Morsure du passé [PV Soizic Eyesgold]

Morsure du passé

feat Soizic Eyesgold

1305- Firions pendant la saison de Nivéria

Impossible d’oublié ne serait ce qu’une parcelle de mon passé. Je me réveille en sueur, j’était en haut d’un arbre, laissant Frey faire sa vie la nuit ; il ne s’éloigne jamais beaucoup. J’ai dû m’accroupir… Il fait froid, je ne devrais probablement pas dormir autant dehors quand une ville et des auberges ne sont pas si loin mais je n’ai confiance en personne. Malgré le froid, les lunes sont encore visibles dans le ciel. Je me perds quelques seconde dans Maara, elle se reflète probablement dans mes yeux vairons de fauve, animale parmi les autres. Je me tends, je n’ai pas beaucoup dormi mais je ne veux pas m’abandonner à mes cauchemars, je dois reprendre la route. J’appelle Frey, attendant quelques secondes puis minutes. M’inquiétant malgré moi pendant un bref instant avant de voir ses yeux ou la mer se bercent apparaitre ainsi qu’une souris morte dans sa gueule. Je lui laisse et commence à partir. Il me suit, finissant rapidement par se frotter à ma jambe après être passé sous ma cape. Je le prends et le met dans ma sacoche. Il aime beaucoup ce mode de transport je crois, ça lui permet de voyager sans se fatiguer avec en prime, le pouvoir de manger son casse-croute de minuit. Cela fait combien de temps que je cherche déjà ?

Peut-être une éternité.

Hesperia, malgré le froid, je ressentis l’autorité qui était bel et bien de mise sur la capitale. Risqué pour moi certes alors que l’aube pointait le bout de son nez mais j’allais peut-être trouver des informations et cela en valait donc le coup. De par le réseau de ma caste, c’est en tout cas ici que j’avais des chances de trouver des informations dissimulées même si on a eu le culot de me conseiller d’agir en finesse. Pfff, je touche ma capuche, me prend-on encore pour une amatrice ? Ceux que je cherche est probablement dans des archives ou des rapports militaires, rien dont je puisse accéder dans tous les cas en tant que simple visiteur. Il fallait que j’aie des informations en tout cas, cela allait être chaud.

Je dus aller vers un bosquet, Frey descendant de ma sacoche et allant faire ses besoins, j’en profita pour jeter la souris dévorée qu’il avait laissé dans mon sac. Il ne voulut pas remonter dans ma sacoche par la suite, commençant à faire sa toilette. Je me dirigeai donc vers une auberge dans le centre-ville bondée, sachant qu’il allait me suivre, n’aimant pas rester seul. Je louai une chambre, commanda une assiette de viandes mais n’y toucha pas, me contentant de nourrir Frey sous l’œil méprisant de l’aubergiste que j‘entendis bougonner de ma place en avançant qu’il ne prépare à manger pour le chat… Mais bon, j’écoutait surtout des conversations, attendant une occasion… Sans jamais me découvrir, sans rien prendre, j’ai l’habitude de manger à l’écart et ma viande séché me suffit bien. Je me présentai sous le nom d’Andrea Moer quand je louai une chambre pour la nuit qui arrivais. Puis je payai quelques cruches à quelques ignares qui, la bière en bouche et sous mes questions innocente, me répondirent bien gentiment.

Enfin, J’alla a la bibliothèque, mettant Frey dans ma sacoche cette fois ci, toujours sous ma cape. Je repérai directement les entrer et sortie, les fenêtres dés que j’entra dans l’endroit remplie, en toute logique, de livres et autres paperasses. J’essaya de repéré la fille que l’on m’avait conseillée quand j’eut demander à qui demander pour voir un ancien ouvrage et qui, suite a mon dire que je pourrais être tardif, m’eut affirmé que ce n’étais pas un problème. L’individu se serait sans doute un peu plus méfié s’il n’avait pas eu autant d’alcool dans le sang. Enfin, les caractéristiques était assez particulier pour être repérable ; yeux vairon et apriori, cicatrice en travers de l’œil droit et enfin, caractéristique animal de type félin. Oui, on pourrait presque croire que je me décris mais ce n’est pas le cas car ma cible ne cache pas ses traits raciaux ni n’est habillé de manière aussi sombre. Une fois mon petit repérage en faisant semblant de lire fait, je retournai à l’auberge, allant directement dans ma chambre en attendant la nuit.

