[Terminer] [Quête] La lance de Kron

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 [Terminer] [Quête] La lance de Kron

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MessageSujet: [Terminer] [Quête] La lance de Kron   [Terminer] [Quête] La lance de Kron Icon_minitimeSam 22 Déc - 11:54

[Terminer] [Quête] La lance de Kron D5ieq


   L’élégance des armes n’est plus à refaire. Rien n’est comparable à la finesse d’une lame, au touché doux et froid du métal dont elle est composée, à la façon sinistre dont elle est aiguisée pour porter ses coups. C’est comme une seconde main, le prolongement d’un bras en une prothèse raffinée et meurtrière, aussi attirante que létale. Dans un monde où les combats et les victoires sont synonymes de pouvoir, leur maniement est une obligation… Mais qu’advient-il pour qui contrôle l’arme du roi de la mort?



***
   Les pas s’accumulaient dans la grande infirmerie du temple où s’amoncelaient les lits et les malades. Les grands vitraux translucides renvoyaient désespérément l’image d’un ballet extravagants de flocons qui tombaient inlassablement au sol dans un effort continuel. Et cette danse gelée durait déjà depuis plus de trois jours. Les grandes dalles qui bordaient le temple et sa court était depuis longtemps devenues blanches, et le transport dans la ville était maintenant ralentit, voir même impossible dans certaines zones. Les patients se bousculaient autour du religieux édifice, victime du froid et de la glace, de la peur de la nuit et des maux traînants aux hasard des pavés. Les grands malades alités depuis déjà des mois côtoyaient de jeunes enfants souffrant d’un simple coup de froid. Les maladies se répandaient  entre les lits, rampaient sur le sol comme des créatures maudites, cherchant désespérément une jambe, un bras, la moindre petite parcelle de chaire auquel ils pourraient s’accrocher. Seule les bienveillantes guérisseuses qui s’occupaient d’eux semblaient miraculeusement épargnées par les troubles qui les touchaient tous, comme touchées par la grâce de la divine. Derrière ses mèches blanches, une hybride savait bien que l’origine était tout autre. Après tout, beaucoup d’entre elles maîtrisaient des capacités de guérisons hors du commun.

   Accompagnée de son imposant félin qui avançait péniblement sa masse musculaire entre les rangés de lit, Othello se demandait encore une fois quand ce défilé de patients allait finir. Depuis bientôt une semaine, elle avait été assignée à la protection et aux soins des grands malades, ceux dont on sait la fin proche sans pour autant l’avouer. Elle arborait chaque jour les même matelas recouvert d’un corps maigre et faible, d’os tremblants, de muscles absents. Les mêmes sourires désolés l’accueillaient, encore et encore, les mêmes larmes de famille proche lors des derniers adieux. La même odeur d’alcool et de breuvages qui apaisaient la douleur… Un peu. Pourtant, de tous les souffrants qu‘elle avait sous son aile, un seul avait la particularité de recevoir son affection.  Un seul patient qui l’amusait, et à qui elle accordait quelques uns de ses rares sourires sincères car malgré ses derniers instants, il était là, et il prenait soin de les savourer tous profondément. C’était un homme, jadis un explorateur, dont les livres s’entassaient tous sur la table de chevet à sa disposition. Un homme qui avait depuis longtemps passé l’âge de la sagesse, et qui attendait maintenant de s’en aller.

« - Vous êtes en retard ce matin jeune fille. C’est rare, avec vous! Un galant vous aurait-il donc retenue? » Dit l’alité, un sourire malicieux sur les lèvres, montrant pleinement ses longues dents fines et clairsemées.  

« - Je ne me permettrais pas, monsieur. Vous savez bien que nous sommes toutes fidèles à la déesse ici… »

   La sirène pencha les yeux légèrement, un air traître sur le visage. Elle savait pertinemment que cela n’avait rien de vrai, et tenait plus du mensonge d’apparat que de la sainte vérité. Pourtant, en ces lieux soupirants, elles étaient toutes tenues au secret le plus totale concernant les doubles vies des femmes de religion. S’asseyant aux côtés du vieillard, elle commença alors les premiers soins, s’accordant plus de temps que de raison, laissant les mains tremblantes et jaunis de l’ancien parcourir le visage du tigre assis à côté de lui.
   Bientôt, il racontait ses aventures, ses longues balades dans des ruines inconnues, ses explorations de contrées désertes, et les mille et unes légendes qui coloraient les lieux. Othello ne les écoutaient qu’à une oreille, heureuse que le vieille homme puisse encore sourire, s’émerveiller, éprouver du bonheur avant de trépasser. Sous ses jeunes doigts blancs, elle ne sentait déjà plus qu’un poult fatigué et à bout de souffle. Sa légende arriverait bientôt à son terme. C’est alors qu’elle releva brusquement le visage, choquée par le silence qui venait de s’installer. Une peur violente s’empara d’elle, comme si devant elle le vieil homme venait de trépasser. Heureusement, il n’e était rien. Ses yeux dorés la fixait simplement, un sourire triste et amusé, le tout en même temps, éclairant son visage.


« - J’ai raconté bien des légendes, mademoiselle. Je ne sais si je devrais vous souffler la prochaine ou me taire, ni même si vous croyez en ce genre de mythe… Et si vous oseriez courir le risque de les chasser. Mais j’ai regardé vos mains, et je crois comprendre que vous maniez la lance. Je connais justement quelque chose, un secret enfouis profondément sous la cendre qui pourrait peut-être vous amuser… »


***

   Sous des yeux de verre défilait lentement le paysage désolé et noirci de Lokram. Une terre aride et grise, recouverte par les cendres crachées par un volcan enfouis quelques part sous ses pas. Un souffle gorgé de souffre et de désespoir se jetait sur ces ruines irrégulièrement découpés, vibrant d’un passé peu enviable. Entre les colonnes obscures et les murs encore debout raisonnaient encore par dizaine les cris des habitants carbonisé, brûlés dans leur plus intimes moments, matérialisé par le vent s’infiltrant dans la moindre crevasse. D’après les dire du sage, cette ville avait subis le courroux d’une éruption, la plongeant dans une nuit perpétuelle, condamnée à ne plus revoir le moindre rayon apaisant. Seul les vapeurs soufrières et les pierres pleuvaient en ces terres, dérangeant les flocons de cendre qui tombaient sans arrêt. Une terre qui puait la mort… Cette recherche s’annonçait tel qu’il l’avait prédit. La lance ne devait être loin.

   D’une main habile, la jeune femme dégagea de ses cheveux les fines particules de poussières grises qui partirent rejoindre leurs consœurs au sol. La jeune femme semblait méconnaissable… Ses longs cheveux blancs et ruisselant avait été troqué pour une tresse tout aussi longue et plus commode, laissant entièrement visible ses oreilles de poissons. Ses robes avaient cédaient la place à un bustier de cuir et un pantalon sommairement cousu et à peine usé de la même étoffe, ainsi qu’une paire de bottes toutes aussi neuves, remontant jusqu’à ses mollets. Sa cape de velours et de mousseline bleuté était devenu noire, taillée grossièrement dans un tissu épais et résistant, suffisamment dure et lourd pour parer quelques attaques. La seule chose qu’elle conservait de son ancienne parure était son médaillon, son catalyseur, ainsi que la dague qu’elle portait à la ceinture. Dans son dos trônait Neptune, son trident, l’agile arme qui ne quittait aucune de ses aventures. Dans la sacoche qu’elle traînait derrière elle siégeait le nécessaire à un tel périple, ainsi que son emblème, celui de son ordre qu’elle avait laissé quelques jours… Si elle en réchappait. Tant tous les cas, son habit de guerrière valait mieux qu’une robe de soie en ces terres. Celles-ci étaient peut-être plus pratique quand elle devait échanger ses jambes contre des nageoires. Mais en ces terres, il était peu probable qu’elle puisse se transformer…

   Alors que ses pieds fins formaient dans la neige grise de fines empruntes, elles furent bientôt rejointes par les pates élancées et puissantes de Drasha. Il était impossible pour elle de l’avoir laissé. Elle n’aurait jamais pu se séparer de son meilleur ami pour une terre aussi aride… Et son endurance légendaire comme sa force de fauve seraient sans nul doute de la plus grande utilité ici. Le tigre regarda sa maîtresse quelques secondes, sa pupille rétracté en une fine rayure unique et meurtrière, laissant ressortir le bleu glacé de ses yeux. Puis il braqua de nouveau son attention vers les ruines décharnées devant eux, un méandre de roches brûlées et de fantôme d’édifices, où circulaient encore des spectres de vie…


« - Reste sur tes gardes, Drasha… Nous ne savons pas ce que nous pouvons rencontrer ici. La lance doit être dans le temple de Kron. Trouvons-le… » Souffla-t-elle pour son ami félin.

   Depuis que le vieil homme lui avait soufflé cette légende, la jeune yorka s’était retrouvé comme envoûtée par l’objet, ne rêvant plus que de voir ces sombres courbes et ses obscures traits… Mais aussi ses lames assassines. Depuis qu’elle avait rejoint les rang d’Irina, il était devenu évident qu’elles étaient menacées et que ses lacunes en combat devait être comblée. Avec cette arme… Et ce périple, elle deviendrait plus forte. Son pas s’élança alors dans les ruines dénudées, déterminés, sûrs, brutaux. Pour une fois, la yorka se sentait de nouveau vivre… Comme jadis sous l’océan. Mais cette quête ne s’avèrerait pas sans surprise, et sans danger…

« - Soyons vigilent… Qui sait ce qui dort sous ces cendres…»


Dernière édition par Othello Lehoia le Dim 23 Juin - 2:06, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: [Terminer] [Quête] La lance de Kron   [Terminer] [Quête] La lance de Kron Icon_minitimeMar 25 Déc - 12:12

[HRP] Retrouvaille !
Je me rattraperai si je peux. Je suis toujours aussi doué pour les intros. '¬¬


Deux cents ?
Deux cents...
Deux cents !? Mais vous avez perdu la tête, jeune homme! Deux cents dias pour un remède pareil, je veux bien mais c'est pas un peu exagérer ? Je ne sais même pas si j'ai cette somme dans mes bourses. Je vous pensais moins cher.
Le problème est ailleurs. Deux dias est sans doute trop cher pour vous mais au vu de mon travail et de la livraison que je ne vous fais pas compter car je le fais avec plaisir, mais comprenez moi monsieur. La saison du froid arrive à grand pas et les plantes commence à se faire rare. Et...
Et ? Je veux bien payez cette somme jeune homme, mais comme je vous l'ai dit je n'ai pas cette somme, comme pour vous j'ai des vivres et un budgets serrer pour les même raisons que vous.
Je vois. Je prend se que vous pouvez donnez dans ce cas.

Le client qui avait une bourse à la main ne pouvait lui donner assez et la somme demandé. Duscisio ne chercha pas à aller trop loin et pu tout de même voir que le payement de cent cinquante dias lui fut donner car chacun comprenait la situation de l'autre. L'herboriste étant plutôt tolérant, il accepta sans crier gare. Il salua son client.

Dites-moi jeune homme, si la saison du froid arrive vous n'allez pas avoir des problèmes pour vos remèdes ?
Plus ou moins. C'est la saison la plus difficile de l'année. Je trouve de quoi faire quelques solutions mais c'est très peu probable que j'en tire plus de mille pièces dans les trois ou quatre prochains mois.

Le vieille homme était étonné en entendant une telle somme qui pourrait lui revenir en cette saison. Le blanc qui était tout de même du genre peu bavard aimait bien les personnes âgés pour leurs connaissances multiples. Lui expliquant certaine choses sur le fait qu'il pouvait gagner beaucoup en un seul mois suivant les commandes passées. Néanmoins, Duscisio n'était pas quelqu'un qui chômais même en pénurie de bien à transformer. Ses connaissances étaient également grandes. Après une petits discutions cela vint à un sujet.

Vous devriez aller...
Au temple de Kron. Je compte y aller. J'ai des plantes qui pourrait être intéressante, si je les trouve du moins.

– – – – – – – – – – – –
Cela faisait seulement quelques heures, que l'albinos avec quitté le temple de Ténéis pour y déposer le remède contre une certaine maladie assez difficile à soigner, sans compter les plantes qui ajoutaient de la valeur à celui-ci, dont l'une était peu courante.

Son sac assez mince refermé par des sangles, porté sur son épaule gauche. L'épée accroché derrière, le manche pouvant se prendre par sa main droite d'une simple geste. La cape lui recouvrant à nouveau la tête. Le lieu n'était pas des plus hospitalier de par de la température qu'il faisait ici, mais qui heureusement régressait à fur et à mesure que l'on approchait du temple de Kron. Pourquoi s'y rendre ? Les chances de trouver quelque chose d'intéressant sont minces, et même si un ingrédient est trouvé, il va falloir chercher comment l'utiliser ou encore le conserver. Chaque trouvaille avait son avantage et son inconvénient. Le fait d'avoir des compétences en herbologie est une chose que l'on doit avoir pour ce genre de chose.
L'herbologie est un savoir primordial pour tout herboriste qui se respecte.

Autre la connaissance des plantes autant avoir quelques connaissance en pistage. Bonne pioche. Il y a deux traces de pas qui se dirige vers le temple et qui sont assez fraiche pour être récente de quelques minutes seulement. Que faire ? Continuer bien sur mais avec une plus grande prudence. Car il y avait deux problèmes : À qui était les pas de botte ? Et à qui était les pas animales à ses côtés. Bien entendu il n'y avait que deux solutions et l'une était plus probable que l'autre. Avançant simplement mais silencieusement dans la neige volcanique, il les avait rattraper tout de même et pu avoir un aperçu de ses hypothèses : un être humain ou humanoïde et son animal de compagnie. Mais cet animal... lui disait quelques chose, et cette personne quelqu'un. La silhouette de cette personne était une femme il n'y avait aucun doute, quant au tigre blanc l'impression de l'avoir vu quelques part il y a des mois de cela. Mais rien ne lui venait à l'esprit. Il resta à distance et se montra derrière eux, la main sur le manche de son épée et Amaledia allumé de son éclat jaune pissenlit sous sa cape, indiquant que sa magie allait sans doute être utiliser si les mesures s'en relevait nécessaire.

Qui va là !...

La voix d'un ton assuré prit place au silence qui fut brisé en l'espace d'une seconde. Un silence qui reprit juste après pour donner le temps à la personne de répondre, l'animal de se retourner, et qui plus est, devenir agressif en montrant ses crocs par exemple. En plus de sa voix, l'albinos fut prit d'une légère grimace alors que de sa manche droite sortait une ronce qui ne dépassait qu'à peine.


[Terminer] [Quête] La lance de Kron Htp8
Handicap. Faculté magique grandement réduite.
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MessageSujet: Re: [Terminer] [Quête] La lance de Kron   [Terminer] [Quête] La lance de Kron Icon_minitimeMar 25 Déc - 18:48



    Le temple de Kron. Bien piteux endroit. Tout était noir de suie, et une pluie de cendre tombait perpétuellement sur sa pierre meurtrie. L'endroit était aussi mort que le dieu qu'il représentait. Rare était d'ailleurs les pèlerins qui se rendaient ici. Pour cause, le volcan était toujours très animé et les fumées étaient pénétrantes. Elles vous brûlaient les poumons et vous faisaient tousser lourdement. C'était pénible. Il fallait être un habitué pour tolérer cela sans encombre. Heureusement pour notre bon vieux prêtre, il était particulièrement résistant.

    " Que Kron soit loué! Mais que les autres le soient beaucoup moins. Par tous les dieux, que je m'ennuie ici bas. "

    Gwiden était à genoux , les mains en prière mais son visage affichait une mine déconfite. Cela faisait plusieurs jours, si ce n'était pas semaines, que le prêtre se trouvait seul dans son temple. Oh, cela ne changeait pas de d'habitude mais pour une fois, il désirait un peu d'animation. Et croyez-le ou non, il semblerait que son souhait soit exaucé. Peut-être qu'en cette journée la providence serait de son côté? Il fallait dire qu'ils étaient bien peu ici à prendre soin du temple et lui en demeurait le farouche gardien.

    Se redressant, affichant un étrange sourire comme si il avait deviné la présence d'une personne dans les environs, il semblait subitement plus heureux. Une intuition peut-être? Est-ce que Kron lui aurait murmuré à l'oreille quelques mots doux qui auraient apaisé son mécontentement? Il était toujours difficile de cerner l'esprit faussement embrouillé du prêtre. Pourtant, il n'était pas spécialement mauvais non plus, enfin pour ce que l'on en savait.

    Quittant la salle des prières pour se rendre dans le grand hall, Gwiden s'avançant à pas lent. Il portait une sorte de robe noire et ample, une tenue classique pour un homme de sa religion. Il y avait aussi une longue étole pourpre qui encadrait ses épaules et dont le sigle de Kron brillait sur les deux extrémités du tissus, dans un motif argenté. C'était aussi sombre que le dieu qu'il priait, mais c'était sans compter le teint blafard de son visage. Oh, mais il ne cachait pas sa nature de gorgoroth, et au contraire, il s'amusait à le montrer clairement car il se disait être une créature de Kron, un privilégié, une âme qu'il avait jugé apte à être renvoyé sur Istheria, cela faisait de lui un élu.

    Alors que le temple donnait l'illusion d'être aussi mort que la cité dans laquelle il prônait, deux individus n'étaient trop loin de l'entrée. Et alors que ces deux protagonistes se rencontraient tout juste, la silhouette morbide de Gwiden s'approcha de l'entrée du temple et pointa le bout de son nez. Sans noter si il pouvait gêner d'une quelconque manière, ce dernier s'exprima alors soudainement, haut et fort.

    " Bienvenue chers enfants d'Istheria dans la demeure de Kron! Sachez que nous pouvons vous accueillir du mieux que nous le pouvons entre ses murs. "

    Un mystérieux sourire apparut alors sur sa maigre figure.



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MessageSujet: Re: [Terminer] [Quête] La lance de Kron   [Terminer] [Quête] La lance de Kron Icon_minitimeVen 28 Déc - 21:17

Spoiler:

« Qui va là?!… ». La phrase lancée vers l’étrange duo brisa les cris perçants du vent qui battaient les cendres. La sirène s’immobilisa immédiatement, une lueur provenant de derrière elle lui soufflant qu’elle ne provenait pas d’une simple lanterne. Immédiatement, Drasha se retourna, grognant du fond de sa gorge en commençant à montrer l’impressionnante rangée de ses crocs. Cette voix lui rappelait quelque chose… Cependant, elle n’osa pas se retourner, de peur de ce qu’elle pouvait découvrir en un territoire aussi reculé. La solitude transforme bien des gens… Une âme seule coincée en ces lieux ne pouvait pas être saine d’esprit, perdu dans les renfoncements d’un dédale tumultueux de peur et d’isolement. Pourtant, ce ton, ces courbures de mots, ce timbre grave et vibrant… C’était sûr, elle l’avait déjà entendu quelque part. Ses oreilles, rendues sèches et craquantes par le climat, se dressèrent vivement, non sans douleur, dans un dernier réflexe d’attention et de menace, étrange réflexe acquis de ses gênes bestiaux. Lentement, l’ombre blanche se retourna vers l’émetteur de ce message, balayant au passage l’image de son tigre bizarrement calmé, toujours aussi tendu mais bien moins agressif. Une image depuis longtemps inscrite dans sa mémoire lui revint à l’esprit à l’instant où ses pupilles dorées croisèrent le sang bouillonnant dans les yeux du passeur.

Un léger sourire se dessina aux coins de ses lèvres orangés avant de retomber silencieusement. Alors qu’elle avait commencé à lever sa main vers son arme, elle jugea la chose inutile et la glissa de nouveau vers le visage du félin grognon pour l’apaiser quelque peu. Son esprit était ailleurs, plus loin dans le temps, dans une petite cellule du temple de Kesha en face de ce même homme qu’elle avait côtoyé pendant une heure, peut-être un peu plus, mais dont la renommé et la sagesse avait laissé une emprunte durant ces quelques mois. Après que la surprise de cette rencontre fortuite avec le grand Duscisio Balibe fut passée, l’intrigue naquit au cœur de l’esprit couvert de givre d’Othello. En effet, croiser quelque en ces terres était bien une des dernières choses qu’elle attendait. Elle le dévisagea quelques secondes, observant une nouvelle fois la blancheur de ses cheveux et de sa peau face à la flamboyance de son regard, se remémorant avec insistance la transaction qui les avait déjà réunis dans le passé. Le doute piqua son cœur de poisson… Que pouvait-il bien faire ici? Entre deux bourrasques, elle finit par parler, répondant finalement à l’herboriste voyageur.


