Cet endroit d'où je viens. ( libre)

News & Infos

C'est ici que vous trouverez les dernières infos du moment, les utiles et moins utiles.

Temps actuel

Effectifs

• Eryllis: 3
• Ladrinis: 9
• Eclaris: 5
• Prêtresses: 5
• Cavaliers de S.: 5
• Nérozias: 6
• Gélovigiens: 3
• Ascans: 0
• Marins de N.: 4
• Civils: 15

Lien recherché

- Walter cherche de Preux chevaliers.
_ Raël veut des clients.
_ Deirdre a besoin d'employé!

Les Rumeurs

_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
_ Il parait que ça se bécotte "au bal de la Rose".
_ Il parait que des créanciers en sont après un des conseillers de Ridolbar.

Code par MV/Shoki - Never Utopia



 
AccueilAccueil  FAQFAQ  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  


Le Deal du moment : -39%
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
Voir le deal
399 €

Partagez
 

 Cet endroit d'où je viens. ( libre)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Cet endroit d'où je viens. ( libre)   Cet endroit d'où je viens. ( libre) Icon_minitimeSam 1 Oct - 22:11

Canopée, magnifique ville en communion avec la nature, qu'elle belle ville. Enfin c'est mon avis, amis celui de Dolan est bien différent. Il dirait qu'elle belle ville ! Mais de façon bien plus ironique que joyeuse. En effet, pour le juge, cette ville est une prison à ciel ouvert. Il n'y a pas de barreaux à proprement parlé, mais l'éthique, et la morale de cette ville suffit à privé ses habitants d'y sortir quand bon lui semble. C'est une ville parfaite cependant, sous ses airs de perfection et de paradis, se cache un univers de faux-semblant. Bref je ne suis pas là pour vous parlait de cette ville ni de son fonctionnement. Je suis là, afin de raconter une histoire plutôt atypique dans la ville de Canopée.

En effet, Dolan demanda pour la première fois de sa carrière des vacances. Cela peut paraître étrange car on a l'impression que Dolan Kane est toujours en vacance, et qu'il ne fait rien de ses journées mais cela est tout autre. Sous ses airs oisifs, le juge sait très bien gérer son temps, voila pourquoi on le voie souvent dans la cité en train de bader aux corneilles. suchi Le juge écarlate travaille toujours et cela depuis le début de la rose. Et oui, depuis le jours où il rédigea les lois du clan, il ne cessa de travailler. Milenna en fut d'ailleurs très surprise que Dolan lui demande cela. Il est vrai que ce n'était pas normal. Pourquoi me direz-vous ? Il est juste complètement crevé et à besoin de repos non ? Ce serait logique toutefois Dolan Kane est tout sauf logique. Alors pourquoi avait t'il pris ces vacances ? Cela, je peux presque vous y répondre. Dolan n'allait pas bien, sur le point morale évidement. Il fut beaucoup critiqué par le passé et l'est toujours autant en ce qui concerne ses méthodes dîtes trop extravagante. En tout cas c'est ce qu'Aliore dit. Il l'est souvent sarcastique mais ces mots résonnaient comme un écho permanent aux oreilles du sindarin. Dolan avait besoin de retrouver ses racines d'une certaine manière. Pas la ville, juste son manoir. Mais j'ai l'impression qu'il n'y avait pas que cela. Qu'avait t'il ? Cette question était sur toute les lèvres des conseillers comme celle des autres membres. Le lion était t'il en train de périr ? Pour ma part, je ne pense pas mais le doute est bel est bien présent.

Il est très difficile de cerné le duc. Toujours joyeux, plein de vie, lunatique et plutôt imprévisible, ce jour là rien de tout cela était présent, juste un léger sourire en coin, une bribe d'une joie absente. Voilà ce qui était étrange. L'homme joyeux que l'on connaissait ne l'était pas lorsqu'il quitta Kodolm sur sa jument en direction de Canopée. Que lui arrivait t'il ? Cette question se répétait sans cesse.

