Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18]

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• Eclaris: 5
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• Cavaliers de S.: 5
• Nérozias: 6
• Gélovigiens: 3
• Ascans: 0
• Marins de N.: 4
• Civils: 15

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- Walter cherche de Preux chevaliers.
_ Raël veut des clients.
_ Deirdre a besoin d'employé!

Les Rumeurs

_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
_ Il parait que ça se bécotte "au bal de la Rose".
_ Il parait que des créanciers en sont après un des conseillers de Ridolbar.

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 Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18]

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MessageSujet: Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18]   Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18] Icon_minitimeDim 16 Fév - 17:52

La matinée avait commencé comme d'habitude. Je me suis réveillée dans mon atelier, allongée sur ma paillasse. Le jour venait de se lever et je venais de passer ma soirée à astiquer mes gantelets. Ceux-ci étaient impeccables et j'en étais fière. Je déjeunais frugalement chez moi, me disant que je déjeunerais un peu plus avec les collègues gardes. Je me passai un peu d'eau sur le visage et je me regardais dans le petit miroir craquelé que je possédais et que j'avais mis avec mes vêtements. La nuit avait laissé quelques dégâts mais heureusement je ne voyais aucun cerne. Ma coiffure n'avait pas changé par rapport à la veille, voire même la nuit l'avait arrangée. Je souriais discrètement à mon reflet qui me répondit par le même sourire et j'enfilais mes gantelets. Je les regardais un petit moment, repensant à l'homme qui me les avait offert. Une vague de nostalgie monta en moi et je luttais contre l'émotion qui m'étreignit. Une larme arriva jusqu'à mes yeux mais je refusais d'admettre que je sois aussi faible. Pour passer ma frustration, je regardais un de mes outils dans mon atelier. Je me sentis toujours aussi puissante et inébranlable lorsque j'enfilais mes gants et je décidais d'écraser mon poing sur cet outil sans aucune difficulté. Celui-ci se cabossa sous l'impulsion et je fus satisfaite de le voir tordu de la sorte voire presque brisé. Après avoir passé ma frustration, je me décidais à sortir de mon antre avec mes affaires.

J'arrivais au QG de la garde lorsque les gardes en faction me saluèrent. Ils avaient dû passer une nuit tranquille malgré les cernes de leurs yeux et ils furent content de savoir que la relève serait bientôt là. Je franchis l'entrée et j'arrivai dans le hall pour observer le programme de la journée. Aujourd'hui je comptais patrouiller toute la journée avec mon escouade un peu partout dans Hesperia. Je devais présenter un rapport en fin de journée au commandant du QG mais je me disais que je le ferais la prochaine fois que j'en ai envie. De plus, il savait comment je fonctionnais donc je me disais encore que j'allais pas faire de remous. Et si d'aventure quelqu'un se mettait à se plaindre, on allait encore se battre et régler ça dans la salle d'entraînement. Justement en parlant de ça, c'est l'heure d'aller faire quelques passes. Je saluais un peu tout le monde dans mon passage, disant deux ou trois calembours avec des collègues que je connaissais un peu et j'arrivais à la salle d'entraînement. Quelques gardes s'entraînaient à l'épée entre eux. Moi je n'aimais pas trop les armes, je faisais plus confiance à mes poings. Mes gantelets toujours enfilés, je posais mes affaires dans un coin et je commençais à tabasser un mannequin de paille et de bois.

Quelques heures plus tard, j'enfilais mon armure dans le petit vestiaire féminin. On était quelques femmes dans la garde mais bien peu nombreuse par rapport aux hommes. Contrairement à eux, aucune femme ne m'appréciait et le changement de vêtements se fit dans un silence tendu rompu uniquement par le cliquetis des armures et des armes. Elles me regardaient alors que je me dévêtis pour enfiler ma tunique et mon armure donc je me suis retrouvé un petit instant nue. Je sentais une haine et une colère non retenue envers moi mais je n'en avais cure. Au contraire j'en profitais même, continuant à les narguer, prenant un peu mon temps pour m'habiller. De plus, j'avais quelque peu remaniée mon armure. J'avais gardé l'ossature essentielle mais j'avais surtout remplacé quelques jointures mais aussi décoré l'armure. Certes on m'a fait remarqué que cela n'était pas réglementaire mais j'avais envie de le faire et personne ne m'obligera à changer cela. J'aime pas être dans une armure trop standard. J'étais désormais impatiente de partir en patrouille. Je fermais mon casier, un peu cabossé pour avoir abattu un poing dessus et quitta le vestiaire des femmes.

Je rejoignis mes gars dans le mess en leur souhaitant bruyamment mes salutations au milieu de la cohue ambiante. Je leur exposa notre itinéraire qu'on allait parcourir aujourd'hui. Personne ne posa de question et nous sortîmes du mess après nous être restaurés. Ils se saisirent de leurs armes et nous sortîmes du QG. Nous commençâmes à arpenter les rues d'une démarche assez lente afin de pouvoir prendre le temps d'observer un peu autour de nous. Pour l'instant il n'y avait rien à signaler et l'activité de la ville commençait à battre son plein à l'approche de midi. Nous arrivâmes sur la place publique de la ville où il y avait un marché. Notre tâche était aussi non seulement de patrouiller mais de nous assurer que les marchands en question sur le marché ont le droit de pouvoir exposer et vendre ici. Les étals nous semblant étranges voire ceux qui n'ont jamais encore vendus ici sont donc notre cible même s'il nous arrive aussi de faire des contrôles sur des habitués. Il y avait beaucoup de monde et mes coéquipiers commençaient à se tenir sur leurs gardes. Malgré le fait que pas mal de monde nous regardaient et se sentaient rassurés, nous faisions notre travail et le danger pouvait surgir de n'importe où. Néanmoins personne encore n'avait véritablement d'hostilité envers nous.

J'entendis un cri venant de droit devant nous. Ce cri tout le monde l'entendit et je craignais qu'un mouvement de panique ne se créée. Je fronçais les sourcils plus que d'habitude et je criais mes ordres. Chacun de mes hommes se posta à un endroit stratégique et nous fonçâmes vers l'endroit d'où venait le cri. On réussit à éviter la panique car les gens nous vîmes intervenir très rapidement malgré quelques fuyards. Une femme était à terre et on voyait une forme encapuchonnée prendre la fuite. Je compris qu'un voleur avait tâché de dépouiller la femme à terre. Je laissai un de mes hommes s'occuper de la victime et je me mis à la poursuite du malfaiteur à travers le grand marché avec le reste de mon escouade. C'était très difficile au milieu des gens mais la course poursuite commença et un sourire se dessina sur mon visage. Je voyais le voleur se rapprocher et je pouvais même entendre sa respiration. Alors que je pensais être à portée je sautais pour essayer de lui tomber dessus. Malheureusement, il fut un peu trop rapide et au lieu de lui tomber sur la face, je lui saisis les jambes et il chuta avec moi. Je ne lui laissais pas le temps de se relever et je lui envoyais une droite dans le capuchon. J'entendis un crac et je vis une dent voler devant moi. Il s'effondra et je me relevai devant lui, un pied sur son bide pour l'empêcher de s'enfuir et à la vue de tous dans le marché.


- Dis moi tu n'aurais pas essayé de fuir par hasard ?


Dernière édition par Vilenya Noyan le Sam 22 Fév - 11:38, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18]   Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18] Icon_minitimeDim 16 Fév - 22:29

Elle était venue en Hespéria. Fait assez rare depuis ces dernières années, étant donné le risque qu'elle encourait si elle se faisait démasquer. Mais elle avait toujours été discrète et avait toujours fait attention à faire profil bas quand il le fallait. Elle était revenue pour vendre une cargaison d'arme qu'elle avait récupérée à Mavro Limani, et avait donc préparé son coup et se trouvait en possessions de papiers tout ce qu'il y a de plus légaux pour s'établir sur le marché de la cité, ainsi que des papiers pour prouver une identité qui n'était pas la sienne. Elle avait deux employés qui ne la connaissaient pas, mais qu'elle avait payés afin de l'aider à transporter la cargaison depuis la lointaine cité. Elle avait pu s'établir sur le marché et avait commencé à exposer ses armes en tout genre, et bien qu'un des gérant du marché avait vu ses papiers et qu'ils étaient en règle, elle savait qu'elle risquait de se faire à nouveau contrôler par les milices de la ville. Cependant, sauf si quelqu'un qui la connaissait la voyait en ville et la balançait aux autorités, elle ne se ferait pas prendre. Et personne en Hesperia la connaissait, ce qui était pour le mieux.

Tout ça avait commencé il y a quelques années, avec une idée toute bête qui se finalisait aujourd'hui. Récupérer l'équipement des morts dans les rues de Mavro Limani. Elle s'était retrouvé très rapidement avec beaucoup de métal sur les bras, et c'est en grand partie ce qui avait financé son navire, mais depuis que celui-ci était terminé, elle en avait eu beaucoup sur les bras. Les gens qu'elle avaient embauché avaient continués de travailler et d'entreposer ce qu'ils trouvaient, et plutôt que de laisser disparaitre cette rentrée d'argent facile, mais sans le vendre directement à certaines personnes qui pourraient se sentir flouer par ce qu'elle fait, elle avait décidé de les vendre "honnêtement". Ici, car Hellas était plus loin, Umbriel ne convenait pas vraiment quand il s'agit de vendre quelque chose selon les critères de Asha. De plus, il fallait bien qu'au bout d'un moment elle vérifie si les papiers qu'on lui avait procuré étaient valides, car malgré l'aspect officiel, la peur sous-jacente avait été tout de même présente, mais à l'instant, ce n'était plus du tout le cas. Sans se sentir en confiance non plus, il ne faut rien exagérer.

La journée avait donc commencé plutôt bien et elle avait gagné pas mal d'argent en comparaison de ce que les armes lui avait coûté. Soudain, dans la foule qui fendait l'avenue, un cri se fit entendre, et moins d'une minute plus tard un homme se fit aplatir juste devant son étal par un membre de la garde de la vil. Aux cheveux roses. Surprenant. La garde se releva tandis que l'homme et ses dents étaient toujours par terre, de toute évidence soit assommé soit en train de faire semblant. Asha rappela ses employés à l'ordre, il fallait rester et surveiller l'étal si jamais quelqu'un voulais profiter du petit évènement afin de se servir.

"- Dis moi tu n'aurais pas essayé de fuir par hasard ?"

L'homme, encore par terre, ne répondit pas bien sûr. D'un coup il se releva et tenta de passer par dessus l'étal d'armes tout en se servant au passage. Asha l'ayant vu venir prit juste une grosse masse cerclée de lanière de cuir mou, et le frappa en plein visage, achevant de lui refaire la mâchoire, tâche que la garde avait déjà bien commencée. Il s'effondra en arrière, juste aux pieds de la garde. Asha observa la masse, et prenant un chiffon la nettoya. Manquerait plus qu'elle soit sale et ne puisse être vendue. Elle reposa ensuite tranquillement la masse à sa place, puis se pencha pour observer le criminel au sol, et lui cracha dessus:

"-Rrrrrhhhh...pfuh! Non mais franchement, c'était quoi cette idée pourrie de TENTER de me prendre une arme?"

Qu'il ne la connaisse pas c'est normal, mais s'en prendre à un marchand d'arme, même si c'est parce qu'il était désespéré, était aussi stupide que s'il s'était attaqué à la garde. Soudain, penchée ainsi qu'elle l'était au dessus du comptoir, Asha remarqua les morceaux de dents qui étaient entre ses armes sur son étal, et les récupéra une a une pour les jeter au criminel encore assommé. Il pouvait toujours garder la monnaie. Elle indiqua aux employé de nettoyé un peu le sang qui avait éclaboussé un peu certaines armes, tandis qu'elle fit le tour du comptoir, et éloigna quelques gens qui s'approchaient un peu trop juste pour voir le bandit. Elle ramassa les armes que ce dernier avait fait tomber en essayant de passer par dessus le comptoir. Cela la plaça juste à côté du criminel, mais avec la garde juste à côté, elle s'en fichait un peu, même s'il n'était pas assommé, deux coups d'affilés de cette force plus la chute, il aurait du mal à se relever tout seul.
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MessageSujet: Re: Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18]   Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18] Icon_minitimeLun 17 Fév - 0:23

- Bien joué la marchande t'as appris ça toute seule ? Ouais tiens ramasse tes dents toi.

Les gars de mon escouade éclatèrent d'un rire gras et empoignèrent le malfrat qui était en train de geindre et de pleurer en essayant de ramasser ses dents en rampant. Deux de mes gars l'immobilisèrent et lui entravèrent les mains. J'écrasais ses dents de mes bottines et je dégrafais son capuchon. C'était un jeune homme pas plus âgé de vingt ans certainement, des cheveux d'un blond sale. Il devait trainer dans la rue depuis un bon moment et en moi je ressentis un peu de pitié. Cela aurait pu être moi il y a quelques années, chopée par la garde et certainement maltraitée par des hommes beaucoup plus fort que moi. Mais je me dis aussi que j'avais beaucoup de chance d'en être là où j'en étais aujourd'hui. Le visage du jeune garçon était vraiment dans un sale état. La mâchoire était certainement déjà démise, le nez cassé et il saignait. L'un de ces yeux était enflé et noir et il continuait de sangloter. Alors que je lui parlais, je voyais qu'il essayait de me regarder avec défi.

- T'as essayé de faire quoi là ? Tu pensais t'en tirer ? Franchement ?

- Fffa crefffer FFilaine.

- Tiens donc tu me connais petite raclure ? C'est vrai que dans votre milieu à vous autres vermines je suis une star.

