La naissance d'un monstre [Pv Shiva]

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 La naissance d'un monstre [Pv Shiva]

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MessageSujet: La naissance d'un monstre [Pv Shiva]    La naissance d'un monstre [Pv Shiva]  Icon_minitimeDim 2 Fév - 6:02

La genèse d’une vie se résume souvent à de simples faits. Que l’on devienne politiciens, scientifique, alchimiste, ou encore intermittent  du spectacle, durant nos premiers printemps, l’on reste pour la plupart des enfants aux histoires banales. Parfois certains échappent à cette fatalité, devenant des martyres, des enfants prodiges, ou encore des traumatisés. La petite Etna n’avait rien de tout ça, elle était, elle aussi une enfant banale parmi tant d’autres, une simple lhurgoyf aimée de ses parents. A cette époque Etna, qui avait conservé le corps d’une enfant ayant à peine atteint l’âge de la puberté, s’épanouissait au sein d’un foyer rudimentaire. Perdu à quelques lieux de la capitale, la petite famille de lhurgoyf vivait une vie paisible, et gagnait son pain au travail de la terre. Dès ses premiers printemps, la mère d’Etna, ayant compris que son enfant devrait, comme elle, se nourrir d’une manière bien particulière. Craignant pour la sécurité de son enfant, elle lui enseigna les rudiments de son art, ainsi qu’à manier son ombre, jouissant des prédispositions dont elle semblait être pourvue malgré son jeune âge. Très vite la jeune demoiselle parvint à maitriser les rudiments de la chasse, de la traque jusqu’à la capture.

Certes c’était peut-être une façon légèrement excessive d’appréhender les choses, mais comme toutes mères dignes de ce nom, la survie de son enfant passait avant tout le reste. Elle commença à chasser de petits gibiers au début… non pas pour se sustenter mais simplement pour parfaire ses compétences de chasseresse. Allant du simple faisan, au lièvre, jusqu’à se retrouver un jour face à un sanglier. La jeune demoiselle était à peine plus grande que sa proie… si jamais il la chargeait et parvenait à la toucher… elle serait certainement broyée par la force de la bête. Ses jambes tremblaient mais c’était normal… elle était terrifiée. L’affrontement fut cependant assez cours, et la bête se retrouva bien vite embrochée sur des dizaines de piques d’ombres. Fière des progrès de sa fille qu’elle n’avait pas lâché d’une semelle, la mère de Verna lui enseigna alors les rudiments de l’anatomie des hommes. Quel endroit fallait-t-il frapper pour provoquer une hémorragie, ralentir, affaiblir, tout cela n’avait plus de secret pour la petite sangsue.

Cela faisait maintenant plusieurs mois que la jeune demoiselle avait quitté le foyer de ses parents, d’abord le cœur emplit d’espoir, d’héroïsme et d’amour, la cruelle réalité l’avait rattrapé en quelques instants à peine. Elle n’avait plus de foyer, elle n’avait plus de parents… son cœur avait été arraché à sa poitrine avec une férocité son nom… ses yeux s’étaient asséchés de toutes larmes tant elle avait pleuré. Elle avait elle-même du enterré ses propres parents après avoir creusé leurs tombes. Par désespoir elle s’était rendue à Tyrhenium… à nouveau. Elle ne savait plus quoi faire, elle était simplement perdue et désespérée… la ville avait des airs de jungles lorsque l’on n’y était pas accoutumé. Elle fut rejetée des foyers comme l’on chasse les rats porteurs de la peste, elle passa nombre de nuits seule dans la rue, avec un simple drap de chanvre crasseux et troué pour se protéger du froid et de la pluie. Les quelques fois où elle parvenait à se nourrir relevait plus de la chance que par réelles habileté, parvenant à extirper quelques gorgées de sang à d’autre sans abris durant leurs sommeils. Leurs goûts était infect… et cette odeur… elle aurait pu s’en faire vomir si cela n’avait été primordial à sa survie. Deux longues semaines se déroulèrent selon ce sordide shéma, puis un jour, la petite Etna rencontra une jeune fille, plus encore qu’elle ne l’était. La petite Yuki.

La jeune fillette lui apparut un jour de grand soleil, au milieu du marché. Elle venait de subtiliser un fruit à l’un des marchands qui s’élança évidemment bien vite à sa poursuite. La petite lhurgoyf s’empressa de poursuivre le marchand dans l’espoir de pouvoir venir en aide à la fillette en détresse. Cependant elle n’était pas la seule dans cette situation, et une silhouette la dépassa.

