Survivre ou périr. [PV Haber et Ylivi.]

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Les Rumeurs

_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
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 Survivre ou périr. [PV Haber et Ylivi.]

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MessageSujet: Survivre ou périr. [PV Haber et Ylivi.]   Survivre ou périr. [PV Haber et Ylivi.] Icon_minitimeDim 24 Fév - 23:13

-Qu'est-ce que tu fous ici Enguerrand? Le yorkas mi-homme mi-oiseau serre le maillet entre ses mains. C'pas avec ça que tu vas nous intimider tu le sais bien.

Trois surins sont dégainés, mon compatriote a un petit sursaut d'inquiétude avant de se réaffirmer, perclus dans l'obscurité des ruelles, j'observe le spectacle en arrière, la hallebarde reposant gentiment contre mon épaule. Honnêtement, pour un libraire Enguerrand il a quand même des grosses couilles, je l'imaginais petit bibliothécaire gentillet la première fois que je l'ai vu. Puis ensuite nous nous sommes recroisés durant une campagne mercenaire, c'était mon coutilier, un chouette type qui au final a bien plus de cran que ce qu'on aurait pu attendre d'un vendeur de bouquins. Mais bon, il faut bien assumer les fins de mois difficiles et savoir se défendre, même à Hesperia, le crime y est peut-être moins flagrant qu'à Themisto, mais dans les deux cas il y a de la vermine. La où il y a des hommes et des règles, il y aura des crimes.

-Dommage moineau, t'aurais pu payer la taxe comme les autres mais on va devoir te faire ta fête. Pour ouvrir la valse, je commence.

Le fer de hache vient fendre en deux son crâne comme une noix de coco, je ne perds pas de temps en sagacité ou effets de style, passe à une autre cible et embroche le second. Evidemment le troisième se concentre sur moi et ne voit pas venir le coup de maillet dans les côtes. Il s'effondre au sol en se tenant les côtés, crevé de douleur.
Misérable insecte.
Je lève une main pour dissuader Enguerrand de le terminer.

-Termine les autres. Je donne un petit coup de pied à notre survivant. Tu m'écoutes toi? Vous êtes peut-être des ladrinis mais vous valez pas grand chose contre des vétérans, donc la prochaine fois que tu touches à sa boutique je te retrouve et je t'empale avec ça. Je le poinçonne du bout de mon arme, au niveau de la cuisse je suis pas un monstre. Tire-toi maintenant.

Evidemment il s'en va, ils s'en vont tous dans ce genre de situation. Personne n'est assez con pour tenir tête à un chevalier, Enguerrand revient vers moi les mains pleines de sang. D'un accord tacite on se casse chez lui, il se débarbouille et on va chacun roupiller d'un côté de la baraque. Moi près du comptoir, lui dans sa chambre évidemment.
Normalement je fais pas ce genre de job, mais puisque c'était un bon coutilier je me suis dis que je pouvais lui rendre la monnaie de sa pièce en l'assistant pour ce genre d'embarras. C'est rare les bons seconds, alors lui, c'est une petite que je ne compte pas lâcher de sitôt quand l'heure des grandes guerres viendront. Il y aura du fric à se faire.
La nuit passe assez vite, principalement parce que je dors comme un bébé quand j'ai une arme dans mon sac de couchage. Je peux garantir que dormir avec son épée ça a un putain d'effet anesthésiant. C'est comme un doudou, mais qui lui protège des vrais méchants, pas des fantômes.

-On toque! Enguerrand va ouvrir.
-Tu pouvais pas te lever?
-C'ta boutique, laisse moi pioncer un peu.


Puis une voix que je connais parfaitement, alors que l'homme chouette va accueillir le premier client de la journée.
Je passe la tête hors du comptoir, encore mon bonnet de nuit sur la tête (mais les fringues de jour, ouais je dors habillé depuis que j'ai dû me battre en chemise de nuit), ouais, Julius Haber.

-Salut Haber. Tu restes pour le café j'imagine.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Survivre ou périr. [PV Haber et Ylivi.]   Survivre ou périr. [PV Haber et Ylivi.] Icon_minitimeLun 25 Fév - 0:26

«-PUTAIN MAIS TU VAS OUVRIR SALE FILS DE PUTE ? »

Je cogne encore à la porte comme un forcené. Il faudra me rappeler qu’une fois de retour au bled je dois noter que la branlette c’est mal et inventer une PUTAIN DE CEINTURE DE CHASTETÉ TAILLE XXL POUR QUE CETTE ENFLURE DE SERRE CONSERVE UN MINIMUM D’AUDITION.

CE GROS CON IL EST CAPABLE D’ENTER LE BRUIT DE CLAQUEMENT DES ESCALOPES DE SA SOEUR DEPUIS LA TOMBE, MAIS UN SAVANT QUI VIENT CHERCHÉ UN TRAITÉ DE MATHS ÇA NON !

QU’EST-CE QU’IL SE PASSE ? JE SUIS PAS BAISABLE HEIN C’EST ÇA ? C’EST LES BRÛLURE QUI TE FONT DIRE ÇA ?

On m’ouvre la porte, je pousse la poignée et renverse le poulet mal cuit qui me débarre le passage. Mon châssis passe difficilement dans le cadre mais qu’est-ce que j’en ai à foutre ? Je suis venu chercher un bouquin, je l’aurais.


