Un marin sur la terre ferme [PV Walter Veldar]

News & Infos

C'est ici que vous trouverez les dernières infos du moment, les utiles et moins utiles.

Temps actuel

Effectifs

• Eryllis: 3
• Ladrinis: 9
• Eclaris: 5
• Prêtresses: 5
• Cavaliers de S.: 5
• Nérozias: 6
• Gélovigiens: 3
• Ascans: 0
• Marins de N.: 4
• Civils: 15

Lien recherché

- Walter cherche de Preux chevaliers.
_ Raël veut des clients.
_ Deirdre a besoin d'employé!

Les Rumeurs

_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
_ Il parait que ça se bécotte "au bal de la Rose".
_ Il parait que des créanciers en sont après un des conseillers de Ridolbar.

Code par MV/Shoki - Never Utopia



 
AccueilAccueil  FAQFAQ  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  


Le Deal du moment : -45%
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre ...
Voir le deal
339 €

Partagez
 

 Un marin sur la terre ferme [PV Walter Veldar]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
:: Capt'ain Poisse ::

|| Informations ||
Fonction:
Pouvoirs, spécialités & Don:
Relations & Contacts:
Eldinnor Ombre
:: Capt'ain Poisse ::
Eldinnor Ombre
MessageSujet: Un marin sur la terre ferme [PV Walter Veldar]   Un marin sur la terre ferme  [PV Walter Veldar] Icon_minitimeMer 2 Fév - 14:05



Un marin sur la terre ferme
PV Walter Veldar


En 1304, j’avais fait une rencontre, un esclave, à phelgra. Un comme tant d’autre, mon trafic me servait a libéré des esclaves de cette en faire. Celui-là était particulier, je l’assure. C’était la nuit, on allait partir, on avait déjà lever l’ancre… Mais des bruits dans le port avait attiré mon attention, un pauvre bougre se faisait courser et la première chose que j’ai vue était belle et bien le poursuivie, avec ces chaines dégradantes sur lui, blessé, paniqué. Que dire de plus ? Il était grand, semblait jeune, poils noires, a bien des égards, il devait faire peur, recouvert ainsi de poils. Les yorkas avaient toute forme selon la part de leur coté animale sous leur forme bipède. Celui-ci était particulier pour le coup et malgré son pelage sombre, je voyais les goutte de sang tomber au sol déjà. Il était grand, semblait fort. On allait partir, j’aurais pu faire comme j’avais pour ambre mais la situation était bien différente et urgente. Alors j’ai simplement sauté à terre, Ambre prenant les commandes instinctivement, ayant elle-même très à cœur ce genre de combat…. C’est elle qui avait eu des chaines un jour. Je n’ai pas trop demandé l’avis du mec pour lui empoigner le bras et sauté à l’eau. Je lui ai juste dit de venir je crois, je suis même plus sure, l’urgence de la situation obligeant une décision rapide. J’ai nagé sous le navire, je ne sais même pas si lui en faisait autant ou s’il se laissais juste trainer. En est-il qu’arrivé sur le pont en montant par une échelle lancée du côté opposé au quai, par ambre, l’individu était déjà inconscient. Il ne s’est réveillé que quelque jour plus tard, je l’avais mis dans la même cabine qu’Ambre, elle avait insisté, pour pouvoir s’occupé de lui. Un guérisseur avait été nécessaire, payé une bonne somme pour fermer les yeux sur e qu’il se passais sur mon rafiot lors d’une escale rapide. Comme ambre au début, il était très réticent, le remerciement, surement sincère avait eu du mal à venir, il avait sa fierté, ancien combattant pour son maitre…. Il s’appelais Nesgri Voltur, affilé à un loup noir de grand gabarit, une fois les chaines enlever, il sut prendre le mot liberté au pied de la lettre, même dans le navire. Il n’avait aucun problème de pudeur pour se déshabiller au beau milieu du navire et aller courir un peu sous sa forme animale. Il s’entraina un peu au combat avec moi, aimant me provoquer en duel et il se rapprocha beaucoup d’Ambre aussi…. De part leur ancienne situation a tout deux, j’imagine qu’ils avaient des choses a se dires bien qu’il semblât plus sombre au fur et a mesure du temps… Me regardait plus du coin de l’œil, parfois l’air désolé, je n’ai jamais compris ce changement d’altitude. Lorsque je l’ai laissé près d’Elusia ou je ne remis pas pour autant les pieds, il m’avait remercié je ne sais combien de fois, malgré la dette de 500 dias, pour un gars qui avait parfois été limite insolent, cela m’avait étonné les chaudes larmes versées. Il m’avait dit qu’il irait un moment a Eridiana….

Nous voici maintenant l’année d’après, en Toula, 1305…. J’ai eu des infos comme quoi il se trouvait à Béon, je voulais aller le voir, c’te gars. Ambre a donc pris la relève sur le rafiot et moi, j’ai pris du bazar, je me suis habillé autrement pour la route. Mes fameuses doubles lames dans le dos, mon foulard noir pour cacher le bas de mon visage dénué de peau, si abimé… un petit sac pour mettre un peu de sous dans une bourses, mon baume apaisant, mon cure dent en ivoire, mon mouchoir brodé et mon dés pipée. J’avais un peu de réserve aussi, quelques graines à manger, de la viande séchée, ce genre de chose. A part mon foulard noir, mes fringues étaient composées de ce que je met souvent pour aller à terre ; mon collier en forme de serpent de mer, Braies long noir avec une ceinture ou j’avais attaché deux couteau de lancée, les 4 autres les ayant laissé sur le navire, une chemise en laine, un gipon noir à manche étroite, ma paire de botte de voyage, une épaulière pour bras droit et enfin la fameuse cape noir me descendant jusqu’aux mollets, munis d’une capuche et accroché devant avec une simple broche. Au moins, avec c’te accoutrement, j’étais un peu moins fiché « marin qui descend de son rafiot » en quelque sorte. Cheveux blanc et yeux rouge attirait déjà souvent l’attention donc cela diminuait un peu cet effet.

Je pris le chemin à partir d’une bai situé entre Cimerium et Elusia, c’était l’endroit le mieux pour rendre mon trajet jusqu’à Beon le plus court possible, l’avais dit ensuite à Ambre de faire des affaires dans la cité d’Elusia puis dans les ports que l’on prenait habituellement. J’attendrais a Hellas après cela, le temps qu’elle me rejoigne là-bas avec le navire lui permettrait d’acquérir de l’expérience seule et moi, le break me permettrait de m’occuper un peu de vodka. Mais on n’en était pas encore là, fallait d’abord trouver l’oiseau. Je due marcher beaucoup, ha… Qu’est-ce que j’préférais la mer ! Heureusement y avait quelques tavernes sur le chemin, disséminé dans quelques petits villages…. L’rhum, y’a que ça de vrai et il se peut que j’abusa un peu de mon pouvoir a chaque point d’eau que je rencontrais… Ha Soulen, bénie soit tu. Aux abords du grand lac de béon, je passai un ou deux jour à Bourg-le-Lac, essayant de me renseigner a travers divers lieu, que ça soit lieu de vente de marchandise ou simple auberge. Certains gars l’avaient déjà vu, l’serait chevalier ou u truc du genre, surement un bleu, je crois qu’il ne devait pas être trop aimer, pourtant c’est un brave gars…. Mais toujours est-il qu’on le lança des regards durant ma recherche, parfois aimable et parfois désagréable…. J’entendis notamment des rumeurs comme quoi il serait plus généreux, faisant du favoritisme avec les matelots du fleuve. Bon, apriori, il n’était pas apprécié non plus de plusieurs taverniers, je n’en su pas plus. Toujours est-il qu’apriori il habitait, enfin, ceci est un bien grand mot, il semble qu’il n’a jamais réussir à s’établir…. Mais il devait se trouver dans la ville de Béon, on disait qu’il attendait quelqu’un…. Je me posais vraiment de plus en plus de question. Mais soit, je verrais bien. Le troisième jour, je gagnai donc la fameuse ville, on le connaissait selon ou on allait, il devait donc avoir des lieux de prédilection.

Dans tous les cas, le soir v’nue, je décidai d’aller picoler et jouer un peu dans une taverne, surtout que j’avais l’impression que des gens m’avait pris en grippe alors bon bah… Autant picolé un coup, non ? Les chopes se sont enchainées, l’ambiance était bonne… Si bien que je fis un peu moins gaffe à ma sale tronche, il se peut que quelques-uns l’ai aperçu et que d’autre soit partie, dégoutté de ma tronche sous le foulard. Un gaillard et ses acolytes voulurent jouer alors moi, super intelligent, j’ai sorti mes dés pipés, quitte à jouer, autant gagné. Et puis, tout s’est emballé, je crois qu’on a découvert le truc, y’a des tabourets en bois qui en volé donc un a frôlé ma tête, ça a finit en baston général…. J’me suis dit que c’était le moment de filer, surtout que je m’sentait pas bien… Pourtant, j’tiens bien l’alcool d’habitude, j’crois qu’on a mis un truc dans mon verre a un moment. Après, il est vrai que je ne sais pas dans l’quel vu tout ce que j’ai bu. J’avais la tête qui tournait… Moi et ma chance légendaire.  Je tourne à une ruelle, je me prends une mandale d’un costaud, une en pleine poire, mais je ne devrais pas avoir mal partout avec juste ça. Il n’était pas dans la taverne aussi c’type ? En plus, j’ai atterri la gueule dans du crottin de cheval, j’avais déjà envie de gerber…. Autant dire que les premières bottes que j’ai vue, je leur ai direct déguellé dessus et ce n’est pas mon foulard qui aurait retenue grand-chose. Un coup d pied dans la tête… J’ai déjà la gueule suffisamment abimée de base, pas b’soin d’en rajouter les gars. Je crois qu’on m’insulte, je les regarde avec un regard de poisson mort a qui on aurait raconter une blague. Ils sont combien ? c’tangue…. C’est ça qu’on appelle le mal de terre ? Un coup de godasse dans l’estomac…. He bin, je ne savais pas que je pouvais gerber autant, même si l’a, on m’y aide un peu. C’est vrai que j’ai mes lames dans le dos mais vu mon état, je ne vois pas trop ce que je pourrais essayer de faire. En tout cas les bougres n’ont pas l’air intéressé de mes affaires, je suis juste un objet sur lequel on peut s’acharner on dirait.

Le plus grand ou les ? J’avoue que je croyais qu’ils étaient triplés là de suite. Bref, c’te lâche là, voyant surement que j’me défendais pas trop, a eu la brillante idée de me prendre et de me jeter dans un tas de bordel, surement des marchandises, je crois que je me suis déboiter l’épaule droite en tout cas. J’étais étaler telle une étoile de mer ou plutôt, comme une grosse algue difforme sur un tas de truc difforme. Les gars se sont approchés, on lâcher un gros rocher sur le bras, aussi droit, sont régulier l’gars, j’ai hurlé. Je crois qu’ils l’ont repris et qu’ils voulaient me le mettre dans la tête mais y’a la milice qui devait arriver par là à cause du bordel dans la taverne. Donc ils l’ont balancé ailleurs et pas sur moi, grogner je ne sais pas quoi et ce sont barré. Bon, malgré mon état, je me suis relevé, n’allant pas loin, allant chanceler en me tenant le bras, derrière les marchandises à moitié détruite. En même temps, je crois que le truc est parti de ma triche et de quelques broutilles, je ne sais même pas si j’ai récupéré mon dés pipée… Dans tous les cas, valait mieux que je reste planqué. Je me suis évanoui comme ça, comme une grosse crotte, déjà que j’en avait l’odeur, sans parler du vomie…. Au moins, avec mes hait noir, me fondait bien dans une relative obscurité, surtout recroquevillé dans mon coin. Le réveil lui fut, dur. Et encore, c’est un euphémiste, ne me sentait pas vraiment mieux, j’avais encore envie de vomir, sans parler de ma soif d’enfer et j’avais un gars qui me gueulait dans les oreilles. Niveau réveil un lendemain de cuite, je préfère ceux sur mon navire avec Ambre, je finis en meilleur état.
« - Mes marchandises !! Espèce de gredin, vous allez payer pour tout cela ! C’est un scandale ! que fait la milice ?! »
Je me frotte la tête avec mon bras valide, l’autre me faisait vraiment mal bien que je pouvais encore le bouger…. Enfin, un peu prés, disons que j’ose pas soulever ma manche car j’osais pas en vérifier l’état. J’avais toujours l’épaule déboité en plus. Sursaut, je me repenche à terre, à moitié coucher donc, vomissant de nouveau, p’tain, y’avais quoi dans mon ou mes choppes ? Je ne sais pas si j’ai mal partout à cause des coups que j’ai pris la veille (bon, pour la migraine, y’a de forte chance) ou de ce qui devait avoir dans ma boisson…. Je suis en sueur, mes anciennes blessures me font encore plus mal que d’habitude… Je ne sais pas comment je vais me mettre de mon baume dessus vu mon état. Je regarde le marchand qui d’un coup, change un peu de ton en me demandant si ça va. J’ai l’air vraiment si pitoyable que ça ? Ce n’est pas que l’odeur et la saleté ? J’entend un bruit derrière lui, je veux dire autre que les passants habituels qui sont surement levé depuis bien plus longtemps que moi vue ou es te soleil dans le ciel. Putain, c’qui ? Je me remets bien que tremblant sur mes guiboles, je prends un de mes deux sabres dans le dos, dans ma main valide, pointant vers le bruit arrivant, la vision encore un peu floue. Le marchand se recule d’un coup en faisant de petit geste de bras d’apaisement. Bon, vu ça réaction, je crois que c’est officiel et que ça se voit que j’ai passé une sale nuit. En fait, la seule chose que j’ai le temps de faire en voyant qui avait provoqué une telle réaction défensive de ma part… Ce n’est même pas de faire gaffe a son apparence ou autre, non. C’est de me plier légèrement, revomir (ha oui oui, c’est possible, je suis presque sûr que tout ce que j’ai bu la veille à du ressortir par le même chemin là), tomber comme un caca dedans, à plat et de m’évanouir de nouveau. Bon…. Je ne sais pas qui va me réveiller prochainement…. Mais s’il vous plait, me gueuler pas dans les oreilles, c’est pas sympa quand on a une gueule de bois et plus si affinité. He bin, celui que je suis venue chercher à réussi à avoir des rumeurs de lui en quelques mois… Je crois qu’ainsi, évanouie dans ma gerbe, parfumé au crottin de cheval et a l’alcool, une de mes doubles lames à la main, je vais bien réussir le record et à en créer en 1 jour à peine de présence en ces lieux. Si Kesha m’entend, si dans ses bons soins pour personne torché, il y a une bonne cruche de rhum, j’en serait éternellement reconnaissant. Le rhum, c’est la réponse à tous les maux, fois de marin…

