EVENT: Conclusion - Trouver un remède

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_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
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_ Il parait que des créanciers en sont après un des conseillers de Ridolbar.

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 EVENT: Conclusion - Trouver un remède

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MessageSujet: EVENT: Conclusion - Trouver un remède   EVENT: Conclusion - Trouver un remède Icon_minitimeDim 11 Juil - 12:29


LA FIÈVRE DE CENDRES
   EVENT – Trouver un remède

 
◈ CONTEXTE ◈


Sous l’air vicié de la cendre et du feu, le Monastère donne l’impression qu’il vit ses dernières heures, alors que l’horizon se part de l’or du zénith. Les plaines autour du bâtiment sont tristement pâles, les céréales depuis longtemps coupées, et le sol sec recherche cruellement l'eau. Le redoux de la saison morte a appauvri la terre, et laisse planer une aura grise et morne sur le territoire d’Eridania.
Sur ce désert vide et frais, le Monastère perce l’horizon, une figure pâle et effacée, le spectre de la glorieuse oasis qu’il était quelques mois plus tôt. On jurerait le lieux calme et abandonné si on se promenait non loin. Mais dés que l’on franchit la porte, c’est un volcan proche de l’explosion qui vous accueille, vivant peut-être ses dernières heures.

Qui que vous soyez, vous avez toutes les raisons du monde de vous retrouver là, en cette journée si particulière. Même si rien ne laisse supposer qu’elle sera extraordinaire, le destin ou les dieux vous ont réunis pour assister à un morceau de l’histoire.

Le monastère est plus que jamais le terrain du désordre ; depuis plusieurs semaines, le nombre de malades a très grandement augmenté, et malgré des avancées dans la gestion de la maladie, trop d’âmes en peine étouffèrent les soignants et par problème de quantité, ne purent recevoir des soins. Le hall du monastère, point de rencontre de tous, est rempli de tant de créatures d’autant d’horizon. Avec l’accord de la couronne, l’armée d’Eridania a été mobilisée pour venir en aide aux gélovigiens, un accord presque historique si il n’était pas conclus sur les cendres des malades. Les armures croisent les tuniques marquées de l’étoile ; les pieux pèlerins, malgré de dernières restrictions et une quarantaine des malades toujours plus strictes et toujours plus contraignantes dans le vaste édifice, sont à bout de souffle et s’épuisent. Comme des vautours, des cultistes de Kron savourent le brûlant spectacles, et sillonnent les foules tranquillement pour délivrer leur message, sous les yeux amusés des disciples de Sharna qui profitent également du chaos ambiant.

Mais si un équilibre précaire unissait encore toutes ces âmes depuis quelques semaines, l’heure n’est plus au fatalisme et à l’abnégation. Un trop plein de malade a menait à la panique, et alors que quotidiennement, une caravane emmenait les malades trop proches de la mort loin du monastère pour se consumer dans un champ vide, une poignée de fiévreux, aux portes de la mort, avait trouvé refuge dans un boyau abandonné du temple et viennent tout juste de révéler leur présence, l’ombre de cendre si proche qu’ils peuvent presque voire au-delà de son visage sans yeux.

Leur combustion ne tient qu’à un fil. Une heure, deux heures ; c’est une trentaine de personnes qui menace de s’embraser dans le cœur du temple.
Autour d’eux, les soldats se tiennent dans une douleur fébrile, essayant de les garder en jouc malgré le danger qu’ils représentent. C’est un pari risqué, car on ignore encore quand ils prendront feu ; et les évacuer semble impossible, tant ils sont nombreux pour les caravanes de bois, et que cela risquerait de condamner leur chauffeur.

Les cerveaux d’Istheria ont pendant de longs mois lutter durement pour trouver un remède, et ont aujourd’hui convergé jusqu’au monastère. Certains, déjà sur place, mènent des expériences et des recherches sans relâche – avec l’appui de la nation, un consort de scientifiques a été réunis, mêlant érudits et ecclésiastiques, bientôt réunis par d’éminents médecins venus de l’étrangers.  Il semblerait que trouver un remède soit plus que jamais la seule solution pour endiguer la machine… Ou faire évacuer le monastère tout entier, l’abandonner à son sort face aux flammes.

Que vous soyez gélovigiens, Eridanien ou étranger, vous êtes là pour une bonne raison, une volonté qui vous appartient et qui vous pousse à vous mêler à cette foule dense. Vous êtes placé au cœur de cette scène invraisemblable : ces âmes fumantes au milieu de la foule, qu’on sait condamner malgré les quelques solutions que l’on sait efficace.
Vous voilà confronté à un choix : il vous est possible d’agir directement sur la foule. Face à ces malades, certains autres fiévreux cèdent à la panique, et les voix s’élèvent dans le cœur de la nef. Les mouvements de foule menacent déjà alors qu’une partie des malades tentent de s’échapper de force. Les portes du Monastère sont maintenues fermées pour éviter à la maladie de sortir – mais elles pourraient rapidement céder sous la pression.
Ces mêmes mouvements de foule sont ceux d’âmes en peine et en souffrance. Parmi eux, des malades d’un stade peu avancée, des êtres que l’on peut aider à sortir si vous percevez la fuite comme la seule solution. Fermer la porte, à l’auber de la mort, peut paraître extrême. Vous pouvez choisir d’aider ceux qui peuvent encore être sauver à s’échapper.

Finalement, prendre part aux ultimes recherches peut être, pour vous, la dernière solution, pour ces calcinés comme pour le reste du monde. L’heure est venue de se réunir et de trouver un remède.
Faites votre choix, mais gardé à l’esprit que le temps vous est compté. Si vous n’agissez pas rapidement, c’est peut-être le Monastère tout entier, et toutes les âmes qu’il contient, qui risquent de céder face aux flammes et à la fièvre de cendre.

Ce que l’on sait jusqu’ici…:



◈ RAPPEL DES PARTICIPANTS ◈


₪ Sont presents dans ce lieu: ₪

● Duscisio Balibe
● Aleya
● Othello Lehoia
● Vélénor Gamath
● Cassandra Raikes
● Pandora Vanes

◈ LES RÈGLES ◈


  • Vous avez une semaine pour poster votre réponse à la suite de celui-ci.

  • Pour la tranquillité de tous, il n’y a pas d’ordre de passage établis. Vous pouvez poster quand vous le souhaiter.

  • Vous ne pouvez poster qu’une fois par tout.

  • Si vous avez des questions, n’hésitez pas à contacter le messager.



Bon jeu à tous !

 



EVENT: Conclusion - Trouver un remède 744275Sanstitre1
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:: L'argenté Voyageur ::

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Duscisio Balibe
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Duscisio Balibe
MessageSujet: Re: EVENT: Conclusion - Trouver un remède   EVENT: Conclusion - Trouver un remède Icon_minitimeDim 11 Juil - 14:36


Cela fait deux mois que Duscisio est arrivé au Haut-monastère en compagnie de Catleya et cela fait depuis cinq mois qu'il a quitté le temple pour aller chercher ce qui pourrait être un ingrédient capital.
On ne peut pas dire qu'il n'est rien fait, encore une fois. Si son absence parmi les malades ne se fit pas sentir, ni une aide donnée de ses propres mains, il n'est pas exclu qu'il faisait tout en son pouvoir pour trouver le remède miracle qui les sortira de cette crise.
Durant les deux derniers mois, le haut-prêtre de Delil avait demandé à ne pas être dérangé, jusqu'à aller à déménagé l'atelier dans ses propres quartiers. Tout du moins prendre le strict minimum pour pouvoir travailler tout en restant avec la petite enfant à la peau rouge, qui se comptait parmi les malades. Il n'était pas question qu'elle meurt par la maladie, il s'en ai fais la promesse et fera tout pour y parvenir. Rien d'autre n'avait d'importance à l'heure actuelle.
Déterminé, effrayé, énervé, épuisé. Un rien pourrait mettre le feu au poudre et le faire exploser. C'est du moins ce que l'on entend quand il prend la parole.

Si la Faluviria Filaé a prouvé son efficacité dans le premier calmant que vous avez amélioré après sa combinaison avec la potion de froid, vous n'êtes pas sans savoir que cela n'est pas suffisant.

Il se trouve dans une salle avec quelques mages soignant. Le ton agacé et craintif qui s'entremêlent prouve la gravité de la situation en plus de leur impuissance actuelle à trouver quoi que ce soit de concluant.

Nous sommes sur la dernière ligne droite. Si nous ne trouvons rien dans les jours qui viennent, ce sera une catastrophe.
Depuis notre retour, nous nous sommes isolés pour étudier une plante extrêmement rare que nous pouvons reproduire autant que possible.
Elle nous a révélé toutes ses pensées et nous avons étudiés des milliers de combinaisons possibles. Seulement, il y a un problème... Il nous manque une information, nous en sommes convaincu. Quelque chose nous échappe.


Il avait beau savoir que cette maladie était une création magique et médical, cela ne donnait pas la solution à un remède possible. Autre problème, c'est que les anticoagulants et le remède à base de Faluviria Filaé et de la potion de froid ne semble pas totalement compatible.

Mais cette plante... comment vous l'appelez déjà ?
- Imalis Cristalin.
- Oui voilà. Quelle propriété pourrait-elle avoir ?
- Idéalement, elle pourrait faire le lien magique de cette maladie en utilisant ses propriété elle-même basé sur l'essence divine qu'elle absorbe dans un cristal de sphène. Cristal qui se trouve être sa source de vie pour évoluer. Mais elle ne suffit pas. Il faut trouver d'autres ingrédients, car le calmant et elle ne donne aucun changement notable.


Il se trouve dans une impasse. Un élément lui manque et cela a le don de l'agacer.
Sans compter que Duscisio se trouve avoir une chance insolence. Tout le monde l'avait remarqué mais jusqu'à présent il ne portait lui-même aucun signe de maladie malgré le fait qu'il se soit isolé avec Catleya qui porte le mal.
Ou bien, son « sang » possède une certaine immunité. Pour déterminer ça, il refuse catégoriquement de montrer une seule goûte de son liquide vital. Que ça soit à cause de sa couleur, ou de sa texture qui n'avait rien de celle d'un Teran normal. Et puis d'ailleurs, était-il toujours Terran maintenant ?
Les quelques mages discutèrent des possibilités, le haut-prêtre les écoutait et leur demanda directement de savoir s'il pouvait apporter leur supposition par des ingrédients ou des actes. Tout était bon à prendre.
Tout le monde sort de la pièce et se mirent à leur nouvelle tâche, espérant maintenant que l'on trouve une solution au plus vite.
Duscisio reste sur place, soufflant longuement tout en restant sur les nerfs. Prenant une chaise pour respirer calmement avant qu'il n'éclate par la pression exercer par la situation actuelle...


EVENT: Conclusion - Trouver un remède Htp8
Handicap. Faculté magique grandement réduite.
EVENT: Conclusion - Trouver un remède Ogp4
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::  Infante de Kesha ::

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Othello Lehoia
:: Infante de Kesha ::
Othello Lehoia
MessageSujet: Re: EVENT: Conclusion - Trouver un remède   EVENT: Conclusion - Trouver un remède Icon_minitimeDim 11 Juil - 16:05

Comment avaient-ils pu en arriver là ? Les éclats de voix, les cris… Il y avait dans le fond de l’air épais et gluant une mélasse irrespirable, une tension qui tournait l’atmosphère en électricité. Le monastère était devenu un four, la chaleur des malades suffisaient à chauffer l’air et la bâtisse malgré les températures glaciales du dehors. Le temps avait chassé le beau temps si loin, amenant avec lui les nuages sombres et les matins sans lumière. Et pour le phare des croyants, la situation s’était doucement, mais sûrement, dégradée, jusqu’à en arriver à de tels élans de panique et de chaos.
Cela faisait des jours, des semaines, des mois que la Haute-Prêtresse de Kesha s’enfermait dans le laboratoire, ses quartiers et la chapelle sans tolérer la présence d’autrui autour d’elle. Mais alors que le bâtiment était la proie des flammes, il ne lui apparaissait pas possible de rester cloîtrer une seconde de plus.

Le hall était un véritable champ de bataille, où il n’était plus possible de séparer les alliés des ennemis, ni de comprendre qui était le véritable ennemi dans toute cette cohue. Un mot l’avait trouvé, simplement glissé sous la porte du laboratoire. Une simple lettre d’une des prêtresses de Kesha, quelques mots simples. « Nous avons un problème, venez, de toute urgence ». Son sang, ou ce qu’il en restait, n’avait fait qu’un tour, trouvant leur chemin dans ses veines de charbons et de suie. Il y avait eu un problème ? Pour qu’on la convoque ainsi dans la lumière, l’heure devait être grave. Et par ces temps où les combustions s’enchaînaient sans cesse, que les caravanes quittaient le monastère tous les jours après les derniers sacrements, que les bras de Kron les enlaçaient tous, les frontières de la gravité n’avaient plus les mêmes lignes.

Un cri raisonna dans son oreille avec une force folle, certainement amplifiée par la fièvre qui courait encore dans ses oreilles abîmées. C’était un soldat de l’armée d’Eridania qui passa à toute vitesse dans le couloir, appelant son frère d’arme face à lui en le sommant d’attente. Le roi Thimothée avait tenu sa promesse, leur proposant l’aide de son armée pour les aider à s’occuper des flux de masse, à s’occuper de la logistique et des recherches, grâce au corps des Cervins. C’était une aide très précieuse, et difficilement dispensables pour eux qui ne jouissaient pas de la même force de frappe. Othello le regarda distraitement passer, sentant la pression battre contre son cœur à mesure qu’elle se rapprochait du grand hall, source de tous les coups de sang et de toutes les infamies. Des mots commençaient à fourmiller sur les lèvres des âmes qu’elle croisait, et elle croisait des regards aussi fébriles qu’interloqué.

KlowePeut-être était-ce par son apparence d’outre-tombe, même si elle espérait sincèrement qu’autre chose occupe leur attention plus que son allure de spectre. Car comme tant de malades autour d’elle, la fièvre de cendre s’était logée aussi sous crâne pâle. Malgré la robe de flanelles noires qu’elle traîne derrière elle comme un fardeau autant que comme un abri, on ne peut plus ignorer sa peau devenue noire et sèche sur laquelle sillonnent de longues arabesques rouges, brillantes comme des torchères, des braises charnelles qui consumaient lentement ses veines et ses chairs jusqu’à ce qu’elle se consume. Son pas était lent, mal assuré. Mais dans un effort affirmé, elle faisait tout pour avancer fermement, ses yeux incandescents braqués sur ce qu’elle allait bien pouvoir trouver, ignorant tous ces yeux que l’on jetait sur son passage, sirène de sui et de flamme.

Au centre de sa vision, pourtant, elle la voyait, constamment. Cette figure de voiles et de sui, ce fantôme sans visage qui la suivait où qu’elle aille. Le spectre de la mort en personne, peut-être, Kron qui venait la chercher. Ses pinçant les lèvres, elle n’aurait assez d’une vie pour la maudire, profitant de chaque seconde pour la haïr encore plus. Elle ne comptait pas céder à la mort de sitôt, sa mission n’était pas terminée.

Et quand elle arriva dans ce grand hall, et que tous les regards étaient tournés sur le triste spectacle de la nef, Othello comprit en quoi la situation était devenue hors de tout contrôle, et bien au-delà de son propre trépas. Encerclé par les soldats, les armures scintillantes au-devant des corps embrasés, c’était une trentaine de corps, serrés et perdus, donc la peau brûlait déjà. Les yeux ardents, elle mit un instant à comprendre la gravité de ce qu’elle avait sous les yeux – peut-être ne voulait-elle pas voir, pas comprendre. Mais ces êtres étaient au port de la mort, au bord de l’explosion. Peut-être qu’il ne leur restait que quelques minutes à vivre, même, et dans ce cas… C’était le monastère entier qui menaçait d’être en proie aux flammes. Silencieusement, elle se mordit la lèvre, sentant le feu sous ses dents lui brûler le palais. Elle s’était achetée suffisamment de temps en buvant ses remèdes, en prenant du calmant constamment pour ne pas voir son état empirer. A défaut de lui rendre un corps de chair, elle pouvait garder sous contrôle l’avancée de la maladie.

Mais le temps leur manquait, cruellement. Des yeux, elle balaya la foule, avant qu’on ne remarque sa présence et qu’on lui lance des regard ahuris. Mais à cela, elle ne répondit que par un détachement forcé, et une froideur mesurée. Son esprit était ailleurs, s’inquiétant déjà d’autres problèmes bien plus grands que les siens.
Ces malades avaient dû échapper à la surveillance d’autrui, avaient dû se réfugier ailleurs… Autant de corps calcinés, d’âmes au bord du feu, ils n’avaient pas pu les laisser s’épanouir dans la fièvre sans tout tenter pour ralentir leur état et leur trépas. Mais d’où sortaient-ils, bon sang ? Fébrilement, elle avança jusqu’à leur hauteur. Dans cet état, sa magie n’était bonne qu’à geler le monastère entier, ou à le plonger dans une transe infernale. Elle n’aurait aucun pouvoir pour les ralentir, avant que la combustion n’advienne.

Un remède. C’était la seule solution pour qu’ils puissent libérer ces êtres avant que la fin ne soit trop proche. Ses pensées ne firent qu’un tour. Avec ses précédentes recherches et le fruit de ses échanges avec les autres chercheurs et la rose d’Eridania, il lui apparaissait certain que le remède liquéfiant aux maladies originelles devrait être considérées comme essentielles, tout comme l’immunité véhiculée par le sang des immunisés. Mais cela ne suffirait pas ; il manquait le liant, la pierre d’angle qui permettrait d’en décupler la force, d’isoler cet agent et de l’amplifier pour inonder tout un corps. Et cela ne permettrait pas de résoudre le problème de l’essence divine… Ses pensées filaient déjà à tout allure, sans personne pour n’y répondre. Seule, elle ne parviendrait à rien. D’instinct, elle chercha dans la foule le regard d’un être connu, de quelqu’un qui pourrait l’aider à accomplir l’impossible, d’une autre âme pour essuyer la tempête et en sortir victorieux.