Une fois cela fait et les bruit de l’auberge même s’étant baisser, je sortir par la fenêtre, Frey se laissant transporter comme un bébé, dormant dans ma sacoche. Je naviguai entre les maisons, ayant subitement froid ; la nuit était très fraiche. Mais cela ne me déstabilisa pas, j’évitais les chemins que la garde prenait et arriva finalement dans les lieux. J’ouvrir une fenêtre et entra, me dirigeant vers un bureau, espérant que mes informations soient valides. J’entra tout doucement, voyant la belle endormie sur un canapé. Je sortie ma dague de droite, me plaçant vers sa tête, j’apposa ma lame froide contre sa gorge et mis ma main gauche sur sa bouche, pour éviter qu’elle ne cris en se réveillant. Dés que je vis qu’elle fut réveillée ; je murmurai.
« - Ne crie pas et j’enlèverais ma lame de ta gorge, crie et tu n’auras plus de gorge. »
Dis-je sèchement, enlevant ma main mais étant prête à saisir la seconde dague si ça se corse.
« - Il faut que j’accède aux archives, notamment a des documents militaires sur Phelgra et le trafic d’esclave. Ainsi que sur la famille noble des Sanarais notamment Jean Sanarai. Que sait tu à ce sujet ? »
Toujours aussi sèche, j’enlevai néanmoins ma dague droite de son cou. Mes tributs animaux caché mais sous l’obscurité, je ne pouvais cacher la phosphorescence de mes yeux félin dans lequel toute parcelle de lumière vient se loger.

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Soizic se trouvait dans son bureau, la tête entre les mains devant sa comptabilité… Mauvaise, vraiment mauvaise… Il y avait eu trop peu de rentrée d’argent avec les personnes inscrites qui empruntaient, ils avaient eu deux personnes ce mois-ci qui leur avait dit préféré attendre le mois prochain pour payer à l’année et même si Soizic aurait fait la même chose, elle aurait aimé que son projet avance bien plus vite surtout qu’elle avait du payer le notaire de sa poche, de ce fait, il lui restait encore moins que prévu. Elle n’avait pas le choix, il allait falloir manger légèrement encore ce mois-ci et surtout attendre la nouvelle année afin d’avoir les réinscriptions pour l’emprunt des livres. Le pire c’est que c’était sur son salaire d’Eclari qu’elle prélevait les sommes pour payer. Elle commença à faire des feuillets afin de faire deux compatibilités différentes : la sienne et celle de la Bibliothèque, l’année prochaine, elle aurait une vue parallèle de ce dont ils disposaient réellement.

Pour se changer les idées, après avoir avalé un sandwich, la Yorka décida de passer la journée au sous-sol, elle avait vite fait une liste de ce qui devait sortir, elle avait préparé un balai, des serpillères, des chiffons, un seau et une échelle afin de nettoyer les murs, elle avait rassemblé dans un coin de la salle un secrétaire encore en état qu’elle utiliserait pour ranger les livres qu’elle lirait avant de dormir, plusieurs bougies sur des candélabres pour éclairer sa future chambre et suffisamment de bois pour construire un lit.

Elle était fatiguée ce soir-là en remontant, il n’y avait plus personne et elle n’avait pas le courage de descendre tout fermer à clé. De toute façon, personne ne saurait que le bâtiment était ouvert alors elle partit se coucher dans son bureau. Elle s’allongea sur son canapé, tirant avec elle sa couverture et tombai dans un sommeil profond et réparateur.
Quelques heures plus tard, ce fut une sensation de froid qui la réveilla, quelque chose se trouvait sur sa gorge et pourtant elle n’avait rien mis. Une main sur la bouche et une lame dans son cou de ce qu’elle pouvait voir de la situation, pourquoi n’avait-elle pas fermé cette maudite porte ? Et voilà que l’intru la sommait de lui fournir des papiers militaires et sur une famille en particuliers… Elle ne la connaissait pas, ça c’était certain.

Tandis que l’autre enlevait sa dague de son cou, Soizic aperçu des yeux phosphorescent qui n’était pas les siens, elle avait donc à faire à un Yorka de toute évidence mais si l’autre croyait s’en tirer comme ça, elle pouvait toujours courir. En analysant la situation, elle aperçu la porte de son bureau ouvert, elle pouvait toujours se faire la malle mais elle n’allait pas aller bien loin, quoi que, elle pouvait toujours aller au sous-sol, la bache n’était pas fixée.

Ni une ni deux, Soizic disparut du champ de vue de l’autre et se sauva sous sa forme de chat, passa inexprémisse la porte, courut en quatrième vitesse jusqu’à la porte suivante, passa sous la bache, dévala les escaliers plus qu’elle ne les descendit et alla se cacher derrière des planches de bois avant de ne plus bouger et de réfléchir à ce qui venait de se passer.

Quelqu’un s’était introduit chez elle afin d’obtenir des informations mais franchement elle n’avait aucune des choses que désirait l’intrus, ah si, peut-être quelques livres dans la section autobiographie de l’homme qu’on cherchait et un arbre généalogique de la famille mais rien d’autres et encore moins les archives militaires. Ça c’était certainement conservé dans une pièce au Palais mais l’autre ne la croirait pas. Tout ceci était un cauchemar et elle risquait de passer la nuit là si toute fois l’individu ne lui mettait pas la main dessus avant le lever du jour.