   



   
Code by Wiise sur Never-Utopia


   


je parle en #cc3300 (mon démon en #962400) et Ambre(16ans en 1306) en #ffcc33

Un marin sur la terre ferme  [PV Walter Veldar] Signa10

Phillip M. Margolin a écrit:
“Les monstres véritables ne ressemblent pas à des monstres.”



Compte Principal: Le chat
Second compte: Loup


Dernière édition par Eldinnor Ombre le Dim 14 Aoû - 18:47, édité 3 fois
Revenir en haut Aller en bas
:: Le Comte du Béon ::

|| Informations ||
Fonction:
Pouvoirs, spécialités & Don:
Relations & Contacts:
Walter Veldar
:: Le Comte du Béon ::
Walter Veldar
MessageSujet: Re: Un marin sur la terre ferme [PV Walter Veldar]   Un marin sur la terre ferme  [PV Walter Veldar] Icon_minitimeDim 6 Fév - 17:59

Les rues de Béon étaient assez animés aux abords de la place centrale. Les marchands, artisans et leurs clients échangeaient vivement et se déplaçaient frénétiquement. Aujourd'hui était jour de marché et les paysans de l'arrière pays béonais ainsi que les artisans de la ville se mêlaient pour faire circuler leurs marchandises et les richesses des uns et des autres.
Les couleurs vives des étals et des vêtements offraient aux visiteurs une vision très vivante de la ville et de ses habitants. Au milieu de ce maelstrom de cris, de couleurs et d'odeurs de nourriture, un groupe de chevalier mené par le comte de Béon en personne se frayait un chemin vers l'hôtel de ville, siège des baillis et échevins de la cité. Le seigneur de Béon avait des affaires à vérifier auprès des autorités qui le représentaient dans l'administration quotidienne de la cité.

La milice de la ville était présente également, patrouillant aux abords du marché et s'assurant qu'aucun conflit ne pourrait dégénérer et qu'aucun voleurs ou escrocs ne sévissaient.

Walter Veldar s'arrêta devant les marches de l'Hôtel de Ville avec son escorte. Les chevaliers et écuyers qui l'accompagnaient ne portaient pas d'armure complète mais seulement des pièces d'armures plus discrètes au cas où. Il n'était pas prévu de partir dans une bataille rangée lors de cette visite pour le moins anodine.
Seul deux d'entre eux suivirent le comte à l'intérieur du bâtiment, tandis que les autres mirent pieds à terre et restèrent devant l'entrée du bâtiment, observant le marché avec intérêt.

- Bienvenue, mon seigneur ! s'exclama Dorim Saltar, le bailli. Je vous attendais.

En tant que bailli, cet homme était chargé de vérifié que la loi était bien appliquée tant dans des domaines de justice et de commerce que dans des domaines plus prosaïque comme les conflits de voisinages entre citadins. Pour cela, il travaillait en lien étroits avec le Capitaine de la Milice et le Comte lui-même à qui il rendait des comptes régulièrement.

- Salut à vous, Bailli Saltar, répondit avec énergie le seigneur des lieux. Mettons nous au travail, voulez-vous ?

Les deux hommes, suivis par les deux chevaliers escortant le comte, se rendirent dans l'office du Bailli, salle où il travaillait le plus souvent. La réunion s'éternisa quelque peu. En effet, les sujets à traiter étaient plus que nombreux. La fin de la Fièvre avait beau avoir été un sacré soulagement pour tout le monde, il n'en restait pas moins d'énormes conséquences à gérer. Beaucoup avait péri dans cette terrible épidémie ce qui entrainait des difficultés pour retrouver des héritiers de certaines propriétés ou pour assurer la continuer de certaines entreprises. Ce qui inquiétait au plus au point le comte Walter et le bailli Saltar était le fort prix payé par les populations paysannes par la fièvre. Beaucoup de paysan avait péri laissant leurs fermes à des veuves isolées ou à des enfants encore trop jeune pour assumer cette charge, voire pire laissant l'exploitation à l'abandon.
Les deux hommes discutèrent de la situation et de la réalité des pertes et difficultés du moment. A la fin de cette réunion, le bailli fit part de ses suggestions et le comte annonça réfléchir à un moyen d'action avec ses conseillers, en lien avec les volontés du Roi.

Alors qu'il s'apprêtait à quitter l'Hôtel de Ville, Walter croisa fortuitement le Capitaine Roger Dromont, capitaine du port fluvial de Bourg-le-Lac et commandant local de la milice là-bas.

- Mon seigneur ! s'exclama-t-il. Je ne m'attendais pas à vous voir ici.
- Et pourquoi cela, capitaine ? demanda Walter avec un ton légèrement moqueur. Aurais-je la réputation de rester enfermé dans ma forteresse ?
- Bien sûr que non, mon seigneur, répondit le capitaine en rigolant. D'ailleurs, vous tombez bien, je devais faire un rapport au bailli et au Capitaine Morto mais autant le faire directement à vous, cela m'évitera de croiser ces deux-là...

Le capitaine du port expliqua alors la rixe qui avait eu lieu à Bourg-le-Lac la nuit dernière et les dégâts occasionnés. Le mécontement des habitants du port fluvial était assez grands et ils avaient fait part au capitaine Dromont de leurs doléances pour plus de gardes et une politique plus ferme.

- Ah et on a retrouvé une des personnes impliqués dans la rixe. Encore complètement ivre et malade de sa nuit... Je l'ai ramené. Elle est dans les cellules de la Milice.
- Bien, allons voir cette personne et nous aviserons sur son sort, dans ce cas, annonça le comte.

Les deux chevaliers leurs emboitèrent le pas tandis que le reste de l'escorte, après avoir été informé de ce qu'il se passait, en profita pour aller parcourir le marché, tout en restant attentif.
Les baraquements de la Milice n'étaient pas très éloignés. Ils longèrent l'Hôtel de ville en s'éloignant de la place, tournèrent à droite et ils débouchèrent directement sur l'entrée de la garnison. Il y avait bien évidemment d'autres postes de gardes disséminés à des endroits stratégiques dans la cité et qui possédaient de quoi faire un baraquement, mais celui-ci était le plus grand et le principal. Là où logeait le Capitaine de la Milice, Tobias Morto, et là où se trouvaient les geôles où les prisonniers du tout venant étaient placés.

Les cellules se trouvaient au sous-sol et n'étaient éclairés que par des torches et par les grilles dans le sol qui leur servaient de plafond et de fenêtre sur le monde.
Le capitaine Dromont mena son comte à la cellule de la fêtarde. Cette dernière semblait encore comater de sa nuit.

- Réveillez-là, Dromont, fit Walter en souriant et se remémorant de sacrés gueules de bois.
- DEBOUT LA DEDANS ! ON SE REVEILLE ! gueula le capitaine du port en frappant sur les barreaux en métal avec les clés des cellules, ce qui faisait un boucan du diable.

Walter était intrigué mais il avait surtout envie de casser la monotonie et la gravité de ses fonctions comtales et des tâches quotidiennes qui lui incombait.[/color]


Un marin sur la terre ferme  [PV Walter Veldar] 1550329792-ai8hbr85iqh01
Image tiré des artworks de Kingdom Come Deliverance
Revenir en haut Aller en bas
:: Capt'ain Poisse ::

|| Informations ||
Fonction:
Pouvoirs, spécialités & Don:
Relations & Contacts:
Eldinnor Ombre
:: Capt'ain Poisse ::
Eldinnor Ombre
MessageSujet: Re: Un marin sur la terre ferme [PV Walter Veldar]   Un marin sur la terre ferme  [PV Walter Veldar] Icon_minitimeDim 6 Fév - 22:29



Un marin sur la terre ferme
PV Walter Veldar


Dans ces moments, ces fois ou le rêve remplace la réalité, rien n’est vraiment heureux. Certaines fois sont plus violentes que d’autre, l’impression de se noyer, que quelque chose vient me chercher depuis les abysses…. Mes absences et les regards que me lance ceux qui me connaisse. Devrais-je leur demander ? Est-ce que j’ai peur de leur demander ? Ces murmures dans ma tête.
Un marin sur la terre ferme  [PV Walter Veldar] 9e9436525acb0af1537d3c3b768bc6f3
Une chaise crisse, cette pièce… Des fers et des barreaux, un espace distordu. Lui au fond. Dans cette ombre, j’ai l’impression de voir de nouveau mon reflet, distordu, malveillant. Lui a l’air satisfait, il s’assoit sur la chaise tout aussi sombre que lui. Un sourire, des crocs, il prend de nombreuse forme dans mon esprit. Quoique, comment je le sais ? Il rigole, j’ai envie de pleurer, j’ai envie de crier, cette douleur.
« - Alors, c’est enfin le jour ? Alors petit poussin sans défense ! Puis je prendre ta place ? »
Je le regarde, sans comprendre, suis-je a genou ? J’essaye de me lever, des chaines partout, cou, poignet, cheville, des chaines qui m’oblige à rester plus bas que terre. Il se lève, nonchalamment, se rapproche. Je comprends alors, l’ombre au fond de l’océan, c’est lui.
« - Alors, tu n’as aucun dieu a imploré ? Aucune demande pour monseigneur les divinités ? Alors, implore-moi, moi. Tu n’auras plus jamais à te soucier de rien. Tu le sais au fond, que j’adore les marchés. J’en ai déjà dévoré tant. »
Je sens que je m’enfonce, je regarde le sol, horrifié. Cet océan-là n’est pas bleu, il reste liquide, mais il est rouge. Je me noie, cherche à respirer, tend le bras. A coté de moi, je vois des choses remontées, des corps déchiquetées, des membres en morceaux, des bras, des jambes, des têtes. La plupart dont trop difforme mais j’en reconnais une…. Amandina Loren, elle avait disparu du navire il y a longtemps… Comme beaucoup, sans jamais qu’on me dise pourquoi, toujours en me cachant des choses…. Je n’ai jamais essayé de comprendre…. Tout ça, ce n’est qu’un cauchemar, rien de plus ? N’est-ce pas ?
Un marin sur la terre ferme  [PV Walter Veldar] 8331991fe6a268f17afd0a706fc91ba3
« - C’est vraiment ceux que tu crois ?! ha ha ! Toujours aussi faible, toujours aussi pathétique ! »
Il me caresse le visage, me griffe, m’entaille, je vois que ça l’entaille aussi, en même temps. Je comprends que ce que je vois, c’est mon reflet. Il se blesse quand il me blesse…. Il a aussi le bas du visage arraché, sans lèvre, sans peau… Il a sans doute la même trace de main dans le dos… Mais pourquoi, pourquoi maintenant ? Je ne comprends rien !
« - C’est si simple, un jour je prendrais ta place. On m’a déjà affublé de plus ridicule qu’un être comme moi peut avoir…. Je te propose ceci, laisse-moi la place et j’épargnerais ta chère ambre, je ne dévorerais que les autres. Tu t’es déjà laissé empoisonner si facilement, tu es si faible. On tiendra, sans doute, ça sera si facile de prendre enfin le contrôle, non plus par période…. Mais pour toujours ! »
Sourire carnassier, je ne comprends pas tout mais par Soulen, jamais je ne laisserais faire ça…. Je préférerais mourir…. Le peu d’air que j’avais….
« - Jamais. »
En même temps que je m’enfonce dans l’océan de limbe, le rêve s’estompe mais pas la peur, pas la terreur.