«-NE VOUS INQUIÉTEZ PAS MESSIEURS, C’EST LE SAVOIR, C’EST LE SAVOIR HABER ! »

Le parquet craque sous ma masse d’acier alors que je m’avance près du comptoir où le hibou de mes deux se retient après le cou. Il est moche.

J’ai pas l’habitude de dire ça, mais il est dégueulasse, il est tout tâché de foutre séché, même mes premières conquêtes finissaient pas comme ça.


«-Toi la chouette, ça fait quoi de se faire troncher par Mannus ?

ALLEZ HOPHOPHOP ON VA PRENDRE UNE DOUCHE LÀ, JE POURRAIS CHOPER LE SIDA RIEN QU’EN TE REGARDANT. »


«-Salut Haber. Tu restes pour le café j'imagine. »

Je lui fait signe de décaler alors que mon énorme bras mécanique se pose sur le comptoir sur lequel il émet une force de pression de 647,3985 Newtons. Petite poussée sur la jambe, je décris une trajectoire faite de deux arcs de cercles en trois dimensions, et me voilà propulsé en 3,15 secondes sur le corps de serre, accroupi au dessus de son visage.

Je lui colle un mandale mécanique.

Bien fait.


«-ALORS COMME ÇA ON SAIT PAS OUVRIR UNE PORTE FILS DE PUTE ? QU’EST-CE QUI SE PASSE, TA MAIN À FUSIONNÉ AVEC TON ZGEG AU MÊME TITRE QUE TA DARONNE FUSIONNE AVEC TON ONCLE, ET DU COUP TU SAIS PLUS TE SERVIR DE L’AUTRE POUR LEVER TON GROS CUL PLEIN DE MERDE PAS DIGÉRÉE ?

OU ALORS T’ES MORT ? BAH PUTAIN ENFIN. JE T’AURAIS BIEN DIT JAMAIS DEUX SANS TROIS SALE CON, MAIS BON, T’AS L’AIR UN PEU TROP LIMITÉ POUR COMPRENDRE DES DICTONS COMME ÇA.

IL VA SE PERDRE DANS LE VIDE MOLÉCULAIRE DE TON CERVEAU, TU COMPRENDS ? DANS LE VIIIIIIDDDEEEE ENFOIRÉ !! »


Je me relève et tire son sac de couch…

OH PUTAIN C’EST IMMONDE, PUTAIN IL FAUDRAIT UNE NOUVELLE CATÉGORIE D’ANNÉLIDÉS POUR POUVOIR CLASSIFIER CET ÉTRON SORTI DU MAUVAIS CÔTÉ. JE COMPREND MAINTENANT POURQUOI SON CORPS EST SI BIEN CONSERVÉ, PARCE QU’IL COMPENSE LE PUANT.

Je cerne également pourquoi sa sœur est morte maintenant. La prochaine fois que je veux élever des maladie faudrait que je pense à mon fidèle Winngmann. Je relance la couverture sur son corps de gueux qui ferait passer sa lame pour un cas de candeur.


«-VA FAIRE LE CAFÉ, J’AI BESOIN DE FORCES POUR CRIER. »

Je me relève dans un bruit de pression se frayant un chemin entre des tas de pierre, et admire enfin la pièce maintenant que le voile rouge de mes yeux est parti.

Grande, de forme carrée, une salle quoi, l’entrée par le milieu d’une longueur, avec à 2,3 mètres d’elle un petit comptoir circulaire de diamètre projeté de 4 mètres et projeté sur un angle de 37°, ce qui indique un certain âge latent dans les meubles principalement en contreplaquées vieillis par le manque de verni d’origine minérale, au profit de colophane dont un passage à l’eau récent à aider à diluer la couche de protection… Des gens sont morts ici, pour être obligé de laver toutes ces bibliothèques où je ne vois même pas un SEUL PUTAIN DE BOUQUIN DE MATHS.

Je me tourne vers l’autre trou à plumes.


«-Pendant que mon abruti favori va essayer de mettre de la poudre dans de l’eau chaude sans se brûler les doigts ni rester abasourdi quinze minutes devant la dissolution d’un truc dans un autre, tu pourrais m’indiquer où je pourrais trouver UN SEUL FOUTU VOLUME DE MATHÉMATIQUE ANALYTIQUE, BRANCHE CALCUL FORMEL POUR DONNER À MES ÉTUDIANTS DES PUTAINS D’EXOS POUR PAS QU’ILS FINISSENT COMME TOI ESPÈCE DE LITTÉRAIRE DE MERDE PLANQUÉ SOUS DES LIVRES QU’IL A PAS LU.

ACTION ! »
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Survivre ou périr. [PV Haber et Ylivi.]   Survivre ou périr. [PV Haber et Ylivi.] Icon_minitimeLun 25 Fév - 1:32

- Vous plaisantez j’espère ? Je vous ai déjà dit que je me fichais pas mal de vos conneries d’argent sale et de magouilles consistant à détrousser les commerçants. Et si vos hommes sont morts, c’est parce que c’étaient sans doute des incapables.

Je peste contre le Ladrini qui me fait face dans l’auberge où il m’a « cordialement » convoqué. J’avais fait en sorte qu’ils me foutent la paix, mais ils se sont rappelées que j’étais des leurs et veulent me refiler un sale boulot que d’autres idiots n’ont pas su faire. Comme si j’en avais quelque chose à faire. Soit disant qu’un commerçant n’a pas payé sa taxe ou je ne sais quoi et que deux hommes sont morts et l’un blessé, attaqué par un type avec une hallebarde. Probablement que le commerçant avait engagé un garde du corps.