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Les vêtements tombèrent au moment ou je vis un chat partir en courant, filant. Je soupirai. Vraiment, compter sur son essence animale pour fuir, n’est-ce pas un peu bête. Je rangeai mes dagues, attendant quelques minutes. Je pouvais retourner tout le bâtiment mais cela ne serait pas prudent et je ne sais pas si je la retrouverais de toute évidence. Je regarde mon chat noir dans ma sacoche. Un autre chat, hein ? Je fis quelque gratouille au mien. Il ronronna, baillant et essayant de montrer son ventre, toujours dans son moyen de transport favori. Je réfléchis quant à moi, regardant la pièce, choper un chat sous ma forme actuelle risque d’être trop compliqué. Je soupire de nouveau, me déshabillant, mettant mes affaires dans un coin, un peu dissimulé, sous le regard des yeux bleu me fixant. Finalement, une fois nus, la queue battante et les oreilles en arrière, le poil un peu hérissé, je me changeai en un gabarit plus gros que mon compagnon à fourrure. Que dire de cette forme ? Sans doute que ma fourrure couvre mes blessures que je ne veux montrer, que je me fond totalement en mon animale bien que mes yeux ne laissent aucun doute sur le qui je suis. Je reniflai l’air, je ne suis pas un chien certes mais c’est un reflexe quand je suis ainsi. Je me fonds totalement en mon essence, moi qui ai toujours été plus animale que simple fille. Je remuai la queue, impatiente de commencer la chasse. Frey lui, à l’habitude et se frotte à moi, sachant très bien que devant lui était toujours présente sa maitresse qui venait de lui faire des gratouilles. Mais sous cette forme ci, je feulai contre lui bien que ça ne marcha pas vraiment, étant habitué également à mes sauts d’humeur sous cette forme ci.

La panthère noir svelte mais grande que je suis fit d’abord ses griffes sur une bibliothèque, laissant d’énorme sillon dans le bois, déposant mon odeur comme pour marquer mon territoire. Puis je fixe la porte. Elle a décidé de fuir sous une forme de chat. La dévorais-je ? Peut-être, rien n’est certain sous cette forme ci. Car en cette forme dans laquelle je me fonds, je deviens la plus sauvage de toutes, n’écoutant que mes instincts et en cette instant, ils me disaient de chasser. Je sortie de la pièce, silencieuse comme tout félin. Je descendis, elle essaiera probablement de sortir. J’avisa donc en premier la porte d’entrée mais elle n’avait pas bougé. Déposant de nouveau mon odeur, je fis mes griffes sur le bois en grognant de satisfaction. Puis je cherchai et décida tout simplement de me poser en attendant de la voir sortir de sa cachette tôt ou tard. Frey lui, commença à jouer avec une bâche pas loin, sautant dessus et passant ses pattes dessous comme s’il y avait un serpent. Le peu de bruit que l’objet fit le rendit dingue, lui assurant un des meilleurs jeux qu’il n’est jamais vue. J’étais dos a lui, préférant plutôt faire attention aux entrée et sortie, grognant et guettant. Coucher ainsi, les griffes sortie, prêt à bondir sur le moindre petit être inconnus qui me passerais devant alors que mon chat faisait le mariole derrière moi.

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Soizic était terrée au sous-sol de la bibliothèque, de là où elle était, elle pouvait entendre le bruit que faisait la bache en bougeant encore et encore, cela la rassurait quelque part, cela signifiait que quelqu’un s’amusait avec mais que l’on n’avait encore compris que cela menait quelque part, de ce fait, elle se doutait que ce n’était pas un être humain qui faisait bouger l’objet mais certainement un animal. Le problème était de savoir ce qui se passait à l’étage et surtout de savoir où se trouvait celle qui l’avait attaquée.

En imaginant ce qui pouvait bien se passer, tous les pires scénarios se présentaient à elle. Elle n’arrivait pas à imaginer retrouver sa bibliothèque chérie en un seul morceau, saine et sauve, à chaque fois son esprit la voyait en feu, les livres éparpillés, détruits, les pages coupées de leur livre, tout au sol. Et à chaque fois, elle se disait qu’elle devait remonter pour fournir en partie ce que l’autre folle voulait. Un seul petit problème : elle avait pris la fuite, si elle remontait sans être préparée, elle allait se faire tuer. Elle devait réfléchir et trouver une solution rapidement vu qu’elle était dans l’incapacité de dormir ou de simplement fermer un œil.

