Cassandra Raikes ~ There is nothing delightful about me

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 Cassandra Raikes ~ There is nothing delightful about me

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AuteurMessage
:: Bras Armé d'Eridania ::

|| Informations ||
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Cassandra Raikes
:: Bras Armé d'Eridania ::
Cassandra Raikes
MessageSujet: Cassandra Raikes ~ There is nothing delightful about me   Cassandra Raikes ~ There is nothing delightful about me Icon_minitimeSam 26 Jan - 12:48



Cassandra Raikes
« Dans les ténèbres, sans peur »




IDENTITE : Cassandra Raikes
SURNOM : Générale, Cheffe, Commandante, Cass
AGE : 42 ans | SEXE : Féminin
PEUPLE :  Terran
CASTE : Civils, Armée d'Eridania
METIER :  Générale en chef des armées d'Eridania





DON :
Agilité développée // Grande adaptabilité

SPECIALITES :
Excellence spécifique en arme (épée) // Tacticienne

POUVOIRS :
1er pouvoir = Bouclier anti-magie ★★★★✩✩
Ce pouvoir est une arme anti-mage redoutable. En effet, plus jeune, je ne montrais pas de prédisposition à la magie et mes éducateurs savaient rapidement que l'exercice de la magie m'était rébarbatif et inintéressant. Néanmoins à défaut de devenir mage, j'avais apprise à pouvoir mieux résister contre eux lorsque serait venu le jour où je les affronterai. Chaque ennemi n'était pas le même, je n'allais pas toujours affronter des guerriers, cela était possible que j'ai en face des mages. C'est pour eux, que j'ai développé ce pouvoir depuis que je suis une adulte, plus responsable et réfléchie. Concrètement, en activant ce bouclier énergétique, je peux encaisser plusieurs attaques magiques comme des boules de feu, des éclairs en chaîne ou des traînées de glace par exemple sans coup férir avant qu'il ne tombe ou ne s'estompe. C'est une excellente mesure à mes yeux en cas d'affrontement avec des mages lanceurs de sort, je peux ainsi sortir indemne d'un sort qui pourrait blesser un soldat ou le mettre hors combat. En contrepartie, le bouclier est actif pendant une période donnée avant de s'estomper et je dois attendre un temps avant de pouvoir le réactiver dans la mesure du possible vis-à-vis de mon essence divine. De plus, je ne peux que me protéger moi, je ne peux protéger des alliés ou des soldats sous mes ordres car mon pouvoir n'est pas actif en zone et ne peut être actif sur mes alliés. Il faut aussi dire que ce pouvoir n'est pas invulnérable car si mon bouclier peut résister à des attaques "communes", un sort particulièrement puissant peut également le faire tomber d'un coup. J'ai un bon niveau de maîtrise du pouvoir mais il n'est pas parfait et il ne me rend pas invincible. Il m'aide à résister mais pas à m'immuniser.

2nd pouvoir = Régénération ★★★✩✩✩
Contrairement au bouclier anti-mage que j'essaie de perfectionner depuis mes débuts au service actif, je n'ai commencé à maîtriser le pouvoir de régénération que depuis quelques années seulement. De par ma situation et mon réseau social, j'ai pu me payer quelques cours en académie de magie afin de pouvoir mieux maîtriser un pouvoir très important si l'on est un guerrier. En effet, la régénération ou la capacité de se soigner instantanément peut permettre d'éviter une mort certaine mais c'est un pouvoir à activer avec parcimonie. Il vaut mieux éviter d'attendre d'être aux portes de la mort en pleine agonie pour se régénérer, le pouvoir lui même est plus susceptible de tuer celui ou celle qui se le lance avant d'être guéri. Il m'est arrivé d'utiliser ce pouvoir quelques fois lorsque je me sentais en trop mauvais état en combat et cela m'a tiré plus d'un mauvais pas mais je n'attendais pas de pisser le sang de partout avec deux membres démis pour m'en servir, je n'ai pas encore le niveau nécessaire d'expérience et de maîtrise pour avoir à ce point confiance en cette magie. Je ne suis pas une fondue de magie, c'est pas aujourd'hui que ça va changer.

3ème pouvoir = Force surdéveloppée ★★✩✩✩✩
Un troisième et dernier pouvoir s'est ajouté à mon arsenal de magie, c'est pendant que j'assistais à un des cours dispensés en académie que j'appris l'existence d'un pouvoir qui pouvait temporairement donner une force incroyable à une personne. Quelqu'un pouvait donc se retrouver pendant un court instant avec la force d'une dizaine de personnes réunies, voire plus selon le degré de maîtrise du mage. Ma foi, c'était quelque chose qui pouvait être intéressant, si l'ennemi était présent en trop grand nombre, s'il y avait un ennemi massif à abattre, s'il y a un obstacle à dégager sur la route... L'ennui c'est que contrairement à mon bouclier anti-magie et à la régénération, la force me ponctionne pas mal d'énergie et c'est un pouvoir que j'utilise si je n'ai pas d'autre choix, à l'instar de la régénération.