Il essaya de me cracher encore quelques dents à la figure mais il rata son coup, prit d'une quinte de toux car un de mes gars venaient de lui envoyer son poing dans l'abdomen. Je me mis à le fouiller et je trouvais quelques bourses et un collier d'or. Certainement ses rapines de la matinée. Je ne saurais certainement jamais à qui d'autre il avait volé les autres bourses mais j'intimais à mes gars de me suivre et d'amener le délinquant à une de ses victimes. En effet la femme de tout à l'heure avait essayé de nous suivre et nous arrivâmes à sa hauteur. Je rendis la bourse volée à sa propriétaire et les gens autour de nous murmurèrent leur approbation. Certains nous souriaient aussi. Je me dis que nous allions maintenant essayer d'éviter un attroupement et aussitôt la femme retournée dans la foule, nous dispersâmes les curieux, leur ordonnant de circuler. Nous relâchâmes le petit délinquant en lui donnant une tarte de plus et le jetant comme un malpropre dans le caniveau. Quelqu'un vint vers nous et nous regarda avec inquiétude.

- Ce n'est pas un peu violent comme méthode ? Cela peut être considéré comme de la brutalité policière...

- Un problème ? T'aurais préféré qu'il te vole TA bourse coco ?

L'homme, apeuré, prit la fuite et disparu dans la foule de gens plus loin. J'envoyai un de mes hommes avec l'argent des autres bourses repartir au poste pour savoir ce qu'on allait en faire et nous reprîmes notre patrouille. Je mis la main à ma poche personnelle et j'en sortis un petit bâtonnet avec une petite boule de sucreries au bout. C'était un ami pâtissier qui me fournissait et je ne le regrettait absolument pas. C'était si exquis... Je me mis la boule de sucrerie dans la bouche et commença à suçoter. Un de mes gars m'en demanda mais je l'envoyai bouler d'une petite tape sur son épaule. Enfin petite tape... il fit quand même un pas de côté de quelques mètres. On revint dans la foule sur la même place du marché que nous avions quittés quelques minutes plus tôt. L'activité avait repris de plus belle et alors qu'il était midi dépassé, les marchants ambulants de nourriture avaient fait leur apparition et la délicieuse odeur de nourriture titillait nos narines. On avait commencé à faire la tournée des contrôles des différents étals, nous arrêtant au hasard sur tel ou tel stand. Nous arrivâmes au stand de la marchande d'armes de tout à l'heure. Un de mes hommes me signala que celle là était venue vendre ici pour la première fois. Je m'arrêtai devant les râteliers d'armes, mon escouade juste derrière moi, surveillant les alentours et contrôlant les deux stands voisins. J'examinai sa marchandise avant de la regarder. Je ne l'avais encore jamais vue. J'espérais qu'elle comprenait pourquoi on venait la voir.

- Tiens la marchande d'armes. Joli coup tout à l'heure miss gros coup de masse. Mais trêve de bavette on est là pour vérifier que vous ne vendez pas d'armes volées ou que vous soyez une receleuse. Vous voyez ce que je veux dire ?


Dernière édition par Vilenya Noyan le Sam 22 Fév - 1:28, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18]   Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18] Icon_minitimeLun 17 Fév - 19:23

La garde lui adressa une sorte de compliment en voyant l'état du jeune criminel au sol, ses dents éparpillées autours de lui. Elle le releva à l'aide de certains de ses collègues qui étaient enfin arrivés, quand une autre femme arriva sur place. Elle était la personne que le malandrin avait soulagé de son argent, qu'elle récupéra. Ensuite ce fut une autre personne qui intervint pour se plaindre de la méthode employée par la garde, mais Asha comprenait tout a fait l'usage d'une telle méthode: il s'agissait d'une forme de prévention. Si on veut pas passer un très sale moment à ramasser ses dents dans le caniveau, on obéi à la garde quand ils vous disent de vous arrêter. Le criminel avait appelé la garde "vilaine" si elle avait bien entendu, mais ça semblait un peu ridicule aux oreilles d'Ashabell.

- Tiens la marchande d'armes. Joli coup tout à l'heure miss gros coup de masse. Mais trêve de bavette on est là pour vérifier que vous ne vendez pas d'armes volées ou que vous soyez une receleuse. Vous voyez ce que je veux dire ? demanda la membre de la garde.

Asha sorti tout simplement la liasse de papiers. L'un prouvant qu'elle avait le droit de vendre des armes, un autre qu'elle avait le droit de le faire un étal du marché, les papiers prouvant son identité, la provenance de sa marchandise, etc. Elle tendit le tout à la garde, pas vraiment inquiète vu que nul papier n'était contrefait. Elle indiqua à ses employé d'arrêter de travailler tant que le contrôle avait lieu, en conséquence de quoi aucune transaction ne repris, vu que aucune n'avait encore recommencée depuis la spectaculaire interpellation.

- Vous me dites si quelque chose va pas, que je fasse corriger ça au plus vite.

Elle regarda le jeune délinquant qui reprenait tant bien que mal son bout de chemin, son équilibre encore déboussolé d'avoir reçu autant de gros coups en si peu de temps. Asha aura bien éprouvé une pointe de pitié pour lui, mais elle savait que c'était le lot de ceux qui se font prendre la main dans le sac. Littéralement. Elle ne s'était jamais fait prendre, faisant toujours en sorte de préparer sa sortie quand elle fait des actes criminels. Il devait avoir quel âge... Oh merde, elle commençait déjà...

- Une seconde, je reviens vite fait. dit-elle à la garde avant de prendre deux trois trucs sous le comptoir et de marcher rapidement vers le délinquant tandis que la garde regardait encore les papiers.

Elle le rattrapa rapidement, et il eut bien sûr peur de se reprendre un coup de masse dans la gueule, et il mit les mains devant son visage pour tenter de protéger ce qui lui restait. Asha plaça deux trucs dans ses mains, qu'il referma et baissa avec un regard surpris qu'il posa sur le don en question. Un bout de papier avec une adresse et une bourse avec un peu d'argent, suffisamment pour ce que Asha avait en tête.

-Tu iras voir ce mec avec cet argent, il te refera des dents. Et si tu as besoin d'un boulot, demande-moi, car si c'est pas ici j'aurais en tout cas j'ai sûrement du travail pour toi. Bon, je retourne à mon étal avant que la garde ne me pète la gueule a mon tour...

Ce qu'elle fit, le tout n'ayant même pas duré une minute et elle ne s'était éloignée que de quelques mètres à peine. Revenant donc derrière le comptoir, elle se dit que même s'il n'allait pas voir le mec en question, ou qu'il ne répondait pas non plus à sa proposition de travailler avec lui, elle aurait au moins empêcher le petit de travailler quelques jours et donc de se faire prendre la main dans le sac à nouveau. Elle se rappela que elle était aussi sur la touche avec les gardes qui l'observaient ainsi, et elle espérait juste que ça ne paraisse pas suspect qu'une marchande aide ainsi un délinquant, pour elle c'était plutôt une bonne chose, mais entre ce qu'elle pense et ce que les autres pensent, on ne sait jamais.
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MessageSujet: Re: Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18]   Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18] Icon_minitimeMar 18 Fév - 0:16

Je pris les documents des mains de la marchande et je m'attardais un peu sur ses mains et son visage dans l'éventualité où je devrais me remémorer cette figure si jamais je devais la recroiser au détour d'une ruelle en plein délit de fuite. Du peu que j'ai vu, il faut avouer que la marchande était bien jolie. Une longue chevelure blonde qui encadrait un visage avec des traits fins, des yeux bleus qui brillaient quand je les regardais. Ses mains semblaient douces et en même temps fermes. Pour vendre des armes, il ne fallait pas des mains d'orfèvre ou de couturière. Je continuais de suçoter ma sucrerie au bout de mon bâtonnet tout en posant mes yeux sur les documents. Mais je ne pouvais pas vraiment juger de ce que je ressentais car j'avais mes gantelets d'enfilés. Alors que je me saisis des documents, un de mes hommes arriva près de moi et me déroula un parchemin avec une liste dessus. Je vérifiais que le nom et que l'autorisation de vendre correspondait bien. Tout était en ordre. Je vérifiais maintenant le reste des documents que la marchande m'avait remis. Il y avait une attestation d'identité, elle s'appelait Isabelle Sorel. La marchandise venait de Mavro Limani, un lieu qui m'était un peu inconnu, je connaissais juste le nom. Mais en gros tout avait l'air en ordre.

- Très bien Isabelle tout me semble en ordre. Je regarderais un peu la marchandise vu que c'est la première exposition et on te laisse tranquille.

Je passais à côté de son stand afin de l'observer sous toutes ces coutures et d'examiner les armes en question. Elles avaient l'air en bon état, du moins dans un état acceptable pour être vendues. Je souris sinistrement en voyant d'où j'étais la masse que la marchande avait utilisée contre la racaille de tout à l'heure. Je venais de remarquer qu'Isabelle n'était pas seule, il y avait deux personnes dans l'arrière-stand, certainement des sbires ou des laquais qui devaient l'aider dans sa vente. Ils ne bougeaient pas et se contentaient de m'observer moi et mes gars. En balayant mon regard autour de moi, je remarquais que pas mal de gens nous regardaient et surtout moi. Je les comprend un peu les gens de la plèbe. Une garde sans casque et avec une chevelure rose n'était vraiment pas commun. Mais il y a longtemps que je n'étais plus surpris des regards que les gens me lançaient et d'ailleurs mes gars dissuadaient rapidement les quelques curieux. Par contre je remarquais que la marchande ne me lâchait pas du regard. Bizarrement je me sentis un peu rougir et bien gênée. Je revins vers elle en désignant ses employés.

- Les gars là qui c'est ? C'est tes sbires ? Tes aides de camp ?

Après qu'Isabelle ait justifié de la présence des deux autres, mes autres gars qui étaient partis contrôler les autres marchands revinrent. Je regardais la marchande un moment avant de me tourner vers mes hommes. Je les envoyais m'attendre à la taverne la plus proche. Théoriquement, lorsque les objectifs de nos patrouilles sont remplis et que nos rondes se sont achevées, nous sommes censés rentrer immédiatement au QG. Mais j'avais pris l'habitude avec les gars de mon escouade de nous arrêter à une taverne pour la collation de midi et pour boire un bon coup avant de revenir au QG. Assez souvent on revenait un peu plein mais généralement personne ne nous embêtait à cause de notre état et d'ailleurs personne n'avait à nous embêter parce que sinon il se prenait mon poing dans sa face. Après les avoir renvoyés, je me disais qu'il fallait que j'en sache plus sur elle. Je la questionnais alors que je venais de croquer assez bruyamment dans ma boule de sucrerie au bout de mon bâtonnet en insistant bien sur l'action de fendre en deux la boule de sucrerie avec mes dents.

- C'est la première fois que t'exposes ici ? On ne t'as jamais vu vendre ici.


Dernière édition par Vilenya Noyan le Sam 22 Fév - 1:29, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18]   Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18] Icon_minitimeMar 18 Fév - 19:21

Quand enfin la garde me rendit mes papiers, ce fut pour me dire que tout était en ordre. Je saisis la liasse de papiers et la remis à se place. Bien sûr que tout était en ordre, après tout le mal que je me suis donné pour obtenir des papiers tout ce qu’il y a de plus officiels afin de pouvoir revenir tranquillement dans cette ville, manquerait plus que quelque chose aille de travers. Elle observa ensuite les armes, affichant un sourire à un moment, et en voyant que c’était en voyant la masse que j’avais utilisée plutôt, je me dis qu’elle devait être quand même sacrément sadique pour aimer maltraiter les criminels ainsi… Elle observa ensuite mes deux employés qui étaient particulièrement obéissant et qui n’avaient toujours pas repris le travail depuis que je le leur avais dis.

- Les gars là qui c'est ? C'est tes sbires ? Tes aides de camp ? demanda donc la garde aux cheveux roses.

-Des sbires ? Aides de camps ? Ce sont mes employés, et ils sont payés au pourcentage, pas à l’heure. Donc maintenant que le contrôle est officiellement terminé, ils vont reprendre les ventes, n’est-ce pas… ? dis-je en m’adressant surtout aux deux hommes à la fin.

Les autres membres de son escouade revinrent peu de temps ensuite, et elle les envoya dans une taverne, leur service probablement fini. Elle continua ensuite de discuter un peu avec moi tout en mangeant cette confiserie, qu’elle croqua afin d’obtenir un peu plus de sucre. Une garde assez bourrine, aux cheveux roses, qu’on pourrait qualifier de sadique, et qui aime les sucreries. Ce n’est pas tous les jours que l’on voit cela.

- C'est la première fois que t'exposes ici ? On ne t'as jamais vu vendre ici.

-Je pense bien que vous ne m’ayez jamais vu vendre ici, c’est la première fois que je pose un étal dans cette ville. Phelgra devient un peu trop dangereux en ce moment, et j’avais envie de voir comment je m’en sortirais dans le coin, lui répondis-je d’un haussement d’épaules.

Mes employés avaient repris leur travail et l’un s’occupait de la criée tandis que l’autre vendait assez rapidement ce que les gens achetaient. La fameuse masse que j’ai utilisée fut vendue à une vieille dame qui avait visiblement été assez impressionnée par ses effets percutants sur le jeune délinquant. Il ne s’était pas passé deux heures depuis que j’avais ouvert cet étal et j’avais déjà vendu plus de la moitié de mon stock. Par reflexe je faillis me frotter les mains, mais je voulais éviter quand même. Je sortis donc une bouteille d’alcool de mon Couteau Sanglant de sous le comptoir, avec un verre et me servis. Prenant le petit verre d’alcool fort à la main, je faisais mine de le boire, quand je me rendis compte que…

-…vous voulez boire un coup ? Je fête juste les bonnes ventes de cette première journée de travail ici. Mais toutes les occasions sont bonnes pour boire un coup, tant qu’on ne finit pas dans le caniveau, lui dis-je avec un petit sourire qui se dessinait sur mes lèvres. Elle avait bien envoyé son escouade dans une taverne.