Soizic sortit doucement de sa cachette et avança près des débris dans la pièce, il y avait forcément quelque chose qu’elle pouvait utiliser… Ou pas, elle ne se voyait pas soulever un bloc de pierre, le monter jusqu’en haut et le balancer sur l’individu… Impossible au vu de ses capacités. Elle tournait en rond sans avoir la moindre idée de ce qu’elle pouvait faire. Elle avait trouvé du fil et des clochettes en faisant le ménage… Elle pourrait utiliser cela pour les distraire, le temps de retourner à son bureau.

Elle se retransforma sous sa forme humaine, grelottant un peu à cause du froid mais tenta d’en faire abstraction. Elle saisi plusieurs clochettes et les attacha ensemble grâce à un long morceau de fil avant de prendre ce qu’il restait et d’en faire une boule. Elle prit les deux dans ses mains et remonta lentement l’escalier la menant à la salle des parchemins, elle fit glisser la pelote de fil sous la bache et vit avec satisfaction l’animal jouer avec, sur la pointe des pieds, elle sortit de la pièce et lança vers le fond de la Bibliothèque sa balle de clochette qui résonna une fois sur le sol avant de s’élancer dans le dos de l’individu qu’elle n’avait pas vu jusqu’à son bureau. Elle s’y enfrma à double tour et récupéra une robe lourde et des bottines qu’elle enfila à la vitesse de la lumière. Elle n’avait jamais été aussi rapide de sa vie.

En voyant des affaires qui ne lui appartenaient pas dans la pièce, elle se souvint qu’elle avait à faire à une Yorka, elle n’avait aucune idée de sa forme animale, tout ce qu’elle savait était le fait que l’agresseur était un félin mais quel genre ? Bonne question sans réponse, elle devait sortir de là et vite vu sa situation. Le jouet qu’elle avait lancé ne lui ferait pas gagner plus de temps. Comment sortir sans se faire repérer ? Impossible à son avis.

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Je remuais ma queue, légèrement énerver de finir en chasse alors que ce n’était à l’origine pas prévue au programme. Cela voulait dire que je devrais probablement tuer cette fille, car après, c’est le destin que je lui ai promis si elle faisait ce qu’elle a fait, non ? Et puis, si je l’aperçois sous sa forme de petit félin, j’aurais aussi beaucoup de mal à me retenir. Enfin, j’entendis d’abord un léger bruit derrière moi avant de voir passé une boule a clochette traverser la pièce avec mon chat a ses trousses. Je pris un moment à capter de par le ridicule mais aussi l’improbabilité de cette situation. C’est un peu débile comme plan de vouloir me faire jouer à la balle, non ? Et c’est aussi un plan tellement grossier… Bientôt, j’aurais joué aux jouets couinant ou je ne sais quoi d’autre. Peut-être un steak ? Après tout, je suis une panthère, sa serait logique dans l’esprit d’une imbécile que je m’élance corps et âme vers la bouffe, non ? Enfin bref, avec tout ce bazar inutile, je n’ai pas vue de suite qu’il y avait aussi une fille nue courant désespérément vers la pièce que j’ai et qu’elle avait quitté précédemment.

Je me lève tout de suite dés que je l’ai remarqué bien entendu et j’ai commencé à courir. Néanmoins, ayant réagis plutôt tardivement, je me retrouve à la porte, enfermer dehors. Je grognai de rage, surtout qu’il y a mes affaires là-dedans aussi. Je feulai devant le bois et l’attaqua globalement en me jetant dessus sous des sons rageurs. Mais bon, ma carrure ne me permet pas de défoncer une porte et cela, même sous ma forme actuelle. Alors, je décidai de commencer a creusé le bois en quelques sorte, sortant mes griffes sur le bois et laissant de long sillon sonore et menaçant.

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Soizic regarda autour d’elle et tout ce qu’elle voyait était son bureau et si elle faisait comme si elle travaillait pour ne pas éveiller les soupçons ? Elle allait se faire tuer, il n’y avait rien à dire. Et puis zut, de toute façon, elle n’avait aucune façon de s’en sortir alors autant faire comme si de rien n’était. La propriétaire des lieux attrapa une corde qu’elle avait remontée de la cave quelques jours auparavant et en noua une extrémité autour de la poignée et tira la corde jusqu’à son bureau où elle s’assit, un gros feuillet de feuilles devant elle. Elle tira un coup sec sur la corde qui fit s’ouvrir la porte et laissa apparaître une panthère noire, en colère semblait-il.

- Je vous serai grée de ne pas vous montrer de la sorte et de vous rhabillez. Pour ce qui est de votre demande, je crois que nous allons avoir un petit souci. Autant j’ai trouvé dans cette bibliothèque un livre sur l’homme que vous cherchez, autant je n’ai rien sur des rapports militaires, pour cela, il vous faudra aller au Palais Royal, c’est très certainement là-bas que vous trouverez les rapports.