- Je vous rappelle que je ne suis pas votre larbin. Je n’ai que faire de vos histoires. Je suis un assassin et probablement l'un des plus doués, pas un vulgaire brigand qui s’occupe des tâches ingrates.

Et lui qui argumente qu’il leur faut quelqu’un de doué pour venir à bout du garde du corps et remettre les idées en place du commerçant. Je soupire lourdement, montrant mon mécontentement de manière ostensible. Les Ladrinis ont beau avoir un réseau d’informateurs hors pair et quelques personnages atypique et intéressants comme Lucius, mais la majorité de leurs membres ne sont que de petites frappes qui ne valent pas grand-chose. Alors forcément lorsqu’il y a un peu de résistance, on fait appel à des types un peu plus expérimentés et plus doués, et aujourd’hui ça tombe sur moi. Et quand je vois le type me poser une bourse sur la table, je commence à voir rouge.

- Sérieusement ? Gardez votre argent et fichez lui la paix, ça vous coûtera moins cher.

Il finit par me dire qu’il finira de toute façon par envoyer des hommes pour le tuer si je ne m’en occupe pas et la caste s’occupera de mon cas. On passe aux menaces à présent ?  Je me lève et plante une dague au ras de sa main, le faisant sursauter.

- Ecoute moi bien, je n’aime pas le ton que tu emploies, je n’aime pas ta voix et tes menaces tu ferais mieux de les retirer avant que je ne m’occupe de ton cas. Dites-moi où le trouver, je vais m’occuper de ça à ma manière. Et à votre place, j’éviterais d’envoyer vos hommes, il se pourrait que je décide de m’en occuper moi-même cette fois et pas un seul ne reviendra pour dire ce qu’il s’est passé si c’est le cas.

Le type me donne l’adresse et je le plante là en pleine nuit pour retourner au Palais. Pas question que j’en parle à Thimothée, il va sans doute vouloir intervenir et il a autre chose à faire en ce moment. Une fois dans ma chambre, je m’équipe, en prévision, récupère Leim qui vient se jucher sur mon épaule et ressort au petit matin, passant rapidement par la chambre du suzerain pour le saluer d’un baiser fugace avant de m‘éclipser en vitesse pour éviter les questions quant à mon absence d’hier soir et ma tenue de combat du jour. Moins il en sait, mieux c’est, pour nous deux. Je salue les gardes et sort du Palais discrètement, évitant le sortie principale pour ne pas me faire remarquer.

Une fois en ville, je marche d’un bon pas pour trouver le libraire. Je ne sais pas trop comment gérer cela au final. Je sens que je vais vite en avoir marre et lui conseiller de payer avant qu’il n’ait plus d’ennuis. Et si son garde du corps se met en travers du chemin… et bien il en sera quitte pour un petit séjour au pays des songes et quelques fractures, mais pas question que je tue ce type, je n’en ai pas l’intérêt, et Kron ne me l’a pas désigné, aucune raison d’en finir. Parvenant à la librairie, j’entends un énergumène hurler suffisamment fort pour que cela soit perceptible depuis la rue. J’espère qu’il ne va pas hurler ainsi en permanence, j’ai les oreilles sensibles et la patience légère. Plus je m’approche et plus il semble augmenter le volume avant de brusquement se calmer juste avant que je n’arrive à hauteur de la porte.

J’entre donc, faisant tinter une clochette qui fait tourner vers moi les trois paires d’yeux présent dans la salle. Ma magie s’active et je scrute les âmes trois individus. Un Yorka à l'âme jaune… évident vu son plumage, un  Gorgoroth à l'âme sombre, plus étonnant, et un Terran à l'âme blanche… si je ne pouvais pas voir son âme je ne l’aurai jamais deviné, ce type est curieusement rafistolé de partout. Enfin, je ne suis pas là pour dévisager des inconnus, mais pour régler un différend qui m’indiffère, alors faisons ça vite. Je m’approche du comptoir, laissant le Terran boire une tasse empli d’un liquide noirâtre… probablement du café. Le Gorgoroth est probablement le garde du corps, aussi je le surveille du coin de l’œil en m’adressant cependant au Yorka à travers mon masque, ignorant le Terran qui, de toute façon, n’est pas une menace dans l’immédiat.

- Enguerrand c’est ça ? Parait que vous avez un différend avec les Ladrinis.

Oh, la réaction ne se fait pas attendre, mais je lève une main rassurante.

- On se calme, je ne suis pas là pour tuer ou vous couper les doigts. En vérité je me fiche pas mal de toutes ces conneries, mais visiblement les imbéciles que vous avez joyeusement massacré se sont plaint et on m’envoie moi pour régler la situation. Mais comme je n’ai rien contre vous ou votre ami… garde du corps, on va régler ça simplement.

Je prends un temps pour qu’il encaisse un peu et relance.