Tout au long du voyage, il ne dit un mot, et ne faisait pas attention à ce qui l'entourait, pas même à ceux qui le poursuivait. Ce n'était pas des personnes hostiles mais il suivaient de loin le juge. Peut être était-ce des membres du conseil ? Ou de simples voyageurs qui sait ? Il étaient bien trop loin pour savoir qui s'était et le juge n'y faisait pas du tout attention. Bref il arriva à Canopée, tranquillement, enfin jusqu'aux quartiers nobles où le manteau rouge écarlate parlait de lui même. Dolan Kane était revenu. Peu de nobles appréciaient les Kanes et cela depuis des siècles. Cela empira lorsque les nobles sindarins ont su que parmi eux vivaient un ennemi d’État. Mais le pseudo gouvernement de Canopée n'a jamais arrêter ce dernier, pour la simple et bonne raison que c'est une puissante famille à laquelle il s'oppose non seulement financièrement mais aussi par la force de chacun de ses membres. La famille Kane n'est pas une famille de noble ordinaire car elle s'était battu pour cette ville il y a fort longtemps. Les Kanes ont obtenu leur titre grâce au mérite et non par le sang. Bref, Dolan Kane se dirigea dans son manoir et fut surpris par quelque chose d'inhabituel. En effet des gens avec des torches comme dans les temps anciens se trouvaient là devant le manoir en train de passer par la force le portail de la résidence. C'est peu commun, surtout dans une ville aussi pacifique que Canopée. Leurs revendications ? Morts aux Kanes, honte de Canopée. Ce manoir doit être détruit avec le savoir destructeur qu'il détient !

Qu'elle idiotie ! Les Kanes sont les gardiens de ce savoir interdit pour éviter que le monde ne sombre dans le chaos. Mais ce savoir ne peut être détruits car un jour, le monde sera prêt, sera assez mûrs pour endosser son passé et ce savoir magique. Le juge descendit de son cheval sans dire un mot, il n'eut besoin de parler pour se faire entendre. Et, alors que certains étaient déjà entrer dans son manoir, les autres continuaient de crier les même mots, enfin jusqu'à ce qu'ils le voient. En effet, tout le monde se tut à la vue du juge. Surement par peur, les soit disant manifestants, surtout les moins convaincus partirent dans le calme, baissant la tête, comme des esclaves. C'était plutôt pathétique à voir je l'avoue mais comme dans toutes manifestations, il y a des meneurs et des suiveurs. Ceux qui étaient resté devant le juge n'étaient pas pour autant serein au fur et à mesure que Dolan avançait. Certains partirent en courant et d'autres les plus téméraire essayèrent de s'interposer mais en vain. Il furent rapidement maîtriser par le sindarin qui n'avait pour l'instant qu'en tête de corriger ceux qui osent profaner sa résidence. Sa famille n'eut pas le temps d'intervenir pour les maitriser, le duc le fit lui même. Il les fit déguerpir vite fait bien fait et referma la porte tout en voyant quelque ombres au loin.

Il fit signe à un de ses valets d'emmener son destrier à ses écuries et partit dans le seul endroit où il se sentait bien, sa bibliothèque alors que quelqu'un frappa à la porte....................................................................................................................
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Re: Cet endroit d'où je viens. ( libre)   Cet endroit d'où je viens. ( libre) Icon_minitimeMer 5 Oct - 13:14

Canopée … étrange et magnifique, luxuriante et ondulante cité d’émeraude. D’aucuns la qualifierait de parfaite, mais Esméralde la jugeait simplement agréable dans sa découverte, puis banale quand à sa réalité. Sous les ramures de cette symbiose nature – civilisation idéale, sous les fruits abondants et juteux d’une apparente réussite, le terreau de cette citadelle n’était que fange et pourriture. Comme chacune des villes de ce monde, Canopée offrait simplement l’illusion, ô combien charmeuse et agréable, de sa perfection sans en tenir les promesses. Les Hauts en exaltaient les vertus, flattant leur égo et leur fortune, tandis que les bas-fonds regorgeaient de malheureux, clochards, tire-laines et autres démunis. Les oubliés….

Un soupir s’immisça entre ses lèvres pleines, perdue dans ses pensées amères, elle avançait, le pas léger, la démarche flottante, traversant les jardins suspendus, les allées pavées dans un bruissement de soie blanche. Seule et arpentant les rues en cette heure avancée, Esméralde de l’Epine se confondait aux Dames Blanches des légendes terrannes, éthérée, gracieuse … presque irréelle.
Sous les frondaisons de la forêt avoisinante, les ultimes assauts orangés du ciel se brisait en crépuscule flamboyant sur la ligne d’horizon. Rapidement les ombres s’étendaient, les habitations se paraient de lumières tamisées esquissant les contours diffus de la cité et de ses ruelles. Bientôt, devant elle, une bâtisse imposante se découpa de la pénombre. Ses hautes grilles de fer retenaient une masse grouillante et véhémente d’inconnus, torche à la main et insultes au bout de la langue.