« - C’est une bien étrange coïncidence que de se retrouver ici. Le calme de votre boutique aurait peut-être été plus agréable… »

De l’humour? Certainement pas, car c’était un outil qu’Othello avait le plus grand mal à manier. C’était pour la demoiselle une pure réflexion qu’elle faisait à voix haute. Comme elle préférait le calme de l’océan aux aboiements de la bise, elle aurait bien plus apprécié revoir celui qu’elle considérait comme un pilier de l’herboristerie moderne sur la froideur d’un planché carrelé que sur les cendres de Lokram. Mais si la Très-Haute avait choisit ce cadre, alors il en serait ainsi… Le temple n’était plus très loin, à quelques mètres, et était déjà entièrement visible, présentant son visage déconfit et sa mine désolé, autant que le paysage presque lunaire où ils avaient atterris. La sirène s’apprêtait à parler de nouveau, assouvissant de ce fait sa piquant curiosité quant à la présence du Blanc sur ces terres, mais une voix distantes l’interrompit brutalement, portée par le vent crachant sa poussière sur le sol aride. La jeune femme se retourna alors brutalement vers le temple d’où provenait les sons, découvrant à son entrée un homme recouvert d’une tunique noir à peine visible, avec la distance.

D’après ses mots, il devait s’agir d’un des prêtes qui gardait le temple. La jeune femme fut surprise, d’ailleurs, de la présence de cet être à l’allure spectral. Dans cette terre, on ne s’attend à croiser que morts ou fous… Pourtant, si cet homme était un des résidents du temple - peut-être le seul - alors il aurait peut-être des informations sur ce qu’elle était venue chercher. Son regard retomba à terre, vers le félin qui commençait déjà à montrer ses crocs jaunis vers l’inconnu fantomatique à l’entrée du temple. D’un claquement de langue, elle lui fit comprendre qu’une tel réaction était à éviter… Pourtant ,intérieurement, elle savait bien qu’à sa place, elle aurait fait de même.


« - Il semblerait que nos besoins nous mènent au même endroit... Ce prêtre pourra peut-être nous aider. » Lança-t-elle à Duscisio en lui indiquant le temple, avant de marcher dans sa direction.

Bientôt, l’homme était en vue. Sa peau blême, ses yeux creux… Il semblait avoir trouvé la parfaite vocation. Le disciple du roi de la mort… Cela lui correspondait à merveilles. Plus Othello s’approchait, plus les frissons lui parcouraient le dos, s’écoulant comme des éclairs du haut de sa nuque vers le bout de son échine, trahissant silencieusement l’impression sordide que lui laissait le temple et le fantôme de ville qui l‘abritait. Même si elle détestait l’avouer, elle n’était pas à l’aise en ces lieux. Un mauvais sentiment qui se lovait au creux de ses entrailles, s’installant confortablement entre ses chairs pour grandir doucement, plus elle s’approchait du souffle obscur du bâtiment. Le représentant du culte semblait relativement fiable, cependant, et la bâtisse l’effrayait donc plus que l‘hôte qui y habitait. Drasha semblait ressentir le même sentiment, devenant de plus en plus nerveux à mesure qu’il se rapprochait des murs froids du temple, agitant son immense visage de droite à gauche, scrutant le danger de toute part. Arrivés à sa hauteur, elle inclina alors respectueuse son visage, parlant du plus calmement et respectueusement qu’elle pu.


« - Merci pour votre bienveillance, prêtre de Kron. Je me nomme Othello Lehoia, et suis moi-même une représentante de Kesha, venue en ces terres pour… » La sirène s’arrêta brusquement, ne sachant si elle devait poursuivre. Vouloir en effet s’approprier une relique ainsi pouvait paraître brutal. « rechercher un artefact rare. » Conclut-elle.

Elle se retourna alors vers Duscisio, avide de savoir les raisons de sa venue. Même si cela demeurait possible, il était peut probable qu’il soit venu pour les même raisons qu’elle. De même que sa présence l'intriguait, quelque part, dans les profondeurs abyssales de son être, elle espérait pouvoir avoir son aide, comme celle du prêtre blême qu’elle avait sous les yeux.
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Duscisio Balibe
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MessageSujet: Re: [Terminer] [Quête] La lance de Kron   [Terminer] [Quête] La lance de Kron Icon_minitimeSam 29 Déc - 14:35

La question d'un cri perçant l'air d'un seul avait tétanisé la personne visée durant un temps, sauf l'imposant animal qui avait des traits qu'il semblait connaître s'en y faire vraiment attention. La menace des crocs de l'animal était suffisante pour montrer intégralement les ronces qui semblait sortir non pas que de sa manche droite mais aussi de sa manche gauche, des ronces qui poussait si rapidement que l'on pouvait bien voir que cela n'était pas naturelle. Les tiges poussaient, les épines apparaissait peu après mais ne se voyait pas à cette distance. Elle ne pouvait pas le voir au vu qu'elle était de dos, mais Duscisio était en train de souffrir de la sortie de ses ronces, la grimace qu'il cachait, la grimace qui apparaissait car les picotements sur sa peau n'était autre que la plante en elle-même qui faisait pousser se qui sortait de ses manches. Une plante habite son corps, et cela date qu'il y a seulement quelques jours.

Voilà maintenant que les ronces l'entourait brièvement, forment une sorte de bouclier qu'il de valait mieux pas approcher. Qui savait se qu'il y avait dans les épines ? Était t-elle empoisonné ? Quel risque à prit l'albinos pour avoir une telle capacité ? Le contrôle des plantes et les idées d'un herboriste obsédé par sa survie donne des résultats terribles. Encore faut-il savoir si les résultats sont là et si la phrase de test n'était pas encore en marche ? Il y avait une ou deux fleurs blanche qui sortait des ronces enroulé autour des bras, des roses semblerait-il. Cette décoration qui semblait superflue avait également une possibilité d'utilisation. Les facultés de cette plante rare étaient encore indéterminées, Duscisio n'en eu des informations que par des murmures des livres qu'il possède.

Peu à peu, se qui semblait être bel et bien une jeune femme se retourna, l'impression de déjà vu fit vieillir les ronces jusqu'à pourrir et se transformer à poussière sur le sol déjà maculé de celle ci. Sa main lâcha son épée mais il y avait toujours une ronces qui sortait très peu de sa manche. Le tigre s'était calmé soudainement, le regard croisé des deux humanoïdes. Duscisio resta sur ses gardes, la ronce qui restait ne bougeait pas non plus quant au sourire qui lui était adressé n'avait pas arrêté toute l'agressivité qui possédait dans ses actes et son regard félin rougeoyant.
Cette femme s'était retourné, lentement, afin de le regarder fixement pendant de longue seconde. Le mage élémentaire, lui, la regarda en levant un cils froncé par interrogation du moment.
Par sa vue elle lui parla de détail qui le concernait comme son herboristerie, cela ne l'étonnait pas le moindre du monde, toutes personne connaissant le fameux Duscisio, unique représentant de L'herboristerie de Lumière dans la capitale d'Hespéria. Pour le ton qu'elle avait utiliser signifiait qu'elle le connaissait plus que par de simple rumeur, en tant que cliente serai plut exacte. Son nom lui était oublié, trop de mouvement dans sa vie avait eu lieu pour avoir mémoire de tout nom qui avait croiser sa route.
Elle le connaissait et il semblait l'avoir déjà vu. Cela s'arrêtait là. Sur le moment c'était une simple inconnu qui s'était fait connaître par le biais d'un échange commercial. C'est tout.

L'arrivée d'un prêtre du temple de Kron vit son apparition. La surprise demeurait par la présence juste de cet homme cadavérique dans un endroit si désolé. Même s'il s'agissait d'un lieu vide de monde il s'agissait ni plus ni moins d'un temple, outre la tenue dite respectable en ses lieux était de rigueur. Se qui fit disparaître de la vue et de la douleur les plantes sortant du manche du mage argenté et à l'arrêt de l'utilisation de sa magie, pas dans sa totalité bien entendu.
Il se redressa et prit une attitude plus décontracté tout en restant méfiant mais inexpressif. L'annonce haute et forte qu'il prononça pour un accueil fit sursauter discrètement Duscisio qui l'avait remarquer et ne s'attendait pas à que celui-ci crie aussi fort.

La jeune femme s'approcha non sans peur de cet homme après avoir fait le remarquer de l'aide possible du prêtre présenté à eux. Duscisio se relâcha petit à petit et commença à en faire de même sans presser le pas pour arriver assez prêt pour entendre la présentation qu'elle lui faisait. Othello? Un nom qui ne lui était pas inconnu. La raison de sa présence ici ? Un artefact. Dès qu'elle eu fini il semblait que c'était à son tour, Duscisio. Il regarda la jeune femme puis le pretre et encore la jeune femme pour comprendre se qu'il fallait faire bien que l'envie n'y était pas. Alors il faut aussi compliqué qu'il le pouvait tout en révélant sa venue ici.

Balibe Duscisio. Sous la juridiction de Baria, je suis ici pour la recherche de toutes plantes rares de toutes sorte pouvant être trouvé.

Rien de plus. Baria étant l'une des divinités de son peuple diverses conclusion pouvait être fait de la par des deux personnes qui ne la connaissait pas. La source de l'une de ses magies, une magie qui lui permettait le contrôle des plantes a son bon vouloir mais où la maitrise total n'existait pas encore. Il cachait beaucoup de chose sous ses habits et pas que de la peau ou l'absence de couleur de celle-ci déjà bien visible sur son visage maintenant découvert.
L'ironie de la situation vint au fait qu'il cherchait tout le deux quelques choses de rare voir peu commun dans un même lieu. Le hasard réservait des surprises quant au prêtre, n'était là que pour veiller sur ses deux là en prêtant une hospitalité douteuse.


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MessageSujet: Re: [Terminer] [Quête] La lance de Kron   [Terminer] [Quête] La lance de Kron Icon_minitimeLun 31 Déc - 18:38

    La présentation de Gwiden eut l'effet escompté. La peur, l'angoisse, le doute... il avait toujours curieusement aimé posséder ce genre d'influence sur autrui, inspirant l'inquiétude ou même la suspicion. C'était plutôt étrange pour un prêtre, mais cela faisait bien longtemps que l'homme n'était plus très sain d'esprit. Et pourtant, il n'en restait pas moins curieusement brillant dans son domaine et d'une incroyable fidélité à son dieu. C'était pour cette raison qu'il offrirait la meilleure hospitalité qui lui était permis d'offrir à ses convives - trop rares après tout - pour faire honneur à Kron. Car Kron n'était pas que le dieu de la Mort, il n'était pas que le dieu des Condamnés, il était bien plus. Après tout, sans mort, la vie ne serait plus rien et n'aurait plus de valeur. Il était nécessaire de posséder sa force contraire et n'était donc pas une puissance à négliger, bien que malheureusement, les Hommes ont tôt fait de trop l'oublier...

    Souriant toujours de ses belles dents, le prêtre ouvrit les bras, invitant alors les deux jeunes gens à venir dans sa direction. Si il y avait bien une entité qui ouvrait toujours les bras, c'était bien la grande faucheuse... mais ils étaient si peu à vouloir se jeter sur elle...

    " Bienvenue enfants d'Istheria. "

    Le prêtre se répéta alors, mais prononça alors ses mots avec une voix plus douce et mielleuse.

    " Je me nomme Bathov Gwiden. Je suis le gardien de ce temple et prêtre de son dieu comme vous l'avez si bien deviné Mademoiselle. Je suis d'ailleurs ravie d'accueillir ici-même une consœur. Et permettez-moi de vous dire que vous faites honneur à votre déesse car votre beauté est digne de celle que l'on lui prétend. "

    L'esquisse du prêtre s'étendit de plus belle sur son visage, au même instant où il dévisagea la jeune femme qui se trouvait devant lui. Est-ce que cela pouvait être gênant ou intimidant? Peut-être, mais il se moquait bien de savoir si il pouvait mettre mal à l'aise la belle dame. Mais aussi vite s'était-il préoccupé d'elle, qu'importa rapidement son attention à son animal pour qui il n'adressa qu'un sourcillement, puis il se tourna vers l'herboriste. Là, son visage changea pour une expression plus dédaigneuse et le ton de sa voix était beaucoup moins chaleureux.

    " Baria, hein? Sa juridiction n'a pas lieu dans notre temple. Il est d'ailleurs étrange qu'un impie vienne dans cette cité engloutie sous les cendres, mais soit. Kron est plus généreux que ce que l'on dit de lui. Veuillez entrer dans sa maison, l'air y est moins lourd et il y sera plus agréable pour converser. "

    Ce fut à cet instant que le prêtre leur tourna le dos et emboîta le pas. Mais alors qu'il passa à peine l'immense arche qui servait de porte, le sol se mit à trembler. Une secousse. Cela provenait du volcan qui n'avait jamais trouvé le sommeil. Ce dernier persistait à cracher quelques fumées et cendres de temps à autre, toussant comme un malade de la grippe. Cependant, Gwiden était trop habitué pour être surpris ou même chanceler, ni même prêter attention sur la poussière ou le craquement du temple.

    Il fit entrer alors le petit monde dans l'immense hall du temple où de multiples torches et vasques d'huile permettaient d'éclairer sommairement le lieu sacré. L'air y était beaucoup plus frais qu'à l'extérieur et parfumé d'un étrange encens. On pouvait aussi noter la présence de plusieurs petites chapelles où se tenait de nombreuses statues, représentait un homme ou une femme se mourant de différentes manières - une flèche dans le cœur, un homme qui vous étrangle, un animal qui vous saute dessus ou même une métaphore de la maladie ou vieillesse. Si la forme pouvait paraître sombre, les attitudes et les soupirs de ses gens de pierre portaient en eux une forme de poésie. Lorsqu'ils eurent parcouru plusieurs mètres à l'intérieur, le prêtre se retourna vers Othello, brusquement, désirant la prendre par surprise.

    " Jeune prêtresse... vous avez dit que vous étiez là rechercher un artefact rare... Quel genre d'artefact peu bien donc vous amenez ici? Car je ne veux pas vous décourager mais grand nombre d'aventurier se sont rendus à Lokram pour tenter de récupérer des merveilles perdues de la cité, peu en sont revenue entier. "

    Gwiden conserva alors son grand sourire sur le visage, puis daigna se tourner vers l'herboriste.

    " Monsieur Balibe, je ne sais pas si je vous serais bien utile. Peu de plantes poussent ici mais certaines réussissent à prendre racine et vie sous le charbon que déverse le volcan. Nous avons d'ailleurs un petit recueil à ce sujet si vous êtes intéressés. "

    C'était le moins qu'il pouvait faire pour un hérétique.



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MessageSujet: Re: [Terminer] [Quête] La lance de Kron   [Terminer] [Quête] La lance de Kron Icon_minitimeMer 2 Jan - 18:53

Les derniers mots de l’herboriste avaient à peine franchis ses lèvres que le prête de Kron, Gwiden, ouvrit grand ses bras dans leur direction. Silencieusement, la sirène regarda leur ôte, essayant de deviner quels sentiments pouvaient s’abriter sous ses mots. Même si elle put y déceler respect et bienveillance, quelque chose d’autre semblait tapis quelque part, enfoui sous un délicat compliment soufflé à une consœur. Pendant une seconde ou deux, elle fut déstabilisée, mais cacha bien vite son trouble sous un respectueux sourire, abaissant lentement son visage dans l’ébauche d’une révérence. A peine eut-elle levé ses yeux que le visage de leur ôte avait changé, s’adressant cette fois-ci à l’herboriste. Ce changement de caractère était surprenant… Présentant un visage dédaigneux et distant, Othello observa attentivement ce nouveau caractère. Il ne semblait vraiment pas être homme à énerver. Mais après tout, garder un endroit de la sorte dans un lieu si reculé, cela paraissait bien plus de l’ordre de l’exploit que de celui du travail. Ne soufflant mot, la sirène était définitivement intrigué par ce guide religieux qui avait la bienveillance de les accueillir. Elle continua de l’observer du coin de l’œil alors qu’il s’engouffrait dans l’édifice, suivis de près par Drasha qui, quant à lui, était bien plus méfiant que de coutume. D’un claquement de langue, elle rappela l’animal à l’ordre. Mieux valait ne pas créer d’incident ici…

A peine eurent-ils commencé leur route vers l’intérieur que le sol trembla violement. Contrairement à Gwiden, la jeune femme eut du mal à rester sur ses deux jambes, s’appuyant soudainement sur le félin pour ne pas chanceler. Le volcan… Elle en avait presque oublié l’endroit où ils étaient. A côté d’eux somnolait encore un monstre de flamme et de lave dont la colère avait déjà enseveli une cité entière. Dès que le tremblement fut passé, elle se releva prestement et poursuivit sa route, gardant fixement ses doigts blancs enlacés dans l’épaisse fourrure rayée.
Au moment d'entrer, ses yeux se tournèrent vers l'albinos silencieux. Ainsi, il recherchait des plantes rares... La sirène se bafoua alors de ne pas l'avoir comprit plus tôt. Etant elle-même herboriste, elle aurait du comprendre la raison qui pouvait motiver un vicaire à se déplacer si loin de ses repères en une pareille saison. Pourtant, le manteau de suie de Lokram paraissait être un lieu étrange pour voir fleurir de curieuses plantes. Mais après tout, elle ne connaissait ni le pays, ni sa flore. Soudain, cela lui apparut comme un bon compromis. Une fois qu'elle aurait la lance - si celle-ci existait bien - alors elle pourrait se pencher sur la question, ou aider le jeune homme dans sa recherche.

La scène qu’offrait le temple était aussi étrange et fascinante qu’elle n’était terrifiante. L’armée de corps sauvagement tué qui s’offrait à leurs yeux dans différentes alcôves avait de quoi décourager. La dame blanche observa silencieusement les différents façons qu’avaient ces êtres de mourir, succomber, mourir encore pour dépérir plus loin. Si cette croyance était peu ragoutante, elle offrait pour la jeune femme un morbide spectacle attirant toute sa curiosité. L’atmosphère était froide. Le silence presque total, comme l’aurait été l’obscurité si il n’y avait pas eu les nombreux flambeaux qui ornaient la salle. Elle connaissait par cœur cette atmosphère d’Eglise. Ce froid persistant qui embaumé l’air, ce parfum de pierre et de poussière qui enveloppait quiconque entrait dans ses lieux. Pour la première fois depuis son arrivée sur les terres de Lokram, elle se sentait dans son élément. Son sérieux habituel reprit le dessus sur ses précédentes angoisses, de telles sortes que quand le moine noir se retourna soudainement vers elle, elle n’eut pas la moindre réaction.

Son sang refroidis eut peine à continuer sa course. Si ce n’était pas une menace, c’était clairement un avertissement. Il était vrai que ces terres étaient meurtrières, et elles en avaient d’ailleurs le parfait costume. Marcher sur des cendres, le nez remplis d’une odeur de soufre était loin d’être rassurant. Mais cela ne l’effrayait pas. Elle avait bien mesuré les conséquences avant de commencer ce voyage, pesant attentivement le pour et le contre, mesurant les risques qu’elle prenait. Peut-être il y avait-il bien les bras de Kron tendus au bout de voyage. Si c’était le cas, alors il en serait ainsi. Elle n’avait rien à perdre après tout, et bien plus à gagner au change. Elle se souvint alors des paroles du vieillard qu’elle soignait, vantant les mérites de cette arme légendaire, de ses lames maudites qui vaincrait même les pouvoirs de la guérison… Il était vrai que c’était surprenant de la part d’une chétive prêtresse de rechercher un objet aussi meurtrier et obscur que celui-là … Peut-être soulèverait-elle des questions, des réactions, même. Et si l’aventure ou la recherche ne l’effrayait pas, la réaction du gardien des lieux l’inquiétait un peu plus. Comprendrait-il le but de sa recherche ? Sûrement pas. L’en empêcherait-il ? Elle priait que non…

Mais mentir ne l’aurait mené à rien. Elle attendit quelques secondes après que Gwiden eut fini de parler à Duscisio et que le silence ce fit de nouveau pour prononcer calmement ses mots. Elle les choisit avec attention, s’attendant à une certaine désapprobation, mais voulant apparait le plus déterminée et sûre possible. Après tout, il y a-t-il meilleur arme de persuasion que la vérité dans tout son éclat ?