C’est un gélovigien qui finit par la remarquer, et l’accoster un peu cavalièrement, trop tendu par la situation au bot de l’explosion.


« Ma Dame, vous ne devriez pas… »

« Arrêtez-moi, si vous le voulez. Mais faites-le vite, car je compte bien rejoindre le laboratoire pour terminer cette fièvre, une bonne fois pour toute. »

Sa voix était faible, mais forte d’une détermination sans faille. C’est alors qu’un autre cri retentit, signe d’une guerre en approche : au même instant, un large mouvement de foule naquit dans une des ailes du bâtiment, menant à un mouvement de foule plus large encore, une vraie marée humaine qui menaçait de faire céder la digue. Othello remercia silencieusement la présence de l’armée ; car son combat n’était pas là. Il lui faudrait se concentrer sur ses seules capacités, et sa seule foi. L’heure était venue de trouver un remède à cette fièvre, pour l’enterrer à jamais, que la figure de sui qui l’oppressait sans relâche ne soit plus qu’un nuage de fumée et un mauvais souvenir… Ou elle partirait elle aussi en fumée, mais forte d’avoir mené ce dernier combat.
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:: Bras Armé d'Eridania ::

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Cassandra Raikes
:: Bras Armé d'Eridania ::
Cassandra Raikes
MessageSujet: Re: EVENT: Conclusion - Trouver un remède   EVENT: Conclusion - Trouver un remède Icon_minitimeDim 11 Juil - 20:25

Find a cure
Le roi nous envoya à l'épicentre de la lutte anti fièvre, sans doute inspiré par l'expérience en Méphrit et par la pression passive que je lui mettais pour déployer le plus rapidement possible nos forces afin d'affronter cette crise sans précédent depuis la dernière épidémie, le Haut Monastère. Les lieux n'étaient pas sous notre juridiction mais sous celle de cette caste religieuse, les Gélovigiens.

Heureusement que les prêtres avaient permis notre installation sur les lieux ! Autour de l'enclave religieuse, j'avais mobilisé la légion du comté voisin avec quelques éléments de renfort dont ceux de la 7e afin d'interdire la zone mis à part pour les malades. Un cordon militaire strict avait été installé et si l'on avait le droit de rentrer se faire soigner, il était interdit d'en sortir sauf autorisation exceptionnelle et celle ci n'était accordé qu'au personnel militaire et soignant en attendant qu'un remède soit mis au point. Toute personne qui tentait de sortir discrètement ou de force sans autorisation était abattu sans sommation, afin de ne pas aggraver l'épidémie. L'ordre d'utiliser la force si nécessaire était signé de ma main. Pour le roi comme pour moi, que nous déployions l'équivalent de deux légions pour protéger le monastère signifiait l'importance du lieu et cette quarantaine très stricte. Eridania trouverait ce remède quoi qu'il nous en coûte.

En ce qui me concernait, cela faisait des mois que je combattais cette crise. Chez moi en Méphrit, la situation avait été vite sous contrôle, la discipline et la culture militarisée de ses habitants aidant. Le reste du royaume en revanche était menacée par le chaos et je n'avais de cesse d'envoyer des troupes pour rétablir et maintenir l'ordre. Les soldats cervins étaient entièrement déployés pour les efforts du remède et les malades, les réservistes avaient tous été rappelés sans exception et les civils travaillant pour l'armée avaient été mobilisés également. Toute l'institution de l'armée sous mon impulsion était concentrée pour vaincre la crise et nos espoirs se portaient vers ce monastère. Mettre en branle des milliers d'hommes et de femmes était une tâche épuisante... Mais je devais le faire pour eux et pour nous. D'ailleurs, je donnais de ma personne sur le terrain au milieu de mes troupes, mon bureau à Hesperia n'avait pas vu mon séant depuis des mois.

C'est d'ailleurs en allant parmi les malades que je m'aperçus que le mal dont étaient atteints les gens n'avait pas d'emprise sur moi. Après plusieurs examens médicaux, je découvris que ma santé était aussi bonne que possible malgré des hôpitaux militaires visités et des malades approchés. J'étais une immunisée. Lorsque la nouvelle se répandit dans l'armée, le moral des soldats était maintenu, ils savaient que leur cheffe ne serait pas terrassée par la maladie et ma présence était un moyen de les motiver. Personnellement, cette immunité était un avantage certain dans mon commandement auprès des autres généraux. Il y avait une certaine légitimité grâce à cela, les croyants pensaient que les dieux étaient peut être de notre côté cette fois. Je n'avais pas l'arrogance de croire que j'étais choisie de manière divine ou que j'étais un genre d'élue mais il était clair que cela facilitait les choses et permettait de garder l'armée unie, montrant que la cheffe était là.

Quel tempsss d'merdeuh. Fait lourd.

Plus vite, Ela, on n'a pas le temps de traîner. Trouve moi le haut prêtre le plus proche, Kennedy m'a dit où était Lehoia j'vais la chercher.

J'l'arrache à sonn malade ou bieng ?

Je m'en contrefous, il me faut du haut placé. La situation est plus grave qu'un malade.

Ma commandante en second obtempéra et ma garde personnelle se scinda en deux pendant que ma colonne me suivit en traversant l'entrée et le hall. Alors que j'entrai à la tête d'une troupe en armes et en armure de générale, un mouvement de foule naquit, rapidement contenu par l'une des unités présentes dans le hall, épaulé par quelques membres de ma garde. Je tournai la tête pour apercevoir Othello à ma droite et j'allais droit vers elle sans me soucier d'une convenance...

Othello, j'ai besoin de vous. Je dois vous parler. Si vous avez l'un de vos collègues hauts-prêtres pas loin, faites le venir, la major Artkinson est allé en quérir aussi. Je vous attends à l'entrée.

Je laissai à peine le temps à la yorka d'ingérer l'information que je tournai les talons au plus vite en faisant signe à mon cordon de gardes de revenir dehors. Décidément, Ela avait raison, ce temps était vraiment pourri, ça menaçait de pleuvoir... La guerrière blonde revint quelques minutes plus tard en compagnie d'une haute-prêtresse du nom de Nihilis tandis que j'attendis l'arrivée d'Othello...

12 Ginik, Saison Riguéar, 1306 Ère Obscure
Codage par Libella sur Graphiorum


EVENT: Conclusion - Trouver un remède Rmk5
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:: Maitre de la Chaine Blanche ::
Vélénor Gamath
:: Maitre de la Chaine Blanche ::
Vélénor Gamath
MessageSujet: Re: EVENT: Conclusion - Trouver un remède   EVENT: Conclusion - Trouver un remède Icon_minitimeMer 14 Juil - 17:18

Vélénor était arrivé la veille. Lui ainsi que Conrad et cinquante cavaliers membre de la Chaîne et leurs apprentis. C’était une troupe de presque cents cavaliers qui avait franchi les portes du Haut-Monastère dans la soirée. Et ils n’avaient pas eu le temps de se reposer. Déjà, ils avaient eu à négocier le droit de passage dans le saint lieu, car les gardes Eridanien ne voulaient pas laisser entrer des Phelgrans. Seule la missive remise par l’Impérial et comportant le sceau du Roi Mannus les avait décidées. Ensuite il avait fallu au Cavaliers décharger les caisses qu’ils convoyaient depuis Thémistos. Les cavaliers sous les Ordres de Lion avaient travaillé pendant des semaines pour améliorer les effets du calmant créée en ces lieux. Il était donc normal que Vélénor leur offre maintenant. Il avait fait porter un message aux différents hauts prêtres présents, pour les tenir informer que ce remède attendait ici et qu’il leur était libre de s’en servir.

Le Zélos entrait dans le hall principal du monastère. On lui avait dit que des malades proches de la combustion s’y trouvaient. Il y  trouva des hommes en armes, des malades qui s’écartaient et un groupe d’une trentaine d'individus au centre. Ils portaient les stigmates de la maladie et il ne leur restait plus longtemps à vivre. Il n’assistait pas aux premières loges mais personne ne lui masquait réellement la vue, ainsi regardait il la scène. Comment les soldats Eridaniens se démenaient pour garder tout le monde sous contrôle. Ils réussirent à contenir la foule grâce à l'arrivée de renfort, qui ressemblaient plus à une garde rapprochée que à de simples plantons, mais ils furent suffisants. La foule n’était pas rassurée, mais elle n’enfoncerait pas les portes et n’irait pas brûler dans les plaines autour. Un sourire amusé étira vaguement les lèvres du Maître, qui reporta son attention sur la personne qui était entrée plutôt avec des gardes. Une femme en armure, discutant avec une seconde, plus fine et surtout malade. Le Cavalier allait se rapprocher d’elles, lorsque Conrad apparut devant lui. “ Ils ne savent même pas tenir une quarantaine, ni même maîtriser une foule. “ Vélénor porta son regard sur son confrère. “ Ils n’ont pas les mêmes méthodes, en effet. Ce n’est pas pour autant qu’elles sont moins bonnes. “ Le Cavalier Noir haussa nonchalement les épaule. Il voulait quand même une preuve. Il laissa son regard noir et mort planner sur la foule tout autour de lui. Un sourire lugubre étira ses lèvres sèches, et il porta la main à sa poche. “ Ils sont perdus. On peut encore sauver ceux dans le hall et éviter l’explosion en chaîne et l’incendie du monastère en les éliminant. Même si on nous à confisqué nos armées a l'entré, ce serait un jeu d'enfant...” Vélénor grogna. En effet, sur les ordres de Cassandra, les Cavaliers venuent aidé n'avaient eu droit de pénétrer cette terre sacrée qu'à la condition de laisser toutes leurs armes aux gardes à l'entrée. Il n'aimait pas ça, mais il se devait de faire quelque chose.“ On est pas chez nous ici. On le fera à leur manière. Et si ça traine trop on prendra nos propres mesures. Reste alerte. Et aide qui tu peux. “ Gamath posa sa main sur l’épaule de son ami et le dépassa, se dirigeant vers la femme, maintenant seule, qui avait était accosté plus tôt par celle en armure.

“ Madame. Permettez moi de me présenter. Je suis le Capitaine Vélénor Gamath Maître de la Chaîne Blanche. Vous n’avez pas l’air bien, la fièvre semble vous avoir affecté. Voulez vous de l’aide ? “ Le Zélos, se voulait aimable et souriant, bien que son regard se portait alternativement sur ses hommes au fond aidant des malades et sur la demoiselle devant lui.


Dernière édition par Vélénor Gamath le Lun 19 Juil - 0:24, édité 1 fois
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Aleya
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MessageSujet: Re: EVENT: Conclusion - Trouver un remède   EVENT: Conclusion - Trouver un remède Icon_minitimeDim 18 Juil - 15:14


Ils étaient arrivés huit semaines plus tôt et pendant tout ce temps, le petit monstre avait été sage. Le diable rouge restait caché des regards, isolé dans la chambre du Haut Prêtre de Délil qui lui fournissait assez de livres pour le tenir occupé. Le voyage avait été formidable, Catleya s'émerveillant du monde extérieur bien qu'elle connaisse déjà en partie la zone qu'ils avaient traversé. Elle avait découvert les hautes constructions du duché de Vanes, aperçu de loin les murailles de la capitale avant qu'ils ne s'avancent vers le Haut Monastère. Effrayée par les inconnus, la gamine s'était cachée à l'approche du bâtiment trop densément peuplé et n'avait pas quitté sa chambre depuis qu'ils avaient emménagés. Ce n'était plus vraiment la peur de l'inconnu qui la gardait captive à présent mais la maladie qui gagnait inévitablement du terrain. Son corps dépensait le double d'énergie, entre sa forme monstrueuse non-aboutit et la fièvre de cendres, l'énergique petit démon était à bout de force.

Une fois, Catleya avait parlé de l'ombre qu'elle voyait approcher chaque jour un peu plus mais, en voyant la peur se figer sur le visage de son tuteur, elle avait cessé d'en parler. Le Haut Prêtre était très demandé, très occupé, il laissait parfois longtemps l'enfant seule. Harassée par la fatigue, Catleya dormait parfois en pleine journée. Elle s'était à nouveau assoupit sur un livre quand l'ombre s'approcha, tendant ses bras de cendres vers l'enfant, éveillant le petit monstre qui bondit sur ses pieds. Les yeux grands ouverts, le souffle saccadé, Catleya ne voyait plus l'ombre mais sa menace planait toujours. Essayant de se calmer, l'enfant se penchait pour ramasser le livre qu'elle avait fait tomber, tendant sa main vers les pages froissées, elle vit avec horreur que sa peau rouge s'était radicalement obscurcit et était parcouru de veines flamboyantes. Le feu courrait sous sa peau, des flammes qui ranimèrent ses plus vieux démons. D'autres flammes avaient emportées son passé, elles se consumaient toujours quelque part au fond de son crâne sur les braises de sa réelle identité.

En pleine crise de panique, l'enfant se mit à trembler de tous ses membres, le sang qui pulsait à ses tempes était brulant, elle hurla, appelant à l'aide son Papa mais personne ne vint. Alors, à court d'idées et de raison, le petit monstre désormais noir charbon et rouge lave, s'élança au dehors de sa chambre. Ses cornes flamboyantes, au bord de la combustion, ne manquèrent pas d'attirer les regards des patients qui se pressaient dans les couloirs. L'apparence monstrueuse de l'enfant, renforcé par la fièvre, lui donnait l'apparence d'un véritable démon tout juste extirpé des bras de Kron ou de Sharna, la panique se répandit comme une trainée de poudre prendrait feu, entrainant un mouvement de panique général et une foule chaotique qui se précipitait vers les sorties. On ne sut rapidement plus ce qui causa la marée humaine et le petit monstre qui courrait en hurlant ne fut bientôt qu'une voix noyée parmi les autres.

Catleya courrait sans savoir où aller, elle ne connaissait rien des lieux et les gens étaient si nombreux qu'il lui était impossible de sentir l'odeur de son tuteur et personne ne l'écouterait, tous avaient peur et si elle s'approchait de quelqu'un, il partait en courant. Elle se retrouva bientôt prisonnière, au milieu d'un groupe de malades, encerclés par des hommes armés qui les menaçaient. Catleya ne comprenait pas la situation, la peur viscérale qui l'habitait retranchait son esprit derrière les derniers remparts de sa conscience, alors, arrondissant le dos, elle se mit à grogner, ses dents comme autant de crocs. L'enfant pourtant vêtue d'une robe blanche, en revint à l'animal qu'elle fut, un animal blessé et acculé, menacé et effrayé, un animal inconnu et dangereux.
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MessageSujet: Re: EVENT: Conclusion - Trouver un remède   EVENT: Conclusion - Trouver un remède Icon_minitimeLun 19 Juil - 11:55


LA FIÈVRE DE CENDRES
   EVENT – Trouver un remède

 
◈ CONTEXTE ◈


Il règne une odeur de soufre et de charbon, et le feu, dans la cohue, se fait roi.

Une pression qui menace à chaque instant. Dans le grand hall ou les salles adjacentes, vous êtes à quelques pas du dénouement, qui paraît pourtant mal engagé. Alors que vos attentions éparses et divergentes s’opposent ou se mêlent, vous êtes néanmoins amenées à collaborer.
Médecin, cavaliers ; vous vous retrouvez ensemble, confrontés par le destin. Est-ce la possibilité d’une entente, malgré des cicatrices et des tensions ? Tandis que des chemins se croisent, d’autres restent piégés avec des pensées et des craintes, prêt à céder face à la pression dans une des pièces du monastère.

Vous aviez peut-être une idée derrière la tête ; Générale et Cheffe, vous avez convoquée deux des pontes du Monastère pour vous entretenir avec elles. Mais le ventre du monastère, prêt à exploser, pourrait ne pas vous laisser le temps de mener à bien cet entretien.
Entraînant derrière elle une traînée humaine, et des cris comme si un revenant avait été aperçu parmi les malades et les soignants. D’une peau rouge et percluse de veines rouges, un enfant, noyée par l’adrénaline et le besoin de fuite, a cherché une échappatoire au sein même des corps en feu.
La présence d’un démon rouge, perclus de flamme au sein des malades entraînent rapidement un mouvement massif de la foule paniquée, effrayée à l’idée que cela puisse être une nouvelle dérive de la maladie. Il n’en est pourtant rien, et seul un regard avisé comprendrait qu’il s’agit seulement d’une forme monstrueuse et d’une enfant malade. Un bras important des malades s’échappe alors des bras armés qui les contenaient, se ruant vers la porte pour tenter de la forcée. Alors que les trentes âmes en feu sont toujours en jouc, il semble impératif de contenir ces corps sous pression qui tente d’ouvrir la porte de force – à moins que ça ne soit là une forme de salut.

Dans un grand hoquet, les gonds cèdent, et la massive porte du Haut-Monastère s’ouvre en sursaut, pour laisser s’échapper une partie de la foule à un rythme lent et anarchique. Sans encadrement, ce flux chaotique pourrait entraîner des blessures et plus de mal encore qu’une sortie dans le calme ; Et pire encore ; s’échappent ensemble malades et visiteurs, pouvant provoquer dans la panique plus de potentiels porteurs.

Mais il ne s’agit que d’un problème : au centre du hall, les trentes âmes sont toujours unies sous les lances et les épées. Et alors que les langues se délient et qu’on propose déjà de les tuer pour éviter le pire, un des bras se secoue parmi les malades, et une main s’élève au-dessus des têtes : le bout de ses doigts en feu, un vieillard semble aux portes de la mort, la petit llhurghoyf non loin, témoin piégée de ce malentendu.