L'INQUISITRICE

L'origine de cette épée est intimement liée à celle de ma famille et au duché de Méphrit, entremêlant histoire et légende. L'Inquisitrice serait une lame existant depuis la nuit des temps, avant même la création du duché de Méphrit, avant l'avènement de la famille Raikes, avant même la formation de la nation eridanienne, une épée envoyée directement par les dieux à la formation du monde. En réalité, cela n'est rien de plus qu'une légende voire un mythe qui se perpétue surtout en Méphrit. À chaque nouveau Raikes régnant sur Méphrit, une nouvelle épée est forgée par les meilleurs forgerons du duché avant d'être bénie. Cette arme, au delà de son usage militaire, a aussi une forte valeur symbolique, prouvant la légitimité de celui ou celle qui la porte de pouvoir régner sur le duché dans son ensemble. Le sobriquet d'"Inquisitrice" est aussi liée à cette symbolique de légitimité car on dit que cette épée a le pouvoir de révéler toute corruption et tout mensonge à son porteur, mettant ainsi au jour toute malveillance et punissant tous ceux qui ont répandu le mal, la haine ou la discorde. Encore une fois, c'est la légende qui auréole cette épée en lui prêtant des qualités surnaturelles alors qu'il n'en est rien. Néanmoins, l'Inquisitrice est une épée longue à une main de facture exceptionnelle, réservée seulement au membre de la famille Raikes qui règne sur le duché et dédiée à son usage intensif au combat. Pour seule décoration, elle est sertie à la garde du symbole de ma famille, un œil auréolé d'un soleil, des rayons descendent sur la lame. Officiellement, l'épée n'est pas une arme d'apparat mais les Raikes se sont toujours montrés avec cette épée lorsque le duché était indépendant ou après avoir fait allégeance à Eridania. Aujourd'hui, en tant que Raikes et duchesse de Méphrit, je suis la détentrice légitime de l'Inquisitrice.


ARMURE DE GÉNÉRALE

En service actif et au combat, l'armure d'officière de l'armée d'Eridania est de rigueur. Ce n'est pas n'importe quelle armure d'officière, dessus sont gravés les signes distinctifs du grade de générale accompagné du symbole de l'état-major royal. Mieux renforcée et mieux conçue que l'armure d'un soldat du rang, l'armure de générale est faite pour le combat autant que le représentation officielle dans l'état-major, loin cependant de l'armure rutilante d'apparat sans aucune coupure qui ne sert qu'aux cérémonies. En effet, bien que générale et avant tout, stratège menant mes troupes sur le champ de bataille, il m'est arrivé de combattre et de conduire mes soldats à la bataille. Habituée à me battre depuis des années, je me suis assurée que malgré les traces de combat dessus, que mon armure soit toujours dans le meilleur état possible. Cela s'entretient, au même titre que mon épée, un équipement bien entretenu le rendra à chaque instant à son porteur. Au même titre que l'épée, mon armure fait partie de moi depuis des années.



POSSESSIONS DE LA FAMILLE RAIKES

C'est une mes très rares possessions que je garde toujours en permanence sur moi et autour du cou, le médaillon de ma famille. Outre la petite plaque de l'armée d'Eridania que je porte permettant de m'identifier, j'ai aussi un médaillon orné du symbole de ma famille, l'œil entouré de soleil. Au centre de cet œil, il y a une pierre rouge sombre incrustée dedans, posée à même contre ma peau, c'est mon catalyseur me servant à utiliser la magie. Ce médaillon a été spécialement créé pour moi. J'y ajouterai de plus, une chevalière en or, frappée du sceau de ma famille, sertie de deux pierres précieuses rouges, portée en toutes circonstances lorsque je ne suis pas en armure à mon annulaire gauche.


AUTRES POSSESSIONS DIVERSES

Parmi mes autres possessions, citons ma garde robe, davantage pourvues de tenues masculines, lorsque je ne suis pas en armure, je porte très souvent une tenue de gambison ou des vêtements de voyage sombres, proches du corps. Je possède quelques robes spécialement tissées pour moi mais que je ne porte qu'en des occasions bien particulières. Je suis beaucoup plus portée sur le "pratique" et l'"uniforme" que le frivole, le confortable ou le beau. Le "paraître" n'a pas sa place dans ma philosophie, je suis une duchesse, une noble mais avant tout, une militaire. En outre, je possède également ma propre bibliothèque personnelle dans la demeure familiale, constituée de nombreux ouvrages, certains portant sur la stratégie militaire, d'autres sur la manière de gouverner un duché mais une bonne partie des rayonnages sont remplis de romans que je lis et relis encore. Enfin je citerai aussi mon propre domaine, le duché de Méphrit qui m'appartient, ma propre fortune personnelle gérée avec un précepteur au service de ma famille.




