Venus - La chanteuse Itinérante. [Fini]

DON : Agilité développée - Grande adaptabilité
SPECIALITES :  Soigneuse et Herboristerie
POUVOIRS :
Contrôle des plantes = ★★★✩✩✩
Le Contrôle des Plantes. Son père, son instructeur, a tenté d’aider sa fille à maitriser sa magie, mais étant une jeune fille assez distraite. Elle finissait rapidement par décrocher et observer l’environnement alentour. Les études, ce n’était clairement pas fait pour elle. C’est pour ça qu’elle a une maitrise correcte, mais tout sauf parfaite de ce don qui lui permet de donner une croissance accélérer aux plantes. Pour l’instant, elle peut faire pousser que des plantes peu grandes, souvent des plantes médicinales. En cas de conflit, elle peut sortir quelques racines de terre, pas plus de trois, afin de handicaper temporairement l’agresseur. Elle utilise cette possibilité souvent pour profiter de la confusion de la personne afin de fuir, n’étant pas une adepte de la violence et des combats.
Lien Empathique (Avec les animaux)= ★★★✩✩✩
Venus à une assez bonne maitrise de son lien empathique avec les animaux. L’ayant découvert lorsqu’elle était dans l’élevage de chevaux de son père. Après l’apprentissage de ce don particulier, elle put aider son père au dressage des équidés. Mais son apprentissage avait été bien plus long que pour celui de la maitrise de la nature et son bouclier. Elle a cependant encore quelques ratés, surtout si l’animal est trop excité pour créer ce lien. Étrangement, ça arrive souvent avec Sirius. Étrange pour un chien qui semble si calme.
Bouclier = ★★★✩✩✩
Comme pour les deux autres, elle apprit à maitriser son bouclier lorsqu’elle était encore chez ses parents. Au début, il ne tenait pas bien longtemps et apparaissait que lorsqu’elle ressentait une grande peur à l’approche d’un projectile, bien que parfois, il n’apparaissait tous simplement pas. À présent, elle peut le garder plus longtemps, formant un ovale protégeant tout le haut du corps. Mais elle l’utilise malgré tout que si la personne l’attaque avec de la magie, pour ensuite trouver une parade et fuir loin du conflit.


Altaïr et Deneb:Ce sont ses deux chakrams qu’elle s’est offerts juste avant de partir de chez elle, son père l'ayant entrainé avec ses chakrams a lui durant tant d'années, elle ne se voyait pas partir avec ses compagnons de toujours. Elles les voulaient simples et fonctionnels, assez petit pour ne pas la déranger durant ses déplacements. Mais assez gros pour causé des dégâts à qui si frotterait. Ils sont tous deux identiques. La lame surplomb une partie décorer de branche fleurie de la fleur de cerisier, le tout sur un fond noir, deux décorations métalliques se trouvant l'une en face de l'autre, elle aussi noire. Le manche est entouré une lanière en cuir pour facilité la prise en mains. La lame, quant à elle semble usé, mais elle est tranchante et peu causée de beaux dégâts. Surtout lorsqu’elle imbibe la lame d’un poison paralysant qu’elle confectionne elle-même. Ça lui permet bien souvent de se carapater loin du conflit après avoir juste blessé la personne. Ce n’est pas un poison longue durée, son efficacité dure souvent assez de temps pour qu’elle puisse fuir. 10 minutes grand maximum. Afin de différencier Altaïr, elle a placé au niveau du cordon en cuir, les mêmes plumes qu’elle porte dans ses cheveux. Une petite folie, inutile, mais qu’elle aime bien.

Spoiler:

Pendentif de sa mère : Le pendentif qu’elle a hérité de sa mère, il y a quelque temps. C’est un pendentif, avec une pierre verte en son centre. D’après sa mère, c’est un catalyseur qui s’y trouve et il l’aidera à utiliser ses pouvoirs. Mais aussi, qu’elle espérait qu’il lui porterait chance au court de sa vie et de ses voyages, comme il lui avait porté chance lorsqu’elle le portait quand elle était plus jeune. Sinon, Il est relativement simple, la pierre étant relier a un cordon de cuir que la jeune femme porte toujours autour de son cou.

Son Carnet : C’est un carnet tout ce qu’il y a de plus basique, hormis que ce dernier contient toutes les connaissances en Herboristerie de sa mère, connaissance qu’elle étoffe avec les découvertes qu’elle-même fait avec les plantes qu’elle trouve durant son voyage. Ou les connaissances qu’elle récupère des autres personnes ayant un savoir plus complet qu’elle.

Ses sacoches : deux sacs posés sur la croupe de Resha, qui lui permet de ranger son matériel de voyage basique, comme le nécessaire pour allumer un feu. Ses vivres pour faire le voyage d’une ville à une autre. De la corde solide, qu’elle utilise souvent pour suspendre lesdits sacs à un arbre lorsqu’elle fait son campement, mais aussi nécessaire lorsqu’elle a besoin de faire des pièges lorsqu’elle se retrouve à court de victuailles pour elle et ses deux gloutons. Trois onguents médicinaux en cas de blessure qu’elle a confectionnée elle-même.  

Sa canne à pêche : Avant de partir, son frère lui a fabriqué une canne à pêche « démontable » dans un bois relativement solide qu’elle peut séparer en deux pour que cette dernière ne prenne pas trop de place, venus la place souvent au niveau de ses sacoches enrouler dans sa couverture.