L’évacuation du Monastère semble imminente, mais périlleuse. Vous pouvez aider ce flux de fuyards en tentant de ramener de l’ordre. Une telle cohue ne peut qu’entraîner de lourds dégâts ; en considérant que ce sont avant tout des malades désespérés que l’on retient entre ces portes depuis des semaines, voir des mois, entraînant malgré eux des soignants pris dans la foule.

Parallèlement, la situation de la trentaine de malades en phase terminale est plus que préoccupante, surtout maintenant que l’un d’entre eux montre des signes de combustion imminente. La porte ouverte peut être une opportunité pour l’évacuer, même si il serait trop précipité d’anticiper l’ampleur de l’explosion. Entre les jambes de ces malades, il se trouve toujours le petit démon rouge et paniqué ; est-ce qu’un remède ne serait pas la seule solution pour sauver la petite et les désespérés qui l’entourent, et que l’on peut facilement confondre avec l’un d’entre eux ?

Finalement, le consort de scientifique s’est réuni dans le laboratoire commun des gélovigiens et des scientifiques, espérant trouver un remède dans les meilleurs délais, réunissant les connaissances communes pour mettre un point d’orgue sur toutes ces pensées. Les médecins, prêtres et prêtresses disparaissent petit à petit du paysage, se mettant en mouvement pour réfléchir ensemble. Il semblerait que les connaissances déjà amassées puissent être suffisantes pour mettre un terme à cette mascarade, et qu’une mise en commun permettrait d’enfin résoudre l’équation infernale.


Portés par votre dévouement, votre foi ou votre curiosité, vous avez la possibilité d’intervenir pour entraver le sort et guider un de ces aspects de l’anarchie ambiante, et aider l’édifice à se retenir droit. Mais un pas de travers, et c’est peut-être la chute de tous que vous entraînerez avec vous.


◈ LES RÈGLES ◈


  • Vous avez une semaine pour poster votre réponse à la suite de celui-ci.

  • Pour la tranquillité de tous, il n’y a pas d’ordre de passage établis. Vous pouvez poster quand vous le souhaiter.

  • Vous ne pouvez poster qu’une fois par tout.

  • Si vous avez des questions, n’hésitez pas à contacter le messager.



Bon jeu à tous !

 



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Duscisio Balibe
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MessageSujet: Re: EVENT: Conclusion - Trouver un remède   EVENT: Conclusion - Trouver un remède Icon_minitimeLun 19 Juil - 16:41

Les médecins et infirmiers, prêtres et prêtresses, mage et guérisseurs sont en pleins travaux sur toute la superficie du haut-monastère. Les chefs désignés pour organiser les soins se rassemblent pour un rapport de la situation. Certains se pressent pour donner une nouvelle aussi urgente qu'inquiétante.
Parmi elles, un groupe de trente personnes semblent se trouver en fin de vie et menace de s'embraser.
Les coudes sur la table, les mains sur le visage, le visage perlé de sueur à cause de la pression exercée sur sa personne le rend instable au possible.
D'après ce qu'il avait entendu, le dilemme se présente à eux entre le fait de mettre fin à l'heure jour avant leur combustion spontané ou non.
Éjectant l'eau corporelle en surplus sur sa peau de ses deux mains, il commençait à entendre un mouvement de panique derrière la porte. L'une des personnes entra en trombe comparer aux autres invités, exaltant l'alerte à plein poumon.

Mon seigneur, votre fille !

Dès qu'il entendut que Catleya était concerné, Duscisio se leva de sa chaise qui tomba derrière lui sous la violence du geste. S'il s'en trouva inquiet derrière ses yeux dorés, la situation malheureuse encerclé de soldats le mit hors de lui.
Ne pouvant pas se contenir à la vision du danger, il déploya ses propres force d'essence divine pour se faire voir et entendre des malades, mais surtout des soldats qui pointaient leurs épées et leurs lances contre la petite fille malade, retrouvant ses réflexes animals alors qu'elle se trouvait en détresse.

Baissez immédiatement vos armes !

Contre toutes attentes, sa voix enflammée a tellement porté dans tout le hall qu'un calme plat s'est installé quand la vision du haut-prêtre dévoilant une partie de sa puissance divine. En transe, ses cheveux ondulant sont portés au niveau de sa tête sur toutes leur longueur. Les serpents d'argent mêlées aux minuscules ronces entre les mèches donnent cet effet aussi spectaculaire qu'effrayant. Et pour ceux qui pouvaient voir l'aura de la Voix de Delil restaient statufiés sur place.
Le haut-prêtre dégageait une effrayante présence. Personne, je dis bien personne, ne l'avait vu ainsi.
Gardant son air menaçant, chaque personne qu'il approchait s'écartait alors que ces pas le menèrent à récupérer sa fille au milieu de la foule.

Osez lever la main sur cette enfant et nous vous ôtons la vie comme nous cueillons une rose !...

Si la tension du moment lui avait fait perdre son calme habituel, vous ne voulez pas voir Duscisio en colère, croyez-moi. Il se retenait au possible d'exploser. La contradiction étant qu'il était prêt à lancer une puissante magie à tout instant si une seule lame se lançait sur son enfant.
Effroyable, les soldats qui entouraient les malades et la fillette tournèrent leur regard avant de s'écarter de son passage.
La petite en robe blanche pleinement visible, pouvait maintenant voir son tuteur furieux, mais son regard s'est adoucis.
Duscisio lui sourit en tend sa main afin qu'elle vienne à lui en sécurité.
Sa chevelure retomba sur ses épaules et son flux d'essence divines s'estompa dès qu'elle se trouva à ses côtés. Il se mit à sa hauteur pour lui parler.

Que fais-tu hors de la chambre ? Je ne t'avais pas dit de m'y attendre ?... Bah... C'est pas grave. Reste avec moi, je suis là...

L'ambiance entre maintenant et qu'il y a quelques secondes à peine était flagrant. Le ton doux qu'il utilisa pour la rassurer faisait contraste comme le calme et la tempête.
Alors que l'un des soldats allait ouvrir la bouche, ses yeux dorés portèrent vers lui, menaçant, bien qu'il restait étrangement calme.

Qui est cette...
Cette fillette est sous ma protection, ma responsabilité. Coupa t-il. C'est une lhurgoyf, d'où son apparence atypique. Je vous interdis de lever la main sur elle pour quelle raison que ce soit. Me suis-je bien fais comprendre ?

Aucun des soldats ne contesta cette autorité, les malades qui se trouvaient autour oublièrent l'espace de cet instant leur maux pour observer une scène aussi banal que rare. Celle d'un haut-prêtre en colère cherchant à protéger sa fille.
Sur ses paroles, il se releva. Maintenant que l'incident était clos, les regards se portaient sur lui. Beaucoup de questions se lisaient sur le visage.
La première réponse qui vint à la Voix de Delil fut celle qui pourrait les rassurer au mieux.

Nous nous rapprochons d'un remède. Nous vous promettons que nous le trouverons bientôt. C'est qu'une question de temps. Tenez bon. Que Delil vous protège.

Sur ses mots, il prit la direction de la réunion qu'il avait quittée, accompagné maintenant de Catleya pour la protéger de cet environnement qui lui était inconnu.
Personne ne se mit sur son chemin, les gémissements de douleur reprenant après que l'adrénaline se soit estompée. Douleur qu'il veut faire cesser depuis des semaines...


EVENT: Conclusion - Trouver un remède Htp8
Handicap. Faculté magique grandement réduite.
EVENT: Conclusion - Trouver un remède Ogp4
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:: Maitre de la Chaine Blanche ::
Vélénor Gamath
:: Maitre de la Chaine Blanche ::
Vélénor Gamath
MessageSujet: Re: EVENT: Conclusion - Trouver un remède   EVENT: Conclusion - Trouver un remède Icon_minitimeDim 25 Juil - 11:45

Vélénor ne le voit pas mais une petite créature rouge court dans le hall et est à l'origine de la panique ambiante. Les gens se pressent, se bousculent, et les portes finissent par céder sous la pression. D’un geste maîtrisé, Vélénor se place entre la prêtresse de Kesha et la foule agitée. Deux cavaliers le rejoignent rapidement et d’un mouvement de tête la Maitre de la Chaine Blanche leur ordonne de proteger la femme de foie. Alors qu’il remonte la foule, écartant de force de son chemin ceux qui tante vainement de le repousser. Vélénor ne se souciait pas vraiment du sort des portes, il avait vu cette femme en armure, cette Cassandra sortir dans cette direction un peu plus tôt. Il avait entendu parler d’elle, la Générale en chef des forces Eridanienne. Elle saurait gérer le mouvement de foule et gérer ses hommes. Qui était déjà en mouvement. Le Zélos rejoint rapidement le cercle de malade sous surveillance. D’un coup d'œil il comprit ce qu’il s’était passé. Les habitants de cette contrée devaient être bien lâches et peureux pour craindre une petite Lhurgoyf. Même si, il devait bien l’admettre, l’enfant ressemblait à un petit démon. Une véritable enfant de Sharna.

“ Ne bougeaient pas. Restez calme. “ Vélénor venait de poser sa main sur l’épaule de l’officier chargé de maintenir le cercle autour des malades. L’homme semblait autant paniqué que terrorisé. Il devait avoir déjà assisté à une combustion, car ses jambes le portaient malgré lui vers l’arrière. La présence calme du Zélos lui permit de reprendre contenance et de tenir ses hommes, eux aussi perdus. Les gardent reprennaient consistance lorsqu’un homme déboula dans la pièce centrale, près à combattre. L’homme que Vélénor reconnut comme le Haut prêtre de Delil fit sa petite scène et prit l’enfant dans ses bras. Le Phelgran étouffa son rire dans une pouffement amusé et regarda le prêtre s’en aller vers le lieu de réunion à laquelle assistaient plusieurs de ses hommes. La situation semblait reprendre peu à peu son calme sinistre, même s' il y avait toujours un peu d’agitation du côté des portes, le cœur du hall était calme. Beaucoup se demandaient toujours ce qui venait de se passer et les autres voulaient croire aux paroles du prêtre qui avait promis un remède.
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::  Infante de Kesha ::

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Othello Lehoia
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Othello Lehoia
MessageSujet: Re: EVENT: Conclusion - Trouver un remède   EVENT: Conclusion - Trouver un remède Icon_minitimeDim 25 Juil - 20:51

La situation semblait à couteaux tendus, et un rien pouvait mettre le feu à la poudrière. C’était, du moins, la sensation qu’elle avait ; et elle regrettait déjà d’avoir dû s’isoler ces derniers mois. Tout aurait été bien plus simple si elle avait pu se présenter comme à l’accoutumer, et garder une main sur les rênes de l’édifice pour éviter qu’il ne succombe au chaos. Le corps en charbon, l’âme en feu, Othello contemplait avec une impuissante amère ces trente malades prit sous le joug des soldats. Si seulement elle avait travaillé plus dure, ils n’en seraient pas là.
Brusquement, une voix familière l’interpella, ferme et directe : la générale et duchesse Cassandra Raikes lui demanda de la retrouver. Présente depuis de nombreuses semaines, Othello était particulièrement heureux et soulagé de la savoir sur place, et immunisée, de surcroit. Une réelle bénédiction pour elle qui devait garder un œil ouvert sur ses troupes, et aujourd’hui, sur ce qu’il se passait au Monastère. Elle allait la suivre quand un zélos plus qu’imposant se présenta à elle avec une élégante courtoisie ; le colosse était si grand qu’elle dût se plier le cou pour voir son visage, et s’imagina qu’elle aurait pu poser une seconde demoiselle de sa corpulence directement sur sa tête si elle avait voulu le regarder dans les yeux.

Le zélos se présenta rapidement comme étant à la tête de la chaîne blanche, et capitaine. Gamath… Ce nom lui était familier, mais son esprit brumeux luttait à correctement resituer ce souvenir. Et brusquement, en forçant ses neurones, elle se rappela l’avoir lu à de nombreuses reprises, et entendu de la bouche de quelques phelgrans arrivés au Monastère il y a peu pour les soutenir dans leurs recherches. Kesha lui apportait-elle un signe rédempteur en la personne de ce géant ? Le visage d’Othello dû se lisser et se détendre quelque peu, bien que sa peau ne laissait guère entrevoir grand-chose.


« C’est un plaisir de pouvoir enfin vous rencontrer, Seigneur Gamath. Othello Lehoia, Haute-Prêtresse de Kesha, et responsable, en partie, des recherches et des soins dans ce Monastère. » Elle se renvoya un regard fébrile et quelque peu jaune, en se ravisant de lui présenter ses doigts calcinés. « Même si ce n’est guère flagrant, je vous l’accorde. » Le temps lui manquait, mais elle devait déjà filer ; Cassandra ne l’aurait fait appeler pour ne rien lui confier. « Je suis navrée mais… »

Elle ne comprit pas immédiatement ce qui causa un raffut brusque, mais constata simplement que le cavalier se mit en garde devant elle, ordonnant à d’autres de l’encadrer. Un soudain mouvement avait causé une panique brusque, et dans un bruit sourd, elle remarqua que les portes qu’elle pensait solides venaient de céder face au poids des malades, et probablement du chaos. Merde… Le mot fila entre ses lèvres brûlantes. Il n’y avait pas une seconde à perdre. Poliment, elle demanda à Vélénor de l’attendre, avant de disparaître avec deux autres gélovigiens et un soldat.
La générale semblait noyée sous le coup de la situation, mais comme un rock, tenait bon et ferme à l’avant de son navire. Elle retrouva également Nehilis, sa consoeur et Haute-Prêtresse d’Alea, divinité de l’amour, présente au Monastère et curieusement impliquée. Rapidement, la générale leur fit un point sur la situation, et leur fit part de son intention d’évacuer le Monastère, le plus tôt possible.

Sa décision fut douloureuse à entendre, mais c’était certainement la meilleure des solutions. Qu’il était pénible de constater leur échec, et en serrant le point, Othello ne cessa de ronger ses mêmes pensées, qu’avec un remède, qu’il n’en aurait pas été là. Un remède… Peut-être que si ils unissaient tous leurs forces, maintenant… Relevant brusquement la tête, la sirène se planta devant la générale avec une vigueur surprenant pour son état de feu.


« - Vous avez mon accord et mon entier soutien, Cassandra. Ma confiance vous est acquise depuis longtemps, et vous pourrez, comme toujours, compter sur les forces du monastère si un blessé se présente. » Elle inspira profondément, et poursuivie, consciente du saugrenu de sa requête, surtout en cet état de siège. « Cependant, je vous en conjure, n’emmenez pas immédiatement ces malades à la mort. J’ai une idée qui pourrait peut-être bien leur épargner le feu. » Une dernière fois, elle s’arrêta. « Mais… Si la situation devient trop critique, et si vous constatez que la combustion est imminente, il faudra les conduire loin du monastère »

En la regardant profondément et avec une rare intensité, elle comprit qu’elle avait comprit le sens de ses mots, et de son urgence. Rassurée, la sirène pu rebrousser chemin, se pressant dans ses jupons sombres et entravés par le feu qui brûlait ses veines pourpres. Vélénor ne fut pas compliqué à distinguer dans la foule, brisant l’horizon des tête avec une surprenante facilité ; portant tous les insignes des cavaliers sur lui. L’idée de travailler avec un cavalier de Sharna l’impressionnait beaucoup ; Cimmérienne de naissance, elle conservait des a priori peu reluisant sur les cavaliers qu’elle s’efforçait pourtant de taire, notamment grâce à leur présence et leur engagement auprès de la même cause. Mais les mauvaises pensées avaient la vie dure, et en se présentant face à lui, elle ne pu rabrouer une certaine appréhension.


« Monsieur, pardonnez-moi de me montrer insistance. Mais je serais honorée si vous vouliez bien me suivre. Je me rends au laboratoire pour tenter de mettre au point un remède d’urgence, pour délivrer ces malades du poids de la maladie. Et vos travaux sont remontés jusqu’à nous, je crois sincèrement que vous pourriez nous aider. »

Avant que le colosse ne lui délivre sa réponse, elle désigna rapidement les trente malades au cœur de la foule ; elle constata alors qu’un imposant mouvement de foule avait précipité une partie de la masse dehors, mais qu’il régnait maintenant un sentiment plus libéré. Au bout de quelques secondes, le zélos approuva, à sa grande surprise et son grand soulagement. Satisfaite, elle entama de le conduire, lui et les hommes qu’il voudrait comme accompagnants, jusqu’au vaste laboratoire improvisé dans une salle de prière du temple.
A l’étage, dans une immense pièce remplie de soignants, de médecins, d’érudits et de chercheurs, gélovigiens et comme d’autres représentants du roi et des terres royales, se tenait un laboratoire où se trouvait divers instruments d’études, des pages de parchemin à en tapisser le sol, des bocaux innombrables remplis de liquides humains comme de potions variées, onguents, plantes, pierres. L’essentiel à la médecine moderne. En passant la porte, les regards se tournèrent vers eux, curieux cortège composé de cavaliers et d’Othello, en feu. Mais avant que les murmures ne puissent prendre, elle leva une main face à elle qui attira les derniers regards, et clama malgré sa fatigue avec une assurance appuyée.

« Mesdames, Messieurs, je crois sincèrement que nous en savons assez pour mettre au point un remède, ou au moins un médicament efficace pour que nous puissions agir, et vite. Mais cela ne sera possible qu’en unissant nos forces, et nos savoirs sur la maladie. » En parlant, Othello rassemblait ses mèches de braise en une queue de cheval épaisse qu’elle laissa pendre derrière son crâne jusqu’à ses mollets couverts. « Nous avons d’ors et déjà pu identifier l’origine de la maladie ; il s’agit de deux fièvres rares issues des forêts de Noathis et de Cimmeria, et qui touche directement le sang. Le remède contre ces maladies, un puissant anticoagulant, a prouvé son efficacité pour ralentir considérablement l’avancée de la fièvre ; et pourrait être une base concluante. »

En disant cela, elle désigne machinalement un flacon rempli d’un liquide pâle et opaque. Le remède de ces fièvres était complexe, une potion qui agissait directement pour liquéfier le sang et apaiser la fièvre. Plusieurs doses suffisaient pour tuer ces maladies originelles – déjà trop pour le remède qu’elle comptait mettre au point. Mais il pouvait s’agir d’un terrain fertile pour leur prochaine création, et peut-être, un premier support à leur œuvre.