Il y avait d’autres verres dessous le comptoir, identiques à celui que je venais de prendre et que j’avais en main, presque aux lèvres. Les deux employés étaient de véritables modèles, ils ne faisaient que peu attention à ce que je faisais, et la question que je posais à la garde et non à eux ne les détourna pas un seul instant de leur tâche. Certes, il est mieux d’avoir quelque chose dans le ventre avant de boire, mais quand on vend ainsi sur le marché on se retrouve à prendre quelques collations très régulièrement afin de tenir le coup. Et même si cela fait deux heures que mon étal est ouvert, le temps de l’installer, le transport de la marchandise jusqu’ici au petit matin… Bref, ma journée, tout comme la sienne, avait dû commencer il y a un moment déjà, donc boire de l’alcool ne devrait pas trop la déranger.
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MessageSujet: Re: Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18]   Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18] Icon_minitimeMar 18 Fév - 20:05

Je levais un sourcil en examinant le verre que la marchande venait de porter à ses lèvres et je portais aussi mon regard sur la bouteille d'alcool qu'elle venait de sortir. Cela ne semblait pas être une boisson pour fillettes malgré le fait que deux femmes se trouvaient autour d'elle. Je continuais de suçoter ma sucrerie un petit moment en croquant bruyamment dans la confiserie avant de sourire sinistrement à la marchande. Je sortis le bâtonnet de ma bouche avant de l'examiner. Il n'y avait quasiment plus rien au bout du bâtonnet, j'avais pris toute la sucrerie. Je le remis aussitôt dans la bouche et commença à le mâchouiller.

- Ouais j'en veux bien de ton picrate. Si c'est dégueulasse je t'envoie dans le caniveau.

Je me mis à rire de manière fort peu discrète et quelques personnes autour de moi, notamment parmi les clients qui venaient à l'étal d'Isabelle me regardaient d'un air assez surpris. Je leur rendis un regard plus sombre en mordillant mon bâtonnet et les curieux détournèrent aussitôt la tête ou baissai le regard. Je revins vers la marchande qui était en train de me servir un peu de son alcool local dans un petit verre. Je saisis le verre qu'elle me tenait et je la regardais, soudainement un peu méfiante. J'attendis d'être sûre qu'elle vide son verre pour ensuite vider le mien cul sec. La boisson était vraiment réchauffante, elle avait un goût bizarre mais étrangement agréable et elle faisait du bien au ventre.

- Il est bon ton breuvage, tiens. Il est un peu... bizarre mais ça va c'est buvable.

Je marquais une pause et je regardais encore la marchande qui elle ne me lâchait toujours pas. Une fois de me plus je me sentis un peu gênée et je me sentis rougir, étrangement, je n'arrivais pas trop à soutenir son regard alors que pourtant même mon supérieur ou mon commandant de QG n'arrivait à soutenir le mien et baissaient les yeux. Je reposais le verre.

- Si t'es encore jamais venue ici dans le coin, moi c'est Vi. Les racailles m'appellent Vilaine.

Dis-je en montrant les lettres VI tatouées sur ma joue gauche. La course-poursuite et la beigne de tout à l'heure m'avaient mise en forme mais ce verre d'alcool était vraiment le bienvenu. Je regardais de nouveau les deux acolytes de la marchande qui eux paraissaient bien occupés par la vente et Isabelle à côté qui ne bronchait pas du tout et préférait porter son attention sur moi. Ils m'évoquaient bizarrement quelque chose comme s'ils avaient déjà fait un séjour en garde en vue chez nous. Mais je ne pouvais pas me rappeler de tout le monde que j'avais arrêté et je m'en foutais éperdument. Je regardais de nouveau la marchande.

- Tu vendais en Phelgra ? Je connais pas trop ce coin j'y ai jamais foutu les pieds. Pourquoi tu vends plus là-bas ? C'est dangereux tu dis ?


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MessageSujet: Re: Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18]   Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18] Icon_minitimeMer 19 Fév - 1:09

La garde accepta de goûter l’alcool qu’Asha venait de sortir et poussa un rire assez étrange, Asha passa donc une main sous le comptoir afin de prendre un autre verre, qu’elle posa sur le rebord en bois dudit comptoir et qu’elle remplit à même niveau qu’elle. Asha but son verre, rapidement suivie par la garde qui lui fit la remarque d’un goût bizarre. Asha prit alors la bouteille et renifla.

- Non, c’est le goût normal que ça a. C’est juste pas un alcool du coin.

La garde reposa ensuite son verre, elle semblait gênée par quelque chose mais elle ne voyait pas par quoi. Elle se présenta sous le nom de Vi, indiquant le tatouage sur son visage. Asha pensait que c’était juste un 6 stylisé, sans comprendre à quoi il correspondait, mais non, c’était son prénom. Mais qui au nom des dieux se fait tatouer son nom sur la gueule ? Elle pouvait a la limite maintenant comprendre pourquoi on la surnommait vilaine chez les criminels, vu sa façon de s’y prendre, mais elle trouvait toujours ça puéril.

- Phelgra à des hauts et des bas. Avec les hauts c’est vivable, mais les bas rendent ça beaucoup moins rentable. SI j’avais tenté de vendre ces armes sur le marché de Phelgra, à l’heure actuelle j’aurais plus rien à vendre mais j’aurais gagné moitié moins qu’aujourd’hui vu que une grande partie aurait juste été volée. Quant à Mavro Limani… C’est un coin plutôt malfâmé. On évite les gros achats sur le marché, parce que transporter trop d’argent est assez dangereux.  Donc faire de l’argent là-bas est assez difficile. Au bout d’un moment j’en ai eu assez, et j’ai organisé donc l’ouverture de cette place de marché.

Ce qui était tout à fait vrai, elle aurait gagné là-bas beaucoup moins d’argent qu’elle ne le fera aujourd’hui, inclus le prix des employés et du transport, elle allait faire plus de bénéfices que si elle avait vendu à Mavro Limani. Rester le plus prêt de la vérité, c’est pour le mieux. Un mensonge à toujours une faille. Elle rangea les deux verres et la bouteille sous le comptoir, et se relevant, donna un grand sourire à Vi. Qui la regardait étrangement…

- Il y a un problème Vi ? Si je peux vous appeler ainsi ? T’appeler comme ça ? C'est pas l'alcool qui à du mal à passer j'espère?

Elle posait la question simplement, avec l’impression que peut-être elle digérait mal l’alcool en provenance du Couteau Sanglant, c’était après tout du fais maison, et pas tout le monde en dehors de Mavro Limani trouvait ça agréable ou juste bon. Il était même arriver que des gens se retrouvent malade en buvant ce truc, qui servait parfois de désinfectant quand des bagarres se faisaient trop violente. Désinfectant qui était facturé à la bouteille, et qui revenait cher.
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MessageSujet: Re: Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18]   Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18] Icon_minitimeMer 19 Fév - 14:36

Je m'appuyais sur le comptoir avec mes coudes histoire de prendre un peu mes aises et de pouvoir la regarder de plus près. Alors qu'elle était en train de débiter sur l'existence à Phelgra où je ne saisis que véritablement la moitié de ce qu'elle me dit, je commençais à détailler un peu plus son visage. Il était vraiment joli vu de près et je me sentis de nouveau rougir en la regardant. Je jetais légèrement la tête sur le côté afin de déplacer ma frange de cheveux roses qui me tombait sur la moitié du visage afin qu'elle puisse me voir mieux à son tour. Je continuais à mâchouiller nonchalamment mon bâtonner alors que le goût de ma confiserie revenait peu à peu prendre le dessus sur le goût de son alcool. Elle nous resservit un autre verre pendant qu'elle parlait. Cette fois je n'hésitais pas à le vider car en dehors d'un goût je dirais, hors du commun pour rester poli, je le trouvais plutôt bon son picrate. Je bus de nouveau sa boisson en même temps qu'elle et je sentis un petit frisson me parcourir le dos. Je la regardais de nouveau pendant qu'elle rangeait par la suite sa bouteille et ses deux verres. Je commençais à m'imaginer quelques trucs dans ma tête avec elle mais je me disais que ce devait être l'alcool et la faim qui commençait à me travailler. Lorsqu'elle me parlait, je sortis de mes pensées en continuant de mâcher mon bâtonnet.

- Nan ça va j'aime bien ta gnôle Isa, faudra que tu m'en passes quelques bouteilles on les boira avec les collègues au poste. Ouais tu peux faire comme tout le monde et dire Vi.

Mes pensées revinrent vers mes gars qui étaient à la taverne du coin de la rue. J'ai dû les faire attendre depuis un moment car mine de rien on discutait avec la marchande depuis un certain temps et autour d'une bonne bouteille. Je regardais aussi son étal. Ses sbires étaient toujours là à s'affairer mais les clients se faisaient moins nombreux tout comme le stock d'armes qui avait bien baissé. Je fronçais légèrement les sourcils en me disant que cela ne serait peut être pas si bon pour nous de la garde car d'éventuels malfrats seraient tous aussi bien armés que nous et nos collègues gardes. Moi je m'en foutais parce que j'avais mes poings et mes gantelets à l'épreuve de n'importe quelle arme mais pour les autres ça serait plus dur. En même temps je ne pouvais pas en vouloir à Isabelle de vendre ses armes, il fallait bien qu'elle vive de son commerce. Je ne m'interrogeai pas trop sur sa provenance car c'était pas trop mon boulot pour l'instant et puis je ressentais aussi l'étrange impression de ne pas vouloir causer de tort à la marchande d'armes.

- Bon je resterais bien à tailler la bavette Isa mais j'ai la dalle et y a mes gars qui m'attendent. On a encore quelques pauvres types à aller tabasser cet après-midi. Mais si t'en as envie, on peut se revoir ce soir et partager un autre verre à la taverne au coin de la rue. dis-je en désignant la taverne où j'avais envoyé mes hommes. On pourrait faire plus ample...connaissance en attendant que tu repartes avec tes sbires. Y aura peut être aussi mes gars avec moi mais je pense que je serais seule. Ça te va ?

Après qu'Isabelle m'eût donné sa réponse, je quittais son stand et marcha vers la taverne. Je balançais mon bâtonnet dans le caniveau, et j'arrivais à l'entrée de la taverne. Il y avait un troupeau de gens que je qualifierais plus de clochards qu'autre chose à l'entrée de la taverne et que le tavernier n'autorisait pas à entrer dans son établissement. De plus je me disais que la présence de mes gars devaient conforter le tavernier dans son choix. Lorsque les clodos me virent, certains reculaient précipitamment et d'autres baissaient la tête en s'éloignant. Je ne leur prêtais pas attention et je franchis l'entrée de la taverne. Je trouvais mes gars attablés à une table du fond et nous commençâmes à nous remplir l'estomac de la nourriture du tavernier. Il nous connaissait bien et personne ne fit la fine bouche sur le repas. Après avoir fini de manger, quelques hommes visiblement bien éméchés vinrent à notre table et commencèrent à nous invectiver malgré nos armures et j'étais particulièrement la cible de leurs remarque. Le tavernier comprit qu'une bagarre était imminente. Auparavant j'aurai punché tout le monde dans la taverne sans distinction. Mais aujourd'hui j'avais pas trop bu et j'étais dans un état normal. De plus le tavernier était un ami et j'avais appris a posséder plus de sang-froid. Avec mes gars, nous nous relevâmes et emmenaient les beurrés en dehors de la taverne.

Nous les sortîmes à la vue de tous et instinctivement mon regard se porta sur le stand d'Isabelle, visible d'où j'étais avant qu'un des éméchés me rappelle qu'il était en train de m'insulter. Cette fois ni une ni deux, je lui envoyais mon poing en pleine face et j'entendis le nez craquer. Celui-ci s'effondra en arrière et ses potes me tombèrent dessus. C'était sans compter sur mon escouade qui maitrisa amplement et sans coup férir les bourrés. Deux autres tentèrent de m'envoyer leur poing dans le ventre. L'un deux échoua, mon poing droit l'ayant intercepté. J'étais en train de le tordre alors que l'autre réussit son coup. Je reculais d'un pas, mon abdomen et l'armure ayant absorbé le coup. Je me débarrassai de l'autre en lui déboitant la mâchoire alors qu'un de mes hommes se chargeait de celui qui geignait en se tenant le poignet. On emmena les beurrés au poste le temps qu'ils décuvent. Je leur distribuais quelques baffes en chemin et relevait de force ceux qui s'effondraient sous les coups.

L'après-midi se passa sans encombre, la patrouille étant bien tranquille et mon stock de confiserie qui baissait un peu. Je serais volontiers allé retrouver Isabelle mais je ne patrouillais pas dans le même secteur que son marché. On avait juste expédié deux escrocs pris en flagrant délit dans le caniveau en leur enlevant pas mal de dents avant de rentrer au poste. Je finis mon service de la journée mais je me suis dit que j'allais garder mon armure afin que d'une part Isabelle puisse me reconnaitre mais aussi parce que je souhaitais retravailler les quelques décorations sur mes jambières. Je demandais à mon escouade s'ils voulaient se joindre à moi pour rencontrer la marchande mais ceux-ci déclinèrent mon offre. Je sortis du QG et me mit en route vers la taverne.


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MessageSujet: Re: Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18]   Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18] Icon_minitimeMer 19 Fév - 22:19

Au fil de la conversation, Asha se rendit compte d’une chose : elle aimait bien cette garde. La façon dont elle se comportait était aux antipodes de sa façon de faire, mais elle trouvait cela très rafraichissant. Une brute au féminin qui aime les sucreries. La conversation bien sûr se termina, après tout Vi devait bien sûr retourner travailler, tout comme Asha, cependant Vi lui demanda si elle voulait bien boire un coup avec elle plus tard dans la soirée. Cela fit froncer les sourcils quelques secondes à Asha qui se demandait si cette femme qu’elle avait en face d’elle lui faisait du gringue. Très rapidement elle se reprit et accepta la proposition. Que ça soit le cas ou pas ne changeait que très peu de choses sur la manière d’agir. Si ça l’était il y aurait d’autres paroles qui pourraient êtres considérées comme des avances dans la soirée, dans le cas contraire il n’y  en aurait pas. Vi partit donc rejoindre son escouade à la fameuse taverne, et Asha reprit son travail, vendant des armes en vantant leur maniabilité. Mais au bout de quelques minutes, elle put voir Vi ressortir de la taverne en mettant une correction à une bande de clochards. La bagarre tourna court rapidement par une bonne grosse dérouillée que l’escouade infligea aux autres, et Asha pu donc voir Vi repartir, sûrement au poste, avec les pseudo bagarreurs avec elle.