Sa couverture : Couverture que sa mère lui a faite lorsqu’elle a appris que sa fille voulait partir sur la route. Étant une décision que la jeune fille a mise un an pour y réfléchir, la jeune femme avait eu le temps de la faire assez grande pour en faire, finalement, un sac de couchage douillet et chaud en scellant les bords.



Une jeune femme d’une vingtaine d’années se promenait dans le centre-ville d’Hespéria dans l’espoir de faire des emplettes, comme se faire plaisir en s'offrant une nouvelle paire de chaussures, les siennes commençaient à se faire user. La demoiselle flânant devant les vitrines, regardant son reflet, elle s’arrêta un instant pour regarder son image. Ça faisait longtemps qu’elle n’avait pas pris le temps de se regarder. Avant son voyage, elle était bien plus coquette, maintenant, elle n’avait juste pas le temps pour ce genre de chose. Elle prit alors le temps pour se détailler des pieds à la tête. Ses cheveux avaient bien poussé en deux ans, il lui arrivait, à présent, au niveau de son bassin. Heureusement, il n’avait pas perdu de leur éclat et avait gardé ses magnifiques nuances violettes. Elle était fière de ses cheveux ébène, c’était ce qu’elle préférait chez elle. Oh non, elle n’était pas vaniteuse, loin de là, il y avait plein de détail que la demoiselle n’aimait pas chez elle. Comme ses épaules, elle trouvait trop carré, disgracieux. Elle avait hérité ses épaules de son père malheureusement. Se regardant toujours, Venus tenta de se rappeler quelle taille elle faisait en partant… Un mètre soixante, si s’est souvenir était bon. Elle avait perdu un peu de poids, mais ce n’était pas trop flagrant non plus, pesant un bon cinquante-deux kilos.

Elle reprit finalement sa route, dans l’espoir de trouver un magasin de chaussure afin de changer les siennes, ses pupilles ambrées allant de gauche à droite, regardant toutes ce qu’elle pouvait visualiser. Oh, elle ne regardait pas ainsi, seulement pour le magasin, ce n’était pas la seule raison. Il y avait aussi du fait qu’elle aimait bien se balader en ville comme ça. Elle qui avait grandi dans un élevage à l’extérieur d’une grande ville, venus avait rarement l’occasion d’aller en ville seule, elle était toujours accompagnée. Que là, le seul compagnon qu’elle avait, c’était Sirius, son chien ! Tout en se baladant, cheveux au vent, la jeune demoiselle regarda à l’intérieur d’une boutique une tenue qui lui plaisait bien et qui serait bien comme tenue de rechange pour ses représentations.

Elle n’avait qu’une tenue de scène et ça ne lui ferait pas de mal, de varier de tant à autre, d’autant que celle qu’elle avait commençait à montrer des signes d’usure à force d’être porté. Elle ordonna à Sirius de rester en dehors de la boutique et fit son entrée, afin de regarder la tenue de plus près. Une belle tenue dans les tons vive, parfaite pour attirer l’œil du spectateur et qui mettrait son teint hâlé en valeur… Malheureusement, la tenue avait l’air trop grande pour elle. À ce moment-là, une jeune femme vint la voir, lui demandant si elle voulait l’essayer pour voir si ça lui irait. Après un instant de discussion, Venus apprit que s’il lui laissait le temps, la boutique pourrait faire les retouches et elle pouvait revenir chercher la tenue le lendemain à la même heure. Heureusement que la demoiselle avait décidé de ne partit que le surlendemain. Elle alla donc dans le coin à essayage et mit la tenue, comme prévu, elle était un poil grand pour elle. Tournant le dos à la vendeuse, le temps d’ajuster un peu le haut du corset, cette dernière put voir le début d’une cicatrice dans le dos de la jeune femme.

Par respect pour sa cliente, elle ne prononça aucune question, rien et partie pour faire les mensurations, mettre les épingles là ou les retouches devrait être faites, bref, le nécessaire pour que cette tenue épouse les formes de la demoiselle. Certes, cette tenue lui reviendrait surement relativement cher, mais elle travaillait dur et économisait beaucoup sur les dépenses qu’elle jugeait futiles. Certes qu’après cet achat et celui des chaussures, ses économies seront plus qu’un vague souvenir partant au loin, mais c’était un investissement avant tout. Pour le plaisir des yeux du client. Car lorsqu’elle ne dansait pas, Venus ne mettait pas de tenue aussi voyante, bien au contraire, ses tenues de voyage étaient soit marron ou noir. Sa cape de voyage est noire, d’ailleurs. Les seules couleurs qu’elle portait réellement, c’était les plumes dans ses cheveux qui ornaient sa queue de cheval. Généralement ses tenues étaient composées d’un haut noir, d’un corset marron, d’un pantalon également marron et de ses bottes de voyage noires, sans oublier sa cape et son sac bandoulière.