- Voilà comment je vois les choses. Si je n’obtiens pas l’assurance que vous paierez… et bien je m’en vais et ça ne sera pas mon problème, je me fiche pas mal de ces conneries. Par contre, des gars bien moins bavards et conciliants vont débarquer, mettre le feu à tout ça et vous plumer, littéralement comme figurativement. Et si vous les tuez, et bien d’autres viendront, plus nombreux et bien plus habiles que les deux glands que vous avez tué. Soyons franchonnêtes, je pourrais vous tuer ici, et votre pote aussi, sans remords et probablement sans grande difficulté, mais j’ai honnêtement pas envie d’en arriver là, surtout devant témoin, alors soyez raisonnable.

Je dis ça d’un ton un peu las, parce que ça m’ennuie vraiment toutes ces conneries, caressant négligemment le bébé renard qui ronronne sur mon épaule. Les Ladrinis me servent uniquement via leur réseau d’informateur, je ne trempe pas dans ce genre de magouille de bas étage, alors j’espère juste qu’il va gentiment payer pour que je puisse retourner faire autre chose de mon temps. Pas que je sois pressée, mais j’avais franchement autre chose en tête pour cette journée que menacer un hibou pour qu’il paye une taxe de protection.

- Alors ? On fait ça à l’amiable ou ça part en pugilat ?
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MessageSujet: Re: Survivre ou périr. [PV Haber et Ylivi.]   Survivre ou périr. [PV Haber et Ylivi.] Icon_minitimeMar 26 Fév - 15:56

C'qui elle surtout?
Je vais pas appeler l'autre grognasse "mademoiselle la médiatrice", ce serait bien trop sympa pour ce genre de racaille de bas étage. Surtout qu'honnêtement avec son renard sur l'épaule, je lui attache plus une image de maquerelle faisandée qui apprécierait de tyranniser ses filles et sens clients à coup de "Hop, les vingt minutes sont finis, faut payer" au lieu de laisser tout le monde bourrer en paix. Surtout que c'est pas très sympa de débarquer comme ça sans se présenter.

-Vos cassinis monsieur. Enguerrand apporte une grosse pile de livres à Haber.

Fermons la parenthèse, je suis quand même face à une mafieuse, probablement une ladrini vu qu'elle se préoccupe des types que j'ai découpé. Par contre, le truc qui passe pas c'est le masque, ah, ce masque de gamine émo-gothique qui veut aller à un bal masqué putain. C'quoi cette tueuse bourgeoise sérieux?
Fin, je veux dire, ça me gêne pas qu'on fasse dans l'excentricité, si je suis surnommé parfois le chevalier arc-en-ciel c'est bien parce que j'ai un casque d’apparat qui a une crête composée des bannières des chevaliers que j'ai ferraillé. Y en a un paquet, une montagne même.
Mais, le masque, c'est tellement de la couille quand on est un assassin : on respire mal dedans, ça limite la vision périphérique et surtout c'est une signature. Sauf que c'est une signature qu'on porte sur soi, donc pour signer son crime avec ça faut se faire voir par un témoins qui restera en vie. A ce stade autant faire comme le fameux Heydrich Hetzenhauer qui massacrait ses cibles et tout leur entourage immédiat, puis réunissait les cadavres pour signer de son nom.
Bien à vous, HHH. Avec le couteau planté en guise de virgule, sinon c'est pas drôle.
Ça, ça claquait.
Le masque, je suis pas sûr.
Mais inutile de poursuivre cette diatribe, elle m'entend pas.

-Sinon tu balances juste l'adresse du type qui t'emploies comme ça je vais le décalquer. Putain vous me faites chier à vous donner des effets de style chez les Ladrinis ; vous pourriez pas faire comme n'importe quels voleurs de grands chemins et juste être des connards intimidants? Tu crois que je vais t'accorder une réponse alors que t'es une putain d’allumette qui piaille d'un air condescendant? Même pas je te donne l'heure. Si je la touche c'est avec ma hallebarde.

Putain, bien sûr que si que je me suis imaginé des choses en la voyant entrer dans la boutique, alors que je finissais de me brûler les doigts à vouloir attraper la cafetière d'Enguerrand sans gants et par la base. Juste histoire de lui prouver que non, un gorgoroth ça prend pas feu comme ça, mais après avoir dû usé de mes pouvoirs pour me régénéré j'ai arrêté de faire le malin.
Haber sirote son café brûlant, alors que la cafetière encore pleine d'un café semblable à du jus de chaussette (enfin, je l'ai pas goûté mais j'anticipe déjà le connard en chef) repose sur le comptoir.
J'hésite une seconde à lui balancer le contenant bouillant à la gueule avant de me raviser.
On tape pas les femmes. Même si elle, quelques claques pédagogiques lui remettraient le cerveau à l'endroit.

-Pis bon, si t'es pas la pour nous buter, je vois pas pourquoi on devrait donner l'assurance qu'on va payer. On va juste chopper le prochain con qui essaie de nous rançonner et lui faire cracher le morceau pour taper la discute avec son patron. Tu crois que les grands criminels de la cité en sont encore au stade d'extorquer des commerçants? Surtout un libraire?
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MessageSujet: Re: Survivre ou périr. [PV Haber et Ylivi.]   Survivre ou périr. [PV Haber et Ylivi.] Icon_minitimeMer 27 Fév - 23:10

« -Vos cassinis monsieur. »

Un cassini su, une colle efficace.

