Pensées éteintes ♠ Ft. Tharn Emahn

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 Pensées éteintes ♠ Ft. Tharn Emahn

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MessageSujet: Pensées éteintes ♠ Ft. Tharn Emahn   Pensées éteintes ♠ Ft. Tharn Emahn Icon_minitimeLun 26 Nov - 16:29

Pensées éteintesPourquoi devrais-je m'excuser
Pour le monstre que je suis devenue
Lorsque personne ne s'est excusé
Pour m'avoir fait devenir ce monstre.
( House Stark → GOT )
La fumée s'échappa.
L'odeur l'enivra, l'apaisa, lentement, elle s'évada loin des tumultes de la vie élusienne. Loin de ces autres gens qui oubliaient ce que c'était que d'être humain et nourrissaient la bête féroce qu'ils cherchaient tant à voir de leurs beaux yeux aveugles. La couleur de l'ignorance, voilà tout.
La chaleur se mélangeait avec sa fumée et le bois qui crépitait sous la cheminée. Le feu dansait sous son regard bienveillant. Bientôt, la dame trancha la quiétude qui s'était alors installée par le sifflotement qui s'échappait harmonieusement de ses lèvres toujours aussi gercées à ce moment-là de l'année.
Assise sur un fauteuil moelleux, les genoux remplis de paperasses en tout genre, elle appréciait l'ardeur qui chatouillait sa peau dorée dans un calme pur ; c'était son moment de répit.
Disciple de Téneis, il n'y avait rien qui pouvait égaler sa foi, sans compter son peuple évidemment ; celui-ci passait toujours avant tout, bien sûr. Si elle ne les chérissait pas autant que la prunelle de ses yeux, elle n'aurait pas attendu une seule seconde de plus pour rejoindre ses frères et sœurs de croyances. La Grande Convergence…

Et puis soudain, le silence s'installa. Les sifflotements de la dame cessèrent. La cendre tomba de sa pipe. Et alors, elle entendit des voix résonner comme un écho venant perturber le calme pur de la journée. Ses yeux s'ouvrirent en grand alors qu'elle avait tendu l'oreille : la forêt s'était tue.
De toute sa grandeur, la dame se relevant, jetant sans s'en rendre compte ses beaux parchemins près du feu et accourra hors de son modeste logis, n'oubliant pas de fermer méticuleusement le miroir de son âme.
Le froid s'était installé tandis qu'on était en pleine saison morte, le vent s'était levé, l'atmosphère ambiante semblait plus grise et morne qu'habituellement, et surtout, ce qui effrayait encore plus la reine, c'était que les habitants d'Élusia avaient le souffle coupé ; elle n'entendait plus leur rire, leurs chamailleries, leur vie. Il n'y avait qu'un silence de mort.

Peut-être qu'elle était trop occupée par ces étranges événements ou qu'elle fermait son regard qui ne dorme jamais pour pouvoir se concentrer sur son peuple et non sur sa haine… Mais au plus profond de ses entrailles, cachée par ses soins, elle sentait qu'une odeur inhabituelle flottait tout près de sa position.

Alors, le temps se suspendit. Le monde s'effondra sous les pieds de ceux qui l'arpentaient. Et le déluge souffla le mal dans la poitrine des Hommes. La nature se retourna contre son peuple, grondant avec férocité.
La dame sentit des regards apeurés se poser sur elle tandis que des oiseaux s'effondraient sur le sol de la cité de l'eau. Ses ailes se déployèrent alors aussitôt qu'elle entendit le premier bruit sec claquer et l'odeur de désolation parvenir jusqu'à ses narines, et elle s'envola à quelques mètres afin que tout son peuple puisse la voir.

« Ne soyez pas stupide ! Fuyez vite dans vos logis, ne vous retournez pas ! Ils n'ont pas besoin de votre pitié, mes amis ! Ils sont déjà morts ! » Elle cria plus fort. « C'est la Grande Convergence ! »

À travers tout ce chaos, la dame semblait être forcés de voir l'évidence : quelqu'un n'avait pas bougé comme s'il y trouvait une quiétude malsaine.
Son regard clos se contenta de l'observer en attendant d'avoir la certitude de ce qu'elle avançait ; après tout, il y avait trop d'odeur pour qu'elle puisse savoir la vérité.
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Dernière édition par Hinaya Osiris le Lun 7 Jan - 20:27, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Pensées éteintes ♠ Ft. Tharn Emahn   Pensées éteintes ♠ Ft. Tharn Emahn Icon_minitimeJeu 29 Nov - 15:41

C'était dans une petite cité-état aux alentours de Ceberina que j'avais décidé de demander asile. Les chemins qui mènent à Delil sont multiples, mais aucun d'entre eux ne se fait sans rencontres. C'était le soir, et j'avais décidé de profiter encore un peu de la citadelle qui m'avait si généreusement accueillie, avant de devoir la quitter le lendemain matin. Ainsi, je déambulais sur ce qui semblait être la place centrale, où un silence mort s'était installé. Sur les pavés gris remplis d'imperfections était posée une sorte de brouette, les branches touchant le sol. Quelques échoppes faites à partir de deux fûtes et d'une planche,abritées sous des petites tonnelles au toit plat et aux couleurs vives étaient apposés au dos d'une chaumière, et, au centre de tout, au centre des ruelles sombres coupées par des bâtiments, un puits taillé dans une pierre blanche se tenait immobile et serein.  

Excepté le gouffre, l'endroit semblait mystérieusement désert. Je ne déplore pas un manque d'animation, je trouve juste cela étrange, ce calme, alors que d'ordinaire, même le silence fait d bruit. Mes oreilles sifflaient étrangement, comme si elles absorbaient ce bruit sourd pour vouloir le devenir elles-même ; et la nature se mettait en colère ; je le sentais. La sentence et les oiseaux tombaient, la mal se rependait, et, incompréhensif, je demeurais immobile. Je n'avais pas à entraver la volonté de Delil, et, bien que celle-ci risque de m'être fatale, je devais rester debout, dans la tempête. Pourtant, d'un autre côté, mon humanité, ma peur me tenait. Je ne voulais pas mourir. Pris en tenaille entre les deux, je ne compris encore moins ce qui se passait, lorsqu'une sorte d'aigle géant se leva au-dessus de la cité, me surplombant de toute sa grandeur, et se mettant à parler.  