Ce qui frappe d'abord, est la haute taille de cette femme, estimée au mètre 80, qui se tient debout devant cette table uniquement composée d'hommes, des vétérans ayant servis dans les différents conflits d'Eridania et promus généraux pour leur courage et leur loyauté envers Sa Majesté. Nullement intimidée par la présence d'autant d'autorité pure au même endroit, elle donne même l'impression que sa seule présence suffit à emplir la salle de réunion de l'état-major de l'armée. Habillée en tenue de voyage d'officière de l'armée, la seconde chose qui frappe chez la générale Raikes est son regard. Il est dur, direct et autoritaire, renforcé en cela par la couleur noisette de ses yeux et l'étroitesse ainsi que le froncement de ses sourcils noirs. Le visage est anguleux, paraît agressif au premier abord avec une mâchoire forte et des lèvres d'un rouge sombre. Une balafre la marque le long de la mâchoire sur le côté gauche de son visage ainsi qu'une cicatrice de plus petite taille sur la joue droite, rappelant à tous le caractère guerrier de la dame qui a déjà servi au combat et lui donnant une expression de sévérité naturelle. Contrairement à la plupart des femmes, la générale Raikes porte une chevelure sombre courte à la garçonne, accentuant le côté sévère de sa personne. Le silence s'installe pendant que les généraux d'Eridania mesurent et toisent la personne qui outre Sa Majesté, sera habilitée à leur donner des ordres et à diriger l'armée d'Eridania. Sa Majesté quant à elle, paraît s'amuser de pareille situation où jamais encore une femme n'avait atteint un tel grade militaire mais par le désir d'ouverture exprimé par Sa Royale Personne, c'est Lui qui a permis à dame Raikes de parvenir à ce statut.

La tenue de voyage d'officière est composée de vêtements sombres en gambison mais dans la tenue féminine, elle est beaucoup plus proche du corps, permettant de pouvoir le deviner sous l'uniforme. La générale Raikes est une dame rudement bien constituée. Outre sa haute taille, la générale est large d'épaules, lui conférant une carrure plus proche de celle d'un homme que d'une femme. On peut deviner une musculature ferme et développée grâce aux années d'entraînement, d'apprentissages d'arts martiaux et de combat auquel cette femme est rompue. Les épaules sont larges pour mieux porter l'armure, les bras respirent la force pour manier l'épée et lever le bouclier, les jambes, fortes et galbées expriment les mouvements appris pour le combat et l'explosivité nécessaire face à un ennemi. Tout chez la générale Raikes exprime la force et l'autorité ainsi que la droiture et le caractère unique si je puis dire, de la dame. Chacune de ses caractéristiques physiques raconte une histoire, celle de la générale Raikes se devine et sans avoir encore ouvert la bouche en se contentant de regarder ces généraux, la militaire captive déjà son auditoire.

- Extrait du compte-rendu
de la première réunion d'état-major
présidée par la générale Raikes
An de grâce 1304, Ère de Félicité


La duchesse s'est rendue de bonne grâce à son examen médical habituel avant de partir guerroyer sur la Grande Désolation sur ordre de son roi, Sa Majesté le roi Thimothée. L'examen s'est bien passé et a été effectué dans la salle médicale du château de la famille Raikes. Comme recommandé, la duchesse a réduit la fréquence de ses entraînements mais son corps est toujours aussi bien constitué. Le muscle du bras est ferme et bien formé, les abdominaux sont finement dessinés et durs, le fessier est généreusement bombé, les cuisses charnues et musclées ainsi que les jambes sont solides et souples. Le corps de la duchesse est toujours aussi zébré de cicatrices que d'habitude, la condamnant presque à porter jusqu'à la fin de ses jours, les traces de ses entraînements et ses combats. Davantage d'attention, de concentration et de repos ont été recommandés afin de ne pas avoir davantage de cicatrices. Le tatouage du symbole de l'armée d'Eridania présent dans tout le dos de la duchesse est bien préservé en suivant scrupuleusement les recommandations médicales prodiguées, celui représentant le symbole de la famille Raikes occupant le haut et la largeur de la poitrine accuse un peu le passage du temps mais il reste globalement bien visible et noir. Le tatouage de l'épée et du soleil sur l'avant-bras droit, le plus récent, a l'air aussi frais qu'au premier jour malgré les soins prodigués à la duchesse suite à une petite infection suivant l'implantation du tatouage. La blessure a l'air cicatrisée et ne fait plus mal à la duchesse selon elle mais cela doit rester sous observation, compte rendu sera fait au prochain examen. Enfin, le tatouage présent sur la cuisse gauche représentant des roses a déjà meilleure allure et les rougeurs constatées à cet endroit par la duchesse plusieurs semaines auparavant se sont estompées par la prescription d'un onguent spécial. L'effet a mis du temps à se manifester mais il est là, les douleurs ont par ailleurs disparues selon la duchesse. Un nouvel examen sera fait à son retour, recommandations habituelles.

- Compte rendu de l'examen médical de la duchesse
Médecin en chef Rebecca Fifield
An 1305, Ère Obscure



Parler de sa propre morale, c'est un devoir. J'ai été élevée comme une fille de noble, une princesse avant de basculer dans la carrière militaire que j'occupe actuellement où paradoxalement, c'est le lieu où l'on apprend le plus à fermer sa gueule. Mon éducation militaire à l'académie de l'armée à Hesperia et celle dispensée par mon père pour l'armée et celle du pouvoir et du règne dispensée par ma mère ont fait de moi la femme que je suis aujourd'hui.