« Grâce à la persévérance du duché de Vanes, et de leur dernière-née, nous avons également pu déterminer que le sang des immunisés est le vecteur de cette immunité, et avons pu l’isoler. » Bien que décrié, elle envisageait très sérieusement cet absolu de sang comme part intégrante d’un remède. « Enfin, nos confrères Phelgrans sont parvenus à améliorer le calmant initialement conçu ici, pour le rendre plus efficace, au point qu’il permettrait de stabiliser les malades. » Elle se retourna directement vers Vélénor pour le désigner, en même temps, aux autres médecins dans la pièce. « Nous serions honorés de pouvoir bénéficier de votre concours. »

De toutes ces pièces de puzzle, il en manquait une qui lui semblait particulièrement problématique, et sur laquelle elle ne cessait de butter ; la fièvre de cendre était une maladie magique, une création qui dépendait de la magie de son concepteur. Sans un ou plusieurs éléments qui pourraient annuler ou briser la magie qui unissait le sort, ils ne parviendraient pas à créer le remède qui guérirait définitivement les malades. Mais même si on pouvait penser de prime abord à la poudre d’intra ou à la poudre de sphène… Elle ne parviendrait pas à anticiper ce que de telles artefacts causeraient dans le corps des malades, ou sur leurs propres pouvoirs.


« Nous savons également que la fièvre de cendre est une maladie magique, et qu’il est impératif que nous trouvions l’ingrédient qui permettra de rompre le sort au moment de l’ingestion ; ou de l’application, quelque soit la forme que ce remède prendra. Si nous unissons nos forces, nous parviendrons à le créer, c’est une certitude. »
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Cassandra Raikes
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Cassandra Raikes
MessageSujet: Re: EVENT: Conclusion - Trouver un remède   EVENT: Conclusion - Trouver un remède Icon_minitimeDim 25 Juil - 21:16

Find a cure
Rassemblés à la hâte à la suite de mon ordre, notre réunion put se tenir. Cette dernière était constituée de ma personne, Ela qui avait amené Nehilis, Othello qui avait pu venir et des officiers supérieurs dont Kennedy le capitaine de ma garde. Cette dernière formait d'ailleurs un cordon de sécurité au vu du rassemblement d'autorité sur une si petite surface. Tout le monde était assez tendu... ce qui se comprenait car notre situation était proche d'être critique.

Mesdames et messieurs, la situation évolue et dans le mauvais sens. Nous devons donc commencer à prendre des mesures plus drastiques. J'ordonne l'évacuation des malades en phase terminale du temple pour les mettre ailleurs afin d'éviter un effondrement du temple s'ils arrivent au terme de leur maladie. Officiers, vous avez de nouveaux ordres.

Je fus interrompue par l'ouverture à la volée des portes du temple, déversant un flot de gens comme s'ils fuyaient une menace sous l'impulsion d'une peur panique. Il nous fallait réagir immédiatement mais tout fut si soudain que ce fut la confusion pendant une poignée de secondes. Mon cordon de gardes sous les ordres de Kennedy tint bon et cette impavidité rasséréna les troupes environnantes qui avaient été alertées. Avant même de connaître la raison de cette fuite, il fallait ramener l'ordre. Des dispositions avaient été prises en cas de panique comme celle-ci et bien que nous ayons été pris au dépourvu, les dites dispositions comme les troupes sur place et leur déploiement ainsi que les ordres donnés en amont firent la différence. Passés les minutes de désordre, un mur de boucliers apparut.

Ela, vers le temple ! Il faut les remettre à l'intérieur ! Soldats, en formation, contenez les !

Allez onnn s'enndort pas ! Z'avez vos ord' et ça va chier si ça débordeuh !

Les boucliers des bretteurs, suffisamment grands pour protéger le corps jusqu'aux genoux se mettaient en ligne pour essayer de faire refluer vers l'arrière ou du moins stopper les gens qui couraient dans tous les sens. Derrière la première ligne, une seconde se formait afin de contenir les éventuelles brèches dans la première ligne et au besoin, j'avais posté des éléments de cavalerie pour rattraper des fuyards. Les épées n'étaient pas sorties, le but n'était pas de tuer les gens mais bien de les contenir et certains soldats, notamment des sous officiers, portaient des gourdins ou des matraques pour réprimer un éventuel rebelle à l'ordre établi.

Les soldats avaient reçu l'ordre de ne pas tuer ou de ne le faire qu'à la dernière extrémité ou sur un ordre directement reçu. En revanche, si l'on se montrait un peu trop récalcitrant, le soldat avait le droit d'user de la force pour avoir le dessus sans pour autant tuer. D'ailleurs si un fuyard refusait d'obéir à un ordre de retour d'un militaire ou allait arriver au cordon militaire de la zone de quarantaine, l'ordre était de l'abattre après sommation, malade ou non. Personne n'avait le droit de sortir de la zone de quarantaine et je m'étais montrée inflexible sur ce point. Si des fuyards il y avait, de ce que je voyais derrière mes gardes, ils avaient été rattrapés et il fallait dire que les minutes suivantes, si certaines personnes s'éloignaient des boucliers et retrouvaient leur calme, d'autres subirent des coups de la part des soldats pour les calmer. Au milieu de ce tumulte, on pouvait entendre les soldats s'époumoner envers les gens de se calmer, qu'il était interdit de sortir et qu'il fallait retourner dans le temple. Une certaine répression s'ensuivit et si les plus raisonnables retournaient vers le temple à l'aide de médecins, de gélovigiens ou même de certains soldats, il en fut certains qui récoltèrent des blessures à cause des coups. Malgré tout, le confinement de la zone du temple tint bon au prix de plusieurs blessés même parmi nos rangs. Le calme revint peu à peu au temple.

Kennedy, supervise la remise en ordre de la zone. Avec Ela, on va commencer sans plus tarder l'évacuation des malades terminaux.

Mon capitaine de la garde opina et en compagnie d'une partie de mes gardes s'en alla donner ses ordres. Ela fut suivie par une dizaine de soldats en me rejoignant et je vis que celle-ci avait récolté une belle entaille sur le front. Joli... À peine eus-je le temps de lui taper sur l'épaule pendant qu'un des soldats l'examinait qu'un sous-officier renardier, reconnaissable à la tête de renard brodée sur son uniforme de couleur foncée, capuchon sur la tête vint droit dans ma direction. Il salua avant de me parler à voix basse d'un évènement dont il avait été témoin en patrouillant dans le temple. J'eus l'information de la provenance de la panique, ce qui n'était pas pour me réjouir en me disant que nous devions nous coltiner une enfant lhurgoyf... mais ce que j'appris ensuite me fit rentrer dans une colère glacée. On avait menacé de mort mes hommes qui contenaient les malades terminaux et qui étaient dans le temple, débordés par la panique des gens. L'auteur de ces menaces n'était autre qu'un certain haut-prêtre herboriste, un sinistre personnage déjà rencontré au bal des Vanes... un dénommé Duscisio Balibe, décidément désireux de se mettre en valeur. Il fallait en plus gérer la défiance envers l'ordre établi d'un homme bien trop investi dans sa mission qu'il en oubliait les autres et les enjeux qui allaient au delà de l'enfant. Je me pinçai l'arête du nez, le renardier rompant.

Ela... Va me chercher Balibe, le haut-prêtre herboriste. Maintenant. Je me moque bien de savoir s'il est en train de trouver le remède ou s'il donne une sucrerie à cette gamine.

Ela me regarda d'un air un brin surpris mais ne posa pas de question suite à mon ordre débité d'une voix très sèche et partit en compagnie de quelques hommes. J'en connaissais un qui n'allait pas être très content de me voir... Il ne se passa que quelques minutes avant que l'herboriste ne se pointa escorté par ma commandante en second qui avait l'air d'avoir été contaminé par ma colère noire. Elle avait sans doute vu et parlé aux gars qui en ont été victime de ces menaces...

Monsieur Balibe.

Fis-je d'une voix glacée alors que j'accueillis le gélovigien. Le ton était clair, soigneusement mesuré pour que le message passe le mieux possible et qu'il soit sans ambiguïté. Je n'avais pas vraiment besoin d'en faire trop, c'était bien inutile.

Vous savez parfaitement pourquoi je vous ai convoqué. Je vous reprends à menacer mes hommes de mort, je vous mets aux arrêts sans sommation et je vous fais remplacer par quelqu'un d'autre. Menacer directement des représentants de la couronne est inacceptable aussi bien pour nous que pour vous. Les enjeux de notre collaboration sont cruciaux pour ce pays et vous le savez. Il serait de bon ton de vous en rappeler... Restez à votre place et tenez votre enfant.

D'un geste du menton, je fis signe que l'entrevue était terminé sans attendre la moindre réponse de sa part. Je m'arrêtai toutefois pour lui dire une dernière chose.

Sachez que vos collègues haut-prêtres à commencer par la haute-prêtresse Lehoia seront informés de vos actes ainsi que le roi par mon rapport. Nous regarderons désormais de manière plus attentive notre collaboration avec les gélovigiens à l'avenir.

Traduction en terme politique, que les gélovigiens se verraient envoyer bouler à la première requête envers la couronne ou qu'on ne se fouleraient pas pour aller vers eux. Le remède était la priorité mais pour la suite, c'était une autre histoire. Sans plus prêter attention à Balibe qui était libre de repartir, je me mis en route suivi de mes soldats pour l'intérieur du temple et la salle où était les 30 malades en phase terminale. Je m'arrêtai auprès des quelques officiers que je voyais pour prendre quelques informations avant d'arriver dans la dite salle où l'atmosphère était encore tendue. Je m'adressai désormais aux rassemblés, soldats comme malades.

Mesdames et messieurs... On bouge. Étant donné votre situation sanitaire, il est désormais trop dangereux de vous contenir ici. Les militaires ici présents vous escorteront jusqu'à une zone dédiée à proximité en attendant le remède. Respectez les ordres et vous serez prioritaires lorsque le remède sera mis au point.

12 Ginik, Saison Riguéar, 1306 Ère Obscure
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EVENT: Conclusion - Trouver un remède Rmk5
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MessageSujet: Re: EVENT: Conclusion - Trouver un remède   EVENT: Conclusion - Trouver un remède Icon_minitimeLun 26 Juil - 0:40


La calèche qui s'élançait sur la route du Haut Monastère, franchissant la limite extérieure de la zone de quarantaine après avoir montré patte blanche, devrait s'arrêter bien malgré elle, avant d'atteindre les portes, ces dernières ayant rejoins le sol et une foule se tenant devant l'édifice. Les armoiries reconnaissables de la famille Vanes ornaient fièrement les décorations de la voiture, il serait pourtant bien inutile de s'appuyer sur elles pour deviner l'identité de ses occupants, puisqu'une trentaine d'hommes et de femmes, portant les uniformes rouge et or ainsi que les casques à gueule de lion se positionnaient tout autour. La porte s'ouvrit, laissant apparaitre un jeune homme à la carrure athlétique et à la chevelure argentée, il posa souplement pied à terre avant de se retourner pour tendre son bras à la demoiselle qui le suivait de près. Le couple ainsi formé détonnait très clairement du reste du décors, avec leur allure sophistiquée et leur gestuelle délicate. Un écrin de satin au beau milieu d'un foyer de braises ardentes, les deux jeunes gens ne semblèrent pourtant pas s'émouvoir de leur différence et ne se rendirent sans doute pas compte qu'ils faisaient tâche dans le tableau apocalyptique qui les entourait.

- Vous trois, accompagnez ma soeur auprès de la Haute Prêtresse de Kesha, les autres, avec moi.

Les chevaux furent abandonner aux palefreniers qui accompagnaient le cortège vanésien alors que derrière le carrosse des enfants de Vanes se dessinaient les silhouettes trapus de quatre roulottes dont le contenu restait soigneusement dissimulé. Alexandre Vanes, fils ainé et héritier de la famille, se dirigeait, accompagné d'une trentaine des fiers Lions de son duché, vers la tente des officiers. Il connaissait bien l'organisation de l'armée depuis qu'il en faisait lui-même partie, certains visages lui était familier et après quelques rapides mots échangés, il rejoignit rapidement Cassandra Raikes. Lui présentant les politesses d'usages, il se mit lui et ses hommes, à son commandement pour prêter main forte aux effectifs déjà déployés. Il était évident qu'il toisait les cavaliers de haut bien qu'il ne dise rien, s'en remettant à l'autorité de la duchesse de Mephrit.

Pendant ce temps, la frêle silhouette de la cadette de Vanes, solidement entourée par les larges armures des trois Lions l'escortant, sillonnait la foule à la recherche d'Othello Lehoia. On lui indiqua bien rapidement qu'elle devait avoir rejoint l'étage du Haut Monastère et le consortium d'érudits qui se creusaient les méninges là-haut depuis plusieurs mois. Pandora et sa suite arrivèrent au milieu des éclaris et gélovingiens alors que la Haute Prêtresse de Kesha s'adressait à tous. Pandora découvrit alors l'apparence transformée de la duchesse de Niveria, la douce yorka de nacre avait cédée la place à l'inquiétante silhouette d'une créature de feu et de cendres. La jeune femme était surprise de la trouver dans pareil état mais, son visage n'exprima aucune terreur, elle avait déjà vu cet état et elle savait que ce n'était pas tout à fait le dernier. Il restait encore un espoir pour eux tous et cet espoir tenait dans une fiole.

La jeune Vanes s'inclinait bien poliment alors qu'on parlait des avancés de Vanes, attendant, patiemment, que la duchesse de Niveria ait fini de discourir. Ses paroles recelaient par ailleurs d'informations intéressantes, si Pandora avait eu vent de l'implication des cavaliers, elle découvrait le visage de leur leader. Du moins, pensait-elle reconnaitre en la figure la plus haute de leur petit groupe, celui qui en était le chef. Peut-être était-elle percluse de préjugés en imaginant que le plus imposant était le chef ? Elle s'imaginait les cavaliers ainsi faits que la loi du plus fort s'appliquait à tous les niveaux de leur hiérarchie. Elle avait un brin honte de se découvrir si peu érudite sur cette partie du monde et s'en tiendrait à attendre que ces hommes se présentent pour connaître leur grade.

Pandora frémit intérieurement en entendant que la maladie était magique, bien qu'elle soit seule à entendre dans ce mot toute la vérité de sa création. Acquiesçant à l'évocation de l'ingrédient manquant, Pandora s'avançait au côté de la Haute Prêtresse pour prendre succinctement la parole.

- Grâce aux premiers ingrédients réunis, nous avons mis au point un premier baume contre la fièvre de cendres.

Entre les mains délicates de la jeune femme, un petit pot qui tenait dans sa paume, ouvert sur une texture crémeuse à la couleur légèrement orangée.

- Il a été réalisé en nous inspirant du calmant déjà créé ici et en y ajoutant l'élément récupéré dans le sang des immunisés. Il est inefficace ingéré mais, en application cutané il fait se résorber les lésions dues à la maladie.. Dame Lehoia, si vous voulez bien me prêter votre bras.

Pandora tendait sa main vers Othello, notant son hésitation, notamment à la toucher, la jeune Vanes lui sourit avec douceur.

- Le baume permet aussi de se prémunir de la contamination par le touché. Il agit comme un isolant, empêchant la maladie de passer d'un corps à un autre, ce qui permet à des soignants non immunisés de s'occuper de malades avec moins de risques.

Une fois le bras de la Haute Prêtresse tendu vers elle, Pandora prit une petite quantité de crème au bout de ses doigts et l'étala délicatement sur l'avant-bras d'Othello. La peau noircit, striée de feu rouge, semblait comme repoussée par l'onguent, alors que les doigts pâles de Pandora répandait la texture sur la surface en de petit cercles concentriques, la cendre tombait, laissant apparaitre la peau lisse et naturelle de la yorka. Les effets étaient aussi immédiats qu’impressionnants pourtant, il n'y avait aucune jubilation dans l'expression du visage de Pandora qui refermait le petit pot d'onguent.

- Hélas.. les effets sont temporaires et ne pourront être décisifs qu'une fois que le lien magique qui sous-tend cette maladie sera brisé. Peut-être avec l'aide de mages capable d'absorber l'essence divine, assez experts pour ne pas risquer de trop affaiblir les patients ou d'un nouvel ingrédient ayant cette faculté..



EVENT: Conclusion - Trouver un remède Yi9y
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MessageSujet: Re: EVENT: Conclusion - Trouver un remède   EVENT: Conclusion - Trouver un remède Icon_minitimeMar 27 Juil - 20:43


LA FIÈVRE DE CENDRES
   EVENT – Trouver un remède

 
◈ CONTEXTE ◈

Grâce à votre réactivité et à vos actions, la situation dans le Monastère semble s’être améliorée. Avec l’aide et l’encadrement de l’armée, la fuite des malades a pu être contenue et évitée ; on déplore quelques blessés légers mais heureusement, ni mort, ni blessures graves. Les malades ont commencés à retrouver leur place en quarantaine avec l’aide des soldats, et on prépare maintenant l’évacuation des malades après l’accident récent qui a entraîné la fuite.

Aleya, la jeune lhurgoyf, a été récupérée par le Haut-Prêtre de Delil en personne. Si le danger qu’elle re présentait ne convainquait guère, le ton dur qu’il a emprunté a fait murmurer sur son chemin ; plus encore quand on le revit passer pour se rendre auprès de la générale. Un incident diplomatique qui pourrait avoir des conséquences fâcheuses, même si le temple a vite détourné le regard pour se concentrer, de nouveau, sur les malades.