Le travail d’Asha ne s’acheva pas quand le marché commença à fermer, car il fallait bien ranger son étal, ramener les quelques rebuts d’armes qui restaient à vendre ainsi que le stand dans l’entrepot qu’elle louait. Sa petite entreprise à Mavro Limani devait normalement lui envoyer du stock toute les semaines jusqu'à ce qu’elle indique que ce ne soit plus la peine. Ce qu’elle ne ferait certainement pas dans l’immédiat vu tout ce qu’elle avait pu vendre dès sa première journée. Ensuite forcément au bout d’un moment elle en vendrait moins vu que les gens auraient leurs armes, mais il y aurait toujours des petites frappes pour lui en acheter, au pire ceux qui se faisaient arrêter laissaient leur place à d’autres criminels qui viendraient se fournir chez elle. Directement ou pas.

Une fois le tout ramené dans l’entrepôt en question, le reste des armes fut trié, quelques unes furent brisées puis jetées dans un tonneau afin d’être revendues plus tard dans la semaine à un forgeron qui ferait ce qu’il veut du métal. Elle s’occupa ensuite d’aller voir une auberge afin de réserver une chambre pour au moins une semaine, ne sachant pas vraiment pour l’instant où rester si jamais le travail ici se faisait plus régulier que ce à quoi elle avait pensé au début. Ses deux employés n'avaient pas eu à en faire autant vu qu'ils avaient tous les deux de la famille dans la ville. Elle fit ensuite un peu de repérage dans la ville, cherchant les boutiques qui seraient intéressantes à visiter, elle inscrivit donc les noms, adresses et type de produits vendu dans chacune de ces boutiques. Les trois endroits les plus intéressants de la cité étaient la bibliothèque des lumières, un endroit dans lequel elle avait pensé investir de l’argent avant que les Ladrinis n’aient un prix sur leur tête, ce qui dès lors rendait l’acquisition d’un tel endroit très dangereux. Ensuite, il y avait l’officine des bienheureux, et l’herboristerie des lumières.

Rapidement à force de marcher afin de mieux connaître la cité d’Hespéria, le temps passa et le soleil commença à décliner jusqu’à l’horizon. Elle retrouva rapidement sa route jusqu'à la taverne où Vi lui avait dit de venir plutôt, et y entra, pour se retrouver dans une taverne comme tant d’autres qu’elle avait pu visiter, avec même certains points communs avec son Couteau Sanglant. Par habitude quand il ne s’agissait pas de son pub, elle alla directement au comptoir pour demander une petite boisson en attendant que Vi termine son service et n’arrive.
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MessageSujet: Re: Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18]   Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18] Icon_minitimeJeu 20 Fév - 1:00

J'avais commencé à peine à marcher qu'il me fallait déjà une sucrerie. Je sortis une nouvelle confiserie bâtonnée et l'entama en marchant. La soirée s'annonçait prometteuse mais je ne voyais pas vraiment comment elle pouvait finir. Plus j'avançais vers la taverne, plus mes pensées occupèrent mon attention et mon esprit. Mes jambes connaissaient par cœur le pavé de la ville et c'est donc tout naturellement qu'elles m'emmenaient jusqu'à la taverne. Par contre j'étais un peu ailleurs. Les gens commençaient à se faire un peu rare dans les rues malgré le fait qu'on avait pas instauré un couvre-feu et les patrouilles que je croisais me reconnaissaient immédiatement avec mon armure et mes cheveux roses donc personne n'était disposé à m'embêter. A un moment je me sentis même seule dans la rue que je battais, même pas une ronde mais je me doutais bien que des paires d'yeux m'observaient. La vermine nocturne de cette cité attendait toujours que l'autorité passait et disparaissait au coin de la rue pour sévir.

Mon après-midi ne m'avait pas vraiment occupé et chaque fois que j'avais un instant de, disons de calme, je repensais à cette marchande, Isabelle Sorel. Cela me sembla très étrange parce que depuis longtemps, personne ne m'avait travaillé autant l'esprit depuis ce garçon avec qui j'avais vécu quelque chose quelques temps après avoir quitté le gang de mon mentor. Nous étions restés ensemble un certain temps mais suffisamment peu de temps pour me rendre compte que je faisais une erreur de rester avec lui et que j'étais bien mieux seule que ça soit pour mes rapines ou même personnellement, même si quelque part ce garçon me manquait un peu. Mais ce soir c'était une femme qui me trottait dans la tête. Et cela m'emmerdait un max mine de rien. J'ai pas pour habitude de m'enticher d'une femme sachant que ça serait déjà assez mal vu mais si en plus c'est quelqu'un que j'ai contrôlé... J'ai pas pour habitude non plus de boire un verre avec des marchands alors de là à en inviter une à partager un verre avec moi... J'étais même en train de me demander pourquoi je l'avais invitée et je me rendis compte que j'étais déjà arrivée à la taverne. Je n'allais pas ne pas venir à ma propre invitation je serais passée pour quoi ? Je n'avais plus trop le choix. Et ça me gonflait de réfléchir encore plus donc ni une ni deux je franchis le seuil de la porte de la taverne d'un air maussade.

Je franchis la porte et tout le monde dans la taverne s'interrompit et me regarda. En effet vu que quasiment plus personne ne trainait dehors, personne ne s'attendait à une arrivée et encore moins de quelqu'un de la garde. Mon regard balaya toute la salle et s'arrêta sur Isabelle qui s'était retournée et qui était au comptoir. Je souris en coin tout en mordillant mon bâtonnet. Dans le silence qui venait de s'installer, je mordis violemment dans ma confiserie et le " CRAC " qui en résultat était bien bruyant dans la taverne et j'avançais vers Isabelle. Puis aussi soudainement que tout le monde s'était arrêté, chacun reprit sa conversation et la taverne résonna de nouveau de son brouhaha habituel. J'adressais un sourire un peu fade à Isabelle alors que je le voulais un peu plus crédible avant de regarder le tavernier et de passer commande bruyamment.


- Bon je vois que t'as déjà commandé Isa. Allez tavernier deux blondes ! C'est moi qui régale ce soir. Et c'est pas à vous que je parle bande de cons ! Allez crevez avec votre gnôle de mes deux ! dis-je en me retournant et en fusillant du regard quelques types qui me regardaient d'un air avide. Je me sentais d'humeur passable au vu de ce qui venait de se passer dans ma tête alors personne n'avait intérêt à me cracher dessus.

- Au fait c'est sympa d'être venue Isa. Les collègues voulaient pas venir je crois que tu leur a fait peur ça leur ressemble pas que je lançais à ma voisine marchande et lui faisant passer devant elle une bière que le tavernier venait de nous remettre. - Alors cette journée de vente ? T'as pas ramené tes deux sbires ?


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MessageSujet: Re: Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18]   Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18] Icon_minitimeJeu 20 Fév - 22:48

L’attitude de Vi était particulièrement étrange, l’empathie d’Asha lui indiquait des sentiments troublés mais elle avait toujours des doutes sur la raison de cela. Elle commanda de la bière, pour toutes les deux, et elles commencèrent à discuter. La garde aux cheveux rose lui fit la remarque qu’elle avait dû faire peur aux autres gens de son escouade pour qu’ils ne viennent pas. Elle, faire peur à une escouade ? La remarque la fit rire aux éclats et à gorge déployée.

-A cause de l’autre gamin et de ses dents ? Je suis désolé mais je n’ai juste pas l’habitude d’attendre qu’on me vole pour aller voir les autorités, si je suis là, je m’en occupe toute seule. Il n’aurait pas tenté de prendre une arme sur mon étal, il serait juste passé tranquillement de l’autre côté. Enfin, j’espère que c’est ça qui leur a fait peur, pas mon physique ?

Elle espérait aussi que ce n’est pas sa façon de s’y prendre, se faire ainsi remarquer de la garde n’est pas vraiment la chose la plus intelligente à faire quand on est une Ladrini, mais elle avait réagit d’instinct quasiment en voyant le délinquant se saisir d’une de ses armes. Elle lui avait certes fait une réflexion et craché a la gueule après, et néttoyer le tout comme si de rien n’était. Mais il faut dire que c’est une chose assez commune à Mavro Limani, c’est pour ça qu’elle c’était rattrapé peu après, le gamin n’était pas un terrible criminel de Phelgra, juste un gamin cherchant à se faire un peu d’argent. Après cette réponse à la réflexion de la garde, Vi lui demanda si elle était venue avec ses deux sbires.

- C’est des employés, a peine si je connais leur nom, je sais juste qu’on me les a recommandé. De bons vendeurs mais de mauvais penseurs. Et ils sont moches. Non, je ne vais pas boire avec eux, fit Asha, exprimant clairement son avis sur ses deux employés.

Elle but une grosse gorgée de sa bière, puis s’essuya du revers de la main. Puis, elles discutèrent un peu de toute et de rien, comme du temps qu’il faisait, de quelques raclées que Vi avait donné à des délinquants, de quelques ventes qu’Asha avait fait à Mavro Limani – en ne parlant pas des aspects illégaux de ce qu’elle avait pu faire, bien évidement. Elles burent encore un peu par la suite, jusqu'à finir leur première chope, là elles attendirent un peu avant de demander à être resservies.

-Franchement, excuse de revenir dessus, mais je faire peur à ton escouade ? Toute une escouade de la garde ? Je me savais pas si intimidante… dit-elle en poussant à nouveau un rire, cette fois plus bas que le précédant.

Asha se dit qu’il valait mieux être direct avant que l’alcool ne prenne vraiment le dessus et décida de poser la question qui lui tournait dans la tête depuis cette matinée sur Vi, vers qui elle se tourna en faisant pivoter son siège, s’appuya du coude sur le bar. Quelques instants elle observa Vi de la tête aux pieds, regardant un peu plus la personne sous ses yeux. Elle était plutôt belle et avait un caractère intéressant, et par le passé il lui avait fallut beaucoup moins afin de décider de commencer une relation avec quelqu’un, même si cette personne est du même sexe qu’elle. Passant la main dans ses cheveux afin de les faire passer derrière son oreille, elle demanda enfin après quelques secondes de silence :

-Pour savoir, on fait du copinage, ou tu es vraiment intéressée par moi ? Je préfère être directe, que ce soit l’un ou l’autre, ça me plaît. Mais tu agis bizarrement et j’ai du mal à me rendre compte.

Voilà, la question était sortie, et Asha se demandait comment allait réagir Vi, par un rire face à une question stupide ou en rougissant? Elle ne l'imaginait pas trop rougir, mais sait-on jamais. En entendant cette question cependant, quelques personnes qui se trouvaient à portée d’oreille se tournèrent vers Asha, l’air un peu ébahi tandis qu’elle s’était remise à siroter la bière que le barman venait de leur servir, mais elle s’en fichait éperdument. Elle avait toujours assumée le fait qu’elle aimait autant les hommes que les femmes, et ce n’est pas protéger les oreilles de quelques uns qu’elle allait parler tout doucement de ce genre de chose.
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MessageSujet: Re: Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18]   Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18] Icon_minitimeVen 21 Fév - 0:52

Je me mis à rire en même temps qu'Isabelle, ce qui faisait que je l'appréciais un peu plus. Je sentis mon amertume, mon stress mais aussi ma frustration baisser voire s'estomper. Je vidais assez vite la moitié de ma chope car je connaissais plutôt bien la bière de la taverne et j'avais pris le coup de l'habitude. Donc il me fallait bien une bonne trentaine de ces chopes pour que je sois complètement beurré et que je me mette à gueuler sur tout le monde. Toutefois je préférais éviter de me bourrer la gueule devant Isabelle que je commençais à véritablement estimer. A un moment, elle se mit à me parler de ses deux potes de la vente. Le moins que l'on puisse dire c'est qu'elle ne les portait pas trop dans son cœur. Bizarrement je n'étais pas trop surprise de sa réponse. Faut dire que je pensais un peu la même chose de ces types même si je ne les connaissais vraiment pas. Encore une fois la vague impression de les avoir déjà vu en garde à vue au poste me revint. Me sentant plus à l'aise, je fis pivoter mon siège d'un quart de tour pour être en face d'elle et je m'appuyais sur le comptoir avec mon coude, ma chope dans l'autre main.

- Ouais faut dire que tu les a pas choisi pour leur charisme. Et encore je me demande comment y font pour réussir à te faire du chiffre.

Nous continuâmes à discuter de beaucoup de choses. J'eus raison de m'intéresser à elle car elle semblait bien informée sur beaucoup de choses. Ça me changeait des conversations de la garde. On disait que des fois j'avais du mal à parler d'autre chose que de mon forgeage ou du tabassage de criminels mais en dehors de ma vie de garde, j'aimais bien ou du moins j'essayais de m'intéresser à autre chose. Et le moins que l'on puisse dire c'est qu' Isabelle était bourrée d'informations. Elle me racontait des ventes osées ou risquées qu'elle avait déjà fait dans son bled qui s'appelait Mavro Limani. Ça avait l'air d'être vraiment un endroit craignos le genre d'endroit dans lequel j'ai vécu un certain temps avec le gang de mon ancien mentor avant de venir à Hesperia. Elle sembla aussi me porter de l'intérêt alors je lui contais deux ou trois arrestations musclées qui m'avait marquée. Notamment celle où l'on devait intervenir dans un bâtiment entièrement rempli de racailles. J'avais dû défoncer les murs ce jour-là pour les faire déloger et les débusquer comme des rats. Y en avait même un qu'on avait aller chercher dans les toilettes. Puis à un moment, Isabelle évoqua de nouveau mon escouade.

