Le retour sanitaire [Famael 1406, pv Cassandra Raikes]

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_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
_ Il parait que ça se bécotte "au bal de la Rose".
_ Il parait que des créanciers en sont après un des conseillers de Ridolbar.

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 Le retour sanitaire [Famael 1406, pv Cassandra Raikes]

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MessageSujet: Le retour sanitaire [Famael 1406, pv Cassandra Raikes]   Le retour sanitaire [Famael 1406, pv Cassandra Raikes] Icon_minitimeMer 8 Juin - 17:35

Après avoir escorté le jeune bourgeois tyhrénian jusqu’à la capitale d’Eridania, Darius profita de sa paye pour y rester quelques jours, et il songea même à y rester plus longtemps. Avec ses rues propres, ses tavernes chaleureuses et ses habitants plutôt polis et parfois même souriants, Hesperia était en effet une cité très agréable à vivre pour ceux qui en avaient les moyens, peut-être même plus que Tyrhénium. Seulement voilà, les moyens étaient ce qui pouvait manquer à Darius. Il ne se voyait pas pour le moment faire autre chose que vendre ses talents d’épéiste, et Tyrhénium était définitivement l’endroit où le mercenariat était le plus récompensé. La Cité-Frontière attirait comme un aimant tous les marchands et négociants du continent, et eux-mêmes attiraient à eux richesses et contrats profitables…
Le retour était tout tracé. En repassant par le comté de Tiloch – à pied, cette fois-ci, il ne pouvait pas se permettre de se payer une voiture – il arriverait au bout d’une vingtaine de jours à Tyrhénium.

Au bout de quelques journées de marche difficiles où Darius devait se repérer à l’instinct, Langdum semblant vouloir jusqu’au bout dissimuler le monde par son écran pluvieux, le mercenaire sentit tomber sur lui non plus de la pluie, mais de la neige : la saison des pluies avait enfin laisser sa place à une saison plus calme, en tout cas là où il se trouvait. L’air brumeux s’évapora, découvrant petit à petit un paysage de collines enneigées formant une robe immaculée aux formes gracieuses dont quelques points de fumées venaient briser la monotonie.
Tout cela rappelait des souvenirs lointains à Darius, et il se surpris un instant à vouloir demander l’hospitalité à une de ses chaumières pour goûter un peu à la chaleur d’une chaumière paysanne. Il se reprit cependant rapidement, après tout qui accepterait d’offrir le gîte à un inconnu armé ?

Le décor changeait peu dans ces collines, hormis une mine sur le chemin où quelques ouvriers travaillaient encore malgré le froid. Cela étonna Darius, qui était persuadé de ne pas avoir vu de mine à l’aller, mais il ne s’en inquiéta pas plus et continua.
Une fois passées les collines, une grande plaine où les habitations se faisaient plus présentes s’offrirent à lui. Au bout de quelques heures à marcher, il put apercevoir un village plutôt volumineux, que l’on pourrait presque en étant optimiste appeler une petite ville. Si tous les précédents indices l’avaient mis sur la voie, cette fois-ci, Darius reconnaissait parfaitement l’endroit où il se trouvait. Apeuré, il se mit à courir, traversant trois bons kilomètres avant d’arriver dans le village, il attrapa la première personne qu’il trouva et la questionna :

« À quel point sommes-nous éloignés de Tiloch ?! »

La vieille dame manqua de perdre conscience tandis que Darius l’agitait en attente d’une réponse. Fébrilement, elle prit la parole.

« T-tu es Dalma, mon pitit… »

Darius lâcha sa prise et semblait à présent tout aussi désorienté que la dame. Il n’était pas retourné à Dalma depuis… Enfin, ce n’était pas comme si il s’était promit de ne jamais y retourner. Il n’avait qu’à prendre le chemin à l’ouest et essayer cette fois de ne pas se perdre.
C’est ce qu’il comptait faire, quand la vieille dame qui avait à peu près repris ses esprits l’apostropha.

