Dans la crinière du lion. Crown & Rose.

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Les Rumeurs

_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
_ Il parait que ça se bécotte "au bal de la Rose".
_ Il parait que des créanciers en sont après un des conseillers de Ridolbar.

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 Dans la crinière du lion. Crown & Rose.

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Pandora Vanes
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Pandora Vanes
MessageSujet: Dans la crinière du lion. Crown & Rose.   Dans la crinière du lion. Crown & Rose. Icon_minitimeJeu 9 Jan - 15:02

- Faites un effort, voyons !

La voix de l'intendante résonne avec force dans la pièce, faisant frissonner la dizaine de couturières qui se pressaient autour d'une jeune fille qui, comme elles, ne disait mot et s'appliquait à remplir son rôle. Le débat avait été long et fastidieux. Des heures de discussions, musclées. Il avait fallu écouter tous les avis. Fallait-il adopter la mode de la capitale ? Habiller de noir leur rose. Cela semblait être une hérésie pour l'intendante. Pourtant, il était de leur responsabilité d'habiller leur maîtresse pour qu'elle fasse la meilleure première impression à son hôte. Puisque ce n'était ni n'importe quelle maîtresse ni n'importe quel hôte.

Sage, silencieuse, habituée et sans doute perdu dans ses pensées pour s'extirper de cette longue attente où finalement, elle n'avait guère son mot à dire, la jeune Vanes se tenait droite, afin de ne pas fausser les mesures et les ajustements des couturières. Elles s'affairaient avec minutie autour d'elle, comme autant d'abeilles laborieuses autour d'une Reine bien apathique.

Les robes hesperannes étaient d'une très belle qualité cependant, outre la couleur prédominante, qui se voulait sobre et noble et qui, aux yeux des vanésiennes était on ne peut plus triste, il y avait aussi un souci dans les coupes à la mode à la capitale. Les décolletés plongeant et les robes fendues n'étaient pas du tout du goût des heldarines et encore moins de la famille ducale. Pandora quant à elle, trouvait cela un brin osé, et ne se voyait pas porter un tissu qui ne couvrirait pas sa vertu mais, quelque part, muselée par sa bonne éducation, une petite voix l'aurait bien tenté à essayer certaines de ces tenues indécentes.

Cependant, la fierté l'emporta sur tout le reste, lorsqu'il fut temps de découvrir son reflet dans le miroir. Nul doute que les couturières vanésiennes étaient les plus fines aiguilles du royaume. L'étincelle de magie et de fierté qui fit briller les yeux de leur maîtresse était un succès suffisant pour les servantes dévouées qui échangèrent des regards soulagés. La jeune fille les gratifia pourtant d'une profonde révérence qui fit, outre la surprise, régner le silence.

- Je porterai votre travail avec la plus grande gratitude.

Les couturières n'osent trop rien répondre mais, un large sourire éclaire leurs visages. Elles étaient heureuse de servir la jeune Vanes, c'était à la fois un honneur et une véritable occasion d'appliquer leur savoir et leur art. Elles savaient que leur travail serait observé par la plus influente population de la capitale et elles espéraient bien, que cela ferait parler d'elles. Elles entendaient déjà les rumeurs, les acclamations. La rêverie ne dura pas, rompu par la voix sévère de l'intendante.

- Ce n'est pas de gratitude dont nous avons besoin, Mademoiselle, mais de tenue ! Redressez-vous voyons.

La jeune demoiselle s'est déjà exécuté, heureuse de voir ses servantes se réjouir. Elles seront pourtant bien vite invitées à quitter la pièce. Laissant seules la jeune femme et son intendante. Le lendemain serait le grand jour. Elles avaient donc, certaines choses à discuter.

Puis vint le jour choisit par le Roi. Le carrosse aux armoiries des Vanes s'arrêta au bas des marches menant au palais. L'arrivée de la jeune Vanes la veille et son entretien prochain avec le Roi avaient du se répandre dans la ville car il régnait une certaine effervescence alors que la porte du carrosse s'ouvrait pour laisser descendre le serviteur qui aurait le privilège de tenir un instant la main de la demoiselle. Un murmure s'empare de l'assemblée alors que des reflets carmins flamboient dans leurs regards.

