Une météo peu clémente. [Pv - Ision]

"Les étrangers ne devraient pas se promener ainsi dans les ruelles elle regorge d'assassin, voleur et autre mauvaise gens qui se ferait un plaisir de les égorgés."

Voilà quelques jours déjà que Ision avait atteint Phelgra, la citée noire. Il était rare que le lord mette les pieds dans un endroit pareil, il n'y était plus revenu depuis sa troisième vie, là où il s'était instauré un petit réseau de prostitution et d'esclave, tout ce qu'il y a de plus légal dans la ville des cavaliers de Sharna... ces cavalier, il y a 450ans c'était l'un d'eux qui avait coupé le fil de la première vie d'Ision, il ne leur en voulait pas particulièrement, tout Sylphide doit connaitre un jour au l'autre sa première mort et soyons honnête, l'immortalité de ce seigneur sylphide ne lui faisait en rien redouter la mort.
il était revenu sur demande de l'une de ses tenancières, visiblement certaines filles étaient... mécontente du traitement qui leur était infligé, mais nous étions dans une partie du monde où être mécontent ne signifie pas grand chose, aussi Ision avait il prit lui même les choses en mains, cela lui permettait également de se forger de nouveaux marché et de nouvelles alliances, il était assez peu connu dans cette partie du monde et cela lui donnait un avantage certain.
Il s'était donc occupé de "ses filles" le matin même, inutile de préciser qu'on ne les reverrait pas de sitôt, les quelques expériences qu'il avait mené sur elles s'étaient avéré être d'un ennuie... tant et si bien que le lord avait même fini par laisser l'une d'elle se vider de son sang alors qu'il désirait voir la fonction motrice des cordes vocales, un poison puissant lui permettant de garder sa victime consciente tout en lui ouvrant la gorge, mais la fatigue l'avait tiraillé et il l'avait laisser là, tout simplement.

Bref, ennuyeux, il avait donc décider de se nettoyer et de sortir, peut être trouverait il en ville des choses plus intéressantes... et ses pouvoirs de vision lui disait que oui, à n'en pas douter. Pour être le moins reconnaissable possible, il ne faudrait pas que l'on apprenne que le très estimé Ision Lorindiar d'Hespéria venait à fréquenter cette partie du monde, il s'était vêtu de vêtements gris clair, certes cousu de fils d'argent et savamment décoré. Le tout recouvert d'une cape noir pour ne pas que la pluie vienne entacher ses vêtements, son katana solidement attaché à sa ceinture et, caché sous les vêtements de son avant bras droit, sa dague kami. Bref la capuche sur sa tête il partie en ville explorer un business des plus rentable. De part sa nature, il considérait les êtres de ce monde en règle général comme inférieur, aussi les faire travailler comme esclave et prostituée ne pouvait pas l'émouvoir.

C'est alors qu'il tourna dans une ruelle, à vrai dire, il savait parfaitement ce vers quoi il allait et cela l'amusait déjà, lorsqu'il en tendit les sabots du cheval avancer il ne dit rien, l'animal reculait alors que Ision avançait sans peur, regardant dans les yeux la cavalière qui fini par s'adresser à lui alors qu'il continuait de marcher, de manière noble, impérieuse comme à son habitude, il prit un petit air faussement gêné...

"Oh je vois... il semblerait donc je doive chercher protection... halala mais je suis bien embêté... connaitriez vous des mercenaires qui pourraient protéger ma noble vie contre de l'argent?"

Il se passa la main sur le front, comédien exagéré d'une pièce burlesque s'il en était, il reprit un air plus sérieux lorsque la rue fut accessible pour eux deux en même temps...

"Enfin encore faudrait il que certains d'entre eux ne soient pas sous mes ordres..."

Un certain bluff à n'en pas douter, ou peut être pas, Ision était n homme puissant, peut être pas autant ici qu'à Hespéria, mais il se cachait toujours dans son ombre son arme secrète, immortelle, aux ordres d'Ision seul. Invisible elle attendait là, un mot, un geste de son seigneur pour bondir sur l'ennemi, mais lorsque ces derniers s'en rendaient compte, il était trop tard.

"Mais malheureusement ce ne pas être le cas, je suis un Eclaris et je séjourne à Phelgra avec une autorisation de mes paires, cherchant à obtenir certains secrets qui ne se trouvent que dans cette partie du monde, mais peut être pourriez vous me les indiquer cavalière à la bride féroce, je sais que ceux de Sharna dominent la ville, peut être pouvez vous me mener à eux?"