Ensembles et réunis, profitant de retrouver l’ordre, les chercheurs décident de tout tenter pour trouver, dans l’urgence, un remède pour soigner les malades condamnés. Plutôt que de les évacuer et de les laisser à la mort, la Haute-Prêtresse de Kesha propose de les soigner. Un pari risqué mais qui peut s’avérer payant, avec la présence de son confrère, mais également de la chaîne blanche, en la personne de Vélénor Gamath, et de la dernière née du duché de Vanes, arrivée avec les chercheurs avec leur dernière découverte.

Cassandra, de nouveau à la barre, tu sembles savourer un peu de calme en constatant que ton armée obéit à tes dernières recommandations, et que d’apparence, tout semble aller mieux. Vous préparez l’évacuation des malades : malgré leur apparente fatigue et la peur de l’ombre de cendre, ils vous semblent coopératifs et désolés du chaos qu’ils provoquent. Néanmoins, alors qu’ils commencent à être conduit hors du Monastère, on vient te chercher, un soldat un peu gêné qui te demande de venir d’urgence. Parmi les malades, un récalcitrant s’oppose formellement à son évacuation. Il se présent comme Bastien de Tuyhlière, un baron du roi vivant à la capitale, et exige qu’on le soigne immédiatement, ou il promet de faire remonter les rumeurs de la gestion catastrophique du monastère par l’armée et les gélovigiens jusqu’à la cours. Tu peux tenter de le raisonner, ou t’énerver contre lui – tu as, néanmoins, des témoins autour de toi.

C’est maintenant que peut se jouer votre destin. Cassandra, tu vas lancer chacun un dés « Pile ou Face » dans l’espace prévu ici. Le résultat de ton lancé déterminera la suite de ton aventure.

Si tu fais 1 :
Spoiler:



Si tu fais 2 :
Spoiler:

Aleya, tu as suivi le Haut-Prêtre de Delil et te retrouve maintenant au laboratoire, où va se jouer dans les prochaines minutes une valse de l’esprit qui peut alourdir ton esprit jeune et brûlant. Tu y es néanmoins en sécurité. Vraiment ? Parmi les gardes qui protègent le laboratoire, il y en a un qui te dévisage légèrement, peut-être car il a du mal à bien comprendre ton apparence monstrueuse, et la fièvre qui t’habite. Comme les témoins de ta précédente fuite, le jeune homme semble habité par l’incompréhension, et sûrement fatigué de semaines éprouvantes de gardes incessantes. Tu peux néanmoins tenter de répondre à ce regard, et malgré ton état, lui faire comprendre qu’il n’a rien à craindre.

C’est maintenant que peut se jouer votre destin. Aleya, tu vas lancer chacun un dé « Pile ou Face » dans l’espace prévu ici. Le résultat de ton lancé déterminera la suite de ton aventure.

Si tu fais 1 :
Spoiler:

Si tu fais 2 :

Spoiler:

Duscisio, Pandora, Vélénor et Othello, vous voilà réunis avec les chercheurs du monastère et de la couronne Eridanienne pour trouver un remède à la fièvre des cendres. Vous disposez de tous les éléments qui ont été découvert à ce jour, ainsi que d’une palette variée d’instrument, d’ingrédient et d’outils pour vous permettre de parvenir à vos fins. Vous réfléchissez ensemble et de concert, échangez vos points de vue et parvenez rapidement à vous accorder sur une première formule. Celle-ci combine tous les savoirs que vous accumulez, que ce soit en travaillant sur la fièvre ou en pratiquant votre art.
L’opération entière vous prend plusieurs longues minutes, presque une heure à débattre et à échanger – parfois houleusement – avec vos confrères. Mais le résultat est là : vous tenez dans les mains un premier flacon remplit d’un liquide visqueux et cristallin, à la teinte légèrement brunâtre. Cette première version d’un remède doit être essayée par un malade.


C’est maintenant que peut se jouer votre destin. Duscisio, Vélénor, Othello et Pandora, vous allez lancer chacun un dé « Pile ou Face » dans l’espace prévu ici. Le résultat de votre lancé déterminera la suite de ton aventure.

Si vous avez une majorité de 1 :
Spoiler:


Si vous avez une égalité entre 1 et 2 :
Spoiler:

Si vous avez une majorité de 2 :
Spoiler:

◈ LES RÈGLES ◈


  • Vous avez une semaine pour poster votre réponse à la suite de celui-ci.

  • Pour la tranquillité de tous, il n’y a pas d’ordre de passage établis. Vous pouvez poster quand vous le souhaiter.

  • Vous ne pouvez poster qu’une fois par tout.

  • Si vous avez des questions, n’hésitez pas à contacter le messager.



Bon jeu à tous !

 



EVENT: Conclusion - Trouver un remède 744275Sanstitre1
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MessageSujet: Re: EVENT: Conclusion - Trouver un remède   EVENT: Conclusion - Trouver un remède Icon_minitimeVen 30 Juil - 9:58

Il fut interpeler après avoir énoncé un avertissement, qui aurait été prit comme une menace de mort auprès de ses hommes. Sa voix glacée ne lui fit rien, à vrai dire, quand elle continua de le réprimander sur cette menace.

Justement... Vos hommes menacent une enfant avec leur arme sous prétexte d'une apparence atypique. Vous avez beau nous prêter main forte, vous êtes dans la maison des dix. Votre autorité royale n'a pas lieu ici.
Surveillez vos hommes... Je surveillerai ma fille.


Si elle voulait prendre une voix glaciale, il pouvait très bien prendre un air tout aussi sérieux. En son sens, il resta simplement immobile en la regardant droit de ses yeux d'or dans un silence d'argent.
Il avait beau avoir une petite discussion lors du bal où il s'était excusé, ici il en était pas question. Sa fille avait été menacée.

Mettant un terme à cette échange en tournant les talons, tendant la main à Catleya pour qu'elle le suive, ils retournèrent au laboratoire. Ici, il dût faire face à l'impensable, car en plus d'être enfermer dans ses quartiers, il n'a pas été mis au courant de bien des choses. La première et de loin la plus importante : l'état d'Othello. Cette vision d'horreur le figea quelques secondes. Les yeux écarquillés pendant que personne ne prêtait attention à lui suscitera peut-être la curiosité de l'enfant. Il baissa les yeux et la tête de quelques degrés seulement. Une inspiration profonde par le nez avant de reprendre le pas afin de paraître toujours inflexible. Des milliers de personnes se trouvaient dans son état, même s'il s'agissait de la femme la plus précieuse à son cœur avec Catleya, il devait rester calme.

Elle annonçait les nouvelles et les résultats découverts jusqu'à aujourd'hui. La compagnie dans la salle n'avait que pour nouveauté un zélos à la peau sombre dont il ignorait totalement ses fonctions si ce n'était de donner une aide aux malades. Il ne semblait pas le bienvenu si on pouvait croire la tension que l'on sentait dans l'air par sa présence, ni celle exercer à l'environnement qu'il est en train de sentir dans ses propres veines comme d'une mise en garde de la Pistilose même. Peut-être à cause de la tension précédente qu'il a eut à exploser de rage il y a seulement quelques minutes. Il n'y prêta aucune attention. Pandora se trouvait ici également. Sa présence, aussi grave soit la situation, apaisait également ses yeux en la voyant en bonne santé.

Plusieurs aspects de la maladie ont été discutés. Entre les moyens de la ralentir, son origine et ses particularités magiques, Duscisio allait de son côté pouvoir parler de cette dernière, vu que ses propres recherches se sont portées uniquement sur ça, durant les deux derniers mois. Seulement, il n'était pas du tout sur que ses recherches ai mené sur quoi que ce soit tant qu'il ne l'auront pas testé. Le résultat de ses dernières se portant actuellement dans une petite sacoche qu'il porte avec une gourde au niveau de sa ceinture sous sa robe cérémonielle verte, en plus de plusieurs sachets de cuir remplit de diverses graines de toute sorte.
Ce sont même à cause de ses sachets qu'il eut vent d'un étrange titre non dissimulé de « Semeur de graines » au sein du haut-monastère en raison de ses pratiques à toujours faire pousser une nouvelle plante à partir de ses dernières avec l'aide de sa magie sylvestre qui ont fait de lui le haut-prêtre de Delil.
Avec tout cela, il y avait encore une petite chose qu'il gardait encore secret, attendant le bon moment pour pouvoir la dévoiler.
Le baume de Dame Vanes fut discuté et testé. Duscisio qui tenait toujours la main de Catleya afin de la garder près de lui, ne semblait pas en avoir besoin. Il faisait partie de ses immunisés, bien que cela soit autre chose au vu que, comme Dame Lehoia l'avait énoncé, la maladie touche directement le sang.

Néanmoins, un premier test sur le premier remède mise au point sous forme d'un baume devait être mise à l'œuvre, en fonction du résultat... Il serait à même de montrer le dernier ingrédient qu'il détient dans une des bourses de cuir qu'il cache dans sa manche.


EVENT: Conclusion - Trouver un remède Htp8
Handicap. Faculté magique grandement réduite.
EVENT: Conclusion - Trouver un remède Ogp4
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Othello Lehoia
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Othello Lehoia
MessageSujet: Re: EVENT: Conclusion - Trouver un remède   EVENT: Conclusion - Trouver un remède Icon_minitimeVen 30 Juil - 17:27

Rapidement, après avoir terminé son intervention, elle remarqua discrètement l’arrivé de son confrère parmi eux, avec, au bout du bras, une jeune enfant à la peau rouge. Une curieuse apparition qui n’avait rien de Terran ou de sindarin; peut-être une yorka dont elle n’aurait pu deviner l’apparence ou l’origine. Il ne lui semblait pas l’avoir déjà vu - même si ces derniers mois n’avaient été qu’un enchaînement d’études solitaire, et éloignés du reste du monastère dans l’intimité des couloirs et des appartements où elle s’était retranchée pour garder avec elle seule son ombre de cendre. Peu après, elle remarqua dans l’assistance la présence d’une jeune rose, certainement à peine arrivée. Pandora avait dû faire le voyage depuis Deux-Moulins, ou Heldor, et venir directement au Monastère pour participer avec eux aux recherches. Rapidement, elle s’approcha et prit la parole à sa suite pour présenter l’aboutissement de ses recherches.
Et elle révéla alors la dernière découverte du duché de Vanes, un onguent prodigieux qu’elle allait leur présenter. Attentive, la sirène se tu, avide et déterminée à recueillir toutes les armes qu’ils pouvaient pour combattre la fièvre. Ils étaient parvenus à créer une recette qui permettait d’empêcher la transmission de la maladie, et soigner les lésions dû à la fièvre sur la peau des malades. Une avancée spectaculaire, qui venait confirmer le sentiment entêtant qu’ils touchaient au but. Quand elle tenta de ravir son bras, elle eu tout de même un premier mouvement de recul, consciente qu’elle risquait de mettre sa vie en danger. Et pourtant, elle se laissa faire, voyant la persistence de la jeune femme.

Et rapidement, la mixture opéra, splendidement. Sa peau de charbon se résorba sous ses yeux, redevenant sous le produit une peu lisse ou écailleuse, sans le feu, les flammes et l’ombre. Othello resta quelques secondes sans voix, éblouit par le résultat, la tête alourdie par la fièvre. Et la fatigue.

« - Merci beaucoup, Pandora. » Murmura-t-elle, savourant de retrouver sa main et sa peau, et plus encore de voir la jeune femme assurée et présente avec eux. « C’est un plaisir de vous revoir. »

Elle avait fait en sorte que ces dernières paroles ne soit entendu que par la jeune duchesse. Le reste de l’assistance commençait à s’agiter, les langues se déliant peu à peu. Elle était maintenant persuadée qu’ils avaient les cartes en main pour réaliser le remède, pour assembler ensembles les pièces du puzzle et créer la recette parfaite. Mais elle devait garder la tête froide. Trouver l’équilibre parfait au premier essai risquerait d’être compliqué - mais trente âmes comptaient sur eux, ces trente-six malades que l’on conduisait dehors et qui méritaient, comme tous, d’être soignés de la fièvre.

Ils se mirent donc au travail, échangeant longuement. Grâce à Pandora, la sirène retrouva pendant un temps la capacité de participer, aux même recherches que tous. Alors qu’elle avait travaillé seule, contaminant tout ce qu’elle touchait, elle se retrouvait maintenant capable de toucher, à son tour, les mêmes instruments que tout le monde, évitant néanmoins d’adresser la parole à ses pairs quand elle se trouvait trop près. Rapidement, elle sentit, dans le charbon de ses veines, l’adrénaline se loger, ses pensées se fondre en une masse sérieuse et concentrée, réunit autour d’un seul but. Elle parlait fréquemment avec Duscisio, Pandora et Vélénor, essayant de chercher leurs avis, avisant de leurs conseils quand elle manipulait les ingrédients, et créait avec eux et leurs collègues un premier breuvage. L’opération totale dura de longues minutes, elle ne su complètement combien. Quand vint le moment d’essayer le breuvage, un jeune gélovigien se proposa, malade mais ayant encore de belles semaines devant lui avant que son état ne soit critique. Le liquide était apparement écœurant, mais Othello ne s’intéressait guère à son goût. Rapidement, elle vit sur sa peau les signes du feu disparaître, son état s’améliorer et la fièvre quitter son front. Une amélioration telle qu’elle ne l’avait pas vu depuis le début de l’épidémie.

« C’est remarquable. » Murmura-t-elle en constatant que la température du malade avait chuté jusqu’à n’être plus. « Il ne montre plus aucun signe de la fièvre de cendres, comme si... »

Avant qu’elle ne puisse poursuivre, néanmoins, elle remarqua que sous ses doigts, la chaleur repartait peu à peu, faiblement, mais présentement. Cela ne pouvait qu’être trop beau pour être vrai. Mais c’était une réelle avancée. Avec un peu plus d’efforts, ils parviendraient à stabiliser le mélange - peut-être qu’il s’agissait simplement d’une erreur de dosage.

« - Il nous faut peut-être rectifier la formule. Ce breuvage n’est pas assez fort. » C’était une première piste du travail, mais elle reconnaissait facilement ne pas être convaincue. « A moins que... » Elle se pinça le menton, concentrée. « Le sort n’à peut-être pas été rompue. Nous devrions peut-être ajouter un ingrédient. »

Le constat était amer, mais il n’y avais pas de temps à perdre. Tout nouvel élément était le bienvenu.

HRP: poste écrit selon le résultat « majorité de 1 »
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MessageSujet: Re: EVENT: Conclusion - Trouver un remède   EVENT: Conclusion - Trouver un remède Icon_minitimeSam 31 Juil - 12:14

Find a cure
Les ordres furent donnés et l'évacuation commença. Ela partit devant pour rassembler les malades terminaux dans un espace dédié à proximité du monastère tandis que les officiers présent organisèrent l'évacuation sous ma supervision. Pendant que les malades, en piteux état se mirent en mouvement, un autre sergent renardier, arrivant par derrière en franchissant mon cordon de gardes et tout aussi discrètement que le précédent vint me chuchoter à l'oreille que les chercheurs du remède avait peut être trouvé quelque chose mais que les effets étaient pour le moment temporaires. Un léger grognement de ma part s'ensuivit comme réponse avant que je n'opine. Il y eut un dernier mot pour la jeune lhurgoyf qui pour le moment était surtout sous observation et aperçue aux dernières nouvelles en discussion avec un soldat eridanien affecté au laboratoire.

L'informateur partit sur un ordre de ma part sans un mot de plus. Cette altercation à cause de cet enfant était quelque chose dont nous nous serions bien passé. Mais après tout, c'était surtout les gélovigiens qui en pâtiraient à cause de la bêtise crasse d'un des leurs, si haut placé soit-il. Nous n'aurions qu'à nous emparer du remède une fois ce dernier mis au point et ça devenait le seul problème des haut-prêtres. Je me demandais ce qu'ils comptaient vraiment faire en réalité, le roi ne s'était pas énormément étendu sur ce sujet. De ce que je savais ce n'était pas non plus des grands amateurs de politique. Voulaient-ils surtout bénéficier de notre protection militaire sachant que leur propre garde ne suffirait pas du tout ? Cherchaient-ils une collaboration au vu du temps de crise que nous traversons ? Y avait-il autre chose de plus insidieux ? J'avais confiance en Lehoia qui était duchesse, digne de confiance et une femme admirable mais je ne pouvais pas en dire autant pour tous ses collègues. En tous les cas, ce qui s'était passé me conforta dans ma détestation des enfants et mon très relatif intérêt à la religion.

Je me décidai à partir pour rejoindre ma commandante en second blonde lorsque je fus arrêtée en chemin par un caporal visiblement nerveux. Un malade était récalcitrant... Ben tiens, fallait s'y attendre. Je ne me pressai pas outre mesure pour arriver mais je fus bruyamment accueillie par le dit malade. Mon visage se ferma davantage et mes yeux s'étrécirent lorsque je compris que j'avais affaire à un nobliard qui ne se sentait plus péter. Un baron, un foutu baron qui ne devait pas régner sur plus gros qu'un petit lopin de terre de la capitale et qui pensait pouvoir commander comme s'il était roi avec ses exigences... Bastien de Tuyhlière.

Veuillez avoir l'obligeance de la fermer, monsieur de Tuyhlière.

Répliquai-je dans le but d'avoir son attention et le couper net dans ses divagations. Soulignant mon mépris tout aristocrate pour la baronnie que je considérai comme de la noblesse de seconde zone contrairement au comte ou au duc, je ne le gratifiai pas du titre de "seigneur" en m'adressant à lui. Peut-être que s'il avait été un peu plus conciliant... Il faisait vraiment peine à voir, il était plus proche d'une torche humaine que d'une vraie personne. Normal que tout le monde frémissait... Je gardai mon calme, me sachant immunisée contre la maladie et m'avançant d'un pas dans sa direction. Mes gardes se mirent bien à trembler sous leur armure...