-   Ne soyez pas stupide ! Fuyez vite dans vos logis, ne vous retournez pas ! Ils n'ont pas besoin de votre pitié, mes amis ! Ils sont déjà morts ! C'est la Grande Convergence !


Quand on parle du faucon, celui-ci pointe le bout du bec ... Flèche s'agrippait à mon gantelet de toute sa force, me lacérant le bras dessous, comme si la nature voulait l'emporter. "Reste avec moi mon grand !". Je lui criais cela, mais, avec le vacarne croissant, je n'arrivais même plus à l'entendre piaffer. L'aigle continuait à voler, au-dessus de moi. Mais qu'est-ce qui se passait ?
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MessageSujet: Re: Pensées éteintes ♠ Ft. Tharn Emahn   Pensées éteintes ♠ Ft. Tharn Emahn Icon_minitimeMar 4 Déc - 18:55

Alors que la nature est devenue silencieuse, une pluie de mort s'abat sur Elusia. Les oiseaux qui jusque là piaillaient encore il y a un jour, commence à tomber comme la pluie. Tous se raidit brutalement, comme saisis par la main de Kron, et chutent inexorablement sur le sol. Ils tombent encore et encore, un à un, comme si un nuage passait au dessus de vos têtes.

Il y a toutes sortes d'oiseaux : des moineaux, des hirondelles, des corbeaux, etc... Il n'y a pas une espèce en particulier qui semble épargner. Mais alors que vous tentez de vous mettre à l'abri de ces volatiles cadavériques, un petit groupe de yorkas passe tout prêt de là avec une inquiétude relative dans le regard. Ils sont trois, une femme d'essence féline, un homme d'essence lapine et un autre est d'une nature à plume et n'a pas entendu le discours de la Reine.

« Regardez tous ces oiseaux !!! Je vais mourir !! Je vais mourir à mon tour !!! Je suis trop jeune pour ça !! »
« Mais non que dis-tu !!! Tu ne mourras pas !! »
« Regarde !!! Cela n'arrête pas !! Tu as vu tous les cadavres que nous avons eu sur notre chemin !!! Une malédictions sévit sur Elusia !!! On maudit le ciel ! On maudit ceux qui volent !! »
« Arrête de gémir !! Tu dis n'importe quoi ! »

Alors que l'homme-oiseau était terrifié, l'homme-lapin ramassa un cadavre d'oiseau et l'examina. Il était dur comme de la pierre, froid et glacé.

« C'est vraiment bizarre... mais c'est pas naturel en tout cas. »
« Est-ce que ça ne serait pas encore... les colosses ? Un nouveau colosse ? On ne nous épargnera donc rien !! »
« Mais non ! C'est pas... possible... hein ? »
« Regardez le ciel bon sang !! Je vais mourir !!! »

Malgré les nuages, malgré les chutes d'oiseaux, on distingue légèrement l'alignement des soleils. Les trois inconnus repartent, se protégeant la tête pour se mettre à l'abri, ou rentrer chez eux.... jusqu'à ce qu'il ne resta presque plus personne dans la rue, si ce n'était que vous. Que vous le vouliez ou non, vous êtes confronté à cette étrangeté. Posez vous les bonnes questions : fléau de Kron, Colère de Fen ou bien autre chose....


★★★★★

LES REGLES :

  • Vous avez une semaine pour poster votre réponse au messager.
  • Vous devez poster votre message à la suite de celui-ci.
  • A la suite de votre message, le messager vous contactera pour vous donner la marche à suivre.
  • Bon jeu !






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MessageSujet: Re: Pensées éteintes ♠ Ft. Tharn Emahn   Pensées éteintes ♠ Ft. Tharn Emahn Icon_minitimeMer 5 Déc - 17:51

Pensées éteintesPourquoi devrais-je m'excuser
Pour le monstre que je suis devenue
Lorsque personne ne s'est excusé
Pour m'avoir fait devenir ce monstre.
( House Stark → GOT )
Tout s'embrasa.

Au plus profond de ses entrailles, dans les recoins les plus sombres et mauvais se cachait une minuscule flamme. Elle ne parlait jamais et se contentait de survivre jusqu'à ce qu'on ait besoin d'elle. Elle représentait toute la haine que la reine refoulait. Et ce, seulement pour son peuple. Et lorsque la dame flanchait, une seule seconde suffisait, elle s'échappait, s'amplifiait et effaçait tout esprit critique ou sens morale.

Une peur sans nom avait commencé à dévorer son estomac tandis qu'elle se demandait si ces événements n'étaient tout simplement pas dû à cette unique personne ; après tout, elle semblait bien trop sereine pour cela. Parmi la foule, elle observait calmement sans émettre un seul geste. Sa respiration était presque trop tranquille face à ce spectacle.
La reine savait qu'elle avait beaucoup d'ennemis, savait que les autres peuples tenteraient certainement de lui voler ses biens ou de mettre un terme à son règne. Elle redoutait le jour où quelqu'un souhaiterait les détruire, si bien qu'elle ne se rendit pas compte que tout ceci n'avait aucun sens, aveuglée par ses propres tourments. Ironique en un sens.

La connerie de l'Homme n'a pas de frontières, est partout.
Hinaya pourrait avoir confiance en l'Homme, croire que cette personne était là au mauvais endroit et au mauvais moment. Mais elle ressentait, quelques fois, comme la simple envie de profiter de son pouvoir, faire du mal sans que sa conscience ne la blâme. Certes, elle n'avait confiance en personne tant que le contraire n'était pas vrai. Seulement, elle profitait bien trop de ce fait.
Elle aimait faire souffrir les gens dans son autre vie, et chacune d'entre elles avait laissé des marques indélébiles. Alors en ce jour, elle voyait une opportunité de redevenir ou d'entrevoir cette vie de satisfaction quotidienne.
Son cerveau n'était, après tout, qu'un cheminement illogique de pensées haineuses et mauvaises.