«- La peur du trépas ne m’effraie guère, et si Kron me rappel à lui dans cette recherche, alors je succomberai en œuvrant. Ce que je recherche n’est pourtant pas enfoui sous les cendres de la cité… On m’a raconté qu’elle était cachée quelque part dans le ventre de ce temple. On l’appelle la lance de Kron. »

C’est ainsi qu’elle conclut son maigre discours, appuyant le regard du prêtre en espérant y déceler de l’intrigue, ou même la même malice qui les éclairait d’ici-là plutôt que l’étincelle d’un refus… L’ombre de l’herboriste à ses côtés se faisaient aussi sentir. Elle ne savait en aucun cas comment l’un comme l’autre réagirait, mais espérait ne froisser aucun des deux hommes présents. Son regard était maintenu, la jeune femme impassible se préparait à la pire des tempête comme au début d’une quête qui se promettait déjà périlleuse…
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MessageSujet: Re: [Terminer] [Quête] La lance de Kron   [Terminer] [Quête] La lance de Kron Icon_minitimeJeu 3 Jan - 10:48


Bien qu'en tend que prêtre de Kron, une divinité lier à la mort, ce dernier montra une grande hospitalité envers ses visiteurs. Maintenant qu'il y pensait, certaines choses se portait à poser certaine question. Sur le peu qu'il a fait pour connaître les différentes divinités qui vivaient dans les croyances d'Istheria. La seule connaissance de quelle divinité en était de quel domaine n'était que le strict minimum.

Le prêtre ouvrit les bras comme la mort le faisait à un être le rejoignant, ne se hâtant pas plus dans son pas, Duscisio s'arrêta derrière la jeune femme qui disait être la prêtresse de Kesha. Maintenant qu'il y pensait, toutes les prêtresses de Cimmeria en était leurs représentantes. Les deux être croyants se répondait à leur appel en tant que tel, mais Duscisio fut vu sous un autre jour. Le fait qu'il soit vu comme un non croyant ou encore hérétique le remonta dans son humeur, jusqu'à déployer une partie de sa magie qui fit pousser une ronce sortant de son bras droit contre son gré, commençant à se diriger vers le prêtre.

Je veux bien accepter votre ignorance, prêtre de Kron. Mais pas votre insolence envers l'une des nombreuses divinités que je vénère.

Baria, était la divinité fallacienne des plantes, son pouvoir était donc celle de les commander mais également de les voir chacune d'entre elle comme ses filles et ses fils poussant à travers le monde. Cette nymphe des forêts a accepté de lui donner le contrôle des plantes. Non pas en tant qu'herboriste uniquement, mais en tant que croyant de sa propre civilisation. Civilisation, leur savoir et leur croyance ne fut pas totalement oublier et Duscisio faisait part d'une loyauté à celle-ci qui n'égalait personne.
En tant que Fallacien de naissance, Duscisio pouvait également référencer Talarinio, l'une des divinités lier aux ténèbres du cœur des hommes. Cette divinité des enfers et de la mort pourrai en être lié à Kron d'une manière sans en connaître l'autre. Un frère ou un cousin, peu importe comment on pouvait le voir. Il ne pouvait pas en être le père ou le fils, trop de différence était présent.

Le fait qu'il ne maitrise pas encore totalement cette nouvelle capacité que de commander aux plantes celui vint à remarquer, au moment d'une des secousses que les lieux étaient en train de réveiller, se qu'il était en train de faire et arrêta la ronce qui arrivait à un cours mètre de distance du cou du prêtre menacé involontairement au bout d'une vingtaine de secondes. L'herboriste remarqua alors se qu'il était en train de faire et leva le bras droit pour arrêter la ronce de pousser anarchiquement. Peu de temps après, elle regagna à s'approcher de son invocateur avant de retourner dans la manche et de s'enrouler autour du bras non sans douleur. Une grimace encore peu visible sur son visage quelques peu envahi d'une émotion de colère vite calmer. Mais il ne s'excusa pas pour autant de son geste. Comme dit, c'était involontaire.

L'entrée dans le temple s'offrait à présent à eux. Ne tardant pas son regard sur la façade en elle-même, il se contenta de suivre ni de loin, ni de prêt la jeune femme et l'homme de foi. Sans prononcer un mot de plus. La lumière présente ne semblait suffire. En effet les yeux de Duscisio durent quitter leur forme féline pour reprendre celle d'un rond telle une bille d'un métal noir entouré d'une aura rouge sang. Quoi qu'en y regardant de plus prêt se n'était pas tout à fait exacte.

Les statues, les murs, rien de cela n'intéressait l'albinos qui n'était pas là pour contempler le temple même si celui-ci pouvait être bien bâti pour rester sur ses terres tremblantes. Sur ce point d'ailleurs on pouvait le voir ouvrir les lèvres mais se retenue de faire sortir le moindre mot, car au vu de se qu'il y avait à raconter, sa manie de parler dans une langue que personne ne comprend aurait été encore remarqué. Ce qu'il allait dire ? Simplement prier que Tagara espérait qu'il calme son frère divin Firis pour qu'il ne crache pas ses coulées de feu sur lui.

A peine quelques mètres après qu'i pensait que le prêtre avait entendu sa prière sans parole, mais c'était à Othello qu'était adressé la première réponse pour connaître la nature de se qu'elle cherchait, sans à peine lui faire peur en lui racontant que peu en était revenu... entier ? Entier ? Avec un bras en moins par exemple ou – mettons-nous dans la peau de l'homme de foi – avec la vie emportée par Kron le ténébreux faucheur ? Il ne tarda pas sur elle et elle ne prit pas encore par à une réponse immédiate. L'envoyé de Kron s'adressa de suite après à l'herboriste qui avait énoncé plus tôt la raison de sa venue ici. La logique voulait que peu de plante pousse ici. C'est bien pour cela qu'il avait précisé rare il n'y a que quelques secondes. Diverses plantes existaient comme la « Feuille Phénix » qui était la raison principale de son déplacement, ou encore la « Fleur de feu » qui ressemble un peu à la première mais avec une légère différence en termes de caractéristiques médical.

Il ne répondit au prêtre que par un lever de sourcils et un léger signe de tête, avant de voir que la jeune femme répondit pour son but ici. Bien qu'elle accepte que Kron l'emmène, d'après ses mots, elle était prête à continuer sans peur. Quand elle précisa qu'il s'agissait de la Lance de Kron, il préféra rester sur ses gardes car personne ne savait comment il allait réagir. L'albinos ne bougeait pas, restait sur ses deux pieds et éloigner que d'un mètre ou deux.
La lance de Kron pourrait très bien être une relique et dans le meilleur des cas, une arme très difficile à prendre possession par son emplacement dans le temple ou ailleurs.


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MessageSujet: Re: [Terminer] [Quête] La lance de Kron   [Terminer] [Quête] La lance de Kron Icon_minitimeJeu 24 Jan - 14:59

Un frisson parcourut le dos blanchâtre de la silencieuse yorka. Son regard continuait de chercher celui de l’obscur moine, bien qu’elle commençait à ressentir un piquant malaise face à ces yeux perturbés. Une vague de regret finit par engloutir ce qu’il lui servait de cœur, et elle ne tarda pas à redouter les mots auxquels elle devrait faire face. Cet homme – si homme il était bien – n’avait rien de sain. La yorka le comprit immédiatement, peu de temps après avoir fixé ce regard d’or fournis de vices et de folie, plongé dans des limbes inconnues, macabres et vides de toute vie. Il n’y avait rien d’étonnant à cela pour un prêtre du Dieu de la mort. Rapidement, la sirène baissa brusquement les yeux, rompant ainsi le seul lien qu’elle avait instauré avec l’homme perdu, trouvant peut-être moins apeurant de contempler les pavés froids et poussiéreux. Le silence fut le premier à répondre à ses mots, envahissant l’air ambiant, la coupant soudainement de tous ses moyens. Puis un souffle court et rauque la ramena à la réalité, et elle se retrouva nez à nez avec le prêtre en instance de réponse, visiblement troublé, sinon énervé par ses mots. Son élan d’audace lui avait donc était bien néfaste… Elle serra son poing froid, attendant la réponse de l’érudit, rassemblant son courage face à sa voix déjà aiguisé comme des lames de couteaux.

«- Si vous veniez à rejoindre Kron, sachez que je prierais pour vous... Mais pour ce qui est du reste... Je ne connais pas la chose hérétique dont vous faites mention. La lance de Kron! Hahahahaha! Voilà quelque chose de risible. Vous perdez votre temps. Mais bon, vous pouvez visiter le temple autant que vous le voulez... mais si l'un d'entre vous vient à altérer d'une quelconque manière ce lieu sacré, sachez que vous le rejoindrez plus tôt que vous ne le croyez... »

La sirène en eut le sang gelé. Ce n’était ni une bénédiction, ni une sentence, ni une réponse négative. Ce n’était rien… Mais cela soulageait néanmoins la jeune femme, qui conserva dans son esprit le soupir de soulagement qui se formait d’ors et déjà derrière ses lèvres épicées. Elle cacha dans un même temps sa forte envie de déglutir, laissant la bouche humide d’une salive de crainte. Le tigre en fit de même, visiblement tout aussi touché par le discours du prêtre. Il ne leur fallait rien paraître, car à ce moment-là, les intentions du prêtre n’avait jamais parue plus troubles. Une chose rassurait la sirène, cependant, dans ce brouillard persistant qui entourait la personne de Gwiden : il n’était pas contre eux… Du moins, pas directement. Elle restait libre de faire ses recherches et d’explorer ce temple jusqu’à la découverte de la fameuse relique, même si rien ne lui garantissait sa présence en ces lieux à part son seul instinct qui paraissait être à présent une bien maigre preuve. Pourtant, elle était certaine qu’elle se trouvait là, quelque part, cachée entre deux roches, soupirant en attendant sa délivrance. Et même si le prêtre niait sa présence, et même son existence, elle restait persuadée qu’il n’en était rien, et que l’arme gisait quelque part dans ces obscurs lieux, peut-être même gardée par le sombre personnage. Au bout de quelques secondes, elle finit par répondre calmement, fidèle à la voix angélique qui la suivait partout, tapie dans le creux de sa gorge :

« - N’ayez crainte, jamais nous ne nous permettrions de porter la moindre atteinte à cette demeure. Merci de m’accorder ce précieux droit. Croyez bien que je ne tenterais rien contre ce temple ni contre vous, soyez-en assuré. » Souffla-t-elle avant d’ajouter, de façon presque inaudible. « Peut-être que tout cela ne sera pas en vain… »

Dès cet instant, un plan naquit derrière son front pâle alors que le regard doré du prêtre s’estompait. Elle savait au creux de son être que la lance attendait cachée au sein de son temple, probablement sombrée quelque part dans ses profondeurs. Il faudrait certainement du temps, et de l’habileté pour la retrouver et la sortir de sa sombre torpeur. Son regard se porta quelques instants sur ses mains frêles et fines, peu capables de la moindre prouesse. Elles semblaient si petites et si fragiles face à l’immense tombeau de pierre dans lequel ils étaient enfermés… Drasha grogna légèrement, poussant Othello à le regarder. Le félin imposant était fort, mais grand et peu commode. Il aurai du mal à s’engouffrer dans de fines crevasses, et même si il pourrait accéder à des endroits moins pratiques, il n’y avait nulle part auquel il pourrait accéder qui ne serait accessible à la jeune femme. Mais à eux-seuls, il serait dur d’agir, sachant le prêtre tout proche. Il leur fallait trouver un allié… L’herboriste derrière elle pourrait peut-être lui porter assistance ? Elle ne parla pas tout de suite, préférant attendre que le prêtre s’éloigne un peu et que son esprit choisisse ses mots. Duscisio était après tout présent pour autre chose, sa quête était bien différente de la sienne – et il n’avait probablement que très peu d’intérêt dans son entreprise, voir aucun.

La sirène resta de marbre. Il était un marchand… Si elle voulait avoir une chance de le convaincre, alors elle devait agir en tant que commerçante. Si elle comptait sur son aide, alors il était normale en retour qu’elle lui apporte son assistance. Et il n’était pas là par hasard… Sa quête était de rechercher des plantes rares perdues quelque part dans ces montagnes terrifiantes et volcaniques. Les plantes, ici, devaient être aussi rares qu’inaccessibles, enfermaient par la nature et protégées par la lave. Ils ne seraient probablement pas trop de deux pour les récupérer – du moins, si l’alchimiste acceptait le marché qu’elle s’apprêtait à lui soumettre. Elle se décida alors à proposer cet échange de bon procéder, espérant ainsi conclure un pacte honnête. Faisant onduler sa tresse dans un splendide mouvement, elle se retourna vers lui, observant du coin de l’œil de prêtre disparaître entre deux colonnes loin de là. Il était certain que le prêtre n’avait pas était un modèle de délicatesse avec l’albinos dont les yeux reflétaient l’agacement. Elle observa ses pupilles sang quelques secondes, se perdant dans ce vermillon vibrant avant de dire calmement, n’arrivant pas à donner à son visage la moindre émotion.


« - Vos besoins vous ont mené ici pour des raisons différentes de la mienne. Cependant, j’aimerai vous proposer un marché. Agir seule ici est une tâche compliqué, et vos talents seraient certainement les bienvenus. En retour, vous pourrez compter sur mon aide dans la recherche de vos plantes médicinales. »

Se taisant, elle n’ajouta rien de plus, très malhabile dans l’art du discours et de la parole. Othello espérait en avoir suffisamment dit, bien qu’elle comprenne que la demande paraissait bien nébuleuse. Après tout, elle n’avait rencontré le jeune homme qu’une brève fois de nombreux mois auparavant, et il était normal qu’il refuse, compte tenu de la nature de sa quête – plus qu’incertaine aux yeux du plus grand nombre. Ses yeux marins ne dérivèrent pas, espérant cette fois-ci que son audace sera payante, laissant son regard doré dériver dans la mer sanguine qui noyait les yeux de l’albinos devant elle.
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MessageSujet: Re: [Terminer] [Quête] La lance de Kron   [Terminer] [Quête] La lance de Kron Icon_minitimeDim 27 Jan - 11:05

Préférant ignoré les deux autres pour se changer l'humeur en regardant autour de lui, il vint plusieurs choses qu'il n'avait pas remarquer avant comme les statues. Sans étonnement car il savait déjà qu'il se trouvait dans un temple lier à la divinité Isthérienne de la mort. Au vu des statues qui décorait le temple, on remarquait que la mort ne pouvait pas être son seul dialecte mais celui de la torture et de la douleur... C'est juste un culte immonde en somme.

Ce prêtre était aussi fou qu'on osait le prétendre. La jeune femme n'en était pas inerte au point de ne rien sentir venir. Le malaise qu'elle éprouvait se sentait dans le peu de regard qu'elle montrait d'elle-même face à l'homme de foi de mort. Pour sûr, la réaction de l'ondine n'avait rien de bon, bien au contraire. Elle était presque paralysée.
Le prêtre entendu qu'elle cherchait la Lance de Kron. Pour sa part, demander directement à l'homme intéressé car vouant son culte à un dieu morbide ne pouvait que connaître l'existence de cette lance. Malgré cela, il ne semblait pas savoir de quoi qu'elle parlait. Duscisio se retourna pour les regarder sans s'approcher. La manière de ricaner du prêtre avec quelques de suspect. Soit il ne connaissait pas l'existence comme il le prétendait, soit il ne voulait pas le montrer et donc le cacher. Mais voulant trouver cette lance, l'albinos ne pensait pas qu'elle allait abandonner pour autant.

Il n'était là que pour les plantes, le temple ne l'intéressait aucunement. De toute manière il n'avait aucunement prévu de rester plus longtemps à l'intérieur. Son but était à l'extérieur, lieu dangereux que de s'aventurer dans les cendres du volcan encore éveiller. D'ailleurs elle le confirma d'elle-même pour son innocence de prêtresse qu'elle respectera le temple de son côté.
Quand le prêtre partit, Duscisio se rapprocha de la jeune femme et du gros chat à ses côtés sans la moindre peur tout en sortant trois feuilles de couleur jaune sombre qu'il mâcha. Maintenant qu'il était parti leur liberté de mouvement pouvait se montrer mais dans les limites du raisonnable. Celle-ci se retourna avec une idée dans les yeux, les cheveux dans un mouvement de grâce. L'albinos n'avait pas toujours pas l'air apaisé des paroles du prêtre, quand la demoiselle lui proposa un marché en lui soumettant l'idée de l'aider dans sa recherche pendant qu'elle en ferai de même après. IL répondit au quart de tour :

Je ne reste pas dans le temple.

On pourrait voir et ajouter l'expression « Débrouille-toi » dans ses paroles au vu du ton qu'il avait emprunté dans l'agacement de la situation. Mais il finissait de mâcher ses feuilles avant de commencer à réfléchir calmement. Il peut faire sa recherche seul, c'est pas un problème. C'est même mieux pour lui. Le côté égoïste de Duscisio avait du bon. Il ne voulait pas s'occuper de quelqu'un d'autre que lui-même pour une sécurité d'autrui plus grande. S'il sait qu'il es seul, il n'aura pas à s'occuper de la sécurité de quelqu'un d'autre. De ce côté, il ne mettra pas en danger la jeune femme d'une quelconque manière que se soit si près d'un volcan. Même si d'un côté, la compagnie de quelqu'un en sachant qu'il ne va peut-être pas supporter la chaleur du volcan et lui provoquer des pertes de connaissances. De l'autre côté, la laisser aller seul dans les profondeurs d'un temple pareil avec un tel prêtre dans les parages n'annonçait rien de bon. Son regard changea comme le ton qu'il se trouvait un peu plus calme.

De l'autre côté je ne peux pas vous laissez seule ici.

Il regardait le tigre en disant cela. Bien sur, elle n'était pas seule depuis le début, mais l'animal entrerai dans les profondeurs en sachant la place qu'il prend. Il l'avait déjà senti dans un grognement il y a peu de temps avant.
Le Fallacien albinos s'approcha de l'animal sans crainte. Ne montrant en rien la peur qu'il n'avait pas. Il restait simple, s'accroupit devant l'animal pour poser sa main sur sa grosse tête de félin. Ne parlant que pas son geste, lui indiquant simplement qu'elle allait le remplacer durant quelque temps.

Notre chat va devoir rester ici par contre. S'il n'y voit pas non plus d'inconvénient, je vais lui laisser mon sac. Je ...

Il se coupa la parole tout seul. Quelque chose n'allait pas. Il releva et attendait quelques instants. Au vu de la lenteur de ses mouvements et de la grimace qu'il commençait à faire, il ouvrit son sac et chercha à l'intérieur une potion qu'il avait concoctée. Il n'allait pas la donner au tigre ou à la prêtresse. Non, il retira le bouchon de la fiole et la bu d'un seul trait. Et avant de finir de l'avaler d'un gros gloussement et d'une autre grimace. Il se tenait le bras de sa main gauche, la poitrine de l'autre. Cette fois ci se n'était pas la potion c'était autre chose. Il cherchait un lieu ou s'assoir. Il avait mal, il le montrait... enfin il ne pouvait pas le cacher surtout. Une ronce commençait à pousser anarchiquement du bras qui tenait l'autre. Il se posa sur se qu'il pouvait et attendait, ne faisant signe de ne pas s'approcher... alors que la douleur en était insupportable...