« Jine homme, vous n’allait pas partir comme ça ? »

« Qu’est-ce qu’il y a ? », demanda Darius sans se retourner, ce qui ne plut pas à la dalmane.

« Faites-vous pardonner votre impolitesse en m’aidant. » 

Son ton se fit plus faible, et plus peiné.

« S’il vous plaît… J’ai… J’ai des dias ! »

Au mot magique, Darius se retourna tout sourire et plaça ses mains sur les épaules de la femme, comme si elle manquait à tout moment de s’écrouler. Cette dernière était semblait trop soucieuse pour noter ce changement de comportement.

« Que puis-je faire pour vous ? »

« Les soldats du roi… ils vont tué le jine Bajeck ! »

À présent parfaitement concentré sur ce que disait sa potentielle cliente, Darius pouvait l’entendre et l’apprécier. Ah… l’accent dalman ! Quel plaisir pour lui de l’entendre à nouveau ! Le terrania de Dalma n’était guère différent de celui parlé à Hesperia, mais cette façon d’oblitérer du langage les son produits par la lettre « e » pour la remplacer par un « u » ou un « i » pouvait être assez déconcertante.
Forkald avait au début souvent réprimandé Darius lorsqu’il faisait cela. Ironique, pour un rouleur de R cimmérien.

« Les soldats du roi ? Désolé, mais je ne fais pas évader des condamnés. »

« Bajeck n’a commis aucun crime ! S’il vous plaît, allez voir leur vildar et dumander-lui de le laisser, ils sont là-bas, dans leur campument. »

Le mot « vildar » était une autre spécificité du langage dalman qui signifiait grossièrement « chef ». Son utilisation fit sourire Darius, qui hocha la tête silencieusement avant de suivre la direction donnée par l’ancienne.

À la périphérie du village, un grand campement se dressait effectivement. L’entrée de l’une des tentes gardée par deux gardes était obstruée par une foule de personne bruyantes et visiblement mécontentes. Apparemment, la cliente de Darius n’était pas la seule à vouloir sauver ce Bajeck. Il se disait bien que le reste de Dalma semblait assez vide.
Le plus bruyant était celui qui était le plus en avant – bien qu’à une distance raisonnable des armes des soldats – , il semblait aussi être le plus en colère.

« Laissez-lu sortir ! Bajeck est pas rouge, il est juste gêné de nature ! »

Les gardes n’avaient pas l’air d’être de cet avis, mais ils ne se montraient pas agressifs pour autant. L’un des deux tenta de calmer la foule, à sa façon.

« Enfin, vous voyez pas qu’on fait ça pour vous ? Vous allez pas briser notre bonne-entente maintenant ? Il y a des endroits où ça se passe de façon beaucoup moins gentille… Je vous assure qu’on fait notre possible pour sauvez votre gars, mais on peut pas faire de miracles ! »

« C’est çu qu vous nous avez dit les six fois d’avant, et à chaque fois vous les avez tué ! »

« Tu occultes quand même tous les autres malades qui se sont remis sur pied. »

« Et lu rumède ? Mon cousin Pedrack qu’est parti au Monastère m’a dit que z’avez trouvé un rumède ! », éructa un homme dans la foule qui ne semblait pas vouloir entendre les arguments du soldat.

Darius, hypnotisé par cette étrange manifestation, ne sentit pas venir derrière lui la main qui s’agrippa sur son épaule. En se retournant, il se retrouva face à une yorka dont la tignasse de laine blanche contrastait avec son uniforme sombre. Elle portait à son épaule un panier rempli d’herbes. Sa face sévère laissait transparaître un soupçon d’inquiétude.

« Que fais-tu là toi ? Qu’est-ce que vous faites tous là, à vous coller ainsi !? L’épidémie a disparu ? Et je n’en ai pas été informée ? »

La foule se fit soudainement plus silencieuse. Quelques murmures fusèrent, rapidement arrêtés par un froncement de sourcils de la yorka.