Et lorsque la rue se vida…

La poitrine de la dame se gonfla, ses ailes se replièrent légèrement et elle fonça en piqué vers cette personne bien trop suspect à son goût. En quelques instants, les énormes griffes de ses pieds, subtilement décorées d'or, se refermèrent sur le cou de l'étranger qu'elle fit aussitôt tomber violemment sur le sol ensanglanté.
Son souffle était malgré tout serein et sa voix impassible, cachait un manque évident de calme.

« Vous avez cinq secondes pour arrêter cette pluie. »

Son visage était couvert d'un liquide chaud au goût de sang. Les oiseaux s'écrasaient sur son crâne et sur le sol avec une vitesse si folle que certains des corps les plus fragiles se déchiquetaient pour ne laisser qu'un amas de sang frais et difforme. L'odeur et le bruit significatif du fracassement contre la pierre froid du sol étaient certainement pires que d'observer ce sinistre spectacle. Pour elle, tout était amplifié et chaque banalité du quotidien devait être calculée au millimètre près. Pire encore, son ouïe surnaturelle lui conférait de grand pouvoir qui rendait chaque respiration semblable au son d'une véritable bataille. Enfin, si elle n'était pas ajustée à la manière de n'importe quel pouvoir.
En ce jour, cette flamme avait effacé tout son contrôle de la chose et bientôt, ses oreilles laissèrent couler son propre sang. Seulement, l'adrénaline effaça toute trace de douleur pour ne laisser qu'une rage brûlante.

Et la fumée de sa pipe s'échappa de sa bouche.
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MessageSujet: Re: Pensées éteintes ♠ Ft. Tharn Emahn   Pensées éteintes ♠ Ft. Tharn Emahn Icon_minitimeDim 9 Déc - 9:30

Avec la violence d'un fouet, l'aigle géant me percuta, me forçant à toucher le sol. En quelques instants seulement, ses serres enlacèrent et lacérèrent ma gorge, et l'une de ses griffes vint appuyer sur ma carotide ; je commençais à manquer d'air. Le sang coulait à flot de partout, et ma vue commençait à se brouiller. J'avais l'impression qu'en pressant sur ma gorge, il faisait peu à peu sortir mes yeux de ses orbites. Ma tête tournait, je sentais le malaise arriver. Trop de sang, trop de sang. Comment tout cela avait-il pu prendre cette tournure en quelques minutes seulement ? Du sang, partout. Il sortait de ma bouche, par une toux déchaînée. Flèche était à côté de moi, il semblait avoir été gravement blessé à cause de l'impact. Tout cela devait cesser.

- Je n'y peux rien, je n'y suis pour rien, arrêtez !

Ma toux s'intensifia. J'avais hurlé pour couvrir le bruit de ses accusations, mais ça me semblait insuffisant. Comment faire pour sauver ma peau, comment faire pour survivre ? Repris de mes émotions, je commençais à me débattre, et de ma main gauche, j'essayais d'enlever de ma gorge l'épée de damoclès ; de l'autre, je plantais mes ongles à travers le plumage, dans la chair qui m'était accessible, aveuglé par le goût du sang. Mes jambes aussi s'agitaient, mais mes organes commençaient à ne plus être irrigués, mon cœur s’accélérait, et mes mouvement déjà si inutiles commençaient à faiblir.

- Si j'étais à l'origine de cette pluie, je l'aurais arrêtée au moment même où vous avez posé vos serres sur moi. Arrêtez, je vous en prie.

C'était ma dernière complainte. Elle ressemblait plus à une supplicade muette qu'à un véritable discours, mais j'espérais qu'elle puisse enfin me libérer de ces griffes. J'essayais de rassembler mes prières à Delil en un point convergent, et avec la plus grande concentration dont je pouvais faire preuve, je priais pour lui. Il était rare que je lui demande quelque chose, mais le désespoir m'incitait à le faire ; il fallait qu'il me vienne en aide.
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MessageSujet: Re: Pensées éteintes ♠ Ft. Tharn Emahn   Pensées éteintes ♠ Ft. Tharn Emahn Icon_minitimeMer 12 Déc - 18:53

Un malentendu semble se dérouler alors que la chute des oiseaux continue inlassablement. Cette pluie morbide et chaotique rende l'instant complètement surnaturel. La Reine resserrent donc ces serres autour de la gorge du malheureux gélovigien et comme il le dit lui même, la pluie ne cessa pas. Il n'y avait aucune magie humaine en cours, pas la sienne en tout cas.

Les petits cadavres de volatiles s'amoncèlent autour de vous, le sang devient des flaques dont il est peu agréable de regarder. Flèche, l'animal de compagnie de Tharn, semble plutôt mal en point et pas affecté par le mal de Kron. Dans ses derniers efforts, il tente néanmoins de défendre son maître en picorant Hinaya pour lui intimer de le lâcher.

Un animal pouvait-il défendre un homme fondamentalement mauvais? Que pouvait en penser la reine des Yorkas? En tout cas, quelque soit la finalité de votre lutte, un nouveau yorka apparaît, au détroit d'une ruelle. Il se couvre la tête comme il peut afin d'éviter de se faire assommer mais vous pouvez l'entendre distinctement se plaindre :

" Mais ce monde est fou!!! Des aurores boréales à Eridania et des tremblements de terre à Noathis! On ne peut plus voyager tranquille!!! "

Ce dernier n'a pas fait attention à vous, et courut se mettre à l'abri. Visiblement, Elusia n'était pas le seul endroit à être atteint par des curieuses manifestations. Ce n'était peut-être pas un fléau magique provenant d'un seul homme, c'était autre chose.

Sur cette information, cela change entièrement la donne. De nouvelles questions se posent, encore...