Six mots aujourd'hui guident mes pas et forment la base de mon code de conduite et de mon comportement tous les jours : Ordre, discipline, pragmatisme, fermeté, honnêteté et résilience. L'ordre et la discipline sont pour moi des notions indispensables pour la vie de chaque personne, ce sont des valeurs qui me caractérisent depuis mon adolescence, même avant de m'engager. Sans discipline, il n'y a pas d'ordre, j'en sais quelque chose avec l'éducation sévère et stricte de mes parents, surtout de ma mère. Ordre et discipline sont donc des notions que j'ai à cœur de transmettre chaque jour aux armées sous mes ordres, à mes subalternes qui doivent obéir à mes ordres ou à la population dont j'ai la charge dans le duché de Méphrit. Notre armée n'est sans doute pas la plus nombreuse d'Istheria mais la discipline et l'ordre seront précisément ce qui nous distinguera des autres nations. J'exige des personnes qui me servent ou qui m'obéissent respect et discipline, fidèle à la militaire que je suis. Je n'ai pas à faire dans l'émotionnel ou le social. Certains me trouvent trop dure ou trop sévère, je préfère parler de fermeté et de pragmatisme. La plupart des situations à laquelle je suis confrontée nécessite d'avoir une réponse pragmatique, je n'ai pas le temps de faire dans l'émotionnel ni même de laisser mes émotions parler dans mon commandement ou l'administration de mon domaine. C'est quelque chose que peu de monde semble avoir compris mais c'est ainsi que je vois les choses et que l'on me les a enseignés. Si des vies sont en jeu ou doivent être gérées ou que mes décisions impactent le plus grand nombre, pour leur bien, la réponse doit être pragmatique voire ferme. La fermeté est une valeur à laquelle je crois dur comme fer, à cause de cela mes détracteurs me qualifient d'intransigeante et d'inflexible et quelque part ils ont raison mais je ne suis pas bornée, gérer un duché appelle aussi au compromis mais lorsque des décisions sont prises, je les prend fermement. C'est aussi ainsi que je commande dans l'armée, mes subalternes ont besoin d'ordres clairs et concis donnés avec fermeté, pour montrer qui est la personne en charge, c'est à dire moi. D'ailleurs, une autre valeur importante à mes yeux est l'honnêteté. S'il y a bien une chose que je déteste, ce sont les menteurs et les manipulateurs. Plus d'un de mes sujets a essayé de me duper et plus d'un soldat sous mes ordres a essayé de me tromper, la punition se doit d'être exemplaire en cas de faute avérée. En revanche, j'ai su me montrer plus clémente lorsque l'honnêteté a primé. Lorsqu'un soldat n'était pas d'accord avec mes ordres, lorsque l'un de mes sujets à une audience est venu pour plaider sa cause quitte à m'égratigner, je salue d'abord l'honnêteté avant de résoudre le problème et je suis plus à même de me montrer magnanime. Si je dois annoncer au roi qu'une légion a été anéantie, je le ferai. S'il me demande mon avis sur la gestion d'une campagne qu'il mène, je n'hésiterai pas un instant à lui dire quoi corriger et ce qui est mal fait. J'attends la même honnêteté de mes subalternes.

Je fais un mot un peu à part en ce qui concerne la résilience, une valeur toute aussi importante que les précédentes citées. En effet, être une femme, même noble en Eridania, n'est pas une mince affaire. J'étais destinée à être une sorte de princesse de la famille, je ne l'ai pas accepté mais cela m'a demandé un courage dont je ne me croyais pas capable. J'ai dû endurer la fureur de mes parents, les menaces de déshéritement mais j'ai tenu bon. La carrière militaire s'est donc imposée à moi, passée l'épreuve de mes parents et à l'académie militaire, j'ai dû affronter les quolibets de mes camarades de promo, presque tous des hommes. Les femmes n'étaient pas destinées à être des officières, aptes à commander les soldats, j'ai prouvé le contraire. Mais c'est une lutte de tous les instants, on prend des coups, on en donne, on en reprend mais il faut apprendre à toujours se relever, tirer le meilleur de nos expériences pour être plus forte. Aujourd'hui, je suis générale, je commande de facto, l'armée et je n'ai de comptes à rendre qu'au roi. Si j'en suis là, c'est parce que je me suis battue, contre mes parents, contre les autres, contre mes collègues, parfois contre moi même. Cela, je ne le dois qu'à moi et ma capacité à me relever de chaque épreuve pour en tirer le meilleur.

Bien sûr, ma personne recèle encore de beaucoup de choses, que parfois tout le monde ne sait pas et qui est connu de moi seul. Je suis quelqu'un de professionnel, je traite les gens avec distance et avec respect que cela soit mes subordonnés, mes collègues, mon roi, un messager, mon commandant en second... sauf parmi les plus proches de moi comme ma famille, mes rares amis et mes relations plus intimes avec qui je suis plus chaleureuse et plus accessible. L'image de sévérité et d'autorité me colle à la peau depuis l'académie militaire et c'est une image que je cultive quotidiennement et que l'on me connait en public. L'on m'attribue aussi un autre trait qui est la loyauté envers l'armée et Eridania, c'est quelque chose que j'apprécie. Cela pour moi fait partie de l'ordre et de la discipline, la loyauté envers mon armée et mon pays. Je sais pour qui et pour quoi je me bats, c'est ce qui me rend fière et patriote. Peu importe la personne sur le trône, l'institution de l'armée est plus forte et plus importante. L'on me voit parfois comme le bras armé du roi à l'instar des autres généraux mais en qualité de générale en chef, les questions militaires me sont souvent adressées. Le roi Thimothée sait qu'il peut compter sur moi car je serai la dernière personne à le trahir. Le pouvoir ne m'intéresse pas, je dirige déjà un duché, je ne souhaite pas m'imposer sur le trône d'Eridania, par la force ou de toute autre manière. Si coup d'état il y a, assurément je ferais partie des loyalistes. Tout ce qui m'importe est la sécurité de ma nation et la renforcer militairement. Une armée forte, aguerrie et disciplinée est une arme diplomatique redoutable, je m'emploie à nous conserver dans cet état tous les jours que les dieux font.