« Si vous ne voulez pas d’une nouvelle quarantaine, retournez à vos occupations ! »

Sous les yeux stupéfiés des deux gardes, les villageois se dispersèrent plus ou moins silencieusement, bien que ne manquant pas de lancer quelques regards mauvais à cette nouvelle arrivante.
Celle-ci soupira longuement, observant avec amertume le peu de reconnaissance qu’elle recevait pour son travail.

« Argh, ces dalmans ! Je n’ai jamais vu de gens aussi indisciplinés ! Heureusement que je suis là, tout le monde n’est pas aussi patient. » Elle se retourna finalement vers Darius et le jaugea un instant avant de le saluer d’un hochement de tête. « Tu n’es pas d’ici, si ? Je suis la docteur Lubyn, je gère ce modeste hôpital au nom de l’armée royale. Comme tu peux le voir les gens n’aiment pas vraiment les étrangers, que fais-tu ici ? »

Darius rendit le salut de la même manière. Cette femme avait tout l’air d’être la vildar des environs, pourtant elle avait l'air comme les deux autres d'être au service du roi, et, sauf si un changement majeur a eu lieu la dernière fois qu’il était venu, Dalma n’était pas sensé faire parti du domaine royal.

« Darius Aellaml. Je ne suis pas du village de Dalma, mais je viens des collines au sud du comté, je comptais aller à Tyrhénium, mais je me suis perdu en chemin. Vous dites être de l’armée royale ? Ça ne devrait pas être aux hommes du comte de s’occuper des problèmes du comté ? »

Lubyn ne comprit pas tout de suite si cette question était un sorte de revendication, ou si l’homme qui se tenait devant elle était simplement ignorant. Elle l'observa interloquée, mais quand elle se rendit compte qu'il était sincère, elle prit la parole.

« Vous n’êtes pas sorti de votre patelin depuis ces deux dernières années ? »

Pour ne pas avouer qu’effectivement, il n’avait pas souvent voyagé, Darius décida de changer de sujet.

« Au fait ! Vous n’avez pas un patient nommé Bajeck ? J’aimerais beaucoup le voir. »

« Pitié, ne m’en parlez pas… C’est si dur de voir encore des malades proches de la mort alors que le remède a été découvert… Vous ne m’avez pas l’air d’être aussi enragé que les autres, je veux bien vous laisser le voir, mais il va falloir offrir votre aide pour justifier votre présence. Laissez votre arme à un des gardes – vous n’en aurez pas besoin – et garder une certaine distance avec votre ami pendant la visite. »

Darius hésita un instant, mais il était plus ou moins en contrat avec l’ancienne à Dalma, et s’il ne pouvait pas toujours remplir ses contrats, il faisait toujours son possible pour le faire, il acquiesça donc. Avec un sourire, docteur Lubyn le laissa là et pénétra dans une autre tente. Il s’approcha pour sa part de celle où se trouvait Bajeck en retirant son fourreau. Le garde qui était jusque là resté silencieux s’empara de l’arme avec nonchalance et le laissa entrer.
Le dalman que Darius était était habitué aux froides saisons de sa région, mais l’intérieur semblait tout droit venir de Cimmeria. Tout avait été fait pour refroidir les malades, et cela se ressentait. La tente était divisée en deux espaces. À droite se trouvaient les affaires des militaires, quelques caisses et une grande table où étaient entassés de nombreux ingrédients et outils nécessaires au travail de la docteur. À gauche, une vingtaine de lits de fortune. La plupart étaient vides, ce que témoignait d’une baisse d’intensité de l’épidémie à cet endroit, mais les quelques malades présents n’étaient pas dans leur meilleur état.