★★★★★

LES REGLES :


  • Vous devez poster votre message à la suite de celui-ci.
  • Votre message fera office de conclusion à ce chapitre de l'histoire: le messager n'interviendra plus à votre aventure... Jusqu'à la prochaine fois.
  • Vous êtes libre de développer comme vous le souhaitez, et autant que vous le souhaitez.
  • Bon jeu !





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MessageSujet: Re: Pensées éteintes ♠ Ft. Tharn Emahn   Pensées éteintes ♠ Ft. Tharn Emahn Icon_minitimeDim 16 Déc - 19:53

Pensées éteintesPourquoi devrais-je m'excuser
Pour le monstre que je suis devenue
Lorsque personne ne s'est excusé
Pour m'avoir fait devenir ce monstre.
( House Stark → GOT )
Son monde se suspendit.
Les oiseaux avaient comme stoppé leur descente aux Enfers.
Il n'y avait plus aucun murmure. Plus aucune odeur. Plus aucune couleur… Il n'y avait qu'elle.

Ses serres se desserrèrent lentement du cou de sa victime tandis qu'elle levait la tête vers le ciel. Il n'y avait plus aucune trace de haine au fond d'elle. C'était comme si elle n'était plus tout à fait elle-même et en même temps, plus que jamais Hinaya.
Simplement Hinaya. Sans ses artifices vulgaires qui avaient coloré sa vie malgré elle ; plus aucune souffrance, plus aucune colère, plus aucune de ces vies horribles.

« Des aurores boréales… » Sa pipe s'échappa de ses lèvres et tomba violemment sur le sol.

Elle étouffa ses souvenirs. Elle étouffa son cœur. Elle étouffa sa chaleureuse vie. Celle aux côtés de sa famille. La première d'entre elles. Celle où elle ne comprenait pas ce que voulait dire le mot douleur.
La dame était peut-être une reine, mais elle n'était pas surhumaine. Il lui arrivait de flancher lorsqu'on lui rappelait ces vies. Et c'était peut-être l'une des raisons pour lesquelles elle ne divulguait jamais rien à personne, même à son propre peuple, de son passé. Elle comprenait ce que signifiait son titre et ainsi, savait qu'elle devait rester forte quoiqu'il advienne.

Pourtant, cette fois-ci, on lui rappela les contrées de son pays natal : Cimméria. À un certain moment de l'année, elle se souvenait s'enfuir le soir de son modeste logis afin de s'enivrer, généralement dans les montagnes froides de la nation des glaces, de ce phénomène rare. Elle se souvenait de cet amusement à l'idée de les redécouvrir. Elle se souvenait de l'excitation qui en résultait lorsqu'elle faisait le mur.
À cette époque, elle était jeune et n'avait encore rien vu.

Elle aurait aimé, plus que tout, être à Eridania en cet instant. Après tout, elle s'était interdit de retourner à Cimméria, au risque de croiser ses parents.

« Vous pouvez partir. »

Elle baissa à contre cœur le regard du ciel et tourna le dos, les épaules voûtées, à l'homme. Ses ailes entourèrent son corps telles une couverture tandis que de sa démarche flottante, elle retournait dans son logis.
Supposant que son peuple était à l'abri que l'averse n'allait pas encore s'arrêter, elle préférait calmer ses souvenirs avant de s'occuper de quoique ce soit.

Elle ne pouvait rien faire contre un phénomène mondial.
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MessageSujet: Re: Pensées éteintes ♠ Ft. Tharn Emahn   Pensées éteintes ♠ Ft. Tharn Emahn Icon_minitimeMar 18 Déc - 20:51

« Des aurores boréales… »

Elle murmurait, je fermais les yeux. Mes cinq sens cessèrent, soufflés par le sang, ses serres me relâchaient. Circonspect, je ne comprenais pas. Elle semblait en paix. Je m'éloignais d'elle, elle s'approchait de la sérénité. La douleur semblait vouloir rester, mais ses griffes s'en étaient allées. Je la trouvais suspecte, pourquoi ne m'avait-elle pas tranché la trachée, sa justice avait-elle donc tranché mon cas et oublié son opinion pourtant déjà tranché ?  

« Vous pouvez partir. »

Je saignais abondamment, elle se posa au sol. J'avais froid. De ses ailes, elle m'enveloppa, je m'y blottis. Son aide tombait à pic, je frissonnais, elle serra mon corps, je serrais le corps mourant noir comme un cormoran de Flèche. Elle me cachait sous ses ailes. Je me sentais à l'abri des regards, la pluie semblait cesser. Tout autour de moi, le monde semblait me revenir :  le battement que faisaient les oiseaux morts au contact du sol, le pétrichor se pétrissait autour de nos corps. La griseur des pavés,  la froideur de la pierre et enfin le goût de sang que j'évacuais en une pitoyable toux.  

- Merci.

En mon fort intérieur, mes pensées semblaient me revenir.
Je voulais lui dire tant de chose, mon incompréhension, pourquoi m'avait-elle protégé après tout cela ? Pourquoi les oiseaux tombaient tous un par un ? Pourquoi le ciel était-il si bleu et si grisâtre à la fois ? Qui était à l'origine de tout ça ? Si un fragment de Delil était dans chacun de nous, était-il possible que ça soit lui qui m'ait protégé de la frénésie meurtrière de l'inconnu ? Le fragment qui habite mon protecteur est-il le même que le mien ? Est-ce le fruit du hasard ou sont-ce tous les humains, qi sont unis par ce même lien ? Les animaux font-ils partie du domaine de la conscience ? Les scientifiques ont-ils vraiment réponse à toutes ces questions ou devraient-ils faire comme les religieux, admettre qu'ils ne détiennent pas la vérité et se réjouir d'avoir déjà soulevé l'idée ? J'étais trop fatigué pour répondre à tout cela. Pourtant, j'étais trop fatigué pour ignorer les questions. Pourtant, j'étais trop fatigué pour les oublier. L'aigle géant m'avait pris sous son aile, et j'ai fini par me reposer sous celle-ci. .    
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MessageSujet: Re: Pensées éteintes ♠ Ft. Tharn Emahn   Pensées éteintes ♠ Ft. Tharn Emahn Icon_minitimeJeu 3 Jan - 16:11

Pensées éteintesPourquoi devrais-je m'excuser
Pour le monstre que je suis devenue
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( House Stark → GOT )
Il y avait des moments où la reine n'existaient pas et où la première vie prenait le contrôle du corps. Rare, certes. Mais bien possible.