- Naaaaaaannnnn je te fais marcher. C'est des braves types. Un peu cons mais j'ai confiance en mes gars. Y faut juste bien les prendre en main mais après c'est des types plus loyaux qu'un chien de garde. Limite ils préfèrent m'obéir à moi plutôt que notre commandant de garnison. Nan y sont pas venus à mon avis parce qu'ils voulaient dormir un peu. Y commencent très tôt demain matin et comme on faisait que des bringues tout les soirs depuis presque 1 mois... je bus de nouveau dans la nouvelle chope que le tavernier venait de nous servir.

Puis arriva ce à quoi je m'attendais le moins à ce moment là. Elle me demanda en fait où résidait mon intérêt en elle. D'un coup je ressentis mon amertume revenir et ma bonne humeur baisser drastiquement. Mais je ne ressentais pas de la colère ou de la haine non juste.... une sorte de résignation. Il fallait bien que le sujet arrive sur la table à un moment où à un autre. C'était juste tellement inattendu. Néanmoins je ne pouvais que la comprendre, j'aurais certainement réagi de la même façon qu'elle si on m'invitait à prendre un verre en taverne. Je remarquais qu'elle prit la même position que moi et elle me toisait de la tête aux pieds et pendant une fraction de seconde je me demandais si je lui plaisais. Sauf que moi, le petit sourire en coin que j'avais depuis le début disparut et ma voix se tut. Étrangement je ne me sentis pas rougir. Je préférais répondre d'une voix disons habituelle, ça m'aurait emmerdé un max de lui montrer de la faiblesse ou de la gêne comme cet après-midi. Je continuais néanmoins de la regarder et pour la première fois depuis qu'on se connaissait j'ai pu soutenir son regard. Je voyais aussi du coin de l’œil les grouillots de tout à l'heure qui nous regardait bizarrement.

- Mouais on peut pas faire plus direct. Alors je vais l'être aussi. Ouais tu m'as tapé dans l’œil même si t'es une femme. Je sais c'est bizarre mais je m'en contrefous. J'apprécie autant les filles que les gars quoi qu'on en dise. Et toi je t'apprécies. Tu m'intéresses Isa. et je ressentais l'impression de me dire " maintenant t'en fais ce que tu veux " même si j'espérais intimement qu'elle ressente aussi quelque chose. Les regards des types d'à côté m'énervait de plus en plus. Je pris une lampée de bière et je tournai brusquement la tête et leur cracha dessus. Ceux-ci s'en allèrent dehors en grognant et maugréant mais personne ne s'avisa de faire de commentaire sur ce que je venais de faire. Je me tournai de nouveau vers Isabelle en priant pour ne pas trop rougir.


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MessageSujet: Re: Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18]   Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18] Icon_minitimeVen 21 Fév - 1:54

Vilenya la regardait pour la première fois dans les yeux en soutenant son regard. Sa façon de se tenir, et de parler, ainsi que les expressions de son visage changèrent dès qu’Asha parla de l’intérêt que la garde semblait lui porter. Visiblement elle n’avait vraiment pas l’habitude de la situation, et s’attendait de toute évidence à se prendre un râteau malgré ce qu’avait pu dire quelques secondes plutôt Asha. Cela lui fit froncer les sourcils.

-J’ai remarqué ton attitude dès le marché, si je n’avais pas été intéressée je ne serais pas venue et aurait refusé ton invitation pour une raison ou pour une autre. Alors t’inquiète pas, et apprécie juste l’instant. dit-elle doucement à Vi.

Asha posa doucement une main sur celle de Vilenya qui reposait sur le bar, et soutint son regard. Elle ne se sentait pas de lui dire de lui faire confiance, elle n’était pas hypocrite à ce point-là, mais quand il s’agit de sentiments, elle est toujours sérieuse. Elle fit un sourire rassurant a Vi tout en resserrant doucement sa main sur celle de la garde, pas trop fort tout de même, mais juste afin de faire comprendre à Vi qu’elle pensait ce qu’elle disait. Elle se leva ensuite, tenant toujours la main de Vi dans la sienne. Si c’était un premier rendez-vous, même si c’était la première journée où elles s’étaient rencontrées, elle préférait éviter de passer toute la soirée dans un bar, à se bourrer la gueule et a finir dans le caniveau ou dans un lit avec Vi sans se souvenir de quoi que ce soit. Donc, elle déposa de l’argent de son autre main sur le bar, même si Vi avait dit qu’elle allait payer, elle voulait ne pas perdre du temps dans ce bar pour ça, et emmena la garde à l’extérieur.

Le soleil était déjà couché, même si pas depuis très longtemps. Une légère lumière inondait encore le ciel, avec les étoiles que l’on pouvait voir au dessus dans un ciel dégagé. Elle tirait presque derrière elle Vilenya, et elles marchèrent quelques minutes ainsi sans rien dire, Asha voulant juste aller dans un endroit plus agréable. Elles passèrent au coin d’une petite ruelle qui se terminait sur un escalier qui faisait le tour d’un bâtiment, et Asha y grimpa, lâchant la main de Vilenya pour monter tout en lui faisant signe de la suivre. Elle avait trouvé ce coin plus tôt dans la journée en faisant le tour du quartier quand elle cherchait des boutiques (et aussi des passages pour fuir au cas où). Le passage donnait sur un toit qui était en aplomb des remparts du quartier. La vue était plutôt belle, et Asha alla s’assoir sur le rebord légèrement surélevé, faisant face à Vilenya.

-Je sais pas pour toi mais j’apprécie la tranquillité quand c’est plus une question de sentiments ou d’impressions. La taverne c’est bien pour les sorties entre potes, mais ça fait pas vraiment bonne impression, dit-elle avec un gentil sourire, tout en penchant la tête sur le côté tandis qu’elle disait cela comme une question.

La soirée était encore douce, presque chaude avec ce vent qui venait du sud. C’était agréable de sentir le vent ainsi sur son visage, sans forcément recevoir les effluves putrides des égouts ou de ce qui fait office d’égouts en plein visage. Elle regarda quelques longues secondes Vilenya, qui portait encore sa tenue de travail, ce qui fit sourire Ashabell. Cette femme était belle, et elle avait envie de plus la connaitre. Sa façon d’agir très directe avec les criminels s’était totalement inversé avec elle, tandis qu’Asha était toujours directe quand elle le pouvait, surtout quand il s’agit de sentiments. Quelques fois les hommes – et les femmes, le prennent mal quand elle leur parle de sa manière franche bien à elle, mais elle ne pouvait s’en empêcher, et elle espérait juste que ça irait pour Vi. Elle fit signe à Vi de venir s’assoir à côté d’elle.

-Tu es toujours habillée avec tes vêtements de travail ? Toujours une armure sur toi ? dit-elle avec un léger rire dans la voix.

A la limite cela pouvait être compréhensible, vu tout les gens qu’elle passe à tabac, et donc tous les gens qu’elle se met a dos tous les jours. L’on n’a pas forcément envie de se retrouver sans arme ou sans armure sur le chemin de la maison quand un groupe d’ivrogne se souvient de vous et à décidé de se passer les nerfs. Pas dit forcément que sans armure ils puissent la battre, Vi était assez musclée et visiblement savait utiliser ce qu’elle avait, mais un coup de couteau auquel on ne fait pas forcément attention peut toujours tuer

-Enfin, je dis ça mais j’ai pas changé de vêtements moi non plus, mais moi je suis une civile ! dit-elle cette fois en riant.
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MessageSujet: Re: Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18]   Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18] Icon_minitimeVen 21 Fév - 10:56

Ce que disait Isabelle n'était pas faux. Non, en y repensant c'était même vrai. C'est vrai que si elle n'avait pas non plus ne serait-ce qu'une once d'intérêt pour moi, elle ne serait certainement pas venue. Je fais pareil aussi quand un péquenot m'invitait à prendre une chope. Je l'envoyais bouler dans tout les sens du terme. Avec quelques dents en moins en prime. Je ne rajoutais rien à ce que je disais. Elle me posa la main sur la mienne. Par chance je n'avais pas mes gantelets en main, ils étaient attachés à ma ceinture, prêts à être dégainés s'il le fallait. Je sentis le doux contact de sa main sur la mienne et au lieu d'avoir un geste de recul comme je le ferais d'habitude je ne bougeai pas. Comme elle avait il fallait en profiter. Je serrais un peu plus sa main lorsque je sentis la sienne serrer la mienne. Je me disais que l'on se devait de ne plus trop trainer ici. Et comme si elle avait lu dans mes pensées, Isabelle se leva et m'enjoignit à la suivre. Elle laissa de la tune au tavernier, j'entendais protester car j'avais dis que je le ferais mais elle ne changea pas d'avis. Lorsque nous sortîmes, on nous regarda nous tenir la main. Je m'en foutais mais à la porte je mis une main dans mon dos et je fis un doigt d'honneur à tout le monde ou du moins ceux qui nous regardaient bizarrement.

Je me demandais où est ce qu'Isabelle m'emmenait. Si c'était un guet-apens je peux te dire que je les attendais les gars. Dans le rentre-dans-le-lard y a personne qui me bat. Mais il n'en fut rien. On ne croisait aucune ronde même si on entendais des fois leur pas et elle me fit monter un escalier, je la suivais un peu perplexe et je me demandais comment elle avait fait pour trouver ce coin. Mais une fois arrivée en haut, cette pensée se chassa de mon esprit car je profitais d'une vue que je n'avais pas vue depuis longtemps. Le ciel étoilé ainsi que le vent me ravirent, c'étaient des sensations que j'avais oublié depuis un bon moment. Intimement je ne pouvais que remercier Isabelle de m'avoir fait monter jusqu'ici. Elle s'assit sur un rebord surélevé et m'indiqua de venir m'assoir à côté d'elle. Elle riait peu après. Je retrouvai mon sourire en coin et mon air habituel " je-te-rentre-dedans-car-c'est-marrant-et-je-me-fiche-du-reste ". Je m'assis à côté d'elle en lui reprenant la main.


- J'aime pas le romantisme mais j'avoue que ce coin est vraiment glamour. dis-je aussi en riant. - Ouais non je l'ai pas en permanence sur moi. J'aime bien me trimballer dans des fringues plus légères. Non des fois je l'enlève. Je la garde parce que j'aime bien la décorer ou la renforcer moi-même. C'est interdit dans le règlement de la garde mais je m'en tamponne. Faut dire que l'armure de base est pourrie et moche. Et aussi parce que des fois je tombe sur des méchants qui n'ont pas eu leur compte de beignes dans la tronche. je riais avant d'échanger un regard avec elle et de regarder dans le ciel étoilé.

Le vent se fit plus léger et une étoile brilla au dessus de nous. Je la regardais briller un moment dans le ciel qui se noircissait et qui se constellait d'une multitude de taches brillantes. Je sentis de nouveau une vague d'émotions remonter en moi et bien que je n'en fis paraitre pas grand chose, je me disais qu'Isabelle devait le comprendre voire peut être le ressentir comme moi. De plus on était très proche l'une de l'autre voire presque collées. Elle me regardait je la regardait aussi et l'envie se fit bien trop forte. La situation, mon ressenti et mes sentiments, mon besoin aussi de me retrouver avec elle... tout ça explosa à l'intérieur et je ne tenais plus beaucoup. Je détestais paraître aussi... émotive ou faiblarde comme ça mais j'envoyai bouler tout ça et je décidais de passer du bon temps et les convenances pouvaient aller se fourrer là où je pensais. Je rapprochais mon visage du sien et je passai une main dans son dos, autour de sa taille pour la ramener près de moi. Je ne la lâchais plus des yeux et lorsque nos nez se touchèrent presque, je l'embrassai tout en fermant les paupières le plus délicatement possible.


Dernière édition par Vilenya Noyan le Sam 22 Fév - 1:32, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18]   Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18] Icon_minitimeSam 22 Fév - 0:45

Elle vint s’assoir aux côtés d’Asha, un sourire aux lèvres que la voleuse imita, puis Vi reprit la main avec laquelle Ashabell l’avait emmenée jusqu’ici. Elles étaient très proches l’une de l’autre, Vi s’étant de toute évidence assise à quelques centimètres d’elle. Une main passa doucement dans le dos d’Ashabell qui se laissa faire, quand les lèvres de Vilenya se posèrent sur les siennes.  La première pensée de Asha fut sur le goût de celles-ci, le parfum des sucreries de Vilenya encore présent sur ces lèvres. Elle passa ses bras autours de la taille de Vi, la serrant légèrement contre elle, et lui rendit son baisé. Fermant les yeux, elle savoura l’instant avec Vilenya, se perdant tranquillement dans ce moment paisible entre les bras de la belle femme. Elle remonta une main, la passant doucement dans les cheveux de Vilenya, puis dans son cou. Elle entrouvrit ses lèvres, laissant passer la langue de Vi dans sa bouche, leur souffle à toutes les deux s’accélérant doucement. Une main descendit sur la taille de Vilenya, caressant doucement sa hanche entre les plaques de l’armure de la jeune garde. Le vent faisait bouger les longs cheveux d’Asha, envoyant une petite mèche sur son visage. Ses yeux fermés par le baisé, elle s’en fichait un peu, mais cela la ramena un peu au réel de ce qui l’entourait, sentant la douce brise fraiche de la nuit maintenant sur elles souffler.

Ramenant sa main a son visage et ouvrant les yeux tout en retirant les cheveux qui lui bloquaient la vue, elle interrompit le baisé quelques secondes, regardant la femme qu’elle tenait toujours prêt d’elle de son autre bras. Merde, cette femme lui plaisait vraiment pensa-t-elle, et elle replongea, embrassant à nouveau Vilenya cette fois-ci directement à pleine bouche, se fichant de ce qu’elle avait pensé quelques instants plus tôt sur la volonté d’y aller tranquillement, posant  une main sur ses hanches et l’autre dans son dos au niveau de l’épaule, celle sur la hanche ayant bien envie de bouger plus bas, mais se retenant autant qu’elle le pouvait de le faire. Une personne pouvait passer en bas dans la rue avec son propre poids en bijoux sur elle qu’Asha n’y aurait pas prêté la moindre attention, elle se sentait juste bien avec Vilenya et avait de rester ainsi coller à elle aussi longtemps que possible, allant jusqu'à combler en se déhanchant les quelques centimètres qui les séparaient encore, sentant son corps contre le sien malgré l’armure qu’elle portait et qui n’avait rien de pratique. A Kron les arrières pensées! La main d’Asha qui se trouvait sur la hanche de Vilenya décida de contourner les remparts, et vint se poser sur une des fesses de la garde, doucement.  Elle n’y resta pas très longtemps, caressant tout le long du dos de la garde jusqu’au bas des épaules. Son autre main reprit le chemin du début et caressa la chevelure de Vilenya, ainsi que son cou là où un tatouage avait été gravé dans sa chair.