Pas d'animal de compagnie



PRENOM : Seanna
SEXE : Féminin - Jument
DESCRIPTION : Seanna, c'est une jument qui me suit depuis plus de dix ans. J'ai monté nombre de chevaux, le premier vrai cheval que j'ai possédé était un étalon blanc avec un bon gros sale caractère, un peu comme moi à cette époque. J'ai ensuite eu plusieurs chevaux, dans le cadre de mon métier de soldat et en tant que duchesse mais Seanna, c'est le seul vrai cheval qui m'a marqué parmi ceux que j'avais. C'est une jument très bien formée, que j'ai supervisé quelques temps avant de l'acquérir parmi les chevaux disponibles dans l'armée. Je ne m'étais jamais vraiment soucié de mes chevaux avant, mais celle là... Je ne saurais dire, il y a comme quelque chose entre elle et moi. Il m'arrive d'aller la voir à l'écurie, prendre un peu soin d'elle et la nourrir, voire parfois lui parler. Seanna, c'est un magnifique animal avec une robe bai-brune luisante et une liste blanche en tête, la crinière sombre. Elle et moi, on se comprend l'une et l'autre, elle est plus douce et plus obéissante que moi mais je la traite avec respect. C'est une jument qui a connu la guerre avec moi, qui sait ce que sont les affrontements et les soldats. Normalement, je ne combats jamais avec elle, je ne l'envoie pas au combat mais il y avait certaines fois où nous n'avions pas eus le choix, il fallait combattre à cheval. Elle ne s'est pas laissée faire. Je ne pars désormais plus en campagne sans elle.




Mon nom complet est Cassandra Ada Aredrathea Nireka Ayasha Marcella Raikes, fille de Jannis Raikes feu seigneur de Méphrit et de feu Liao Raikes dame de Méphrit. Je suis née en l'an 1263 dans le château familial, première de ma fratrie et première de ma génération, vouée à perpétuer la dynastie de la famille Raikes. Je suis aussi l'aînée d'une fratrie de quatre enfants, en compagnie de deux sœurs et d'un frère. Ma sœur benjamine s'appelle Daisi Raikes, née en 1267, mon frère benjamin Garan Raikes né en 1268 et enfin ma sœur cadette, Edlyn Raikes, née en 1273. Tout ce joli petit monde aujourd'hui est aux commandes du duché de Méphrit. Si de jure, je suis la duchesse de Méphrit depuis la mort de nos parents, de facto c'est ma sœur benjamine Daisi qui gouverne en mon nom le duché au quotidien en qualité de vice-duchesse, ne serait-ce que pour les affaires courantes car mes fonctions de générale de cheffe d'état-major me retiennent beaucoup à Hesperia. Elle est secondée en cela par mon frère Garan qui lui agit en qualité de vice-duc ou main de la duchesse. Enfin, Edlyn quant à elle est bien moins portée sur l'administration et la politique que Daisi et Garan. Le domaine de prédilection de ma cadette est en effet l'art malgré son titre de noblesse de vice-duchesse, elle fait parfois du mécénat outre son activité d'artiste. Ça fait beaucoup d'activité hein ?

J'ai passé une enfance sans histoires, élevée jusqu'à mes 12 ans comme une petite princesse, les vêtements par dizaines, les servantes, les peignes, sa maison de poupée... J'étais très contente d'avoir une petite sœur et un petit frère, mes parents m'aimaient beaucoup. Et puis un jour, j'ai surpris des hommes, des soldats en train de s'entraîner dans la cour de notre château. De la fenêtre de ma chambre, je les voyais s'entraîner avec leurs épées, à frapper des mannequins de bois. J'étais fascinée... Daisi ne comprenait pas, Garan lui s'amusait déjà à embêter ma sœur avec une épée de bois, étrangement, il ne m'a jamais embêté avec... Edlyn était encore trop petite pour comprendre. Mais ce que j'ai vu dans cette cour, c'était ce qui m'avait changé. Je commençai mon adolescence à rêver d'épées et d'armures au lieu d'espérer un prince charmant. Ma mère prit peur évidemment et mon père le prit mal. Ils connaissaient cependant mes petits caprices de princesse et finirent par céder. En plus de mon éducation à la lecture, l'écriture, l'art, les mathématiques, l'histoire, la magie et l'équitation, je commençai peu avant mes 13 ans l'étude des armes et des arts martiaux. Je me rappelle encore de mon instructeur de l'époque quand je protestai lorsque l'on s'entraînait au combat à mains nues "une fine lame oui, mais un pain dans la gueule, c'est bien aussi". Ah s'il savait...