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MessageSujet: Re: [Terminer] [Quête] La lance de Kron   [Terminer] [Quête] La lance de Kron Icon_minitimeDim 10 Fév - 18:09

Entre deux mastications de ses feuilles dorées et inconnues, le jeune homme à la peau laiteuse finit par délivrer sa réponse, aussi franche que froide. Il s’agissait purement et simplement d’un refus, dans sa forme la plus simple, la plus pure, mais aussi la plus surprenante. La gorge humide craqua sous le coup de la surprise, se contorsionnant dans un geste de choc, se serrant brutalement. Il fallait dire qu’elle ne s’attendait pas à une telle réponse, laissant pour seule marque de sa surprise sur son visage de givre la dilatation de ses yeux noirs, cachés par les vaguelettes blanches que formaient ses cheveux. Son ton était de glace… Tout comme ses yeux rouges. Après tout la situation était déjà bien tendu, elle n’aurait peut-être pas du espérer une réponse positive aussi rapide de la part d’ l’herboriste. Il n’y avait nul doute que ses passions étaient échauffées, et que son calme avait était chauffé à blanc. Malheureusement pour la sirène, elle du bien admettre qu’elle s’y était peut-être pris trop tôt… Ou du moins d’une mauvaise façon. Néanmoins, elle du se remettre à son échec. A en juger par son ton assuré et son regard ciselé, il n’y avait nul doute qu’elle ne parviendrait pas – au moins avec les maigres arguments qu’elle pouvait lui présenter – à lui faire changer d’avis. Ou alors, pas maintenant…

A peine essayait-elle de trouver une nouvelle stratégie d’attaque, le jeune homme qui s’avérait plein d surprise reconsidéra soudain la question, peut-être touché par une soudaine prise de conscience. La jeune femme ne sut que dire, le laissant calmement peser le pour ou le contre, se contentant de le regarder de son regard absent et sombre. Que pouvait-elle faire d’autre ? Le pousser dans sa direction ? Après tout, elle était loin d’être une acrobate des mots. Mieux valait-il qu’elle le laisse réfléchir en paix, alors qu’il semblait avoir retrouvé un esprit plus serein. Pendant ce laps de temps, elle laissa son regard écailleux dériver vers le fond du temple où l’on distinguait encore les traits fantomatiques et spectraux du moine des morts, errant comme un revenant dans ce lieu silencieux. Et pour la première fois depuis son arrivée dans le bâtiment désolé, Othello se posa la question du danger que pouvait représenter cet homme, dont on ne pouvait affirmer l’appartenance au monde des vivants, comme à celui des morts. Ils ne savaient rien de lui, ni de ses capacités ou de ses pouvoirs – si pouvoirs il possédait. La silhouette de sa menace flottait encore dans l’air poussiéreux qui régnait ici-bas, laissant penser qu’il n’était pas un innocent pacifique, incapable de se servir d’une arme. Tout laisser croire qu’il était loin d’être un personnage à sous-estimer… L’hybride du se faire violement à l’idée qu’à présent, il n’était plus hôte, mais potentiel ennemie…

Un bruissement de pas attira alors de nouveau son attention vers l’albinos, qu’elle découvrit accroupit devant la silhouette imposante de son fidèle félin. Sans le moindre geste de menace ou d’hésitation, il avait glissé sa main sur son front épais et touffu, laissant sur le visage du tigre un air béat et interrogateur. Ceci inspira à la sirène l’ombre d’un sourire. Il était rare de voir quelqu’un s’approcher aussi prêt de lui, et encore plus de le voir cette même personne oser un tel contacte, aussi audacieux que simple. De même, il était très inhabituel que Drasha, d’habitude si méfiant, se laisse ainsi faire, ne montrant aucun signe de menace ou de colère. Le jeune homme ne s’en rendait peut-être pas compte, mais il venait d’accomplir un quasi-exploit, amadouant le tigre entre les tigres. Othello glissa au même moment sa main entre les plis de sa fourrure, comme pour féliciter l’animal de cette réaction, espérant voir en cet acte un signe d’une sagesse nouvelle qu’elle ne connaissait pas encore en lui. Voyant également un signe d’une finale approbation, la sirène observa silencieuse l’albinos, sentant dans son cœur engloutie un fardeau disparaître. Il avait peut-être accepté, finalement. Ce que confirma ses propres paroles, s’échappant peut après de ses lèvres. Elle se sentit envahie d’un profond sentiment de soulagement…

Mais avant même qu’il finisse sa phrase, il s’arrêta brutalement, cherchant dans sa sacoche une fiole qu’il but rapidement et bruyamment, comme paniqué… Ou plutôt torturé. Quelque chose n’allait pas. C’était certain. La sirène avait vu ce genre de réaction à Cimméria de nombreuse fois, des patient faillir brutalement, s’évanouir pour certain, victimes de leurs maux. Pourtant, c’était la première fois qu’elle le voyait sur un soigneur. La violente expression de douleur qu’il revêtit alors lui fit comprendre qu’il souffrait brutalement, sans pour autant qu’elle comprenne quel en était la cause. La potion qu’il venait d’engloutir était peut-être un antidouleur, peut-être même quelque chose de plus puissant … Pourtant, bien qu’elle soit une infirmière réputée de sa caste, elle n’arrivait pas à comprendre la raison de ce mal soudain qui le touchait, la laissant comme simple témoin d’un phénomène qu’elle ne pouvait ni expliquer, ni changer. La sirène haïssait ce sentiment… Cette sensation perfide et insidieuse de n’être qu’un simple témoin impuissant, de ne pouvoir rien faire, d’être bloquée dans une cage sombre d’inutilité… Seule devant le visage crispé, déformé par la douleur de l’herboriste, sans comprendre ce qui l’affectait, comprenant simplement qu’il ne souhaitait pas qu’elle s’approche plus près…

Son visage de porcelaine se vit enflammé par un regard plus vibrant que d’habitude, alors qu’elle se mordit violement la lèvre. Elle ne pouvait pas rester de marbre devant un tel spectacle, c’était impardonnable pour une prêtresse… L’envie lui vint de crier à l’aide. Mais qui l’y avait-il pour les aider à part eux-mêmes ? L’idée d’appeler Gwyden paraissait complétement inadapté. Elle en était réduite à penser qu’il serait probablement bien plus heureux de lui enfoncer le couteau dans la plaie plutôt que de le délivrer de la douleur. C’était donc à elle d’agir… Cela faisait bien longtemps qu’elle n’avait plus pratiqué de soin sans la supervision d’une doctoresse plus expérimenté, et sans savoir de quoi il souffrait. Mais elle ne pouvait pas le laisser dans la douleur. A présent, il était de son devoir de l’aider, lui qui avait accepté sa proposition, lui accordant son aide. Et défaillir dans le ventre de ce temple était des pires augures… La sirène agit vite, avec pour seule information le fait qu’il souffrait. Par expérience, elle savait que l’un des meilleurs remèdes contre la douleur était le froid… Un froid simple et enveloppant, apaisant, à la température calculée qu’elle connaissait par cœur. A cet instant, c’était la seule chose qu’elle pouvait maîtriser suffisamment bien pour l’apaiser un peu. Enveloppant ses mains du froid lui étant propre, elle ignora son ordre et s’approcha rapidement, posant sa paume sur son avant-bras.

Le phénomène qu’elle sentit alors était très anormal, et particulièrement inquiétant. Ses sourcils se froncèrent sous l’agitation qu’elle sentait sous sa peau et la couche de vêtement. Quelque chose bougeait, comme un serpent malade ou atteint de folie, se débattant comme une anguille autour de son bras. Son aspect ne semblait pas régulier, comme parsemé d’aiguille ou de légères épines, comme si cette chose tentait de le lacérer vivant. Elle ne devait pas réfléchir – penser en cet instant paraissait être une mauvais idée. Brutalement, elle ferma les yeux, laissant le froid quitter sa main pour envelopper cette créature vicieuse, l’arrêtant immédiatement, la troquant pour un spectre tétanisé et pétrifié par le froid. Une fois le mal immobile, elle retira délicatement sa main, dans une lenteur extrême, rouvrant ses yeux d’ébènes pour les tendre vers l’albinos. Qu’était cette chose ? Par quoi avait-il été attaqué ? Etait-ce bien une attaqua ? Elle ne parla pas, ne pouvant trouver les mots. Ses lèvres épicées restaient entrouvertes… La sirène espéra intérieurement que son regard exprimerait assez toutes les questions qui se pressaient dans son esprit. Après tout, elle était loin de comprendre qui était le mystérieux herboriste.

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MessageSujet: Re: [Terminer] [Quête] La lance de Kron   [Terminer] [Quête] La lance de Kron Icon_minitimeDim 10 Fév - 21:24

La douleur est insoutenable, dans la limite à demander que l'on aille chercher quelques choses pour l'achever. La douleur, plus forte que les précédentes, crispait l'albinos d'un tel point qu'il n'osait bouger autre cette ronce qui dépassait à vu d'œil. Le temps semblait être une éternité alors que la prêtresse semblait s'approcher alors qu'il ne voulait qu'elle ne le fasse le temps que la douleur passe. Il se retenait de hurler, à se demander comment il faisait.
Ignorant l'attention d'approche, la jeune femme se précipita pour poser ses mains sur son avant-bras. Sentant un certain froid qui commençait dans l'air entre sa main et sa propre peau, couper par la ronce qui s'enroulait de ses petites épines, mais n'étant pas les seules raisons de ses maux.
Elle les sentait, les plantes qui l'enroulait et serpentait sous ses couches de vêtement, elle ferma les yeux soudainement pour laisser un froid quitter sa main. La plante s'immobilisa un instant au niveau de son bras, puis dans le corps entier.
Affichant toujours une expression horrifier, celui ci ce calma un petit instant pour regarder sa plante qui avait cesser de bouger un très cours instant avant de prendre l'intention de prendre le bras de la prêtresse pour l'enrouler à son tour, source du froid qui lui faisait du mal. Voyant cela, Duscisio n'eut pas d'autres choix que d'hurler, la pousser brutalement pour éviter que la ronce ne lui fasse du mal.

Iina !!!
Non !!!


La ronce, qui lâcha le bras de la jeune femme, lui laissa des marques de griffures sur la main et le poignet. Duscisio continuait par contre de souffrir pendant que son fardeau analysa qu'elle ne portait plus de danger mais également qu'elle n'avait pas envie de sentir ce froid à nouveau, alors elle commença à entrer dans la peau, Duscisio coupa cette réaction par la magie des plantes dont il ne maitrise pas encore totalement la force pour flétrir la plante comme elle avait commencé à se faire par le simple froid appelé par la jeune femme, puis par la faire pourrir et la couper d'un geste de ses doigts à un endroit fragilisé. La ronce divisée de ses racines cachées par le corps de l'herboriste pourrissait sur le sol après être tombé, ne laissant plus grand-chose qu'une tige pourrie.
La douleur n'était pas encore passé totalement, la plante agissait encore à l'intérieur de lui, faisant la même réaction que la dernière fois qu'il était entrée en Cimmeria pour une commande au temple. Elle se cacha dans la chaleur du corps de l'albinos et ne bougeait soudainement plus.
Le visage de moins en moins crispé, Duscisio restait dans sa position qu'il avait pour maintenir ses bras et son torse, sa poigne se relâchait sur ses vêtements et son bras. La douleur n'était plus là, mais sa mine était affreuse à voir. Il regarda la prêtresse pour voir si elle allait bien. Et par constatation de la situation, lâcha son etrainte et afficha cette fois un regard désolé.

Matané-mi...
Pardonnez-moi...


Il fit silence un instant, regardant le tigre voir si sa réaction n'avait rien d'agressif sur se qu'il avait fait. Mais c'était pour sa sécurité.

Je ne voulais pas vous faire de mal. Mes ronces allaient agripper votre bras voir votre cou, pour se défendre...
Je suis vraiment désolé...


Non seulement les douleurs avaient disparu mais la Pistilose avait cesser de lui provoquer ses douleurs monstrueuses, dont se n'était pas la première fois. Une réaction que Duscisio essayait de comprendre encore pourquoi elle agissait ainsi de temps à autre si soudainement. Cette plante était une saloperie, mais aussi une expérience. Il voulait tirer quelques chosez de cette plante en la laissant parasité son propre corps. Cette plante rare qui ne vit qu'en parasitant un autre être, faisait maintenant partie de lui. C'est volontaire. Mais ne voulait pas donner de détail au niveau de cette plante, Duscisio se contenta de garder momentanément silence puis :

Baria m'a accordé une grande partie de sa magie pour que je puisse contrôler les plantes. Les ronces poussant à l'intérieur de moi me permette d'utiliser ma magie liée à celle-ci quand aucune autre plante se présente nul part autour de moi. La réaction précédente se font de temps en temps, mais je ne peux contrôler encore totalement la réaction de la Pistilose à cause de mon manque d'expérience sur elle.

Se qu'il voulait dire par là était qu'il n'avait aucun contrôle sur sa propre expérience, néanmoins à fur et a mesure qu'il vit avec elle, il apprend à la connaître. Cela prendra des mois, voir plusieurs années mais c'est un prix à payer.

Cette plante rare me permettra d'utiliser ses pétales de fleur pour des remèdes qui relèverait miraculeuse si bien utiliser.
Ma présence ici ne relève que de la récolte de plante rare, pour en faire une grande culture et ainsi soigner plus efficacement la population qui en a besoin.


C'était une grande cause, mais aussi une cause très risquée. Le prix a payer n'était bien sur par que ses douleurs mais comme déjà citée, la présente de cette plante dans un corps vivant. Il s'est proprement porter volontaire pour cette expérience qui payera plus tard, bien plus bénéfique. Regardant le tigre pour s'excuser encore une fois d'avoir fait du mal à sa maitresse, il porta attention à sa gourde tout en prenant une autre fiole de la même potion précédente, pour la tendre à la prêtresse. Il lui donna, bu un coup, rangea sa gourde et lui demanda :

Pouvez-vous utiliser votre magie du froid pour la rendre... froide... Je voudrais expérimenter une chose. Si elle s'avère exacte. Je ne devrais pas avoir de problème pendant un temps... le temps que l'on trouve votre artéfact du moins.

Et il l'espérait. Chacun instant où il marche il avait peur que les douleurs refassent surface à nouveau. Elle l'avait vu, ses douleurs était si atroce que cela l'immobilisait. Et si ses douleurs survenait au mauvais moment, cela pourrait s'avérer très dangereux, autant pour lui que pour une personne se trouvant proche.


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MessageSujet: Re: [Terminer] [Quête] La lance de Kron   [Terminer] [Quête] La lance de Kron Icon_minitimeMar 12 Fév - 20:16

En l’espace de quelques instants, un laps de temps presque imperceptible, ce qu’elle pensait avoir immobilisée reprit brutalement vie, s’emparant de sa propre main, laissant la sirène incrédule et perdue. Elle ne put apercevoir que quelques centimètres de la peau déjà lacéré du jeune homme avant de voir sa propre main déchirée par ce qui était en fait des ronces. Le sang ne tarda pas à couleur le long de ses griffures, empourprant son derme laiteux. La douleur mis quelques instants à arriver, alors qu’elle regardait toujours l’albinos qui criait quelque chose dans sa direction, quelque chose qu’elle ne comprit pas. Au final, elle se retira rapidement, rejoignant le tigre le temps que Duscisio s’occupe du parasite devenu incontrôlable. Peu de temps après, la petite pousse qui sortait de son bras en fut détaché, tombant minablement sur le sol, finissant par faner aussi vite qu’elle était apparue, à moins qu’elle n’ait été là depuis déjà bien longtemps. Poussant les mèches blanches qui recouvrait à présent son front, elle se redressa, observant silencieusement le reste de plante se tordre et mourir, ne devenant plus qu’un bout de racine moisie sur le sol de pierre du temple. Drasha s’était levé brusquement, s’approchant de l’herboriste dangereusement… Mais s’arrêtant sur le chemin, regardant le reste biologique sur le sol, le menaçant méchamment de sa pâte.

Encore une fois, elle passa sa main dans son pelage épais. Quel était cette plante ? Comment se faisait-il qu’elle puisse s’échapper ainsi du corps de l’herboriste ? Ses yeux se perdaient dans le néant du mur. C’est alors que le jeune homme parla, réveillant subitement son esprit et son attention. Tout d’abord, elle ne comprit as pourquoi il s’excusait auprès d’elle. Pour une raison inconnue, son esprit avait comme renié la douleur qui assiégeait sa main depuis quelques minutes. Elle fronça légèrement les sourcils en le fixant, puis comprenant alors qu’elle avait été blessée, elle saisit sa main entre ses doigts, l’enfermant entre sa propre étreinte. Une chaleur profonde commençait déjà à envahir ses plaies… Finalement, ses capacités de guérison étaient pratiques. Jamais, de sa longue vie, elle n’avait jamais eu sur son corps pâle la moindre cicatrice. Ces petites coupures n’échapperaient pas à la couverture de ses pouvoirs… Relevant les yeux, elle voulut dire à l’herboriste qu’il n’avait pas à s’excuser, car finalement, il n’avait plus motif à le faire. Mais il semblait déjà avoir commencé un nouveau discours, maintenant la sirène dans un silence de glace, alors qu’elle tendait vers lui ses visqueuses oreilles marines.

Ce qui suivit, tout ce qu’elle entendit fut à la fois fascinant, mais dans un même temps repoussant. La ronce qu’elle avait vue n’était donc pas une ennemie… Au contraire, c’était une arme, un dernier recours qu’il avait dressé à fin de s’en servir quand il n’y avait plus aucune forme biologique autour de lui. Ce procédé était étonnant… Habituellement, un tel pouvoir n’était pas abordable… ce n’était même pas anatomiquement possible. Un terran – si terran il était bien – ne survivrait pas à la présence d’une ronce incontrôlable dans son organisme. Pouvoir simplement continuer à vivre avec un tel visiteur était déjà un exploit en soit. Cet herboriste était donc vraiment l’un des plus grands du nom… Il ne put que forcer la demoiselle au respect, prouvant qu’il possédait un grand courage, pouvant résister à une si puissante douleur... Ceci expliquait aussi la réaction du tigre, jadis si tendu… Et maintenant presque confiant. Une pensée s’insinua dans son esprit. Avec son aide, cette quête serait certainement concluante. Et quoiqu’il arriva, elle serait là pour le couvrir en cas de ‘rechute’… S’ils parvenaient à maintenir le sinistre moine à distance, en échappant à sa surveillance, ils parviendraient surement à trouver l’artéfact endormie dans le ventre du temple.

Silencieusement, elle continua de l’écouter, se rendant petit à petit compte de l’ampleur du sacrifice qu’il avait fait. Son visage n’indiquait pas la moindre émotion, mais elle ne se cacha pas qu’elle était admirative. C’était un choix difficile qu’il avait fait pour le bien de son métier, et elle le respectait pour ça. Finalement, il lui tendit une des fioles qu’il avait bu précédemment, celle remplit d’un liquide jaunâtre qu’il avait aspiré quelques minutes auparavant, l’avalant comme un dernier espoir face à la vicieuse chlorophyllienne. Pendant quelques instants, elle agita le liquide dans son flacon, tournoyant élégamment son poignet pour observer les réactions de la potion. En bonne herboriste qu’elle était, la question naquit immédiatement de la composition et des effets du breuvage : était-ce un antidouleur, comme elle l’avait pensé ? Ou bien plus ?... Il avait un lien évident avec la plante qui l’habitait… Cependant, elle ne pouvait dire lequel… Et demander serait certainement mal venu. Elle préféra se taire, se contentant d’obéir sagement à la demande de l’herboriste. Lentement, elle sentit le froid se disperser de ses mains, glisser comme une tempête le long de ses doigts guéris , regardant le liquide devenir un solide froid et craquelé. Il ne fallut que quelques secondes pour que la boisson atteigne cet état, enduisant la fiole d’une fine couche de buée.


« - Tenez, la voici. J’espère qu’elle aura pour vous les effets que vous souhaitez. C’est bien la première fois que je vois une telle cohabitation… » ‘’Sur quelqu’un de vivant ‘’, voulut-elle ajouter. Mais elle s’en empêcha. « Jamais ne n’aurais cru cela possible. »

En effet, à Cimmeria, certains phénomènes étaient étranges, favorisés par le froid. Certaines espèces, abandonnées par la chaleur, poussaient naturellement dans des corps ou de vieille charogne qui pourraient leurs procuraient nutriments et chaleur. Elles pouvaient alors enfoncer leurs racines au plus profond du corps, certaines de trouver là le nécessaire à leurs survie, sûres que les cadavres ne pourriront pas, immortalisés par le froid. On en croisait de temps en temps au hasard des falaises, parfois même au bord de lac gelé qu’elle avait fouillé jadis.
La main tendu vers l’herboriste, elle le fixa quelques secondes, avant de repartir vers Drasha. En un regard, elle lui fit comprendre que son nouveau rôle était de garder et d’attendre, de patienter pour leur retour. Le tigre, malgré ses airs de combattants et de prédateurs, savait être patient et tenace. Il les écouterait, quoiqu’il arrive. Son obéissance ne faisait pas de doute. Elle se leva enfin, se dirigeant de nouveau vers l’herboriste. Avec tous ces évènements, elle n’avait pas eu le temps de le remercier. Arrivant devant lui, et baissant légèrement les yeux, elle souffla poliment :


« - Je vous remercie d’accepter de m’aider dans cet entreprise. Vous pouvez compter sur mon entier soutient. »

Sa tresse avait glissé sur son épaule, et la prêtresse, alerte, regardait à présent la fiole dans la main du jeune homme, espérant que celle-ci aurait les effets escomptés, l’empêchant ainsi de ressentir les terrifiantes douleurs dont il avait été victime.
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MessageSujet: Re: [Terminer] [Quête] La lance de Kron   [Terminer] [Quête] La lance de Kron Icon_minitimeDim 17 Fév - 14:02

Quand il donna la potion pour qu'elle la refroidisse, elle s'amusa à essayer de voir se qu'elle était, pour savoir son utilité. Autre l'antidouleur on ne pouvait pas vraiment voir de quoi elle était faite, ni savoir si elle avait un autre effet. Ne voulant pas lui couper le plaisir d'analyser cette potion, Duscisio ne prit par à aucune parole. C'était bien un antidouleur, mais antidouleur si puissant qu'il calmerait la douleur de la mort elle-même. Car après tout c'est se qu'il cherchait plus ou moins.
La douleur intense qu'il avait montré quelques minutes plu tôt nécessitait bien une telle puissance, sans compter les plantes qu'il avait utilisées, un mélange de plante antidouleur et de magie. Il la laissa faire et puis par un petit moment, lui rendit après avoir fait se qu'il avait demandé, avec l'espérance que l'effet rechercher serait bien présent.