Cet homme avait eu une chance insolente d'être tombé sur elle. Une naïveté insolente de croire qu'il pourrait entrer aussi facilement à Elusia. Une vérité insolente... car les événements avaient tourné en sa faveur ; c'était à présent la dame qui avait tord.
Une certaine gentillesse, une compassion qui s'était effacée au fil du temps, avait sauvé l'étranger. Cette partie d'elle, la dame l'avait étouffé et puis tourné vers son peuple car lui seul avait le droit à sa compassion après tout ce qu'elle avait pu traverser. Pourtant, c'était bien cela qui faisait sa force, autrefois. La première vie était dénuée de mauvaises intentions et se contentait de vivre sans artifices. C'était ce qui avait causé sa perte, car dans ce monde, on ne laisse pas vivre ce genre de personnage ; il est trop cruel pour cela.

Afin de cacher sa présence, la première vie fit croire à Hinaya que ce qu'elle faisait était simplement pour tirer des informations à cet intru. La réalité était un peu belle évidemment, et elle voulait seulement l'aider avant de le laisser échapper ; son peuple ne serait certainement pas heureux de voir leur reine s'en prendre ainsi à quelqu'un sans aucune raison valable, parias ou non. Une mentalité qu'elle s'efforçait pourtant d'effacer voilà quelque temps, il est vrai.

Ainsi, la dame installa le blessé sur son fauteuil plus grand que la normale et brûla les derniers papiers que ne s'étaient pas déjà enflammés près du feu. Les lire une énième fois ne l'aiderait pas et cet incident lui avait prouvé qu'ils étaient trop confidentiels pour Elusia pour qu'elle les laisse si longtemps intacts. Par ailleurs, il serait regrettable que l'étranger puisse lire quoique ce soit car ce serait certainement la deuxième vie qui entrerait en jeu, cette fois-ci, faisant taire les autres comme venait de le faire la première vie. Et, il ne serait pas joli de décrire les atrocités dont elle serait capable pour le seul plaisir de s'occuper d'un ennemi potentiel. La dame aurait perdu sa puissance et sa force d'antan, mais elle restait néanmoins une redoutable adversaire... ou simplement tortionnaire.

Dans certaines situations, elle regrettait de ne pas pouvoir utiliser son pouvoir de régénération sur les autres. Mais, elle se contenta d'administrer les premiers secours que lui avait appris sa troisième et dernière vie. Son mentor n'était pas aussi fort que celui de sa deuxième, il est vrai, mais l'inverse était pourtant avéré.
Après avoir fini de rafistoler l'homme, la dame s'assied en tailleur près du feu, sa pipe toujours entre ses lèvres. Elle savourait toujours cette chaleur, même en plein de Riguéar, étrange pour quelqu'un ayant vécu la moitié de sa vie en Cimméria. Peut-être en souvenir à ses parents, lors de ces belles soirées près de la cheminée, dirait-on.

La fumée de la pipe se mélangea à celle du feu.

« On m'a toujours dit qu'il était dangereux que j'attache autant d'amour au feu, savez-vous pourquoi ? »

La dame souffla doucement sur le feu à l'aide de sa magie, l'enflammant violemment. Elle ne cilla même pas en voyant le feu prenant de l'ampleur, s'échappant même de la prison qu'était alors la cheminée. De la belle magie, dirait-on.

Cette fois-ci, la dame s'allongea sur le tapis de peau, soutenant sa tête à l'aide de sa main. Sa belle robe de soie jaune s'était recouverte de sang, la rendant ainsi presque noire à force d’imbibition. Quand elle sentit l'odeur âcre, inhabituelle à celle en temps normal, qui s'émanait d'elle, elle s’éclipsa pour se rincer et ôter toute cette impureté de son corps. Quand elle réapparut, la première vie avait totalement disparu, si bien que cela se voyait sur son visage imbibait de colère et de haine ; elle était partie comme le sang des oiseaux de son corps, d'un simple coup d'eau froide.
La dame était à présent vêtue d'une simple fourrure noire et blanche en guise de serviette de bain, dévoilant un peu plus ses longues jambes et son corps en général ; c'était à tel point qu'elle était presque totalement nue. Mauvaise habitude élusienne.

À présent qu'elle avait le contrôle de son corps, ses questions seraient plus... disons pertinentes.

« Qui êtes-vous et que faîtes-vous ici ? » La dame avait croisé les bras et s'approchait lentement vers l'homme. « Je n'ai pas le temps de jouer avec des guignols dans votre genre, alors soyez bref. Je ne suis pas aussi clémente que mes confrères élusiens au sujet de la question des étrangers/parias. »

La dame attrapa, avec une délicatesse insoupçonnée, le col de l'homme, se rapprochant suffisamment de son visage pour sentir son souffle sur sa peau ou son coeur battre la chamade. Et ce, sans utiliser son essence divine. Aussi menaçante qu'elle l'était, l'homme découvrirait certainement qui elle était réellement : la reine, pour ainsi dire.
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MessageSujet: Re: Pensées éteintes ♠ Ft. Tharn Emahn   Pensées éteintes ♠ Ft. Tharn Emahn Icon_minitimeLun 7 Jan - 21:09

Mais quand reverrais-je de mon petit village fumer la cheminée et en quelle saison ?