Jezabel... voilà longtemps qu'Ision ne l'avait pas vu, à vrai dire il ne s'étaient que croisé, il y a bien longtemps, mais voilà, la mémoire du lord lui permettait de se souvenir de chaque détail de toutes ses vies et à l'époque, il était déjà dans les parages, une autre affaire d'esclave. on lui avait alors présenté Jezabel, mais tromper le pouvoir d'Ision, même à l'époque était une chose bien difficile, il refusa en bloc, lorsqu'on lui demanda pourquoi, le Lord répondit simplement qu'il voulait rester en vie assez longtemps et que ce ne serait pas la cas si Jezabel entrait à son service. Enfin à son service... tous ceux et celles qui travaillaient pour Ision à Hespéria étaient particulièrement bien traité, certes ils gagnaient peu, car étaient aux côtés du lord pour rembourser des dettes ou ce genre de choses, mais jamais Ision n'était violent et la perversion d'ordre sexuelle n'était absolument pas de son goût, il avait étudié la sexualité par le passé, mais avait rapidement fait le tour de celle des Terran et ce n'était plus un sujet d'étude depuis très longtemps. Aussi le commerce d'esclave n'était plus dans sa rente principale, il en achetait et en revendait parfois lorsque c'était une affaire mais jamais pour son propre service et pas non plus pour les sortir de leur misère ou quelque chose dans le genre, si on cherchait un chevalier blanc, personne ne pouvait le trouver en la personne d'Ision.

"Puis je vous demander votre nom? et un endroit où nous pourrions discuter loin de cette grisaille et de ce temps peu propice aux échanges?"

Les bottes en cuir d'Ision était forcément plus sales, mais ce qui le dérangeait vraiment, était de devoir lever la tête pour parler à son interlocutrice, bien qu'il le faisait sans crainte, ses yeux saphir perçant presque les chaires, il n'aimait pas cette situation qui le mettait en infériorité.

Quel saison peu agréable que Langdum dans cette partie du continent, la pluie ne cessait de s’abattre sur la ville apportant avec elle maladie et inondation. Ces lieux étaient vraiment abandonnés des dieux pour souffrir de tant de maux. Et ce n’est pas l’eau qui tombait du ciel qui était près d’arranger les choses ici, s’il existe un enfer il est sans doute situé ici dans les terres dévastées. Terres peu à peu envahit par les eaux en cette gracieuse saison des pluies, on avait l’impression continue d’être plongée au milieu d’une rivière boueuse même une fois à l’abri de la pluie tant l’atmosphère était pesante. La noirceur s’étalait dans les rues, elle recouvrait les murs et les toits des maisons, le ciel toujours gorgé d’eau déversait son torrent impétueux sur les êtres misérables qu’ils étaient. Cet homme qui se tenait face à elle marchait tête haute comme si rien dans ce monde ne pouvait l’atteindre, il n’était vraiment pas d’ici. Jamais même un noble de Thémisto se serait permit de soutenir le regard de la cavalière. Opium reculait sans voir où il allait et quand la rue s’élargie enfin l’étalon cabra à demi et pivota sur son arrière-main sur ordre de sa cavalière les sabots de l’étalon claquèrent sur le sol lourdement et il reprit sa marche. La demoiselle allait dans un sens et l’étranger allait dans le même si Jezabel avait été paranoïaque elle aurait qu’il la suivait ce n’était sans doute pas le cas. Sa mine gênée ne trompa pas vraiment la belle enfant, sa voix ne tremblait pas lorsqu’il lui parla son cirque amusa la cavalière.
Cet homme pouvait avoir autant de mercenaire qui lui posait dans sa poche il n’était pas près de la faire trembler. Sa main sur son front il semblait se moquait légèrement d’elle, il avait de l’audace beaucoup trop peut-être. Il était rare de croiser se genre de personne sur les terres des cavaliers. Jezabel recevait la pluie elle glissait sur son corps humide et froide, elle n’était guère couverte, son armure étant restait au placard par un temps pareil elle aurait rouillée. Elle avait comme arme ses griffes sur sa main longue, longue griffes finement travaillée, un objet rare et superbe, elle conduisait l’étalon d’une seule main. Dans son dos était attaché Cerberus sa faux. Jezabel sentait les gouttes caresser sa peau et ses forme et l’humidité poisseuse faisait coller ses vêtements, son cheval secoua sa crinière lourde d’eau aspergeant la demoiselle qui ronchonna. Les deux gens marchaient cote à cote, la demoiselle était restée assez silencieuse pendant la petite comédie de l’homme.

"Mais malheureusement ce ne pas être le cas, je suis un Eclaris et je séjourne à Phelgra avec une autorisation de mes paires, cherchant à obtenir certains secrets qui ne se trouvent que dans cette partie du monde, mais peut être pourriez vous me les indiquer cavalière à la bride féroce, je sais que ceux de Sharna dominent la ville, peut être pouvez vous me mener à eux?"