Soizic avait gardé la tête baissée par la suite, avec un peu de chance l’individu ne chercherait pas à lui sauter dessus et à détruire un peu plus le mobilier, surtout qu’elle avait bien vu les traces de griffes sur sa bibliothèque murale ainsi que le bruit sur la porte. Soizic releva le visage légèrement de la paperasse qui se trouvait devant elle afin de voir ce qu’il allait advenir de sa personne. Elle était morte de peur mais ne voulait en laisser rien paraître devant cette personne.

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Le moment était presque surréaliste… Que croyais t’elle, que j’allais écouter et faire comme si de rien n’étais ?
« - Je vous serai grée de ne pas vous montrer de la sorte et de vous rhabillez. Pour ce qui est de votre demande, je crois que nous allons avoir un petit souci. Autant j’ai trouvé dans cette bibliothèque un livre sur l’homme que vous cherchez, autant je n’ai rien sur des rapports militaires, pour cela, il vous faudra aller au Palais Royal, c’est très certainement là-bas que vous trouverez les rapports. »
Sans attendre ses derniers mots, je m’avançai, montant d’un bond sur le bureau, mes crocs à quelques centimètres de son visage. Même Frey qui jouait encore dans la pièce d’a coté en faisant du bruit ne pouvais briser la tension qui s’étais installer par son comportement plus que déplacer. Mes attentions étaient à peine voilées, je pouvais lui briser la nuque d’une seconde a l’autre, je pouvais la dévoré si elle me provoquait encore d’avantage, je pouvais lui trancher la gorge qu’un revers de griffe pour son insolence.
« - Ne t’ai-je pas prévenue ? J’ai dit que si tu criais, je t’égorgerais. Tu as préféré fuir et me provoqué, donne-moi une seule bonne raison de ne pas te dévoré et de retourner moi-même cette bibliothèque pour trouver ce fameux livre ? Si ce n’est bien sûr, pas qu’une simple ruse pour rester en vie. »
On pourrait se demander si j’étais sérieuse car même sous forme animal, nous sommes censés garder un peu notre raison. Mais cette raison, je l’ai abandonnée au fond d’une cage, au fond d’une geôle car dans l’arène, je n’en avais pas besoin. Non, j’avais juste besoin de tuer. Je serais à jamais une bête donc en quoi dévoré un yorka devrait me déranger ? Car c’est un chat comme Frey ? Non, pas comme Frey, elle utilise cette forme pour me duper, elle ne l’utilise pas pour devenir réellement chat. Je la fixe de mes yeux vairons, les oreilles en arrière, ma queue tel un ouragan, pense-t-elle que je blague ? Voit-elle qu’à cet instant, en attendant sa réponse, je retiens tout juste mes crocs alors que mes moustaches frémissent d’excitation ? Qu’elle me donne une seule bonne raison de ne pas laisser mon instinct choisir.

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Soizic regardait le gros félin devant elle comme si de rien était. À croire que la folie de Samaléone déteignait sur elle, elle la fixait et haussait les sourcils en la voyant s’appuyer sur ses précieux documents. Ses oreilles étaient droites et sa queue reposait tranquillement, l’adrénaline prenait le dessus sur la peur, elle allait rester en vie, elle en était certaine et pour cela, elle devait être certaine et surtout ne rien montrer. Si elle comptait la manger, elle l’aurait déjà fait et c’était sur cela que comptait la bibliothécaire, faire partir l’inconnu sans recevoir trop de dommages. Et puis si elle mourait tout de suite, elle n’aurait plus à se tracasser pour ce qui était des différents frais et du moyen de trouver une solution pour faire entrer l’argent et ne pas finir par avoir des crédits à gauche et à droite.

– Veuillez m’excuser, mais je n’ai pas crié et je n’ai pas fui, j’ai pris ma forme féline par instinct afin de me faciliter le travail que vous avez demandé pour en finir le plus vite possible et ainsi me recoucher. Bien évidemment, vous ne me croirez pas, qu’à cela ne tienne. Le livre dont je vous parle existe bel et bien et si vous préférer retourner tout l’établissement pour le trouver au risque de tomber sur un des bibliothécaires demain matin, parce que vous y passerez la nuit, alors allez-y !

Il était hors de question qu’elle se laisse impressionner par un animal. Soizic n’était pas dupe, la personne qu’elle avait fasse à elle était sérieuse, elle voulait la tuer au moindre faux pas de sa part, mais elle espérait sincèrement que ses mots allaient la toucher. Soizic se releva de sa chaise tout en continuant de la regarder, elle ne voulait pas perdre ce duel qu’ils se livraient : regard contre regard, vérité contre vérité.

– Si vous voulez bien reprendre votre forme humaine et me suivre au rez-de-chaussée, je pourrais enfin vous donner ce maudit livre et me recoucher ensuite, car si vous ne l’avez pas remarqué, nous sommes au beau milieu de la nuit...

Soizic attendit donc que son adversaire ne prenne une décision.