La jeune femme était ravie de son nouvel achat, sortant dans la rue, Venus avait hâte d’être le lendemain afin de récupérer sa nouvelle tenue. Pendant ce temps-là, Sirius l’attendait avec impatience et lui fit une belle joie en la voyant sortir de la boutique. Qu’est-ce qu’elle aimait cet animal ! S’agenouillant devant lui, elle lui fit plein de caresses. La jeune fille était tellement gaga de son chien que lorsqu’elle lui parlait, elle prenait une voix plus aiguë et en lui parlant comme à un enfant en bas âge… Oui, elle était clairement folle de son animal de compagnie. Après, la demoiselle avait toujours été comme ça, et ce depuis son plus jeune âge. Depuis toute petite, elle ressentait une profonde affection pour les animaux et restait souvent dans les pattes de son père pour l’aider avec les chevaux. À ce tendre souvenir, un sourire naquit sur ses lèvres, alors qu’elle se redressait afin de continuer sa recherche d’une boutique de chaussure, car malgré tout, elle était venue principalement pour ça. Mais ce n’était pas nouveau, la Terrans se laissait souvent distraire par autre chose que son but premier. Après, c’est ce qui fait son charme, cet aspect tête dans les nuages. Flânant toujours dans les rues, regardant distraitement les boutiques autour d’elle.

Elle vit finalement, un commerçant qui vendait de sublimes fruits. Venus n’avait pas bien faim, après tout, elle sortait tout juste d’un bon repas à l’auberge où elle s’était établie. Cependant, les pommes de ce vendeur semblaient comme l’appeler, lui demandant limite de les manger. Gourmande, elle s’approcha du stand pour prendre deux ou trois pommes, jusqu’à ce qu’une petite main baladeuse chapardât une pomme avant de partir en courant. Mais le pauvre enfant se fit rattraper avant qu’il ne puisse fuir trop loin. Le pauvre petit se débattait comme un beau petit diable. La jeune femme regardait ce qui se passait, lorsqu’elle vit le vendeur lever la main sur le gamin qui tentait de se protéger tant bien que mal. La réaction de cette dernière ne se faisant que peu attendre, mettant un bras entre l’homme et le gamin. « Combien, pour la pomme ? » L’homme perturbé donna son prix et la jeune femme paya la pomme du petit qui une fois lâchée tenta de fuir, tandis que le vendeur lui, repartait à son stand. Mais c’était sans compter la jeune femme qui attrapa le gamin par le col de son haut avant qu’il ne puisse se carapater dans sa cachette. « Hep… Tout doux, le morpion, tu me dois quelques choses, il me semble. » De sa main libre, elle leva trois doigts. « Tu me dois trois pièces, petit. Les pièces pour la pomme et les intérêts pour l’aide fournis. Mais comme tu n’as pas assez d’argent pour te payer une pomme correctement, tu vas bosser pour moi, afin de la remboursée, me suis-je bien fait comprendre ? »

C’est ainsi que le soir même, le petit l’accompagna lors de sa prestation dans la rue. Il n’avait qu’un seul travail à faire, c’était de passé entre les spectateurs afin de récupérer l’argent que les gens étaient décidés à lui laisser. Elle savait que le petit pouvait fuir n’importe quand avec l’argent, mais elle était assez naïve pour tenter de lui faire confiance. Peut-être était-ce ça qu’il manquait au petit, qu’on lui fasse confiance. Et puis, elle avait actuellement autre chose à penser, comme penser à sa performance. Mais comme souvent, elle perdait toute notion du temps lorsqu’elle dansait ainsi. Venus semblait heureuse lorsqu’elle dansait et c’était le cas, pour elle, la danse était bien plus qu’un travail, mais une passion qu’elle adorait pratiquée. À la fin de sa prestation, le gamin revint avec l’argent ravi de lui et de son travail, il avait un grand sourire aux lèvres. Venus, prit finalement les trois-pièces qu’il lui devait ainsi que la moitié de l’argent récolter et laissa le reste au petit. « C’est ton salaire pour ton bon travail ! » lui avait-elle dit.

Puis, elle reprit son chemin vers son auberge où on l’attendait pour son tour de chant. C’était le deal qu’elle avait avec le patron de l’auberge, elle payerait moins cher sa chambre, si elle offrait une performance vocale. À vrai dire, la demoiselle avait souvent de la chance et tombait sur des patrons ouverts à la négociation de ce genre. Mais ce qu’elle n’avait pas fait attention, c’était qu’elle était suivie par une petite ombre… Lorsqu’elle arriva devant l’auberge, le gamin vint la trouver en lui demandant s’il pouvait la suivre durant son voyage, qu’il travaillerait dur en retour ! Il lui apprit également qu’il savait jouer de la flûte. Que sa mère le lui avait appris avant de décéder. Venus avait un sérieux problème, c’était qu’elle ne savait clairement pas dire non, surtout lorsque la personne lui faisait une tête adorable et cette dernière adorait tout ce qui était adorable… Il n’était pas rare d’ailleurs qu’elle s’arrête caresser tous les animaux qu’elle trouvait adorables. Chez elle, dans l’élevage de ses parents, sa chambre était remplie de diverse peluche qu’elle avait confectionnée avec sa mère… C’est ainsi que son voyage se fit à 4 au lieu de 3… Elle l’invita alors à entrer dans l’auberge, qu’ils parleraient de tout en détail, après son travail. C’est ainsi que le gamin pu entre la jeune femme chanter durant un moment avant de s’arrêter et d’aller commander deux verres de lait. Car la demoiselle ne buvait aucun alcool et même si elle tentait, ça serait une très mauvaise idée, car cette dernière ne supportait pas l’alcool et un fond de verre suffisait pour l’enivrer…