La Dame de l’Epine fut parcourut d’un odieux frisson, prémices d’une vision impromptue. Son souffle coupée, elle posa sa main tout contre le mur d’une maison, prenant appui pour ne pas chavirer. Les images fulguraient dans sa tête, douloureuses par leurs intensités, leurs émotions. Puis la vision se dissipa, abandonnant la sylphide pantelante. Esméralde péniblement, se redressa. Ses révélations s’avéraient toujours plus intenses, toujours plus odieuses lorsqu’elles n’étaient provoquées.

Elle ignorait combien de temps s’était écoulé depuis le début de ce désagréable intermède, mais la foule se dispersait, elle n’entendait plus à présent l’écho de leur vindicte. Avisant que la voie vers le manoir semblait réellement libérée, elle s’engagea sur le domaine, le teint encore livide, et le front brulant d'une fièvre nouvelle.


Toc – Toc – Toc

Un laquais entra dans la bibliothèque. Son visage d’une grande neutralité ne permettait en aucun cas de connaitre ses pensées intimes sur son maitre, et c’était d’une voie monotone presque d’automate qu’il débita :

- Monsieur. Une visite. Insistante. Dois-je la faire entrer ?

Puis comme s’il ignorait sciemment la réponse de son maitre, il s’écarta du chambranle de la porte.

- Ma Dame… entrez … murmura-t-il à la femme qui s’introduisait à son tour dans la bibliothèque, puis d’une voix plus forte destinée à son maitre – Monsieur le Duc … La Dame de l’Epine.

Il exécuta une légère courbette et sortit de la pièce non sans refermer au préalable la porte derrière lui.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Re: Cet endroit d'où je viens. ( libre)   Cet endroit d'où je viens. ( libre) Icon_minitimeMer 5 Oct - 21:39

- Norton ! Combien de fois dois-je vous dire qu'il est interdit de faire rentrer qui que ce soit dans cette bibliothèque ? Seul Cobalt, quelques élus et les Kanes y peuvent y pénétrer !

- Je suis navré monsieur, je ne recommencerai plus.

- J'espère pour toi mon cher. Enchanté mademoiselle. Je suis désolé mais je ne peux vous laisser entrez dans cette pièce.



Dolan Kane poussa avec une extrême douceur cette parfaite inconnue de la bibliothèque jusqu'à sa sortie puis referma la porte gigantesque de cette pièce à la superficie immense. Sans dire d'autre mots, il posa sa main sur la porte murmurant des mots inaudibles. Un rideau de lumière ressemblant presque à du cristal recouvra la porte avec un étrange symbole en son centre ainsi qu'une rose. En effet cette pièce était spéciale et Dolan en était le gardien. Non loin l'envie d'être désagréable mais personne ne doit y pénétrer s'il n'est pas autorisé. Tout le savoir contenu dans cette salle immense ne doit être connu que par ceux qui sont mal intentionné car il pourrait détruire le monde de façon physique comme de façon morale dans le sens ou ce savoir bouleverserai l'histoire connu de tous de ce continent. Nombreux sont ceux qui ont essayé d'y pénétrer mais en vain. Soit parce qu'il fut défait par Dolan, soit par Cobalt, le vieux mage gardien de la bibliothèque ou tout simplement parque la barrière magique est tout bonnement infranchissable. Un seul réussit à ce jour à percer cette barrière et aujourd'hui il n'est que poussière.

Bref, il convia cette inconnue appelé Dame de l'épine à ce rendre dans le salon du manoir avec une faible révérence, sans un mot. Le juge n'avait point envie de déblatérer le discours habituel, le code ou protocole de la noblesse. D'habitude, cela ne l'aurait pas déranger bien qu'il trouvait cela inutile, toutefois ces temps-ci il n'avait point le coeur à le faire. Il emmena donc cette magnifique femme dans le salon immense du manoir. Tapissé de rouge écarlate et de bordeaux et couvert de tableaux de différente valeurs représentant l'histoire, le monde et quelques œuvres sylvestres. Ce trop plein de rouge allait pourtant parfaitement avec l'harmonie de la pièce qui était très lumineuse en journée comme de nuit par la douce lumière lunaire. Les meubles n'étaient pas trop luxueux mais assez sobres et bien dessiné. Il se fondait dans la pièce comme s'il n'existaient pas. Le juge écarlate se posa sur un fauteuil après avoir sciemment fait assoir cette gente dame qui était, en apparence bien pâle. En tout cas c'est ce que je voyais. Dolan lui, je ne sais pas s'il y faisait vraiment attention. Spike, le petit singe qui était alors dans le fond de la pièce, fonça vers le fauteuil de son maître pour ensuite s'agripper sur son épaule, admirant avec une certaine innocence notre invité impromptue. Après un bref regard le maître des cartes finit par parler d'une voix assez douce bien que teinté d'une certaine fatigue morale :