L'odeur de bois et de pain chaud se glissait en mon être. La fumée de la cheminée et de la pipe survolaient l'âtre. Je me sentais en sécurité.
La chaleur d'un feu et d'un hôte séchaient même mes larmes. La vivacité d'un brasier et d'une femme me faisait baisser les armes. Je me sentais chez moi.
L'incandescence de ses lèvres et de ses yeux m'absorbait, son corps soleil brûlait et illuminait mon âme ; elle me brûlait de lumière, je me sentais bien.


« On m'a toujours dit qu'il était dangereux que j'attache autant d'amour au feu, savez-vous pourquoi ? »
Je demeurais silencieux. Elle nous faisait craquer, le plancher et moi. Ma tête bascula en arrière, et s'enfonça au plus profond du bois, précipitant mes pensées au plus profond des bois. La femme paraissait si semblable à l'hiver : si froide lorsqu'on l'explore à l'intérieur, mais en son fort intérieur, une lueur semblait aussi éternelle que la neige ornant les montagnes.


- Qui êtes-vous et que faîtes-vous ici ? Je n'ai pas le temps de jouer avec des guignols dans votre genre, alors soyez bref. Je ne suis pas aussi clémente que mes confrères élusiens au sujet de la question des étrangers/parias.

La flamme semblait s'être éteinte. Elle se leva.  La reine rouge avait laissé place à la reine blanche. Elle s'approcha de moi. La reine des cœurs s'était taillé un cœur de glace au cœur de l'hiver et à contrecœur j'étais à présent obligé de répondre à son interrogatoire. Elle me prit par le col, et me menaça. Je demeurais imperturbable, calculateur. Je ne comprenais pas ce qui la poussait à me faire du mal, au lieu de mener à bien sa mission de bienfaitrice elle malmenait les autres. Elle me faisait peur, je me sentais comme une gerbille à la merci de la curauté des hommes ; innocente et impuissante. Pourtant, je lui répondis avec justesse, comme elle le désirait, et avec justice, comme je le désirais.    

- Je suis un voyageur dont l'asile a été accordé. Si j'avais su quel accueil vous me réserviez, j'aurais passé mon chemin, croyez-le bien.
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MessageSujet: Re: Pensées éteintes ♠ Ft. Tharn Emahn   Pensées éteintes ♠ Ft. Tharn Emahn Icon_minitimeDim 13 Jan - 0:52

Pensées éteintesPourquoi devrais-je m'excuser
Pour le monstre que je suis devenue
Lorsque personne ne s'est excusé
Pour m'avoir fait devenir ce monstre.
( House Stark → GOT )
L'odeur de la peur…

La dame était un être à la fois d'une cruauté sans nom et d'une douceur si subtile. Elle était la représentation même de toute la beauté des Yorkas : l'union du pire et du meilleur de l'Homme et de l'animal. Sa race possédait l'essence d'un animal, leur caractère même. Et l'aigle royal est le roi des oiseaux et le maître des cieux. Il symbolise aussi bien la victoire que la grandeur. Ainsi de part cette particularité, Hinaya n'était rien d'autre que la version grandeur nature de ce spécimen de merveille. Alors, il serait stupide, voir même suicidaire de pénétrer dans son territoire sans posséder la force requise ou une préparation préalable.

L'erreur que cet homme semblait avoir commise était de s'être incliné devant son prédateur. Il s'accrochait à la vie d'une manière si pathétique que l'instinct primitif de la dame se réveilla sauvagement. Et ce, avec pour seul moteur son cœur et sa moral d'aigle.

Elle respira ainsi, humant et s'imprégnant de l'odeur de l'étranger. Une odeur particulièrement intéressante compte tenu de la situation présente. Il y avait un ton pourtant qui trahissait son calme. Quelque chose qui montrait qu'il essayait vainement de garder la situation sous contrôle. Or, il y avait des choses que les autres races ne pouvaient comprendre, des choses que seuls les Yorkas avaient la capacité de ressentir.
Un véritable instinct animal.

« Je pourrais sentir votre peur à des kilomètres à la ronde. » Elle fit glisser sa main sur son menton. « Un prédateur n'aime pas que des personnes viennent fourrer leur nez dans son nid, retenez-le bien. »

Enfin, dans un souffle chaud, la dame se recula de l'homme. Elle resserra la fourrure qui serrait son corps et vint frotter son visage fatigué. Elle s'allongea ensuite sur le sol, près de la cheminée, dans un soupir lasse.
Il y avait un quelque chose qui la poussait à s'informer sur cet étranger. Au-delà de toutes contraintes royales. Elle voulait savoir comment fonctionner la peur chez les gens de l'envergure de ce spécimen. Une chose bien dérangeante, certes. Bien sûr, elle savait ce qu'était ce sentiment, mieux que quiconque. Elle n'était pas complètement folle, elle n'avait pas oublié les tortures qu'elle avait enduré en tant qu'esclave. C'était ce qui faisait sa personne : elle se souvenait. C'était ainsi dans de bien différentes situations.
Alors, elle se demandait si elle pouvait extirper des informations avec la seule force de ses idéaux et de ses mots. Si le monde était aussi faible qu'elle le pensait. Si ce qu'elle imaginait des autres races étaient véritable fondées. Car aussi triste était-ce, il n'y avait plus rien qu'elle estimait, plus rien qu'elle considérait comme suffisamment important pour être regardé autrement qu'avec dégoût. Il n'y avait plus que cette haine incontrôlable.

« Oh, non… Ne venez surtout pas me cracher votre faiblesse à la gueule. » Une grimace de dégoût fendit son visage. « Ce sont précisément les personnages dans votre genre que je méprise le plus. » Un sourire froid s'étira. « Je ne le répéterai pas, qui êtes-vous et que faîtes-vous ici ? Je vous en prie, ne me poussez pas à m'énerver... »

Une certain irritabilité se faisait à présent ressentir dans sa voix, car quand bien même elle ne voulait pas écourter cette conversation, elle n'aimait pas que l'on se moque d'elle lorsqu'elle avait officiellement le visage de la reine menaçante d'Elusia. Sans même le savoir, l'homme avait été irrespectueux, à ses yeux, et ainsi, elle n'attendait plus qu'il ne fasse un faux geste pour le jeter en dehors de sa cité. Les siens ne pourraient pas lui reprocher d'être trop violente si elle leur donnait une bonne explication...

