NOM: a juré de garder l'anonymat
PRÉNOM: fenitra
SURNOM: aucun
SEXE: féminin
AGE: 24
PEUPLE: Terrans
CASTE: civil
MÉTIER: rentière
ARMES PRINCIPALES: une dague en os sculpté et un bouclier à pointes
AUTRES POSSESSIONS: une besace remplie du strict nécessaire : une gamelle en étain, pierre de silex et un harmonica chromatique. Un catalyseur exas ramassé dans les ruines de taulmaril
DON: adaptabilité et apprentissage rapide
POUVOIRS: hypnose : contrôle des actes, accès aux pensées. ( courte durée, environ 2 à 3 minutes
déformation de la matière, ( possibilité d'assouplir une matière jusqu'à pourvoir passer au travers )
Empathie,
SPÉCIALITÉS: force mentale, discrétion.
PHYSIQUE: c'est une jeune femme discrète, passe-partout, cheveux noirs et ternes, yeux noirs cernés, peau blanche, très irritable, de nombreuses rougeurs sur le corps dues à l'extrême sensibilité de sa peau.
Taille moyenne, corpulence moyenne, elle est de celle que l'on remarque en dernier dans un groupe. Néanmoins, lorsqu'on la regarde plus près, on note un air concentré et sérieux.
Les hommes ne s'attardent pas sur elle, ou alors uniquement de dos, son teint blafard les incite souvent à éviter toute conversation ou rapprochement physique.
Son attrait physique le plus remarquable est caché, se fait de plus en plus rare avec le temps, en effet, elle possède une voix, pouvant imiter les voix graves les plus masculines aux voix enfantines très aigües.
Non vraiment, d'extérieur, rien de remarquable chez cet être quelconque et souvent mal vêtue.
PERSONNALITÉ: Après avoir été une enfant solitaire, peu portée sur les marques d'affection et un peu rude elle est devenu une jeune fille égale, sans saute d'humeur sans emportement, froide. Néanmoins, lorsque qu'elle joue d'un instrument ou chantait, on peut ressentir toute l'humanité qui règne en elle. Débordante de sensibilité, de charmes, d'envies, ….
l'écouter en fermant les yeux donne l'impression d'accéder directement à son essence divine, on l’eut crut faîte des mains de Fen lui-même.
Souvent de bon conseil, ses paroles sont rares.
Mieux vaut ne pas lui chercher querelle, nombreux sont ceux qui ont essayé, à sa mine fatiguée ils pensaient n'en faire qu'une bouchée, mais sans être la plus grande combattante que le monde ai porté, elle sait se défendre de manière efficace, cherchant surtout à sauver sa peau, elle ne se bat qu'au corps à corps.
Ayant coupé tout les ponts avec son entourage à la suite d'une brouille familiale, elle vivait le plus souvent seule dans les différentes possessions de sa famille, prenant soin de n'y croiser personne.
Arpentant les différentes régions d'Isterya, navigant entre ville et no man's land, c'est une étrange silhouette que l'on peut croiser au détour d'un chemin, sans être plus sûr quelques secondes après de l'avoir vraiment vue.
Discrète mais attentive, rien ne lui échappe que se soit les actions dissimulées ou les messes basses.
COMPAGNONPRÉNOM: anitra
SEXE:
femelle
POUVOIR :
Anitra est une parfaite imitatrice à la mémoire aiguisée, capable
de reproduire tous les sons entendus à la demande de sa maîtresse.
Elle imite parfaitement les voix humaines et les sons de la nature
et de la villeDescription:
Perroquet femelle, anitra a une robe discrète couleur fauve et
blanche, elle vole peu ou pas, le plus souvent perché sur l'épaule
de sa propriétaire, au plus près de son oreille, comme si elle lui
parlait continuellement.