- Je suis navré d'avoir été si direct avec vous mais aucun de mes visiteurs ne doit entrer dans cette pièce. Vous avez du voir que ceux qui ont essayé tout à l'heure furent dissuadé par ma présence. Ils profitent toujours de mon absence pour s'en prendre à ma famille bien que depuis le temps ils devraient savoir que cela est vain. Bien. Que me vaut la visite d'une comtesse D'Edriana dans ma demeure ? Si c'est pour demander de me rendre je ne le ferai pas. Bien des nobles ont essayés de me persuader.......... de... différentes manières mais je ne me rendrai pas à la justice corrompue de votre pays.

Même lassé, il répètera le même discours. Non ce n'est pas un discours, je dirai plutôt une conviction. Le juge, bien que rongé par le remords ne se rendra jamais même si cela arrangerai beaucoup de monde à l'extérieur comme au sein même du clan. En effet certains voudrais voir sa tête tombé comme si cela aller changer quelque chose. Je ne pense pas que même, si Dolan serait désireux de se rendre, que le conseil le laisserai faire car même s'il est aveuglé parce qu'il le ronge, il est indispensable au clan. En tout cas c'est mon avis.
Mais revenons à notre histoire. Le juge croisa ses main en signe d'attente, tout en regardant la jeune femme noble.
Puis il repris parole regardant le soleil couchant par de là sa fenêtre :


- Ce paysage est assez beau n'est-ce pas ? Pourtant, selon une ancienne superstition sindarine, cela signifie que beaucoup de sang a été versé par de là le monde. Je trouve cela assez idiot mais véridique........ Ils sont de plus plus rouge ces temps-ci........
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Re: Cet endroit d'où je viens. ( libre)   Cet endroit d'où je viens. ( libre) Icon_minitimeJeu 6 Oct - 17:15

Esméralde de l’Epine ne pipait mot, consciente du malaise de son hôte sur sa présence dans la bibliothèque interdite. Sereinement, elle se laissa conduire dans le salon écarlate un brin ostentatoire mais en coordination avec son propriétaire. Prenant place dans le sofa rubis qu’il lui présentait, elle laissait son regard courir sur les murs décorés de la pièce.

- N’ayez crainte, je comprends parfaitement vos réticences et il n’était pas dans mes intentions de vous froisser.

S’adossant dans le moelleux rembourrage du fauteuil, elle croisa ses jambes l’une par-dessus l’autre dans un froufroutement délicat de soie. Un sourire naquit sur ses lèvres lorsqu’il aborda son titre et Eridania, mais la sylphide n’eut guère le temps de répondre : Norton venait de pénétrer dans le salon. Bien qu’ils ne fussent à la Cour d’Hespéria, la dame jugeait plus raisonnable de se taire devant les domestiques. La confiance était une denrée qui se méritait et se récoltait à la grâce de plusieurs années.

Le laquais, un homme d’un âge plutôt avancé, les tempes grisonnantes et les yeux bruns marqués par les rigueurs du temps, s’affairait. Il déposa un plateau muni de deux verres et d’une carafe, certainement un alcool dont le maitre des lieux appréciait les qualités. Jugeant son intervention ennuyeuse au vu du silence pesant, il se retira après un bref mouvement de tête.


- Messire Kane, je vous prie de croire que ma visite n’a rien d’officiel. Il n’est pas question, ici, de vos esclandres passés. Bien qu’accompagnant le cortège diplomatique d’Eridania, je ne suis en rien une ambassadrice ou… ou même une comtesse venue vous demander des comptes. Remarquez que je suis venue seule, et sans accompagnant.

Son regard d’obsidienne se fondit dans celui de son interlocuteur et un rire cristallin s’échappa de sa gorge.

- D’ailleurs, il est en effet fort à parier que la sentence à vos outrages soient d’ors et déjà décidé même en l’absence de procès. A votre place je m’abstiendrais aussi d’envisager un petit voyage dans mon pays. Mais comme je vous l’ai déjà dis, ce n’est pas la raison de cet entretien.