Et à cet instant précis, tandis que la dame commençait à mêler avis personnels et travail, elle entendit les battements d'ailes d'un animal bien connu : un faucon. Contre toute attente, il se posa alors sur l'épaule de celle-ci, comme s'il avait senti qui elle était. Aussitôt, elle se radoucit et laissa même échapper un sourire. Un de ceux qu'elle lançait aux élusiens. L'un des plus beaux qu'elle pouvait faire.
Elle caressa donc le doux plumage de l'animal dans une complicité que seul un yorka de son essence pouvait comprendre.
Elle était autant sa reine qu'aux yeux des élusiens.
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MessageSujet: Re: Pensées éteintes ♠ Ft. Tharn Emahn   Pensées éteintes ♠ Ft. Tharn Emahn Icon_minitimeMar 15 Jan - 18:40

*J'étais désarmé, ma volonté m'avait quitté, mon courage partait peu à peu par l'ouverture qu'elle avait taillé dans ma chair ; qui était cette créature si dangereuse, pourquoi agissait-elle ainsi ? Elle m'avait dit de parti, elle m'avait retenu, elle ... *

« Je pourrais sentir votre peur à des kilomètres à la ronde. Un prédateur n'aime pas que des personnes viennent fourrer leur nez dans son nid, retenez-le bien. »

*Je tremblais de plus en plus fort, je me sentais insignifiant, faible comme entre les mains d'un géant. Je voulais disparaître, je voulais quitter ce lieu, cet endroit, partir l'espace d'un instant respirer une autre air que l'ère des tyrans, connaitre une autre atmosphère que celle qui m’oppressait alors. Le feu projetait sur moi une ombre sombre, je voulais m'y cacher. A la fenêtre de la chaumière venait s'éclater la brise, j'avais envie qu'elle m'emporte. Loin, très loin, m'enfuir.  *

« Oh, non… Ne venez surtout pas me cracher votre faiblesse à la gueule.  Ce sont précisément les personnages dans votre genre que je méprise le plus.  Je ne le répéterai pas, qui êtes-vous et que faîtes-vous ici ? Je vous en prie, ne me poussez pas à m'énerver... »

- Je vous en prie, je vous ai dit tout ce que je pouvais.

*J'ignorais ce qui restait de ma dignité, mais je commençais à me demander ce qu'il allait advenir de mon enveloppe corporelle. Pris d'un sanglot bruyants, mes poumons crachèrent toute ma peine, mêlée à des larmes, elles tombèrent par terre. Je ne cherchais plus à échapper à l'emprise de la reine, j'avais perdu espoir, mes seuls forces restantes étaient mobilisées afin de résister à l'étreinte mortelle. Mon visage était devenu si pâle, mon corps se désarticulait peu à peu, comme si je n'étais plus maître de mon destin.   De ma bouche sortaient de courts et rauques râles crachés régis par l'horreur. Ils furent interrompus par l'arrivée impromptue de l'imperturbable et impérial faucon qui transcenda la pièce d'un battement d'ailes. Il vint se poser sur les épaules de l'ennemie, mon regard brouillé semblait le reconnaître parmi mille. Il ne fallait pas qu'elle le touche, je devais le défendre. Mes dernières forces me quittèrent dans un dernier hurlement de désespoir qui vibra tout autour de moi.  *

- Flèche !

*Avant même que je réfléchisse à la situation, mes mains agrippèrent mon compagnon de voyage de toutes leurs forces, je le pris dans mes bras en poussant la créature qui se trouvait devant moi. Je n'arrivais plus à penser, je voulais juste m'éloigner, je voulais juste que Flèche soit en sûreté. Aussitôt, en voyant l'ennemi voler, mon cœur fut comme mis en chute libre, je blêmis. Je me rendis compte qu'en lui faisant cet affront, je venais de signer mon arrêt de mort.  *
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MessageSujet: Re: Pensées éteintes ♠ Ft. Tharn Emahn   Pensées éteintes ♠ Ft. Tharn Emahn Icon_minitimeVen 15 Fév - 1:12

Pensées éteintesPourquoi devrais-je m'excuser
Pour le monstre que je suis devenue
Lorsque personne ne s'est excusé
Pour m'avoir fait devenir ce monstre.
( House Stark → GOT )
Les autres races, bien qu'elles eussent leur propre beauté, ne pouvaient ne serait-ce qu'imaginer ce que pouvait ressentir les yorkas à leur état sauvage. Toutes les sensations de feux et de glaces, qui submergeaient les yorkas, révélaient de toute la folie de ce monde. Ainsi, mieux que quiconque, la dame comprenaient leur force et leur intelligence, et savait parfaitement les reconnaître. Elle savait aussi que les animaux ne mentaient jamais car n'était pas corrompus par de viles pensées telles que les Hommes l'étaient.

Elle aurait aimé pouvoir rendre cet homme plus fort rien que pour l’urticaire que lui donner les personnes de son genre : si faible. Mais, elle avait d'autres chats à fouetter, ces temps-ci, et de part la présence de cet animal de toute beauté, elle décida de s'arrêter là. Sa rage n'avait plus aucun sens, elle s'en rendait bien compte. Elle n'obtiendrait rien de lui ; il était bien trop pathétique pour pouvoir imaginer un quelconque plan maléfique pour nuire à Élusia.
Tant bien que mal, elle se convaincu alors que les animaux n'étaient pas des menteurs et qu'ainsi, un de ses confrères ailés avait certainement la meilleure des raisons pour rester fidèle à un bouffon pareil.

