Alil Forerock [terminée]

DON : Résistance physique développée
SPECIALITES : Sens de Soulen // Charisme
POUVOIRS : Trois pouvoirs (sauf pour Prédef.) + degrés de maîtrise (vous avez droit de remplir 9 étoiles ★)
Le contrôle du vent.
Contrôler le vent est un atout considérable lorsque l'on s'en sert pour gonfler les voiles du navire = ★★★★✩✩
Lire la météo:
Tout bon marin qui se respect sait prédire une tempête, n'est-ce pas ? = ★★★✩✩✩
Contrôle du feu
Lorsque l'on développe une passion pour la pyromanie  = ★★✩✩✩✩


Ses armes de prédilections sont le sabre et le pistolet.

Son pistolet est d'un métal sombre, possédant une crosse de bois couleur de l'acajou.

Son sabre est plutôt traditionnel, mais en observant la lame, on voit qu'il a connu maints et maints combats


Elle possède une cape de fourrure qui ne la quitte jamais. Quelques babioles scintillantes dans sa cabine. Ainsi, quelques cartes des voies marchandes.



Le corps d’Alil est formé par les années en mer. Les épaules plus musclées que la moyennes, des bras fort, des mains usées … Anciennement terrane, elle en a gardé les traits. Ses oreilles sont rondes et toute sa morphologie témoigne de ce qu’elle était avant de mourir. Grande, elle dépasse la moyenne des femmes terranes d’une bonne tête. Bien que son apparence soit soignée, la gorgoroth n’a rien de délicat ou féminin si ce n’est que son visage.

Toujours droite, la démarche rythmée, le pas lourd.

Son regard bleu vif passe d’un matelot à l’autre, se pose sur la mer, toujours absent, détaché, comme si elle n’attend plus rien de la vie … de la mort dans son cas. Ses yeux, perçants, semble toujours sonder et analyser tout autour d’elle.

Ses cheveux blond cendres sont longs, très longs, légèrement ondulés, ils encadrent son visage pâle, lui donnant un air vaguement fantomatique. Ses cheveux sont rêches, abîmés par le vent salin et le soleil duquel il est difficile de se cacher en mer.

Ses traits sont étrangement délicats pour une femme dans ce type de métier. Elle n’a pas le visage d’une raclure des mers, mais celui d’une jeune dame, quelque chose trahissant ses origines qui n’avaient rien à voir avec la piraterie.

Sous ses attires, ses épaules et son ventre sont couverts de brulures, probablement le résultat de l’incendie, puisqu’elle ne les avait pas avant. Elle a également une cicatrice bleuâtre et boursoufflée plutôt ronde sous les côtes de son côté gauche, là où le sabre de l’homme ayan causer sa mort est entrer dans sa chaire.


Depuis sa mort, all est devenue plus radicale, plus violente. Elle n’hésite plus comme elle le faisait. Pourtant, bien qu’elle ait changée quelque aspect restent les mêmes. Elle est prête à tout pour protéger ceux qui l’entoure, elle sélectionne simplement avec plus rigueur qui sont «ceux qui l’entoure». Loyale à ses idéaux et aux siens, elle fait d’abord passer le bien de son équipage avant le sien, quoi que parfois, le bien de l’équipage, veut dire qu’il faut éliminer les éléments perturbateurs.

Elle gère son navire avec sévérité et intransigeance. Jamais elle ne donne plus à un autre, tous sont traité avec équité. Pour le bien de l’équipage, pour éviter les bévues et l’engueulade inutile, les jeux d’argents et les beuveries sont proscrite sur le navire, comme sur tout bon navires pirates. Le butin est équitablement partagé selon l’appart de chacun.

Bien qu’Alil s’est forgé la réputation d’être sans pitié, d’être cruelle et violente, elle tient à voir son équipage se tenir unie dans toutes les situations. Malgré son apparent détachement pour la vie, elle tient à chacun des membres et lorsqu’elle prend des décisions radicales les concernant, elle en est toujours chamboulée, mais elle a cette logique que c’est pour le bien de son équipage. C’est d’ailleurs l’une des raisons qui la pousse à ne jamais parier la vie des matelots. Les risques sont toujours calculés et s’ils sont trop grand, elle ne tentera même pas l’aventure.

La mer la passionne depuis tout le temps. Les voyages et les aventures font partie intégrante de sa vie depuis qu’elle est en âge de monter sur un navire. Bien qu’elle soit téméraire, et qu’elle ne craigne surtout pas la mort, elle ne veut pas apporter avec elle ceux dont la vie peut être précieuse.

Après sa mort, elle a développé obsession avec le feu. Une espèce de désir de vengeance face à ce qu’elle a subi. Elle brûle ses ennemis et leur navire à chaque occasion, c’est un peu sa signature.