Le froid, comme vous l'avez vu, ne plait pas à la plante. Je vais donc l'obliger à rester calme naturellement par ce froid qu'elle déteste.

Le naturellement était pas vraiment bien placé, déjà que pour garder la plante dans son corps, seul la nature lui indiquait que la plante n'avait pas d'autre choix pour pouvoir proliférer comme elle le fait normalement, mais par le fait qu'elle occupe le corps d'un humanoïde c'était autre chose. La plante en elle-même, fut trouvé dans un cadavre d'un animal qui avait souffert très longtemps, et qui donc venait d'avoir la plante dans son corps que depuis peu de temps. La chance qu'il eu de trouver cette plante rare il y a quelques mois de cela était une bénédiction. Maintenant, il attendit le bon moment pour la mettre en lui. Le contrôle des plantes. S'il n'avait pas la force de Baria dans ses facultés magiques les choses aurait été beaucoup plus difficile. L'expérience se déroulait bien jusqu'à maintenant.
Se déroulait bien était un bien grand mot après avoir vu le spectacle d'une telle douleur montrer auparavant.

Buvant la potion sans perdre un instant afin de prendre la route qui les attendait et que, les choses n'allaient pas se faire toute seule vu se qu'il y avait à récupérer dans ce temple. En commençant par se dire que la lance devait être récupérer avant ses plantes ne fut pas difficile. Duscisio n'est pas le genre de personne à oublier se qu'il avait l'intention de faire en l'espace d'une petite journée, voir deux.
La pretresse faisant un signe affectif en plus de lui soumettre l'idée de rester ici. Duscisio tenta à nouveau de s'approcher du gros chat qui lui servait de compagnon de route. Il demanda en premier lieu à Othellos :

Il peut garder mes affaires ?

Il regarda l'animal pour voir si ses intentions n'avaient rien d'agressif. Rien qu'en regardant le sac de Duscisio, et si son intelligence était celle de se qu'on attend d'un familier, il devait bien comprendre qu'il allait être gêner. D'autre part se séparer de son sac si l'une de ses affreuses douleurs survenaient encore allait le paralyser dans ses offices. Rien qu'à se rappeler la première fois qu'il a eu cette douleur, celle-ci a durée des interminables heures que l'on en demanderait la sa propre mort au lieu de subir cela.
C'est à contrecœur qu'il du se résigner à s'en séparer. Puis pour retourner encore une fois un geste affectif, il gratta sous le menton du tigre.

Elle est en sécurité. Elle gardera aussi sa pureté, tant fait pas.

Lapsus qui ne voulait que dire qu'il n'y avait pas la place à toucher sa maitresse d'une quelconque manière que se soit. Se n'était pas dans la nature de Duscisio loin de là. Mais lui dire pour le rassurer, même s'il n'avait cacher les paroles qu'à l'animal. La jeune femme pouvait aussi avoir la certitude sortir comme elle l'a toujours été, une prêtresse.
Outre son sac, son épée et l'un de ses catalyseurs fut gardé avec lui. Mesure qu'il valait mieux prendre car il ne connaissait pas le temple et des mesures pareils était nécessaire, sans bien entendu compter, l'armure et les gentelets qui ne le quittait jamais en voyage.

Et bien dans ce cas, les demoiselles d'abord ?

Il fit presque une révérende pour la laisser passer la première. Une touche d'humour de sa part pour oublier se qu'il venait de subir. Le moral avant tout.


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MessageSujet: Re: [Terminer] [Quête] La lance de Kron   [Terminer] [Quête] La lance de Kron Icon_minitimeMar 19 Fév - 23:58

Imperceptiblement, la sirène couvait de son regard de cuivre le nouveau duo formé entre son énorme félin devenu bien docile et l’herboriste habité par cette plante parasite. Ce spectacle amusant était bien inédit aux yeux de la jeune femme : même Irina pour qui elle avait voué ses armes avait du mal à amadouer l’animal, jadis mutin et méfiant. Mais après tout, peut-être qu’il s’agissait d’une chose commune pour un alchimiste de haut niveau de pouvoir manipuler la nature avec une aisance impressionnante. L’écho d’un murmure vint ensuite couler dans ses oreilles sans qu’elle ne put en saisir l’essence. De tout évidence, il venait de chuchoter quelque chose au tigre, peut-être une parole bienveillante ou au contraire un avertissement concernant ses précieuses affaires. Mais après tout, cela ne la concernait guère, aussi tourna-t-elle rapidement la tête vers le côté, dévisageant l’espace sacré devenu vide, le moine squelettique s’étant volatilisé. Où pouvait-il aller… Il n’avait pas pu aller bien loin. Ce tombeau était son empire, la moindre ombre sentait sa présence. En ce lieu, il était tout, et avait probablement dut disparaitre pour mieux les piéger. Il était impératif qu’ils gardent une vigilance totale au risque de le voir réapparaitre au pire moment, où à l’instant même où il ferait accidentellement un caillou.

Une fois qu’il fut prêt, elle fit à son tour son au revoir au tigre, son précieux Drasha, qui la fixa quelques secondes sans comprendre ? Agrippant son épais visage entre sa main clair, elle plongea ses yeux ébène dans ses deux globes, ces abysses sans fonds, en essayant de lui expliquer le plus calmement possible ce qu’il se passait. Elle ne se sentait pas très à l’aise de le laisser là, mais après tout Duscisio avait raison. Il serait bien moins facile d’agir dans ce bâtiment avec ce compagnon quadrupède. Et bien que sa force soit supérieure à la moyenne, face aux obscures forces qui régnait en ces lieux, il était évident que le tigre ne ferait pas le poids. C’est ainsi qu’à contre cœur elle se releva pour rejoindre l’albinos derrière elle, espérant vraiment que ce serait un au revoir, et non un adieu… Après tout, qui sait ce qu’il se cache dans le ventre du roi de la mort, et ce qui attend, tapis dans les recoins, du squelette de la bâtisse. Elle risquait sa vie… Mais en ces terres, elle se jura de se faire serpent, de glisser entre les pierres comme un reptile luisant, de fouiller jusqu’à la plus infime poussière jusqu’à retrouver l’éclat de la lame noire de la lance de Kron. Elle le sentait jusqu’au plus profond de ses entrailles… Elle était ici, dans ce temple, recouverte de cendre et de gravas… Ou fidèlement gardée…

Elle leva alors brusquement les yeux vers Duscisio. Celui-ci lui lança une phrase guillerette, s’inclinant presque pour la laisser avancer. C’est un visage de marbre qui lui répondit les premiers instants, la sirène n’étant pas un modèle d’humour, puis, une fois qu’elle eut compris le sens premier de ce geste, abaissa respectueusement son visage dans sa direction, se construisant la silhouette sincère d’un sourire. Celui-ci disparut immédiatement dès qu’elle fut hors de portée. Elle connaissait par cœur le fonctionnement de ces mécanismes et de ces codes, ne les utilisant que rarement de façon spontanée. Mais après tout, cela partait d’une bonne intention, et sa mimique n’était que partiellement feinte. Othello comprenait ce geste de sa part. Dans un endroit aussi sombre, un peu de joie ne ferait de mal à personne, même pas à elle. Bien qu’elle ait du mal à réprimer son sérieux et à montrer ses émotions, elle se promit dans sa barbe d’essayer d’être plus… ouverte. Après tout, si ils voulaient travailler en équipe, elle devait maintenir une bonne relation. Entendant ses pas se rapprocher, elle fit son possible pour maintenir une ébauche de sourire sur ses lèvres quelques instants, avant de retrouver son étrange visage sans expression.

L’essentiel, à présent, était d’essayer de visiter les lieux. Le vaste hall dans lequel ils se trouvaient ressemblaient à l’intérieur habituelle d’un temple, sans la lumière et habitée de spectres moins accueillants. Cet étage, servant probablement aux messes, était haut de plafond et particulièrement vaste, remplit de haute colonne et d’arcade. C’était la partie du bâtiment où l’on recevait… Aucun doute que l’arme ne serait pas dans cette aile. Après tout, on ne cache, ni l’on enterre une relique à la vue de tous. Aussi était-il plus sage de laisser la nef et le chœur de côté… Néanmoins, si ce bâtiment était bien un temple, il devait posséder quelque part une crypte ou des catacombes, au moins un sous-sol. Si elle suivait le schéma du temple de Kesha, à Cimméria, ils devaient suivre les bas-côtés pour rejoindre le transept, et là, ils pourraient trouver un accès vers les entrailles du monstre. Mais ce pays n’avait rien de Cimméria, et Kron était pour Kesha ce que la lune était au Soleil. Il serait dur de trouver des similitudes entre les deux temples… Le spectre froid poussa un long soupir de concentration, ses yeux se perdant dans le fond du chœur, son pas s’accélérant. Tout en marchant, elle se retourna vers l’herboriste, essayant de garder la voix la plus basse possible.


« - Si la lance se trouve bien ici, et que les disciples de Kron aient été au courant, même un peu, de son existence, il est très improbable qu’ils l’aient laissé apparentes aux yeux de tous. Nous devrions chercher ailleurs, vers les bas-fonds de ce temple… »

Tendant un peu plus ses poisseuses oreilles épineuses, elle marqua une petite pause. A présent, le moindre bruit pouvait être une alerte. Et elle avait justement capté, derrière eux, l’écho d’une série de pas. D’où cela pouvait-il venir ? Elle fut tentée de ses retourner, mais s’arrêta brusquement. Si il s’agissait de Gwyden, ils seraient dans une étrange position. Ce ne pouvait être l’herboriste, il était bien trop proche. Marchant toujours, veillant à réduire un peu son allure, elle pria pour que ce ne fut que Drasha, décidant de garder les lieux en déplaçant sa masse corporel.
La nef devant eux commençait à s’élargir, présentant une grande salle, haute et béante, parée de nombreuses colonnes et statues, où se répandaient une lumière grise et sombre, incroyablement tamisé, jetant sur la pièce une atmosphère néfaste et putride. L’on aurait dit que la mort était partout, qu’elle vibrait dans l’air, dans la lumière, que le lieu lui-même aurait chassé la vie hors de ses terres. Othello s’arrêta quelques instants devant ce vide. Ce lieu n’avait rien à voir avec le temple de Kesha…

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MessageSujet: Re: [Terminer] [Quête] La lance de Kron   [Terminer] [Quête] La lance de Kron Icon_minitimeJeu 21 Fév - 14:20

Elle avait partiellement entendu se qu'il avait dit, pour avoir cette certitude était ce petit et cours sourire qu'elle avait montrer un instant avant de voir se qu'elle pouvait remarquer sur ce temple. Le hall assez vaste n'offrait pas d'aide au premier regard sur l'idée d'un emplacement particulier ou encore un passage évident.

Cet endroit me donne la chair de poule...

Pour sur il n'y avait rien de rassurant ici. Tout était étroitement lier à la mort en elle-même et n'inspirait guère confiance.
Malgré cela, il ouvrait les yeux sur tous les détails qu'il pouvait trouver. Une pierre mal placée, un dessin étrange, une posture particulièrement placée.
Pour se qui concernait les statues, deux d'entre elle était placé de manière à se que leur lance pointait fait un même endroit en plein milieu du hall. Sans compter quand il s'approchait de celle-ci, il pouvait déjà remarqué que les lances n'était pas entièrement attacher aux mains, bien au contraire, c'est comme si on les avait placer là après la sculpture. Il alla dans la direction où pointait les lances et pouvait remarquer deux trous placé ici même où elle pointait. Il regardait à nouveau les lances, la pointe pour être plus exacte. Il se mit entre le premier trou et l'une des lances pour remarquer qu'elle le pointait plus ou moins exactement. Il faut la même chose et la même conclusion pour la seconde lance. Par la suite il s'approcha de l'une des statues armée de lance et activa sa propre magie.
Un bruit, un grincement commençait alors, Duscisio était en train de déplacer la lance de pierre à l'aide de sa magie pour la glisser le long des doigts. Maintenu par sa concentration, il fit pointer la lance dans le trou avant de l'insérer lentement. Un premier déclic, mais rien de plus.

Prêtresse ? J'ai peut-être trouvé quelque chose d'intéressant.

Effectivement, il continua avec la deuxième lance pour en faire de même et un autre déclic eu place. Les lances se croisant comme dessiner une direction à suivre, un bruit sourd de déplacement de pierre s'entendait dans une grande partie du sinistre temple. Le fond de la salle semblait s'être ouverte, c'était lointain par rapport à l'emplacement de ce mécanisme, quelque peu magique Duscisio l'avait senti. Il regarda un cours instant la jeune femme avant de se déplacer sans hâte vers la source du bruit maintenant fini. Sans parler plus, il s'était rendu à l'endroit convenu, faisant signe à la demoiselle d'approcher. Un instant, il crut même voir une silhouette derrière elle sans prêter attention. Il revint son regard sur l'entrée, l'escalier qui descendais peut-être à se qu'elle cherchait.

Qu'es se que vous ne pensez ? On y va ?

Bien qu'il semblait évident qu'elle allait accepter cette proposition, il sortit son épée de son fourreau par simple précaution. L'escalier était étroit, trop étroit pour se battre correctement mais cela serait surement utile. Il y avait en effet très peu de lumière dans cet escalier. De l'autre main il prit l'une des torches et s'invita à y aller en premier comme en dernier et à prendre ou non la torche qu'il tenait.


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MessageSujet: Re: [Terminer] [Quête] La lance de Kron   [Terminer] [Quête] La lance de Kron Icon_minitimeMer 27 Fév - 18:41

Plus les secondes passaient, plus l’atmosphère autour du nouveau duo semblait s’épaissir peu à peu, devenant une masse floue et lourde de poussière et de fumée. Fixant sans regarder les statues qui paraient la salle, la jeune femme ne remarqua pas tout de suite les bruits et les claquages qui raisonnait dans tout l’édifice, les frottements du métal contre la pierre, tous les signes qui habituellement indiquent une action en marche… Ce n’est qu’un instant plus tard qu’elle découvrit le jeune homme sous ses mèches virevoltantes lui faisant signe d’une nouvelle trouvaille. C’était de parfait augure… Silencieusement, elle s’avança sagement, l’observant de quelques pas utiliser les statues hideuses à leur avantage.

Et il avait vu juste. Il paraissait étrange qui ces deux hommes aux visages grossiers et monstrueux se soient retrouvés là par hasard, pointant leurs armes – des lances, détail anodin ?- dans la même direction. La jeune femme suivie alors du regard l’herboriste dans toute son entreprise, ne savant exactement où il voulait en venir dans ses manipulations. Il agissait avec précaution et délicatesse pour déplacer les rocs, les plaçant dans quelques orifices qu’elle ne distinguait pas tout à fait. Même si cela n’apparaissait pas très clairs, il ne restait qu’à espérer que tout cela s’avère efficace… Ses yeux se relevèrent brusquement. Elle distinguait encore le casque blanc de cheveux que portait le jeune homme. Pourtant, quelque chose derrière lui, une silhouette brumeuse, était apparu un infime moment, avant de disparaitre dans le fond du hall. La sirène s’immobilisa complétement, tétanisée par cette apparition. Elle ne devait rien laisser paraitre… Après tout, ce n’était peut-être qu’une illusion dont elle avait été victime, un tour de ses yeux. Pourtant, elle connaissait quelques tours dans ce domaine, et cela n’avait rien à voir avec les visions qu’elle aspirait habituellement. Une hallucination, alors ? C’était possible. La cendre dans laquelle ils traînaient depuis de nombreuses heures avait contenait peut-être un agent néfaste…

Mais la jeune femme ne put mener son raisonnement jusqu’au bout, un bruit mécanique et rocheux retentit dans le fond du hall, comme si un pan du mur venait de se déplacer. Echangeant un regard interrogateur avec le jeune homme, ils bougèrent d’un même mouvement vers l’origine du son. En effet, une crevasse imposante décorait à présent l’endroit. Mais Othello restait inquiète, lançant derrière elle de nombreux regards à la recherche de Gwyden… Autant de bruit ne passait pas inaperçu, et un tel vacarme lui aura probablement mis la puce à l’oreille. Il devait connaître cet endroit par cœur, son silence devait sonner pour lui comme une véritable musique dont il aurait appris la complète partition. Tout cela devait donc sonner comme une fausse note majeur dans son exécution… Il était peut-être même déjà derrière eux. Cette pensée lui fit froid dans le dos, provoquant un long et désagréable frisson qui coula le long de sa colonne et parcourut tout sa peau claire avait de disparaitre dans une faible décharge. Dans leur situation, le mieux qu’elle pouvait faire était encore prier. Relevant alors les yeux, elle s’aperçut que Duscisio lui présentait maintenant une torche. Il se tenait devant une sorte d’escalier. Pile ce qu’ils devaient chercher…


« - Si vous me le permettez, je passerai la première… » Dit-elle calmement, saisissant la torche et s’engouffrant dans le passage.

Cela pouvait paraître risqué, n’ayant ni une imposante stature ni une magie d’attaque, contrairement au jeune homme qui avait déjà fait preuve de ses capacités. Mais elle jugea cela plus judicieux, connaissant probablement le milieu des temples et des catacombes plus que lui. De plus, ses capacités d’illusions leurs seraient peut-être utiles… Dans l’étroitesse des couloirs qu’ils auraient bientôt sous les yeux, il serait plus simple pour elle d’attirer un regard fixe, ou de transpercer d’un simple stalactite de glace toute créature se présentant à eux. Mais quelque chose était étrange… Une sensation curieuse, comme celle d’une présence, qui habitait depuis quelques secondes son épaule. L’image spectrale de la silhouette qu’elle avait saisie s’imposa alors à elle. Ce n’était certainement rien… Inutile de s’imposer une inquiétude supplémentaire dans un endroit pareil, après tout. Alors qu’ils commençaient à marcher dans le sombre escalier de pierre, elle dégaina brutalement son trident translucide comme l’avait fait le Blanc quelques secondes auparavant. Mais sa lame, fine et aiguisée, paraissait déjà bien plus pratique que son long bâton pointue, qu’il serait bien moins aisé de manipuler. Attendant la fin de la descente, et qu’ils entrent ensuite dans ce qui semblait être un long couloir, elle finit par avouer :

« - Nous devons rester sur nos gardes. Si vous nous avez ouvert le passage, vous avez également prouvé une chose : les prêtres de ce temple ne sont pas aussi innocents qu’ils le prétendent. Et si ils ont bel et bien caché la lance, ils ne voudront certainement pas qu’elle soit découverte… »

Le prêtre squelettique n’était pas tout blanc dans cette affaire, bien au contraire. Il leur avait probablement menti quant à l’emplacement de la lance. Cela ne faisait plus de doute qu’elle était ici. Mais ses paroles ne voulaient en aucun cas sonner comme une menace. C’était une simple alerte, voulant prouver au jeune homme qu’ils avançaient en terrain miné… Et peut-être aussi pour qu’elle se rende enfin compte du danger dans lequel elle les jetait tous les deux. « Heureusement que Drasha n’est pas là… » se répétait-elle silencieusement, heureuse que le tigre soit resté à la surface… Seul avec le prêtre. Cette pensée fut écartée en une fraction de seconde. Il était impensable qu’il disparaisse… Ni lui, ni aucun d’entre eux. Il était crucial qu’ils réuss…
Quelque chose venait de bouger sur sa gauche. Un infime mouvement, à peine perceptible, mais bien présent. Une ondulation grotesque, à peine éclairée par la faible lumière, avant de ses retrouver une nouvelle fois avalée par les ténèbres. La main de la jeune femme se crispa autour du manche de son arme. Ils n’étaient pas seuls dans ces couloirs. Alerte, la jeune femme commença à sentir un frémissement venant d’au-dessus d’eux, et elle posa alors sa main sur le mur, s’arrêtant dans sa marche. Ses oreilles se retournèrent alors vers l’arrière. Othello chercha, attendant quelques secondes pour reconnaitre la respiration du jeune homme, s’appuyant sur elle pour s’assurer qu’il allait bien. Mais sa main lui indiquait autre chose… Un fort mouvement venait des murs, une ondulation, quelque chose qui fuyait, contournant sa main mangée par l’ombre pour se rendre vers l’herboriste… Elle retira brusquement sa main.