L’un d’entre eux se démarquait par son teint particulièrement écarlate. Alors que les autres étaient endormis, lui semblait être dans un état second, murmurant quelques phrases incompréhensibles entre deux gémissements. Même en restant, comme promis, à une certaine distance de lui, Darius pouvait lire la détresse et la douleur dans son visage. Il se mit à penser à la vieille dame de Dalma avec appréhension et tristesse. Cet homme était condamné, que pouvait-il faire à part prier pour lui ?
Dehors, les gardes félicitaient Lubyn de son autorité sur les habitants et riaient entre eux. Ils n’avaient pas l’air d’être des soldats tyranniques qui avaient pour but de faire souffrir la population. Les dalmans, malgré leur méfiance envers les étrangers, sont eux des pacifiques. Peut-être Darius pourrait-il réussir à concilier les deux partis ? La fièvre était déjà assez douloureuse à vivre, quel intérêt de rajouter à cela plus de souffrances ?
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MessageSujet: Re: Le retour sanitaire [Famael 1406, pv Cassandra Raikes]   Le retour sanitaire [Famael 1406, pv Cassandra Raikes] Icon_minitimeJeu 14 Juil - 12:16

The medical return
Après un temps de repos et de bon temps à Hesperia, l'heure était venue de faire une tournée d'inspection de la situation. Le gros de la crise de cette épidémie était passé mais il fallait bien gérer l'après-crise car désormais si les malades étaient une préoccupation secondaire car il existait un remède, le maintien de l'ordre devenait primordial et une fois de plus, l'armée allait être sollicitée et demeurer dans son rôle de gardienne de la société et de l'ordre établi, n'en déplaise à mes détracteurs. Sinistrement, je me disais aussi que c'était un bon moyen de justifier au roi une nouvelle augmentation des moyens alloués à l'armée... Avec Ela, nous nous partageâmes les tâches de commandement. Je faisais suffisamment confiance à la nordoise pour gérer l'après-crise en Méphrit chez nous tandis que je faisais le tour des autres domaines du royaume. Seul Kennedy me suivait partout et demeurait mon premier interlocuteur de confiance.

Aujourd'hui, nous étions du côté de la garnison dans le comté de Dalma. Bien entendu, chacune de mes visites étaient à l'improviste, hors de question de prévenir de mon arrivée pour me voir dérouler le tapis rouge et montrer que tout allait bien. Si j'allais sur le terrain, c'était pour me rendre compte de la situation réelle. Nous nous sommes briefés avec Kennedy avant de venir. Dalma, comme tout le monde avait été frappé par la maladie mais à un degré moindre que Méphrit ou Nivéria. À mes yeux, le seul intérêt de la région était la garde de la frontière avec Tyrhénium. Les montagnes du nord étaient infranchissables -à moins de passer par les airs et encore- et la garnison d'Aziah ainsi que celle de Tiloch n'étaient pas loin. À part cela, je n'avais porté que peu d'intérêt à ce domaine qui demeurait un nom sur une carte du pays mais c'était bien là que j'étais désormais.

Le commandant de la garnison avait rapidement pris les choses en main et avait scrupuleusement obéi aux ordres que j'avais donné. Toute la zone autour du camp de la 14e Légion était une zone militaire interdite et seuls ses derniers avaient le droit d'y circuler. En revanche, à quelques kilomètres du camp militaire se trouvaient d'autres zones protégées par l'armée servant à l'accueil des malades et des blessés. Au plus fort de la crise, le chef de la 14e Légion rapportait que des milliers de personnes s'y étaient rendues et qu'il y avait eu nombres d'échauffourées qui n'ont jamais débordé comme ce fut le cas au Haut-Monastère. Aujourd'hui la situation était plus calme et sous contrôle malgré la présence de plusieurs énergumènes comme je le remarquai lorsque je sortais de ma tente dans le camp de la 14e. Néanmoins mes soldats n'avaient pas besoin de renforts, ils avaient la situation en main, du moins de ce que je pouvais constater par visuel.