Elle a beau prétendre avoir laisser son passer derrière elle, ce n’est pas le cas. Elle se retrouve toujours à repenser à son frère et son père. À la façon dont ils sont morts, aux jours heureux passés à voyager et marchander. Une partie d’elle aimerait y retourner, mais elle sait que c’est impossible. Son frère et son père sont bel et bien morts, au contraire d’elle. Sa fierté l’empêche d’avouer à quel point sa vie d’avant lui manque. Elle a géré son deuil en prétendant que tout cela n’était que du passé, pourtant, avec les années qui se sont écoulée elle a réalisé que son passé était une partie intégrante d’elle, mais elle continue toujours de prétendre qu’Alil n’a pas de passé avant sa mort, qu’elle a réellement commencé à exister lorsqu’elle est morte.



PRENOM : Phéran
RACE : Perroquet
SEXE : Masculin
DESCRIPTION : Un oiseau au plumage principalement rouge. Ses petits yeux sont ronds et sombre. Les pointe de ses ailes et de sa queue sont colorées de bleu, de vert et de blanc.



Est-ce qu'un bateau compte comme une monture ?



L’histoire d’Alil, elle débute lorsqu’elle est morte. Lorsqu’elle est revenue. Avant, avant ça, ne compte pas, ça ne compte plus. C’est dans les cendres de son ancienne demeure qu’elle se réveille. Quelque chose à changer. Elle est quelqu’un d’autre maintenant. Près d’elle, un corps, il lui est familier, celui de son frère, celui de son ancienne vie. Étendu au sol, sans vie. Il n’est pas comme elle.

La confusion l’assaille. Que s’est-il passé ici ? Pourquoi ? La fumée lui prend dans le nez, lui pique les yeux. L’odeur des corps flambant plus loin dans les restes fumant de sa demeure lui renverse l’estomac. Elle s’enfuit titubant, toujours incertaine de ce qui lui est arrivée.


Les jours passent, les événements lui reviennent en mémoire.

Son père avait cru bon de négocier avec des criminels et ça n’avait pas eu les effets escomptés. Il voulait détruire un rival, mais les mercenaires engagés ont changé d’idée, recevant une paie plus grosse du dit compétiteur. Cette soirée-là Alice était avec son frère et son père planifiant leur prochaine expédition. Une excellente affaire que disait son père. Ils étaient penchés sur les cartes et les listes de provisions à acquérir, lorsque le chef de la bande de mercenaire entra. Il prétendit d’abord que le rival avait été éliminer et que la voie était maintenant libre.

Mensonges. Trahison.

Son frère donna le paiement à l’homme qui quitta sans attendre. C’est au cœur de la nuit, alors qu’aucun d’eux ne se doutait de quoi que ce soit que l’incendie lui arracha la vie. Elle fut réveillée par les cris d’une servante. En quelques secondes, elle sortit de sa chambre à la recherche de son frère et son père.

De la fumée, des cendres et de la suie, partout.

Elle arriva au bureau de son père et surpris le mercenaire alors qu’il plantait son sabre dans le corps de son père. Son frère arriva à ce moment. Tout était si confus de ce moment, tous deux avaient transpercés par la lames. La main de son frère dans la sienne. Elle ne pensait à rien d’autre qu’à survivre cette nuit-là. Elle voulait vivre, à tout prix.

Elle secoue la tête, son vœu a été exaucé. Maintenant, tout ça, c’est du passé. Elle ne veut pas y penser, si bien qu’elle change son nom. Plus question de répondre au nom d’Alice. Elle sera Alil Forerock, plus rien ne la relie à ses origines. Elle est une gorgoroth, plus une Terrane, elle laisse son passé glisser sur elle, sombrer. Ses sourires et ses espoirs d’antan transformés. Elle n’est plus la même et jamais plus elle ne le sera.

Avant de se laisser happée dans une vie citadine, elle s’enrôle dans un équipage pirate. La mer l’appelle, elle l’a toujours appelée. En bas de l’échelle, c’est là qu’elle commence, elle passe un bon moment à laver les ponts. Mais, elle n’est pas sans ressource. Elle a déjà l’habitude d’être en mer, son père était le capitaine d’un navire et depuis toujours, il l’avait formée à prendre sa place.

Charismatique, ce n’est pas très long avant qu’elle ne se fasse connaître. Lorsque le capitaine tombe, elle est là. Elle est prête. Elle est donc élue capitaine du navire. D’une main de fer, elle change l’équipage petit à petit. Ceux qui n’obéissent sont remplacés, les fauteurs de troubles sont tués, donnés à la mer.

Quelques pillages s’en suivent, mais elle ne laisse aucun survivant, personne ne survit pour raconter l’histoire. Petit à petit, les raids qu’elle lance sur les navires marchands se font connaître. Toujours, la même chose : aucun survivant et l’épave est brûlée.

Depuis 68 ans maintenant, elle navigue les océans, pillant sans vergogne, veillant sur son équipage qui, à son contraire, vit encore.