Refoulant cet amusement passager, elle s’abstint de tout autre commentaire, un moment durant, éludant sciemment ses élucubrations sur les couchers de soleil dont elle ne pouvait admettre que l’ineptie. Cependant, elle souhaitait garder son hôte dans des dispositions favorables, aussi la Dame de l’Epine se taisait- elle, sur ce sujet.
« Possible » en fut sa seule répartie, avant qu’elle ne reprenne la parole de sa voix caressante.


- Je gage que vous mourrez donc d’envie, du moins j’en ai l’espoir, de connaitre les motifs de cette intrusion chez vous - continuant sans lui laisser le temps de répliqueraussi ne vais-je pas vous faire attendre davantage. Il se trouve que vous possédez un ouvrage, rarissime, qu’un Notable dont je ne puis citer le nom ici, souhaiterait se porter acquéreur. Il semblerait que ce livre soit pour lui d’une grande importance, et qu’il ne vous soit pas aisé de vous séparer de vos biens, aussi m’a-t-il chargé d’en mener les négociations.

Elle se leva gracieusement de son sofa, et se posta devant les persiennes en lui tournant le dos. Esméralde jugeait du panorama grandiose, tout en offrant à son interlocuteur un instant d’intimité et de réflexion. Elle doutait qu’il acceptât aussi rapidement.

- Il s’agit du « Fondamentaux sur la magie des âmes ». Je suppose qu’il trouve sa place dans votre bibliothèque. Quel prix lui accordez-vous ?
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Re: Cet endroit d'où je viens. ( libre)   Cet endroit d'où je viens. ( libre) Icon_minitimeMer 30 Nov - 18:37

-"Fondamentaux de la magie des âmes par Hugo Weber n'est-ce pas ?.....

Dolan Kane pensait souvent à voie haute et j'avoue que cela peut paraître surprenant au début mais on s'y fait avec le temps. Bref, le juge réfléchissait sérieusement. Non pas pour céder ce livre de magie noire, mais pour savoir qui voulait se livre. Cette question lui pendait au lèvre mais, il savait qu'il ne serait pas aisé d'obtenir l'information si facilement. Le juge pensait déjà à mener une petite enquête personnelle cependant, ce n'était point le moment. Il se leva à son tour, prenant son verre et versa son contenu dans sa gorge asséchée afin d'évacuer ses pensées maladives. Il pris alors la parole avec une voix sérieuse sans pour autant paraître froid :

- Ce n'est pas l'argent qui est important mademoiselle. De l'argent, j'en possède à ne plus savoir quoi en faire ! C'est une question de principe. Ce livre ne doit aucunement sortir de sa bibliothèque car c'est un ouvrage dangereux tant pour celui qui subit ces invocations que pour son utilisateur. Je ne laisserai pour tout l'or d'Isthéria un tel livre pour une chose aussi cupide que celle-là ! Par ailleurs je ne confierai aucunement une telle rareté comme vous le dite à une personne à la solde d'Edrianna.

Le juge écarlate ne savait point pourquoi cette femme lui demandait une telle chose alors que tout personne censé dans ce monde savait que ces livres ne sortiront jamais de cette bibliothèque tant que l'humanité ne sera pas prête à les manipuler et à être de taille à les contrôler. Il devait y avoir quelque chose d'autre, Dolan avait un doute à ce sujet. Le sindarin sortit alors de ses songes et se dirigea prêt de la fenêtre à côté de la comptesse, puis il s'exprima d'une voie calme :

-Magnifique n'est-ce pas ? Je suppose que vous n'êtes pas venu juste pour me demander cela ? Le chemin est long entre Hespéria et Canopée. Pourquoi êtes vous réellement venu ?

Le maître des cartes n'était point sur de sa démarche cependant le fait de se ridiculiser ne le dérangeait pas. Il finit par regarder le paysage, son verre vide à la main quand tout à coup, la porte principale s'ouvrit. Qui cela pouvait être ? Dolan avait déjà un avis la dessus. En effet, cela peut paraître étrange, toutefois, le juge avait un don pour deviner les choses. Cela doit être son côté magistrat qui doit lui donner son sixième sens. En attendant la venu de cette mystérieuse personne il se remit à parler avec un ton plus froid avant qu'elle ne puisse dire quoique ce soit:

- Croyez-moi sur parole, ce livre n'est que malédiction.