« Moi, c’est Galahan ! J’ai 13 ans ! » Voilà comment le petit se présenta. Il avait l’air joyeux, plein de vie. Sa façon d’être donnait automatiquement le sourire à la jeune femme, qui se présenta à son tour. « Venus, enchanté, Galahan. 20 ans ! » Ils parlèrent pendant un instant, la demoiselle apprenant que le petit vivait dans un orphelinat à l’extérieur de la ville, mais qu’il souhaitait juste partir d’ici. Apparemment, il avait un grand frère qui était, lui-même, parti sur la route et voudrait le retrouver. « Alors, quitte à être sur la route, autant l’être avec une jolie fille ! » Il était culotté le gamin, tellement que Venus s’était retrouvé sans voix, puis éclata de rire. « T’as un sacré culot, toi, pour un gamin ! J’t’aime bien sérieux ! » Il faisait nuit dehors, alors, pour éviter que le petit ait à se balader dehors dans le noir, elle l’invita à dormir dans sa chambre d’auberge. Venus avait dû sortir sa durette et y dormir, laissant le petit dormir dans le lit.  Après, elle avait l’habitude de dormir à même le sol… C’est au moment de se rendormir qu’elle se rappela ce qu’elle avait oublié durant la journée… Les chaussures !

Heureusement, le petit connaissait la ville comme sa poche et le lendemain, l’amena dans une boutique de chaussure qui n’était pas trop chère et fit son achat. Regardant le gamin, elle se demanda, finalement, s’il avait le nécessaire pour dormir à la belle étoile. C’est ainsi qu’après, ils firent des achats pour lui, vidant une bonne fois pour toutes, la bourse de la demoiselle… Si elle n’était pas en public, Venus serait surement déjà en train de pleurer la perte de son précieux argent… Mais bon, c’était nécessaire. D’autant que le petit lui avait promis de tout lui rembourser lorsqu’il aura assez d’argent et qu’il partagerait tous les frais durant leur voyage. Ça, elle y comptait bien, qu’il partage, n’allant certainement pas tout lui payer, à ça, non. Mais, au final, elle s’amusait bien avec lui, car mine de rien, Venus aussi avait une belle joie de vivre et aimait s’amuser et plaisanter. On pouvait même dire qu’elle avait un côté enfantin, dans certaines de ses réactions.



PRENOM : Sirius
RACE : Canidé
SEXE : Masculin
POUVOIR :Ne possède pas de pouvoir particulier pour l'instant.
DESCRIPTION : Sirius est un chien imposant, 80 cm au garrot pour 60 kg. C’est un canidé plein de poil dans diverses nuances de marron. Malgré sa grande taille, c’est une bonne patte qui ne ferait pas de mal à une mouche, sauf si on s’attaque à sa maitresse, là, il aura tendance à montrer les crocs qu’il est même imposé une certaine appréhension, car même si la personne en face d’elle a le dessus au niveau des armes, il aura le temps de faire de belle blessure. Mais Venus, l’empêche toujours de réagir en cas de soucis, ne voulant pas que ce dernier soit blessé inutilement, elle l’aime trop pour ça. C’est un chien qui obéit au doigt et à l’œil à la demoiselle. Sirius est un bestiau calme, un gros nounours qui ne réclame juste que des câlins. C’est toujours lui qui réclame les papouilles lorsque la demoiselle croise des gens, que le chien estime comme étant non dangereux. Se mettant sur le dos, les pattes en l’air, il n’y a clairement pas de doute sur ses désirs dans ce cas-là.
(si vous voyez les Leonberg, Sirius y ressemble grandement)


PRENOM : Rescha
SEXE : Féminin
DESCRIPTION : Rescha est une jument relativement jeune, n’ayant que 3 ans. Magnifique équidé d’un noir intégral, la jument possède un caractère bien trempé, ne se laissant monter et toucher que par Venues, principalement parce que la jeune fille s’est occupée d’elle dès la naissance. Elle peut se montrer parfois violente face un étranger, allant jusqu’à se cabrer en donnant des coups de sabot pour effrayer le pauvre bougre qui se serait approché trop près d’elle. Venus aime dire de sa jument, qu’elle est si belle qui sont caractère en est devenue exécrable. Après, possible qu’elle a obtenue ce caractère de petit démon via son père qui lui-même était un bon petit diable en son genre et qui adorait mener en bourrique la famille Persian. On peut dire qu’Ataïr ne peut pas renier sa fille.



Venus se trouvait devant l'élevage de chevaux de sa famille, accompagné de Galahad. Cela faisait 1 an qu'elle était accompagnée du gamin et ce petit s'était amélioré, il n'avait plus l’instinct de voler sa pitance. La jeune femme était fière du jeune garçon, qu'elle avait vu évoluer au fil du temps. Prenant, finalement le chemin qui l'amenait vers la maison familiale après un temps d'arrêt, les souvenirs remontant à la vue du terrain. Un sourire ornant ses lèvres, tandis qu'elle se rappelait bon nombre des bêtises qu'elle avait pu faire ici. En avançant, elle voyait peu à peu apparaître le perron et sa mère assise, faisant son point de croix. Elle faisait souvent ça pour se détendre, sa mère était quelqu'un de très manuel, elle adorait créer des choses. Quand la jeune dame vit Rescha, avancer se leva afin d'accueillir sa fille avec un grand sourire aux lèvres, cela faisait deux ans maintenant que Venus n'était pas revenue et c'était un peu avant de rencontrer le jeune Galahad.