Ne vous avisez pas de la toucher, c'est un oiseau caractériel qui ne
se contentera pas de miettes de gâteaux, une seule personne peut la maîtriser et mériter son affection : Fenitra
Ce perroquet à une particularité, son catalyseur est incrusté dans son bec
Le départ « Il faut sortir d'ici au plus vite, »Une main en appui sur le mur, l'autre compressant ses côtes, elle paniquait, Jamais, de sa vie, elle ne s'était sentie dans un tel désarroi, elle, la discrète, le fantôme de ces lieux, exposée à la lumière, pointée du doigt par sa famille et mise au ban par les siens,Comment tout cela avait-il pu prendre de telles proportions.Pas le temps pour la réflexion pour l'instant, les chiens venaient d'être lâchés, ils étaient encore loin mais ne tarderaient pas à lui mordre les mollets si elle n'arrivait pas à contrôler ce sentiment inconnu qui la paralysait.« tu veux mourir ou faire éclater la vérité? »Malgré une terrible douleur dans le ventre, elle bougea pour s'extraire de l'étroit passage qui menait vers vers la sortie.Les lunes pleines semblaient lui ouvrir un passage vers les bois, en éclairant un sentier peu empreinté par les chasseurs, traversé de plusieurs cours d'eau,« L'idéal pour semer ces chiens »Elle cessa un instant de se tenir les côtes pour se passer la main sur le front, elle vit que celle-ci était pleine de sang. Elle comprima de nouveau la blessure, pour ne pas laisser plus de traces que nécessaire aux chiens.Elle s'engouffra dans la forêt, en essayant de courir tant bien que mal. Les assauts canins se faisaient de plus en plus lointains, elle entendit un des gardes chasse jurer à la lune. « tu n'es pas tirée d'affaires, marche encore quelques heures avant de te reposer. »C'est une silhouette hébétée qui déambulait à travers la forêt, elle tentait de se remémorer le scénario de la soirée, Ne voulant pas manger en compagnie des autres, elle s'était retirée dans la bibliothèque, non pas pour lire, mais sachant que peu de personnes viendraient la chercher là.
Prostrée dans un fauteuil faisant deux fois sa taille, elle fredonnait un air perdu, elle n'entendit personne arriver.
« tu ne descends pas ? »
« bonsoir mon cousin, je ne t'ai pas entendu entrer »
«normal j'étais déjà dans la pièce »
il tournait autour du fauteuil et arborait un air narquois
« jolie petite mélodie, tu comptes en faire ton nouveau chef d’œuvre ?
Oh, j'oubliais, madame ne se produit plus, »
« que me veux-tu «
« mais rien, n'ai-je pas le droit de parler avec ma cousine ? »
il se tenait maintenant devant elle, si elle avait voulu partir, il aurait senti qu'elle n'était pas à l'aise
« je répète, que me veux-tu »
« je suis venu te rendre service »
au ton de sa voix elle compris qu'il nourrissait un dessein tout autre, il voulait se soulager lui-même, _je dois être la seule du château dont il n'ai pas les faveurs, mais personne ne les aura_
« tu sais je t'observe de temps en temps, sans que tu t'en rende compte, et malgré des air de sorcière ressuscitée, tu pourrais presque être désirable »
« qui te dit que je veux l'être » elle marqua une pause « je vais me lever maintenant et partir »
Joignant le geste à la parole, Fenitra se leva, il la repoussa d'un coup au fond tu fauteuil, découvrant ses jambes et la dague en os qu'elle portait à la cuisse.
Il la prit, regardant un instant l'objet, il se mit à jouer avec, comme s'il se prenait pour un jongleur.
« tu sais, dit-il, cela peut se passer de deux façons,
en premier, tu peux m'écouter, m'obéir et si je juge que tu t'y prêtes, nous pourrions entretenir une liaison. »
« Et quel est mon deuxième choix »
« la même chose mais version musclée », pour lui dire cela, il s'était rapproché à quelques centimètres de son visage, il fit mine de lui voler un baiser, elle le mordit au poignet, si fort que le sang jaillit aussitôt.
Ayant d'abord un mouvement de recul, dû à la surprise, un éclair de haine traversa ses yeux et il fondit sur elle avec la dague, (sur le coup, elle ne s'était pas rendue compte qu'il l'avait touché, elle pensait s'être cassé quelques os dans la bagarre). Prisonnière de cet immense fauteuil qu'elle affectionnait tant, elle émit un son guttural, presque caverneux, et son cousin s'arrêta net.
_va montrer à tous le porc que tu es_il se mit à 4 pattes, laissant tomber la dague à terre, et, tel un animal, parti vers la grande salle où se tenaient les repas.
Rassemblant ses esprits, elle parti à sa suite, pour expliquer le comportement de son cousin, dont elle pensait le compte réglé.
Elle sorti de la bibliothèque et entendit son père et ses oncles rugir dans les couloirs. Elle entendait son cousin à leur suite, « elle est folle » criait-il, « elle a essayer de me dévorer, regardez tout ce sang », « enfermons-là » hurlaient-ils tous.
La porte dérobée à sa droite lui permit de monter à la sauvette rassembler quelques affaires.
Il lui fallait faire vite.
N'ayant pour seuls choix la fuite ou la perspective d'être enfermée à vie. Elle songea un instant à revenir sur ses pas, à montrer sa blessure et expliquer à tous la vraie situation. Elle imagina le regard de son père, bleu et froid, posé sur elle, avec cet air distant dont il observait toujours sa fille.