Le visage de porcelaine de Pandora Vanes ne laisse rien paraître de la tension qui se saisit d'elle alors qu'elle approche du palais, parcours les derniers mètres la séparant de ce rendez-vous royal. Le menton haut, la jeune fille n'a aucun mal à jouer le rôle qui lui incombe. Qu'elle avait hâte pourtant, d'enfin rencontrer le roi. Toute sa vie, on lui avait murmuré bien des choses à propos de Thimothée Mannus. Du prince d'abord, on avait vanté la beauté et les manières, donnant à la petite fille qu'elle était, des rêves de princesse. Du roi ensuite, on lui décrivit les déboires et les excès, de son deuil pourtant, on ne fit pas grand cas, les machinations politiques ne se souciant guère des soucis du coeur. Etait-ce donc l'homme qui attirait aujourd'hui encore, la curiosité de la demoiselle ? Ou bien la manière dont il allait se saisir de son titre, de sa couronne ?

Puisque la demoiselle n'était plus une petite fille, qu'elle n'était pas plus inconsciente de ce qui se jouait ici et maintenant. Elle savait bien que sa curiosité pour la personne du roi avait bien peu de chance d'être réciproque. Ce n'était pas pour la rencontrer, elle, qu'il l'avait invité au palais. Ses yeux n'étaient pas aveugles aux manœuvres politiques à l'ouvrage. C'était un message pour son père, on ne peut plus clair. Que le Roi soit rassuré, le message avait été reçu.

Quant à la réponse..

- Mademoiselle Pandora Vanes, fille de la duchesse Ophélia Vanes et du duc Charles Vanes du duché de Vanes.

La voix puissante du héraut annonce la jeune fille alors que les larges portes s'ouvrent lentement devant elle. La lumière s'engouffre par l'embrasure offerte, accroche le bas d'une robe et soudain, l'enflamme. Le carmin se mêle au safran à l'ambre et au blond, dans un dégradé flamboyant cerclé d'or sur la poitrine de la demoiselle. Le long de ses bras serpentent des flammes faites d'une soie si fine qu'elle semble tatouer sur la peau délicate. Les rayons facétieux des soleils se perdent dans la soie voluptueuse, presque vaporeuse, qui s'étoffait dans le bas du dos de la jeune Vanes et jusqu'à ses chevilles, dessinant une crinière majestueuse, digne, assurément, d'un lion.

Loin de s'être pliée à la mode hesperanne, la demoiselle arborait avec une fierté double, une tenue qui ne pouvait que rappeler son appartenance. Double, car c'était là le travail des meilleurs artisans vanésiens, et que, d'une manière tout à fait charmante, cela répondait à la moindre intimidation que le Roi voulait faire peser sur le Duc de Vanes en appelant à lui sa plus jeune fille.

La demoiselle fait un pas en avant, assuré, puis s'incline, de la plus élégante des façons. De la coiffure sophistiquée qui domptait sa chevelure parme teintent quelques joyaux, des rubis savamment entrelacés d'or. Sa posture était impeccable tout autant que ses manières, elle ne redresserait la tête et ne s'adresserait au Roi que lorsque ce dernier en aurait décidé ainsi.


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MessageSujet: Re: Dans la crinière du lion. Crown & Rose.   Dans la crinière du lion. Crown & Rose. Icon_minitimeDim 8 Mar - 20:38

「 L’âme de la nation 」
**Quelques minutes auparavant**

La salle du trône bruissait des murmures de la cour. Aristocrate, militaires de haut-rang et l’ensemble de leurs aréopages s’étaient concentrés dans la vaste salle pour voir arriver en la capitale la jeune et réputée Rose d’Eridania.

Pour certain le surnom provenait de la couleur excentrique qu’elle arborait pour chevelure, pour d’autre d’une grâce réputée bien au-delà des frontières du duché, mais pour tous sa présence était le fait du roi.

Véritables spectateurs des échanges de pouvoir, comme une foule devant un jeu d’échec, chacun s’interrogeait sur la réponse du duc à la manœuvre du roi. Les rumeurs de sa discrète dissidence avaient atteint chaque oreille, tout comme beaucoup avaient compris dans la soudaine invitation de sa royale majesté le grognement subtil d’un souverain endormi, mais pas encore éteint.

Le récent réveil de celui-ci avait de même questionné plusieurs d’entre eux, après des mois de bienveillance et de dons, le voilà à faire preuve d’autorité, récupérant par mandat royal la propriété de l’établissement culturel le plus important de la capitale et resserrant d’un coup sec la bride, laissée pour d’aucun trop lâche, sur le cou des duchés orgueilleux.

Le deuil avait marqué la vie du monarque, mais également sa psyché. En était-il devenu instable ? Allez-t-il multiplier ainsi les phases d’actions et d’inaction ? Pourrait-on compter sur lui en période de crise ?

De nombreuses questions accompagnaient alors les actes de l’homme qui se tenait presque droit sur son trône, séparait du reste de son peuple par l’enveloppe d’acier de sa garde rapprochée.