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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: La naissance d'un monstre [Pv Shiva]    La naissance d'un monstre [Pv Shiva]  Icon_minitimeSam 8 Fév - 18:54

Un ennui mortel. Violent. Insidieux. Un poison froid et violent, et surtout si brûlant quand il est répandu dans des veines où le sang a cessé de couler. Comme le temps passe lentement quand dans une poitrine de verre où l’a vit n’a pas encore pu laisser la moindre marque plus aucun battement n’est à entendre, ni aucun souffle, même le plus profond qu’il soit, ne peut traverser des poumons. Figées comme une statue de cristal, des longs cheveux pourpres tombaient en cascades du haut du dos d’un fauteuil vaste au dossier d’ivoire, seul, posé dans une salle immense au sol composé de marbre blanc et noir, alors que les volets de toutes les hautes fenêtres étaient fermés. Une odeur à la fois âcre et florale était dispersée dans l’air. Cela faisait des jours que dans l’attente d’un signe, une femme – ou plutôt un cadavre – reposait dans sa demeure de Thyrénium, refusant jusqu’à voir sa propre famille pendant des jours durant. Elle n’était qu’une honte pour son nom, son ancien dieu et son peuple tout entier…

Un courant d’air ouvrit brutalement une fenêtre, libérant l’air mondain et frais de la ville en ébullition. Un soupir cristallin secoua les lèvres violacées de celle qui avait cessé de vivre. Peut-être était-il temps qu’elle bouge un peu… Ses yeux morts descendirent peu à peu sur ses doigts amaigris. Plus le temps passait, plus elle perdait du poids… Maintenant, elle distinguait presque ses phalanges, et les os de ses poignets étaient visibles. Son ventre déjà mince montrait hanche et côtes, apparents sous la lumière de la lune. Un autre souffle se dégagea de ses lèvres. Un ennui mortel… Shiva Durgas était déjà morte, il y avait quelques semaines de ça… Pouvait-elle encore prétendre à la mort ? Connaissait-elle la lassitude de l’éternité ? Son dos se redressa dans un craquement funèbre, et dans une démarche spectrale, elle s’éleva de son siège comme un fantôme abyssale, glissant dans l’air sans émettre un bruit. Au fond de la pièce presque vide, un miroir lui renvoyait l’image d’une femme dénudée, étrange, à mi-chemin entre un cadavre ambulant et une rose fanée donc les yeux rougis étaient encore noyées de ses larmes sèches.

Il n’y aurait que l’air de la ville pour la pousser à vivre encore. Au moins à essayer de faire encore parti des vivants. A essayer de retrouver ses anciennes habitudes de la resplendissante yorka qu’elle avait été. De nombreuses questions avaient traversé cet esprit à présent vide qui cherchait dans tous rayons du soleil du sens à son existence. Ses traînant jusqu’à sa penderie, la Macabre n’eut aucun plaisir à se choisir des vêtements, et se choisit la première robe qu’elle eut sous la main, qu’elle portait jadis avec élégance et qui lui seyait toujours, même avec un peu plus d’ampleur. Il n’y avait que peu de ses tenues qui ne trahissait pas ses origines nobles, et la tenue qu’elle avait choisis n’en faisait pas partie. Inondant ensuite son corps d’un parfum envoûtant pour éloigner d’imaginaires élans de mort, elle mis ses souliers et sortit de son cabinet pour la première fois depuis des jours –ou des semaines. Et quelques minutes plus tard, elle errait dans le centre-ville où l’air brûlant trahissait la constante ébullition des citoyens.

Les gens brayaient sans cesse, les hurlements des êtres composant ce monde en constant mouvement l’enveloppèrent bientôt. Mais comme un fragment de mémoire, la dame pourpre était hors du temps. Elle voyait les choses bouger sans en faire partie, seulement mû d’une force presque instinctive qui lui dictait sans qu’elle ne comprenne son chemin à venir. Ses pas la menèrent hasardement dans toute la ville… Jusqu’à ce qu’elle n’atteigne un marché. Et que l’or de ses yeux ne croise une scène bien étrange. Là, à côté d’une étale. Une petite fille, frêle, fragile, qui attrapait le plus discrètement possible un des fruits présentés. Le vendeur qui l’avait vu. Et l’un partant à la poursuite de l’autre dans une course frénétique qui n’avait guère de sens.

Une éclaire ravageuse illumina son esprit. Comme un déclic métallique qui réveillait les mécanismes de son esprit et qui insufflait de nouveau au rouage de son visage des expressions. Et dans son cœur froid et immobile… Des sentiments venaient de renaître. Une colère vengeresse brusque, et une fureur contre l’écoeurant vendeur qui s’en prenait à cette petite au corps si affamé. La dame s’élança derrière eux, ne prenant garde ni à sa condition, ni à son corps affaibli, ne se contentant que d’écouter ce que disait sa fureur. C’était certainement une expression anodine de sa propre frustration face à sa mort qui avait choisie le pauvre truand comme victime de la sanguinaire héritière Durgas. Sans prendre garde, elle croisa une jeune rouquine, de peu plus âgée que l’autre enfant. S’interposant entre les deux êtres, elle brandit une main féroce contre l’homme.