******************



« - DEBOUT LÀ-DEDANS ! ON SE REVEILLE ! »
Niveau réveille, j’ai connu mieux. Mais la terreur des limbes ne me lâchait pas. Je devais respirer car je m’en rendais compte a présent, je ne le faisais plus, depuis combien de temps ? Enfin, une bouffé d’air, le cœur qui bas a 100 à l’heure… Je repensai à mon rêve, est ce lui qui me fit gerber de la bille a peine un peu redresser ? Les orbites enfoncées, non, je ne me sentais pas vraiment mieux. Ce n’étais pas la gueule de bois qui me m’étais dans cette état là… Je me remets facilement de ce genre de chose pour pas dire que je ne suis pas sujet à en avoir. J’avais un mal de chien à mon dos, là ou est la trace de main… Mais ou est-ce que j’étais ? Mon bras me faisait toujours mal sans parler de ma migraine. Des barreaux ? Je remarquai rapidement qu’on m’avait pris mes affaires. J’essaya de me lever, essayer est le bon mot vu que j’eut la malheureuse idée de m’appuyé sur mon bras invalide ce qui me fit tomber comme un caca dans un grognement de douleur. Le sol me paraissait gelé puis je réalisai que c’était moi qui étais bouillant. Je me relevai de nouveau, m’appuyant sur le bon bras cette fois, avec succès. Je regardai mes interlocuteurs, à moins qu’ils soient venus me réveiller pour le plaisir ? J’avais le souffle court, mon foulard crasseux n’aidait pas. Je n’aimais pas montrer ça mais j’avais besoin d’air donc je le retirai. Tout comme cette forme de main dans min dos me faisant souffrir à cause des frottements de tissus sur ma chair sans peau, le bas de mon visage était elle aussi composé de chair fondue…. Des choses qui ont tendance à dégouté et ce n’est pas mon tatouage rouge traversant mon œil gauche ou mes cheveux blanc allant jusqu’à mes omoplates, pas attaché aujourd’hui, qui y changera grand-chose. J’avais du mal à regarder celui qui m’avait réveillé, au-delà de ma tête qui me faisait mal je veux dire. J’avais vraiment du mal à trouver mon souffle. Punaise, tout ça car je cherchais un mec quoi. Je titube, je décide de m’asseoir sur le sol. Réfléchissons… C’est dur… Je me tiens un moment la tête, en regardant ma main valide, je remarque que je tremble légèrement. Bon, ce n’est pas le moment, je la ramène le long de mon corps. J’ai froid tout d’un coup, je suis brulant pourtant…. Je regarde de nouveau ceux qui m’ont parler, prenant une inspiration bien que ça ne règle pas vraiment le problème de mon manque de souffle.
« - Bonjour messieurs… J’vous avoue que niveau réveil, j’ai connu mieux. »
J’essaye de réfléchir a nouveau. Pourquoi j’suis là ? Pour le fait d’avoir détruit des marchandises ? Disons que je ne l’ai pas vraiment voulue…. Le fait est que je n’étais pas vraiment d’accord pour qu’on me balance dedans. Mon estomac se tord…. C’n’est pas le moment… Bon, surement à cause des dés ?
« - J’vous avoue aussi que j’sais pas trop c’que je fou là. Si c’est à cause du dé pipé, qui n’a jamais triché en jouant ? »
Bon, j’n’aurais probablement pas du dire ça. Je me penche légèrement sur le côté, je vomie de nouveau, de la bile, de toute façon, je n’ai plus rien dans le ventre a part la douleur. J’ai soif, si soif, j’ai perdu combien à force de gerber ?
« - Désolé pour tout ça. L’prochaine fois, je me contenterais du rhum que je suis capable de fabriquer. Bref, sinon, si c’est à cause des marchandises du bougre, disons que c’tait pas volontaire. J’vous avoue que c’n’est pas mon passe-temps de me faire balancer car je cherche un gars. »
Ho p’tain, je me sens partir, j’ai vraiment du mal à respirer. Bon, vu ou je m’trouve ceci dit.
« - Vous n’connaitriez pas un certain Nesgri Voltur, c’est un yorka loup, tout poilu, plutôt fort. J’ai appris qu’il était chevalier ou un truc du style, il a dû arriver il y a moins d’un an…. Non ? Je sais que pas beaucoup d’monde a l’air de l’apprécié par là…. S’jamais vous le voyez, vous pourriez lui dire qu’Eldinnor Ombre, est dans les parages ? Nan car…. »
Mais je perdis rapidement mon souffle, je voyais flou. Je grelottais, il était bien compliqué de ne pas paraitre misérable quand vous vous évanouissez de nouveau, galérant à respirer, grelottant de froid. Déjà que de manière générale, je suis très pale mais là, même pour moi, ce n’était pas glorieux. Je me demande si je vais finir par le retrouver, la gueule de loup que je suis venue voir, ses poils gris sur le ventre, noir ailleurs….




Code by Wiise sur Never-Utopia




je parle en #cc3300 (mon démon en #962400) et Ambre(16ans en 1306) en #ffcc33

Un marin sur la terre ferme  [PV Walter Veldar] Signa10

Phillip M. Margolin a écrit:
“Les monstres véritables ne ressemblent pas à des monstres.”



Compte Principal: Le chat
Second compte: Loup
Revenir en haut Aller en bas
:: Le Comte du Béon ::

|| Informations ||
Fonction:
Pouvoirs, spécialités & Don:
Relations & Contacts:
Walter Veldar
:: Le Comte du Béon ::
Walter Veldar
MessageSujet: Re: Un marin sur la terre ferme [PV Walter Veldar]   Un marin sur la terre ferme  [PV Walter Veldar] Icon_minitimeMer 16 Fév - 19:28

Le réveil fut brutal pour la prisonnière. Walter resta silencieux derrière le capitaine Dromont qui s'occupait de réveiller toutes les geôles en gueulant. Après un sursaut et des difficultés évidentes à se redresser, il était définitivement clair que la nuit avait été longue et que les séquelles de la fête pesaient encore sur son organisme.
Le comte repensa en souriant qu'il avait sans doute dû connaitre certaines situations proches de celles-ci dans ses premières années comme chevalier. Encore qu'il n'avait jamais finit dans une cellule après une soirée dans une taverne.

La franchise, ou l'insolence selon la façon de voir, avec laquelle elle adressa la parole au Capitaine du Port et au Comte désarçonna quelque peu l'officier de Bourg-le-Lac. Le seigneur des lieux resta impassible, si ce n'est un léger sourire indulgent sur les lèvres.
Les deux hommes laissèrent leur invité continuer à bavasser. Elle avoua sans attendre, dans le cours de ses paroles, qu'elle avait utilisé un dé truqué lors de jeux à la taverne.

- Et bien, vous ne réfléchissez pas vraiment avant de parlé, n'est-ce pas ? fit remarquer Walter. Je suppose que nous pouvons rajouter escroquerie à la liste des raisons qui font que vous vous trouvez de ce côté-ci des barreaux...

La suite des paroles de la prisonnière finir de confirmer qu'elle avait sans doute bu plus que de raison, même pour un pilier de comptoir. Elle évoqua également des marchandises qu'elle aurait abîmé ou détruites.
Enfin, elle en vint à la raison de sa présence dans le comté. A la recherche d'une personne en particulier. Nesgri Voltur. Le nom ne disait rien au Comte et Dromont fronça les sourcils à l'écoute du patronyme.
Selon l'alcoolique en phase de réveil, il serait dans la région depuis environ une année et serait facilement reconnaissable puisqu'il s'agit d'un yorka dont l'essence animale serait celle du loup. La population yorka de Béon étant plutôt réduites, ils ne passaient généralement pas inaperçu.

- Hey ! Tu te prends pour qui ? interpella le capitaine Dromont. Tu n'es pas vraiment en position de formuler des demandes aussi familières à qui que ce soit ici, surtout pas au comte Walter.
- Tout va bien, capitaine, elle ne pouvait pas savoir, rétorqua le comte en question. Si vous le voulez bien, j'aimerais vous parler en privé.

Les deux hommes s'éloignèrent dans l'escalier un peu plus loin. Walter stoppa le capitaine d'un geste et le regarda droit dans les yeux, sévèrement.

- Son ... ami ? Velgri Nostur...
- Nesgri Voltur.
- Oui... Vous le connaissez ? pressa Walter.
- Il se pourrait qu'il fasse partie de la milice du Capitaine Morto. Un sous-officier ou quelque chose dans le genre. Sans doute pour ça que son amie a pu comprendre qu'il était chevalier.
- Un sous-officier du Capitaine Morto, vous dites... Du genre à faire partie de sa garde rapprochée, un homme de confiance ?
-Ça se pourrait bien...

Souriant, Walter retourna devant la cellule de la fameuse Eldinnor Ombre.

- Je suis disposé à ordonner votre libération en échange d'une amende... symbolique étant donné vos délits. Vous serez alors libre de partir retrouver votre ami. Mais j'ai une proposition à vous faire...

Il s'approcha des barreaux et regarda dans les yeux la prisonnière tandis que Dromont resta non loin prêt à intervenir à la moindre menace.

- Votre ami est bien en ville, il n'est pas un chevalier mais il est un membre de la milice de la cité. Nous aimerions que vous obteniez des informations de lui... Peu importe comment... A propos du fonctionnement de la Milice et de l'efficacité de son Capitaine, Tobias Morto. Rien de bien grave, mais il faut savoir garder à l'oeil les officiers avec du pouvoir... Vous savez ? Pour éviter qu'ils en abusent.

Toujours souriant, il saisit les clés des cellules sur le crochet du couloir et les secoua bruyamment pour indiquer que la liberté était offerte à la prisonnière.
Ses actes ne méritaient guère plus qu'une amende. Ainsi, même si elle refusait, il pourrait faire rentrer des pièces sonnantes et trébuchantes dans les coffres de la ville et du comté.

- Alors ? Vous acceptez ? pressa-t-il. Après tout, c'est ce que vous comptiez faire, non ? Prendre des nouvelles de votre ami. Nous vous demandons juste d'orienter un peu vos recherches d'informations et de nous en faire part...


Un marin sur la terre ferme  [PV Walter Veldar] 1550329792-ai8hbr85iqh01
Image tiré des artworks de Kingdom Come Deliverance
Revenir en haut Aller en bas
:: Capt'ain Poisse ::

|| Informations ||
Fonction:
Pouvoirs, spécialités & Don:
Relations & Contacts:
Eldinnor Ombre
:: Capt'ain Poisse ::
Eldinnor Ombre
MessageSujet: Re: Un marin sur la terre ferme [PV Walter Veldar]   Un marin sur la terre ferme  [PV Walter Veldar] Icon_minitimeJeu 17 Fév - 18:44