Les quatre chevaliers se tenaient derrière lui, colosses aux traits indiscernables, similaires à des statues, mais réputés prompts à l’action.

Pour combler l’attente, des murmures bruissaient donc, résonnant depuis les balcons construits en surplomb de la salle pour résonner sur les hauts plafonds de la salle, heureusement épargnée par l’assaut du colosse, et enfin retomber comme les piaillements d’un vol d’étourneau au centre de celle-ci, sur la scène du théâtre royal où l’acteur principal se tenait encore immobile.

- Mademoiselle Pandora Vanes, fille de la duchesse Ophélia Vanes et du duc Charles Vanes du duché de Vanes.

Un instant ils cessèrent enfin, les lourdes portes de la pièce s’ouvrant sur l’invitée de marque, sur la source de toute les attentions. Rendue minuscule en comparaison du vaste édifice dans laquelle elle s’avançait, la jeune femme et sa suite ne tardèrent pas à soulever quelques sourcils, faire briller quelques sourires et surtout… inviter les murmures à reprendre.

La principale question qui avait occupé la foule avant son arrivée avait été celle de la réponse de son père. Serait-elle un message d’humilité à destination du monarque, comme le chien implorant sur lequel on aurait tiré la laisse, ou la défiance et le rugissement d’un rival auto-proclamé.

A en voir les efforts déployés pour faire étinceler le joyau qu’il destinait au roi, les principaux esprits de la cour y virent la réponse du pan, subtile, mais provocatrice. Quelques jeunes cœurs ne purent alors s’empêcher de fondre pour la charmante désarmée, tournant vers le monarque un œil peu amène, succombant au courage qu’il devait falloir à cette jeune fille pour s’avancer de front face à celui qui mettrait très certainement sa position en danger.

Du principal intéressé cependant, guère de réaction. Le menton apposé à son poing, il semble attendre avec calme que le processus cérémoniel se déroule lentement et que son invitée ne parvienne jusqu’à lui. Sa progression ne brisa pas l’enchantement jeté sur une partie de la cour, le resplendissement de sa tenue faisant rougir certaines d’embarras, d’autres de jalousie et marquerait certainement un léger tournant dans la mode locale si l’enfant parvenait à établir une certaine influence sur ses pairs.

S’inclinant avec une grâce aussi délicate que sa tenue, la jeune Vanes continuait de tisser dans les esprits l’image d’une jeune noble d’exception, parfaite vitrine de la famille dont elle était originaire et par effet de halo sur les possibles qualités morales de celle-ci. La réponse en était dangereuse et osée, mais placé également le monarque en difficulté, car tout manquement à pareil apparent bijou d’innocence ne manquerait pas d’aliéner une partie moraliste de la cour et à travers elle de l’ensemble de l’aristocratie Eridanienne.

« Redressez-vous mademoiselle Vanes, il serait immoral d’obliger pareil visage à n’observer que la terre alors que sa grâce laisse supposer une origine plus céleste. »

Le compliment était convenu, peu inspiré même des dires de certains, mais il marquait également une absence d’agressivité de la personne royale à l’égard de sa jeune invitée. Voire peut-être, pour certains, le marqueur d’une faiblesse du monarque à son égard ? Il était également connu pour son goût de la beauté féminine et si la jeune Vanes se présentait moins expérimenté et mature que les goûts habituels du monarque, peut-être sa grâce le contenterait-il également ?

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MessageSujet: Re: Dans la crinière du lion. Crown & Rose.   Dans la crinière du lion. Crown & Rose. Icon_minitimeMar 17 Mar - 16:38

Le silence qui s'était abattu sur la salle d'audience alors que les lourdes portes s'ouvraient sur la fine silhouette d'une rose aux couleurs chatoyantes, fut vite balayé par les murmures curieux ou enthousiastes. Les oreilles délicates de la demoiselle connaissaient déjà cette mélodie, elle ne s'en ému pas davantage alors que ses pas la menaient en avant. Elle devine déjà la teneur d'au moins la moitié de ces bavardages qui se voudraient discrets. Sa tenue en occupait la plupart. C'était la réponse la plus visible, évidemment, qu'apportait le duché de Vanes à l'intimidation royale. Il n'était pas aisé de dompter un lion et ce n'était certainement pas en lui montrant une laisse et un fouet qu'on en ferait un allié. Les vanésiens étaient fiers, orgueilleux, certains diront même que ce n'est pas un hasard si on retrouve en partie leur nom dans Vanité.