Un sourire fendit alors son visage tandis qu'elle constatait l'audace de l'étranger. Lorsqu'elle fut poussée par celui-ci, elle vint plaquer ses mains sur la fourrure pour éviter qu'elle ne tombe avante de se rattraper sur la cheminée toujours allumée. Les braises vinrent chatouiller la peau dorée de la dame qui restait malgré tout impassible. À vrai dire, elle attendait une réaction de la part de l'homme, quelque chose qui prouve qu'elle pouvait tirer quelque chose de lui. Et ceci était exactement ce qu'elle espérait ; il y avait une âme derrière cette faiblesse. Celle d'un guerrier endormi. Évidemment, elle pouvait très bien se tromper à son sujet, mais elle avait envie de croire qu'il pourrait lui être utile à l'avenir.

« Vous n'êtes peut-être pas une cause perdue, après tout… » Les coudes posés sur la cheminée, la dame laissa un sourire malicieux et un sourcil levé orner son visage. « Pour commencer… Je vais vous présenter à une amie. » Elle éteignit le feu d'un coup d'aile. « Suivez-moi. »

La dame se dirigea vers la sortie à grand enjambé et ouvrit la porte vers l'extérieur. Elle regarda par-derrière son épaule pour vérifier si l'homme n'était pas mort – laissant un sourire en coin sur ses lèvres – avant de laisser tomber sa fourrure. Et alors, son corps se transforma et bientôt elle apparut en aigle royale. L'oiseau était grand et majestueux et son plumage reflétait – à certains endroits – la couleur blonde des cheveux de la reine, bien qu'il était en grande partie d'un brun pur. L'aigle émit un son mélodieux avant de s'envoler vers la sortie. L'odorat de l'aigle n'était certes pas fin, mais son ouïe était bien plus perçante que n'importe quel Homme. Son handicap n'était ainsi pas gênant… Enfin, à moitié.

Lorsqu'elle ralentit finalement, ses ailes l'avaient mené aux jardins de pierres. C'était l'un des endroits les plus paisibles de la cité, l'un de ceux qu'une certaine personne appréciait tant. Une jeune femme aux cheveux de jais était assise sur une fontaine, entourée de yorkas. Elle était d'une beauté élusienne avec ses vêtements légers et sa peau sombre.
L'aigle royal vint alors se poser à ses côtés avant de reprendre une apparence humaine. Machinalement, elle croisa alors ses jambes et sourit à son peuple tandis qu'elle les saluait gentiment dans la langue animale.
Elle chuchota à l'oreille de sa fidèle alliée, Yepa.

« J'ai besoin de toi, tu crois que tu pourras m'aider ?
– Avec plaisir, Hinaya. »

La dame fit alors signe au voyageur de s'approcher. Les élusiens s'était à présent dispersés en voyant l'étranger, effrayés ou simplement méfiants. Mais, la femme était restée là, fière et puissante, au côté de sa reine. Pourtant, bien qu'elle parût intimidante de part sa corpulence et sa taille monstrueuse, c'était un personnage à la douceur sans nom. Sur son visage, on pouvait nettement voir toute la bonté dont elle savait faire preuve si bien, qu'en comparaison, sa reine était une bien cruelle personne.
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MessageSujet: Re: Pensées éteintes ♠ Ft. Tharn Emahn   Pensées éteintes ♠ Ft. Tharn Emahn Icon_minitimeMar 2 Avr - 17:41

En un instant, tout se termina. Mes plais béantes, ma bouche bée, mon sang coagula et ma souffrance s'arrêta. Mon corps était à présent tanné comme le cuir, j'avais à présent des bleus plein le coeur, et mon âme se noyait dans mon sang, mais tout était fini. Tout était fini. Je ne comprenais pas pourquoi, je ne savais pas, mais plus rien n'importait à mon corps qu'à être pansé. Je craignais encore un peu de subir sa terrible vengeance, pour avoir fait l'affront de l'avoir bousculé, mais son sourire me paraissait dépourvu de toute idée mauvaise. La créature semblait si chaleureuse à présent, alors que ses faucettes ressortaient des limbes de son mépris.

- Vous n'êtes peut-être pas une cause perdue, après tout…  Pour commencer… Je vais vous présenter à une amie. Suivez-moi.

Alors, la jeune femme se fit bien plus douce qu'elle ne l'était auparavant. Elle m'accompagna sereinement sans aucun recours à la force vers l'extérieur de sa demeure, où, alors qu'un clignement d'yeux m'aveugla, je vis un rapace prendre sa place. Un majestueux rapace dont les variations du corps s'accordaient avec celles de celle qui l'avait précédé. Une yorka ... Sa métamorphose m'était si fascinante. Alors qu'elle s'envolait toujours plus loin dans l'immensité sauvage du dehors, je la suivi comme je le pus, de part mes capacités uniquement telluriques, mais je fis tous les efforts qui m'étaient possibles, je craignais sa réaction si elle avait un quelconque reproche à me faire.  

Alors qu'elle rejoignit l'un de ses consoeurs à l'orée d'une forêt monolithique, je pus me rendre compte, une nouvelle fois, de sa transformation ; dans le sens inverse de la précédente occasion. Je trouvais cela si féérique de me rendre compte de la transformation d'un corps animal en humain, de la bestialité des yorkas, et de leur vertueuse majesté. J'étais encore plus fasciné face au corps féérique et nouveau de cette femme. Elle avait perdu ses humbles vêtements lorsqu'elle était animal, à présent, elle laissait entrevoir un corps aux formes multiples et enchanteresses. J'avais beaucoup de mal à cacher mes émois. J'avais l'impression de découvrir un corps, une mue, libérée de toutes ses carapaces, un corps où la défense s'incline face à la beauté, une peau dorée et incandescence tel un morceau de pain, un astre ou un dieu. Quelques instants seulement auparavant, je m'imaginais encore cette créature tel une machinerie sans failles. J'entrevoyais à présent l'une d'elles à la jonction de ses jambes. Perdu dans mes contemplations, je ne remarquai pas tout de suite l'invitation que me faisait ce corps animé, à suivre sa compagne. Un peu honteux, un peu intimidé, je bredouillai :   

- Euh ... Oui, excusez-moi.

Q'uelle était belle sous les auspices du soleil radieux.
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