Tselena - Ma fille chérie ! Tu es de retour ! Bienvenue à la maison ! Bienvenue à ce jeune garçon aussi ! Descendez, voyons, Venus, tu me fera la présentation à la maison, entre ! Je m'occupe d'attacher Rescha !

Comme toujours quand sa mère la voyait arrivée, la jeune femme se faisait traiter comme une petite princesse. Elle avait beau rétorquer à sa mère qu'elle pouvait s'occuper de Rescha, sa mère la renvoyait à la maison pour se débarrasser. Et comme toujours, Tselena revenait accompagné de son compagnon et père de Venus, Akhamar ainsi que de son jeune frère, Schedir. Sa mère avait un don pour rameuter tout le monde et tous devaient lui obéir... Bref, des retrouvailles en famille.

Venus - Je vous présente Galahad. Il a voyagé avec moi pendant un moment, je le considère un peu comme un petit frère !

Tselena - Oh ! Enchanté, une nouvelle fois, Galahad, bienvenue dans la famille !

Le pauvre garçon n'avait pas l'habitude à tant de chaleur, surtout que cette famille ne le connaissait pas, dû moins, cette famille hormis Venus. Galahad ne sachant pas trop comment réagir et bredouilla des mercis tant bien que mal. La soirée venue, il faisait bon dehors, tous se retrouvèrent dehors pour regarder les étoiles. Venus repensant à ses jeunes âges, lorsqu'elle faisait diverses bêtises.

Tselena - Venus... C'est si bon de te revoir parmi nous ! Je me souviens encore quand tu étais petite, avec Orion. Tu te souviens Akhamar, de ce jours, quand elle avait 5 ans et qu'elle voulait suivre son frère partout ?

Ce jour là, Venus ne s'en souvenait absolument pas, mais, sa mère et son père le lui en avait tellement parlé, qu'elle pourrait raconter l'histoire elle-même. Fouillant dans ses souvenirs, pour se rappeler des paroles de sa mère, quand elle commença à en parler.

**Flashback**

Venus (petite) – grand-frère, attend moi !

Une petite boule de nerf de cinq ans courrait après son frère qui lui en avait dix, ce dernier portant une canne à pêche sur son épaule voulant aller pêcher du poisson. Il avait pourtant dit à sa sœur de rester à la maison avec leur mère et leur père. Mais la petite fille adorait tellement son frère qu'elle le collait autant que possible. La voilà donc, en train de poursuivre son frère tandis que ce dernier continuait son chemin, en l'ignorant, pensant qu'elle allait se lasser. Mais c'était mal connaître Venus qui le suivit jusqu'à la rivière la plus proche et ce malgré ses petites jambes. Mine de rien, la gamine était endurante !

Venus – grand-frère, marche moins vite !

Mais, Orion, son frère continuait d'avancer en l'ignorant, suivant le cours d'eau pour trouver un bon coin de pêche. Cependant, alors que Venus courait après son frère en étant un peu trop proche du bord, cette dernière glissa dans l'eau, ne sachant pas nager, elle se débattit comme un petit diable, criant et pleurant. Appelant son frère à l'aide, en entendant sa sœur hurler ainsi, le sang du jeune garçon ne fit qu'un tour, se retournant, il vit ce qui était en train de se passer. Un vide se faisait dans son esprit, son corps se bougea tous seul et le voilà à l'eau, à nager vers sa sœur pour l'attraper. Mais, le jeune garçon était loin d'être assez fort pour rejoindre le rivage, le courant les emportant avec eux. Ce jour-là, ils avaient eu de la chance qu'un homme passait par là et qui eut la bonté d'âme de venir les aider en les sortant de l'eau. Lorsqu'il fut sur la rive, l'homme leur demanda, un brin énervée qu'est-ce qu'ils leur étaient passés dans leur tête pour aller dans une eau aussi agitée. Orion expliqua alors ce qui s'était passé à l'homme et décida par la suite de les ramener chez leurs parents en les mettant sur la selle de son cheval. La petite venue étant exténué et trempée, elle s'était vite endormie dans les bras de son grand-frère.

L'inconnu – Vous avez vraiment eu de la chance que je passais par là... Je n'ose imaginer ce qui aurait pu se passer si personne n'avait été là pour vous attraper.

Orion – Je vous en suis reconnaissant, monsieur... Je m'en veux d'être ainsi avec venu. Mais je pensais que si je l'ignorais, ce genre de soucis aurait été évité, elle se serait lassée puis serait retournée chez nos parents... C'était mal la connaître apparemment.

L'inconnu – Je ne te juge pas gamin, mais la prochaine fois, si elle veut te suivre, garde-la bien à l'oeil !