Pourtant, n'était-ce que cela ? De l'arrogance et de la provocation. Parée de la somptueuse crinière de sa terre natale, il s'agit pourtant bien de la bien aimée et unique fille du Duc qui s'incline face au souverain. Sur ses bras courent les flammes de toute la noblesse vanésienne mais, son buste fière s'est abaissé, avec élégance et déférence devant le roi.

Les Vanes ont de tout temps été loyaux à la couronne. Ils ont soutenu les Mannus à leur ascension au pouvoir. Ils ont prêtés main forte, économiquement et militairement, pour protéger le pays contre les famines et les invasions. Jamais, on ne pourra dire des Vanes qu'ils ont été lâches ou couards. Ce n'est pas sans raison que la famille a pu régner sur son territoire et le faire prospérer depuis des siècles sans jamais être inquiétée de la moindre révolte. Pas sans raison non plus que la voix du Duc de Vanes était entendu de la grande majorité des familles puissantes d'Eridania. Y avait-il jamais eu d'Eridania sans Vanes ? L'arbre généalogique de la jeune Pandora était aussi grand que le pouvoir qu’exerçait son nom, ses racines profondément ancrées.

Pourquoi alors, cette tension presque électrique parcoure-t-elle les balcons fourmillants de murmures et de commentaires ? Pourquoi avait-on fait venir ici la jeune et désarmée Pandora Vanes ?

Car aussi sûr que le lion n'est pas animal aisé à dompter, il n'aime guère être dédaigné. Un dédain dont le roi avait fait preuve à plusieurs reprises à l'heure de ces dernières décisions. En accordant un titre honorifique et des droits à des guerrières sans foi ni loi qui tuaient chaque année d’honnêtes sujets de la couronne. En confiant des terres à de parfaits étrangers. En réformant l'armée, s'accaparant les talents militaires et les vies de milliers de fils et filles de Vanes sans même demander son avis au Duc. Et enfin, en dénigrant les ambitions du Lion, qui depuis des décennies, demande à pouvoir débarrasser la Grande Désolation de ses spectres et d'ainsi pouvoir étendre des cultures qui servent déjà de vivier à tout le pays. Un projet qui, en plus de ne pas avoir été autorisé, était aujourd'hui porté par la "nouvelle armée" d'Eridania.

Qui, dès lors, avait été vaniteux ? Le roi avait très largement contribué aux tentions désormais sensibles avec le territoire de Vanes. Si l'heure n'était pourtant pas à la révolte, il était certain que l'attention que porterait le roi à la montée du mécontentement vanésien serait décisif pour le reste de son règne. Si la seule réponse qu'il avait à proposer se limitait à l'intimidation et la répression, les tensions n'iraient pas en s'apaisant. Marcher sur la queue d'un lion n'est jamais une brillante idée.

« Redressez-vous mademoiselle Vanes, il serait immoral d’obliger pareil visage à n’observer que la terre alors que sa grâce laisse supposer une origine plus céleste. »

Elle se redresse donc, fragile poupée, messagère peut-être malgré elle, du rugissement d'un lion ébouriffé. C'est sans doute ce qui traverse les pensées de leur large audience alors que l'éclat innocent de deux joyaux roses se pose sur le visage du roi.

- Vous m’honorez de ces paroles, votre Majesté.

Sa voix douce et posée emporte les murmures, distrayant sans doute l'assemblée de l'intensité du regard qu'elle porta sur la figure du monarque. Même le masque pourtant finement ouvragé que dessinait le protocole sur ses traits, ne pouvait tout à fait dissimuler, pour celui qui la regarderait dans les yeux, l'éclat vif de la curiosité qui illuminait l'antre de ses prunelles. Voilà après tout, un visage qu'elle avait grand hâte de découvrir. Sans conteste le roi avait gardé du prince la beauté qu'on lui avait tant vanté. Il ressemblait davantage aux peintures qu'elle avait pu voir de sa personne que la plupart des autres aristocrates.. Les peintres étaient souvent incités à avoir le coup de pinceau flatteur. Cela étant, le menton posé sur son poing, nul sourire ne venant égaillé ses traits tirés, le roi semblait bien peu inspiré par la situation.

S'ennuyait-il déjà de son invitée à peine présentée ? Loin de correspondre aux rumeurs sur sa prétendue appétence pour les minois féminins, l'homme lui semblait tout à fait imperméable. Qu'importait, la jeune femme ne se laissa pas décontenancée pour si peu, l'affable sourire qui se mêlait au rose pâle de ses lèvres ne trahirait aucune de ses pensées. D'un léger geste de sa main gauche, elle invitait un de ses suivants à approcher, ce dernier s'exécuta lentement, un coffret de bois tenu entre ses mains gantés de velours. Les regards interrogateurs se tourneraient vite vers la jeune Vanes qui reprenait la parole.