Je commençai à m'affirmer, à grandir davantage et à gagner en carrure. Je gagnai de l'influence aussi, le duché entendait les rumeurs sur l'aînée des Raikes s'entraîner à devenir une guerrière... Ma mère désapprouvait mais elle laissait faire car elle me connaissait, elle voyait l'investissement que je donnais. Mon père... Ça le rendait perplexe. Il avait cru que comme beaucoup de choses, je me serais lassée mais force était de constater pour lui que l'art de la guerre en général me plaisait et j'y trouvais mon compte. Je commençai à partir de 15 ans, à mon initiative et un peu avec l'aide de mes professeurs, à lire et étudier des ouvrages sur la stratégie militaire, la gestion d'une armée en campagne ou le commandement de troupes et la façon de s'occuper d'une troupe. J'avais rencontré des officiers, des chevaliers, qui étaient de passage dans notre château, ils me parlaient de leur expérience mais la plupart étaient perplexes ou riaient d'une jeune fille de 16 ans qui voulait devenir une guerrière alors que normalement, je n'étais bonne qu'à être mariée. Moi, j'en parlais peu à mes parents, je sentais qu'ils ne comprendraient pas. Et j'avais raison car à mes 17 ans, je vécus ce que j'appellerai comme une dispute mémorable. Même après avoir dépassé la quarantaine, je m'en rappelle encore... Je revois encore mon père, m'appeler dans son bureau et m'annoncer que j'allais être mariée à un fils de comte voisin afin de renforcer les liens entre fiefs d'Eridania. J'avais 17 ans, j'allais sur mes 18 et le fils en question avait désastreusement 14 ans. Mon père essaya de me convaincre que j'étais l'un des plus beaux partis d'Eridania, que j'avais nombre de prétendants et que cette union allait profiter à la famille.

Il était vrai que les demandes en mariage arrivaient beaucoup depuis mes 16 ans mais je ne m'en souciais pas jusqu'à maintenant. Le refus catégorique qu'essuya mon père me valut presque une mise au cachot en hurlant à la fille indigne. Seule l'intervention de ma mère m'évita le cachot et les sévices. Mais je tins bon, je tins courageusement sur ma position en tenant tête à mon père, ma mère se retrouvant entre deux feux. Je lui expliquais que j'étais meilleure à être officière dans l'armée qu'épouse d'un foutu petit comté de merde qui ne faisait pas le tiers de Méphrit. Bien entendu mon père rit de moi, ce qui me piquait au vif. Je lui lançai le défi de réussir à l'académie d'officiers de l'armée à Hesperia et de devenir officière. Mon père prit le temps de la réflexion, poussé par ma mère. Si je ne réussissais pas, je revenais au château pour épouser le prétendant que mon père aurait choisi. Pour le coup, ma mère se rangea aux côtés de mon père, je me retrouvai seule contre mes parents. Je pouvais à peine compter sur le soutien de mon frère et sœurs mais que pouvaient-ils contre nos géniteurs ? ... Quelques mois plus tard, après une intense préparation physique avec mon instructeur et mon maître d'armes, je partais pour l'académie d'officiers à 18 ans.

Devenir officière dans l'armée d'Eridania fut l'une des tâches les plus difficiles de ma vie. Non seulement il fallait lutter contre les cours mais aussi contre les brimades, les moqueries, les quolibets voire parfois les bizutages. J'étais la seule femme de ma promo d'officiers, certains étaient des soldats de métier et me regardaient d'un air plutôt méprisant mais la plupart, des fils de nobles, furent les pires. Théories de stratégie et de gestion des soldats, organisation de campagnes militaires, différentes armes, entraînement physique, manœuvres... Tout était bon pour former les commandants des armées et montrer qu'ils étaient aussi des guerriers. Et puis les confrontations aux entraînements au combat étaient un bon moyen de régler des différents sous l'œil des instructeurs et des professeurs, je faisais discrètement payer les railleries de mes détracteurs. J'avais beau être une femme, rarement ils en avaient vu une comme moi. Une chose était certaine, je n'étais pas à l'académie pour me faire des amis. De rares personnes m'y apprécièrent mais je me rappelai à chaque instant du défi de mes parents. Ce fut un formidable moteur de motivation pendant mes trois années de formation à l'académie, je donnais mon âme et mon cœur pour ma réussite.

Cette souffrance, ce travail, cette épreuve était mon quotidien. Mes efforts stupéfièrent mes parents qui ne s'y attendait pas. C'était la première fois de ma vie que je passais autant de temps loin du domaine familial et j'avais apparemment déjoué leurs pronostics. Parents de peu de foi... C'est triomphante, après trois années de combat contre le machisme, le sexisme, la dureté de la formation et la rudesse de l'armée, que je posai sur le bureau de mon père, sous ses yeux médusés, le diplôme me certifiant lieutenante de l'armée d'Eridania, le document paraphé de la main du général directeur de l'académie lui-même. Pour la première fois de ma vie, je voyais que ma mère était véritablement fière de moi. Elle m'avait félicité et très bien accueillie, peut-être qu'elle était fière de voir sa fille aînée devenir ce qu'elle n'est pas devenue... Mon père n'en revenait pas mais il se plia au défi que nous avions convenu trois ans en arrière. J'étais libérée de mes obligations de mariage, j'avais gagné le droit de m'émanciper des stupides querelles inter-domaines pour servir une plus grande cause : Eridania. En revanche, ce fut ma benjamine qui dut épouser celui qui m'était au départ promis. Mais... elle ne s'en souciait guère, elle avait apprise davantage que moi à être versée dans la politique. C'est le jour de la cérémonie à l'académie, là où tous les cadets officiers sont officiellement promus officiers, que je fis la promesse à Daisi et Garan que lorsque nos parents ne seraient plus là, si je reste dans l'armée, je leur donnai le droit de gouverner notre duché en mon nom. Je posai déjà les bases de ma future gouvernance.