Qui méconnaît les cassinis, finit à TélécomNancy

Qui méconnaît la boule chevelue récolte supmeca Montcuq

Qui méconnaît le théorème du porte-manteau empoche l'ESC Pau

Qui médit les Cassini, va à l'ESB en 5/2

Les Cassinis c’est la vie, tout simplement, un ramassis de tout le savoir mathématique, celui qui fait des Terrans l’espèce les plus évolués du monde. Quand on a pas un millénaire devant soi, faut bien arriver à concurrencer, et c’est là que ces petits bijoux rentrent en jeu. J’ouvre les pages.


Survivre ou périr. [PV Haber et Ylivi.] 1472411294-yeux2

«-Merci bien. »

Des équations, des exercices, des théorèmes à plus savoir quoi en foutre. J’avale les infos, j’en cherche un en particulier… Algèbre 1… Petit guide du calcul différentiel… Algèbre 3 voilà.

Y’a que les cons qu’on des Gourdon, moi j’ai mes Cassinis, et l’envie de démontrer que tout le monde dans cette salle n’est que bêtise et négligence intellectuelle à côté de cette perle mentale que sont ces bouquins.

Surtout la nouvelle venue.


« - Voilà comment je vois les choses. Si je n’obtiens pas l’assurance que vous paierez… et bien je m’en vais et ça ne sera pas mon problème, je me fiche pas mal de ces conneries. Par contre, des gars bien moins bavards et conciliants vont débarquer, mettre le feu à tout ça et vous plumer, littéralement comme figurativement. Et si vous les tuez, et bien d’autres viendront, plus nombreux et bien plus habiles que les deux glands que vous avez tué. Soyons franchonnêtes, je pourrais vous tuer ici, et votre pote aussi, sans remords et probablement sans grande difficulté, mais j’ai honnêtement pas envie d’en arriver là, surtout devant témoin, alors soyez raisonnable. »

« Sans grande difficulté. »

Je pouffe très fort depuis le fond de la pièce. Quelques pas, les yeux rivés sur mes pages, alors que je m’avance vers Serre qui se brûle la gueule à me servir ma tasse. J’attrape cette dernière et y trempe mes lèvres…

PUTAIN QUE C’EST CHAUD.

COUILLON !

QUAND JE DIS DE L’EAU BOUILLANTE, ÇA SOUS-ENTEND DE L’EAU.

PAS DU PUTAIN DE MAGMA EN FUSION PAR SON PASSAGE EN MACÉRATION DANS LE VOLCAN QU’EST LE TROU DU CUL DE TA DÉFUNTE SOEUR. TU SAIS FAIRE LA DIFFÉRENCE OU TOUT LE FOUTRE QUE T’AS LAISSÉ DEDANS T’AS ASSÉCHÉ LE CERVEAU AU POINT OÙ TU BOUFFES TON POIGNET EN MEUGLANT DANS UN FOYER POUR HANDICAPÉS ?

Une grande gorgée me donne un coup de fouet. Je m’accoude sur le comptoir, le dos en avant, le cuir du bouquin sur le bois verni et relève lentement les yeux vers la nouvelle venue.

Un mètre soixante trois, cinquante neuf kilos, Musculature décente, déséquilibre à la station debout, probablement dû aux vêtement trop serrés vu le delta alpha de ses genoux alors qu’elle oscille en respirant. Je vois le genre, le genre de nana assassine, capable de faire le job, mais qui se prend trop au sérieux. Je donne un coup de coude dans sert avec un grand sourire d’abruti.


«-Elle à dit « sans grande difficulté. »

T’y crois ? »


Comment prendre au sérieux quelqu'un qui ne se découvre pas en public? Misérable. Et dire que j'en ai plein mes salles de classe… En tout cas je sais qu'elle à le même âge, à peu près vingt trois délicieuses années. Comment je le sais? Ses pieds, ses putains de TOU PITI PANARDS, qui commencent à flancher à l'intérieur. Bah quoi? Les jeune sont actif physiquement, et le poids d'un corps, ça fait plier les pieds vers l'intérieur! Aussi courber le dos, mais vous me connaissez, j'ai chopé les écoles militaires, c'est pas en allant au plus simple aux oraux. Donc je quantifie la répartition de matière des voûtes plantaire de la gazelle… pour en déduire son âge, car c'est proportionnel, vous voyez?

Je baisse les yeux, parce qu’entre elle est moi y’a cinquante deux centimètres de différence, j’vais lui faire un bulletin météo privilégié tiens.


«-Tu sais, les gens deviennent con aujourd’hui.

Parce qu’ils lisent pas.

Tu lis toi ? »


Je me met à courir en ricanant vers le comptoir. Il m’arrive de glousser de temps en temps, probablement à cause de l’excitation de faire quelque chose de nouveau. J’attrape Algèbre 1 et revient devant la gosse, lui montrant un amas d’équations diophantiennes basiques, quelque chose d’absolument trivial.

«-Plus les gens se mettront à lire des trucs comme ça, plus ils deviendront intelligent.

Et plus ils deviendront intelligent, plus ils seront malins.

Attention à ne pas confondre les deux !

Être intelligent, c’est quand on connaît ses cours du père Haber par coeur. Être malin, c’est quand le père Haber nous à suffisamment crié dessus pour savoir quand est-ce que l’on fait une connerie, et ce de manière intuitive, comme si quelque chose venait dans notre oreille et disait… »


Je pose le livre et approche mes lèvres, mes bonnes lèvres charnues et aussi crevassées que le cul d’une sexagénaire obèse, brûlées et crevassées à cause des flammes qui m’ont appris à être malin. Quand elles sont proches de son oreille, je murmure.