- Permettez, votre Majesté, que je vous présente, humblement, les hommages du duché de Vanes.

Des hommages en partie incarnés en sa simple présence. Le serviteur ralentit le pas alors qu'il approchait de la garde du roi, il ne s'approcherait pas davantage que le protocole ne le permet. Tendant le coffret en avant, laissant qui voudra, d'un garde, d'un serviteur royal ou du roi, s'emparer du présent.

- Les plus talentueux artisans joailliers de Vanes ont travaillé jours et nuits sur ce bijou qui, nous l'espérons, saura vous ravir.

Reposant sur un tapis de velours, l'écrin renfermait une chevalière finement ouvragée. L'or qui la composait en grande partie était parmi les plus pur qu'Istheria ait jamais pu fournir. Une pierre de sphène d'un rouge profond, habilement enchâssée, permettait aisément au porteur de se servir de ses capacités liées à l'essence divine. A l'intérieur de la bague, l'écusson de Vanes, un lion ailé, et la devise du duché : "An leon do bheir an chraobh", le lion porte la branche.

Les significations d'un tel présent étaient nombreuses. Le bijou était clairement aux couleurs de Vanes. Une nouvelle provocation ? Ou le symbole que, si le Roi tendait la main, il pourrait à nouveau porter Vanes à son doigt, comme un des nombreux bijoux que comptait Eridania, comme un allié de puissance aussi, symbolisé par la pierre de sphène. La devise de Vanes, gravée dans l'anneau, n'était pas sans rappeler que le roi, et la royauté, pouvait être cette branche, que portait le lion. Vanes avait après tout et jusqu'ici, toujours été un pilier du pays, sur lequel on pouvait compter et s'appuyer.. Duquel on ne pourrait peut-être aussi, pas, ou difficilement, se passer. Le lion porte la branche, tant que cette dernière ne décide pas de lui frapper le museau.

La forme enfin, du présent. Une bague. Si le roi décidait de la porter, il pourrait envoyer un premier message de cohésion et faire honneur à l'artisanat vanésien et par extension, reconnaître le duché au moins à cette hauteur. Si le roi décidait tout au contraire, de reléguer le coffret et son contenu à un recoin sombre de ses appartements, il affirmerait son dédain pour les vanésiens et leur cadeau. Puis, une bague, de la famille Vanes à la famille Mannus, c'était aussi un autre message. Les délicates dextres de la jeune demoiselle étaient vierges de tout bijou, l'unique fille Vanes, libre de tout engagement.

Quand bien même la moitié de ces significations échappaient à l'audience ou au roi, il s'agissait tout de même d'un présent intéressant, à la fois par sa forme et le choix d'une pierre de sphène plutôt que d'un rubis. Le Lion de Vanes croyait encore en la puissance du Roi, il lui envoyait même un soutient en ce sens. Il était au moins clair que Vanes n'avait pas pour ambition de destituer le monarque. Seulement lui faire comprendre qu'il ne pouvait régner seul et qu'il ne pouvait se permettre de fouler du pied l'une des familles les plus influentes du pays et dédaigner un duché de l'ampleur de Vanes.

Les cartes étaient entre les mains du Roi. Ce qu'il en ferait, définirait sans doute les lignes du futur à venir.  


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MessageSujet: Re: Dans la crinière du lion. Crown & Rose.   Dans la crinière du lion. Crown & Rose. Icon_minitimeVen 20 Mar - 0:16

「 L’âme de la nation 」
Les mots du monarque résonnaient encore dans les voûtes de la salle d’audience lorsque la demoiselle se redressa, faisant une nouvelle fois scintiller sa flamboyante tenue tout en éblouissant les spectateurs.

- Vous m’honorez de ces paroles, votre Majesté.

Son verbe était clair et haut, malgré la teneur de l’exercice, une présentation devant l’ensemble de la cour, par un balbutiement ne vint ternir sa prestation. La représentante des Vanes offrait un spectacle bien différent dans son flamboiement à celui du monarque éteint. C’était la rencontre de la flamme encore vive d’une bougie face à un âtre épuisé par le poids des bûches sous lesquelles les dernières parcelles de sa vie couvent encore.

- Permettez, votre Majesté, que je vous présente, humblement, les hommages du duché de Vanes.

Aux mots de la jeune femme, un homme se détacha de sa suite pour combler l’espace qui le séparait de l’estrade. Achevant sa progression aux pieds de celle-ci, il tendit le coffret dont il était porteur à bout de bras, dans l’attente d’un geste. En miroir de son geste, le sénéchal royal, chef de la maison du roi s’était lui-même avancé, quittant la proximité immédiate de son seigneur pour sa saisir du présent.