Ce furent le bruit sec des gouttes épaisses tombant à terre qui la poussa à se retourner, les yeux rivés au plafond. Là, pendant son long corps de reptil sans pattes tel un boyau infâme, le nahagyl s’était vu figé à jamais, transpercé par une épine de glace qui s’était échappée violement du mur. La sirène soupira, regardant Duscisio vers qui la créature se dirigeait. Son regard voulait tout dire : les sous-sols du temple étaient infestés de serpents.

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MessageSujet: Re: [Terminer] [Quête] La lance de Kron   [Terminer] [Quête] La lance de Kron Icon_minitimeJeu 28 Fév - 15:42

La réponse fut assez directe. Elle prit la torche et s'y engouffra naturellement. La laissant commencer la marche, Duscisio regarda derrière lui, comme cette sensation d'être observer ne semblait pas s'arrêter, il prit quelques secondes à prendre le temps de quoi si un regard ne se promenait pas dans le hall, les regardant entrer dans le passage et peut-être, les piéger simplement en refermant ce dernier. Les secondes fut longue, regardant les moindres recoins d'un simple passage du regard il reprit le chemin qu'il venait d'ouvrir, il n'y avait qu'une torche donc il avait sa main gauche libre.
La prêtresse avait déjà parcourus quelques marches, pressant le pas pour éviter d'être trop loin, mais aussi d'être trop prêt au fait qu'il était armé de son épée.

Elle allait la servir de guide. Connaissant plus les temps que lui c'était plutôt une chance. A se demander s'il ne serait pas une gêne, mais il l'avait dit il y a peu de temps avant de s'engouffrer dans cet abysse de mort. Il préfèrait pas la laisser seul dans un temple pareil. Celui ci ayant la foi d'une divinité liée à la mort, il ne serait pas étonnant de voir des pièges ou autre genre d'obstacle lier directement à la mort et donc de mettre en danger quelqu'un qui s'y aventurait seul. Maintenant il était deux à s'y risquer. Heureusement que le Blanc était confiant dans se qu'il faisait, même s'il ne savait pas du tout se qui les attendaient. Pour en être sûr, il faisait également en sorte d'avoir toujours sa magie de prête, la pierre de sphène que possédait Duscisio à la ceinture s'illuminait légèrement.

La prêtresse eut la même prévention, comme celle de s'armer d'une lance, peu pratique dans un tel endroit mais toujours bon à prendre, en vu qu'elle éclairait le chemin c'était le minimum. Le long de l'escalier restait un silence assez pesant mais rassurant car il n'annonçait rien de mauvais. Dans ce silence elle prit compte de le briser afin d'avoir qu'ils devaient rester sur leurs gardes. Raison de plus de s'armer donc. Continuant d'énoncer une vérité, le prêtre de mort niait connaître l'existence de la lance dès qu'elle avait énoncé la raison de sa venue ici. Autre preuve était bien entendue que le passage était bien caché pour ceux qui ne savait pas regarder attentivement. Une chance d'ailleurs que l'herboriste soit d'un naturel observateur.

Cela n'a rien d'étonnant – il marqua une courte pause – quand on possède un objet précieux on fait en sorte de ne pas savoir de quoi son interlocuteur parle. Mais ici on peut dire qu'il garde une relique.

Relique, la lance de Kron était une relique, il était donc naturelle de devoir cacher un tel objet aux yeux des infidèles voulant s'en emparé. Une protection peu certaine, mais de là à nier qu'il n'y avait pas cette lance dans le temple était en partie vrai. Ils n'étaient plus dans le temple, ce sous-bassement en faisait néanmoins partit.

Regardant le dos de la prêtresse, le ressentiment de cette dernière n'avait rien de très bon. Ses pensées semblaient... non ne pouvait lire dans ses pensées d'un simple regard, le ton qu'elle utilisait pour parler était totalement neutre, impossible de sonder la demoiselle pour savoir se qu'elle avait en tête. Après il y avait la logique qu'il fallait travailler. Sans compter que Duscisio avait à peu prêt le même genre de penser, en sachant qu'il avait laissé son sac avec le tigre. Bah voilà, il ne fallait pas chercher plus loin : elle est inquiète pour son animal comme il l'est pour son sac. Cela n'avait pas la même valeur, enfin pas totalement. L'herboriste avait tout dans son sac, malgré qu'il avait pris toutes les précautions il redoutait que les douleurs dont il avait montré les traits malgré lui tout à l'heure, ne revienne alors qu'il n'avait rien sous la main pour la calmer. Il se secoua un peu la tête pour chasser se qu'il y avait comme pensée...
Tient, il y a quelque chose qui bouge.

La calme respiration malgré que quelque chose d'un genre à porter des écailles lui avait frôlé la cheville. Regardant le sol mais n'y voyant rien, il rengaina son épée pour avoir ses deux mains de libre, l'une s'appuya sur le mur un petit instant puis se leva au niveau de son épaule.
Utilisant sa magie, il créa une petite sphère foudroyée dans le creux de sa main afin d'avoir un peu plus de lumière et éclairer le sol. Des serpents, dont un s'est cabré quand il a vu la lumière menaçante tout en crachant de ses crocs pour montrer son mécontentement. Il reconnaissait ses serpents, pour cause ils étaient que peu dangereux voir... mortel.
Quand le serpent monta son mécontentement la petite sphère lança un petit mais voilant arc pour électrocuter l'animal.
Il lâcha sa première sphère électrique pour en créer plusieurs autres. Ayant pas vraiment le choix, il prit les disponibilités pour regarder devant elle pour connaître la distance qu'il avait à parcourir

Mademoiselle. Excusez-moi de vous dérangez mais il semblerait que l'on soit dans une mare de serpent mortellement venimeux. Je vous conseille de rester totalement calme.

On ne pouvait pas dire qu'il était doué pour rassurer les gens à partir de simple parole. Par contre par la manière dont il agissait, il ne pouvait éloigner les serpents que pour lui-même. Le peu de lumière qu'elle produisait n'était suffisant que pour sa propre proximité. La peur n'était maintenant pas lier à sa propre personne mais bien à celle de la jeune femme qui l'accompagnait. Maintenant qu'il utilisait une magie il ne pouvait s'en faire pour cette dernière qui, même si elle avait ses propres moyens de défense, présentait un danger car elle ne pouvait rien faire avec sa lance, du moins directement.

Il s'avança de quelque pas comme pour la coller. Ne se gênant pas pour autant, il prit la main de la demoiselle portant la torche alors que les sphères étaient maintenant en train de tourner autour du duo. Se n'était pas une position confortable. Elle pouvait sentir son souffle sur la nuque dans un premier temps, puis derrière l'une de ses oreilles avant de voir qu'il regardait le sol de pierre proprement dit afin de voir se qu'il visait quand il y en avait la nécessité. L'autre main lui tenait la hanche pour éviter qu'elle ne s'éloigne de trop pour lui assurer protection. Il n'était pas très à l'aise de lui-même mais c'était vital. Il se mit à chuchoter :

Ses serpents aiment l'obscurité, mes sphères s'occupent de les éloigner. Avancez avec prudence et doucement, éclairez le chemin avec la torche et faite un peu de bruit avec votre lance pour me prévenir d'un danger ou d'un arrêt.

Ils devaient avancer. On n'en voyait presque pas le bout mais il ne devait pas rester trop longtemps ici de peur de se faire mordre. La situation cachait parfaitement qu'il n'était pas très bien à l'aise à agir comme ça. Prenant son calme en patience, il commença à lui faire signe de commencer à marcher, pendant qu'il gardait les yeux fixé tout autour de se qu'il pouvait regarder. Passant parfois son regard par-dessus l'épaule de la jeune femme pour regarder devant très régulièrement.


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MessageSujet: Re: [Terminer] [Quête] La lance de Kron   [Terminer] [Quête] La lance de Kron Icon_minitimeSam 2 Mar - 19:39

C’est au rythme des embruns réguliers du souffle du jeune homme que la sirène, aussi calme que du verre, avançait dans l’obscurité aveuglante. En venant dans ce temple, rien n’aurait pu lui faire entendre qu’elle se retrouverait au milieu de reptiles, adroitement protégée, mais également étrangement effleurée. Son esprit la ramenait quelques secondes auparavant, à la première alerte du jeune homme, alors que les nuées d’écailles s’attaquaient déjà aux murs. Bien qu’elle n’eut presque pas réagis à son annonce, une vague de crainte s’était néanmoins soulevée dans sa poitrine, laissant ses pupilles s’ouvrir comme deux soleils éclipsés par les ténèbres. Elle du bien l’avouer à cet instant, le grand herboriste n’avait pas un sens de la franchise des plus adroits, et on ne pouvait dire qu’il ne ménageait pas ses effets. Mais il fallait bien se rendre à l’évidence. Au moindre faux pas, c’était la mort qui les attendait. Le cœur battant, les yeux de la sirène s’étaient alors perdus dans les sphères lumineuses qu’il générait, comme si, à cet instant précis, elle se rendait finalement compte du danger dans lequel elle venait de mettre les pieds. Ils risquaient le trépas à tout instant dans ces couloirs sombres… Cela frisait presque l’ironie, dans le temple de Kron lui-même.

Réduisant ses sentiments à un vague néant, elle se résout à ses paroles, avant de sentir glisser sur sa main une sensation tout autre… Redressant immédiatement le regard devant elle, elle ne comprit quelques secondes plus tard la stratégie de défense du jeune homme, s’étant faufiler derrière elle, attrapant d’un geste ses doigts porteurs, et d’un autre sa hanche sous son bustier, provoquant un raidissement radical de tous les muscles de son anatomie. Autant dire qu’elle n’avait pas l’habitude d’une telle proximité, que ce soit avec les femmes de sa castes ou avec quelconque autre créature. Ses pupilles atteignirent également leur paroxysme, ne formant à présent plus que deux abîmes noirs, se perdant dans l’ombre qui engloutissait ces bas-fonds. Ce ne fut qu’après quelques instants qu’elle perçu les sphères qui les abritaient à présent tous les deux, et qu’elle retrouver son habituelle stature de poupée de porcelaine. Dans un souffle, elle redevint aussi détendue et calme qu’auparavant, comprenant les plans de l’albinos derrière elle. Plus ils seraient proches, plus ils avaient de chance de survie. Au milieu des reptiles, il pourrait assurer leur sécurité, devenant alors gardien, et elle, son rôle de guide. Bien qu’elle garda le plus religieux des silences, elle se sentit un peu gêner de laisser sur ses épaules le poids de leurs protections… Vraiment, elle n’était pas assez puissante, médiocre prêtresse qu’elle faisait.

Sans autre cérémonie, elle entama leur lente accession du couloir. Maintenant sa main gauche crispée sur le manche du trident, elle scrutait le moindre geste anormal qui apparaissait dans la fine lumière que leur accordait la torche. Les bruits de frottements et d’ondulation sur les roches étaient de plus en plus nombreux, et couvrirent bientôt les bruits de leurs pas. Et sur ses jambes, elle n’osait même plus compter le nombre d’assauts d’écailles qu’elle pouvait sentir. Ils marchaient bel et bien dans les reptiles… C’était leur entier territoire. Depuis combien de temps ces couloirs n’avaient pas été visité ? Cela paraissait impossible à dire. La cendre et la poussière se mêler aux toiles d’araignée qui ornaient les murs. Il devait bien y avoir une dizaine – ou peut-être une centaine – d’années que personne n’étaient venu consulter les entrailles du bâtiment. Othello retenait sa respiration du mieux qu’elle pouvait, la réduisant en un simple filet d’air qui s’échappait de ses lèvres entrouvertes, se laissant guider par le rythme des souffles qui échouaient derrière son oreille. S’accoutumer à une marche commune n’était pas facile, surtout dans des passages aussi étroits. Elle avait du mal à suivre un rythme régulier, heurtant sans arrêt pierre ou serpent. S’ils voulaient avancer plus vite, alors elle devait régler ce problème d’équilibre.

Pendant quelques secondes, elle ralentit légèrement le rythme, tachant d’analyser sa marche du jeune homme qui la précédait, rendant volontairement leur démarche un peu chaotique. Mais ce geste maladroit fut porteur. Au bout de cet instant, elle était parvenue à copier parfaitement son pas et le mouvement de ses jambes, parvenant à les faire avancer d’un même bloc, sans avoir à s’attarder pour un à-coup de pieds. Pendant quelques minutes, ils parvinrent à éviter les quelques masses grouillantes qui s’attardaient contre leurs chevilles. La jeune femme se détendait toujours un peu plus, se laissant bercer par les crépitements de la torche ou des quelques sphères en lévitation. Etait-elle à l’aise ? Certainement pas. Mais au moins, elle commençait à se sentir un peu plus dans son élément. Et se rendant à l’évidence, la stratégie de son compère était bel et bien efficace. Conservant sa main piégée sous la sienne, elle garda cette sensation pour s’assurer qu’il allait bien, et qu’il poursuivait sa route dans une bonne condition. L’obscurité engloutissait son regard noire, la torche éclairant toujours quelques pas devant eux. La sirène plongée dans son pieux silence remercia alors silencieusement la déesse d’avoir de nouveau porté sur sa route l’herboriste derrière elle.
A quelques pas, ils finirent par apercevoir une petite pièce sur leur gauche, provoquant un fort appel d’air.

« - Il s’agit probablement d’une ancienne cellule où d’une chambre funéraire… C’est peu probable qu’ils gardent la lance dans un lieu si proche du temple. » Murmura-t-elle calmement.

La voix qui guidait son esprit lui souffla de conserver la pièce en mémoire, au cas où se présenterait un accident ou un obstacle vivant qui tenterait de les neutraliser. De même, s’ils étaient amenés à s’échapper sans passer par le chœur du temple. Retrouvant leur position d’origine, Othello commença à sentir sous ses pieds un grouillement particulièrement intense, comme si non loin d’eux quelque chose bouillonnait. Ses yeux se plissèrent… Tant d’obscurité. Le noir mangeait tout, avalait tout dans son ventre immuable où plus rien d’avait d’apparence ou de couleurs. Ce qui attendait tapis se trouvait juste devant eux… Si seulement elle pouvait…
D’un geste, elle frotta son trident contre les parois, provoquant un amer grincement strident, s’arrêtant brusquement. Dégageant sa main, elle s’avança d’elle-même de quelques pas, brandissant la torche le plus haut qu’elle put, illuminant au même instant le carrefour qui achevait le couloir, les multiples pièces visibles sur les côtés, et l’imposante porte de bois fermée qui clôturait le passage… Ainsi que le tas difforme et vrombissant de serpent se noyant les uns contre les autres. Ils bouchaient entièrement la route, s’agitant comme dans une fourmilière, s’affairant à onduler sur la masse qu’ils formaient. Ils leur été impossible de passer. Sauf si…


« - Je vous conseille de reculer de quelques pas, vous risqueriez de trouver la sensation désagréable… » Murmura-t-elle à Duscisio en lui tendant la torche d’une main assurée.

C’était à son tour d’agir pour leur duo. Une telle masse n’aurait pu être facilement immobilisée. A moins que quelque chose ne les arrête tous au même instant… Othello se concentra, plongée dans l’obscurité, laissant sa pierre de sphène s’illuminer, projetant son halo bleuté sur les murs. Tout ce qu’il lui restait à faire était maîtriser le froid et la glace, ce qu’elle faisait le mieux… Après tout, il hantait tout ce couloir, tapis au sol. Une situation idéale pour le manipuler… En l’espace d’un geste, tout l’air à présent gelé qui rampait au sol se retrouva projeté sur la masse de serpent, les figeant tous dans leur position, arrêtant la masse grouillante de se perpétuer. Ouvrant les yeux, la jeune femme poussa un long soupir, et agitant discrètement dans ses bottes ses pieds à présent froids. Il s’agissait du même procédé utilisé pour calmer le parasite chlorophyllien qui habitait l’herboriste. Les serpents n’étaient donc pas gelés indéfiniment… Mais ils le seraient suffisamment pour les laisser passer. Retournant sagement dans la lumière de la torche, elle regarda le jeune homme de ses yeux noirs et rassurant, lui faisant comprendre que la voie était libre… Au moins jusqu’à cette immense porte de bois qui ne tarderait pas à délivrer ses secrets…

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MessageSujet: Re: [Terminer] [Quête] La lance de Kron   [Terminer] [Quête] La lance de Kron Icon_minitimeSam 9 Mar - 12:07

Le délicat endroit où ils se trouvaient était une sorte de couloir de la mort, l'avantage c'est que le temple portait bien son dieu, l'inconvéniant était pour ceux pour s'y aventurait dans ses plus profonds secrets à trouver ses plus grandes reliques. Il espérait quand même, que la lance avait le prix qu'il avait déjà commencé à mettre sur la table ou la vie ne jouait sur pas grand-chose. Un fils ? Non. Bien trop facile comme allocution à la situation actuelle qui n'était que d'affronter un couloir entier infester de serpents dont la morsure pouvait vous envoyer au trépas.
La seule protection qu'il avait mit en place était ses sphères électriques autour de lui et de la prêtresse qu'il « enlaçait » pour que celle ci soit en sécurité également. Il était là pour l'accompagner, un peu comme un garde du corps, sans pour autant risquer sa propre vie au vu des différents objectifs qu'il se doit d'accomplir à l'avenir.

Les sphères étaient la première chose auxquels il avait pensé. La seconde concernait la pétrification. Autre la Sarnahroa, Duscisio avait également la possibilité d'appeller la calamité de Taraga le colosse de pierre pour figer dans le temps et dans la souffrance, les êtres vivants dans la pierre. Un autre problème subsistait à cette solution. Othello, bien entendu. Le souffle de pierre avait beau être efficace, encore fallait t'il savoir le contrôler à cent pour cent se qui n'était pas du tout le cas. Le sortilège pourrait très bien se propager à ses membres inférieurs pour en venir à la pétrifier à son tour. DU moins si Duscisio n'y donne pas un contre ordre à sa propre magie sur ce point là. C'est la tout le problème. Il en avait pas encore la possibilité, la fois où il l'avait utilisé à l'arène lors du tournoi était une certitude, rien de bien difficile au vu qu'il y contrôlait sur une seule personne. Là, il s'agissait de pétrifier les serpents de manière permanente tout en l'empêchant de s'en prendre à la jeune femme. Difficile affaire à faire en sorte que cela ne se produise pas. Alors la foudre était la meilleure options. La traversée est juste plus longue... et plus gênante.

De part son geste, elle fut totalement tétaniser, jusqu'à qu'elle comprenne se qu'il faisait. Sa magie électrique faisait déjà son œuvre. N'aimant pas la lumière des boules, les serpents allaient jusqu'à les attaquer, se qui en résultait par l'électrocution violente de l'un d'entre eux et qui par la suite, décourageait les congénères qui avait vu leur semblable tuer. Efficace. Le contacte de cette magie n'avait pas besoin d'un ordre de lancer un arc, rien que le contact suffisait, mais dans certain moment il était obligé de se faire. Elle tournait autour du duo de manière irrégulière, placer en diagonale à droite, puis à gauche, devant ou derrière eux, de cette façon même les murs ne pouvaient pas être un danger. Un bouclier électrique qu'il allait pouvoir retravailler plus tard car l'idée n'était pas mauvaise.
De temps en temps, on pouvait l'entendre prononcer un mot ou deux, suivi d'un arc électrique par sa protection.

Philès...

Murmurant de temps à autre, sans que e soit utile de le fait tout le temps, il avançait avec gêne. Pour Duscisio non plus se n'était pas une position agréable. Oh que non. Ses mouvements étaient involontairement entraver par ceux de la jeune femme qui essayait de travailler la marche pour correspondre avec celle de l'herboriste qui se démenait à les garder en vie. Et elle partagea son hypothèse, et il ne répondit, un peu essouffler du moins à cause de l'angoisse de foirer son coup. Ils avaient du chemin à faire encore.
Soudainement elle provoqua un frottement strident de sa lance, qui fit plisser les yeux du Blanc et arrêta la marche. Les sphères assuraient toujours leur protection incertaine. La tenant toujours de ses deux mains, un peu plus fortement à contrecœur à cause de son qui perça ses oreilles. Devant reculer par une idée qu'elle avait en tête, elle prit la torche tendue vers lui. Reculer de quelques pas. Risquer mais il devait la laisser faire. Il recula tout en assurant du mieux qu'il le pouvait le danger qui pouvait mener à elle.