«-Attention, tu risques de faire une connerie... »

Je me relève et me remet à rire. Un rire gras, et gros, parce que j’aime ça. J’aime sentir les âmes en perdition devant la tournure des évènements, j’aime quand les gens se sentent cons parce qu’ils ne comprennent pas. Et vous savez le pire ? Si elle est réellement débile, elle s’énervera, ou pire !

PIRE !

ELLE JOUERA LES PUTES MYSTÉRIEUSES, LES BAD GIRLS, EN ME PRENANT POUR UN ABRUTI, UN EXCENTRIQUE !

J’aime ces moments, je m’en délecte, avec insistance. Je l’entend déjà se demander « Mais quel est cet abruti, il est stupide, il est fou, il est con. Je lui apporterais bien la mort par pur pitié ou courtoisie. » OUI, OUI OUI ET OUI ! PREND TOI DE PITIÉ POUR MOI, PENSE QUE JE SUIS UN EXCENTRIQUE INSIGNIFIANT, SOIT CONDESCENDANTE ! ENCORE ! VAS-Y J’AIME ÇA !

Pourquoi ?

Mais pardi ! Tout le monde me prend pour un excentrique et me malmène depuis que j’ai mon attestation de handicap à l’académie. Et c’est parfait !

Car à chaque fois, la pitié empêche de voir la raison, que la balle est dans le camp de celui qu’on gratifie de mon dédain.

Trouve moi stupide, néglige moi, trouve moi répugnant, déteste moi ! Fait de moi une partie des gens que tu ignores pour éviter de perdre du temps, et j’aurais raison, tu me donneras raison, et alors je me régalerai.

MAIS COMME JE SUIS QUELQU’UN DE BON, AVEC UN GRAND COEUR, JE NE VAIS PAS M’ARRÊTER LÀ !


«-Je suis prof, dans la vie de tout les jours. J’apprends aux gens à être malins, en les rendant intelligents. Je vais te montrer. »

J’avance dans la pièce, et manque de me prendre les pieds dans le tapis, le grand tapis rouge brodé d’or, où les traces de boue, et de sang collé aux semelle, viennent gâcher les jolis motifs de la ville. Un beau tapis sur lequel je marche pour aller chercher la cafetière et la ramener avec une autre autre tasse en plus de la mienne.

«-Un café ? Il est vraiment très bon, quoi qu’un peu chaud. »

Je verse un peu du liquide qui glougloute dans le fond de la tasse. Une volute de fumée s’envole dans la pièce, et le fluide noir un peu épais se répand dans la tasse, le fond n’est que remous et la porcelaine colorée en vert clair, estompé par les années de service. Elle à du en voir des gens, cette tasse. Aujourd’hui, une de plus sur la liste. Je suis fier de moi, brave Mug.

Muggy, on va l’appeler Muggy le mug.


«-Attention, la fréquence de 823 Hertz indique que dans le fond, il y a un creux. Il y a un creux au fond de votre tasse. Il ne faudrait pas que le liquide ne continue de crever ce trou et que la tasse ne devienne percée, non ? Ça serait dommage.

De même, faites attention pour votre… masque… là. Le sang à un PH de 7,4 et une base sur les essences de bois qu’on trouve dans la région, à moins d’utiliser des vernis à base de nouvelles matières polymère que je fabrique en ce moment à l’université, ça fait des trous dans le bois.

Ça le corrode… directement, comme si le sang c’était un rongeur, avec des petites griffes… Il arrive sur le bois et…

NIAK !

NOMNOMNOMNOMNOMNOMNOMNOM.

Plus de bois !

Ça serait con ! »


Je porte la tasse à ma bouch… NON ! J’ALLAIS OUBLIER LES BONNES MANIÈRES !

«-À votre santé ! Si du moins on peut parler de santé avec un mort vivant. »

Quoi ? Elle à pas pensé que je voyais pas ? Sa peau est trop tendue, signe qu’elle ne bouge pas fréquemment, surtout au niveau du cou. Sur ses veines, aucun mouvement. Les oscillation de ses jambes ? J’en ai parlé plus haut, les mouvements correspondent à ceux induits par des vêtements trop serrés, pas par un palpitant ! C’est la base de l’observation ça !

«-En tout cas, pour revenir à ce que je disais…

OUA PUTAIN SA MÈRE L’ESCALOPE DE PUTE PAS CUITE, IL EST MONSTRUEUSEMENT CHAUD CE TRUC. DE L’EAU BOUILLANTE C’EST 100 DEGRÉS, PAR 139,86453, CRÉTIN

SERRE, REBUT D’AVORTEMENT, COMMENT T’AS PU LE MERDER À CE POINT ? »


Je lui lance la tasse sur la gueule, elle explose en mille morceau et l’asperge du liquide chaud bouillant. Les bulles naissent et meurent sur sa peau qui donne une forme particulière à la fumée qui s’en dégage. Son cuir, tanné comme un sac à main, écailleux comme mes ancienne botte, ne bouge pas d’un poil.

«-M’enfin voilà, moi je suis là pour remplacer la petite voix des gens malins. C’est-à-dire qu’en attendant que les gens la choppent… je suis là pour le montrer. Et regarde.

Je vais te montrer.

Attention ! Tu risque de faire une bêtise !