Remontant les trois marches de l’estrade royale, il s’inclina à son tour pour présenter le coffret entrouvert à son seigneur.

Un instant, rien ne se passa. Le regard du monarque se darda sur l’objet, semblant le détailler, se questionner sur son contenu, avant qu’un bras amaigri ne se tende pour dévoiler l’objet qu’il renfermait, le message de ce duché agité.

- Les plus talentueux artisans joailliers de Vanes ont travaillé jours et nuits sur ce bijou qui, nous l'espérons, saura vous ravir.

*La salle est emplie d’ombre où que se porte son regard, tous ne sont que les reflets déformés de leur silhouette, des sourires émaciés où dardent des crocs affamés, des regards vides qui ne se portent avec cupidité que vers les symboles du pouvoir.

Thimothée peut apercevoir le panache de son souffle dans le froid de sa solitude lorsque soudain un flamboiement attire son regard, l’anneau luit d’une douce lumière apaisante, celle du feu de cheminée qui appelle le voyageur à travers une fenêtre par une froide nuit d’hiver. Rapidement, son annulaire gauche semble luire de concert avec l’anneau, tentant de prodigueur une chaleur bienfaisante au reste de son corps frigorifié.

Le monarque se voit tendre la main, se saisir de l’anneau, avant que son regard ne se dirige vers l’émissaire des Vanes. La jeune femme se tient droite, luisant à l’image de l’anneau, mais dans son dos, la lumière étend une vaste ombre léonine dont les pattes se resserrent autour d’une couronne d’ombre.
*

Le monarque émergea au son des murmures de sa cour, chacun souhaite voir le contenu du coffret, le cadeau que les Vanes crûrent approprié pour accompagner leur fille à la capitale. Conscient qu’une attente plus longue serait certainement interprétée de bien des manières par les différents spectateurs et rapporté de bien d’autres auprès des curieux, Thimothée se saisit de l’objet entre son pouce et son index, le levant haut au-dessus de son chef.


« Que chacun aperçoive la générosité du Duc qui offre à cette cour le spectacle du plus beau joyaux de son territoire, mais tente de le dissimuler par humilité derrière un symbole d’allégeance à la maison Mannus ! »

Sans sourire, mais avec force, le monarque dévisagea la cour assemblée avant de glisser l’anneau offert à son majeur droit, au contact direct avec l’anneau royal, symbole de sa position. Sa main vint ensuite se reposait contre le sceptre royal, symbole de son statut de chef des armées du royaume tandis que son visage lui se tournait vers son invitée.

« Mademoiselle Vanes, je vous souhaite la bienvenue à Hespéria. En tant que notre invité vous y serez choyée et protégée. Que chacun se le dise, nous ne laisserons aucune offense qui vous sera faîte, impunie et aucun mal vous arriver. »

L’homme se redressa au fil de ses mots pour achever sa diatribe le bras tendu, son message ne se faisant plus à destination de la fille du duc seule, mais bien de l’ensemble des présents, comme un serment prêté ou un avertissement solennel.

Profitant de sa position, il descendit les trois marches qui le séparaient du sol pour rejoindre son invitée et la détaillait un instant du regard, plus proche.

« Puissiez-vous considérer la capitale comme votre foyer dès à présent et notre personne comme votre protecteur. Vous serez libre d’y vaquer selon votre désir, à condition de ne pas la quitter sans escorte. »

Et sur ces mots, l’homme se détourna, suivit de son conseil, déjà prêt à l’entretenir des affaires du royaume.


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MessageSujet: Re: Dans la crinière du lion. Crown & Rose.   Dans la crinière du lion. Crown & Rose. Icon_minitimeSam 18 Avr - 12:57

La Rose se dresse avec élégance, au beau milieu d'un jardin de ronces acérées qui épient avec voracité le moindre de ses gestes. Elle se doit d'être irréprochable. Être à l'image de son duché, mieux encore. La perfection, comme condition minimum de sa présence ici. Qu'elle dévoile par mégarde une faille et elle serait défaite. Messagère, vraiment ? Il fallait être plus que cela. Armée et entrainée, c'était une armure invisible qui ornait ses frêles épaules alors que pesaient sur elles les regards acérés prêts à l'acclamer comme à l’accabler. Il fallait être au moins guerrière, pour se tenir droite, imperturbable et sereine, dans un champs de vipères. Pour la jeune Pandora, c'était la première fois qu'elle se tenait, seule, sur ce tapis, à cette place qu'elle occupait sans prétention mais fermement.