Les secondes étaient longues, et les minutes une éternité qu’elle aurait bien voulu prolonger aussi longtemps que possible, mais le vent aussi doucement qu’il soufflait, changeait de direction et venant du nord il devenait aussi froid que l’on est en droit de l’imaginer quand on se trouve sur le toit d’un bâtiment. Le baisé allait bientôt arriver à sa fin si ça continuait comme ça, malgré la veste chaude que portait Asha, mais elle n’avait pas envie que ça s’arrête là, même si elle ne savait depuis combien de temps elles se trouvaient toutes les deux sur ce toit. Un frisson descendit tout le long du dos d’Asha, et elle décida donc de se réchauffer avec la manière la plus pratique qu’elle avait sous la main, c'est-à-dire en se collant encore plus à Vilenya. Elle décida d’arrêter de l’embrasser, et posa la tête sur son épaule, pour la serrer dans ses bras.
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MessageSujet: Re: Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18]   Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18] Icon_minitimeSam 22 Fév - 13:08

Le moins que l'on puisse dire c'est que j'eus raison d'avoir jeté mon dévolu sur elle. J'aimais beaucoup le contact des lèvres d'Isabelle. Ma main dans son dos ne se contentait juste pas de la ramener contre moi je la caressais aussi. Je sentais sa main passer dans mes cheveux et dans mon cou. Normalement je ne laissais personne ne me toucher ne serait-ce qu'un seul de mes cheveux sans qu'il se mange mon gros poing dans sa face. Mais là c'était totalement différent. La tentation de m'abandonner complètement à Isabelle était extrêmement forte et je dus faire un gros effort de volonté pour me contenter uniquement de l'embrasser et de lui caresser son dos. Je sentis une de ses mains se poser contre ma hanche droite entre les jointures des plates de mon armure. Ce contact soudain me surpris un peu mais la sensation fut aussitôt agréable malgré les plates et les mailles de l'armure. Je commençais à sentir une légère brise, venant de l'air frais de la nuit sur mon visage.  

Isabelle arrêta de m'embrasser pendant un très court instant, juste assez pour reprendre un peu de notre souffle et elle me regarda. Je voyais une lueur assez étrange dans ses yeux. En temps normal je me serais interrogée, méfiante sur la signification de ce fait mais là je n'avais qu'une envie c'était qu'Isabelle m'embrasse encore. Je me mordis la lèvre et Isabelle m'embrassa de nouveau cette fois plus fougueusement. Je sentais son désir monter tout comme le mien, nos langues s’entremêlèrent dans nos bouches, elle avait encore le goût de la bière dans sa bouche mais d'une manière beaucoup plus suave et douce. Je mis une de mes mains sur sa poitrine et je sentais ses seins qui commençaient à poindre. Je baladais mon autre main dans son dos, également sur sa hanche alors que l'envie de descendre plus bas se fit tout aussi forte que mon désir pour elle. Je sentis peu après un de ses mains sur mes fesses. La main était froid par l'air de la nuit mais le frisson que j'en ressentis fut nettement plus un frisson de plaisir que de froid.

Nous étions presque en train de manger nos bouches mutuellement mais l'air frais de la nuit nous rappelait à la réalité. Isabelle se colla contre moi et posa sa tête sur mon épaule, en me serrant dans ses bras. Je n'avais pas envie de m'arrêter là, non... le désir était trop grand et mon envie pressante. Je la regardais de nouveau et je me perdis dans ces yeux bleus. J'espérais qu'elle comprenne mon désir, j'avais envie d'elle... Puis je souris, du même sourire habituel que j'arborai mais je n'avais aucun dédain, aucune effronterie, voire même à un moment je me surpris à rire doucement. J'étais juste contente d'être avec elle. Ma main droite se balada de nouveau sur son hanche et s'arrêta non loin de ses fesses. Nous regardâmes le ciel étoilé un petit moment avant que je sente que même moi je grelottais dans mon armure.


- T'as un chez toi Isa ? Une chambre dans une auberge ou quoi ? Je vis dans mon atelier dans le quartier résidentiel j'ai pas vraiment de baraque...

Je souris de nouveau en entendant la réponse d'Isabelle et je décidais d'enfiler mes gantelets et de la prendre dans mes bras. Je la soulevais avant qu'elle ne fasse le moindre geste et je répondis à son regard interrogateur.

- Je te dépose à ton auberge je vais pas te laisser te balader seule par cette heure. De plus si tu tombes sur une patrouille tu risques d'être dans de sales draps. Je t'embarque, tu vas faire genre t'es un peu éméchée ça fera plus crédible que deux femmes se tenant main dans la main en pleine nuit. Crois moi ça passera beaucoup mieux de faire genre que t'es bourrée et que moi de la garde, je te dépose dans ta chambre, dans cette ville de tarés. T'en fais pas pour moi, je suis la dernière personne que les racailles ont envie d'emmerder ce soir.

On descendit l'escalier et nous nous retrouvâmes dans la rue. Je suivais Isabelle qui connaissait bien son chemin pour quelqu'un n'ayant débaroulé dans Hesperia qu'hier jusqu'à son auberge. Par chance nous ne croisâmes aucune racaille sur notre route et personne n'avait intérêt. Je pense que ma présence devait dissuader les éventuels détrousseurs. Nous croisâmes une patrouille de garde une fois c'était les gars de l'équipe de pleine nuit qui me reconnurent. Je me disais que si c'était eux qui patrouillaient, c'était que l'heure était bien avancée, certainement pas loin de minuit car ces gars ne commençaient leur service à qu' à 22:00. Je pris Isabelle dans mes bras et la souleva, en espérant qu'elle soit assez crédible dans le genre bourré.

- J'la ramène à son auberge, elle est complètement éméchée. Oui voilà bordel de touristes comme vous dites. Allez faites votre ronde y a rien à voir. Vous posez trop de questions les gars c'est normal que vous êtes toujours simples gardes au lieu d'être sergent ou chef d'escouade. Et maintenant déguerpissez, hors de ma vue.

Les deux types en armure de la garde s'en allèrent au trop et mon regard les suivit avant qu'ils ne disparaissent à un coin de rue. Je redéposais Isabelle en riant nerveusement. Nous arrivâmes enfin à l'auberge en question. Devant la porte j'embarquais de nouveau Isabelle dans mes bras et j'arrivais, elle dans mes bras devant le comptoir. L'employé, à l'air vraiment ensommeillé nous regarda d'un œil bizarre. Je fronçais mes sourcils et prenait mon air habituel " tu cherches les emmerdes tu vas rien comprendre à ce qui va t'arriver. "

- Bon je ne te fais pas de dessin coco et tu vas faire ce que je te dis de faire. La chambre d'Isabelle Sorel. Tu crois vraiment que dans son état elle est capable de marcher seule ? Alors tu la boucles et tu me files les clés de sa chambre.

L'employé en question devint livide et me jeta presque les clés de peur. Merci de ta coopération l'ami. Il m'indiqua où se trouvait la chambre de la marchande d'armes et j'entrai avec elle en refermant la porte. Je ris assez peu discrètement de la mascarade que l'on venait de monter et m'approcha de nouveau d'Isabelle pour l'embrasser cette fois à mon tour de manière assez engagée. Avec l'aide de ma partenaire, j'enlevai mes gantelets et me débarrassa rapidement des plates et des mailles de mon armure et je me retrouva en maillot de corps et de ce que l'on peut appeler comme un équivalent d'un short.
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MessageSujet: Re: Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18]   Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18] Icon_minitimeDim 23 Fév - 14:38

Au bout d'un moment ainsi, serrées l'une contre l'autre tout en regardant le ciel obscur étincelant d’étoiles, c’est tremblantes que nous terminâmes notre étreinte, et que Vilenya décida d’interrompre le silence par des questions.

- T'as un chez toi Isa ? Une chambre dans une auberge ou quoi ? Je vis dans mon atelier dans le quartier résidentiel j'ai pas vraiment de baraque...

-J’ai bien louée une chambre dans une taverne, une de celles avec un nom en ‘Lumière’.  Le poney de Lumière je crois ou une connerie du genre. Vous aimez bien les trucs de lumière dans cette ville…

Elles sourirent toutes les deux, quand après avoir enfilée ses gants, Vilenya souleva doucement Asha, surprenant ainsi la Ladrini  qui sans dire un seul mot interrogea cependant l’attitude de la garde du regard, qui lui répondit donc, avec toujours ce sourire sur les lèvres.

- Je te dépose à ton auberge je vais pas te laisser te balader seule par cette heure. De plus si tu tombes sur une patrouille tu risques d'être dans de sales draps. Je t'embarque, tu vas faire genre t'es un peu éméchée ça fera plus crédible que deux femmes se tenant main dans la main en pleine nuit. Crois moi ça passera beaucoup mieux de faire genre que t'es bourrée et que moi de la garde, je te dépose dans ta chambre, dans cette ville de tarés. T'en fais pas pour moi, je suis la dernière personne que les racailles ont envie d'emmerder ce soir.

Cela fit sourire Asha, mais peut-être pas pour les raisons qu’aurait pu penser Vilenya. Si elle voulait se faire discrète, elle n’aurait aucun souci pour cela. Elle serra Vilenya dans ses bras un instant, puis elles descendirent du toit par les escaliers, Asha emmenant Vilenya là où elle logeait cette semaine. Elle fit attention, prenant des chemins où elles n’avaient que peu de chance de croiser des gens, car même si Asha se fichait de l’avis des gens, ce n’était de toute évidence pas le cas de Vilenya, et elle respectait son opinion. Juste une fois elles croisèrent une patrouille. Prenant un bras d’Asha, Vilenya la pris en la soulevant légèrement comme on le fait pour tenir quelqu’un de bourré, et Asha se laissa légèrement retomber, baissant la tête tout en sortant quelques inepties dignes d’une personne bien imbibée. Cela ne dura qu’une minute, ou deux, le temps de passer la patrouille afin d’éviter d’embarrasser Vilenya. Une fois les deux gardes dépassés, Vilenya redéposa Asha au sol, et elles rirent toutes les deux de la situation, même si celui de la garde aux cheveux roses était plus nerveux qu’autre chose. Quand enfin elles arrivèrent à l’auberge, Asha décida de reprendre l’attitude de quelqu’un de bien éméchée, et laissa Vilenya mener la conversation avec l’employé. Toujours de cette manière assez agressive, elle ne semblait pas savoir comment parler a quelqu’un qui la regardait bizarrement. Une forme de timidité agressive pour faire simple. Mignon. L’employé donna rapidement les clés a Vilenya, et les deux femmes montèrent à l’étage et  la garde referma la porte derrière elle. Vilenya rigola de la situation, elle semblait vraiment très mal à l’aise d’être avec une femme, puis elle se rapprocha d’Asha pour l’embrasser, et ensemble elles retirèrent assez rapidement les plaques d’armures et les mailles de Vilenya, jusqu'à ce que celle-ci se retrouve en maillot de corps et une sorte de boxer. Asha recula un peu, histoire d’admirer le corps de Vilenya, musclé et pourtant toujours agréable à observer. Mais elle avait quand même une chose à l’esprit, et ne pouvait se décider.

-Tu es sûre que tu veux que ça aille aussi loin, aussi vite, avec moi ? Une femme ? Tu arrêtes pas de faire attention au regard des autres. Moi je m’en fiche, mais c’est important pour toi.

Tout en posant ses questions à Vilenya, Ashabell se déshabillait, ôtant tout d’abord sa veste, puis son maillot, pour enfin s’assoir sur le lit afin de retirer ses bottes et son pantalon, se retrouvant assez vite en une tenue encore plus légère que celle de Vilenya, ne portant plus devant Vilenya qu’une petite culotte et un soutien-gorge simples. Toujours assise sur le lit au milieu de la chambre, ses mains posée sur ses genoux, elle regardait Vilenya dans les yeux, cherchant une réponse, cherchant à savoir ce qu’elle pensait, cherchant à savoir ce qu’elle désirait et ce qu’elle redoutait. Elle était prête à attendre, après tout, les choses se passaient assez vite entre elles deux visiblement.
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MessageSujet: Re: Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18]   Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18] Icon_minitimeDim 23 Fév - 18:27

J'attendais de voir Isabelle en petite tenue avant de lui répondre quoi que ce soit. Je sentais mon désir déjà brûlant pour elle monter encore plus. Elle n'était pas aussi baraquée ou musclée que moi mais elle était très jolie, avec de jolies formes mais un corps bien élancé pour une simple marchande. Cela aurait dû me mettre la puce à l'oreille mais là maintenant je pensais à rien d'autre que le moment que j'allais certainement vivre avec elle. Elle était encore moins vêtue que moi et avait certes moins de traces de coups apparents que moi. La pièce n'était pas très éclairée à part un feu dans un coin de la pièce mais qui répandait une douce chaleur dans la chambre, et deux bougies dont une sur le chevet et l'autre sur une table. Je défis peu à peu les bandages qui m'entouraient les mains comme des mitaines et je m'approchai d'elle doucement lorsqu'elle s'assit en sous vêtements sur le lit. Je restais debout, me collant contre elle entre ses jambes, sa tête au niveau de mon ventre, une de mes mains posée sur son épaule et l'autre faisant l'aller-retour entre le cou et la nuque.