Elle utilisa sa magie, il pouvait en être sûr car une pierre de sphène était en train d'illuminer les murs d'une couleur bleutée, un serpent l'attaquait en même temps, le cracha de mécontentement fut arrêté par un puissant arc l'électrique après que Duscisio eut prononcé à nouveau le même mot que précédemment. Son regard lancé au serpent n'avait rien d'amical. Se n'était qu'un reptile alors il continuait tout de même de regarder autour d'elle pour voir si aucun autre animal suivaient le précédent.
Elle manipula à nouveau le froid, le résultat en fut rapide et net. Plus aucun mouvement sur le sol n'était perçu. Un peu impressionné, le mage blanc regardait d'un air enjouer la jeune prêtresse après son oeuvre. Elle avait apporté la bénédiction du froid avec elle.

Soufflant un air de soulagement à sentir le froid et non les serpents à ses pieds, la buée sortait et témoignait d'une respiration haletante. Cachant non pas un état de fatigue mais quelques choses de courant depuis quelques semaines, le parasite chlorophyllien en était que plus agité qu'un tel froid soit présent également à l'extérieur. Ne se faisait pas trop pour cette réaction, il s'agita un peu pour réchauffer les pieds gelés et leva sa main pour y appeler ses sphères qui peu après, allèrent dans la paume de sa main et s'y fusionnait une à une, avant qu'une minuscule explosion de crépitement foudroyé les fit disparaître. Il n'y avait aucun danger sur le moment, mais il restait toute de même une sphère qui resta à tourner autour de lui. Ne faisait signe qu'il fallait avancer, la hâte de sortir de ce couloir n'était que plus présent maintenant que les serpents étaient hors d'état de nuire. La seule chose qui lui faisait poser inquiétude était de savoir combien de temps c'était le cas, d'où la hâte.
Voulant sortir du couloir par la grande porte qui s'offrait devant eux, il continua avant la torche à éclairer le chemin de la jeune femme, ils arrivèrent devant l'immense porte, où il posa sa question.

Elle dure longtemps votre magie ?

Regardant la jeune femme après un soupir, il posa la question qui était importante, car il fallait aussi sortir de ce lieu et donc repasser par ce couloir. Pour le retour il ne prendra pas le temps de réfléchir. Il pétrifiera ses maudits serpents.


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MessageSujet: Re: [Terminer] [Quête] La lance de Kron   [Terminer] [Quête] La lance de Kron Icon_minitimeMer 20 Mar - 14:34

Son regard boisé travers de part en part la masse de serpent immobile avant de chercher de nouveaux les yeux pourpres du jeune homme, l’observant attentivement entre deux souffles, brouillés par les masses spectrales de la buée. L’atmosphère était devenu terriblement froide autour d’eux… Froide, mais calme. Plus aucun geste, à part quelques tentatives de mouvements plus loin, bien derrière eux. La demoiselle connaissait bien les reptiles: ces créatures au sang froid supportait mal une telle température, ayant besoin d’un minimum de chaleur pour se maintenir en vie. Face à une telle baisse, la plupart aura été affaiblie ou fortement assommé. Ce sentiment de bouillonnement qui hantait les murs avait entièrement disparus, laissant dans le cœur de la demoiselle présente un soupçon de clarté, recréant une larme d’espoir. Pourtant, l’herboriste ne semblait pas partager ce sentiment, regardant avec méfiance et alerte la porte devant eux, posant une question aussi importante que désagréable, montrant qu’une fois de plus leurs vie étaient sur le tapis à chaque instant. La sirène ne voulait pas faire durée le suspens, et encore moins se faire désirer. Autant répondre de suite. Se retournant vers le monstre de multiples reptiliens gelés, elle l’examina quelques secondes, réfléchit avant de dire calmement, ne souhaitant éveiller aucune alerte.

« - A en juger par l’air sec de ces sous-sols, nous devrions avoir une ou deux heures devant nous, peut-être trois… Mais guère plus. »

Respirant profondément, elle sentit un long frisson se propager sur le contour de ses hanches jusqu’en haut de sa nuque. Elle espérait que ces calculs soient exacts, bien qu’elle admettait l’idée que son cerveau, rongé par la crainte, eut embelli la réalité et leur ait offert un instant de répits en plus… Sans le dire à haute voix pour ne pas inquiéter un peu plus l’albinos, elle se jura de faire en sorte qu’ils aient atteints leur objectif et qu’ils aient fait demi-tour dans l’heure et demi qui suivrait, de peur d’avoir à faire à tous les serpents, certes rouillés et engourdis, mais brûlant d’une colère nouvelle.
L’atmosphère s’était alourdie… Mieux valait ne pas rester sur une telle remarque, rien n’était moins bon pour le peu de moral qu’ils avaient qu’un ultimatum, rajoutant sur leurs épaules déjà mises à mal un peu plus de pression. Ricochant sur ses propres mots, la demoiselle décida de s’avancer vers la porte d’un pas décidé afin de l’examiner un peu plus. C’était une grande, massive porte de bois noire, savamment travaillé pour évoque, via de subtiles arabesques et sordides gravures des scènes de tortures et de violences. Choisissant d’ignorer l’horrible spectacle, elle posa ses mains fines dessus, sentant l’agréable grain sous sa peau.


« - Elle n’a pas de serrure… Ca ne devrait pas être dure de l’ouvrir. Je vais essayer. »

Rassemblant ses maigres forces, Othello s’apprêta à pousser des deux plaques de bois quand quelque chose lui vint à l’esprit. Pourquoi valoir maintenir cette porte fermée? Était-ce pour empêcher les serpents de rentrer dans la pièce? Ou au contraire, pour protéger le couloir de ce qu’elle contenait?… Un lourd poids se posa alors sur son estomac. Et si la pièce gardait une créature dangereuse ou néfaste? Après tout c’était une possibilité. Ils venaient déjà de traverser un couloir rempli de serpents, après avoir du résoudre une sorte de puzzle dans le temple en lui-même. C’était prêt à parier que les obstacles et leurs difficultés iraient crescendo jusqu’à ce qu’ils aient enfin mis la main sur la lance. Les serpents n’étaient donc qu’un commencement… Bien que dans un désert, il fut possible - bien qu’improbable - qu’ils se soient retrouvés là par hasard. L’artefact était donc bel et bien gardée, et ce lourdement. Et quand bien même la salle dans laquelle ils allaient entrés était vite, il y avait toujours ce moine, quelque part, qui devaient déjà être en train de les épier… La sirène redressa ses oreilles et renforça son attention. Dans un tel lieux, il était indispensable qu’ils soient constamment sur leurs gardes, et ne laisse rien passé. Bandant brutalement ses muscles, elle inspira profondément et poussa les lourdes portes noirs qui n’eurent aucun mal à s’ouvrir.

Pourtant, il y avait un phénomène qu’elle n’avait pas pris en compte… Les appels d’air. En ouvrant le portail, la jeune femme avait permis au vide du nouvelle espace de se remplir soudainement de l’air froid qui régnait, le poussant à s’engouffrer violement par la brèche créée dans une violente brise. Les yeux écarquillait, elle arrêta son mouvement en cours de route, attendant avec inquiétude de savoir si la torche, tourmentée par le vent, avait tenue bon… La soudaine obscurité lui indiqua que non. Elle les avait plonger dans les ténèbres… Bien que ça et là, quelques fins rayons de lumières parvenaient à filtrer du sol en hauteur, ils étaient pour beaucoup entourés d’ombre et d’obscurité. La sirène se retrouva alors prise entre deux feux, entre une violente inquiétude de devoir poursuivre ce voyage dans un noir presque totale, et la culpabilité monstrueuse et perfide de les avoir tous les deux mis en danger. Ses yeux de poissons d’eux profondes ne mirent que très peu de temps à s’adapter à cette baisse de lumière, et une fois que ce fut chose faite, elle se retourna vers l’herboriste, dont les couleurs avaient disparus, et souffla, heureuse, quelque part, qu’il ne puisse pas lire l’expression coupable et craintive qui s’était dessinée sur son visage:


« - Pardonnez-moi… »

Silencieusement, n’osant aucun mouvement, elle espérait sincèrement qu’un de ses éclairs, une de ses sphères pourrait redonner au flambeau un nouveau souffle de vie. Il ne suffirait que d’une étincelle pour la raviver… Encore une fois, c’était une prouesse dont elle était incapable. Alors qu’elle regardait la torche d’un œil désolé, une sensation de vide commença petit à petit à germer au creux de son dos, grandissant petit à petit, la recouvrant comme une cape sordide, comme si une main maigre et décomposée resserrait sur elle sa putride étreinte. L’espace derrière elle était accessible… La porte était ouverte… Quoiqu’il y eut à l’intérieur, cela pouvait sortir… Et elle était le premier rempart. Sentant un froid nouveau, et une âcre odeur de poussière et de renfermé se dégager de l’entrebâillement, elle fit discrètement un pas en arrière, souhaitant se placer le plus près possible de ces ténèbres inconnus, espérant servir de bouclier au jeune homme qu’elle venait de compromettre. Au moins, si quelque chose devait essayer de s’échapper, elle pourrait le protéger le temps de garantir sa fuite, même si pour ça elle devrait servir d’appât…

Un léger sifflement se fit entendre au dessus d’eux, montrant que l’air se déplacer entre les différentes cavités. Othello se tenait alerte devant le jeune homme, l’air coupable, presque craintive, mais restait pourtant immobile devant les portes ouvertes, désirant plus que jamais être utile. Quoiqu’il y eut dans cette pièce, si elle était habitée, ce serait à son tour de le protéger, tant que la pièce n’aurait pas révéler tout ses secrets… Ô combien elle désirait déjà la lance de Kron dans sa main.
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MessageSujet: Re: [Terminer] [Quête] La lance de Kron   [Terminer] [Quête] La lance de Kron Icon_minitimeJeu 21 Mar - 14:09

Le fait d'apprendre qu'il avait deux ou trois heures devant eux avant que les serpents ne changeait en rien à la situation de retour. Ce n'était pas vraiment la durée qui lui importait mais l'utilisation de magie. Etait t-elle utilisée au dépend de la prêtresse ? Avec la réponse, le début qui concernait le sol répondait « non ». Cela n'avait pas l'air pourtant de le rassurer.

Je vois. Dans le nécessaire, j'utiliserai le Souffle de pierre...

Le Souffle de pierre. Magie dangereuse qui n'est pas recommencer d'utiliser. Cette magie de pétrification n'a rien à voir avec la Sarnahroa. Elle ne prend pas le temps de vous laisser mourir en quelques jours mais en quelques secondes. Une longue minute dans la quel votre peau est recouverte d'une couche de pierre qui au bout d'un instant viendra prendre votre vie par l'étouffement. S'il devait l'utiliser sur un corps humain, le visage d'appel à l'aide et de la peur ultime d'une telle magie resterai gravé à jamais. Les statues qui décoraient le temple aurai l'air de babiole à la finesse des détails des statues laisser par le Souffle de pierre.

La porte qui se trouvait devant eux avait l'air massive. Le bois noir qui l'habillait était décoré des habituelles fresques de mort du temple. Comme si l'on ne devait pas oublier où l'on se trouvait. En plus des serpents qui avait l'air aussi mortel qu'on le voyait à grouiller et être agressif, la porte montrait également la souffrance, la mort des lieux aussi vide d'être humanoïde qu'on pouvait le voir. À se demander si venir ici était une mauvaise idée.
Disant qu'elle ne devrait pas être difficile à ouvrir, elle commençait à pousser. Tenant la torche cela ne l'empêchait pas de l'aider dans cette tache en poussant de lui-même avec la main de libre. La porte était aussi lourde qu'elle était imposante. Pour avoir une telle porte il devait avoir une raison valable pour les garder. Ne préférant pas penser à cela – ni pensant même pas d'ailleurs – Il continuait à pousser des forces qu'il pouvait donner dans son bras, jusqu'à que finalement elle s'entrouvrit mais d'où un moment d'inattention peut porter en danger à cause du manque de lumière.
L'appel d'air froid présent dans la pièce souffla entre les deux portes, la torche prit dans le vent se faisait souffler comme si une tornade se trouvait dans le couloir. Puis, contre tout attente, le noir. Le vide de lumière ne présentait plus aucun trait lumineux. Le silence aussi. Il n'y avait aucun bruit si se n'était la prêtresse qui d'un air profondément responsable, prononça une excuse qui fut interrompue par un doigt remplit de gentillesse, à partir de la dernière position connue de la jeune femme par l'ascan.

Vous n'avez rien à vous reprocher...

Il ne pouvait pas montrer à quel point il souriait, d'une erreur qui aurai pu arriver à tout le monde mais d'où la situation les mettait pourtant en danger. Pourquoi sourire ? Lui posant la torche sur la main qu'il cherchait en longeant le corps de la jeune femme, par l'épaule puis le bras. Il la tenait écarter de la porte pour qu'il puisse l'ouvrir de lui-même avec ses propres forces. Il poussa dans un gémissement d'effort non dissimulé mais toujours aucune lumière ne circulait dans la pièce suivante, mais l'appel d'air devait donner un indice sur les lieux.
Après avoir poussé la porte il chercha la prêtresse des mains, priant également de ne pas la toucher au « mauvais endroit » se qui fut malheureusement le cas quand il reconnut une poitrine féminine dans sa main qu'il retira immédiatement en toussotant légèrement.

Veuillez m'excuser... Je veux dire, ne bougez pas un instant.

Il leva la même main, proie encore à la gêne d'un tel geste de sa part et fit apparaitre une autre de ses sphères électriques au-dessus de lui, plus lumineuse, les arcs électriques qu'elle laissait échapper laissait de temps en temps un flash lumineux qui permettait de voir un peu plus loin et c'est au regard qu'il put voir la pièce suivante, il restait impassible devant la surprise qu'il venait de découvrir. On ne voyait pas plus loin qu'à un ou deux mètres. Plusieurs flashs avaient également montrer des lampes d'huile à leur hauteur, à quelques mètres.
Voyant la torche toujours dans sa main il lança une étincelle sur celle ci afin de la rallumer et y voir un peu plus clair.
Il avait une gigantesque pièce devant eux et on n’y voyait pas le tour. Par contre la surprise était bien-entendu le trou béant en son centre qui ne présentait aucun garde fou pour empêcher les imprudents de tomber de plusieurs dizaines de mètres.

Duscisio alluma les deux lampes d'huile à côté de la porte avec un petit arc foudroyant pour en faire de même avec les suivantes qu'il découvrait à fur et à mesure qu'elle éclairait la pièce, en faisant le tour. Il avait l'espace de circuler mais il serai imprudent de courir. La jeune femme qui ne devait pas pouvoir attendre plus longtemps devait être entrer à présent. C'est à ce moment que les portes se fermèrent d'elle-même d'un bruit sourd et résonant. Un autre sifflement prit par après pour montrer qu'il y avait toujours une créature présente.

On va devoir descendre...

La question était de savoir comment...


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MessageSujet: Re: [Terminer] [Quête] La lance de Kron   [Terminer] [Quête] La lance de Kron Icon_minitimeMar 26 Mar - 23:06

A peine ses mots eurent-ils quitté ses lèvres corail qu’une sensation délicate, et étrange naquit à l’orée de sa bouche. Elle comprit rapidement que l’herboriste avait tendu vers elle son doigt afin de la couper d’une façon bienveillante, comme pour lui faire comprendre qu’il n’y avait raison de se sentir coupable. Et ses mots vinrent confirmer cette pensée, raisonnant dans le silence sifflant de ces bas-fonds. La sirène ne su que répondre, restant immobile, n’osant même plus bouger la moindre parcelle de son visage, gardant sa lippe pétrifiée. Elle fixa son visage noyée par l’ombre… Cette courbure dans les ténèbres … Etait-ce un sourire ? Elle venait pourtant de les mettre terriblement en danger, de les condamner de nouveau à la nuit. Décidemment, Othello ne comprenait pas tout. Il y avait encore de nombreuses énigmes qui se berçaient encore dans l’âme de créatures pensantes de ces terres… Et Dusiscio se révélait encore plein de surprise. Tout ce jeu d’attitude et d’étranges subtilités lui étaient encore nouveau, et bien que vivant dans un lieu d’émotion – où tout n’était malheureusement que mensonges – elle n’en maîtrisait pas les codes. Seuls les tromperies étaient son domaine… Mais un jour peut-être serait-elle capable de montrer son visage en mouvance, offrant ses sincères sentiments.

Mais avant ce jour, elle devait d’abord les sortir de ces entrailles en vie, et nouvellement dotés. Retrouvant son œil de brun absent, la sirène observa alors l’herboriste quitter son contact, l’écarter de la lourde porte puis la pousser, laissant échapper un cri. Elles devaient être plus lourdes qu’imaginées… Mais elle n’eut le temps de penser plus, un toucher nouveau, complétement inédit pour la sirène ayant rejoint les ordres. Ecarquillant soudainement les yeux, elle inspira par surprise, sentant bel et bien une main sur sa poitrine jusqu’ici intouchée. Cela devait être un mauvais calcul de la part de l’herboriste. Mais avant même qu’elle ne puisse réagir, ou même réellement comprendre ce qu’il venait de se passer, il recula alors brutalement, s’excusa et la pria de ne pas bouger, avant de disparaitre, happer par la porte et ses mystères. La sirène resta donc là, silencieuse et surprise, s’interrogeant sur ce qu’il venait de se produire, plongée dans l’obscurité et le froid mordant que dégageait les serpents pétrifiés. Mais étrangement, son esprit ne lui répondit pas, plongé dans la torpeur. Une chose était sûre, elle n’avait pas vécu cela comme une agression. Dans son ordre, elle avait déjà vu plusieurs de ces gestes envers certaines des jeunes femmes les plus convoitées, et non par accident… Il était presque amusant de voir la réaction de l’albinos, troublé par cette maladresse.

Pendant quelques minutes, elle attendit, fermant les yeux dans cet ombre, estimant qu’elle n’avait aucun motif à les ouvrir. Une sensation bizarre germait dans son ventre… La même inquiétude qui l’avait hanté en haut de ces mêmes escaliers qui les avaient conduits dans ce couloir. L’amer, âpre impression d’être observé, épié par quelqu’un, quelque chose proches d’eux. Elle sentait presque ses yeux perçants justes derrière elle, une respiration sur sa nuque, un souffle brûlant, douloureux, déchirant, comme si à lui seul il dissolvait sa peau de nacre… Comme si ils n’étaient pas seuls dans ces sous-sols. Effrayée, ses paupières s’ouvrirent brutalement, mais il n’y avait aucun changement… Que quelques formes se dessinant dans les ténèbres. Et cette même sensation qui refusait de s’arrêter. Que pouvait bien être cette chose ? Un spectre ? Une créature de l’ombre, ou au contraire bien physique ? Un danger… Ou le moine lui-même ? Quoique ce fut, il s’agissait d’une menace… Elle le sentait jusqu’au plus profond de son être, jusque dans cet autre animal qui la constituait, affolant ses instincts. Ils étaient épiés par un prédateur… N’écoutant que son esprit, la demoiselle quitta son inertie et s’engouffra à son tour dans la mystérieuse salle pour rejoindre l’herboriste.

Et ce fut avec surprise qu’elle découvrit avec stupeur l’immense endroit, une salle sans fin et sans limite… Et le trou béant et terrifiant qui ornait son centre. Elle n’eut aucun mal à trouver l’herboriste des yeux, se tenant devant le gouffre, immobile, l’observant de ses yeux rouges. Son pied se souleva pour aller dans sa direction quand un bruit sec et violent retentit derrière eux. La porte venait de se refermer – ou était-ce le fruit d’un geste volontaire ?- et de les enfermer dans ce lieux. Décidément, le retour s’annonçait d’ors et déjà périlleux… L’hybride s’avança alors vers le centre de l’endroit, rejoignant les côtés du jeune homme. Elle l’observa quelques secondes, avant de plisser des oreilles, piquées à vif par un sifflement strident qui leur indiquait qu’ils n’étaient pas les seuls dans ce lieu. Combien d’obstacle allait-il devoir affronter encore ? L’herboriste parla, confirmant l’idée repoussante mais flagrante. Descendre… Un frisson parcourut son corps.

Lentement, elle s’avança puis se pencha au-dessus de l’espace. Bizarrement, une fois perdue dans le vide, la peur disparue soudainement, transformée en une étrange fascination. Ces ténèbres lui rappelaient les fonds de la vaste mer qu’elle avait déjà parcourue de nombreuses fois, ces abysses sombres où les créatures énormes et aveugles combattent silencieusement pour leurs survies. C’était son monde, celui de la guerre sous-marine qu’elle avait connue durant ces deux longues années animales. Ils parviendraient à affronter ce gouffre, c’était évident. Mais, comme il l’avait souligné, la question était : comment ? Elle le regarda de nouveau quelques secondes, puis s’avança vers les lampes à huile, en soulevant une avec difficulté, sur la pointe de ses pieds. L’objet en main, elle retourna au néant et y jeta son nouveau bien. Pendant quelques secondes, la petite lueur défila sous leurs yeux, devenant toujours plus petite, plus spectral, comme un esprit bienveillant qui tentait de les guider. Une, deux… Un peu plus de trois secondes les séparaient du sol en contrebas. Un simple calcul s’imposait, laissant la jeune femme perplexe, mais convaincue.