Un marin sur la terre ferme
PV Walter Veldar


Au final, je ne m’étais pas réellement évanoui ou plutôt, pas longtemps, quelques minutes à peine dans ce flot d’inconscience et de conscience qui se succédais. Ha, escroquerie, pour du jeu ? Bon, après, sa question sonnait presque de manière ironique au vu de mon mal de crane. Non, effectivement, je crois que je n’avais plus assez de neurone pour le faire. Enfin, s’il m’en restait seulement, j’avais réellement un doute sur ce sujet. J’avais néanmoins encore mes deux oreilles pour noter la nuance de langage à mon sujet qui était en passant à la fois amusant et agaçant.
« - Hey ! Tu te prends pour qui ? Tu n'es pas vraiment en position de formuler des demandes aussi familières à qui que ce soit ici, surtout pas au comte Walter.
- Tout va bien, capitaine, elle ne pouvait pas savoir. Si vous le voulez bien, j'aimerais vous parler en privé. »
Ainsi les deux hommes allèrent dans leur coin. Mais « elle » ? Il est vrai que j’avais des cheveux semi long voir presque vraiment long mais je n’étais pas une exception, bien des individus au sexe masculin avait la même coiffure. Je crois que c’était bien la première fois qu’on me prenait pour une femme. Et pourtant, je n’avais pas deux roploplos au niveau du torse, plutôt au niveau de l’entrejambe, de taille bien plus modeste que ces mesdames possèdent, accompagné d’une épée anatomique si vous me pardonnez ce thème. Du moment qu’on ne m’oblige pas à me mettre cul nul pour infirmer leurs pensée…. Enfin, après, si on m’offre de la boisson, je ne promets rien. D’un autre côté, on dirait que ma bouille ne les choque pas plus que ça en tout cas pas autant que moi je suis choqué de la méprise a mon sujet. J’avais toujours mal mais ceci dit, avec tout ça, mon esprit était trop occupé pour partir vagabonder au pays des alcooliques heureux. Et pourtant, avec ces douleurs multiples, cela aurait été chose aisé. Pour en revenir à nos moussaillons du moment, il semblerait que l’un d’eux soit un comte se nommant Walter… Je me demande alors qu’est ce qu’un comte vient faire ici, dans cet endroit crasseux par rapport à la soierie dont il doit être habituer. Bien sûr, j’ai eu quelques échos de ce nom e particulier, mais ce que je sais viens d’avantage des gens d’ici que d’ailleurs, les mers n’ayant faire des affaires des vies qu’elle berce. Je suis plus au fait des hommes et femmes populaire de l’eau que de la terre ou du ciel. Après, demande familière, en était-ce vraiment ? Ils s’attendaient à un discours raffiné de la part d’un gars avec une gueule comme la mienne, déjà que mon manque de chair m’a toujours donné une locution assez particulière… Peut-être était-ce la raison de leur méprise sur mon sexe et mon genre ? Bien que je n’avais pourtant pas une voix aigue et que mon nom restait assez masculin malgré tout.
« - Je suis disposé à ordonner votre libération en échange d'une amende... symbolique étant donné vos délits. Vous serez alors libre de partir retrouver votre ami. Mais j'ai une proposition à vous faire... »
Humm, pourquoi pas ? Le fameux comte était revenu presque trop fier, je me demandais donc ce qu’il avait derrière la tête.
« - Votre ami est bien en ville, il n'est pas un chevalier mais il est un membre de la milice de la cité. Nous aimerions que vous obteniez des informations de lui... Peu importe comment... A propos du fonctionnement de la Milice et de l'efficacité de son Capitaine, Tobias Morto. Rien de bien grave, mais il faut savoir garder à l'oeil les officiers avec du pouvoir... Vous savez ? Pour éviter qu'ils en abusent. »
Ha, il a pris du galon le bonhomme ! Bon, est ce que j’abuse à demander rétribution ? Non, vu ma galère, je me contenterais d’une simple libération, surtout que l’individu agite les clés devant moi comme on agite un os devant un chien affamé.
« - Alors ? Vous acceptez ? Après tout, c'est ce que vous comptiez faire, non ? Prendre des nouvelles de votre ami. Nous vous demandons juste d'orienter un peu vos recherches d'informations et de nous en faire part...
- Entendu, Mais j’voudrais dissiper un doute, en tout cas, c’est ce que j’en déduis ; Je n’suis pas une donzelle. Si vous faire parv’nir les infos que vous voulez peut faire en sorte que j’sache où le trouver, cela me suffit largement. »
Je faisais mon fier mais je n’en menais pas large mais cela suffit à me faire libérer, en résumer. On me rendit mes affaires et je du payer la fameuse amende. Bah, disons que c’est le prix de tout le rhum que je bois grâce à mon pouvoir. Je me concentrai surtout pour ne pas m’évanouir de nouveau. Dans quoi ? 3 jours. Bon, on me donna les informations les plus important, assez pour savoir ou mon gars créchait en ces jours-ci.



Combien de fois je m’évanoui de nouveau, affalé contre un mur avant de trouver enfin cette fameuse auberge alors même que la nuit était déjà bien tomber et que j’avais le ventre vide ? J’entra, je ne réservai pas de chambre, allant commander divers alcools au bar se situant au rez-de-chaussée de l’établissement. J’avais demandé pour mon bonhomme et on m’a bien confirmé qu’il était là… Mais pas au moment présent, il était surement occupé… L’endroit semblait presque miteux, je me demandais pourquoi il créchait ici. Surtout s’il était dans cette fameuse milice, il doit avoir de quoi trouver mieux que ça. Le temps passa, la fréquentation n’étais pas grande et la bonne dame gérant l’établissement assez désagréable pour le peu que je l’entendais. Mais j’eut au moins ce que je demandai…. Je bu un moment, même si mes verres était assez espacé, prenant le temps de savourer, siroté…. Je ne pouvais plus bouger mon bras, j’avais trop mal, je le sentais comme serrer. Que dire du reste ? Je pu boire un peu d’eau mais mon ventre, au-delà de la faim, se tordait toujours autant… Les quelques personnes qui passaient par là me regardèrent étrangement, je me dis que je devais avoir l’air d’une proie facile à dépouiller et en réalité, cela n’en était pas loin… Chancelant, j’avais fini par obtenir un sceau, la gérante m’ayant dit d’un ton désagréable de pas salir les lieux car sinon, c’est moi qui nettoierais. Si le lieu était si compliqué à manœuvrer, pourquoi le faire ? Peut-être une entreprise familiale ? Sa voix de morue n’aidait pas à avoir envie de lui taper la causette. Je finis a moitié affalé sur la table, venant de nouveau de rendre mes tripes dans le récipient, sous le regard mauvais de la gérante. J’étais si fatigué, c’était assez pitoyable pour un marin aguerri comme moi…. Je m’évanoui de nouveau, les mots, je les entendais en loin, dans l’obscurité. Une porte qui s’ouvre, de nouveau….
« - Hé ! Essuyé vos sales pattes avant de rentrer espèce de porc. »
Un soupir, je crois.
« - Et ramassez l’espèce votre goret là-bas !
- Mon goret ?
- Oui, vous cherchais il parait. Eld quelque chose, bref, débarrassez moi le plancher de ce machin qui n’a fait que boire depuis qu’il est là. Sale ivrogne. Il n’a pas l’air très frais en plus. »
Des pas qui se rapproche, me secoue, je grogne légèrement sans pour autant immerger réellement. J’avais mal, c’est tout ce que je savais.


Quand je me réveillai enfin, le jour était déjà levé, j’étais dans un lit et disons les choses simplement : quand vous vous réveillez à moitié à poil, votre bras dépassant le lit, ouvert en longueur et saignant donc, une tête de loup assis a coté de vous, ronflant sur le drap… On ne va pas se mentir, vous vous posez des questions sur ce que vous avez bien pu faire la veille. Bon, ceci dit, au moins, je vis que j’avais bien trouver le bon gars.
Un marin sur la terre ferme  [PV Walter Veldar] F1e65deff1c0de20d9b50194b91379b5
Je bougeai légèrement, réveillant le ronfleur qui après deux secondes à se remettre les idées en place, mis sa main griffue sur mon torse nu.
« - Capitaine, vous ne devriez pas bouger.
- Qu’est ce que je fou là ? C’est quoi c’te bordel ?
- Je vous explique si vous arrêter de bouger.
- J’fais c’que je veux bon sang de bonsoir.
- On parie ? »
Il y a des choses qui ne change pas et disons que je n’étais pas en position de force. Il m’appuya sur le thorax, il était de 1 ou 2 cm plus grand que moi, déjà très grand de base mais il était surtout plus imposant en muscle et cela même s’il avait le poil bouffant. De surcroit, il avait plutôt de grandes mains surmontées tout comme ses orteils, de longues griffes canines. Ces dernières, même sans me rentrer dans la peau, imposèrent leur présence de par l’appuie effectuer. J’eut un instant le souffle coupé, déjà que je n’ai encore jamais réussis à le retrouver… Je me calmai enfin, mettant ses agissements sur le compte de son insolence. Me fixant un moment dans les yeux, il soupira, montrant un instant mes fringues et mes affaires mis dans un coin de la pièce. Au moins, j’ai gardé mon bas vu que c’est tout ce qu’il m’a laissé.
« - Capitaine, je vous ai trouver en revenant à l’auberge, avachie sur une table… J’ai su que quelque chose n’allait pas et même si j’étais très content de vous voir, je ne pouvais pas vous laissez en bas comme ça.
- Pour ça qu’tu m’a dessapé. Je sais qu’t’aime te promener cul nu mais c’n’est pas mon truc.
- Ha ? Ambre m’en avait pourtant raconter des bels. »
Je ne sais pas à quoi il faisait allusion mais apparemment, ça le faisait beaucoup rire d’y repenser même s’il faisait tout pour le cacher. Si je pouvais sourire, je le ferais. Tien, d’ailleurs, j’ai plus mal à ma trace de main dans le dos.
Je finis par lâcher.
« -Content d’te revoir.
- Moi aussi capitaine. »
Il eu l’air ombre tout d’un coup.
« - Vous ne savez pas à quel point. »
Il semblait stresser, sur ses gardes. Mais il se reprit rapidement, regardant mon bras.
« - J’ai fait ce que j’ai pu, ce n’est pas avec mes connaissances que je peux faire grand-chose. Capitaine, vous avez le bras cassé, un vrai médecin pourrais faire quelque chose, vous soigner et j’en aurait fait volontiers demander un dans d’autre circonstance… Mais…. Tout ce que je peux faire pour ma part, c’est vous soulager un peu.
- C’est vrai que se réveillé ainsi, ça va beaucoup mieux. »
Je tentai de me redresser, tenta est le bon mot car j’eut conscience de la douleur qu’au moment ou je bougeai de peu le fameux membre, m’arrachant un grognement. Il me fit les gros yeux et je vous jure qu’un loup se tenant sur deux pattes faisant un tel regard a de quoi déstabiliser.
« - Je vous avais dit de ne pas bouger. Hier, votre bras était tellement enflé que j’ai eu beaucoup de mal à vous dessaper un peu. Peut être que si je n’avais rien fait, vous auriez perdu votre bras. Il a bien meilleur teint aujourd’hui, croyez-moi.
- t’exagère !
- Est-ce que j’ai l’air d’exagérer ? »
Un long silence.

A ce point-là, sérieux ? En même temps, vu comment je me le suis cassé, ça ne doit pas être une cassure très nette. Il passa sa main sur ma poitrine, une sorte de caresse velu qui m’arracha un frisson, ne sachant comment prendre ça avec son air si sérieux.
« - Vous devriez vous reposer aujourd’hui, je vois que vous n’arrivez toujours pas à respirer correctement.
- Tu sais, si tu me caresse, j’suis pas un chat, j’vais pas ronronner.
- Arrêter de vous donner des grands airs, on ne choisit pas ses pouvoirs et grâce a l’un d’eux, a default de vous guérir, je peux deviner l’état de votre corps. Et sur ce point, vous n’en mener pas large. J’aurais bien aimé rester mais ça risque de m’attirer des problèmes. A vous aussi au passage, on parlera plus longuement quand je reviendrais.
- Des problèmes ?
- Si je suis de retour, je n’en aurais plus. Capitaine, je veux retourner en mer avec vous, cette dette… Je vous dois tant… Mais après une année dans les terres…. Je veux plutôt aider ceux qui ont été dans ma situation passé, leur donner la chance que vous m’avez donné. Je….
- On en reparlera plus tard. »
Je vois bien que l’émotivité et lui, ce n’est toujours pas ça, il ne sait pas comment s’exprimer et s’il a des ennuie, ce n’est pas le moment de montrer cette face de lui aux autres. Bon, il me laissa ainsi en plan, instruction de pas bouger même si au final je ne l’écoutai pas vraiment. Je galérai à me relever, serrant les dents car à force de picoler, j’avais une de ses envies de pisser…. Je retournai me coucher tout de suite après que l’affaire fut faite, l’estomac toujours aussi tordu, la fièvre montante me faisant oublier ma faim. Dans ces moments où je tombais dans l’inconsciente, je ne faisais que des rêves terrifiants, « lui » présent à chaque fois, me traitant de faible notamment.