Un Eclari ici dans Phelgra à la recherche de secret enfouit, croit-il vraiment que les cavaliers de Sharna allait le laisser fouiller dans leur document aussi impunément ? Et que croyait-il pouvoir trouver ? La liste des exactions de tous les cavaliers ? La cavalerie noire n’avait rien ou pas grand-chose à cacher, ils aimaient montrer qu’il était bien au dessus des lois de tout les pays, saccageant et pillant détruisant des années de labeurs en quelque petites heures. Elle ne saisissait pas bien ce qu’il voulait chercher dans cette partie du monde qui n’avait sans doute rien de bon à donner et ce même au niveau littérature, peu savent écrire dans ces contrées et même si ce dernier trouvait quelque chose il ne quitterait sans doute pas la ville avec ce savoir. Mais la curiosité de la cavalière avait été légèrement émoustillée. Il avait le courage de demander à voir la cavalerie noir, la demoiselle esquissa un sourire sombre et amusait. Quel fou demanderait une chose pareille ?
Songeuse la cavalière ne desserra pas les lèvres tant dit qu’elle pesait le pour et le contre. L’homme ajouta : "Puis je vous demander votre nom? Et un endroit où nous pourrions discuter loin de cette grisaille et de ce temps peu propice aux échanges?"

Elle tourna son regard vers l’homme un moment son visage lui toujours familier. Juste un instant elle plongea dans ses souvenirs de noircie par la violence et le meurtre. On l’avait présenté à cet homme comme un morceau de chaire à vendre, il y a environ 94 ans déjà… On l’avait présenté sous son nom d’esclave : Amélia. A l’époque elle était un animal tremblant et apeuré, aujourd’hui elle était une femme forte au mental d’acier.
« Ishtar est mon nom, je suis Jezabel anciennement Amélia pour vous si ma mémoire ne me joue pas de tour. Je vous guiderais au manoir si tel est votre souhait. Puis-je savoir quel est le but de vos recherche ? »

"Amelia...oui, je me souviens, j'ai souvent lu des notes sur vous... mais ce n'était pas votre vrai nom... vous vous nommiez...Isthar'el Jezabel..."

Ision ne dit pas un mot de plus, il n'en voyait pas l'utilité, elle l'avait reconnu, mais inutile de dire qu'il s'agissait véritablement de lui, il était bien trop différent à l'époque, il n'avait pas ces cheveux blancs, cette carrure, seuls les yeux étaient inchangés. A vrai dire, peu d'homme avaient le cran d'en regarder un autre dans les yeux, de plus s'il était à cheval. Ision n'avait qu'une exigence, ne pas voir son corps si impeccablement travailler tomber dans cette marre de boue, cela aurait été tellement... dégradant. Enfin, avant que quelqu'un puisse l'atteindre, il avait le temps de repousser une armée ou presque. Il mit ses mains dans son dos en marchant, comme l'érudit qu'il était et dont il avait totalement prit le rôle. Même sa démarche était celle d'un éclaris, toujours à moitié dans la lune, comme s'il ne faisait pas attention à son entourage.

"Je vous remercie, le manoir est certes facile à trouver, mais j'aimerai pouvoir y rentrer sans passer plusieurs heures à me justifier avec ceux qui ne font que garder les portes de l'ordre de sharna. Quant à ma venue, elle concerne certains objets qui pourraient être en la possession des cavaliers, mon ordre aimerait pouvoir les étudier et j'avoue moi même en être curieux, les ayant cherché pendant une décennie j'en ai conclue que seuls ceux qui avait vaincu la magnifique Taulmaril pouvaient les détenir"

Le lord paraissait sincère, l'était il... difficile à dire, Ision cachait toujours son jeu et mettait en avant des éléments qui, pour lui, n'étaient absolument pas essentielle à telle ou telle compréhension. Il était un ancien habitant de Taulmaril, il avait vu les cavaliers entrer et massacrer la population, mais cela, peu de personne était réellement au courant, sa venue concernait elle uniquement ces quelques pierres... ou autre chose, là était toute la question que la jeune femme ferait mieux de se poser. Lui qui avait le don de voyance avait vu qu'il la rencontrerai, il avait vu qu'ils marcheraient comme ils le font, qu'avait il vu encore? Jusqu'où son don de voyance s'étendait il?

