le loup et la lune [PV Jhaelune E’eendar] [ABANDONNE]

Le loup et la lune

Le Sindarin demeurait calme et humble face à Loup. Leur discussion avait su apporter de nombreux points divergeant, mais le tout demeurait civilisé. L’érudit souhaitait découvrir un peu plus l’être se trouvant devant ses yeux, mieux comprendre les concepts du monde de cette être, qui était si différent des siens. Certes, Jhaelune fut toujours conscient que la perception de l’univers connu était différente pour les divers créatures habitants les terres, que le monde dit civiliser des humanoïdes est incompréhensible pour eux, mais de voir là un être dont l’apparence actuel est similaire à la sienne avoir une telle perception du monde était fascinant.

Il voyait ici une opportunité d’approfondir ses connaissances, mais sachant le confort du carrosse n’était pas le lieu idéal pour la discussion, et puis que certains de ses confrères pourraient surement un peu mieux élaborer sur la philosophie du monde, le Sindarin vu bon d’inviter Loup à poursuivre le voyage. Jhaelune était à sa façon un être brillant, mais même pour lui les quelques subtilités de la société était parfois un mystère. Il ne s’agissait pas ici d’un être bien social, bien que familier avec les quelques règles d’étiques. En effet. Préférant la compagnie de vieux ouvrages et de ruines, l’historien ne sut point développer une expertise dans l’art d’interagir avec les gens. Bien entendu, il était loin d’y être complètement incompétent.

- Je vois, quand on approchera du désert, au plus tard, je partirais. Je veille sur la faune et la flore, je peux soigner cette dernière, ma place n’est pas perdue au milieu d’étendue de sable dont je ne connais rien et ou je serais bien moins efficace.

-Je vous comprend à ce sujet, le désert est aussi loin d’être un terrain où je suis confortable, préférant nettement le climat plus modéré de la cité forestière. La traversée en soirée est nettement plus confortable, mais nous sommes encore loin… reposez-vous et si vous avez faim, dite le moi, il me reste un peu de nourriture dans mon sac.
Termina le Sindarin tout en affichant l’ombre d’un léger sourire.

le loup et la lune

J’avais avancé qu’un environnement chaud tel le désert n’était pas du tout adapté à ceux que j’étais, a ma nature profonde, celle d’un loup des régions froides attendant les premiers flocons avec impatiente. Et puis, qu’irais-je faire là-bas ? Cela ne m’intéressait vraiment pas en vérité. Ceci dit, il répondit, espérant peut-être me faire changer d’avis, ce qui ne risquait pas d’arrivé.
« - Je vous comprend à ce sujet, le désert est aussi loin d’être un terrain où je suis confortable, préférant nettement le climat plus modéré de la cité forestière. La traversée en soirée est nettement plus confortable, mais nous sommes encore loin… reposez-vous et si vous avez faim, dite le moi, il me reste un peu de nourriture dans mon sac. »
Je le regarde un instant, même s’il serait peut-être vrai que la nuit soit plus agréable qu’en journée pour ce genre d’environnement, cela ne changeait pas le fait que je n’y aurais absolument pas ma place. Et cela d’autant plus que cela risquait juste de me coincer en un lieu, ce que je me refusais, aucun loup des pays froid ne ferais ça. Je me tendis, ouvrant la porte du véhicule, j’ai encore de l’énergie à revendre et en plus, si je dois me reposer, cela ne sera jamais sous cette forme si frêle. Je lançai donc ;
« - Ne vous déranger pas pour la nourriture, je sais subvenir à mes propres besoins, comme toute créature peuplant la nature qui se respecte. Je vais plutôt me dégourdir les pattes a coté de ce véhicule, cela me permettra en même temps d’observer les chevaux car c’est bien leur condition qui avait suscité mon intérêt à l’origine. »
Dis-je, reprenant ma forme lupine et m’élançant sans besoin d’arrêté le carrosse. C’est ainsi que je trottinai à côté de l’objet étrange, venant bientôt à courir à l’approche de quelque endroit ou l’herbe était plus haute et agrémenté de diverse fleurs, sautant parfois dedans et me frottant comme pourrait le faire un chien ou tout autre créature vivante de mon gabarit. Je me couvrais ainsi des senteurs de la flore naissante et mon pelage déjà particulier, se teintais de ses diverses couleurs, des pétales s’accrochant à cette dernière. Si je prenais trop de temps, il m’était facile de rattraper le carrosse, surtout au vu de la cadence de ce dernier. En effet, j’avais l’habitude de parcourir bien plus en bien plus vite donc cela me fatiguait point. On arriva à un endroit avec un arbre immense, surement un chêne mais ce dernier semblait affaibli, surement à cause d’une petite maladie propre aux plantes. Je le voyais notamment aux feuilles ternes, quand il n’y avait pas des branches entières de sèches et de quelque problème a l’écorce. Les fleurs à proximité n’étaient pas en forme non plus, même si je pense que c’est un problème d’éclairage et que je sais que ma solution ne sera donc que temporaire pour ce point-là. Néanmoins, je repris une forme humanoïde, j’entendais le carrosse que j’avais de nouveau dépasser légèrement arriver. Je posai ma main sur l’arbre malades, appliquant mon pouvoir dans un rayon de 30 mètres autour de moi.

L’arbre repris du poil de la bête si on peut le dire ainsi, revenant a ceux qu’il aurait dû être ; un beau chêne immense, sans maladie, aux feuillages verts de partout, en bonne santé. Les fleurs à mes pieds aussi revénèrent a un état comme si elle n’avait jamais eu de problème. Je repris ensuite ma forme de louve.