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Planter mes crocs en sa chair aurait été un plaisir et je l’aurais déjà fait sur l’heure si j’avais simplement laissé les choses se faire. Mais ce n’étais pas le cas, grondant de rage, j’avais préféré lui donner une autre chance, à défaut de me contenter, de ne pas la tuer de suite. Mais quels arguments pouvaient vraiment calmer un fauve plein de rage et de colère jusqu’au entrailles, le démon dans l’os et les souvenir dans la tête ? Pourtant, des mots sortirent de sa bouche alors qu’elle se voulait inébranlable, a moins qu’elle était vraiment ? Mais si c’était vraiment le cas, cela serait de la sottise car, je n’aurais aucun égard à son encontre. Mais me prenait-elle pour une sotte ? Le seul chat capable de m’attendrir par sa sottise est félin jusqu’à l’âme et n’a de nom que Frey et pour fonction d’être mon compagnon à quatre pattes, me suivant sur les routes. Seul son inconscience et son détachement me fait sourire et non la sotte devant moi que mes crocs menacent.
« – Veuillez m’excuser, mais je n’ai pas crié et je n’ai pas fui, j’ai pris ma forme féline par instinct afin de me faciliter le travail que vous avez demandé pour en finir le plus vite possible et ainsi me recoucher. Bien évidemment, vous ne me croirez pas, qu’à cela ne tienne. Le livre dont je vous parle existe bel et bien et si vous préférer retourner tout l’établissement pour le trouver au risque de tomber sur un des bibliothécaires demain matin, parce que vous y passerez la nuit, alors allez-y !
- Me croit tu bête ? Si cela avait été comme tu la décrit, tu n’aurais pas eu besoin de filer sitôt que je t’ai lâché, sans un mot, devinant à coup sûr, que cela ne susciterait que ma colère. »
Je grognai en guise de réponse. Je ne crois pas les gens naïvement et ne voit pas la moindre parole.

Surtout quand je menace de déchirer la chair et de dévorer la tête.

Sous cette forme, même mon haleine humide était celle d’un fauve attendant d’avaler son prochain repas. Bien qu’on ne soit pas cruelle de naissance, on peut être forcé à devenir cruelle et même si personne n’est à blâmer seul de ma fureur. Rien non plus ne peut blâmer mon humeur menaçant la vie devant moi en de multiple grognement dont la nature n’est plus à identifier mais à craindre. Mais elle ne s’arrête pas et continue en si bonne route, à attiser colère et fureur, pensant probablement qu’ignorer mes menaces était la meilleure des décisions et comme si, tranquillement, j’allais me transformer, être à nue devant elle.
« – Si vous voulez bien reprendre votre forme humaine et me suivre au rez-de-chaussée, je pourrais enfin vous donner ce maudit livre et me recoucher ensuite, car si vous ne l’avez pas remarqué, nous sommes au beau milieu de la nuit... »
Pour toute réponse et sans autres préavis, je grognai fortement, feulant et d’un coup… Planta mes crocs dans sa chair (ou tenta néanmoins), handicapant la malheureuse de son bras droit que je serai longuement (si j’ai réussi à faire l’avoir) alors que le sang coula. Après un moment seulement, assez pour laisser planer le doute sur la suite, sur son avenir proche, je lâchai, la regardant, les canines encore ensanglantées.
« - Ainsi, s’il te prend de fuir de nouveau, tu n’auras plus à te soucier du mensonge prochain. Il est vrai qu’il serait risqué de fouiller toute la nuit mais comme tu vient toit même de le reconnaitre, il y en a bien d’autre qui travaille ici et a qui je pourrais montrer les crocs. Peut-être seront-ils aussi téméraires que toi mais si c’est le cas, j’aurais au moins de quoi me repaitre sans soucie. Conduis-moi a ce fameux livre, je reprendrais forme une fois sûre que nulle autre duperie s’interposera de ta part afin de me faire perdre du temps. »
Cruel ? Ne pas la punir m’aurait montré faible et malgré le besoin urgent et le but proche, je n’avais pas le droit de vaciller. Ma voix était maintenant sèche plus que menaçante, m’étant ne serait-ce, qu’un peu calmer par le sang couler.

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Soizic continuait de la fixer dans les yeux, elle refusait de perdre ce duel de regard, elle était en mauvaise position et peut-être qu’avouer que oui elle avait eu peur et avait fui aurait été plus logique et surtout plus sécuritaire pour elle, mais elle ne le voulait pas. Sa fierté l’en empêchait et c’est toujours à cause de cette maudite fierté que ce qui devait arriver arriva… Elle venait de planter ses crocs dans la chair du bras de la bibliothécaire suffisamment longtemps pour lui faire passer le message : elle ne rigolait pas. Sauf que cela, Soizic le savait déjà, elle se mordit la lèvre pour ne pas émettre le moindre bruit et se forçait à garder les yeux ouverts pour continuer de la regarder, sa queue battant de chaque côté de son corps tel un métronome rapide, signe visible de sa colère qu’elle tentait de maitriser. Oh oui, ce n’était pas la première fois qu’elle était blessée mais c’était bien la première fois qu’on la mordait ainsi et elle répondait toujours en laissant échapper sa colère. Quand l’animal finit par la lâcher, Soizic haussa les sourcils et secoua un peu son épaule de son autre main.