Accompagnée d'une dizaine de mes gardes, je fis le tour du camp de la 14e. Il y avait bien besoin de renforcer ici et là la fortification, améliorer les conditions de vie bien que les soldats s'étaient fait ravitailler récemment... En tous les cas, l'officier commandant mettait un point d'orgue à maintenir sa troupe occupée. Il n'y avait rien de pire que l'oisiveté en situation de crise, si on gambergeait trop c'était le début de la fin. Entraînement, nettoyage, réparations du camp, assistance aux médecins cervins... Tout le monde avait quelque chose à faire. Lorsque je vins du côté des hôpitaux de campagne dans les zones civiles, je vins visiter plusieurs blessés militaires non sans voir quelques civils. L'officière en charge de la zone que je visitai était la capitaine Lubyn mais par usage, tout le monde l'appelait docteur ou doc. Cette dernière s'était raidie lorsque je fis mon apparition sous sa tente.

Repos, Capitaine. Merci pour tout ce que vous faites.

Je remarquai la présence d'un homme jeune qui venait de confier son arme au garde de la tente, sans uniforme mais porteur d'une armure légère. Ma méfiance s'aiguisa. Un de mes gardes se mit sur sa route, déclenchant une intervention de la docteur Lubyn, déclarant qu'il était venu aider. Je l'écoutai sans dire puis parlai.

Présentez vous. D'où venez vous ? Vous êtes venu aider ? Il est vrai que l'on emploie des civils pour nous épauler pour les tâches de logistique et de gestion mais peu parmi eux sont armés comme vous l'étiez. Mercenaire ?

Pas que je refuse son aide mais je m'en méfiai. La docteure Lubyn essaya de calmer la situation mais ne se remit à parler qu'après un signe de tête de ma part. Elle entreprit d'expliquer à l'inconnu que j'étais la générale Raikes qui commandait toute l'armée d'Eridania, alors en inspection de la situation post crise épidémique.

8 Famael, Saison Nivéria, 1306 Ère Obscure
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MessageSujet: Re: Le retour sanitaire [Famael 1406, pv Cassandra Raikes]   Le retour sanitaire [Famael 1406, pv Cassandra Raikes] Icon_minitimeMar 30 Aoû - 16:15

« Mais non enfin ! Il n’y a pas d’avant ou d’après, tu mets le tilleul et le thym en même temps dans le mortier et tu tritures tout ça avec le pilon. »

« Et la faluvira folaé ? »

« Tu ne touches pas à la faluviria ! »

Hochant doucement la tête, Darius plaça une même proportion de tilleul et de thym dans le mortier et se mit à triturer.
Il n’avait pas l’impression de le faire mal, mais vu comment Lubyn le regardait, cela n’était probablement pas fameux.
Mais en même temps, en proposant ses services Darius n’avait pas prévu qu’il allait devoir apprendre à préparer des remèdes pour les fiévreux. Il s’imaginait devoir garder le camp contre de potentiels émeutiers, mais la cheffe des lieux lui avait expliqué amusée que le camp n’avait absolument pas besoin de défenses supplémentaires. Mais ayant promit d’aider, il se devait tout de même de rendre service, ou au moins d’essayer.

« Bon, on va en rester là, fais attention à ne rien casser, ni à t’empoisonner. »

Sur un soupir elle laissa Darius seul dans la tente avec pour seule compagnie son mortier et les malades. Cela faisait bien quelques heures que Darius se trouvait ici, mais il n’était toujours pas à l’aise en observant ces alités, surtout celui qui semblait prêt à s’embraser. Même Lubyn lui avait assuré qu’à ce stade il était parfaitement improbable que cela arrive, il gardait tout de même ses distances, par simple précaution. Enfin, il ne serait pas contre un peu de chaleur présentement, la température de la tente commençait à lui être insupportable.
Comment pouvait-il bien se concentrer dans son travail avec les neurones gelées ? Darius reposa les outils de la yorka sur la table de travail et se dirigea vers la sortie de la tente. Un seul garde se tenait alors devant la tente, fermement fixé à son poste, il ne retourna pas le salut que lui fit Darius.
Celui-ci haussa les épaules et alla se dégourdir les jambes autour du camp, sans oublier de reprendre son arme. D'après Lubyn, ce dernier n'était qu'une petite partie du camp militaire de Dalma, qui se trouvait plus loin au nord. Darius aurait été curieux de voir à quoi le camp principal pouvait ressembler, mais pour cela la docteur était catégorique : c'était absolument interdit pour lui. Le jeune mercenaire n'insista pas, même si il aurait aimé vérifier tous les préjugés sur l'armée éridanienne que lui avait inculqué son père adoptif, Forkald.