Un sourire aux lèvres, l'homme fit un clin d'oeil complice au gamin, histoire de décontracter un peu l'atmosphère. Venue, elle continuait à dormir dans les bras de son grand-frère, bercer par les mouvements du cheval. Après, un petit temps de trajet, Orion, commença à secouer doucement sa sœur afin de la réveiller, pour qu'ils descendent du cheval, une fois devant leur maison. Tselena, leur mère était dans la cour, cherchant justement Venus, lorsqu'elle vit l'homme et ses deux enfants sur le dos de la vieille jument. La petite fille quant à elle, ouvrit peu à peu les yeux, et vit sa mère se précipiter vers le petit groupe. La gamine s'agita dans les bras de son frère, appelant sa maman et tendant ses bras vers elle !

Venus - Mamaaan !

La petite était en larme, toujours pas remise de ses émotions, la jeune mère demanda ce qui s'était passé, pourquoi, venus et Orion étaient trempé jusqu'aux eaux. C'est le jeune garçon qui répondit à sa mère, lui expliquant la situation, ce dernier pensait qu'il allait se faire punir suite à ses aveux, tête baisser. Mais seul un soupir sortit des lèvres de sa mère.

Tselena – va aider ta sœur à se changer, s'il te plaît.

Le jeune garçon s’exécuta, prenant sa petite sœur par la main et l'amena jusque dans sa chambre. Tandis que la jeune femme, elle invita l'homme à entrer, histoire qu'il se change également, allant lui proposer des vêtements de son mari en attendant que ses vêtements sèchent. L'homme tenta de refuser, mais Tselena se montra tellement dissuasive, qu'il resta jusqu'au lendemain matin. Les Persian purent ainsi apprendre que l'homme était un ancien chevalier à la retraite, qui passait ses vieux jours à voyager sur le dos de sa jument. La jeune mère voulut offrir une récompense à l'homme pour avoir sauvé ses enfants, mais ce dernier se montra catégorique dans son refus. Le lendemain matin, ce dernier partit de nouveau sur les routes.

**Fin Flashback**

Ce n'était pas la première fois que Venus entendait parler de cette histoire, elle savait aussi que sa peur farouche de l'eau venait principalement de là, bien qu'en grandissant, elle avait oublié ce souvenir, peut être était il trop traumatisant pour elle de s'en souvenir. Elle regardait sa mère pendant que cette dernière racontait l'histoire, pendant que Galahad, lui, buvait les paroles de Tselena. Elle avait vraiment un don pour raconter des histoires, c'était sûrement d'elle que venait son adoration pour narrer des aventures fantastiques en chanson. Venus idéalisait tellement sa mère, pour elle, cette femme était l'exemple même de ce qu'elle voulait devenir plus tard. Une femme épanouie, avec mari et enfant. Mais mentalement, la demoiselle ne se savait pas prête a se poser avec un homme et d'avoir des enfants, car elle était bien trop amoureuse de sa liberté et de ses voyages. Même c'était une vie qui était relativement dure, elle n'était pas prête à quitter cette vie qu'elle avait choisie et puis elle n'avait toujours pas retrouvé son grand-frère Orion, qui avait disparu depuis tant d'années. Cela faisait tant de temps qu'elle était sur la route. Elle avait actuellement 20 ans, si ses souvenirs sont bons, elle était partie il y a de ça 3 ans maintenant. Cela faisait donc 5 ans qu'elle n'avait pas revu son grand-frère, un sentiment de vide emplissait son cœur à cette pensée. La jeune Terrans adorait sa famille, mais elle adorait encore plus Orion et ne l'avoir pas vu depuis tant de temps lui faisait plus mal qu'elle ne l'aurait imaginé, d'autant que ce dernier était partie durant la nuit, sans même dire au revoir à personne, prenant avec lui l'un des meilleurs étalons que son père formait.

La jeune femme posa son regard sur l'horizon, peut être avec l'espoir de voir son frère ainé arrivée au galop. Mais elle savait que ce n'était qu'un rêve, que ça n'arriverait peut-être jamais. Où était-il actuellement ? Que faisait-il ? Était-il heureux ? Était-il en bonne santé ? Un soupir s'échappa de ses lèvres, tandis qu'elle pensait à l'éventualité que la demoiselle ne revoie sûrement jamais Orion. Ce soupir ne passa pas inaperçu auprès de son plus jeune frère, Schedir, qui la regarda curieusement.

Schedir – pourquoi ce soupir grand-soeur ?

Pourquoi, hein ? Son regard se porta alors, à nouveau sur les étoiles, se perdant dans l'immensité du ciel.

Venus  - Je pensais à notre frère et ce qu'il pouvait bien faire en ce moment... Et je me souvenais de ce jour à Hespéria, quand avec Orion, on avait accompagné mère en ville!

**Flashback**

Venus (Petite) – Maman, dite, dis, on va où ?