Essayez donc, j'aimerai voir ça... Vous n'êtes pas en position d'exiger quoi que ce soit, vous n'êtes pas ici chez vous et cet endroit est sous la responsabilité de la couronne à laquelle vous avez prêté serment d'allégeance donc à qui vous devez le respect. Sans nous et notre gestion des évènements catastrophique comme vous dites, vous seriez en ce moment même en train d'être étripé vivant par une foule paniquée et le monastère serait déjà à feu et à sang. Sans l'armée, rien de tout ceci ne serait possible. Estimez vous heureux d'être encore là et d'être prioritaire pour le remède comme les autres malades déjà dehors. Évacuez, avant que l'on ne vous y oblige à nouveau.

Une réponse emplie de sarcasme accueillit la menace du baron que je balayai sans hésitation. Le résultat et mon rapport allait intéresser mon patron, pas les menaces d'un nobliard comme il y en avait des dizaines à Hesperia. Qui le roi allait croire, un petit baron de merde ou la cheffe de ses armées ? La réponse était toute trouvée... Sa menace ne prenait pas, pas plus que ses exigences ridicules que même un éclopé du monastère pouvait asséner que ça aurait le même effet. L'ordre d'évacuer fut donné sèchement et l'homme, se sentant sûrement acculée et voulant soigner son ego blessé malgré son état à l'article de la mort cherchait à donner corps à sa rébellion ridicule... qui pouvait avoir des conséquences fâcheuses car je le voyais venir comme un mort-vivant vers le caporal qui m'avait prévenu. Le jeune homme sortit une épée tremblante du fourreau et essayait de se tenir à distance du baron qui avait tout l'air d'un enragé prêt à lui sauter dessus.

Tout le monde craignait la contamination qui pouvait arriver au moindre contact. Le baron était devenu dangereux et hors de contrôle et la vie d'un soldat était menacée, il fallait riposter. Me sachant immunisée, je m'avançai pour sortir mon épée et venir au contact. Je frappai avec force le ventre du baron grâce au plat de la lame de mon épée, le but n'étant pas de le tuer mais bien de le maîtriser. Le récalcitrant fut déstabilisé et au vu de sa condition physique n'était pas très résistant. Le souffle coupé, il chuta en avant, laissant juste le temps au caporal de s'écarter. Je rangeai mon épée avant de lui causer une blessure sérieuse et l'attrapait par le col pour l'empêcher de se ruer à nouveau sur le soldat. On aurait dit que la maladie ou le désespoir décuplait sa hargne. Afin de le calmer à nouveau, le tenant, je lui envoyai mon genou dans ses bijoux de famille et l'effet fut immédiat, le baron était plié en deux. Quel pauvre et douloureux point faible...

Je ne lui laissai que quelques secondes de répit avant de l'empoigner et de l'entraîner d'une poigne de fer en avant, hors de portée de mes hommes pour le ramener auprès des autres malades terminaux. C'était bien utile être immunisée.

12 Ginik, Saison Riguéar, 1306 Ère Obscure
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Pandora Vanes
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MessageSujet: Re: EVENT: Conclusion - Trouver un remède   EVENT: Conclusion - Trouver un remède Icon_minitimeSam 31 Juil - 16:23


Alors qu'à l'extérieur les malades et les forces de l'ordre entraient en altercations, à l'intérieur, les érudits venus de partout en Istheria, haussaient parfois aussi le ton. Chacun allant de son idée, voulait tester différents dosages mais, les ressources étaient limitées et particulièrement précieuses concernant le sang des immunisés. Pandora participait activement aux débats d'idées, elle même ayant désormais une certaine expérience en la matière. Cela ferait bientôt six mois qu'elle s'occupait de Deux Moulins et deux mois qu'elle travaillait sur ce baume qui ne serait pas un remède sans l'apport d'un peu de magie ou de contre-magie. Elle avait bien sûr essayé de lier la concoction à de la poudre d'intra mais sans jamais parvenir à stabiliser l'onguent qui devenait rapidement toxique, affaiblissant trop profondément les malades en les privant de leur essence divine.

Les quelques mots de la Haute Prêtresse de Kesha lui firent chaud au coeur, elle sourit en retour, acquiesçant doucement, le plaisir était partagé. Pandora avait été bien seule dans son entreprise à Deux Moulins, elle avait bien entendu eu le support de nombreux soignants mais, la charge de toutes ces vies tenait sur ses seules épaules. Le soutient de la duchesse de Nivéria et du Haut Prêtre de Délil lui avait été très précieux. La jeune femme saluait avec le même respect Duscisio qui arrivait alors, accompagné d'une bien étrange petite fille à la peau rouge et dont la chevelure blanche laissait échapper deux cornes sanguines.

Pandora n'avait jamais rien vu de semblable et se demanda rapidement si il s'agissait d'une autre forme de fièvre, ajoutant de nouveaux symptômes à ceux déjà connus. Les veines flamboyantes qui parcouraient sa peau ne laissaient que peu de doute sur son niveau de contamination et la fatigue qui se lisait sur son visage se mêlait à une posture méfiante. Si la fillette n'avait pas porté une robe pour enfant, il aurait été bien difficile de la distinguer d'un animal tiré des laves du volcan Lokram. La jeune rose s'approchait alors qu'un garde observait l'enfant avec une suspicion tangible, elle espérait apaiser la tension naissante en s'interposant innocemment, s'accroupissant pour être à la hauteur de l'enfant.

- Bonjour jeune fille, je m'appelle Pandora et toi, quel est ton nom ?

La petite princesse de Vanes laissait le temps à la demoiselle qui lui faisait face de répondre après avoir pris le temps d'examiner son visage et lui tendit alors le petit pot de baume.

- C'est une pommade, cela te fera du bien. Tu veux bien que je t'en applique ?

Pandora tendait sa main mais ne fit pas davantage de geste vers la jeune fille, comprenant sans mal qu'entre son état fiévreux et l'atmosphère de panique qui régnait tout autour d'eux, elle ne ferait que l'effrayer si elle tentait de la toucher sans son accord. Un sourire bienveillant éclairant son visage pâle, l'enfant de la haute maison de Vanes tendait la main à l'enfant-sauvage de la sombre forêt de Noathis.



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Vélénor Gamath
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Vélénor Gamath
MessageSujet: Re: EVENT: Conclusion - Trouver un remède   EVENT: Conclusion - Trouver un remède Icon_minitimeMar 3 Aoû - 2:07

Vélénor n’avait pas beaucoup parlé pendant les premier instants de la réunion. Il écoutait surtout, le premier speech d'introduction de la Haute prêtresse, puis ce que la jeune Vanes avait expliqué et sa petite démonstration. Il sentait toujours les regards méfiants et craintifs des autres dans la pièce ainsi que la suffisance et le mépris des gardes et nobles présents dans la pièce. Il les ignorait. Il écoutait, et comprenait rapidement la situation générale du monastère. Toutes les instances dirigeantes c’était isolé des autres, les laissant se débrouiller. Encore pouvait-il comprendre ce qui avait poussé Othello à prendre cette décision. Mais le Cavalier ne voyait aucune raison pour que ce Duscisio soit resté seul dans sa tour. C’était irresponsable. SI il craignait la contamination il n’avait qu’à se protéger du contacte des autres. L’adepte de Sharna n’avait que peu participé au brainstorming initial, ne donnant que quelques opinions et aidant à adapter le dosage au jeune prêtre qui s’était porté volontaire au test.

La Haute Prêtresse de Kesha annonça le résultat et une vague de soupirs traversa la salle, avant que le ton ne remonte rapidement. Chacun allait de son idée, de son hypothèse. Un joyeux bordel d'où rien de bon ne pouvait sortir. Vélénor lui, semblait regarder des notes sur une table. Assis sur un tabouret, quelque chose semblait manquer. Le dosage n’y était sûrement pour rien. Il devait même être bon car l’effet voulu était présent. Une quasi éradication des marques sur la peau et la chute rapide de la fièvre. Il manquait quelque chose. Le problème pouvait tout aussi bien être dû à la manière d’utiliser le remède. Il agissait à l'extérieur, mais si le problème venait de l’intérieur ? Le Zélos avait pu constater par lui même qu’il n’y avait rien d’anormal à l'intérieur du corps, si ce n’était son état, qui pouvait être retirer pour supprimer le mal, mais… Non. Le zélos se révisa.

Les disputes et conflits d’égos entre les membres de la pièce commençait à fatiguer Vélénor qui abattit violemment son poing sur le plan de travail devant lui, fissurant la pierre de ce dernier du même coup. Le Zélos lança un regard sombre vers les gardes qui s’étaient déjà mis en garde. Le Cavalier posa ses notes sur la table et laissa un sourire fin se dessiner sur son visage pourtant sombre. “ Vous êtes ridicule… Vous vous battez et disputez dans un moment pareil. J’aurais cru les Gélovigiens et les Eclaris plus disciplinés et ordonnés  que ça. Depuis que je suis arrivé je n’ai vu aucun ordre, aucun chef vous dirigeant. Vous êtes chacun dans votre coin à travailler de votre côté, à vous ignorer… Le problème c’est peut être le dosage ?! Vous êtes arrogant au point de penser cette jeune dame incapable de corriger un dosage ? “ Il désigna Pandora de la main “ Ce que vous faites maintenant vous auriez dû le faire il y a plusieurs mois ! Il y a une noble a moins d’une semaine de cheval d’ici qui a mis un remède plus efficace que tout ce que vous et moi avons pu faire depuis le début de cette crise et c’est maintenant que vous l’apprenez ? Lorsque l’on vient l’agiter sous votre nez ? Communication. Ordre. Et discipline. Il n’y a plus le temps de parler chacun dans son coin et de ne plus s’écouter ou de s’ignorer par égos ou conflits d'intérêt ! Le dosage est bon ou alors il ne nécessite pas de grosse modification. D’autant que l’on n’est pas sûr que ce que nous avons réduit complètement les symptômes. “

Avant qu’on ne l'interrompe pour protester, Vélénor leva la main. “  Nous avons constaté les effets externes, nous ne savons pas ce qu’il s’est passé à l'intérieur. Est ce que l’état du corps à l'intérieur à repris son aspect initial ? Car cette maladie en plus de transformer notre peau, de nous assommer sous la fièvre. Elle nous transforme en combustible. Les organes des malades se transforment et nous ne savons pas comment notre remède agit dessus. “ Vélénor se tut quelques instants laissant les autres dans la pièce intégrer ses paroles. “ Je ne suis pas en train de proposer d’ouvrir le centre de ce jeune homme pour regarder ce qu’il se passe dedans. Je met simplement en évidence, que le dosage ne devrait pas être notre priorité. Nous devons faire surtout en sorte d'empêcher le mal de revenir lorsque l'on arrive à le repousser. Il manque quelque chose à notre formule. Alors plutôt que de crier dans tous les sens, parlons. Organisons nous. Car je vous le rappelle, il y a une trentaine de personnes sur le point de brûler à côté de nous. Et des millions d’autres qui attendent que nous y arrivions et qui brûleront aussi si nous n’y arrivons pas. Alors, si vous avez une idée. Un atout dans votre manche, ou même un hypothèse à soumettre… Parlez. Nous en discuterons et nous exécuterons. Mais dans l’ordre et dans le calme. “ Vélénor plongea son regard dans les yeux de chacun présent dans la pièce et ne reprit pas la parole. Calmement et un à un chacun se mit à proposer une idée et à donner son avis. La machine se remettait en marche et vélénor avait bon espoir que cette fois, elle ne s’emballerait pas et qu’ils y arriveraient.
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MessageSujet: Re: EVENT: Conclusion - Trouver un remède   EVENT: Conclusion - Trouver un remède Icon_minitimeMer 4 Aoû - 14:50

Dans l'ombre de Duscisio, le petit monstre est sur la défensive. Elle montre les crocs face à la femme qui hausse le ton envers son Papa, elle ne comprend pas ce qu'on lui reproche, tout ce qu'elle veut, c'est partir. Partir de cet endroit de malheur où tous les deux pattes sont agressifs et craintifs, elle reconnait en eux le comportement des prédateurs acculés, sans solution alors qu'ils sont les roi des plaines. La gamine n'aime pas ces deux pattes et ces deux pattes ne l'aiment pas non plus. Pourquoi rester ? Catleya regarde son tuteur mais il est trop occupé, il fonce droit dans une autre salle, pleine d'autres deux pattes en colère. Catleya tire sur la manche du haut prêtre de Délil, sa voix est rauque et faible.

- Viens Papa, on part..

Mais il ne l'entend pas ou ne veut pas partir. Catleya savait en venant ici que son tuteur avait des choses importantes à faire et elle avait attendu, sagement, calmement, enfermée dans sa petite chambre, perdant des forces jour après jour, nuit après nuit. Elle avait été sage et maintenant, elle voulait rentrer. Si elle devait mourir, car maintenant elle l'avait compris, elle mourrait bientôt, elle préférait le faire dans la forêt, près du temple et de son ami greaver. Loin de tout ces gens qui grognent et qui crient. Elle lance un regard méfiant au soldat qui la fixe dans le dos, il ne l'aime pas, lui non plus. Elle retrousse les babines, comme un loup prêt à mordre, rien qui puisse vraiment rassurer le pauvre homme.

Puis, il y a une deux pattes qui approche, qui se penche, qui parle. Catleya enfonce sa tête dans ses épaules, recule d'abord puis, peu à peu, écoute avec plus d'attention, moins de méfiance. La deux pattes a les cheveux roses, c'est curieux mais Catleya ne s'arrête pas à ce détail, son attention est attiré par autre chose, ce mélange bizarre que lui tend la femme. Une mixture étrange qu'elle a vu un peu plus tôt à l'oeuvre, sur le bras de cette autre femme qui avait une apparence un peu similaire à la sienne. Catleya tendait timidement la tête pour renifler le mélange quand une grosse voix retentit derrière elle, la faisant bondir en avant, lâchant la main de son tuteur. L'homme, un grand zélos dont la peau verte aurait pu attirer la sympathie de l'enfant, s'exprimait avec beaucoup trop de mots pour qu'elle comprenne tout et surtout, il parlait fort et avec une colère sourde qui faisait trembler sa frêle cage thoracique. Cependant, le discours fut si long que la surprise passé, la gamine comprit un peu mieux ce qu'il disait et en définitive, tous les deux pattes disaient la même chose.. Il manque un ingrédient, quelque chose en rapport avec l'essence divine. Dans le calme soudain qui s'installait, c'est une petite voix d'enfant-démon, rauque, faible et innocente qui s'élevait avec une proposition.

- Y a qu'à utiliser la plante de la grotte. Celle qui pousse sur les pierres qui brillent.

Un éclari prit la parole pour proposer ses propres idées, il n'avait pas entendu l'enfant ou ne s'en préoccupa pas. Le diable rouge n'était après tout qu'un petit monstre en sursis.
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MessageSujet: Re: EVENT: Conclusion - Trouver un remède   EVENT: Conclusion - Trouver un remède Icon_minitimeDim 8 Aoû - 21:30


LA FIÈVRE DE CENDRES
   EVENT – Trouver un remède

 
◈ CONTEXTE ◈


Le ciel n’a jamais semblé plus lourd qu’en cet instant précis. Les nuages se réunissaient en un épais et compact amas au dessus d’Eridania, rendant le ciel sombre et menaçant. L’électricité est dans l’air, et semble étouffer les esprits autant que les poumons. Vous vivez les dernières heures de l’histoire, et êtes aux portes de la conclusion.

Dans le laboratoire, au terme d’un premier essai prometteur, l’assemblée demeure circonspecte et un brin déçu. Quand les résultats furent donnés, une vague de chuchotements et de murmures traversa la salle, donnant un brouillard animé et contradictoire face à cette première version, certains criant qu’il fallait se contenter de cela pour commencer, alors que d’autres demandaient immédiatement que l’on améliore celui-ci. Alors que les avis divergeaient encore et que les esprits s’échauffaient, Vélénor, premier visage de la chaîne blanche et représentant des cavaliers de Sharna, tu as su apaiser les esprits et rediriger les débats dans le bon sens. Après ton intervention, il sembla que l’assemblée avait trouvé un nouveau point de réunion, et une nouvelle convergence.
Mais malgré cela, les débats semblaient stériles, tant on ne parvenait pas à savoir ce que pouvait bien être l’élément manquant, et que les diverses propositions ne semblaient pas satisfaire. Une voix s’éleva pourtant, assez fort pour tomber dans les oreilles d’un gélovigiens médecin qui travaillait avec l’assemblée dans le laboratoire. Cette voix, c’était la tienne, Aleya, qui suggérait du bout de tes poumons fatigués.

« La plante de la grotte ? Quelle plante ? » Sa voix plus forte et plus importante que la tienne s’est exprimée au moment opportun, tuant un instant de silence et s’attirant l’attention de tous.

Cette attention te surprend peut-être, mais tu es enfin écoutée et remarquée. Quel peut bien être cette plante ? Une fois l’explication donnée, et les esprits échauffés, le même ballet s’est de nouveau mis en place, celle de la création et de la tentative, de la mise en commun afin de mettre au point une nouvelle version du remède.

Dans un même temps, tu as donné un ton musclé à ton autorité, Cassandra, et tu as rapidement remis à sa place le malade en phase terminale qui essayait d’échapper à son destin en monnayant honteusement pour sauver sa place et obtenir un traitement de faveur. Et alors qu’il menaçait directement tes hommes en essayant de les contaminer à son tour, tu as pris sur toi-même de le replacer, manu millitari, avec le groupe. A présent à l’extérieur du Monastère, les malades sont tous ensembles, séparés de leurs paires, et semblent au bord du gouffre, coincés entre vie et mort sous le ciel tempétueux.