Elle endossait son rôle sans frémir, elle était armée pour ce genre de bataille. Pourtant, elle restait consciente du poids sur ses épaules et des murmures qui l'entouraient, consciente aussi.. que ce poids n'était qu'une fraction de celui qui devait peser sur les épaules de l'homme qui lui faisait face. Bien naïf serait celui qui s'imagine la vie d'un roi comme celle d'un oisif bien né.

Alors qu'il plonge son regard dans l'obscurité de l'écrin qu'on lui présentait, la Rose se questionne sur l'ombre qu'elle croit voir passer dans ses yeux. Il s'absente. Une seconde. Une éternité. Quelle chimère se dessine donc dans ses prunelles royales ? Peut-être n'était-ce qu'un instant de réflexion. Peut-être n'était-ce que l'occasion pour le roi de se remémorer tout ce qu'il avait à perdre ou à gagner en se positionnant sur la destination de cet anneau. Un instant que partageait Pandora. La tension qui s'emparait de l'audience commençait insidieusement à tendre ses épaules dénudées. Pourquoi ? Bien entendu, l'instant était important mais, il y avait comme une intensité malveillante dans les regards qui pesaient sur le roi alors qu'il s'emparait de l'anneau.

« Que chacun aperçoive la générosité du Duc qui offre à cette cour le spectacle du plus beau joyaux de son territoire, mais tente de le dissimuler par humilité derrière un symbole d’allégeance à la maison Mannus ! »

Finalement, la sentence était celle du ralliement. Le roi glisse l'anneau à son majeur droit, au côté d'un symbole de royauté. La tension s'apaise un peu sur les épaules de la frêle demoiselle. Quelques acclamations ponctuent le discours du souverain, certains sont sans doute aussi soulagés que la messagère de Vanes. Davantage de tensions entre la couronne et Vanes n'étaient synonymes que d'ennuis pour la nation.

« Mademoiselle Vanes, je vous souhaite la bienvenue à Hespéria. En tant que notre invité vous y serez choyée et protégée. Que chacun se le dise, nous ne laisserons aucune offense qui vous sera faîte, impunie et aucun mal vous arriver. »

La jeune femme s'incline avec élégance, accueillant ses paroles avec humilité et reconnaissance. Tout semblait se dérouler parfaitement. Pour une fois, elle avait l'impression d'avoir accomplit une mission importante.

« Puissiez-vous considérer la capitale comme votre foyer dès à présent et notre personne comme votre protecteur. Vous serez libre d’y vaquer selon votre désir, à condition de ne pas la quitter sans escorte. »

Le Roi comme protecteur, c'était un grand honneur, Pandora en était ravie. Ravie jusqu'à ce que vienne la condition. Libre mais seulement à l'intérieure de la capitale. Libre.. avec condition. La jeune Vanes ne s'émeut pas davantage de cette étrangeté, ne la comprenant pas entièrement, elle préfère remettre à plus tard ces questionnements pour ne rien laisser paraître du début de malaise qu'elle sent poindre. Elle sourit, affable et parfaite, s'incline et voyant le monarque se détourner et ses conseillers l'entretenir, s'éclipse humblement.


~✽~


Quatre jours s'étaient écoulés depuis la présentation de Pandora à la cour hesperanne. Elle avait passé ces quatre journées à vaquer à des occupations bien courtoises, s'entretenant avec les nobles dames d'Hesperia afin de renforcer les liens de la famille Vanes avec les familles nobles de la capitale. Une tâche qui prenait un temps considérable mais qui était attendu de la jeune fille. Elle se pliait à ce jeu avec abnégation et le talent d'une Vanes.

Les échanges diplomatiques et courtois s'enchainaient pourtant un silence pesant entourait la jeune Vanes à mesure que les soleils se couchaient à derrière les murailles de la capitale. Le roi ne l'avait gratifié d'aucune invitation. La jeune femme s'attendait pourtant à ce qu'il la convoque, d'une manière ou d'une autre, à une entrevue plus privée. D'une part car elle n'était pas n'importe quelle jeune femme, d'autre part parce qu'il l'avait invité.. et l'avait bloqué à la capitale. Une escorte, elle en avait déjà une. Elle n'était pas naïve et quelque chose, dans toute cette histoire, clochait.

La jeune Vanes n'était pas la seule à avoir remarqué le malaise étrange qui entourait sa présence et l'inaction du roi à son égard. Dame Royeli, gouvernante et dame de confiance de la demoiselle depuis des années, avait commencé à se renseigner discrètement, profitant à la fois de sa position et de ses ressources pour mener sa petite enquête. Les serviteurs de Vanes se mêlèrent aux autres serviteurs et d'une oreille à une autre, une bien étrange histoire finit par se dessiner. Fil après fil, la toile d'une intrigue se tissait sous le regard acéré de la gouvernante. Il lui fallut encore trois jours pour que tous les éléments fassent sens et qu'elle rapporte ce qu'elle savait à la jeune Vanes.