La petite venue avait a présent une dizaine d'années, elle avait complètement oublié les événements d'il y a cinq quand, mais avait garder une grande peur de l'eau. Ce jour-là, sa mère avait décidé qu'Orion et la demoiselle allaient l'accompagné à Hespéria afin de faire quelques courses pour les deux enfants qui commençait à voir leur chaussure un peu trop usée par le temps. Habituellement Tselena y allait seule, mais ses deux enfants avaient tellement grandi qu'elle avait besoin qu'ils soient là afin d'essayer les chaussures qu'elle allait leur prendre. Et puis, elle avait quelques affaires à vendre également en ville. La jeune femme travaillant dans la conception de potion soignante, elle les revendait ensuite à des personnes qui ensuite les redistribuaient et cette dernière en avait fait un bon stock, d'autant que l'élevage se trouvait également non loin d'une forêt où elle faisait ses récoltes de plante médicinale. La gamine était toujours aussi indisciplinée, mais Tselena avait été très clair, elle ne voulait pas voir Venus s'éloigner d'elle, car maintenant, ils étaient dans une grande ville. Elle avait confiance en Orion, qui était un jeune garçon mature et calme, mais Venus, elle, elle était tellement pleine de vie, qu'il lui semblait nécessaire de courir partout. Et comme prévu, lorsqu'elle eu le dos tourner pendant qu'elle vendait ses onguents, la petite avait déjà pris le large au nez et à la barbe de son frère et de sa mère.

La jeune Terrans était sortie de la boutique pendant que sa mère avait le dos tourné, poussé par la curiosité lorsqu'elle avait vu un jeune garçon de son âge passé devant la boutique avec une balle dans les mains. Venus était donc sortit innocemment en dehors de la boutique, suivant le jeune inconnu avant de l’interpeller, lui demandant ce a quoi il a allait jouer. Mais le garçon, lui, ne semblait pas vouloir de la compagnie de Venus, la repoussant de la main en lui disant d'aller ennuyer quelqu'un d'autre. La petite ne comprenait pas pourquoi ce garçon la traitait ainsi, elle n'était pourtant pas méchante, faisant la moue en le fixant, elle finit par lui tirer la langue.

Voix - Tu ne devrais pas trop porter d'attention à ce que Hewän dit ou fait. Il a la grosse tête !

La gamine se tourna vers la voix qui venait de jaillir d'on sait où, pour finir par se retrouver face un garçon, blond, qui était un peu plus grand qu'elle.

Venus – sa tête semblait pourtant tout à fait normale...

Le garçon se mit à rire, alors.

Voix – C'est une façon de dire qu'il se prend trop au sérieux. Tcheren, enchanté !

Venus – moi, c'est Venus !

Tcheren – t’n’es pas d'ici, je me trompe ?

Venus – Nan, c'est la première fois que je viens en ville !

Il fut donc décidé que Tcheren allait faire visiter les coins d'Hespéria à la petite et elle devait bien l'avouer, cette dernière s'amusait comme une petite folle. Arrivés sur la place, la demoiselle et le jeune garçon se retrouvaient face à un groupe de musicien et de danseuse itinérant qui se produisait face aux passants. Les deux gamins furent tout de suite attirés par le spectacle. Venus, elle était fascinée par les mouvements d'une des danseuses. Elle la trouvait si belle, si rayonnante. Il était sûr que la jeune fille appréciait le spectacle et voulait elle aussi plus tard danser aussi bien que la dame. Mais le spectacle ne dura pas longtemps, car une personne la tira rapidement en arrière.

C'était Orion et il avait l'air furieux. Pas que l'air, il était furieux. L'amenant à l'écart de la foule, il se mit a engueulé la petite Venus, tandis que celle-ci se tassait sur place, puis Tselena arriva à son tour, paniqué, la seule chose qu'elle fit à l'instant, c'était de prendre son enfant dans ses bras, puis la peur passer, gifla la petite fille pour avoir disparu et lui avoir la peur de sa vie. Venus, dépité, elle s'excusa et expliqua ce qui s'était passé puis présenta Tcheren à sa mère et à Orion. Le grand frère de la gamine ignora totalement le jeune garçon, reprenant sa route vers leur destination finale, tandis que derrière, Tselena remercia malgré tous de dernier d'avoir prit soit de sa fille. Une chose était sûre, la petite n'en manquait pas une. La suite de la journée se passa sans accroc, essayant et repartant avec de nouvelles chaussures, les trois personnes repartir en direction de leur maison.

**Fin Flashback**

Tselena – Le pire, c'est qu'on t'avait retrouvé devant un spectacle de danse... C'était sûrement un signe, hein, ma fille !

C'est vrai, ça devait être un signe du destin. D'autant que dans le plus grand des hasards, il se trouvait que sa mère avait elle-même été une artiste itinérante. Une chanteuse. C'est d'ailleurs elle qui lui avait donné cette passion qu'elle avait pour le chant. Toutes deux, se mit alors à chanter une ballade qu'elles chantaient souvent par le passé suite aux demandes d'Akhamar. Venus aimait tellement chanter avec sa mère, leur voix allant parfaitement ensemble, résonnant à travers la nuit. Seulement, sa mère arrêta de chanter à ce moment-là, laissant la voix cristalline de sa fille embaumer l'air qui commençait peu à peu à se refroidir. Tselena se faisait vieille et sa voix se fatiguait bien plus vite qu'ont ses jeunes âges. Et puis elle aimait tellement entendre la voix de sa fille. Le petit groupe se laissant bercer par la mélodie que la Terrans chantait qui prit rapidement fine, laissant un souvenir, remonter à son tour. C'était il y a 5 ans de ça. C'était le jour où Orion avait décidé de partir de la maison abandonnant ainsi sa famille, sans même un au revoir.