- Toi tu t'en fous peut être mais moi c'est pas pareil je suis dans les forces de l'ordre je tiens pas un stand de crêpes. Quant t'es garde, y a des détails auquel tu dois faire attention voire des choses interdites. Mais je n'en ai cure. Peut être que tu as cru que le regard des autres m'importait mais dans ce cas là je n'aurais jamais redécoré mon armure de la sorte et j'aurai jamais eu cette coiffure et cette couleur de cheveux. Si je n'en avais jamais fait à ma tête et que j'aurai écouté les autres, je ne serais pas là où j'en suis. Et puis je vis toujours dangereusement bordel. Je l'ai déjà fait avec une femme si ça peut te rassurer alors oui je veux. J'ai envie de toi Isabelle.


Je laissais le temps à Isabelle d'encaisser l'information avant de vraiment lancer les " hostilités ". J'embrassais Isabelle langoureusement, nos langues s'entremêlant dans nos bouches. Mais je ne restais pas debout très longtemps en tout en l'embrassant je l'étendis sur le lit, moi sur elle. Mes mains couraient le long de son corps, l'une caressant le ventre et les hanches, l'autre essayant de jouer avec la corde sensible du soutien-gorge et lui caressant la poitrine. Je sentis ma respiration s'accélérer mais aussi le souffle d'Isabelle plus rapide. Habituellement, je restais calme pendant l'acte, les gros gémissements à outrance des truies dans les bordels, c'étaient pas pour moi et je trouvais ça vulgaire. De plus nous n'étions pas chez moi ou même chez elle, c'était un endroit plus ou moins public. Je ne pus retenir quelques petits gémissements de plaisir mais c'était vraiment parce que je pouvais pas me retenir. Cela faisait tellement longtemps que je ne l'avais pas fait...

Je sentis aussi les mains d'Isabelle se balader sur moi. J'étais peut être un peu plus vêtue mais mes sous-vêtements étaient plus moulants que les siens et je sentais le doux contact de sa main sous mon maillot et mon boxer. Cela me donnait des frissons que je n'avais pas ressentie depuis une éternité voire peut être quasiment jamais. Je sentais mon corps se réchauffer peu à peu, pour devenir brûlant de désir et ma partie intime s'humidifier. Bordel que cette femme me rendait folle. J'en devenait folle d'elle et j'avais peur de devenir accro. Mais maintenant, mon envie était trop forte et je ne pensais à rien d'autre que de ne faire qu'un avec Isabelle. Si jamais on ne m'avait racontée le matin même que je me serais retrouvée, le soir, dans une chambre d'auberge avec une marchande d'arme, en train de succomber pour elle pour un acte charnel interdit entre deux femmes, jamais je n'aurais cru l'énergumène qui m'aurait dit ça.
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MessageSujet: Re: Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18]   Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18] Icon_minitimeLun 24 Fév - 20:56

Les deux femmes massaient mutuellement le corps de l'autre, le cou, le dos, les fesses et les cuisses, échangeant en même temps un baisé langoureux. Asha était sur le dos tandis que Vilenya au dessus d'elle s'appliquait à caresser son corps fin et élancé, tandis que la ladrini lui rendait la pareille, palpant les muscles fermes de la garde. La certaine ironie de la situation ne la surprenait qu'à moitié, elle avait en effet déjà eu ce genre de relation avec certains membres de "l'autorité" à Mavro Limani, mais elle n'avait pas du tout imaginé que cela puisse se reproduire ici en Hespéria, et encore moins que ça puisse arriver aussi rapidement et de manière aussi intense qu'aujourd'hui. Leurs langues doucement mais avec force se mêlaient dans leurs bouches scellées de leurs lèvres avides de celle de l'autre, une main de Vilenya était plaquée sur sa poitrine, l'autre sur sa hanche, et celles d'Asha était l'une sur le dos de la garde et l'autre sur une de ses fesses ferme. Assez rapidement elle se retrouva seins nus, son soutien-gorge volant pour atterrir là où les vêtements des deux femmes trainaient au sol.

Asha un instant tourna sur le lit, emmenant Vilenya au dessus d'elle afin de se positionner correctement, leurs têtes aux niveaux des oreillers, puis pivota, basculant leurs deux corps sur le côté afin à son tour d'être au dessus, afin de pouvoir à son tour débarrasser Vilenya de son haut de corps puis de son soutien-gorge à elle aussi, et admirer ce qu'il y avait à voir, c'est à dire un corps musclés, une poitrine ferme, un ventre avec des abdominaux qui n'étaient cependant pas exubérant comme certaines personnes qu'Asha connaissait, et enfin elle put voir l'entièreté du tatouage que portait Vilenya du cou à l'épaule, des rouages. Par jeu, elle décida d'embrasser ce corps juste à côté d'elle, suivant les crans des rouages, descendant doucement vers son épaule, en même temps que de ses mains elle caressait la poitrine de la garde, d'une main et de l'autre son ventre. Les quelques minutes que cela dura, de légers gémissements s'échappèrent de leurs lèvres, leurs yeux se croisant à de multiples reprises laissant apparaitre un désir mutuel et croissant. Une fois que son petit jeu avec le tatouage semblait terminé, elle recommença en sens inverse, jusqu'à remonter aux lèvres de Vilenya et l'embrassa langoureusement, et une main finalement se perdit dans la sorte de caleçon de la garde, jouant doucement avec ce qui s'y trouvait.

Bientôt cependant elles se retrouvèrent totalement nues l'une sur l'autre, Vilenya au dessus d'Asha et les jambes de cette dernière enroulées autours de la taille de la garde, s'échangeant encore, de manière presque continuelle, ce baisé interminable, et leurs mains examinant toujours avec plus d'attention le corps de l'autre. Les gémissements d'Asha commençaient à se faire un peu trop fort, ceux de Vilenya étaient par contre toujours maitrisés, et malgré leur baisé, celui-ci ne pouvait plus vraiment étouffer les sons produits par le plaisir intense procuré par cet instant intime. Ashabell arrêta donc un instant, essayant de calmer le jeu, pour qu’elles reprennent toutes les deux leur souffle, et elle libéra Vilenya de l’étreinte de ses longues jambes, d’une main la mis sur le dos sur le lit, l’embrassa sur la bouche et décida de descendre. Son épaule, le biceps, puis le sein mais elle ne s’y attarda pas trop, descendant encore sur le ventre, embrassant le nombril, et de ses mains écarta les jambes de Vilenya afin de s’y faire une place, et se plaçant finalement entre les genoux de sa belle afin d’avoir un meilleur accès. Elle prit de ses deux mains, de chaque côté le boxer de Vilenya et le fit lentement glisser le long des jambes musclées de Vilenya, les mettant a la verticale afin de faire cela plus facilement. Une fois celui-ci ôté des pieds, Asha jeta le bout de vêtement là où leurs autres biens étaient posés au sol, ainsi que sa propre culotte qui y était depuis déjà un moment, jetée là par Vilenya quelque temps avant. Dès que ce fut fait, Ashabell retourna au travail, plongeant entre les jambes de Vilenya, prenant plaisir à la voir prendre son propre plaisir sous ses doigts et sa langue.
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MessageSujet: Re: Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18]   Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18] Icon_minitimeMar 25 Fév - 0:59

Isabelle m'avait retournée doucement au début sur le lit puis après avec une rapidité un peu surprenante qui me surpris sur le coup. Je me retrouvai sur le dos alors qu'Isa était étendue sur moi et apparemment, regardait mes tatouages avec avidité après m'avoir enlevé mon maillot de corps. Elle commença à m'embrasser le corps en suivant les contours de mes tatouages. Isabelle avait une langue très entraînée apparemment et lorsqu'elle m'embrassa en me caressant le sein, je me sentis fondre de désir comme neige au soleil. Cela me semblait durer une éternité mais alors quel délice, quel plaisir... Ces coups de langue sur ma poitrine et mon corps allait me rendre vraiment folle. Je laissais Isabelle me lécher de tout son saoul alors que je prenais un pied monstrueux pendant qu'elle mena sa langue sur mes tatouages. De plus je sentis sa main dans mon boxer s'agiter juste là où il fallait et la sensation de brûler du bas du ventre me reprit et je me sentis en train de cramer dans mon entrejambe alors qu'en réalité, et Isabelle devait le sentir, je m'humidifiais un peu plus.

Je ne supportais plus trop d'être en position inférieur et je décidais alors de me relever et de reprendre le dessus. J'avais encore mon boxer sur moi alors que j'avais enlevé la culotte d'Isabelle il y a déjà un certain temps et elle était complètement nue. Je la remis sur le dos de façon aussi rapide qu'elle et entre deux baisers, j'arrivais à esquisser mon sourire habituel avant de l'embrasser à nouveau. Je continuais de détailler chaque centimètre carré de son corps avec mes mains tout en l'embrassant, ou plutôt tout en mangeant ses lèvres et sa langue. C'est déjà plus véridique. Elle enroula ses jambes autour de ma taille et moi je frottais mon entrejambe contre la sienne toute offerte avec mon boxer tout humide. Isabelle s'arrêta à un moment et cette pause était, quoi qu'on en dise, la bienvenue. Je pus reprendre mon souffle un instant et elle aussi et je me contentai de rire doucement en me reposant un peu sur elle. Puis je me mordis la lèvre inférieure et Isabelle, comprenant que mon désir redevenait intense me plaqua sur le lit avec une force étonnante. Je me laissais faire.

Elle m'embrassa de nouveau mais un court instant avant de passer à mon cou, mon épaule, ma poitrine, mon ventre... Plus elle descendait, plus je sentais que je risquais la combustion spontanée. Nos deux corps étaient luisants de sueur et pourtant nous ne nous projetions pas de nous arrêter là enfin moi du moins. Au contraire je sentais que les réjouissances allaient se poursuivre. Je laissais échapper des gémissements un peu plus sonores mais toujours aussi mesurés comme je sais le faire. Par contre, ceux d'Isabelle m'excitèrent encore plus et elle arriva, fatalement à mon entrejambe. Je la laissais m'écarter les jambes et n'y tenant plus, je me sentis m'humidifier encore plus. Je l'aidais un peu à m'enlever le boxer en levant mes jambes. Puis je laissais Isabelle se charger de me faire monter peu à peu au 7e ciel. Je me caressais les seins, la tête tournée sur le côté. Je pensais dire à Isabelle de ne pas s'arrêter mais j'étais bien trop excitée pour parler. La langue de la marchande était très entraînée et je me sentis venir assez vite. Je me disais que j'allais lâcher dans pas longtemps car le plaisir semblait sans fin même en atteignant son paroxysme.

Je me sentis venir avec force et je poussais un petit cri de jouissance alors que je sentais que mon sanctuaire sacré qu'Isabelle était en train de positivement profaner céder sous les doux et pourtant forts coups de ma partenaire. Je respirais rapidement et aussi quelque peu bruyamment lorsqu'Isabelle venait encore m'embrasser. Je sentis un goût enivrant que je n'avais connu depuis longtemps sur ses lèvres et je lui souris après avoir interrompu le baiser. J'arborais mon petit sourire mesquin avant de retourner Isabelle. Je l'embrassais encore et cette fois, ma main droite cherchait aussi son entrejambe et lorsque je le trouvais je me mis à le remuer délicatement comme elle l'avait fait. Je laissais deux doigts franchir le seuil de son intimité et je commençais à aller et venir. J'arrêtais le baiser un instant afin de pouvoir profiter de la vue d'Isabelle en train d'apprécier ce que je lui procurais. J'avais juste peur que l'on nous entende mais à l'heure actuelle cela n'avait que peu d'importance pour moi. J'abandonnais le haut pour descendre plus bas et me concentrer sur le bouton d'Isabelle en lui donnant à mon tour des coups de langue. Je ne descendis peut être pas aussi lentement qu'elle mais j'étais certaine qu'elle aimait ce plaisir même s'il était peut être un peu plus brutal qu'elle.

Je sentis de nouveau cette odeur enivrante qu'Isabelle m'avait apportée en m'embrassant après son travail entre mes jambes et je redoublais de coups de langue tout en arrêtant de jouer avec mes doigts qui, en les retirant étaient bien humides. Je commençais aussi à la sentir venir.
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MessageSujet: Re: Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18]   Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18] Icon_minitimeJeu 27 Fév - 14:01

Quand enfin Asha fit venir sous ses assauts la belle Vilenya, cette dernière poussa un cri de plaisir doux aux oreilles de la voleuse, qui remonta au niveau du visage de son amante afin de l’embrasser à pleine bouche, partageant avec elle le fruit de la jouissance ainsi atteinte. Cela ne dura pas aussi longtemps qu’Ashabell l’aurait désiré, Vilenya lui souriant quand soudain Asha sentit se glisser la main de la guerrier entre ses cuisses tout en l’embrassant, et Asha ferma les yeux afin de savourer l’instant, même quand la guerrière interrompit le baisé. Quand enfin Asha sentit Vilenya descendre à son tour plus bas afin d’embrasser ses lèvres, Asha posa ses deux mains dans la chevelure rose de la garde tout en bougeant des hanches, dans un reflexe sexuel bestial, et elle sentit Vilenya continuer avec force son labeur. Ses gémissements se faisaient presque rauques sous le plaisir, ses mains caressant la chevelure et la nuque de Vilenya, quand enfin elle exclama son extase dans un petit doux à la limite du chuchotement.

Elle se redressa sur le lit, sans se relever, assise désormais et Vilenya toujours entre ses jambes qu’elle prit par les épaules afin de la redresser a son tour afin de l’embrasser dans une étreinte, entourant de ses bras le corps de sa belle amante. Le goût de sa jouissance partagé sur les lèvres de Vilenya faisait écho à celui qu’elle avait eu sur les siennes un peu plus tôt, et elle plongea sa langue dans la bouche de Vi, faisant danser celle-ci avec celle de la garde. Continuant le baisé, Asha bascula en arrière, entrainant avec elle Vilenya, afin de garder sur elle celle qui lui offrait tant de plaisir et ses mains bientôt rejoignirent celles de son amante quelques instants. Son corps brûlant tout contre le sien et leurs poitrines se pressant l’une contre l’autre offrait une forme plus douce de plaisir, plus passive mais pas moins intense que ce qu’elles avaient partagé à peine une ou deux minutes plus tôt. Tournant sur elle-même et se plaçant au dessus de la garde, elle plaça les mains de Vilenya au dessus de son corps allongé , sous le regard intrigué de la belle. Elle se pencha sur elle, et chuchota dans son oreille.