Quand enfin il revint, je n’avais même pas vu le temps passé. Du coin de l’œil, je vis qu’il se banda le bras droit rapidement, il n’avait pas l’air enchanté, sa queue de loup semblait ébouriffée. Après, je vis qu’il prit un truc sur un meuble, qu’il avait probablement posé en arrivant sans que je fasse gaffe, il s’approcha, posa sur la table prés de moi, sortant des plantes de sa bourse, il les mit dedans, touilla un peu avec une cuillère. Il se tourna, m’aida à me redresser avec une délicatesse qu’on ne croirait pas de sa part vu son gabarit. Il faisait très attention à pas toucher ma marque de main. Il mit le bol sur mes genoux, une sorte de soupe de champignon, épaisse.
« - Vous êtes brulant… Qu’est-ce qui vous ai arriver ? Votre bras, les bleues partout… J’espère que votre dos ça va, je me suis rappeler de ce qu’ambre m’a dit mais j’avoue qu’avec mes poils et mes griffes, ce n’était pas simple ce genre de tache délicat.
- Pas grand-chose…. Je… Tu connais ma poisse légendaire…. Il semblerait que certaine personne te déteste, j’sais pas pourquoi. Et apparemment, on n’aime pas non plus ceux qui te cherche. J’ai entendu dire que tu étais sympa avec les marins du fleuve.
- Sans doute car je connais un matelot qui n’hésite pas à risquer sa vie pour un type comme moi. Quelque part, qu’elle soit salée ou non, j’ai une affinité avec l’eau »
Je goutai enfin la soupe avec ma main valide, essayant de ne pas salir les draps vus que ce genre de chose était de base, compliqué avec ma tronche. Il y avait des trucs amers dedans, sans doute ce qu’il a rajouter mais les gros yeux me fixant me dissuadèrent de m’en plaindre. C’est seulement à la moitié de ma portion qu’il alla chercher la sienne qui avait du coup déjà bien refroidis, pour venir manger assis a coté de moi. Je crois qu’il était un peu plus vieux que moi, dur de le dire avec certitude… Disons que parfois, je me dis qu’il est ce que j’aurais pu à tout moment être de peu… Je le fixe une fois que j’eut finis, les cheveux collés au front.
« - Alors qu’est ce qui se passe ? J’croyais que t’étais bien dans c’te vie. Si c’est l’argent, laisse tomber, je n’ai aucune raison de réclamer des dias a un type bien. »
Il failli s’étouffer avec sa nourriture.
« - Un type bien, vraiment ? J’ai monté les échelons et finalement, je me retrouve comme quand vous m’avez trouver, incapable de faire quoi que ce soit, obliger de suivre des ordres qui ne me scier guère.
- Développe.
- Disons que mon chef actuel fait des choses, accepte des choses qui…. Nan je ne devrais rien vous dire, vous risquez de vous faire attaquer ou pire.
- Trop tard pour ça et je suis toujours là. Malgré ma poisse, je suis toujours vivant, je vais survivre matelot…. Car c’est bien ce que tu veux ? Et je serais ravi de te ramener avec moi sur mon rafiot, tu connais l’équipage, avoir quelqu’un de plus en qui je peut avoir confiance serait une chance. Mais pour ça, faut déjà que t’n’ais pas peur des possibilités, sinon, est ce que tu es vraiment devenue libre ? »
Il regarda le sol un moment, pensif.
« - La moitié des rumeurs sur moi sont fausse, je n’ai jamais été violent…. Mais le fait est que ça ne plaît pas que ce que je n’approuve pas ce qui se passe… D’autres sous-officiers bien plus influents m’ont menacé de mort, on m’a dit de rester à ma place. Je voulais même en parler au comte à un moment mais sur le chemin, on m’a pris à part dans une ruelle, mis une épée sur la gorge, on m’a dit que j’étais un bon élément, que je devrais rester dans la meute, que ça serait dommage… Et que de toute façon, même si j’en parlais au comte, je finirais au fond d’un trou car le comte est comme ça, que c’est déjà trop tard pour moi. Je… Je ne sais pas quoi faire…. Et même si je les balance avant de venir, qui sait ce qu’ils feront après à vous, à Ambre ? »
Il prit sa tête dans ses mains après avoir finit son diner. Je ne répondis rien sur le moment. Il repartit après ceci, me disant qu’il espérait que les plantes qu’un herboriste lui avait vendues ferait tomber un peu ma fièvre. Il ne rentra que très tard le soir, on ne se dit pas grand-chose, changeant de sujet, il me demanda des nouvelles d’Ambre notamment. Mais je ne me souviens pas de la fin de la soirée a part avoir tenter de manger et de tout avoir revomie ensuite. Je me réveillai que le lendemain, a midi je dirais, il semblait stressé enfin, encore plus qu’hier. Peut-être à cause du manque de sommeil, je lui piquais son lit quand même. Ce que je mangeai resta dans mon estomac cette fois ci. Il me donna de l’eau bien sûr, me pinçant le nez si je ne faisais, même que tenter, de transformer l’eau en rhum. C’est assez rare que je sois à sec niveau alcool pendant une aussi longue période. Je n’ai jamais connu ma mère mais je vous jure que parfois, je me demande s’il ne se prenait pas pour cette dernière. Je me sentais légèrement mieux au niveau de l’estomac et pour le bras, disons que je priais Kesha a ce sujet, je l’avoue, car même si la saigné avait probablement sauver ce dernier, il n’était pas réparé pour autant et la longue entaille pouvais très bien s’infecter a présent… Et l’avoir cassé suffisait déjà bien largement. J’avais aussi toujours mal au crane…. J’aurais sincèrement préféré une cuite que mon état actuel.

Le soir venue, je parlai enfin au sujet du convenue que j’avais pris avec le comte.
« - Si tu as quelque chose à dire, tu devrais parler au comte. Dison que je l’ai croisé en venant, en quelque sorte et il est très intéressé par un certain Morto ou un truc du style ainsi que du fonctionnement de la milice. Et je dois justement aller les retrouver demain, voulait qu’fasse ça comme ça, que j’te pose des questions là-dessus. Mais bon, t’a pas l’air d’un mauvais bougre et en plus, ça serait plus simple pour tout le monde, non ?
- Mais, c’est trop risquer…. Et s’il m’exécutait…. Et vous ?
- Moi, ça va niquel, j’n’vais pas rester éternellement dans ta piaule en plus. Et qu’est-ce que t’a à perdre ? J’veux dire, ce qui se passe n’a pas l’air de te convenir et tu veux venir et laisser cela derrière toi de toute façon, non ? »
Il bougonna, me demandant comment je l’avais "croisé" et il se peut que sans le dire franchement, je lui ai donné suffisamment d’élément pour comprendre qu’il s’agissais d’une histoire a propos de dés pipé…. Je ne lui parlai pas de mon agression après ou que je me sens mal depuis cette taverne…. Pour toute réponse, il soupira lentement en me fixant désespéré.


Le lendemain, il était temps, mon bras me faisait atrocement mal et pour tout dire à ce niveau, je ne savais pas si c’était pire au mieux qu’au début mais il semblerait que l’entaille se soit infectée en plus. Nesgri était avec moi, il n’irait pas à son service aujourd’hui et rien que ça semblait l’agiter, il y avait des chances que ceux qu’il craint le grille mais au fond…. Il semblait désapprouver le fait que je bouge mais un peu trop perturbé pour vraiment m’en empêcher de toute façon (tant mieux, je n’étais pas assez en forme pour lui tenir tête). Il voulait faire un truc pour mon bras, ça parlait de peut-être me balader torse nu mais à la différence de lui, je n’ai pas une longue fourrure pour cacher mes cicatrices. Donc je me contentai de bander mon bras, me retenant de hurler de douleur. En me rhabillant pour le reste, j’avais l’impression d’avoir un peu perdu…. Mais bon, vue la tête de mon compagnon, je crois que je ne devrais pas trop m’ne étonné. Il me collait presque sur le chemin, se tenant prêt à me rattraper à tout moment, j’étais un peu moins brulant mais toujours blême. Au vu des quelques regard qui lui était adressé, il n’était vraiment pas apprécié je crois. Arriver à un garde, le loup derrière moi, regardant sans cesse de tout les cotés (plus suspect, tu meurs mais comme je l’ai dit, l’émotion et lui, c’est compliqué), je dis alors.
« - Bonjour, comme convenue, je viens voir le comte Walter. »
Bon, on me fit poiroter un moment là mais bon. Je voyais flou mais je n’en dis rien, l’estomac se serrant. On me répondit qu’on allait me conduire au capitaine, et tout et tout… Assez ironique en vrai vu que je suis moi-même capitaine même si c’est d’une poubelle flottante. Quand enfin on se retrouva devant l’individu… Je lançai, faisant des gestes de ma main valide, comme pour le besoin de montrer que je pétais la forme alors que ça se voyait clairement que non.
« - Salut ! J’me suis dit que c’tait plus simple qu’vous demandez ce que vous avez à demander au concerné, non ? »
Je n’avais pas besoin de voir pour savoir que le loup avait mis sa bouille dans sa main gauche et lâcher un soupire désespérer, limite de honte de me connaitre. Mais il s’avança néanmoins, je cherchai une chaise du regard.
« - Je parlerais si vous le soigniez. »
Je fus surpris, je le fixai, grognant.
« - Ho c’est bon, n’t’inquiète pas ! dit simplement les choses, d’t’façon, tu veux venir avec moi sur mon rafiot, n’fait pas d’manière. »
Il grogna.
« - Arrêter de faire l’imbécile. Je vous ai dit que je pouvais très bien connaitre votre état réel et je n’ai pas envie de vous enterrer ou de vous couper le bras sur le retour. Et ça ne veut pas dire que je vais parler comme ça, rien me dit qu’en sortant d’ici, il n’y aura pas des types qui vont nous tomber dessus pour nous tuer. »
Il pointa le capitaine du regard, ne se démontant pas.
« - Je ne lui fait absolument pas confiance. »
En vrai, je n’écoutai pas vraiment cette dernière phrase… Perdant l’équilibre avant de tomber à terre, ayant visiblement surestimer mon état, tout devint noir, je m’étais de nouveau évanoui…. La dernière chose que je vis avant de sombrer, c’est Nesgri qui me criait mon nom, je crois qu’il me demandait si cela allait…. Puisqu’il savait mieux tout que tout le monde, il pouvait le devinez, non ?




Code by Wiise sur Never-Utopia






je parle en #cc3300 (mon démon en #962400) et Ambre(16ans en 1306) en #ffcc33

Un marin sur la terre ferme  [PV Walter Veldar] Signa10

Phillip M. Margolin a écrit:
“Les monstres véritables ne ressemblent pas à des monstres.”



Compte Principal: Le chat
Second compte: Loup
Revenir en haut Aller en bas
:: Le Comte du Béon ::

|| Informations ||
Fonction:
Pouvoirs, spécialités & Don:
Relations & Contacts:
Walter Veldar
:: Le Comte du Béon ::
Walter Veldar
MessageSujet: Re: Un marin sur la terre ferme [PV Walter Veldar]   Un marin sur la terre ferme  [PV Walter Veldar] Icon_minitimeSam 26 Mar - 23:10

Lorsque le capitaine Dromont, qui passait plus de temps qu'à son habitude dans la cité de Béon, fut informé du retour de l'informateur libéré des geôles par le seigneur Walter, il le fit venir dans la pièce étriquée et encombrée qui lui servait de bureau ici. Le comte était à la forteresse mais il avait prévu de venir en ville pour diverses affaires.

Quand Eldinnor et un yorka d'ascendance louve entrèrent dans son office, le capitaine du port resta un moment interdit. Outre l'état toujours calamiteux de l'étranger qui devait recueillir des informations pour eux, il y avait le fait que Nesgri Voltur se trouvait avec lui. Ce dernier avait l'air d'un animal pris au piège. Intérieurement, Dromont pensait déjà aux complications que cela allait créer. Nul doute que le Tobias Morto allait vite entendre parler de la mystérieuse discussion qu'un de ses hommes avec le capitaine du port. Les relations entre les deux officiers étaient tendues du fait des approches différentes des questions d'honneur, de justice et de probité entre les deux hommes. Aussi une rivalité lointaine s'était peu à peu créée. Toutefois, toute cette histoire risquait d'entrainer une escalade dans cette dynamique. C'est ce moment que choisit Eldinnor pour s'effondrer, sans doute à cause de ses blessures. Il avait trop tirer sur la corde.

- Mettez le sur le fauteuil, Voltur et essayer de le ranimer, on n'est pas dans un hopital ici et nous avons des affaires urgentes à régler. lâcha Roger Dromont.

Il fit mander de l'eau fraiche pour aider un peu à faire reprendre des couleurs à Eldinnor. Cela lui laissa le temps de ruminer la présence de Nesgri Voltur dans son bureau, en plein jour, dans discrétion aucune.
Une fois la porte close derrière le serviteur qui avait amené l'eau, l'officier leur lança un regard noir et préoccupé.
Il était trop tard pour empêcher cela et faire en sorte que la discrétion soit vraiment de mise. Et surtout avec le malaise que venait de faire l'espion improvisé que le comte et lui avait recruté dans les geôles de la Milice.
Sans dire un mort, il saisit un parchemin et écrit quelques mots dessus. Il se leva, contourna ses invités et fit passer le papier à un messager qui s'en alla immédiatement trouver le comte. En se rasseyant, il lâcha un soupir bien audible pour exprimer sa préoccupation.

- Bon, commença-t-il. Puisque vous êtes là, Voltur, racontez-moi tout ce que vous savez sur les affaires de votre commandant... Votre compagnon aura le temps de souffler et vous pouvez tout à fait parler en rafistolant les blessures...

***

Quand le messager avait trouvé le seigneur de Béon, ce dernier descendait de la forteresse pour venir mener des affaires d'ordre administratives en ville. Dès qu'il fut informé des développements de sa petite affaire lancé par opportunisme, il se dépêcha d'aller trouver le capitaine Dromont. Il était bien au courant que ce dernier n'était pas à l'aise dans ce genre de configuration, bien que Walter le trouve particulièrement avisé en la matière. Et puis son sens de la justice était une boussole bien pratique pour lui. Un homme en qui l'on pouvait aisément placer sa confiance.