« - Arrêtez immédiatement ! » Sa voix brisée aux mécanismes rouillés s’éleva contre le hardi qui s’arrêta net devant cette créature étrange qui le dévisageait méchamment. « N’avez-vous pas honte de chasser une enfant qui n’a apparemment pas de quoi se nourrir ? Vous n’avez pas de pitié ? »

Son visage était indescriptible. Et au-dessus de la place, déjà, quelques nuages s’assombrirent et se réunirent en un clocher obscur.


« - Si il le faut, je paierais pour ce misérable fruit que vous gardez aussi jalousement. Mais sachez que les Durgas se rappelleront de vous. »

Restant de marbre, l’enfant maudite de la famille jouissait à présent d’une étrange réputation de sorcière guerrière, et cadavre de surcroit. Attendant les réactions de l’homme qui ne tarderait de fuir, elle aperçut du coin de l’œil la petite demoiselle qu’elle venait de dépasser arriver elle aussi à leur hauteur, des marques de creux sur ses joues et de fatigue dans le regard.
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MessageSujet: Re: La naissance d'un monstre [Pv Shiva]    La naissance d'un monstre [Pv Shiva]  Icon_minitimeMar 29 Juil - 0:47

Qui était-ce donc ? Une reine ? Une noble ? Sa prestance laissait la petite fille errante sans voix. Cette femme qui venait ainsi de stopper la course effrénée du marchand sans cœur… elle avait des airs de divinité. (le contreplongée y jouait pour beaucoup) Nul  temps de s’attarder auprès de cette bienfaitrice envoyée des cieux, la jeune enfant accouru auprès de la fillette qui s’était maintenant dissimulé derrière une caisse de marchandise en bois vieilli. Etna arriva près de l’enfant, elle semblait terrifiée, et il y avait de quoi, la colère aveugle qui animait un homme d’une telle carrure lui donnait des airs presque bestiales. La pauvre enfant, tétanisait n’avait en réalité courut que pour sa propre vie, le larcin lui-même n’étant qu’un simple geste de désespoir tant sa faim se faisait pesante. Mais la peur qui en cet instant lui lacérait le cœur lui avait ôté tout appétit. Etna la regarda avec effroi, son cœur lui semblait si lourd, elle-même vivait un enfer, seule et perdue, mais comment Delil lui-même pouvait permettre à une fleur aussi jeune, aussi pure et innocente de vivre un tel calvaire ?
Hésitante, elle avait presque peur de l’effrayer plus encore, Etna se pencha vers l’enfant.

« N’ais pas peur… je… tout va bi… »

La jeune lhurgoyf n’eut pas même le temps de finir sa phrase qu’elle fut coupée par un cri de protestation.

« Laisses moi tranquilles ! J’ai rien fais ! »

Sa voix tremblait, on l’aurait cru au bord des larmes, et ce n’était certainement pas qu’une impression.

« Calmes toi ma jolie… je sais que tu n’as rien fais de mal. Tout est fini maintenant. »

L’enfant daigna finalement poser son regard sur Etna… ses lèvres tremblantes et ses yeux larmoyant comme si elle comprenait sa faute. Peut-être était-ce dû à la physionomie d’Etna, n’ayant pas l’air d’avoir plus de dix ans, l’enfant n’eut aucun scrupule à se confier à elle contrairement à un adulte qui aurait pu la réprimander pour ses actes. Etna tenta vainement de consoler l’enfant, elle comprenait son geste et lui fit savoir qu’elle ne devait pas s’en vouloir. Mais c’est à peine si elle l’écoutait. La jeune enfant était trop occupée à pleurer dans les bras d’Etna, soulagé que tout cela ne soit plus qu’un mauvais souvenir.



Que le monde pouvait être cruel envers ses enfants… Les sentiments qui submergeait le cœur d’Etna en cet instant n’avaient rien de positif. De la colère, de la peur, la frustration de ne rien comprendre, de ne rien savoir, de se sentir si… si faible et vulnérable… était-ce de cela que ses parents avaient voulu la protéger ?

Si seulement elle était restée…

Elle sortie de sa stupeur, le corps frêle et chétif de la fillette collé contre sa poitrine. Elle se redressa et lui prit la main.

« Ne t’en fais pas… dorénavant je te protègerai. »

Aucune réponse, elle ne lui en voulait même pas. Comment le pourrait-elle ? Elle lui rendit le fruit de son larcin et l’invita à le manger tandis qu’elle retournait vers le marché…

*La reine !!!*

Qu’elle étourdie elle pouvait faire… cette femme venait très probablement de sauver cette fillette, elle devait la retrouver ne serait-ce que pour la remercier. Elle s’empressa de revenir là où elle l’avait vue pour la dernière fois, une chance pour elle, le destin semblait lui sourire et elle arriva face à la reine qu’elle contempla du haut de son mètre dix avant d’inviter la fillette à lui présenter ses remerciements.

« Remercie donc la reine, c’est elle qui t’as sauvé du méchant monsieur. »

Timidement, l’enfant s’avança devant la noble femme sans oser la regarder directement dans les yeux.

« M…merci… madame la reine. »

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