-Ferme les yeux et ne bouge pas d’un pouce…

Elle attendit que Vilenya lui réponde, et se laisse faire, et se relevant, elle descendit rapidement du lit et alla chercher quelque chose dans le tas de vêtements posé en vrac au sol, pour revenir vers Vi. Elle retourna Vilenya sur le ventre et tira doucement mais de manière ferme les deux mains de la garde dans son dos, et avec la ceinture qu’elle venait de récupérer, lia les deux mains l’une à l’autre, faisant plusieurs tours avec celle-ci afin que sa belle ne puisse se libérer. Elle retourna à nouveau son amante qui avait désormais les mains bloquées dans le dos, et l’embrassa à pleine bouche tout en caressant le beau corps qui était à présent totalement offert à ses désirs, que ce soit la poitrine pointant de désir, ou le clitoris qui était dans un même état que le bout de seins de sa belle, elle décida de passer ses mains partout, bientôt suivit de sa langue, et parfois légèrement de ses dents afin d’attiser le désir ardant qui brillait dans le regard des deux femmes. Cependant elle décida de s’arrêter un moment, et se plaça aux pieds de Vilenya tout en les prenant dans ses mais. Les plaçant au dessus de ses épaules, elle prit ensuite le fessier et le souleva à son tour, et commença à dévorer le sexe de son amante qui se retrouvait la tête en bas et ne pouvait pas vraiment agir d’une quelconque manière si ce n’est en battant des pieds de plaisir dans le dos d’Asha. De ses mains, Asha caressait toujours Vilenya, mais vint rapidement s’occuper en priorité du con de celle-ci, plongeant un doigt puis deux à l’intérieur de cette dernière, pour caresser doucement cette fois la belle de l’intérieur d’une main, et de l’autre main la tenir par en dessous afin de la maintenir à hauteur. Elle décida pour une fois d’utiliser à fond sa nature Yorka, sa longue langue, et fine, digne d’un serpent, accompagnant le plus loin possible ses doigts dans l’intimité de Vilenya. Le plaisir des deux femmes était intense, puissant, et coulait presque sur le lit , tandis que celui de Vilenya à présent doucement descendait par les lèvres de son sexe pour couler en remontant doucement dans le bas de son dos, la faisant se tortiller face à la fois au plaisir renouvelé des assauts d’Asha ainsi qu’à la gêne et aux chatouilles que cela engendrait, lui faisait bouger latéralement dans un réflexe naturel le bas du dos et son bassin. Cela ne rendait pas la tâche pour Asha beaucoup plus difficile, qui suivait les mouvements de sa belle de son torse. S’arrêtant un instant, elle prit les mains de Vilenya du lit et les plaça entre ses propres jambes afin de pouvoir profiter encore plus de la situation.
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MessageSujet: Re: Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18]   Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18] Icon_minitimeSam 22 Mar - 10:27

Après que nous ayons mutuellement jouis sous nos coups de langue, nous nous enlaçâmes dans une étreinte que nous n’avions pas eu depuis un petit moment. Cela faisait du bien de prendre le temps de se poser un peu. Cela ne devait faire qu’1 heure ou deux que l’on faisait l’amour mais je n’avais rarement ressenti une passion aussi forte dans un ébat, même un homme ne m’avait jamais autant contenté. Il faut dire que ma nature en a rebuté plus d’un et les rarissimes qui ont pu m’approcher n’étaient pas fortiches. Ce devait être pour ça certainement que j’appréciais nettement plus les femmes.  On continua de s’embrasser dans notre étreinte, nos front brûlants l’un contre l’autre, notre corps scellés ensemble. Puis ce que fit Isabelle me surpris un peu. Elle prit mes mains et les posa simplement sur mon corps. Je l’interrogeai du regard avant qu’elle ne vienne me chuchoter à l’oreille. Ce à quoi je lui répondis.

– Surprend moi, chérie…

Que je disais de ma voix acerbe habituelle que je me surprenais moi-même à avoir retrouver malgré mon souffle court et la chaleur brûlante du désir de mon corps. Je mourais d’envie de ressentir les caresses de mon amante et de jouir à nouveau avec elle mais je devais avouer que je ne savais pas trop à quoi m’en tenir, je ne voyais pas vraiment ce qu’Isabelle était en train de manigencer. Elle me laissa un court instant et je levais la tête rapidement pour voir ce qu’elle faisait mais je la reposais aussitôt car elle me regarda. Apparemment elle était en train de chercher quelque chose dans nos vêtements au sol. Lorsqu’elle revint, elle me retourna sur le ventre et tira mes mains. Je résistai un peu car je ne savais pas ce qu’elle allait faire mais je préféra me laisser faire. Une nouvelle vague de désir et d’excitation monta en moi. Elle me lia les mains avec une ceinture de cuir et me retourna. J’essayais de bouger les mains et de les déserrer mais elle avait fait un nœud bien trop serré. Sur le coup, j’ai eu peur car je n’avais jamais fait l’amour avec les mains liées mais lorsqu’elle commença à m’embrasser de nouveau, toute crainte s’était envolée et je recommençais à être excitée sexuellement. Normalement j’aurai refusé d’être ainsi dominée mais venant d’Isabelle j’étais prête à essayer.

Elle passa ses mains et sa langue partout sur mon corps totalement offert à elle je ne pouvais que subir ces effets, je ne pouvais rien faire mais cela m’excitai et humidifiai mon sexe encore plus. J’ai cru que j’allais en devenir folle ou du moins que j’allais mourir de désir. Je sentais le plaisir m’irradier par tout les pores de ma peau. Il faut dire qu’ Isabelle savait y faire pour me faire attendre. Je n’avais envie que d’une chose, c’était qu’elle me fasse monter au summum du plaisir une fois de plus et même si j’avais les mains entravées. Isabelle me mit dans une position assez peu confortable mais l’excitation et le plaisir s’en retrouvait décuplé. Elle m’avait soulevé les jambes en les mettant de part et d’autre de sa tête et me dévora l’entrejambe, me mordant des fois ma partie la plus sensible, et m’y mettant même deux doigts. J’en devenais vraiment dingue de plaisir, jamais même une femme ne m’avait fait autant de bien, elle avait une langue exceptionnelle, je me demandais même s’il était physiquement possible d’avoir une langue pareille. Le plaisir était tellement grand et la tentation de céder encore plus forte mais je tins plus longtemps, grimaçant sous l’effort, poussant des sonores et rauques soupirs de plaisir entre mes dents, les ongles de mes doigts s’enfonçant dans les draps du lit dans mon dos, les yeux fermés et la tête tournée de côté avec la moitié du visage dans l’oreiller. Après un temps interminable ou du moins qui me parut vraiment interminable, je jouissais de nouveau et avec encore plus de force que tout à l’heure, dû  au fait que je me suis retenu et tenu plus longtemps. Je laissais carrément un cri de plaisir sortir de ma bouche tellement Isabelle me faisait du bien.

J’étais luisante de sueur, mon corps devenant plus brillant à cause de la sueur et je reprenais bruyamment mon souffle. Je sentais mon fluide corporel couler de mon sexe et qui suintait de mes fesses et de mon dos. Et pourtant j’en voulais encore, laisser Isabelle comme ça était juste impardonnable. Elle m’entrava encore plus en plaçant mes mains entre mes jambes. J’étais véritablement immobilisée. Et elle pendant ce temps, elle continuait ses caresses sur moi mais continua à m’embrasser. Elle restait encore très sensuelle dans ses gestes sur mon corps, qu’elle semblait véritablement apprécier. J’étais contente que mon amante devenait folle de mon corps mais aussi parce qu’elle savait vraiment bien s’en occuper. Comme moi. C’est là que je me dis que je suis contente de mon entraînement physique. La position où m’avait mise Isabelle commençait à me faire plus mal que plaisir mine de rien et après un effort assez considérable sans qu’Isabelle n’ait rien fait pour m’en empêcher ou m’aider mis à part me regarder, je me libérais de mes propres jambes. Je n’arrivais pas à délier mes mains mais je m’en fichais. Je préfèrais lui montrer que je n’étais pas si soumise que ça et que j’avais envie d’être dans la position de mon choix. Je m’étendis simplement sur le lit, le souffle court, mes mains liées posées au dessus de ma tête. Isabelle vint de nouveau m’embrasser et elle s’étendit de nouveau sur moi, nos deux corps brûlants partageant notre satisfaction et notre envie, nous embrassant à pleine bouche. Je fis de mon mieux pour ne pas bouger de position et entre deux baisers, souriante, j’arrivais à placer autre chose que des soupirs et des gémissements.


– Tu sais je te l’ai pas dit…. mais… je m’en voudrais de t’avoir obligé … à tromper un… éventuel mari ou… fréquentation … ça fait quoi… de faire l’amour… à… une membre des forces… de l’ordre ? dis-je d’une voix qui se voulait moqueuse au milieu des baisers que l’on s’échangeait.
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MessageSujet: Re: Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18]   Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18] Icon_minitimeSam 22 Mar - 13:58

Leurs corps emmêlées dans une étreinte lascive, les mots parvinrent cependant à atteindre le cerveau d'Asha qui interrompit un de leurs nombreux baisé pour répondre à son amante, les lèvres se rencontrant encore cependant entre chaque paroles.

- Non... Pas mariée... Et c'est pas prêt d'arriver... Quant aux forces de l'ordre... Elle se redressa au dessus de Vilenya, et bloquant les mains liées de la garde sous les siennes, approcha son visage de la femme, chuchotant à juste quelques millimètres de ses lèvres. Vous êtes en état d'arrestation...

Elle l'embrassa à nouveau, et tranquillement défit le lien qui retenait les mains de Vilenya et une fois cela fait elle la serra juste dans ses bras et posa son menton sur l'épaule de son amante. Leur sueur rendait leur corps glissant, et pourtant c'est ainsi, sans bouger, qu'Asha passa le reste du temps de la soirée avec Vilenya.

Elles discutèrent le reste de la soirée, puis finirent par s'endormir.



Quand Asha se réveilla, le soleil n'était pas encore levé, mais par la fenêtre elle pouvait voir doucement la nuit s'illuminer sous les rayons d'un soleil naissant. Sous les couvertures à ses côtés se trouvait Vilenya, qui malgré ses ronflements n'avait pas empêcher Asha de dormir. Elle se rapprocha de son amante, se plaçant juste à côté d'elle. Sentant dans son sommeil quelque chose, Vilenya prit d'un coup à sa surprise, Asha dans ses bras et la plaqua contre elle, ce qui empêcha pendant quelques secondes Asha de respirer, mais tournant la tête elle réussi à dégager son visage de la peau de Vilenya. La ladrini profita un moment de cette chaleur collée tout de son long contre elle, et d'une main bien placée réveilla doucement sa belle tandis que le soleil était encore en train de sortir la ville de la nuit. Elle approcha sa bouche prêt de l'oreille de Vilenya, et lui chuchota:

-Il est l'heure de se réveiller, Vilenya.

Toute souriante, elle décida, coquine, de mordiller légèrement le lobe de cette oreille tandis que la garde se réveillait dans ses bras. Asha arrêta alors, et se libéra des bras de Vilenya tandis qu'elle s'étirait de son sommeil relativement court.
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MessageSujet: Re: Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18]   Contrôle de routine [PV Ashabell'anar Sirael] [NC-18] Icon_minitimeSam 22 Mar - 15:07

Le reste de la nuit était plus calme. J'étais bien content de passer une nuit pareille et je m'assoupis assez rapidement. Je plongeais dans un sommeil sans rêves, ce qui était pour ainsi dire assez rare même si je ne me souvenais pas vraiment de ces rêves. Mais toutefois, un sommeil pareil, ça ne se refuse pas, j'avais passé une merveilleuse soirée et la nuit avait dû être parfaite. Je dormais avec ma nouvelle amante et même si demain je commençais assez tôt, la direction pouvait aller se faire voir je commençais quand je voulais dans la matinée. Et c'est pas toute les nuits que je suis avec mon amante. Il y avait un type dans la garde qui faisait le même service que moi et qui je soupçonnais d'avoir des vues sur moi. Eh bien j'en connais un qui va tirer une drôle de tronche s'il savait la vérité. Un tronche avec un nez cassé et quelques dents de moins.

J'entendis une douce voix dans mon oreille, suivit d'une petite douleur mais pas désagréable dans cette oreille. J'eus un geste de surprise mais je me rendis compte que c'était Isabelle. Dans le même lit que moi. Je tournai la tête pour la regarder. Elle était encore plus belle nue en plein jour. Je me tournai vers elle et je l'embrassai en la reprenant dans mes bras. Puis après notre étreinte, je me contentais de plonger dans ses yeux un instant avant de me redresser, assise sur le lit en me passant une main sur le front. Je regardais le tas de vêtements par terre en esquissant un sourire mesquin. Je sentis Isabelle se coller contre moi dans mon dos et je lui pris la main qu'elle posa sur mon épaule.


- La soirée a été agitée... mais la nuit juste parfaite...

Je me levais, ramassant mes vêtements et me disant que je méritais bien de me laver. Je regardais un instant dehors, le jour se levait peu à peu. Je soupirais un moment car je venais de me rendre compte que j'allais être en retard aujourd'hui. Je regardais de nouveau Isabelle puis je souris, quittant mon expression sévère.

- Je serais en retard au poste aujourd'hui mais bon y auront pas intérêt à la ramener. Les sbires de mon soi-disant supérieur connaissent déjà bien assez mes poings... dis-je en prenant mes gantelets.
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