Et pour cause... »


Je me retourne vers le grand gaillard, lui et moi nous regardons dans les yeux. Une fibre d’étincelle que l’enfant ne peut voir passe de ma paupière à moitié fermée par les flamme dans ses globes vides de toute vie. Entre macchabées, on se comprend.

«-Serre ? Tu peux m’avaler cette cafetière ? »
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MessageSujet: Re: Survivre ou périr. [PV Haber et Ylivi.]   Survivre ou périr. [PV Haber et Ylivi.] Icon_minitimeVen 1 Mar - 23:58

J’attendais patiemment la réponse du hibou en promenant mon regard sur la librairie. Je n’ai jamais été une adepte de la lecture depuis ma mort, et comme je n’ai presque plus de souvenir de mon vivant, difficile de dire si j’ai un jour aimé cela. Probable, mais pas certain. Peut-être que je me laisserais tenter à l’occasion, ce serait un moyen de revoir Soizic, puisqu’elle est la responsable de la bibliothèque des Lumières. Mais ce n’est pas le hibou qui me répond, mais son garde du corps. Je l’écoute sans rien dire. Ce type me sous-estime, ça j’ai l’habitude, tous ces mecs qui se croient supérieur parce qu’ils sont plus corpulents et plus grand, quelle connerie. Son âme est intéressante et ce n’est visiblement pas le premier pouilleux venu, mais il n’a quand même rien d’impressionnant et il a l’air d’être fier de son arme. Une hallebarde…. En intérieur. Bonne chance à lui. Il parle des airs que les Ladrinis se donnent… un miroir lui serait utile avec son air de type qui fait tout mieux que tout le monde et sa main nonchalamment posée sur sa hallebarde. Je n’ai rien dégainé donc il fait juste ça pour se donne un genre, histoire de dire qu’il a une grosse paie et qu’il brûle de le montrer. Un crétin en somme.

- Oh moi on m’a demandé d’intervenir et de faire un exemple en tuant tout le monde à la base. Sauf que je n’ai pas envie de faire plaisir au bon à rien qui se prend pour un chef, donc j’essaie de régler ça rapidement pour retourner à mes affaires. Et vous devriez éviter de les prendre à la légère. Facile de venir à bout de trois débiles armés de cure-dents, mais si les grandes-pontes s’en même, ça risque de finir en bain de sang et d’impliquer bien plus que cette librairie. Enfin, c’est vous que ça regarde, je fais juste passer le message. Si vous êtes assez stupide pour vous mettre toute l’organisation à dos, c’est pas mon problème.

Visiblement il ne souhaite pas discuter plus que ça et je vais pour prendre congé et informer le commanditaire de l’échec des négociations, lorsque le Terran s’approche à son tour, une tasse à la main. De ce que je comprends, il est professeur, de mathématique visiblement. Il me propose un café, me parle du sang sur mon masque et qu’il risque d’en pâtir. Je l’écoute patiemment, à moitié-amusé par les gestes qu’il fait, à moitié-intrigué par ce qu’il me raconte. Il est grand aussi le gaillard, si je n’étais pas morte j’aurais sans doute mal au cou à force de lever la tête. Lorsqu’il jette la tasse de café visiblement brûlant sur le garde du corps, « Serre » donc, je retiens un rire, tentant de rester de marbre malgré tout. Je n’aime pas ses manières, mais il a un certain sens du spectacle. Et comme avec l’autre imbécile, j’ignore ses provocations, répondant poliment.

- Dur travail j’imagine de faire rentrer des informations aussi pointues à des caboches limitées qui finiront de toute façon par rejoindre Kron… Mais merci pour les conseils, notamment sur le masque, j’y tiens donc j’aimerais le garder aussi longtemps que possible, mais l’éternité c’est long. Mais ça vous l’avez compris, vous avez l’œil, la plupart ne font pas la différence et me prenne pour une Terran. Probablement qu’ils ne lisent pas assez…

J’avais volontairement omis de répondre à sa question. Je sentais l’insulte sous-jacente et préférais ne pas donner de raison pour qu’il m’énerve. Je n’étais pas là pour les tuer, même si ma faucille me démangeait avec l’autre lézard. Par contre trouver des livres pourraient m’occuper la nuit, puisque dormir m’est impossible, je n’y avais pas pensé. Je jette un œil au hibou, lui rappelant de prendre rapidement une décision avant que les choses ne dégénèrent, puis je me hâte vers la sortie. Porte qui s’ouvre pour laisser entrer un type à l’allure qui se veut menaçante. Je lève les yeux au ciel. Je le connais cet imbécile, un Ladrini évidemment et un des plus énervants dans son genre. Je croise son regard et il sourit, visiblement satisfait.

- Pourquoi sont-ils encore en vie ? On manque à ses devoirs et on n’est pas à la hauteur de sa réputation le Renard ? Le chef savait que tu lui ferais faux-bond.

- J’ai pourtant été claire il me semble. Si l’un d’entre vous se pointait quand j’étais là, je m’occupais de son cas.

- Mais j’y compte bien, cela fait un moment que j’ai envie de te faire la peau. Tu ne respectes pas nos règles ni nos chefs, il est temps de te donner une leçon.