Tout en se promenant autour du camp, Darius se rappelait les mots du vieux cimmérien : "L’armée d’Eridania est une épave, une épave impressionnante mais une épave tout de même, composée de nobliaux grassouillets et poudreux, dont la tactique remonte sûrement à la vieille guerre de Taulmaril, et encore, leurs ancêtres doivent se retourner dans leurs tombes en voyant chaque dressage de camp se transformer en grand banquet public pour féodaux imbus d'eux-mêmes."

Enfin, pour l'instant, le camp où Darius se trouvait lui paraissait bien en place, et même assez austère sur les bords. Néanmoins, les caractéristiques même de la région frappaient le cœur de Darius en un essaim nostalgique. Le bruit de la neige sous ses bottes neuves, les quelques dalmans qui observaient encore avec suspicion et à bonne distance le camp étranger, les froides montagnes cimmériennes que l’on pouvait voir loin au nord et qui faisaient de Dalma – selon certains dalmans chauvins – une région hautement stratégique…
Dans quelques jours, les familles des deux côtés de la chaîne de Vanderoven allaient se réunir pour partager un grand repas et célébrer Kesha. Certaines familles dalmanes particulièrement zélotes partageaient même la tradition cimmérienne consistant à faire brûler un grand brasier dans son jardin, pour une raison qui échappait quelque peu à Darius.
Ce dernier n’avait pas pu fêter le Solstice de Nivéria depuis plusieurs années, même si cela lui manquait. Premièrement car la plupart des thyrénians se fichaient pas mal de Kesha, mais aussi et surtout car il n’avait personne avec qui le faire, et que fêter seul une fête familiale c’était tout de même assez triste.

La promenade du jeune mercenaire le ramena naturellement à l’entrée de la tente où il avait passé un temps fou à essayer de comprendre la recette écrite par un prêtre fou au fin fond de la forêt de Sphène. C’était difficile, mais en même temps assez reposant, et il n’était pas contre l’idée de s’y remettre.
Il pénétra donc nonchalamment à l’intérieur dans la petite clinique avant de se faire stopper net par le même garde que précédemment.

« Ton arme. »

Darius ne chercha pas à batailler, d’autant que le garde semblait soudainement assez tendu. Il lui remit son épée avant d’aller vers le poste de travail où Lubyn était assise en train de méticuleusement trier ses herbes. En le voyant, elle se leva vivement pour aller le saluer, néanmoins elle resta parfaitement raide.
Un autre soldat que Darius n’avait jamais vu se mit sur sa route alors qu’il tentait de s’approcher d’elle. La yorka, toujours aussi raide, s’interposa et tenta de lui expliquer pourquoi le mercenaire était ici. Elle se retourna ensuite vers l’entrée de la tente, et prit la parole :

« Général ! C’est un honneur de vous recevoir ici ! »

Les Lamelles se tourna à son tour, et, levant la tête, il la vit. Bouche bée, il comprit. Jamais il n’avait vu une personne semblable. Une femme bien plus grande que lui, en tenue militaire, et accompagnée de plusieurs soldats se tenait devant lui. Il n’aurait pas eu besoin des mots de la docteur pour comprendre l’importance de sa personne en ces lieux. C’était l’autorité vivante, le charisme absolu. Même ses remerciements imposait le respect.
Lorsqu’elle posa son regard sur lui, il grelotta, et ce n’était pas dû à la température ambiante. Ses questions pourtant simples le désarçonnaient. Alors que la capitaine Lubyn lui expliquait le rôle de cette femme dans l’armée royale, il tenta de regarder la générale dans les yeux, mais n’y arrivant pas il baissa son regard vers l’imposante balafre sur sa joue gauche. Si cette personne était une noble grassouillette, alors le royaume d’Eridania n’avait rien à craindre.