Je fus officiellement intégrée à une légion d'infanterie, sous les ordres d'un commandant, lui même sous les ordres d'un capitaine. C'est donc à 21 ans, presque à l'aube de mes 22 ans, que je reçus ma première affectation en tant qu'officière où je mis en pratique mes préceptes de commandement militaire et le moins que je puisse dire, c'est que le destin et le monde m'ont donné du travail. Beaucoup de travail. Pour services rendus au royaume et pour ma carrière militaire exemplaire, je fus promue commandante en 1289. Nous n'avions pas vraiment de quoi chômer avec les nations frontalières dont nous nous méfions, les désordres publics, les groupuscules à anéantir, les bandits sévissant sur les routes, des caches à trouver, des bandes à anéantir... Je travaillais dur chaque jour pour inspirer l'exemple et prouver encore et toujours, continuellement. Parce que j'étais une femme. Les railleries n'avaient pas cessées malgré le grade supérieur, il fallait encore se battre contre cela. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, ma fermeté, ma stricticité et ma sévérité ne me sont pas venues de l'académie. Je commençai déjà à l'être au château familial mais ce fut véritablement à partir de mon service actif que je devenais plus dure. Les soldats sous mes ordres connaissaient mes exigences et à quel point je détestais les moqueries de soldats hommes. Mon commandement n'avait pas pour but de rejeter tout élément masculin mais bien de briser la volonté des plus moqueurs et d'imposer une discipline de fer. Seuls restaient les meilleurs et ceux davantage soucieux de servir leur armée et leur pays que de savoir de quels organes génitaux était pourvue leur supérieure. Ma hiérarchie me promut capitaine en 1293 après avoir dirigé avec succès une attaque contre la planque d'un gang établi non loin du domaine royal au nord d'Hesperia.

Si j'avais cru que la crise politique après la mort du maire Dreak était un évènement difficile à encadrer -je ne faisais pas partie des unités placées sur l'enquête de sa mort, j'étais davantage préoccupée par le fait de maintenir les institutions politiques en place-, tout comme le retour à la monarchie absolue sous le règne du roi Thimothée, je n'avais pas vue venir l'épidémie de Sarnahroa comme beaucoup de monde. À l'époque en 1302, je venais d'être transférée à l'état-major de l'armée d'Eridania, désormais sous le commandement direct du roi Thimothée en tant qu'aide de camp d'un général. C'était la première fois que je voyais un tel chaos dans Hesperia et même ailleurs. L'armée avait été très sollicitée et l'on dut à la fois lutter contre la maladie en mettant les malades en quarantaine sans les toucher, protéger les secours qui essayaient de soigner les malades et empêcher les pillages et les émeutes. Je donnais de ma personne pour empêcher que le chaos ne se répande, ces jours là, pour la première fois de ma vie, j'avais très peur car je sentais que nous étions proches de l'effondrement de notre société. Pour rajouter au malheur, le duché de Méphrit avait été touché de plein fouet par l'épidémie... dont mes deux parents. Je ne pouvais pas me rendre à leur chevet, la ville d'Hesperia occupait tout mon temps. Lorsque le remède a été découvert, c'était trop tard. Mon père avait rendu l'âme une semaine avant qu'un remède soit au point, ma mère l'avait rejoint deux jours plus tard. Inutile de dire qu'aux funérailles, lorsque l'ordre était revenu, leur disparition fut très douloureuse.

Que dire ensuite après avoir pleuré ma perte comme des millions de personnes... J'étais en âge de gouverner, je fus immédiatement placée à la tête du duché. Je tins la promesse faite à Daisi et à Garan, pendant que je serai à Hesperia, mes deux benjamins gouverneraient le duché en mon nom. En effet, le général que je servais fut emporté par la maladie et le roi Thimothée devait préserver la chaine de commandement car l'armée, bien qu'ébranlée, avait tenue sa place de gardienne de la société. Cela me rendait fière de voir que notre gouvernement ai tenu. Ce fut à cet instant en 1303, que je commençai à connaître de façon un peu plus personnelle le roi Thimothée. C'est en effet lui qui me promut générale, faisant de moi de droit, un membre permanent de l'état-major royal. C'est aussi moi, travaillant de concert avec les autres généraux de l'armée qui jugula la crise du Myste rouge qui s'était abattu sur Hesperia. C'était une crise plus facile à gérer que celle de l'épidémie, l'entraînement militaire nous conféra un avantage physique certain en l'absence de magie malgré la panique des mouvements des habitants. Il fallait aussi de plus se tenir prêt au moindre débordement et à la moindre attaque lorsqu'on reçut les premières nouvelles du putsch politique entre les prêtresses de Cimmeria et les Sindarins. C'est dans cette optique d'une nouvelle crise que le roi décida d'agir.