Je soupire et dégaine Griffe, la chaîne s’enroulant sur ma main. Il attaque avec vivacité, il faut avouer. Rien à voir avec les assassins de bas étages, il a de l’expérience et une sacrée maitrise des dagues. Seulement voilà, son entraînement, j’y ai assisté et j’ai déjà combattu et tuer des Ladrinis, je connais leurs techniques. Le fait qu’il finisse désarmé, ma chaine lui écrasant la poitrine et la faucille sur son cou, n’a donc rien d’étonnant. Je donne une petite impulsion magique et il commence à vomir du sang. Je le relâche avant de lui prendre la tête et de l’écraser sur le comptoir, brisant le meuble en deux. J’y suis peut-être allée un peu fort. Je regarde le foutoir et retire mon masque, offrant une moue désolée au propriétaire. Je me tourne vers le garde du corps.

- Voilà, vous l’avez votre Ladrini, il va volontiers vous parler, j’en suis certaine. Pas vrai que tu vas parler ?

- Va crever salope.

Je lève les yeux au ciel. Quelle répartie. Je le traîne et le jette au pied du dénommé Serre.

- Voilà. Si l’envie vous prend d’aller massacrer son chef, je vais pas vous en empêcher, ce type m’exaspère.

J’hésite même à lui donner un coup de main, mais j’ai déjà assez de problèmes avec les Ladrinis comme ça, pas la peine de rajouter le meurtre d’un chef à la longue liste de reproches qu’ils m’adressent régulièrement. Vivement que je sois débarrassé de ces imbéciles… Je remets mon masque et fouille dans ma sacoche, lançant une bourse au hibou.

- Pour les réparations. Ou pour acheter un meuble plus solide pour la prochaine fois, on ne sait jamais.

Rengainant mon arme et jetant un dernier regard mauvais vers le Ladrini au sol, je vais pour sortir. Je vais avoir du pain sur la planche avec tout ça, pas sûr que ces abrutis me laissent en paix après ça, je sens que les cadavres vont rapidement s’accumuler, mieux vaut prendre les devants.
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MessageSujet: Re: Survivre ou périr. [PV Haber et Ylivi.]   Survivre ou périr. [PV Haber et Ylivi.] Icon_minitimeDim 3 Mar - 0:23

Une fois qu'elle a passé la porte je soupire.
Putain c'est ça le crime organisé aujourd'hui?
Je regarde le mec cassé sur le comptoir tout aussi pété.

-Tu vas...
-Nan ta gueule j'écoute pas.
Et pour pas écouter, on tape.

Je lui ravale la façade d'un bon coup de hallebarde. Allez hop ça c'est réglé, affaire suivante. Puis je constate qu'Enguerrand me regarde avec des yeux ronds, manifestement gêné par ce qui vient de se passer. Il pose son maillet dans un tiroir en évitant ostensiblement la flaque rouge qui se forme au pied d'une bibliothèque.

-Ça va je nettoierais. Evidemment il suffit de dire ça pour que je me prenne un balais dans la gueule. D'accord je vais faire ça maintenant.

J'attrape le corps et le balance devant la librairie, je pense que ça sera suffisant pour faire comprendre aux ladrinis qu'on est pas ici pour payer des taxes à des petits caïds. Les brigands-esclaves ça va cinq secondes mais la c'est du n'importe quoi.

-Bon, maintenant, le défi cafetière. J'attrape la cafetière et joue de ma magie pour avaler tout le café sans me ravager l'intérieur.

J'ai quand même un hoquet d'inconfort, préférant laisser ma résistance innée de gorgoroth faire le travail plutôt que de trop user de ma magie. Toutefois ça passe bien, déjà mieux que cette rencontre aussi éphémère que conne.
Maintenant je comprends ce que me disait Ballard quand il disait que les grigris qu'il vendait dans son temple "le protégeait d’événements que seule la connerie peut justifier".
J'observe Haber un instant.

-Tu vois ça, c'est la preuve qu'on est pas anthropologiquement une merde ; je suis capable de survivre à ce genre d'épreuve idiote quand n'importe quel mortel baisse le regard quand on sort le maillet. Ces gens la, comme la meuf ou le type, ils se cachent derrière toute une panoplie de pouvoirs et d'artifices, de règles comme quoi ils sont les meilleurs, mais tu leurs enlèves ils sont riens. Le roi, tu lui aurais foutus deux baffes dans sa gueule quand il était à Amaryl, il se serait pété dessus, parce qu'il faut être une tapette médicalement validée pour se balader avec cinquante garde du corps quand on a une réputation de roi réformateur et guerrier. La c'est pareil, ça débarque, ça pisse sur un rideau et ça se croit fort. Je me sers une tasse de café avant de me rendre compte qu'il n'y a plus rien. Tu peux aller en refaire Enguerrand? Merci. Donc je disais, en plus, c'quoi ce merdier, pourquoi est-ce que aujourd'hui les gens rendent la violence glamour a vouloir avoir un phrasé évolué? T'as déjà été à Palatine? Non? C'est normal, c'parce que Palatine j'y étais il y a un siècle, juste à côté d'Amaryl. Avec d'autres soldats, on a violé tout ce qui bougeais, on a brûlé des églises, on a salé les champs et on a bousillé tout ce qui pouvait l'être. On a même balancé des cadavres pestiférés dans la rivière pour te dire. Ça c'était de la guerre totale, aujourd'hui les gens s'encombrent de trucs comme l'honneur, dans des activités de fouille merde.
T'y crois ça?


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