Il salua rapidement les officiers et fonctionnaires et entra dans l'office de Dromont. Il y trouva son capitaine du port, le fameux Eldinnor et le plus fameux Nesgri Voltur. Il haussa un sourcils en voyant l'état de son espion improvisé. De toute évidence, ses blessures l'avait laissé très affaibli et il avait besoin de repos. Toutefois, le garde parlait en réajustant les bandages et en faisant boire de l'eau à son compagnon.
En parlant de lui, Walter fronça les sourcils en trouvant le garde ici. Il avait espéré qu'il ne se montrerait pas au grand jour en contact rapproché avec les opposants plus ou moins avoués de Morto.

- Ne vous levez pas, fit le comte à l'adresse des trois personnes. Continuez votre récit, mon gars. Et si vous arrivez à le garder en vie, continuez

Les paroles du garde reflétaient sa détresse d'être pris au piège dans un système et de l'emprise de Morto et de ses hommes. Il révéla tout ce que Walter soupçonnait sans pouvoir le prouver jusque là. Ces informations étaient d'une grande importance. Elles étaient susceptibles d'offrir l'occasion de mettre au pas le commandant de la milice et de reprendre la main face à la forte tête qu'était le Capitaine Morto.

- Je suis fier de vous, soldat, déclara Walter à l'attention de Nesgri. Vous faites ce qui est juste actuellement et je ne l'oublierai pas.

Il lança un regard à Eldinnor avant de reprendre.

- Il aurait sans doute mieux valu faire preuve de plus de discrétion au lieu de venir au grand jour ici. Vous êtes bien placé pour connaitre l'influence et l'importance du réseau d'informateur du capitaine Morto...

Derrière son bureau, Dromont acquiesça plein d'inquiétude tandis que le comte réfléchissait à la prochaine action à mener.

- Mais ce qui est fait est fait ! Les regrets seront pour le jour où l'on nous mènera à notre dernière demeure. Vous signerez une déposition officielle qui relatera tout ce que vous venez de nous révéler... Dromont, j'espère que vous avez pris l'initiative de noter tout pendant l'entretien pour gagner du temps...

Ce dernier répondit par l'affirmative et prépara une plume et un sceau pour régler le caractère officiel du document avec le garde.
Désormais, il fallait assurer la sécurité du yorka. Nul doute que Morto et sa clique chercherait à le faire disparaitre pour décrédibiliser le témoignage ou sa personne. Walter pouvait même parfaitement imaginer qu'ils puissent le forcer à revenir sur ses paroles. Peut-être pourrait-il mettre à profit cet Eldinnor une fois de plus. Il planta son regard sur lui et lui sourit tout en lui annonçant qu'il y avait une nouvelle mission.

- Votre ami a besoin de votre aide. Il faut le mettre en sécurité. Puis-je vous suggérer de mettre en scène une situation où il n'aurait pas l'air de la plus évidente des taupes révélant tout ce qu'elle sait aux autorités ? Votre nom étant dûment enregistré par la garde - et récemment en plus ! - il ne serait pas bien difficile de faire croire que maitre Voltur, ici présent, vous ait retrouvé encore en train de semer le chaos et vous ait amener au Capitaine Dromont, entendu que c'est à Bourg-le-Lac que vous avez été pris en charge.

Il appuya son regard sur Eldinnor. Cette histoire était assez crédible pour semer le trouble parmi les membres de la Milice fidèle à Morto. Cela offrirait une opportunité de mettre Nesgri Voltur en sécurité.

- Le Capitaine Dromont possède des geôles à Bourg-le-Lac. Vous avez reçu l'ordre de mener votre prisonnier là-bas pour qu'il soit mis dans le premier transport fluvial qui quittera le comté.

Le Capitaine du Port releva le regard à la mention de son nom. Le comte se montrait imaginatif et cela pourrait bien fonctionner. Cependant, il ne pouvait que noter qu'une telle situation ne pourrait que contribuer à opposer les deux capitaines. Dromont ne craignant pas personnellement Morto mais le capitaine de la Milice avait à sa disposition bien plus de moyens et d'influence pour nuire.

- Une fois à Bourg-le-Lac, vous vous mettrez au vert le temps de soignez vos blessures et d'étouffer toutes réactions de la part de notre cher ami, messire Morto. Dromont, je vous laisse vous charger des détails.

Walter ressortit sans attendre la moindre remarques ou questions de la part des trois. Il fallait éviter qu'il soit trop associé à cette rencontre. Il alla voir le bailli et se montra en ville, visitant les notables et les artisans de renom que Béon avait le privilège d'avoir entre ses murs. Pendant ce temps, Roger Dromont terminait d'apposer le sceau officiel des officiers du Comté de Béon sur la déposition. Des copies seraient réalisées mais cela attendrait que cette situation soit réglée. Il écrivit aussi un ordre écrit qu'il remit à Nesgri Voltur le missionnant pour transporter un individu perturbateur à Bourg-le-Lac pour expulsion après amende.

- Allez-y soldat, j'ai deux hommes qui retournent à Bourg-le-Lac, accompagnez les vous deux. Si on vous arrête tenez-vous en à l'histoire décidé par le comte et à cet ordre écrit. Une fois arrivé, installé vous dans la mansarde que vous indiquera mon sergent de faction et faites profil bas.


Un marin sur la terre ferme  [PV Walter Veldar] 1550329792-ai8hbr85iqh01
Image tiré des artworks de Kingdom Come Deliverance
Revenir en haut Aller en bas
:: Capt'ain Poisse ::

|| Informations ||
Fonction:
Pouvoirs, spécialités & Don:
Relations & Contacts:
Eldinnor Ombre
:: Capt'ain Poisse ::
Eldinnor Ombre
MessageSujet: Re: Un marin sur la terre ferme [PV Walter Veldar]   Un marin sur la terre ferme  [PV Walter Veldar] Icon_minitimeDim 27 Mar - 19:02



Un marin sur la terre ferme
PV Walter Veldar


Comment dire ? Quand je repris conscience, c’est en voyant Nesgri Voltur me donné de l’eau en me rafistolant comme il peut tout en racontant son histoire. Je pense que je ne suis pas restée inconscient bien longtemps en réalité. Le comte était là, lui aussi, je ne pensais pas qu’on aurait droit a sa présence. Au moins, mon idiot parlait enfin, sans doute qu’il se sentais plus piégé qu’il ne se sentais méfiant envers le fameux capitaine ? Il y avait fort a parié. Il en avait des choses à dire en plus… Viol, corruption, beaucoup de corruption et étrangement, je sentais que ce n’était que des délits de surface… On peut dire que les bougres de son récit se faisait plaisir, au détriment de bien des personnes. Enfin, ce n’étais déjà plus le sujet, alors que j’immergeais, petit à petit.
« - Mais ce qui est fait est fait ! Les regrets seront pour le jour où l'on nous mènera à notre dernière demeure. Vous signerez une déposition officielle qui relatera tout ce que vous venez de nous révéler... Dromont, j'espère que vous avez pris l'initiative de noter tout pendant l'entretien pour gagner du temps... »
Super rassurant…. Enfin, si à ma dernière demeure, il y a du rhum, ça sera toujours ça de gagner, je suppose. Quitte à mourir, j’espère mourir noyé dans l’alcool, ça serait sympa, un dernier coup avec la mort. ‘Fin, si la mort aime le rhum, je la verrais plutôt avec une bouteille de vodka. Passons, Nesgri signa les fameux papelards…. Et le comte me regarda tout sourire, ‘nonçant rien de bon. J’ai toujours mal partout donc j’espère qu’il ne va pas m’demander un truc ou il faut surveiller ou un truc de ce genre-là.
« - Votre ami a besoin de votre aide. Il faut le mettre en sécurité. Puis-je vous suggérer de mettre en scène une situation où il n'aurait pas l'air de la plus évidente des taupes révélant tout ce qu'elle sait aux autorités ? Votre nom étant dûment enregistré par la garde - et récemment en plus ! - il ne serait pas bien difficile de faire croire que maitre Voltur, ici présent, vous ait retrouvé encore en train de semer le chaos et vous ait amener au Capitaine Dromont, entendu que c'est à Bourg-le-Lac que vous avez été pris en charge.
- Bien sur mousaillon…. »
De toute façon, je crois que je suis déjà fiché pour "ramasse embrouille" j’ai l’impression, je suis une excuse sur patte. Après, il est assez ironique de traiter un loup de taupe je trouve et je ne peux m’empêcher un air amusé malgré mon état. Par contre ; semer le chaos, il ne faut pas exagérer non plus, disons que c’est plutôt les autres qui sont venue semer les coups sur ma personne que l’inverse… Juste pour des dés en plus, il y en a qu’n’ont pas d’humour !
« - Le Capitaine Dromont possède des geôles à Bourg-le-Lac. Vous avez reçu l'ordre de mener votre prisonnier là-bas pour qu'il soit mis dans le premier transport fluvial qui quittera le comté. »
En fait, je vais passer tout mon séjour dans des geôles, c’est ça ? Hum, par contre, si on compte me virer comme ça, ça va devenir compliqué vu que Nesgri veut devenir un matelot.
« - Une fois à Bourg-le-Lac, vous vous mettrez au vert le temps de soigner vos blessures et d'étouffer toutes réactions de la part de notre cher ami, messire Morto. Dromont, je vous laisse vous charger des détails. »
Ha, du repos, parfait. Par contre, je suis plus un bleu qu’un vert, enfin, sauf quand vous venez de rendre votre diner par-dessus le rafiot. Dans ces cas-là, je veux bien admettre que le bleu n’est plus vraiment bleu. Enfin, le comte s’en alla rapidement, ne laissant place a aucune sorte de réflexion. Ce fut le fameux capitaine qui prit donc la suite, apposant un sceau, donnant des ordres au loup.
« - Allez-y soldat, j'ai deux hommes qui retournent à Bourg-le-Lac, accompagnez-les-vous deux. Si on vous arrête tenez-vous en à l'histoire décidé par le comte et à cet ordre écrit. Une fois arrivé, installé vous dans la mansarde que vous indiquera mon sergent de faction et faites profil bas. »
C’est ainsi que l’on se fit escorter jusqu’à la fameuse ville. Le sergent nous indiqua effectivement un lieu, une pièce dont un des murs était en pente…. Heureusement, on ne croisa pas grand monde, enfin, pas grand monde qui nous posa des questions mais je ne pouvais m’empêcher de voir les regards inamicaux lancé à notre encontre. Plusieurs fois, Nesgri du me rattraper… La douleur me lançait et ce fut un soulagement d’arriver à destination. Je pu enfin me poser dans cette fameuse pièce, il y avait bien une fenêtre, au moins, on pouvait guetter de potentiel gens louche mais bon, rien de bien concluant. A contre cœur, je du accepter que Nesgri prenne un risque en allant chercher un médecin. Un risque oui, car rien ne pouvait prouver que le gars en question serait digne de confiance. Mais passons… A part qu’il semblait couter un bras (sans mauvais jeu de mot), il avait la délicatesse d’un combattant.
Un marin sur la terre ferme  [PV Walter Veldar] F9e2c8744c90c58ba125fa5a5632a248

Disons que hurler de douleur quand il commença à manipuler mon bras était en dessous de la vérité. Pour la discrétion, on repassera, surtout qu’a l’origine, je suis plutôt du genre a serré les dents. Et l’autre là qui était en panique en mode "je peux faire quoi ?", au point ou au final, le guérisseur lui a demander de sortir de la pièce. Je crois que c’est ce qu’on appelle se faire chasser comme un chien battu, surtout qu’étant un canidé, cela lui va plutôt bien. Enfin, le gars était compétent même s’il parlait dans sa barbe un charabia incompréhensible. En vrai, je ne me souviens pas de tout, j’ai fini par m’évanouir de nouveau. A mon réveil, mon loup préféré était là à faire les 100 pas et à marmonner. Super. Dans tout les cas, apriori, j’avais eu le bras charcuté (je me demande si le gars n’a surtout pas profité que je sois évanoui), je n’osais même pas enlever le bandage dessus. Une sorte d’attelle pour pas que je le bouge, je sens que ça va être pratique. Je devais me reposer apriori. J’étais torse nu mais pour une fois, je ne vais pas râler car je crevais de chaud. Pour le reste, c’était des plantes médicinal e poudre dans divers petits sachets. Disons que "protéger votre ami" ce n’était pas vraiment ça, c’était plutôt mon ami qui devait s’occuper de moi. Même quand je voulais juste aller satisfaire des besoins élémentaires, je me faisais engueller, c’est assez humiliant… Sans parler de l’amertume des herbes mélanger a de l’eau. Mais plus le temps passait, plus j’avais l’impression de bouillir malgré que ma fièvre fût bien tomber. Des cauchemars parfois intense et Nesgri qui semblait hésité à me parler d’un truc. Souvent il commençait par m’appeler, puis toujours dire « vous savez… » et quand je lui demandais quoi, il me regardait longuement avant de réponde « non rien ». J’vous jure qu’il n’y a rien de plus agaçant. Quand j’avais mal à mes anciennes blessures, je ne disais rien par contre, je ne le savais pas à l’aise avec ça donc je ne voulais pas en rajouter une couche. Déjà que j’avais l’impression d’être un vieux a qui ont à besoin de l’aider à tout faire, c’était assez humiliant comme ça. Par contre, je ne voudrais pas dire, au fur que je retrouvais des forces, je commençais surtout à recommencer à avoir vraiment faim… Car bon, de la soupe (surtout que bon, vu ma facilité avec les liquides, ce n’était pas un cadeau ça) et du pain, ç’nourrie pas son homme ! j’avais du poids à retrouver moi.
Nesgri était pas très bavard mais les fois ou on discutait (et pas tenter seulement), c’était surtout autour d’anecdote de mes mésaventures… A croire qu’Ambre a eu le temps de lui raconter toute mes plus belle con’rie ! Enfin, il était plus silencieux sur lui, notamment a comment il s’était retrouvé sous les ordres d’un tel individu. Je ne sais pas trop ce qu’il faisait quand il s’absentais, probablement à essayer de faire en sorte d’avoir pas trop l’air suspect alors que maintenant, il avait tout dit au comte et son sous fifre. ‘Fin, du moment qu’il reste en un seul morceau. Mais une semaine passée, la date du départ proche, on dirait que les ennuies avait décider de nous rattraper.