Alors que son deuxième invité entra dans la pièce, le juge s'empressa de lui dire avec un ton ironique :

- C'est étrange de te voir, je ne m'y attendait pas le moins du monde............................................



HRP : Désolé du retard Esméralde, j'étais pris par mes études, je t'annonce l'entrée de Jonas dans notre rp, j'espère que cela ne te dérange pas ^^.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Re: Cet endroit d'où je viens. ( libre)   Cet endroit d'où je viens. ( libre) Icon_minitimeDim 4 Déc - 0:52

C’est la deuxième fois que je prends ce conseiller du Roselium. J’ai entendu pas mal d’histoire sur lui mais je passe peu de temps à Kodolm. Ce qui m’intéresse, c’est ce que j’ai appris de moi-même. Malheureusement, comme la dernière fois, il ne desserre pas les mâchoires.
Impossible d’en apprendre d’avantage de sa part. Il reste là, comme la dernière fois, assis sur le beaupré, contemplant la mer qui défile devant nous, une main entourant le pendentif qu’il ne manque pas de cacher sous ses vêtements chaque fois qu’il n’est pas seul…
Avant la nuit, nous nous approcherons des côtes et il rejoindra le rivage à la nage. Ce sont ses propres désires et ça m’arrange plutôt. Je perdrai moins de temps sur ma livraison.

P.S. :
Je suis surpris par son départ. Il a fait un bon de je ne sais combien de mètres, disparaissant dans les ténèbres de la nuit. On a juste entendu le bruit de sa chute dans l’eau et puis sa nage toujours sans un bruit, ou une plainte…


Journal de Bord de la Philécie
Échange commerciaux avec Elusia

*

« Bien. »
C’est ce que j’avais répondu. Pourtant, c’était loin d’être le cas de mon point de vue. Mais ce qu’ordonne Milenna ne peut être modulé par nos émotions.
C’est pourquoi les deux plus grands opposés du Rosélium, qui s’affichaient en tant que tel du moins, allaient devoir se rapprocher.

J’ignore si me choisir était réfléchi, si les autres membres du conseil étaient tous en mission ou si cela sembla la meilleure opportunité pour notre chef de nous réconcilier.

Canopée… Je n’étais encore jamais venu dans cet endroit en plus de 500ans d’existence. Étrange que cette cité soit exempte de mes méfaits… Il y avait partout des gens qui méritaient de mourir. C’eut été étonnant que cette ville déroge à cette règle. Cimmérium était dans le même cas. Le manque de rapport avec l’extérieur devait simplement être la raison à l’absence d’intérêt pour le clan à ce que l’un des habitants de ces deux cités ne tombe à mes pieds…

Quoi qu’il en soit, j’étais là, frappant à cette grande porte après une journée et une nuit de voyage depuis la côte. J’avais trouvé une charrette de commerçant et une caravane marchande pour me convoyer mais malgré cela, j’avais dû beaucoup chausser les sabots d’airain. Je ne pourrais plus user de ce pouvoir sous peine d’oublier cette mission d’ailleurs. Mais ce n’était pas grave, car j’étais arrivé au bout de mon périple.
Je savais Dolan né de famille noble et mon aversion pour les castes sociales jouait malheureusement en sa défaveur. Lorsqu’un laqué vint m’accueillir et demander qui annoncer, je ne pus aller encore contre ma nature.
D’une politesse exemplaire et sans mot dire, je retirai un gant et montrai le dos de ma main, un seul doigt dressé pour arborait la seule de mes bagues qui était importante à ses yeux. Une rose imprimé dans la peau et une tête de loup incrustée dans de l’argent semblèrent lui apporter pleinement satisfaction.
Je rangeai mon annulaire et il s’effaça pour me laisser entrer. Mes yeux glissèrent par-dessus mon épaule alors que la porte n’était pas encore tout à fait refermée. On ne m’avait pas menti, je n’étais pas le seul intéressé par le juge.

Lorsque je pénétrai dans la petite pièce, je rabattis la capuche de toile et l’avant du haut col qui la rattachait à la chemise ample. Le chanvre grossièrement tressé pour confectionner ce haut et ce pantalon de toile trop large me donnait une allure de moine ermite descendu de sa montagne. Je faisais tâche dans ce décor juste et raffiné, courte et massive silhouette habillée de jaune délavé au milieu de cette mère de vin rouge. Moi dont l’odeur indisposait déjà quelques uns d’ordinaire, je ne pouvais pas compter aujourd’hui sur une garde robe exemplaire, cet accoutrement étant le même depuis trop longtemps à mon goût.
D’un autre côté, je n’étais pas invité à un gala. Si je n’appréciai guère mon apparence, je n’en ferai pas toute une histoire. J’avais d’autres préoccupations, comme l’objet de ma visite.