L’individu se mit à lui parler alors qu’elle aurait mieux fait de se taire pour ne pas s’attirer les foudres de la Yorka. Elle la prenait pour une idiote ? La morsure avait été un message clair, pas besoin de le lui redire à voix haute. Elle pensait vraiment pouvoir utiliser les autres bibliothécaires comme moyen de pression ? Si seulement elle savait, parmi eux il y en avait un qui ne résisterait pas à faire un peu de bagarre sous sa forme animale et pour cause il devenait ours et adorait la baston. À voir qui en sortirait vainqueur. Elle refusait de se transformer ici ? Très bien, Soizic n’en avait plus que faire, elle réfléchissait à comment soigner cette blessure. Ses connaissances de soigneuse allaient cette fois lui être utile. Et tandis qu’elle prenait déjà un linge pour entourer la blessure qui continuait de saigner, elle déclara :

– Vous avez fini ? On peut y aller ?

Soizic fit le tout de son bureau, prenant les affaires de l’autre dans ses mains et redescendit dans la salle, sachant parfaitement que l’autre la suivait dans l’ombre. Elle déposa les vêtements sur une table et partit dans un rayon, sachant parfaitement où aller et s’arrêta net en plein milieu du chemin, comptant le nombre d’étagère et s’arrêtant à trois, vérifiant avec ses yeux où se trouvait l’ouvrage tant désiré. Elle rapprocha son échelle et monta deux ou trois marches pour arriver à la hauteur désirée. Elle tendit son bras valide et calant le livre contre le bras blessé, elle redescendit les barreaux et se retourna en tendant l’ouvrage à l’animal fou furieux.

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Vraiment, elle faisait tout pour me contrarier et agiter le fauve que j’étais où était-ce simplement de l’idiotie ? Mais je ne pouvais par contre nier sa témérité et le fait qu’elle ne souhaitais rien montré. Car comment lui enlevé alors que malgré la blessure et tout du long, elle avait laissé ses yeux dans les miens, comme un défi ? Rare sont mes proies qui ne finisse pas en boule dans un coin en faisant tout pour rester en vie à se demander qui est le plus animale entre eux et moi. Calmement, a moins que l’agacement que sa queue laisse transparaitre lui dicte ses actions, elle va prendre un linge pour se soigner. Ou du moins, éviter de foutre du sang dans toute la bibliothèque, le long de son chemin. Elle dit pour accompagner ses gestes ;
« – Vous avez fini ? On peut y aller ?
- Ton calme dans ta situation inspirerais presque du respect. Je vous suis de prés. »
Je finis par reconnaitre à voix haute entre deux feulements que je ne peux réprimer de ma bête. Elle prit mes affaires, bien que je la surveille et ne sachant pas trop pourquoi… Je n’avais pas demandé une bonne, mais un livre et je pensai un long moment, jusqu’à qu’elle les dépose, qu’elle allait prendre une de mes armes pour se défendre. Alors qu’elle cherchait l’ouvrage, je vis une fusée noire aux yeux bleu passé, je l’arrêtai net en bloquant son jouet sous une patte. Frey me regarda l’air malheureux puis finit par commencer à faire sa toilette. Ce chat, je vous jure…
Enfin, elle redescendit avec le bon livre et vint me le tendre, je le pris entre mes crocs et le mit sur une table proche, allant prés de mes affaires mais surveillant du coin de l’œil, l’autre. J’appelais Frey, ne pouvant faire de geste, disant simplement ;
« - Gigantis »
Aussitôt, enfin presque immédiatement, il grandit comme quand je monte sur lui. Seulement, je ne le fais pas, allant simplement me cacher derrière lui. Me retransformant, je me rhabillai, gardant tout de même mon arc et mes flèches à porté tout du long bien que je sois rapide. Cela aurait pue paraitre ridicule en sachant ceux qui a précédé mais sous ma forme de panthère, ma fourrure cache mon passé… Alors je préfère que l’on croie au ridicule de la situation plutôt qu’au ancienne entaille et autres marques de mon passé. En remettant ma capuche, je sortie de derrière Frey qui, commençant a s’impatienter, finis par fixer un objet quelconque sur la table… Je crois une grosse bougie a moitié consommé. Il mit un coup de patte dedans et finis par jouer avec sous sa forme de chat géant en faisant des bruits étranges, comme des roucoulements de joie. Parfois, il s’éloignait en marchant en crabe, les oreilles en arrière, très pris à son jeu. Moi, je pris le livre et le mis dans ma sacoche. Je regardai ensuite la fille.
« - Au moins, vous n’avez pas essayer de me rouler de nouveau, sage décision. N’allez jamais à Phelgra, c’est des personnes de votre trempe que les riches aiment bien réduire en esclavage et envoyer dans les arènes… Et eux n’auront pas besoin que vous les énerviez pour vous tuer, ils pourront très bien le faire si cela les amuse. »
Enfin, je la toisai, n’attendant pas plus pour me diriger vers la porte et appeler mon couillon de félin de compagnie qui était à présent très occupé à mettre des coups de pattes (sans sortir les griffes) dans les bibliothèques et à y sortir tous les livres. Je m’arrêtai un moment, soupirant, sortant de la viande séchée de ma sacoche et tel un enchantement, il tendit l’oreille… Redevins de taille normale et courut vers moi, j’avisa son bazar.
« - Enfin, finalement, je ne crois pas qu’ils seront intéressés par un chat… Les véritables ne savent pas faire grand-chose, je doute qu’une Yorka de cette essence soit capable de bien plus sous sa forme animale. »
Je mis quelques pièces sur une table, pas grand-chose, 10 dias environ sur la table et allait repartir simplement si rien n’était dit.