**Flashback**

Cela faisait quelques temps que Venus avait remarqué qu'Orion agissait bizarrement, mais elle ne s'était pas possible plus de questions que ça. Pensant que c'était que de passage, qu'il allait vite s'en remettre, car la demoiselle devait bien l'avouer, elle se faisait du souci pour son grand-frère ! Bien qu'il n'avait jamais été très causant, ce n'était pas son genre d'agir comme il le faisait. Durant toute la journée, la demoiselle était si préoccupée par le comportement qu'avait son frère, cette dernière faisait maladresse sur maladresse, au point que son père lui ordonna d'arrêter de l'aider et d'aller plutôt voir sa mère. Et ce fut au tour de sa mère de la virée de la maison, car sa fille ne faisait que des bêtises... Enfermé dans sa chambre, Venus se posait mainte question, pourquoi son frère était comme ça, actuellement était la principale de ses préoccupations. Elle était tellement perturbée que ça lui en coupait l'appétit et qu'elle n'était pas descendue pour le diner. Son petit frère s'inquiétant de ce soudain manque d'appétit était monté pour voir si ça allait. Car rare était les fois où Venus ne s'alimentait pas, car il était connu que cette dernière aimait beaucoup manger. Après avoir rassuré son jeune frère, la demoiselle se mit au lit, mais impossible de fermer l’œil.

Alors qu'elle fixait son plafond, toujours perdu dans ses pensées tandis qu'un soupir sortit de ses lèvres. Pourquoi ça la tracassait autant cette histoire ? Si ça se trouve ce n'était rien, juste une bêtise qu'elle avait elle-même inventée, alors pourquoi avait elle ce mauvais pressentiment qui persistait ? Elle n'arrivait pas à déterminer pourquoi tout ça l'ennuyait grandement. Un bruit se fit alors entendre dans le couloir, alors que tout le monde était supposé être endormir. Qui pouvait bien sortir à cette heure de la nuit ? Peut-être était-il parti prendre un verre d'eau. C'était sûrement ça, pourquoi un membre de sa famille sortirait pour autre chose qu'une envie de boire de l'eau ? Ce qui la tracassa le plus c'est que la personne qui venait de descendre en mettait du temps pour remonter... Curieuse, la jeune fille sortit de sa chambre pour voir ce qui se passait. Regardant partout, elle ne vit cependant personne jusqu'à ce qu'elle voit de la lumière dehors. Sortant, elle vit alors Orion avec l'un des chevaux que son père avait élevés avec lui sur le point de partir.

Venus - Ou est-ce que tu vas là ?!

Orion – comme, tu peux le voir. Je m'en vais !

Venus – comme ça, sans un revoir, comme un voleur ?!

La demoiselle n'eut comme réponse qu'un haussement d'épaules, tandis que son frère lui, partait sans même dire au revoir à sa petite sœur qui sans même s'en rendre compte pleurait. Et lorsqu'elle ne vit plus son frère dans la nuit, la texane se mit à chanter la tristesse qu'elle ressentait au fond d'elle. Chanson, qui réveilla la maisonnée, mais ça, la jeune femme s'en fichait éperdument, elle venait de perdre son grand frère. Lorsqu'elle eu finit de chanter toute la peine qu'elle ressentait, elle se laissa tomber dans les bras de sa mère, pleurant toutes les larmes qu'elle pouvait, au point d'en tomber de sommeil.

Le lendemain, la jeune femme s'expliquer avec ses parents, ils avaient bien remarqué la disparition d'Orion, mais, ils voulaient l'entendre de la bouche de la jeune femme, qui leur expliqua que la veille, elle avait entendu quelqu'un descendre discrètement, curieuse, elle était descendue également et que c'était là qu'elle avait vu Orion partir avec l'un des étalons de l'élevage. Sans explication, sans au revoir, rien. Qu'elle-même ne comprenait pas ce qui s’était passé dans la tête de son frère.

**Fin Flashback**

Après ça, la jeune femme se mit en tête de se préparer pour partir en voyage et retrouver son frère. Son père avait déjà commencé à utiliser ses armes de prédilection, des Chakram, arme qu'il utilisait lui même par le passé. Son père avait commencé à l'entrainer a le maniement lorsqu'elle fut en âge de tenir des armes, car il savait que ça pourrait toujours servir à sa fille plus tard. Quant à sa mère, elle s'était également mise à contribution dés que l'apparition des dons de leurs filles, lui apprenant à les contrôler. Mais non seulement, elle lui avait également appris tout ce qu'elle savait sur les herbes et comment les utiliser pour en faire des onguents. Ça, c'était bien avant son envie de partir à la recherche de son frère. Mais lorsqu'elle en parla à ses parents, ses cours augmentèrent, son père lui avait mis aussi à sa charge un poulain qu'elle devait élever et dresser pour qu'il soit prêt dans deux ans, c'était sa seule condition, qu'elle attende deux ans avant de partir sur les routes. C'était un travail supplémentaire pour elle, car sa mère, de son côté, lui avait mis à sa charge un jeune chiot, voulant lui permettre d'avoir un compagnon de voyage.

C'est ainsi que deux ans plus tard, Venues parties sur les routes. Une semaine avant son départ, elle avait été en ville avec son père, acheter une paire de Chakram pour elle, elle avait économisé durant ces deux dernières années pour pouvoir s'en offrir et ainsi, elle put acquérir Deneb et Altaïr.