« Moi… Un mercenaire ? »

Il rit doucement, sans réellement savoir pourquoi.

« Oui. »

Même si il en avait eu envie, il n’aurait pas réussi à mentir ou à trouver une excuse. Il en aurait été physiquement incapable.

« Da-darius Élamelle, tyrhénian, pour vous servir. Et aider aussi, oui. »

Tout en étant effrayé, il ne pouvait s’empêcher de sourire. Oubliant presque la raison de sa présence ici, il se contenta d’attendre toute prochaine et potentielle instruction.
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MessageSujet: Re: Le retour sanitaire [Famael 1406, pv Cassandra Raikes]   Le retour sanitaire [Famael 1406, pv Cassandra Raikes] Icon_minitimeVen 14 Oct - 11:46

The medical return
Le jeune Darius Élamelle se déconfit sous mes yeux alors que je lui avais posé une question. Je le regardai alors qu'il sourit sans répondre. Je ne pouvais que prendre ce qu'il disait pour le moment pour argent comptant. Je revins à la docteure Lubyn qui s'était arrêté de faire ce qu'elle faisait : travailler.

Capitaine Lubyn, veuillez reprendre le travail. Le gros de la crise est passé mais on a encore besoin de vous.

Je n'aimais pas voir mes officiers oisifs et si je savais qu'elle s'inquiétait un peu pour le jeune homme, je ne lui ferai aucun mal bien que mes gardes les plus proches ne le lâchèrent pas du regard. On l'avait désarmé mais ils restaient vigilants, normal c'était leur travail. Je ne laissais de toute façon pas le choix à Lubyn, je la fixai jusqu'à ce qu'elle se porte vers un autre blessé malade avant de revenir à Élamelle. Hm, il avait une belle petite gueule, assurément il serait le plus beau de son bataillon s'il avait été chez nous. Sa tenue n'était pas des plus présentables mais au moins je supposai qu'on lui avait demandé de se décrasser un peu car il était dans une zone médicale. Je ne lui donnai pas plus de la trentaine, j'étais plus âgée que lui. Alors que je le toisai, je pouvais remarquer qu'en effet, il avait plus l'air d'un mercenaire que d'un infirmier même temporaire.

Le mercenariat paye peu ces temps ci monsieur Élamelle ? Vous dites être tyrhénian, je croyais qu'on pouvait avoir besoin de vos services dans une telle ville que Tyrhénium, surtout en ce moment.

Dis-je non sans une pointe de suspicion. Pas que j'avais toujours considéré la ville indépendante comme digne de confiance ou avec bienveillance mais c'était précisément le genre d'influence extérieure que je considérai avec méfiance. Si au moins Tyrhénium était sous notre coupe, on pouvait mieux la contrôler mais c'était peut être finalement mieux comme ça. Je m'écartai du chemin emprunté par le personnel médical et fit signe à Élamelle de me rejoindre, afin de ne pas gêner les soldats et les gens qui travaillaient ici, c'était une question de politesse, de professionnalisme et de décence. Je n'allais de toute façon pas trop retenir le jeune homme vu qu'il était employé ici. Je croisai les bras devant lui, l'uniforme noir réglementaire crissant légèrement sous mon geste. Deux soldats en arme se raidirent en passant à côté de nous et me saluèrent sans me lâcher du regard. Je répondis d'un simple signe de tête et leur permettant de poursuivre leur patrouille. Les deux soldats regardèrent ensuite le jeune Élamelle et l'un des deux ne put s'empêcher de pouffer discrètement avant qu'ils ne s'éloignent. Je revins à lui.

On vous a examiné avant de vous accepter ici ? Vous avez reçu une dose du remède contre la maladie de feu ou vous êtes en attente ? J'espère que vous avez pris vos précautions car nous n'avons pas que ça à faire que de juguler une nouvelle résurgence de la maladie.

8 Famael, Saison Nivéria, 1306 Ère Obscure
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