Il n'aurait aucun crédit pour son récit, qui en aurait pour cette silhouette noire qui hantait les murs du château. Elle ne faisait pas le poids devant ce cousin, sûr de lui et plein de morgue.
Et maintenant, seule dans la forêt, anitra, son perroquet pour seule compagnie, blessée et exclue, elle ne savait plus ou aller.Il lui fallait absolument soigner sa plaie.Elle avait entendu parler d'une source aux pouvoirs de guérison non loin de là où elle se trouvait.Ayant déjà perdu beaucoup de sang, c'est presque en rampant qu'elle s'y dirigea. Après quelques jours auprès de la source, ( dont elle ne connaissait pas le nom, des inscription étaient gravées dessus mais malgré ses connaissances livresques, elle n'en comprenait pas le sens ) elle recouvra la majorité de ses forces et se mit en quête de justice.Non, elle ne se laisserait pas faire.Elle ne voulait plus de ce nom, auquel elle n'avait jamais été vraiment attachée. Mais son père cachait bien des secrets qu'il ne voudrait pas voir découverts. Ainsi que le reste de la famille.Sachant qu'elle en connaissant la teneur, elle rit seule au milieu des bois, en pensant que son cousin leur avait offert une bien belle excuse pour réussir à la faire taire.Dommage pour eux. Tout, elle savait tout : les meurtres, les tromperies, les incestes, les mains mises de façon peu honnêtes sur les terres de rivaux.Et son père, « Mon cher père, se dit-elle, tu savais que je pouvais causer ta perte d'un seul mot, je ne serais pas surprise que tu ais mandaté ton neveu pour cette charmante scénette dans la bibliothèque. »Elle rit de plus belle, en songeant à une solution très simple qui ne demanderai qu'un petit service de la part d'anitra, Elle caressa doucement le plumage de l'oiseau et se mit à lui parler.La pièce était déserte, seule une immense silhouette se tenait près de la fenêtre, un verre de vin à la main,
L'homme était grand et large, il portait de riches vêtements et ses longs cheveux roux tombaient en cascade dans son dos.
Un rictus fermé ornait son visage, il scrutait l'horizon comme cherchant quelqu'un du regard, il ne vit pas ce curieux volatile, qui pourtant lui était familier, approcher de lui.
L'oiseau se posait sur le rebord quand l'homme le vit, dans un geste presque doux il avança la main vers lui, mais au lieu de caresse, il l'empoigna et s'empressa de lui tordre le coup,
« je ne ferai pas ça »Il lâcha l'oiseau,
_la voix de Fenitra ! , maudit animal_ pensa-t'il
« non tu ne m’enlèveras pas Anitra, tu ne poursuivras pas non plus tes recherches, oublie moi, mon nom, notre lien de parenté, envisage moi dorénavant comme une cousine éloignée qui aurait besoin de sa famille pour subsister »Il allait parler mais l'oiseau l’interrompit
« pourquoi ferais-tu cela ?, pour la raison exacte qui vous a tous poussés à me poursuivre après les accusations de mon cousin, parce que la peur régie les cœurs dans cette demeure,Mais surtout tu feras cela pour que je taise ton lourd secret,J'imagine ton regard, lequel ? Penses-tu. Passes-tu en revu toutes tes noires actions?, n'y en a t'il pas une qui est plus sombre que les autres ?N 'as-tu rien à voir avec un humiliant bain de sang? nombreux seraient les justiciers qui voudraient te faire payer ta participation à la barbare attaque des prêtresses de cimmeria.Et oui je suis au courant,je devine que tu chancelles à présent et ce vin que tu affectionnes tant doit être tombé à terre. »L'homme regarda à ses pieds, il avait lâché sa coupe.
« voici comment j'envisage les choses, permet moi de mettre mes dettes à ton nom et de jouir des différentes propriétés de la famille, je serais discrète, comme une ombre, mais cela tu n'en doutes pas mon cher père. En échange tu es assuré de mon silence concernant tes frasques.Donne ta réponse à anitra.Sois bref, je ne souffrirai pas d'entendre ta voix à nouveau »Le perroquet regagna sa maîtresse au milieu de la nuit, celle-ci ne dormait pas, non pas qu'elle doute de la réaction de cet homme froid, mais elle exultait de toutes les possibilités qui s'offraient à elle.
La pauvre petite bête eu l'air de s'effondrer en guise d’atterrissage.
Fenitra lui procura un peu d'eau au creux de ses mains.
Anitra s'ébroua, comme ragaillardie,
« Parle, Qu'a t'il dit »Le perroquet répondit d'une voix à peine audible
« soit » la lune semblait plus claire et le vent plus chaud.
Impatiente, elle attendait la suite ….