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Soizic tendit le livre et regarda attentivement la suite, elle voulait en finir le plus vite, tant pis pour sa fierté et autre chose, elle avait bien pensé se retransformer en chat et s’échapper le plus vite possible par la fenêtre ouverte et aller réveiller la garde pour leur signaler le problème mais au stade où en était l’endroit, si elle fuyait, elle n’était pas certaine que la Bibliothèque ne reste debout et plus ou moins en bon état. Alors elle attendait patiemment de savoir comment tout cela allait se terminer, elle regardait la boule poil à leurs pieds quand la voix prononça un mot qui la déstabilisa : « Gigantis ». Que voulait-elle dire par là ? Elle ne mit pas deux secondes à comprendre de quoi il était question.

Quelle ne fut pas sa surprise quand le joli et mignon chaton grandit d’un coup pour se retrouver à la hauteur de la panthère, voire un peu plus. De ce fait, elle n’avait plus en visu l’individu qui s’était introduit chez elle, et bien soit. Soizic resta légèrement en retrait, plongeant son regard dans celui de l’animal avant de lui sourire. Après tout, elle aussi avait l’essence de cet animal dans son corps. Ce qu’elle avait pu haïr cette créature qui avait fait d’elle ce qu’elle était. Il faudrait qu’elle retourne à Elusia un jour pour voir ces parents, cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas eu de leurs nouvelles et avec ce qui s’était produit dernièrement, elle était inquiète pour eux bien qu’elle n’en montrait rien. Elle avait suivi le regard du gros chat qui n’avait pas tardé à donner un coup de patte sur une table pour en faire tomber une bougie, Soizic qui ne trouvait pas si loin avait reculé de quelques pas en voyant faire l’animal.

Elle le surveillait car vu sa taille il était bien plus dangereux que l’individu qui avait repris forme humaine et qui lui parlait de nouveau. On lui conseillait de ne pas aller à Phelgra pour son propre bien si elle ne voulait pas finir en esclavage ou dans les arènes. Elle la suivit du coin de l’oeil tout en vérifiant où était le chat qui lui fichait un bazar sans nom. Elle allait devoir tout ranger le lendemain. Mais les derniers mots de l’individu ne la laissèrent pas de marbre, elle avait les yeux grands ouverts, les bras ballants et les oreilles baissées. Un chat ne servait pas à grand-chose et doublé à un savant c’était encore pire. Elle ne servait à rien, elle n’avait aucune solution envers tout ce qui se produisait dans l’univers, sa science n’avait pas réponse aux questions qui les tourmentaient.

– Vous avez raison, nous ne servons à rien. Les chats sont des animaux qui n’ont aucune utilité dans cet univers…

Le bruit des pièces sur la table ne la sortit pas de sa rêverie, elle restait imperceptible à ce qui l’entourait, elle se tourna lentement pour prendre la direction de la porte et la fermer derrière ces visiteurs inattendus avant d’en faire de même avec la fenêtre et de retourner se coucher sur son canapé où elle se positionna en boule sous la couverture, laissant enfin libre cours aux larmes qu’elle retenait depuis bien trop lentement. Elle irait voir le Roi d’Eridania quelques jours plus tard pour lui demander de l’aide. Elle ne pouvait rien faire seule, il lui faudrait de l’aide pour remettre en état le sous-sol tandis qu’elle se chargerait de la casse au rez-de-chaussée. C’est sur toutes ces pensées et émotions, qu’elle sombra dans un sommeil sans rêve ni cauchemar.