Brusquement, un éclair traverse le ciel, premier cri d’un orage qui réveille en même temps un vent magistral. La saison morte était le temps des tempêtes et des orages violents ; et ce n’était pas pour arranger tes affaires. Un cri affolé s’échappe du groupe, mais tu n’as pas le temps de te retourner qu’un autre cri, plus effrayé encore, qui te fait froid dans le dos. Et le cordon que vous avez mis en place ne suffit bientôt plus à retenir deux malades qui se jettent en avant en poussant des plaintes d’effrois, essayant de fuir à pieds fébriles loin du groupe.
C’est alors que tu vois, au milieu de la foule de malades qui s’est écarté en cercle, le malade dont la main a commencé à brûler : son bras est incandescent, et il murmure des phrases incompréhensibles. Si tu t’approches, tu entendras : « … L’ombre.. L’ombre est contre moi… ».

Son heure est venue. D’ici une poignée de minutes, c’est son corps entier qui entrera en combustion.

Au même moment, au laboratoire, un nouveau malade vient d’avaler la nouvelle version du remède que vous, Duscisio, Vélénor, Pandora et Othello, avaient mis au point avec les médecins royaux, Eridanien et les autres cavaliers. Vous attendez nerveusement les résultats, et ils sont spectaculaires. Immédiatement, les signes de la maladie sur sa peau s’évanouissent. Sa fièvre chute jusqu’à redevenir normale, et vous découvrez sous cette créature de feu un homme amaigris, déshydrater, mais sain et sauf. Et les secondes passent sans qu’aucun signe de reprise de la maladie ne se manifeste. Vous l’avez trouvé… Vous l’avez trouvé ! Le remède de la fièvre de cendre est enfin entre vos mains, la création de plusieurs mois d’efforts et de feu qui ont rongé le monde. Et bien qu’il reste encore d’autres mystères à lever sur la fièvre, vous venez de vous offrir le temps de le découvrir.

Voici la recette du breuvage :
Spoiler:

Vous n’avez cependant pas le temps de vous réjouir de votre découverte. La porte s’ouvre en grand fracas sur un jeune prêtre tremblant.

« Un des malades, à l’extérieur du temple, il... Il vient de commencer son embrasement.»

Ce n’est plus qu’une question de minutes avant que sa combustion soit complète et qu’il ne provoque une explosion qui pourrait emporter tous les autres malades.

Cassandra, tu es la première témoin de ce drame à retardement. En regardant les autres, tu remarques qu’il est le seul en position d’embrasement. Cependant, il peut suffire à représenter une menace pour le monastère et pour toutes les âmes alentours.

Duscisio, Pandora, Vélénor, Aleya et Othello, vous voilà avec le remède en main, mais la quantité restante ne peut guérir qu’un à deux fiévreux. Il en faudra bien plus pour guérir le monastère et les malades présents parmi vous.

Vous devrez agir vite, car la dernière course de vitesse est lancée. Si ce malade parvient à s’embraser, le Monastère risque d’être sérieusement endommager, sans compter les malades alentours. En même temps, même si vous parvenez à le guérir, les autres fiévreux pourraient connaître le même sort dans les minutes à venir. A l’aube de la guérison, il va vous falloir travailler dur pour fabriquer assez de matière pour en faire bénéficier tout le monde ; même si vous avez vos propres raisons pour partager ce remède.

Au-dessus de vos têtes, la pluie commence à s’abattre sur vous, signant les dernières notes d’une vaste partition. La conclusion est proche.


◈ LES RÈGLES ◈


  • Vous avez une semaine pour poster votre réponse à la suite de celui-ci.

  • Pour la tranquillité de tous, il n’y a pas d’ordre de passage établis. Vous pouvez poster quand vous le souhaiter.

  • Vous ne pouvez poster qu’une fois par tout.

  • Si vous avez des questions, n’hésitez pas à contacter le messager.

  • Il s'agit de l'avant dernier poste du MJ.



Bon jeu à tous !

 



EVENT: Conclusion - Trouver un remède 744275Sanstitre1
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:: L'argenté Voyageur ::

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Duscisio Balibe
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Duscisio Balibe
MessageSujet: Re: EVENT: Conclusion - Trouver un remède   EVENT: Conclusion - Trouver un remède Icon_minitimeMar 10 Aoû - 12:12

Si le premier résultat était concluant, il restait une dernière modification. La liste des ingrédients est longue et chacune des solutions se donnent à un combiné qui fait naître cette pommade.
Deux pommades ont même vu le jour : celle qui guérit et celle qui protège. Si les premiers calmants sont de son cru et on aidé des centaines de milliers de personnes, celle-ci va protéger les soignants non immunisés et guérir les malades.
Mais il manque un ingrédient.
Au moment où il allait sortir ce dernier, Dame Vane s'approchait de Catleya pour passer la pommade de son cru qui allait la soulager. Son regard était donc tourné vers la jeune femme et sa fille. Catleya n'eut que pour réflexe de se blottir contre lui.
Le haut-prêtre s'adressa à Pandora pour s'exprimer à sa place.

Elle s'appelle Catleya. C'est une lhurg...

Il fut coupé par un poing sur la table avant de sourire et de débiter ce qui semblait lui sortir de la tête. Qui était ce zélos ? Duscisio l'ignore et Duscisio s'en fiche. C'est au moment où il sortit qu'il fallait faire en sorte que le mal ne reviennent pas qu'il le regarda d'un air sévère.

Nous avons tous fait les recherches nécessaires, dans notre spécialité, nos moyens. Un remède ne se fait pas d'un claquement de doigts. Cela demande du temps...
Et vous, qu'avez-vous fait jusqu'à maintenant ? Si ce n'est que taper du poing sur la table ?...


Hors de lui, cet homme venait indirectement de dire que rien n'avait été fait jusqu'à aujourd'hui. Il avait beau avoir soulevé certains problèmes, il n'avait lui-même pas agir pour l'avancer d'un remède.
La petite Catleya par la suite revint la première à remettre le remède en sujet principal, Pandora qui était à côté avait sûrement entendu et devait se demander de quoi l'enfant parlait.
Duscisio sourit légèrement en la regardant, alors qu'il lui lâcha la main pour attraper l'une des fioles de verre cachées dans la sacoche.
La fiole était remplie d'une poudre d'une couleur verte bleuté, comme si elle émettait une faible lumière. Une fois posé sur la table fissurée, il regarda les deux jeunes femmes en premier, puis tout le reste de l'assemblée.

Ceci est de la poudre d'Imalis Cristalin... Très concentré en essence divine, car elle pousse uniquement sur les pierres de sphène... Nous nous en somme procurer par une dans un lieu que l'on gardera sous silence et l'avons multiplié par magie. Nous vous épargnions les détails.

Il était compliqué d'en faire pousser, même pour un érudit en magie et en herboristerie. Duscisio avait un avantage avec deux domaines, il parlait aux plantes. Cela parait peu utile à première vue, mais il n'en ait rien.

Mélangez en deux ou trois pincées pour une dose de baume. Cela devrait suffit à augmenter son efficacité.

Aussitôt dit, aussitôt fait.
Le dernier ingrédient fut mélangé et le dernier essaie commença pour en donner très vite le résultat.
Des mois de recherches se sont conclut par la guérison d'un homme amaigris et déshydrater. Un grand soulagement parmi toute l'assemblée se manifesta alors.
Duscisio laissant lire la satisfaction sur son visage, frappa une fois des mains pour attirer l'attention.

C'est une joie de vous voir en vie, monsieur. Vous êtes le premier d'une longue série. Mais le travail va être long, rien que pour les personnes se trouvant au Haut-Monastère.
Soyons efficaces et rapides. Ils ne nous restent que peu de quantité à l'heure actuelle, mais nous avons la recette.
Donnez une dose à Dame Lehoia ici présente, puis si vous le voulez bien, à Catleya.

- Pourquoi elles précisément, protesta l'un des érudits.
- J'y viens.
Nous avons donc la recette. Les découvertes iront à leur chercheur respectif. Dame Lehoia en fait partie. Nous avons besoin d'elle.
Nous nous occupons de la poudre d'Imalis Cristalin.


Il se posa un temps, avant d'attendre une dose du baume pour la passer à sa fille après que celle d'Othello lui fut attribué.

Cela peut sembler dérisoire, seulement rien que pour cette fiole, il m'a fallu un mois pour en faire... Et je n'étais pas en pleine possession de mes moyens. En soignant Catleya, je me sentirai plus serein et donc plus efficace. L'imalis Cristalin est une plante capricieuse et naturellement longue à pousser, il m'a fallut une journée entière pour en faire pousser une seule de la plus haute qualité jusqu'à maintenant. Une par pincée.

Il ne faisait que dire la vérité, mais en soignant les deux personnes désignées, il y avait surtout une raison personnelle. Catleya étant sa fille depuis peu et Othello étant la personne la plus précieuse à son cœur. Il faisait une pierre deux coups en les soignant toutes les deux et s'en trouvera comme il le dit, plus serein.
En lui apportant la sérénité, sa magie se fera plus puissante... plus rapide... car son état mental joue beaucoup plus sur son flux d'essence divine qu'une personne dite normale.
S'il peut augmenter la cadence, c'était une excuse tout à faire valable. Autre point, c'est qu'il ne fera que ça durant les prochains jours s'il ne trouve pas quelqu'un d'assez compétent pour l'aider et avec le nombre de malade connu et à venir... soigné tout le monde pourrait prendre des années.

Rassemblez aussi les mages les plus talentueux pour la magie sylvestre. Nous en avons quelques-uns qui sont venus avec nous du temple de Delil. Plus grand sera le nombre, mieux se sera. Je leur enseignerais comment faire pousser une plante comme celle-ci.

L'échiquier est en place. Les pièces avancent.
Il s'agit de la dernière bataille, mais aussi de la plus difficile et la plus longue. Ainsi, la vie remportera à nouveau la victoire.


EVENT: Conclusion - Trouver un remède Htp8
Handicap. Faculté magique grandement réduite.
EVENT: Conclusion - Trouver un remède Ogp4
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Othello Lehoia
MessageSujet: Re: EVENT: Conclusion - Trouver un remède   EVENT: Conclusion - Trouver un remède Icon_minitimeMar 10 Aoû - 17:58

Elle n'aurait su dire si son inquiétude venait de l'orage qui dormait encore, de la moiteur qui régnait dans la pièce ou de la chaleur qui courait sous sa peau en remplaçant le sang dans ses veines par des braises alignées. Même si elle était consciente, sous son crâne sombre et sa peau de charbon, que l'origine devait certainement provenir des querelles et des tensions plus que des nuages sombres qui se réunissaient au-dessus de leurs têtes.
Les mots fusaient, allant d’être en être en semant plus de discorde que d’unité. De toute évidence, ils n’étaient pas tous du même avis sur la façon dont il fallait arranger le remède, et rapidement, sa voix déjà faible se retrouva piégée par celles d’autres plus grands et plus âgés, et en meilleur état que le petit bout frêle et calciné qu’elle donnait à voir. C’était peut-être en même temps que l’orage éclatait que Vélénor tapa du point du la table, rapidement suivi par Duscisio qui révélait l’ampleur de sa nervosité. Elle avait surement sous-estimé l’état mental de son confrère – peut-être que l’isolement n’avait pas aidé. Mais ce n’était pas le moment de se retourner les uns contre les autres, surtout pas à l’aube de leur délivrance.


« Nous n’irons nulle part si nous ne nous accordons pas. » Othello prit la parole, coupant les voix agitées de la sienne, presque inaudible. Ses mots étaient mesurés, comme son ton. « Il y aura la place pour les débats d’égos une fois que nous aurons fini. Mais d’ici là, Monsieur Gamath, qui a bien voulu nous prêter main forte, a raison : nous travaillerons dans l’ordre et le calme. »

C’est un autre gélovigien, un jeune prêtre médecin qu’elle connaissait de part son église, qu’elle entendit la question curieuse, et Duscisio se retourner vers eux après avoir mentionné la petite demoiselle rouge qu’il présenta comme étant une lhurhoyf. Il faisait état de la plante qu’il décrivit comme poussant sur les pierres de Sphène. Etrange… Et peut-être, parfait. Elle écoutait attentivement ses remarques et ses explications, et le regarda l’ajouter au mélange avec des yeux curieux. Le résultat fut sans appelle quand on mena un nouveau malade à eux et qu’on essaya de lui donner le remède. Comme par magie, sa peau se fit peau, ses yeux se firent bleus, son souffle se fit plus paisible. Il avait certes l’air d’un cadavre décharné, mais il était guérit.


« Félicitations, nous sommes heureux de vous revoir parmi nous. » Lui murmura-t-elle, émue et rassurée. Ils venaient enfin de conjurer le mauvais sort, à force de cri, de sueur, de craintes.

Son confrère eut l’air également rassuré, et demanda alors qu’on leur donne les doses durement aquises à la jeune Catleya, qu’elle devina être la petite demoiselle rouge, et elle-même, à sa grande surprise. Elle avait comprit que la lhurgoyf avait un rôle tout particulier pour lui, et avait déjà hâte d’en savoir plus. Mais c’est alors que la porte s’ouvrit brusquement sur un autre croyant, le souffle court, la panique dans le regard. Le sang d’Othello, si il n’était pas cendre, ne fit qu’un tour. On portait déjà le remède vers la petite demoiselle en feu, mais l’attention de la sirène était reporté sur l’horloge et ses craintes. Le temps jouait encore contre eux, et il y avait toujours des âmes à sauver.
Mais quand vint son tour et qu'on lui proposa le breuvage, elle refusa catégoriquement, tendant son bras face à elle pour qu'on ne l'approche pas plus.

« Je suis navrée, Duscisio. » Lui murmura-t-elle doucement, la voix asséchée mais sereine. « Mais mes minutes ne sont pas comptées, et encore moins mes heures. Je profiterai de ce miracle une fois que nous en aurons pour tous.»

Elle adressa à son confrère un regard peiné – elle comprenait très bien pourquoi il avait tenu à ce qu'elle fut guérie, tout comme sa fille, et elle ne pouvait qu'imaginer la pression qu'il devait ressentir. Mais elle n'était pas légitime pour recevoir cette première dose alors là même que quelqu'un brûlait sur le parvis. Elle pourrait attendre, et grâce au baume de Pandora, pourrait même contribuer à fabriquer plus de remède pour les autres malades qui attendaient dehors. Mais la priorité n'était pas son rétablissement, mais cet homme dehors qui menaçait le temple. Face au gélovigien penaud, elle tendit sa main et le renvoya sans pour autant le laisser s'éloigner trop.


« Si le malade a commencé sa combustion, nous n'avons pas une seconde à perdre. Cette dose devrait être pour lui. » Othello réfléchissait vite, bénissant les effets du calmant pour libérer ses neurones de la maladie quand tout son corps s'acharnait à lui désobéir. « Mes jambes ne me permettront pas d'aller dehors à temps. Je vous en conjure, amenez-lui le remède, le plus rapidement possible. »

Elle regarda Catleya, guérie, mais également Pandora, et osa même sonder les yeux impassibles de Vélénor pour chercher à savoir si il était prêt à leur prêter sa force et son allure de colosse pour courir au secours du brûler.
Le jeune prêtre ne s'était pas épanché sur la proximité que le malade avait avec l'édifice, mais elle était prête à mettre sa main à couper qu'il n'était pas assez loin pour ne pas représenter de menace. Et elle n'oubliait pas non plus son échange avec Cassandra, elle lui avait elle-même intimer que si ils présentaient le moindre danger, ils devraient être conduit loin du monastère. Une ironie mortelle, alors qu'ils tenaient enfin un remède efficace.


« Je vais rester pour fabriquer plus de doses. » Elle échangea un regard avec d'autres médecins qui comme elle firent ce choix. « Si on essaye de vous arrêter, dites que vous avez le remède et que vous pouvez cet homme, au nom des Dix. »

Il lui en coûtait de ne pas pouvoir s'élancer avec eux, mais elle n'aurait fait que s'époumoner en risquant de contaminer d'autres sur son sillage, ou terrifier les croyants qu'elle croiserait au travers des couloirs. Il leur fallait plus de doses, plus de quantité, une armée de fioles rouge pour délivrer enfin le monde du feu.

Comme Duscisio qui semblait plus serein et déterminé à poursuivre la fabrication, elle se prépara à se remettre au travail.
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MessageSujet: Re: EVENT: Conclusion - Trouver un remède   EVENT: Conclusion - Trouver un remède Icon_minitimeJeu 12 Aoû - 18:29

Find a cure
Notre situation était désormais critique. Les malades en phase terminale ressemblaient désormais plus à des torches vivantes qui menaçaient de prendre feu qu'à de véritables personnes. De mon attention sévère, je regardai ces pauvres âmes qui savaient que leur dernière heure était peut être arrivée. L'action contre le baron et ma présence montrait à mes soldats que leur cheffe était à leurs côtés pour traverser cette crise. Hormis l'incident impliquant l'enfant sous la responsabilité de ce triste haut-prêtre, je trouvai que mes troupes faisaient preuve d'une discipline et d'une résistance à toute épreuve. Contenir la panique de tout à l'heure était une tâche ardue, garder sous surveillance des malades qui pouvaient être des bombes vivantes l'était tout autant et les militaires eridaniens exécutaient admirablement bien leur tâche. Ils savaient que c'était dangereux, qu'ils pouvaient être malades à leur tour mais ils savaient aussi que sans nous, l'épidémie aurait été plus forte encore. Si nous ne contenions pas enfin l'épidémie, personne d'autre ne le ferait et sûrement pas les érudits de ce pays. Comme pour toutes les autres crises traversées par le royaume, l'armée demeurait la meilleure institution pour que la société tienne et elle le ferai encore à l'avenir.

Ça s'agiteuh chez les Têtes. Ça tcharre sévèreuh, y onnt p'tet unn truc pour ces pauv' gars.