La remarque de Dolan était étrange. Elle donnait l’impression qu’il m’attendait. Pourtant, moi, je n’aurais pas parié sur mon identité. Des conseillers, j’étais considéré comme le moins proche de lui…
À moins que… Les autres aient refusés cette mission… On aurait pu trouver des raisons aux autres, le respect du désir d’être seul du juge, le fait de le connaître et de savoir que ce n’était qu’une passade indigne d’intérêt,…
J’étais le seul à être préposé à vouloir le contredire en toute circonstance. M’autoproclamant implicitement comme son garde fou, sa conscience voir même sa raison, je m’étais peut-être lié aux yeux des autres plus que je ne l’aurais voulu… Je m’étais peut-être plus lié à lui que je ne voulais bien le reconnaître…


-Étrange, en effet…

Mes iris d’un bleu pâle ressortaient particulièrement au milieu de ma peau tannée et de cet univers rouge. Ils se déplacèrent du juge à sa compagne, la détaillant de pied en cape avant de courir le long de ses cheveux d’or.
J’en déduisis deux choses : elle était belle, trop belle pour une simple terran, et, au vu de la façon qu’elle avait de se tenir, ce devait être une noble aussi.
Je n’étais décidemment pas à ma place.


-J’dérange à c’que j’vois.

Pourtant, malgré mes paroles, je me dirigeai sans gêne vers le juge et son verre vide. Ma petite taille ne me complexait plus depuis longtemps et il semblait que je la compensais par une certaine prestance d’après quelques uns, une aura d’après d’autres. De sous ma tignasse blonde et peu grasse, je le dévisageai sans l’ombre d’une soumission.

-T’ permets. Deux jours de route.

Je lui prenais le verre des mains et rejoignais la carafe sans l’ombre d’une hésitation. L’odeur du breuvage m’avait interpelé dès mon entrée et sa couleur ambrée ressortait bien au milieu du bordeaux tapissant la table basse sous le plateau acajou.
D’une traite, je descendis mon premier verre et m’en servais un deuxième que gardais à la main pour faire le tour de la pièce en détaillant mobilier, statuettes et tableaux. J’avais déjà vu des intérieurs bien moins sobres que celui-ci et puant l’argent de manière beaucoup plus désagréable.


-Ça grouille d’Hespérians dehors. Lâchai-je d’un air distrait mais toujours aussi brutalement.

En effet, depuis mon arrivée dans la ville-forêt jusqu’au manoir Kane, j’avais croisé pas moins de trois têtes qui avait été en rapport avec d’anciennes affaires que j’avais perpétrées. Eux ne risquaient pas de me reconnaître. En parfait opposé, là où le lion est connu et crains de tous, le loup est un fantôme, créature mythique que l’on n’a pas besoin d’avoir déjà vu pour craindre tout autant.

Je finissais mon tour d’inspection en m’appuyant contre un mur, laissant toute la pièce entre eux et moi, comme pour montrer que je reconnaissais nos différences… Ou que les leurs m’indisposaient.
On ne voit toujours le mauvais côté des choses que parce qu’on le veut bien.

Mon regard se rivait alternativement sur l’un ou l’autre de ces aristocrates, ni impatient, ni insistant. Sortir ne m’aurait pas dérangé et Dolan le savait. S’ils voulaient continuer cette conversation en privé, soit. Le lion avait appris qu’il en fallait bien plus pour me vexer. Et puis j’avais tout mon temps et des heures de sommeil à rattraper qui finiraient par devenir des jours bientôt.

Mes lèvres se trempèrent à nouveau dans le breuvage pour le moins plaisant alors que je continuais de les dévisager en attendant de savoir ce qui allait se passer désormais.
Après tout, je n’étais pas chez moi et malgré le peu d’éducation dont on me croyait capable, je ne me permettrai pas de dicter sa conduite à un hôte.


Migdas Polovich,
Chroniqueur officiel du second loup des Nerozias.
Safari au lion
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Re: Cet endroit d'où je viens. ( libre)   Cet endroit d'où je viens. ( libre) Icon_minitimeMar 6 Déc - 16:53

[HRP: aucun problème!]