"Je suis étonné, mais navré pour vous, Jezabel, je ne suis pas celui que vous avez rencontré il y a tant d'année, je vais sur mon trente cinquième anniversaire. Mais je sais votre nom et ce à quoi vous ressemblez grâce aux écrits de mon père, il avait un don, encombrant et merveilleux de retenir tout ce qu'il voyait avec une précision extraordinaire, aussi ais je de nombreux grimoire et ayant moi même reçu le don de celui qui m'engendra, j'ai lu ses livres et je vous voie aujourd'hui et vous reconnais... comme si j'avais moi même été là."

Le Ision qu'elle avait rencontré était évidemment le même qu'aujourd'hui, mais il voulait jouer un peu, voir ce qu'elle valait, si elle avait changé au point de se dresser face à lui ou de lui soutenir le contraire alors qu'à l'époque, elle n'avait rencontré qu'un vieil homme, d'environ une cinquantaine d'année, de long cheveux bruns, le visage plus fin que celui d'aujourd'hui et une allure bien plus longiligne...

94années plus tôt...

Ision était présent à Phelgra, il faisait le même temps que ce jour et il portait la même cape pour se couvrir des intempéries. Il s'était rendu sur le marché aux esclaves en compagnie d'une femme et d'un homme, la première étrange, une gorgoroth avec un troisième œil dessiné sur le front. L'homme était un sindarin aux cheveux très blond mais ne laissait personne approcher son maître pendant que celui ci faisait le tour des esclaves.

"Lord, je vous en prie, entrez, laissez moi vous montrer une pièce d'une rare beauté..."

"Tu m'ennuie, chaque chose rare chez toi l'est tout autant chez un autre crois tu que...?"

Lorsque le marchand avait dévoilé Jézabel, Ision s'était arrêté de parlé, il avait sentit en lui comme un signe d'avertissement, une alerte, une mise en garde contre un ennemi invisible qui se dressait devant lui dans cette jeune femme. Le sindarin s'était arrêté, voyant le regard de son maître et lui avait demandé ce qu'il se passait. Ision avait simplement levé la main et s'était dirigé vers Jézabel...

"Qui es tu?" avait il demandé.

"Elle se nomme Amélia, docile mon lord, vous ne trouverez pas meilleure marchandise dans tout Phelgra."

Ision avait fait un signe de la lame de Malekith le sindarin s'était posé sur la gorge du marchand.

"Silence, je ne t'ai posé aucune question... et elle ne s'appel pas Amélia..."

Le regard saphir d'Ision s'était posé dans celui de la futur cavalière, il avait comme pénétré son esprit pour lire en elle, ses projets, ce qu'elle ferait, ce qu'elle avait fait, d'où elle venait, même si elle possédait une barrière psychique forte, son état d'esclave l'avait réduit presque à néant.

"Il est navrant de voir que ceux qui t'ont mis en esclavage n'ont pas vu celle que tu étais vraiment, u aurais pu intégrer ma garde personnelle si seulement je n'avais pas eut l'impression de te voir me transpercer d'une lame à chacun de mes pas... Jézabel Isthar'el (il s'était alors retourné vers le marchand sans avoir une seule seconde touché Jézabel) celui à qui tu la vendra... sera maudit, mais peu importe, prie pour que le jour où elle se libérera, tu ne croise jamais son chemin."

Puis il était partit...

Temps présents...

Ision continuait de marcher aux côtés de la cavalière, en silence, il semblait énumérer certains chiffre comme pour répondre à une propre question venue du fond de son esprit, comme le fond la plupart des Eclaris. La rue se faisait de plus en plus sombre et boueuse alors qu'un bruit d'épée se fit entendre et plusieurs vagabond se mirent en travers de la route, devant et derrière les deux voyageurs, une embuscade parfaite, que voulaient ils? De l'argent? des vêtements? surement les deux, Ision ne se soucia pas de leur demander lorsqu'ils chargèrent vers eux...

"Cinq chacun, je trouve cela raisonnable..." Avait il seulement dit se retournant pour affronter les assaillant venant par derrière, la monture de Jézabel risquant de glisser dans la marre de boue qu'était devenue la chaussée. Le don d'Ision lui offrait l'avantage en combat, voir ce qui allait se passer pour moins se fatiguer, le corps sylphide n'étant absolument pas fait pour ce temps et encore moins les combats. Il lui suffit de glisser un peu en arrière pour que deux des assaillant s'entretue, et une simple scintillement fut perceptible mais sembla être un rayon de soleil dans cet océan de grisaille qu'était devenu la ville. Ision fit voler shinigami, son katana, quelques passes, quelques secondes, quelques têtes soigneusement coupés au sol, le chant de shinigami s'arrêta, Ision semblait contrarié...

"Elle est ébréché, connaissez vous un endroit où je puisse la faire aiguiser de nouveau?"

Comme s'il ne s'était rien passé...