J'espère bien. Le baron n'était peut être que le premier. Je suis étonnée que personne d'autre ne s'est révolté. Ils savent qu'ils n'ont désormais plus que le choix de leur mort, soit par la maladie, soit par nos flèches. Ce choix me rendrait folle à leur place. À moins que le remède n'arrive vite, si jamais nos érudits savent que le temps est compté...

Quelle finn d'merdeuh putaing... J'espère qu'il faudra pas tous les truci...

La phrase de la major fut coupée net en raison d'un brusque éclair qui zébra le ciel avant de faire tomber son tonnerre à nos pauvres oreilles. Le temps s'était en effet gâté mais je devais admettre que je ne m'en préoccupai guère pour le moment. Seulement voilà, il suffisait d'un rien pour que la panique ne reprenne le dessus et un orage était amplement suffisant. Deux malades franchirent en bousculant deux soldats qui essayaient de les stopper le cordon militaire dans un cri d'effroi. Immédiatement, malgré le vent qui se levait brusquement, l'ordre fut donné de les poursuivre. Il fallait les stopper et s'ils franchissaient le périmètre du temple, l'ordre n'était plus de les arrêter mais de les abattre. Des soldats se lancèrent à leur poursuite tandis que mon attention se reconcentra sur les malades devant moi.

Si jusqu'à présent, j'avais réussi à garder mon calme et à demeurer impassible, mes yeux s'écarquillèrent en voyant la scène qui se déroulaient sous mes yeux tandis que je fis une grimace en coin trahissant ma perplexité furieuse. Les malades s'étaient écartés en ne laissant qu'un seul d'entre eux au milieu d'un no man's land de petite taille. Je constatai avec horreur que l'homme avait commencé à prendre feu, la main était devenue incandescente. Les ordres étaient clairs lorsqu'un tel cas de figure se présentait : l'infecté était désormais au delà de toute guérison, il était devenu incurable et dangereux. Il fallait l'abattre avant qu'il n'enflamme les autres et n'explose en blessant tout le monde. Je fixai cette monstruosité qui était autrefois un homme avant d'ordonner d'une voix fort claire.

Abattez le.

Je prenais cette décision en mon âme et conscience et je l'assumai pleinement. Peu importe la panique, peu importe les cris, peu importe les états d'âme, il fallait agir. Ela relaya mon ordre et les archers présents dans le cordon mirent le malade en joue... avant que le malheureux de ne soit percé de pas moins de quatre flèches, la dernière lui traversant le cou et une partie de la tête. Le malade arrêta de remuer des lèvres et cracha du sang avant de s'effondrer la tête en avant. Du sang s'échappa de ses blessures fatales et les autres malades lâchèrent des cris d'horreur en voyant la mise à mort de l'infortuné. Le baron essaya de la ramener à nouveau avant qu'un des lanciers sur un signe de ma part ne lui mette son manche en plein ventre pour le stopper. D'autres parmi les malades furent repoussés par un coup de bouclier des soldats et sur un ordre silencieux venant de moi ainsi que d'Ela, pour la première fois, des épées scintillantes furent sorties de leur fourreau.

La vue des armes des militaires, cette fois bien en vue depuis le début de la crise glaça d'horreur les malades qui pour certains d'entre eux, reculèrent. Le cordon militaire se déplaça afin d'écarter les malades du cadavre encore fumant... toujours sous surveillance. L'un des malades s'enhardit et nous insulta de meurtriers et d'assassins en désignant le mort. Il fut aussitôt rejoint par une femme qui se mit à vociférer à son tour. Il ne faudrait qu'une poignée de secondes avant que je ne me retrouve à nouveau avec un groupe en colère. Je m'avançai en compagnie d'un groupe de bretteurs et de mes gardes. Le jeune malade ne s'en démonta pas et monta à ma rencontre avant d'être accueilli par mes bras croisés. La colère monta silencieusement en moi mais je demeurai patiente... pour un temps car l'homme était horrible à voir. Sans la même violence qu'avec le baron mais avec suffisamment de force, je fis reculer l'homme en le poussant des mains. Celui ci n'avait pas d'équilibre et chuta quelques mètres en arrière. Il ne put de toute façon se relever ni lui ou son amie car les lances de mes gardes les en empêchèrent.

Cet homme devait être abattu car il avait commencé à brûler et vous le savez. Vous, vous pouvez encore être sauvé si un remède arrive alors ne gâchez pas ce temps qui doit encore vous rester. Obéissez, facilitez nous la tâche de surveillance et tout se passera bien.

Les lances se relevèrent et les deux énergumènes rentrèrent dans le rang non sans maugréer et rouspéter, rejoints par quelques malades affaiblis. Les épées restèrent de sortie pendant un temps avant que je ne les autorisèrent à rentrer dans le fourreau, à la fois pour essayer de faire baisser un peu la tension mais aussi parce que la pluie s'invita dans notre situation critique. D'un air irrité, furieuse contre le ciel qui empira les choses, la pluie tomba. L'eau du ciel perla sur mon visage et ma chevelure ainsi que celle d'Ela dont la blondeur était un point lumineux dans la semi pénombre instaurée par les nuages. Les armures luisaient, le sol se gorgea bientôt d'eau et les militaires devinrent davantage des silhouettes sombres sans visage tandis que les malades demeurèrent telles des bêtes blessées de feu menaçantes. Nous devions maintenant les éloigner du temple pour éviter la moindre combustion spontanée. En mon for intérieur, j'espérai qu'un remède arrive bientôt car je répugnai à devoir stopper l'existence de ces gens dont je tenais la vie entre mes mains. Sur un seul ordre de ma part, je pouvais faire abattre tous ces gens et je n'aurai plus ce problème sur les bras. Mais la solution la plus expéditive n'était pas toujours la meilleure, j'avais juré de tout faire pour sauver ces gens.

12 Ginik, Saison Riguéar, 1306 Ère Obscure
Codage par Libella sur Graphiorum


EVENT: Conclusion - Trouver un remède Rmk5
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MessageSujet: Re: EVENT: Conclusion - Trouver un remède   EVENT: Conclusion - Trouver un remède Icon_minitimeDim 15 Aoû - 1:30

Vélenor écoutait la reprise des débats, dans le calme et l’ordre. Le premier à revenir sur ce qu’il avait dit était le prêtre de Dellil, le dieu plante, qui avait déjà fait parler de lui pour cette petite Lhurgoyf. Il interrompait un collègue et remettait son implication en doute en même temps que de limiter son implication a de la figuration. Vélénor ne répondit rien au prêtre. Il n’en avait pas besoin. Il n’avait pas le temps de faire la liste de ce qu’il avait fait. Et le fait que cet homme le demandait, prouvait d’autant plus sa propre ignorance et la stupidité de son isolement. Ainsi Vélénor préféra reporter son attention sur Othello qui semblait habité des mêmes intentions que lui. Éviter un nouveau conflit. Et enfin, pour la première fois, le prêtre, ou plutôt sa fille, proposa une idée intéressante. Et surtout crédible.Ce prêtre avait donc cette plante depuis le début et n’avait rien dit ? Vélénor ne laissait rien paraître, mais il sentait une pointe de colère naître en lui. Comment, dans un moment pareil, un homme pouvait autant garder d’informations ? Alors, qu’il semblait lui-même être au courant que le remède n’était pas abouti ! Et des hommes comme lui se permettaient de regarder de haut les Cavaliers, alors qu’ils étaient pareil.

L’assemblée réussit finalement à produire un nouveau remède qui se révéla plus qu’efficace. L’homme semblait fatigué et déshydraté mais il n’avait plus aucun symptôme. C’était miraculeux ! Alors que tous affichaient un sourire ravis, Vélénor restait songeur. Son visage était sombre, et il laissait sa main caresser son menton en regardant le jeune prêtre. Ce remède était ce dont Phelgra avait besoin. Plus que n’importe quelle autre royaume de ce continent. Un homme fit irruption dans la pièce et annonça les nouvelles des malades. La situation était grave. Un vent de panique souffla et l’homme nommé Duscisio dévoila ses véritables intentions. De l’égoïsme pur et simple.La réaction d’Othello fini de convaincre le Zélos dans sa déduction et il plongea son regard dans celui de la prêtresse. Il ne dit rien et hocha simplement la tête. Il irait donner le remède. “ Dites moi simplement où ils se trouvent. Vous me ralentirez. “ Le prêtre s'exécuta et Vélénor commença a partir d’un pas preste vers la sortie du monastère. Après quelques couloirs, le Zélos ralentit et se mit à marcher d’un pas plus calme. Quittant l’anceinte du Monastère Vélénor croisa Conrad. Le Gorgoroth, anciennement Sindarin qui revenait du cercle de soldat. Il affichait un sourire amusé alors qu’il saluait le Maitre de son ordre. “ Vélénor tu as raté le spectacle. Le vieux a brûlé, et la générale l’a fait tué sur le champ. Elle a servi un petit discours touchant et maintenant elle t’attend là-bas. Toi et… Ce que je devine être un vrai remède ? “ “ Dans les quartiers du Haut prêtre de Dellil, il devrait y avoir une plante qui pousse sur des sphènes. rends- toi là-bas et cherches-en. Si tu ne trouves pas, cherche un indice sur où en trouver. Il a parlé d’une vieille dame dans un lieu oublié. En chemin, trouve Edan, Luis et Thobias, qu’ils rejoignent le Haut prêtre dans la salle de réunion, ils l’aideront et le surveilleront. Compris ? “

Le Cavalier hocha simplement la tête, abandonnant son sourire. Il était peut êre médecin et membre de la Chaine Blanche, mais Conrad restait un Cavalier Noir. Fouiller, voler, infiltrer était une seconde nature chez lui. Il passa son supérieur et disparut en un éclair. Vélénor pressa légèrement la pas et rejoignit la général. La pluie le trempa rapidement, il ne s’en soucia pas. Il était habitué à subir la météo et ses caprices. Il avança vers la femme qui dirigeaient les soldats du pays, lorsqu’un femme blonde lui barra le chemin. Un fort accent et l’air pas vraiment aimable devant la cuirasse du Cavalier de Sharna, celui-ci répondit simplement en montrant la décoction à la seconde du général. “ Qu’elle en fasse ce qu’elle veut. Il y en a assez pour une personne. Sauvez une de ces vies ou celle d’un de vos hommes, à vous de choisir, et oui, vous allez devoir vous en contenter tant que l’on en a pas produit plus. Et non, on ne peut pas faire plus vite. Des questions ? “ Le Zélos regardait par dessus la femme, regardant le cercle de soldat. Ils semblaient déterminés et avaient foi en leur chef, cela se sentait. Mais ils étaient terrifiés, ce qui arracha un sourire à Vélénor. C’était admirable de leur part. Cette femme en armure devait vraiment être quelqu’un de peu commun.
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MessageSujet: Re: EVENT: Conclusion - Trouver un remède   EVENT: Conclusion - Trouver un remède Icon_minitimeMer 18 Aoû - 19:20


LA FIÈVRE DE CENDRES
   EVENT – Trouver un remède

 
◈ CONTEXTE ◈

Les derniers mots de ce conte ne s'écriront pas en lettre de feu, mais en sueur, et pour certain, en larmes. Vous avez tous pris part à ce morceau de destin, à cette course effrénée pour libérer les malades de la mort qui les assiégeaient ou pour les garder sous le contrôle d'un guide.

Cassandra, sans autres choix et dans l'urgence la plus totale, tu as su prendre une décision difficile et irrévocable pour sauver le plus grand nombre. Bien que les autres malades ont d'abord été choqués, que rapidement des voix se sont élevées, ta démonstration de force et de sang-froid, couplé à des mots engageants et criant de vérité, ont rapidement suffit à calmer la petite foule incandescente. Comme si une aura de fatalité s'était abattue sur eux, ils se sont tous rassemblés, graves et sombres, sachant qu'ils ne pourraient plus que mourir par le feu ou par les flèches de tes soldats.

Au laboratoire, vous avez enfin pu découvrir la formule qui vous apportera, à tous, la salvation. Un élixir complexe et épais, à la couleur du sang, qui seul peut pleinement délivrer un malade de son destin. Pourtant, cette découverte s'est faite sur un lit de tensions encore palpables. Dans l'urgence, Vélénor, tu t'es rendu à l'extérieur du temple pour donner à l'armée le fruit de votre travail, non sans planter les graines de tes propres desseins sur le chemin. Ambition altruiste ou intéressé, seul tes hommes étaient peut-être en mesure de savoir ce que tu désirait pour tes découvertes volées.

Pendant ce temps, vous étiez déjà en train de travailler sur la création d'une dose de remèdes suffisantes. Encore malade ou en pleine possession de vos moyens, vous allez devoir faire face à des défis immédiats : problèmes d'ingrédients, de quantités, de savants... Arriver à créer suffisamment de liquide s'avèrerait être une tâche pénible. Mais tant bien que mal, les chercheurs parviennent à trouver une certaine aisance dans l'organisation. On fait venir des magiciens, des soigneurs et des chimistes, des chambellans capables d'organiser un compte précis pour chaque ressource. Et bientôt, la chaîne se met en place pour qu'on fabrique dans les meilleurs délais le précieux remède.

Il ne fallut pas longtemps pour que la nouvelle d'un remède ne s'impose parmi les résidents du Haut-Monastère, et parmi les malades eux-mêmes. Partout, des scènes de liesse, des malades, les veines rouges et les yeux brillants, dansent entre eux, et retrouvent un sourire gras en priant et en louant les Dix. Ailleurs, ce sont des soignants, épuisés, qui s'effondrent et fondent en de lourdes larmes de soulagement. On oublierait presque les malades encore réunis à l'extérieur dans le cordon de sécurité, qui attendent péniblement leurs derniers instants.

Pourtant, ils ne sont pas dupes. Ils voient les lèvres bouger, les murmures, les sourires. Et rapidement, ils comprennent : un remède a enfin été découvert, c'est la fin du calvaire, la possibilité de la rédemption. Devant vous, ils commencent à s'agiter, à implorer, à prier pour recevoir le liquide, à demander l'aide des dix alors que dans leurs yeux, le feu brûle.
Mais avec une unique dose, comment être juste ?

Cassandra, Vélénor, vous êtes les premiers témoins de cette agitation, à voir la tension naître dans les visages et l'inquiétude naître au fond des regards en étant confrontés à la froideur et à la tension des hommes en armes. Ce n'est apparemment pas la réponse qu'ils espéraient, et lentement, mais sûrement, ils commencent à s'agiter, à se pousser, à tenter vainement de franchir le cordon pour implorer plus encore, ne comprenant pas les raisons de ce tumulte.

« Mes amis, n'ayez pas peur. » Une voix se fait entendre au dessus de l'horizon des crânes bouillant, une voix douce et sucrée, avec la chaleur du miel fleuris.

Franchissant les armures avec une aisance féline, assurée sous ses cheveux poudrés, une pivoine incarnée en la fraîcheur candide de Nihilis Zohen s'impose et toise les différents corps qui s'entremêlent douloureusement à la recherche d'une issue. Malgré ses paroles assurées, elle vous paraît un rien arrogant, à moins que ce défaut ne soit dû à un excédent d'assurance face à ces mourants.

« Il n'existe qu'une dose de ce remède, et elle reviendra au prochain malade qui commencera sa combustion. » Un choix avisé et neutre, peut-être un peu brutal. Elle se retourne vers toi, Cassandra, puis vers toi Vélénor. Elle ne s'attend pas à ce que vous remettiez en doute ses paroles – après tout, elle a raison et elle le sait. Mais compte bien avoir votre soutien pour agir en temps voulu si quelqu'un d'autre s'embraser. En réponse, elle regarda le cadavre calciné par terre, là où les flèches qui l'avait transpercées étaient déjà assombries par la suie et à moitié brûlées. « C'est seulement pour éviter un nouveau mort. »

Et une dernière fois, Nihilis s'avança et leva ses yeux au ciel, avec un sens de la théâtralité certaine, mais non sans une certaine prestance.

« - Les Dix nous en soient témoins. » Clama-t-elle, les paumes tournées vers le ciel. « Nous faisons tout pour que vous puissiez tous être sauvés. Mais nous ne sommes que des êtres mortels, comme vous. Et si, par malheur, un autre d'entre vous devrait être rappelé pendant que nous fabriquons les premières doses, ainsi soit la volonté de Dix. »

Alea a choisit une voix charismatique pour porter sa volonté, et une fois que la Haute-Prêtresse sent que le calme est revenu, elle s'en va, vous laissant, si vous le souhaitez, protéger les malades et s'assurer que personnes n'entame à son tour une combustion sous un orage assourdissant, et des trombes d'eau.
Car si la météo vous assiège, il semble régner sur le lieu un air de liesse et de légèreté, une frénésie exaltée comme en fin de guerre.

Pourtant, il y a encore de nombreux blessés à cause des mouvements de foules, et d'autres malades qui ont besoin d'une aide urgente, sous la forme d'un calmant ou d'un baume. Vous pouvez retrouver vos hommes, les représentants de votre maison, vos prêtres ou votre famille ; Profiter du calme pour aider les malades, ou même fêter avec eux. Même si vous savez qu'il sera bientôt l'heure de penser à l'avenir, à la logistique, au poids du savoir d'une telle recette, votre priorité est peut-être de pouvoir prodiguer ce remède, ou guérir vous-même. Le moment viendra bien d'en affronter les enjeux, et les conséquences, électriques, d'un pareil destin.


◈ LES RÈGLES ◈


  • Ceci est la dernière intervention du Messager. Le chapitre est maintenant clos, mais vous êtes libres de conclure à sa suite, ou de poursuivre.

  • Nous allons bientôt vous proposer une conclusion complète et générale, et nous vous révélerons vos récompenses dans ce sujet : Ici. Encore un tout petit peu de patience !

  • Merci infiniment pour votre participation ! Nous espérons que cet event vous a plus.




Bon jeu à tous !
 



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