- Voilà ce qui fut rapporté au roi.

Concluait Dame Royeli après avoir dépeint le tableau qui avait été celui de la chambre du conseil, quelques semaines plus tôt. La Rose s'affaisse, se laisse tomber plus qu'elle ne s'assoit sur un fauteuil. Sa peau de porcelaine semble diaphane alors qu'elle porte une main fébrile à son front.

- Comment des Conseillers ont-ils pu colporter ce genre de non-sens ? Car il s'agit de non-sens, n'est-ce pas ?

La jeune Vanes est choquée mais plus encore, elle est perdue, voilà une situation a laquelle elle ne s'attendait pas. Ses yeux roses se posent sur sa gouvernante avec indécision. Elle ne pouvait croire ce qu'on venait de lui rapporter mais, elle devait être certaine. Elle ne pouvait ignorer que sa propre position l'empêchait certainement d'avoir toutes les informations.. Ce n'était pas le cas de Dame Royeli qui avait déjà prouvé être d'une habileté presque surnaturelle pour trouver ou récupérer toutes sortes d'information. La femme aux cheveux blonds platine tirés en arrière croise les bras et affronte le regard de la jeune femme sans égard pour sa sensibilité.

- Ne soyez pas sotte, si des nobles s'étaient permis d'insulter le Roi ou de le tourner en dérision, votre Père leur aurait coupé la langue depuis longtemps. Si le Duc n'est certes pas satisfait de la politique royale sur certains points récent, il n'en reste pas moins le Lion sur lequel repose la branche.

Pandora acquiesce silencieusement. La devise des Vanes était loin d'être vide de sens. An leon do bheir an chraobh. Le Lion porte la branche. Vanes avait soutenu l'économie d'Eridania alors que le pays courrait à sa perte suite à la défaillance des Anciens Rois. Vanes encore, avait soutenu la famille Mannus alors que les Haut-Nobles étaient sceptiques. Vanes, aussi fière qu'elle était loyale, dirigée par une main de fer par un homme droit et intransigeant.. Qui laisserait des vipères siffler contre le Roi ?

- Comment.. ?

Comment pouvait-on avoir porté quelques crédits à une affirmation si indécente ?! Voilà qui expliquait la tension anormale de son entrevue officielle et l'absence d'invitation plus privée. Qui expliquait aussi l'invitation et la condition imposée de sa relative liberté.. Le Roi se méfiait de Vanes.

- Je ne sais comment de telles fausses informations ont pu parvenir jusqu'à la chambre du Conseil mais.. j'ai bien des hypothèses.

La jeune femme redressa la tête, adressant cette fois un regard inquisiteur à sa gouvernante.

- Des tensions entre la royauté et Vanes profiteraient à certains.. qui cherchent à fragiliser notre belle nation.

Sans autre mot, la femme dessinait du bout du doigt, la forme d'une rose sur le miroir de la coiffeuse. Les Nerozias auraient en effet tout intérêt à créer des tensions entre le roi et une des familles les plus influente du pays. Instiller la méfiance, semer le chaos, cela pouvait bien leur ressembler. La question restait tout de même de savoir comme des Nerozias avaient pu s'infiltrer aussi loin dans le réseau d'information du Conseil.

La jeune femme se redressa brusquement, s'avança jusqu'à son secrétaire et s'empara d'une plume comme d'autre se saisirait d'une épée. Il n'était pas question que de telles infamies persistent dans l'esprit du roi. Pas question qu'elle reste sans rien faire face à pareille injure.

Derrière elle, un sourire éclaire le visage de la gouvernante. La combativité de Pandora Vanes était née récemment, suite à la Convergence et bien des rencontres décisives. Son caractère s'affirmait et elle devenait, de jour en jour, une femme plus assurée et certaine du chemin qu'elle devait emprunter. Dame Royeli était curieuse de voir comment la Rose allait s'épanouir mais pour l'heure, elle avait une missive à porter au Roi.

Le sceau du lion ailé refermait le pli. Puisque le Roi ne la faisait pas venir à lui. Pandora inviterait le Roi à la rejoindre. L'écriture était délicate et le sujet succinct. Elle avait d'importants sujets sur lesquels l'entretenir et avec audace mais sans impératif, elle l'invitait à la rejoindre dans les jardins d'hiver dès que son emploi du temps le lui permettrait.


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