il se tourna vers la Sydarin à même hauteur d’elle perché sur sa table. La musique résonna de son instrument, l’invitant à lui donner l’écho.

[HRP: Désolé je n'est pas réussi a mettre que la music]
Spoiler:

Et au son de la musique aider par les consignes du Yorka, la bonne ambiance revint très vite dans la taverne. Les deux lignes de sexes opposés avaient pris place devant la scène. On avait bougé quelque table pour créer une piste de danse improvisé. Côte à côte les hommes faisait face aux femmes et la danse prit forme au rythme des deux violons qui se mariés impeccablement.

Les femmes avançaient battants la mesure du pied faisant voler leur robe de plus en plus près des hommes avant de faire un demi-tour devant leur nez comme une invitation à approcher à leur tour avant de revenir quelque pas en ligne face a eu. Enfin les hommes s’avancèrent en une même seule ligne se tenant bras dessous, bras dessus, jouant des pieds, dansant, les entremêlant tout en avançant devant les dames qui tapaient en rythmes des mains. Les hommes firent une révérence, se lâchèrent et les dames agrippèrent le bras d’un homme pour virevolter bras dessous bras dessus entrainait par l’homme en plusieurs ronde. Enfin les deux lignes se recréèrent face à face, hommes et femmes, mais ils avaient changé chacun de côté, les hommes cette fois à droite et les femmes à gauche en face. Et la danse continua…

A une minute trente deux, les deux archets quittèrent les cordes, la musique acharner s’arrêtèrent mais que pour quelque seconde. Yëodor voulait jouer et il laisserait tout son talent éclater, la Sindarin n’avait pas le choix elle devra tenir le rythme que lui imposer le Yorka. Le regard complice envers la musicienne, il reposa directement son archet et repris une vitesse et une note au-dessus, il l’avait senti la Sindarin allait suivre, sans aucun doute.

La salle elle, n’avait même pas eu le temps d’arrêter la danse, ils poursuivirent. Devant la Sindarin les hommes et les femmes dansaient, les mains claquer et les sourires s’afficher de joies sur les visages.
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