Le roi Thimothée décida d'envoyer une armée appuyer la coalition dirigée par la grande prêtresse légitime, Dranis. Je me portai volontaire pour mener cette armée aux côtés d'autres officiers afin de maintenir Cimmeria en place et repousser la vermine de Phelgra et étouffer une rébellion qui pouvait s'étendre jusque chez nous si Cimmeria tombait. De plus, faire partie de cette coalition renforçait notre image, du moins c'est ainsi que je le voyais. La campagne fut rapide mais décisive et j'en étais fière d'en avoir faite partie. C'est après la guerre Cimmeria & Phelgra et après plusieurs crises jugulées que Thimothée me fit l'honneur de me nommer à la direction de l'état-major afin d'insuffler un nouveau souffle à l'armée et aux généraux un brin vieillissants. C'était un honneur que très peu de militaires avaient droit, cela renforça ma foi en Eridania et en l'armée, tout en restant loyale à mon roi à qui je devais entièrement ma place. Nous étions en 1304, je venais d'avoir 41 ans. Mon premier vrai défi en tant que générale en chef fut le colosse de Paramis. Rarement, je n'avais autant sentie la masse des responsabilités sur mes épaules à ce moment là pour devoir organiser l'armée contre le monstre. Le chaos se répandit à nouveau dans Hesperia mais je mis de l'ardeur, du cœur et un soupçon d'acharnement pour venir à bout de la bête et des dégâts qu'elle causait. Je ne pris pas part à l'affrontement mais j'avais assisté à la bataille. Les pertes avaient été importantes mais la ville était sauve, le monstre avait été tué. Le corps disparut dans un éclair de poussière et de lumière mais malgré cette apparition paranormale, il fallait au plus vite se ressaisir et reconstruire. Encore une fois, l'armée était en première ligne dans la sauvegarde du royaume. On pouvait dire que j'avais passée avec succès mon premier test en tant que cheffe d'état-major, du moins, je le pensais, le roi m'avait mis à cette place, il m'avait félicité mais je savais aussi que ma place pouvait être instable. Ma place était convoitée mais je tenais toujours bon. Il en allait de la survie du royaume, du roi, de l'armée et de sa population et pour commander, il fallait de la fermeté et de la discipline. Surtout si la seule personne à qui vous devez rendre des comptes n'est pas la personne la plus stable psychologiquement.

Aujourd'hui, je suis à la tête d'une des armées les plus importantes d'Istheria et dirigeante d'un des duchés les plus importants du pays. Mon quotidien est fait de pression, de stress, de décisions à prendre et qui vont impacter des milliers de vies. Si je n'ai aucune influence civile, je sais que le militaire dépend beaucoup de ce que moi et mes collaborateurs de l'état-major décideront ainsi que du roi. Je sais à qui je dois mon ascension et ma place, je sais que j'ai l'honneur de servir à la fois mon duché et mon pays, parfois au péril de ma vie. Mais je sais aussi que ce que je fais est toujours dans l'intérêt de notre nation et de nos compatriotes. Je ne suis pas une ambitieuse de pouvoir, je ne recherche pas le pouvoir politique car je n'y trouve aucun intérêt. C'est dans le seul intérêt de préserver l'armée avec sa nation ainsi que la sécurité de nos citoyens que je suis ici. Je pourrai très bien laisser ma place à des généraux qui ambitionnent le pouvoir politique mais aujourd'hui ce sont eux qui sont sous mes ordres. Notre nation n'a pas besoin d'une horde de généraux avides et ambitieux mais bien de soldats qui croient en l'idéal de leur pays. Le roi a besoin de personnes prêtes à le soutenir et à mener l'action armée lorsqu'elle est nécessaire. Le pays a besoin d'une personne intègre, ferme et loyale pour diriger son armée, je veux croire que je suis cette personne. Et aussi longtemps que je dirigerai cet état-major, jamais je ne laisserai Eridania s'effondrer comme Taulmaril jadis.



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Othello Lehoia
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Othello Lehoia
MessageSujet: Re: Cassandra Raikes ~ There is nothing delightful about me   Cassandra Raikes ~ There is nothing delightful about me Icon_minitimeSam 2 Fév - 20:12

Bonsoir Cassandra et (officiellement) bienvenu parmi nous!

Et je suis très heureuse de te l'annoncer:


Fiche validée!!!

Tu vas pouvoir te re-lancer dans l'aventure, et nous sommes tous très heureux de te ré-accueillir :)!

Comme tu le sais, tu vas pouvoir te rendre dans la " GESTION DES AFFAIRES " afin d'ouvrir ton compte en banque, ton journal, ton compte à pouvoir et ton inventaire.

Tu pourras également faire une demande de rang personnalisé JUSTE ICI.

Pour ton avatar, tu peux "réserver" une image particulière dans notre bottin ICI.


Une fois tout cela fait, un dernier petit travail t'attend au sujet de tes pouvoirs afin de bien détailler leurs évolutions.
Rend-toi "Au comptoir des pouvoirs - ICI "

Encore bienvenu parmi nous!
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