« Monsieur le Duc, je ne crois pas avoir mentionné, un seul instant, une quelconque notion d’argent. Un prix peut avoir différente valeur et l’or n’est pas forcément la plus adaptée. En outre, je suis venue ici en mon nom propre et non en celui de mon Royaume ou de mon Prince. Vous avez l’air d’imaginer que je suis un de leurs agents. Je puis vous certifier qu’il n’en ait rien. De plus, je vois mal de quelles façons, cet ouvrage certainement incomplet si on en acquiert pas les trois volets, pourrait servir la couronne d’Eridania. »

Esméralde de l’Epine était assurément bien renseignée sur le livre dont elle souhaitait faire l’acquisition. D’un mouvement de main gracieux, elle balaya les protestations de son interlocuteur.

« Je connais parfaitement les risques des arcanes, et l’utilisation délicate dont elles doivent, invariablement faire l’objet. Allons Monsieur le Duc, ne me prendriez vous pour une oie blanche tout juste éclose de son œuf ? Je ne suis pas née de la dernière pluie et je trouve que vos arguments manquent de consistance. Mais peut-être devriez vous le mes exposer davantage afin que je saisisse la véritable raison de ce refus sans appel ? »

Il ne faisait mine de répondre, se contentant, là encore de lancer quelques banalités inintéressantes sur le paysage. Ce n’était pas la première fois que la Dame mettait les pieds à Canopée, et vraisemblablement pas la dernière non plus. Aussi depuis longtemps ne s’émerveillait-elle plus du magnifique panorama, au point d’en oublier tout restant de civisme. Qu’à cela ne tienne, la Sylphide, au cours de sa longue existance, avait mis bien des hommes au pas. Des plus récalcitrants. Des plus coriaces. Tout était question de temps, de douceur et de charme, de doigté et d’expériences.

« Pourquoi êtes vous réellement venue ? »

La question resta en suspens. Pourquoi donc serait-elle venue, si ce n’était pour affaires ? Pour lui ? Esméralde, avant cette entrevue, ne connaissait pas personnellement le Duc. Bien évidemment elle avait entendu parler du personnage, de ses frasques et de ses exploits scandaleux. Les cercles mondains bavardaient beaucoup, parfois à tord et à travers, mais toutes ces histoires laissaient la jeune femme indifférente. Elle se moquait éperdument des agissements de cet homme, la seule et unique raison de sa présence s’expliquait par la présence d’un ouvrage dans sa bibliothèque qu’elle désirait ardemment. Ah oui… peut-être aussi un peu à cause de ce rêve vivace qu’elle avait fait quelques jours auparavant, et sans compter la vision fulgurante qui l’avait indisposée à son arrivée devant le manoir.

Cependant, elle n’eut guère le loisir de répondre. Un autre individu entrait dans le salon. Un invité surprise comme elle, selon toute vraisemblance. Agissant de la même façon qu’il le faisait avec elle, elle le détailla. Il était amusant de noter combien il détonait dans cette pièce aussi impeccable que luxueuse. De ses cheveux sales et emmêlés à ses vêtements poussiéreux, il ne semblait pas à sa place dans le décorum très rouge du Duc.
Les lèvres de la Dame de l’Epine s’ourlèrent d’un sourire chaleureux, alors que de quelques pas elle s’était approché du nouvel arrivant. Etant donné que les présentations ne se feraient visiblement pas par le maitre des lieux, Esméralde prit les devant. Inclinant joliment le buste et la tête, mais en toute simplicité, elle le salua.


"Je suis Esméralde, Dame de l’Epine."

Puis appuyant son regard sombre sur l’inconnu, elle ajouta, d’un petit air mystérieux très féminin.

"Votre présence, je le crois, tombe à pic pour Monsieur le Duc"
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé

MessageSujet: Re: Cet endroit d'où je viens. ( libre)   Cet endroit d'où je viens. ( libre) Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Cet endroit d'où je viens. ( libre)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» [Libre] Souris, cet endroit n'est pas si sinistre ~
» Une rencontre dans un endroit peu commun [PV : Esméralde]
» Offrande • LIBRE
» Un commencement. [Libre]
» Allez viens boire un petit coup au Couteau Sanglant !

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Istheria, le monde oublié :: La Communauté & ses échangesTitre :: • Corbeille :: • Les vieilles aventures-
Sauter vers:  

(c) ISTHERIA LE MONDE OUBLIE | Reproduction Interdite !