La nuit était là, on pionçait, enfin, surtout lui, moi, j’étais agiter…. Dés que je fermais les yeux, je voyais celui de mes cauchemars, j’avais l’impression de perdre le contrôle sans trop savoir de quoi il s’agissait vraiment. J’étais dos à la fenêtre. Il faisait vraiment chaud, ce n’était pas moi cette fois… Je me demandais comment le loup faisait avec tout ses poils pour ne pas crever de chaud. J’entendis qu’on ouvrait la fenêtre, je pensais que c’était lui pour aérer mais je réalisai que c’était bien trop silencieux. Mon cœur s’accéléra, je me retournai. Merde merde, c’était qui ça ? Déjà, qui s’habille ainsi des pieds à la tête quand il crève de chaud ? Et heuuu…. Je suis mort ? J’eut juste le temps de prendre le sceau à pisse à côté de mon coucher pour l’interposer entre moi et la dague qui fondait sur moi…. Heureusement qu’il n’était pas plein et ne me demander surtout pas pourquoi il avait atterri là. Je gueulai comme pas possible pour réveiller l’autre tas de poils sous le grognement de l’agresseur qui semblais déjà prêt à sortir une seconde dague pour me la planter avec son bras valide. Je vis deux mains griffues prendre le gars par les épaules pour le balancer dans un autre coin de la pièce. Dans l’encadrement de la pièce, une autre ombre, putain, ils sont combiens ? J’ai mal à la tête…. Je me tiens la tempe de ma main valide, je hurle…

Un marin sur la terre ferme  [PV Walter Veldar] 9ba83e9de89b596af4262a57dc14f2de

La chair se déforme, c’est sans doute la première fois que je peux prendre la place alors que ce crétin est conscient. Il a failli crever, du même coup, j’ai failli mourir avec lui. On va mieux à présent même si ce n’est pas encore ça. J’ai les crocs, le fouette l’air avec mes queues…. Je mesure 2m30 et je ne suis pas plus gros que lui sous sa forme humanoïde, de l’un a l’autre, je m’étire uniquement, me déformant, cela lui a été si douloureux cette fois ci... Mais il le mérite… Ma gueule fait d’os aux crocs acéré, mes pupilles dans leur orbite déformé, énorme et noir, occupant une bonne partie de ma face. Mon nez se résume à deux fentes dans de l’os… le peu de peau fait d’écailles noires avec des déformations partout sur le corps surtout vers le dos. Des os déformés ; mes omoplates sont à présent deux excroissances déformées comparable a du corail tout comme ceux qu’était les d’oreilles. Mes doigts sont longs et fin, finissant par des griffes et ses mains et pieds sont également palmé. Je possède deux queues fines dont la principale et la plus longue se sépare de nouveau en deux au bout. On voyait déjà facilement l’empreinte de mes os marquant mon corps, mais la perte de poids doit rendre le phénomène encore plus… dérangeant. Même si je reconnais que cela montre aussi les dommages sur ces derniers, le bandage au bras tombe, le bas se perce, cela finit en lambeau. Les agresseurs sont attirés, ils se figent un instant, laissant le temps au pauvre toutou de réagir pour assommé l’un d’eux dans un coup de point dans le ventre. Je ris, une voix caverneuse, aussi déformé que le reste de ma personne, chaque mouvement étant accompagné par ses sons inquiétants. A quatre pattes bien que je ne posasse pas le bras blessé… J’avais enfin de quoi me régaler. Ho, le loup semble paniqué, que croit tu, tas de poils ? Je ne suis pas comme lui, je ne suis pas faible et même affaiblis, je reste redoutable. Ho, il ne semble pas capable de prendre de décision, trop de chose peut être ? Je ris davantage.

Un marin sur la terre ferme  [PV Walter Veldar] Ff570fbef0b9b1f31c46ac5886f0eb3d

Dans cette obscurité, j’ai l’avantage, ho, il se décide à réagir, il veut m’arrêter ? Seule la lune éclaire un peu la pièce, qu’espère-tu ? Un coup de griffe, il me reste une main valide après tout. Je le blesse au torse, pataud comme il est dans le noir, sa nature doit l’aider à y voir… Mais il n’y sera surement jamais aussi a l’aise que moi. Sa fourrure se tache de sang, Que croyait-il ? Il est dommage que je ne puisse pas le tuer, sinon l’autre serait probablement capable de se suicider. Quoique ? Il pourrait très bien croire que ce sont les insectes introduit ici. Mais il semblerait que la seconde mouche est décider de bouger, fondant sur moi, sa lame ripe sur les os de ma gueule. Mal visé ? Je ne suis pas assez en forme pour m’amuser de ta maladresse, chère insecte et… J’ai les crocs, amusons-nous un peu. Ma gueule sur le bras de la bonne petite dame au vu de son cri… Un bras en moins dans une gerbe de sang. Du sang que je lape quelque instant alors que l’autre reculait limite en pleure au vu de sa respiration frénétique, essayant de ramper à mon opposer en se tenant le moignon. Je regarde le loup, tu me regarde un peu trop mon gars, je ris, celui qu’il avait assommé devait pas l’avoir été assez fort, il commençait déjà à se redresser, à chercher sa dague de la main. Mais j’avais à présent une proie facile, alléger d’un membre… Je sens que j’ai du temps devant moi, il ne reprendra pas le dessus de sitôt…. Je m’approche de la fille, personne d’autre viens, qui pensais que deux assassins suffiraient…. A c’est vrai, il n’a jamais pris cette forme non plus depuis qu’il est ici l’autre crétin donc, tout le monde pensait probablement qu’on était l’un de ses minable Terran. Je saisie la dame par l’une de ses jambes alors que j’entend derrière que la lutte avait repris. La fenêtre était ouverte, parfait, même si je reconnais que trainer un bout de viande avec seulement 3 pattes n’est pas simple, je la lâche quelque instant. Je ris…
« - Allons, ne te débat pas ainsi, petit insecte… On aura bien assez de temps pour jouer une fois dehors… »
Je ris de plus belle, des bruits venais semblait se dirigé vers cette pièce. On était proche de l’eau en plus. Un assassin est vraiment censé hurler ainsi ? Il faut surement d’avantage alléger mon fardeau au vu de mon état… Alors, une jambe cette fois fut laisser en ces lieux sous de nouveau cris. Je la trainai, les crocs plantés dans l’épaule, cette piaule n’avais qu’un étage, une petite maisonnée comme une autre. Tiens, des gens s’était déjà amassé là, surement attiré par le bruit, ces fourmis semblait si agité. Mon bout de viande, je le jetai à terre, sauté avec aurait été trop risquer surtout que je ne peux compter sur que 3 pattes pour me réceptionner. Les cris montèrent, entre la victime et les spectateurs, je ne sais pas qui était le plus en panique. Je suivie la carcasse, faisant claquer mes crocs dans le vide, riant de nouveau. L’eau était vraiment à deux pas…. Les gardes présents n’eurent pas vraiment le temps de faire quoi que ce soit avant que je traine la pauvre dame jusque dans l’eau, m’y enfonçant ensuite également. Laissant derrière moi essentiellement du sang. Elle mourut rapidement, je nageais en gardant la patte blessée plaqué contre moi… Je me demande si son déclin est du au sang perdu ou a la noyade mais qu’importe, j’avais si faim, je m’éloignai du bord, me sentant bien plus léger ici. Je n’avais pas besoin de forcé et je faisais dépasser que le sommet de ma gueule pour respirer. Cela ne pris pas longtemps pour déchiqueter, éventré, rendant ce tas de chair bien informe, sans plus de membre, ceux restant les ayant dévorés entièrement. Tout au plus, a la surface, il ne resta qu’un tronc sans cœur ni intestin, une tête presque détachée, se laissant porté par le courant. Il était à présent temps que je me repose, alors je nageai, gagnant une rive éloignée du village avec quelques arbre et buissons. Je m’étais certes remplie la panse mais même si ça me coute de l’avouer, il fallait aussi que je dorme… Et puis, je souris…. Je crois que l’autre faible ne sera pas de retour de sitôt de toute façon. N’est ce pas un pommier là-bas ? Cela fera l’affaire. Je le rejoins, montant simplement, galérant comme pas possible, devant m’arrêter plusieurs fois avant de trouver une branche suffisamment imposante pour m’accueillir. C’étais certes pas un endroit des plus confortable mais je me fatiguais plus vite que d’habitude et mon bras faisait de nouveau mal.



*** *** *** *** *** *** *** *** *** ***


Nesgri était là, comme un con, il faut bien le dire. Il se tenait le coté, remerciant que la dague ne se soit pas plantée ailleurs. Regardant le corps derrière lui, doutant de si c’était encore en vie. Il aurait dû être plus prudent, ne pas tourner dos a un ennemi dont il n’était pas certain du sort. Lui-même dans la précipitation n’avais pas tout compris, c’était assez pitoyable pour un ancien chevalier, il se demandais comment il serait utile sur le Survivant. Il s’était contenté d’agir comme une bête, a une dague plantée, il avait répondu en donnant des coups de point et de griffe. S’il n’avait pas été plus grand que l’agresseur, il n’aurait surement pas eu l’avantage aussi facilement… Dans quelque seconde, des gardes débarqueront ici, sa griffure au torse était profonde mais ça ne le mettait pas vraiment en danger, il remerciait intérieurement son poil bouffant. Des gens m’avaient vu sous cette forme, les Lhurgoyfs étaient déjà pas souvent bien vu mais tout cette scène ne servirait surement pas les intérêts de l’espèce. Nesgri se demandais comment faire a présent, sans doute que sans deux agresseurs a s’occupé, il aurait pu me maitriser facilement, surtout au vu de mon état, je n’étais pas guéri après tout bien que ça allait bien mieux qu’au départ…. La porte s’ouvrit, Nesgri se demanda une dernière fois qu’est ce qu’il allait bien pouvoir raconter, devait-il avoué que l’une de ses deux blessures était le fait de son ami ? l regrettais de ne pas avoir eu le courage de parler de ce problème plus tôt avec moi, sans doute que cela aurait pu changer un peu la donne. Devait-il demander de l’aide pour essayer de me coincer ? Sans doute serait-il bien mieux s’il tentait la chose tout seul, ainsi, il n’aurait pas à avouer que le truc qui venait de sortir par la fenêtre risquait à tout moment d’attaquer et tuer ceux qu’il rencontrerait… Car il ne pouvait pas savoir si son capitaine, son nouveau capitaine des flots serait de retour avant que son monstre ne sème davantage la pagaille en ces lieux.




Code by Wiise sur Never-Utopia






je parle en #cc3300 (mon démon en #962400) et Ambre(16ans en 1306) en #ffcc33

Un marin sur la terre ferme  [PV Walter Veldar] Signa10

Phillip M. Margolin a écrit:
“Les monstres véritables ne ressemblent pas à des monstres.”



Compte Principal: Le chat
Second compte: Loup
Revenir en haut Aller en bas
:: Le Comte du Béon ::

|| Informations ||
Fonction:
Pouvoirs, spécialités & Don:
Relations & Contacts:
Walter Veldar
:: Le Comte du Béon ::
Walter Veldar
MessageSujet: Re: Un marin sur la terre ferme [PV Walter Veldar]   Un marin sur la terre ferme  [PV Walter Veldar] Icon_minitimeJeu 7 Juil - 0:04

Une sacrée nuit que venait de vivre Bourg-le-Lac. D'abord, les cris puis, les sons d'un combat et d'une fenêtre qui se brise. Des gardes réajustant leurs ceinturons, surpris par les événements. Le bruit des bottes dans les rues et les escaliers.
Des lumières commençaient à apparaitre dans les habitations et les piliers de comptoir sortaient des tavernes, alertés par le vacarme inhabituel.

Les rumeurs vont bon train sur ce qui s'est réellement passé cette nuit-là. Un démon aurait ravagé une mansarde et assassiné ses occupants avant de vouloir déchiqueter des habitants au hasard. D'autres affirment qu'il ne s'agit là que d'une banale affaire de règlement de compte qui aurait mal tourné et dans laquelle la garde aurait tout foiré pour empêcher le sang de couler.
Toujours est-il que les cadavres étaient bien là. Deux morts sanglantes à l'intérieur et trois autres dans les rues auxquelles s'ajoutaient les quatre blessés que l'on recensaient. Ces derniers étaient des gardes ou des personnes connus pour trainer avec des gens peu recommandables, ce qui ne faisait que contribuer à alimenter les rumeurs autour de cette étrange histoire.

Dés l'aube, le capitaine Dromont revint à Bourg-le-Lac. Il y constata les dégâts avec un froncement de sourcils qui menaçait de foudroyer tout ceux qui en était l'objet. Ses cris et sa colère firent trembler les murs de la caserne et les sergents ressortaient tout pâle de leurs entrevues avec lui. Il s'occupa d'écrire des rapports régulier au seigneur Walter pour le tenir au courant de la situation. Parfois, le messager revenait avec une réponse qui provoquait des marmonnements indistincts chez le capitaine du port.

Des notables du port fluvial se pressaient chez l'officier pour lui demander des comptes sur le chaos de la nuit précédente. Dromont se démenait pour calmer toute cette population. Il n'avait jamais été commode mais au vu des ordres qu'il avait reçus, il fit un effort colossal pour entrer dans le costume du diplomate.
Rassuré mais la curiosité toujours insatisfaite, les visiteurs repartirent avec l'assurance que cela ne se reproduirait pas de sitôt car le capitaine Dromont allait y mettre bon ordre et sans finasser, ça oui ! La parole du capitaine Dromont était digne de confiance et l'on pouvait compter sur lui pour faire régner l'ordre dans son port...

***

La journée touchait à sa fin quand quatre silhouettes s’avancèrent sur le ponton où attendait un navire fluvial qui quittait le Béon. Les quatre individus s'arrêtèrent devant la rampe qui permettait de monter à bord. Le premier d'entre eux héla le propriétaire, un marchand sans histoire qui cherchait à ne pas se mettre la garde à dos.

- Voici vos passagers, fut-il annoncé. Ils ne sont pas en bon état, autant l'un que l'autre, je vous demanderai de leur trouver un coin confortable où ils pourront se remettre. Je vous rajoute une rallonge pour les soins qui pourraient être nécessaire. Bien entendu... Discrétion et silence sur cette histoire, sinon...
- Bien sûr, messire, répondit la voix chevrotante du marchand. J'ai assez de place pour eux sur ce voyage. Ils m'indiqueront où ils descendront, je suppose. De toute façon, sur un fleuve, difficile de se tromper de direction.
- Bien, alors tout est réglé, conclut le premier individu en tendant une bourse remplie.

Ce dernier se retourna alors vers les trois compères qui l'attendaient. Il les regarda dans la lumière déclinante du jour et leur fit signe que tout était en ordre et qu'ils pouvaient s'en aller. Alors que les deux passagers quittaient la surveillance du garde qui les avait accompagnés, le capitaine Dromont les arrêta et leur signifia :

- Ne remettez pas les pieds ici avant un bon moment, ça vaudrait mieux pour vous.

Puis l'embarquement eut lieu, et le navire s'éloigna lentement du bord avant de prendre de la distance pour entamer son voyage.
En regardant le bâtiment s'en aller, le capitaine du port ressentit du soulagement. Cette histoire avait pris des proportions bien trop dangereuses et cela n'était pas près de s'arrêter avec les informations qu'ils avaient pu recueillir. Le comte allait vouloir prendre des mesures mais il était évident que le capitaine de la Milice ne se laisserait pas retirer ses prérogatives sans lutter...

***

Le seigneur du Béon observait le lac depuis la plus haute tour de sa citadelle. Son chambellan venait de partir après lui avoir conseiller la prudence. Walter n'était pas fou, il était pleinement conscient que la suite nécessiterait d'être rapide, précis et ferme. Toutefois, il se sentait rasséréné par le fait que son plus proche conseiller soit d'accord avec lui concernant l'arrestation du capitaine de la Milice Tobias Morto. Sa corruption n'avait que trop gangréné le comté et la ville. Elle ne faisait que saper l'autorité comtale et royale. Il était temps d'y mettre un terme pour que le mot justice et ordre ne cesse d'être galvaudé dans l'enceinte de sa Cité.

Walter relut le dernier rapport du capitaine Dromont. Il y annonçait que le chaos causé à Bourg-le-Lac était le fait d'hommes loyaux à Morto, pas tous membres de la milice de la ville. Que leurs deux espions involontaires avaient été en état de défense bien que la situation soit partie hors de leur contrôle. Les blessés n'étaient que de malheureux passants, mais les morts semblaient être des personnes ayant cherché à s'en prendre à eux. Néanmoins, Dromont précisait ne pas pouvoir être sûr que les gardes ayant perdu la vie ait tous été à la solde de Morto. Il était tout à fait possible que des gardes aient voulus juste arrêter les troubles et se soient fait tuer pour avoir voulu accomplir leur devoir.

Le comte plia le rapport et le rangea dans le pli de son pourpoint en faisant la moue. Cela restait tout de même un sacré gâchis qui avait sans doute mis la puce à l'oreille au capitaine Morto sur ce qui lui pendait au nez... Walter réfléchissait déjà un moyen d'attirer le capitaine de la milice hors de la protection de ses séides.


Un marin sur la terre ferme  [PV Walter Veldar] 1550329792-ai8hbr85iqh01
Image tiré des artworks de Kingdom Come Deliverance
Revenir en haut Aller en bas
:: Capt'ain Poisse ::

|| Informations ||
Fonction:
Pouvoirs, spécialités & Don:
Relations & Contacts:
Eldinnor Ombre
:: Capt'ain Poisse ::
Eldinnor Ombre
MessageSujet: Re: Un marin sur la terre ferme [PV Walter Veldar]   Un marin sur la terre ferme  [PV Walter Veldar] Icon_minitimeDim 14 Aoû - 18:27



Un marin sur la terre ferme
PV Walter Veldar


Les choses ne tardèrent pas, des gens cherchaient, pauvres imbéciles, petites créatures pitoyables. De cet arbre, la nuit passait, la douleur enflait, mais mes crocs, eux, restaient aiguisés. Alors, agité vous tant que vous le voulez, cela ne changera pas grand-chose, vous repêcherez les restes que j’ai eu la bonté de vous laisser. La nuit passa, sans doute, que le soleil ne tarderait pas à pointer. Ho, qu’est-ce donc cela ? Un complot que je crois entendre, cela parle à voix basse, alors, que le jeu commence.

*** *** *** *** *** *** *** *** *** ***

Quand les hommes du duc rappliquèrent, Nesgri expliqua du mieux qu’il put, bien qu’il ne dit pas franchement ma vraie nature, préférant résumer le fait qu’on avait eu deux agresseurs et que j’étais partie poursuivre le dernier…. On lui fit les soins prévus, les plus urgents, ses entailles, il n’était pas au meilleur de sa forme, mais il dit qu’il tenait à me chercher, prétextant qu’il m’était osé de me perdre. Si seulement, les gardes se faisaient leur propre idée entre ça et les témoins extérieurs… C’est le bruit au détour de ruelles qui le mit sur ma piste, en pleine altercation avec des gardes qui ne semblait pas trop savoir la démarche à prendre face à une telle créature, hostile qui plus est. Les choses se déroulant comme elle devait se dérouler, Nesri trouva tout simplement une astuce pour m’assommer, appâtant le démon avec de l’alcool… Et la chance voulue que je retrouvai ma forme par le même coup, j’étais encore dans les vapes au moment du départ bien qu’il m’eût rhabillé comme il pouvait.

*** *** *** *** *** *** *** *** *** ***

Quand je me réveillai, j’étais sur un navire fluvial, Nesgri était à mes côtés, bandé au torse, moi j’avais le bras immobilisé avec deux morceaux de bois. J’avais mal à la tête, la gueule de bois peut-être ? Mes derniers souvenirs étaient plutôt flous.
« - Nesgri Voltur, qu’est cqu’on fous là ?
- Pour résumer Capitaine, c’est fini et on rentre, vous m’acceptez toujours sur le Survivant, n’est-ce pas ?
- Bien entendu. Mais m’derniers souvenirs sont flous, t’peux m’éclairer. »
Il sembla pensif…
« - Capitaine, il faut que je vous dise quelque chose, heureusement que vous êtes encore couché…. Ambre n’a jamais eu le courage de vous le dire, elle avait peur de vous perdre, je peux le comprendre, vous êtes si gentil même si je sais que ça ne vous plait pas qu’on vous le dise aussi frontalement…. Mais moi, je n’ai pas envie que vous restiez dans l’ignorance, s’il vous plait, ne lui en voulez pas. »
Alors il me raconta tout ce qu’il savait, mon monstre, le puzzle se colla dans ma tête, les disparitions sur le navire, ces trous de mémoire, ces lieux où je me réveillais parfois…. Et ces rêves si effrayants, ce Gérard comme ils l’appelaient, je ne devais plus boire, et puis, s’il faisait du mal à des innocents ? C’est déjà le cas, non ? J’étais à la fois choqué et effrayé, je touche mon menton, cette mâchoire de chair fondue, du a quelque chose que je n’ai pas voulu comme toute ma poisse…. Mais sans doute est-ce les dieux qui ont voulu me faire paraitre pour ce que je suis réellement, un monstre, un cannibale, ma malchance n’est elle pas alors une punition divine ? Je dis que j’aurais préféré qu’on me le dise avant, il me répondit de me reposer tout en me demandant où il devait indiquer à notre hôte de nous laisser descendre… Je lui indiquai que l’on devait rejoindre Hellas, donc que le plus tôt sera le mieux. J’avais à présent peur de fermer les yeux…. Mais la fatigue l’emporta…



Il était là, devant moi, encore, cette ombre, mon inverse, déformé plus qu’avant…. L’impression de se noyer, il avait un grand sourire, il me demanda d’abandonner…. Je me noyais… Cela me sembla durée une éternité, des tortures mentales, des marchés que je ne pouvais me permettre de passer, il me traitait de faible…. Mais enfin, une dernière vision, une fille au bord de l’eau, elle avait l’air menaçante… Des yeux lumineux tout comme les plantes qui l’entouraient, elle sembla m’observer…
Un marin sur la terre ferme  [PV Walter Veldar] 222d6b84f32d45bc9991cb2fa162eca2
Elle se leva, fit signe de la suivre, je n’avais pas envie, mais je n’avais aucune prise…
« - Chacun a un monstre en lui… Celui désirant l’air se verra confier des ailes, celui désirant la terre, des jambes rapides et celui de la mer, un corps capable d’épouser l’eau. Alors, pourquoi avoir si peur de soi-même ? »
Elle semblait affligée…. Mais comment ne pas avoir peur quand votre colocataire ne souhaite que mort et souffrance ?




Code by Wiise sur Never-Utopia






je parle en #cc3300 (mon démon en #962400) et Ambre(16ans en 1306) en #ffcc33

Un marin sur la terre ferme  [PV Walter Veldar] Signa10

Phillip M. Margolin a écrit:
“Les monstres véritables ne ressemblent pas à des monstres.”



Compte Principal: Le chat
Second compte: Loup
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé

MessageSujet: Re: Un marin sur la terre ferme [PV Walter Veldar]   Un marin sur la terre ferme  [PV Walter Veldar] Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Un marin sur la terre ferme [PV Walter Veldar]
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Voyage en terre Eryllis (feat. Walter Veldar et Mary Kil'Ci)
» Walter Veldar
» Pouvoir de Walter Veldar
» Walter Veldar, Chevalier errant
» Et la lignée survivra... [PV Walter Veldar]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Istheria, le monde oublié :: Eridania, le pays aux mille culturesTitre ::  Les Vastes Plaines :: • Le Comté de Béon-
Sauter vers:  

(c) ISTHERIA LE MONDE OUBLIE | Reproduction Interdite !