« - Cela fait à peu près trente mètres… » Elle marqua une pose, puis continua. « Je crois pouvoir nous faire descendre. Mais cela risque d’être dangereux… » Là encore, elle s’arrêta, visualisant pour elle-même le périlleux schéma. « Navrée de devoir vous l’imposer de nouveau, mais vous allez devoir me supporter près de vous pendant les prochaines minutes. »

En quelques secondes, elle récupéra une autre lampe puis, s’approchant du gouffre, elle créa, sortant de la pierre, plusieurs épaisses marches de glace qui longeaient la paroi du trou. Bien sûre, elles ne couvraient pas toute la distance, il ne devait y en avoir que trois ou quatre. Puis, entrainant le jeune homme près d’elle, elle entama la descente, s’assurant que toutes ces plaques furent suffisamment épaisses pour les supporter tous les deux, et légèrement rugueuse pour leur permettre d’adhérer à leur surface. L’opération était acrobatique… Le duo devait avancer avec précaution. Une fois une marche franchie, Othello faisait disparaitre la plus haute pour en faire apparaitre une nouvelle, leur clôturant ainsi le chemin de la montée. Ils devaient descendre, à tous prix. Petit à petit, ils disparurent dans l’ombre, la sirène attendant à chaque marche la présence du jeune homme, avant de poursuivre, répétant son ballet finement calculé. Au bout de plusieurs minutes de cette cérémonie, elle lâcha de nouveau la lampe, voulant vérifier la distance. Une seconde… Encore une dizaine de mètre. Mais le rythme devenait moins vif… Une utilisation pareille de sa magie commençait à l’épuiser. Elle faiblissait, respirait plus vite, sentait son cœur s’accélérer… Mais ils devaient poursuivre…

Au bout d’une vingtaine de minute, ils aperçurent le fond. La sirène, le corps fatigué, créa presque en tremblant le dernier rebord gelé, se laissant glisser sur le sol retrouvé, s’adossant lourdement contre le mur humide et froid, tentant péniblement de trouver son souffle. La lueur de son catalyseur avait peine à s’éteindre… Son dos se soulevant régulièrement au rythme de ses bruyantes expirations, elle ne remarquait pas la montagne monstrueuse et écœurante d’os humains qui se massaient sous leurs pieds…


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MessageSujet: Re: [Terminer] [Quête] La lance de Kron   [Terminer] [Quête] La lance de Kron Icon_minitimeMer 27 Mar - 15:04

[HRP] Les longs RP ne me font plus peur depuis longtemps. ^^
Je répons se que je peux répondre et en fonction de se qu'il se passe donc ne te retient pas. En plus j'adore ce RP, il est tout simplement... magnifique !


La suggestion de descendre n'était pas vraiment agréable à entendre, ni à prononcer. Avec la porte qui s'était fermé derrière eux, le choix ne s'offrait plus qu'à celui-là. Pourtant il n'y avait aucun affolement dans l'attitude du Rosier Blanc à cette nouvelle. Complétement neutre dans son regard observateur, il porta tout de même attention à la jeune femme qui était entrée il y a peu de temps, qui vint prendre une des lampes et la jeter dans le gouffre ténébreux. La torche en main pour éclairage, il se rapprocha de la prêtresse pour entendre se qu'elle avait à dire quand elle énonça la profondeur du gouffre.
Le fait aussi de dire qu'elle allait faire quelque chose de dangereux de l'arrangeait guère. Il ne pouvait rien contre. Mais depuis le début c'était elle qui avait fait la plupart des efforts, sa force à utiliser la magie devait être entamée. Puis la suite qu'il n'avait pas compris sur le coup, fut stupeur et interrogations sur son visage. Comme si un gros point d'interrogation flottait au-dessus de sa tête, puis deux puis trois l'un à la suite de l'autre.
Devoir la supporter près de vous.
La seule chose qui il vint à l'esprit était le contact obliger qu'il dût avoir dans ce couloir pour la protéger des serpents. Il allait devoir la coller ? Plutôt que supporter, provoquer la gêne d'une situation comme celle-ci était plus approprier. La situation précédente l'exigeait, sinon elle aurait été en danger. Pensant soudainement qu'elle allait se mettre en danger lui fit reposer la question de savoir si s'était une bonne idée de l'avoir accompagnée. Non se n'était pas une bonne idée... c'était une nécessité des plus importantes. S'il ne l'avait pas accompagner jusque-là, elle aurait pu avoir subis un sort comme la mort ou d'éternel souffrances. Qui peut savoir se qu'il se trame dans cette crypte ?

Oubliant la gêne première, il fut tout de même obliger de faire se qu'il devait faire pour continuer. Créant plusieurs marches de glace, elle le tira vers elle. La marche délicate qui s'annonçait pour les prochaines minutes l'inquiétait. Bien qu'il tienne également une torche pour les éclairer en plus de celle qu'elle tenait. Elle s'occupait d'une tache ardue de créer et dissiper la magie de glace dont elle en avait quelques secrets. Mais par l'expérience de Duscisio dans la magie, elle allait s'épuiser beaucoup plus qu'elle ne semblait pouvoir l'espérer.
Il descendait les marches ça oui, pour la ménager il ralentissait mais cela ne rallongeait que sa tâche épuisante alors il hâtait la descente à chaque marche qui était créée. Les secondes devenait de plus en plus pénible à en durer des minutes de plus en plus longue. Dans le premier quart d'heure rien ne semblait l'indiquer, mais quand les dernières minutes et derniers mètre semblait approcher par la lampe jeté ici qui éclairait encore le sol peu accueillant – comme le reste du temple – sa respiration faisait de plus en plus audible, se faisait entendre comme si la respiration d'un bovin la remplaçait. Le seul éclairage venait maintenant de Duscisio qui avança la torche un peu plus en avant, il regardait droit devant elle et lui, puis détourna le regard pour observer la demoiselle, puis la lumière de sa pierre de sphène qui se réduisait de plus en plus rapidement. En voyant la soi-disant faible distance qu'il restait, elle se forçait à continuer. Le visage du mage lui se faisait de plus en plus inquiet pour la santé de sa compagne d'aventure.

Le fond arrivait enfin à leurs yeux respectifs. La fatigue était clairement plaisante. Que faire ? Il était presque arrivé et la stopper maintenant serait une erreur. Faisant péniblement la dernière marche de glace, elle glissait contre le mur gelé pour ne pas tomber. Suite au chemin terminée il lâcha la torche pour retenir la prêtresse d'un geste très attentionné avant de l'obliger à s'assoir. Il décrocha sa cape pour la recouvrir avec, l'appuyer contre le mur et la regarder. Ce regard était aussi attristé que colérique mais l'inquiétude était la plus apparente.
Il la lâcha pour prendre sa main en premier lieu, prendre son pouls d'une main, lui tenir l'épaule de l'autre quelques instants.
L'épaule à nouveau libre, il tendit l'autre main, non par pour qu'elle la prenne mais quand une ronce arriva à sortir de sa manche, une question pouvait se poser : Que faisait-il ?
Cette fois c'était volontaire, la ronce ne poussa pas beaucoup et un petit bourgeon apparaissait sous la lumière de la torche et d'Amaledia qui était caché jusqu'ici par la cape, sur la ceinture, un bijou orné d'une pierre de sphène jaune orangé. Le bourgeon donna naissance à une magnifique rose blanche se posant sur la paume de sa main. Il lâcha le poignet de la jeune femme pour cette fois appeler une minuscule épée dans sa main pour couper la fleur à sa tige qui pourrissait sous la magie juste après. L'épée disparue, la grimace de la coupe de la fleur aussi. Gardant en main la fleur, il en détacha un pétale, puis une autre jusqu'à qu'il ne reste aucun pétale de fleur. Il lâcha le reste de cette dernière

Vous en avez trop fait...

Sa main à nouveau libre, prit l'un d'eux et l'approcha de la bouche de la jeune femme épuisée.

Vous ne me laissez pas le choix. Ça va être un goût amer mais vous n'avez rien à craindre. Mangez ça.

Il porta le premier pétale à l'obliger de l'avaler de gré ou de force. Une fois avalé il porta le reste des pétales de fleur dans la main de la demoiselle. Lui montrant qu'elle devait tout manger, aussi pénible soit le goût.
Il se retourna et chercha la torche et la lampe des yeux pour les approcher, le couple maintenant assez éclairer, le sol joncher de squelette était le dernier de leur problème. Si elle ne se reposait pas, il n'allait pas pouvoir continuer.

Les pétales de la fleur de la Pistilose sont aussi magique que la plante qui possède mon corps. Elle vous redonnera vigueur quelques minutes après avoir avalé celle-ci. Elle restaurera votre corps et votre esprit.

Il prit une longue pause avant de lui-même se poser à ses côtés, puis regardant toujours la glace formée, il se releva et dégaina son épée pour frapper les marches de glaces et en prendre des morceaux, pour les avaler directement. C'était pour continuer de laisser calme la Pistilose également. Mais aussi pour boire. Il en prit quelques morceaux de plus et les tendit à la prêtresse pour qu'elle puisse également boire à son tour tout laissant passé plus facilement le goût horriblement amer des pétales.

Il prit place à ses côtés après ravoir rengainer. Il n'était pas épuiser par aussi peu de magie utilisé. Non bien entendu c'était aussi lier à la Pistilose qui avait commencé à s'agiter après avoir fait pousser via magie la rose blanche. Il portait une main sur sa hanche. Cela lui faisait mal, mais très peu par rapport à se qui était arrivé il y a trente minutes environ.
Bien qu'il ne la contrôlait pas en sa totalité, le fait de devoir encore pousser dans son corps la Pistilose s'agitait à la moindre utilisation comme si elle avait la permission de faire se qu'elle attendait. Pour oublier ceci il continua ses recommandations en tant qu'expert en la manière.

Même après cela, interdiction formelle d'utiliser la magie pendant une ou deux heures. Sinon vous allez vous épuisez au point de ne plus pouvoir vous relever. Je n'ai pas envie que ça arrive au pire moment, surtout dans un endroit comme celui ci.

Bien que brusque au début, le ton de sa voix pouvait totalement la peur qu'il énonçait du risque causer par un tel effort.
Il connaissait bien cela, pour l'avoir vécu plusieurs fois et à se sur-estimé comme il avait l'habitude de le faire quand il utilise sa propre magie. Il se pourrait même que cela se fasse dans ce sous-sol même. Il se met souvent en danger.
Bien qu'il n'avait pas encore utiliser grande quantité de magie, il profitait de cet instant pour reposer son esprit à se qui pouvait les attendre, bien que le paysage n'y prêtait guère avantage...
De plus, à cause de cette recommandation, il allait peut-être devoir se forcer plus que la jeune femme.


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MessageSujet: Re: [Terminer] [Quête] La lance de Kron   [Terminer] [Quête] La lance de Kron Icon_minitimeSam 30 Mar - 2:13

Spoiler:

Le fracas des côtes qui s’ouvrent brutalement, se tordant, craquant silencieusement à chaque respiration. La contraction douloureuse du moindre muscle qui compose tout un dos, qui entoure l’échine et la protège de tout mal. La douloureuse sensation de se noyer alors que tout ce qui vous entoure n’est qu’air. La main de la yorka se contractait violemment dans un rythme saccadé tel une danse folle ou animée d’une maladie étrange. Elle perdait son souffle… Cela faisait si longtemps qu’elle ne s’était pas sentie aussi vide, aussi impuissante qu’à cet instant. A peine eut-elle posé son pied par terre qu’elle se sentait déjà défaillir, ses membres ne lui répondaient plus, ne lui obéissaient plus, la plongeant un peu plus dans la peur et l’impuissance. Alors que d’autres mains la déposaient délicatement contre la paroi rocheuse contre laquelle elle venait de poser sa joue humide, elle enroula sa propre gorge entre ses doigts, comme pour désespérément se forcer à respirer, à reprendre son souffle… Les mains quittèrent son contact, et sans savoir pourquoi elle les regretta brusquement, comme si la sensation qu’elles apportaient la sortait du tourbillon où elle s’enfonçait. Puis soudain, la douleur qui gagnait son dos devint moins forte, tapissée par une chaleur réconfortante qui la poussa à lever les yeux.

Les deux grenats qu’elle avait fixé jadis étaient devenu flammes, brûlants mélanges de peine et d’inquiétude, et d’une vibrante colère. Elle ne sut pas tout de suite les discerner, oscillant entre les deux, jusqu’à voir que peut-être, la sanguine de ses yeux abritait plus de crainte que de rancœur. Serais-ce pour elle ? Ne sachant que penser, elle ferma les yeux, coupables, mais rassurée. La présence du vêtement sur son dos lui faisait du bien… La chaleur commençait à se diffuser un peu plus sur sa peau, et à parcourir ses muscles sur une plus grande distance en profondeur. C’était amusant à quel point la magie du froid pouvait se répercuter sur son utilisateur, le forçant à rentrer dans un état de pseudo léthargie, alors qu’au contraire, les muscles se battaient pour être au meilleur de leur capacité. Comme une paradoxale guerre de température, le corps hésitant entre l’immobilité du froid ou la frénésie du chaud. Othello ne savait encore se décider, se battant toujours avec ses poumons pour leur accorder de l’air, les forcer à marcher normalement… Enfin, pour la yorka qu’elle était. La jeune femme savait pertinemment qu’ils ne s’agissaient pas d’organes normaux. Ils étaient un savant mélange entre alvéoles pulmonaires et, dissimulées avec aisances sur ses côtes, branchies. Au moins, elle ne risquerait pas de s’étouffer…

Quelque chose qui se pressait contre ses lèvres la tira alors brutalement de sa tentative d’évasion, et elle revint alors brutalement à la réalité, et à la douleur. Ses pupilles étaient à présent complètement dilatées, rendant son regard, déjà sombre, entièrement noir. Ses yeux n’avaient plus rien d’humain… C’est pourquoi elle voulut retrouver l’humain en levant les guidant vers l’herboriste, la main sortie, entourée par une ronce s’échappant de sa peau… L’image était impressionnante. Comment faisait-il pour supporter un tel spécimen dans son propre corps ? Elle se trouva alors bien lamentable. Finir ainsi pour un simple surmenage alors qu’il devait vivre avec un parasite épineux et ce perpétuellement était bien pitoyable. Sa main était fermée sur une nuée de pétales blancs, entassée les uns contre les autres, le cadavre d’une tige hérissée gisait au sol. Voilà ce que produisait la ronce : une rose d’un blanc si pure qu’il semblait irréel. Ses lèvres s’acharnaient à rester closes… Bizarrement, elle ne voulait pas ouvrir la bouche pour laisser libre l’accès au tissu végétal. Pourtant il ne lui ferait que du bien… Finalement, elle céda, sentant le petit carré se poser sur sa langue, libérant son goût amer.

La sensation soudaine lui donna envie de recracher immédiatement, de libérer sa bouche de cet éclat de poison qui semblait lui enlever toute sa salive. Âpre à l’extrême, elle ne voyait pas comment manger une telle chose était possible. La viande crue qu’elle mangeait semblait alors un plat de premier choix à côté de ce simple pétale qu’elle se battit à avaler, grandement aidé par la main de l’herboriste qui fermait sa bouche de force. Elle sentit sa gorge se fermer violement à de nombreuses reprises, l’obligeant à écraser une fois de plus le pétale sous ses dents de pouvoir finalement le forcer dans le fond de sa gorge à disparaître dans son estomac. La sensation était âcre et brûlante, mais elle sentit alors, après quelques secondes, une apaisante fraîcheur se dissoudre dans son ventre. Puis le poids dans ses mains évolua, et elle retrouva l’intégralité des pétales qu’il portait transféré dans sa paume. Son regard se releva tristement, comme si elle doutait encore de la suite des événements, mais il lui confirma la triste vérité. Alors qu’il disparut vers la lumière de la torche pour les éclairait, elle commença, un à un, à avaler chacun des pétales, jusqu’à ce que sa langue soit complètement sec, sa bouche envahit par un goût sec et écoeurant.

Dusiscio s’était assis à côté d’elle, où il patienta quelques instants avant de repartir vers les marches de glace. Là, il en arracha quelques morceaux. Il devait vouloir se servir des propriétés du froid pour calmer la plante autonome qui poussait dans son corps… Et certainement boire. Ils étaient dans cet endroit depuis un certain temps, et même si l’air était relativement humide dans les bas-fonds de ce temple, le pays était tout de même sec et brûlant. Et puis, devoir traverser toutes ces épreuves était éreintant, pour tous les deux. Il devait commencer lui aussi à ressentir des signes de fatigue. Un peu de fraîcheur devrait lui faire du bien. A ce titre, il avala les quelques bouts qui étaient tombés dans sa main. Le souffle de la jeune femme s’était assagis depuis quelques secondes, et elle commençait à sentir son cœur, caché quelque part dans sa poitrine, se calmer. Sans lui, elle n’aurait pas fait long feu. Elle serait probablement déjà morte, ou encore coincée devant les statues de pierre, à s’interroger sur leurs utilités… Quand il brandit vers elle le morceau de glace, elle releva le visage, tendant une main tremblante et vidée pour la récupérer, murmurant un faible mais reconnaissant « merci » à l’attention du jeune homme. Doucement, elle apposa ses lèvres contre le morceau gelé, et continua de siroter lentement, comme une enfant, trouvant la sensation reposante.

Rapidement, son regard se posa vers le néant alors que l’albinos, son nouvel acolyte, vint retrouver sa place auprès d’elle. Sa main était pressée contre sa hanche… Il avait donc mal, lui aussi. Prenant en compte sa responsabilité, elle s’en voulut alors de l’avoir mis dans une telle situation sans rien pouvoir faire pour lui. L’avantage était qu’ils étaient finalement descendus, même si la montagne d’os sur lesquels ils avaient les pieds n’annonçaient rien de bon… La sirène, se lavant la gorge, commença à se poser la question sur ce qui les attendait plus loin. Un monstre, peut-être autre chose de plus dangereux encore… Cela ne faisait aucun doute qu’ils étaient dans les catacombes du temple, ou dans la crypte. A un tel niveau en dessous du niveau du sol, cela ne faisait pas de doute. Faisant le point sur ses capacités, la sirène essaya de juger ses avantages, essayant de trouver une de ses capacités qui pourraient soulager leur petit groupe en cas d’attaque. Mais à part sa magie du froid sérieusement ébranlé, et sa capacité à faire germer les illusions – encore faudrait-il trouver une situation adéquate – elle ne trouva rien. Reposant son crâne lourd et battant contre ses jambes, elle se promis néanmoins qu’une fois hors de cette galère, elle tenterai d’apaiser le chlorophyllien blanc de ses peines… Bien qu’elle ne savait absolument pas comment.

Encore une fois, il parla, lui imposant alors une recommandation qui lui fit froid dans le dos. Ne pas utiliser la magie… C’était la réduire au rang de fardeau faible et inutile alors qu’il prendrait seul les risques et irait courir les dangers au péril de sa vie pour l’aider dans sa tâche. La sirène ne pu que saluer son esprit protecteur… Mais, sans parler, elle se jura que, si la situation l’imposait, elle ne resterait pas immobile, et encore moins passive. Qui à ne plus pouvoir bouger, alors ce serait après qu’elle se soit battu jusqu’à l’épuisement. Se taisant toujours, elle tourna son visage vers lui, l’observant se reposer. Elle mettait un certain poids sur ses épaules… qu’elle ferait tout pour dégager néanmoins. A partir de maintenant, elle assurerait leurs arrières. Et si ce n’était pas magiquement, alors elle allait devoir user son corps pour cela. Mine de rien, la sirène cachait des ressources certaines, après avoir passé des années immergés dans une mer de glace. Elle pourrait survivre aisément un combat… Encore devrait-elle réveiller la guerrière qui était tombé en sommeil. Une fois cela fait, elle n’aurait plus qu’à écouter ses instincts… Ces capteurs, ces voix qui lui criait perpétuellement toutes sortes de chose sur son environnement ou sur autrui, ces impulsions qui l’accompagnaient partout.

Encore une fois, le jeune homme eut raison. Au bout de longues minutes, une chaleur agréable et nouvelle se dispersa dans tout son corps, libérant ses muscles de la tension qui les accablait, les apaisant lentement, regonflant également son esprit, calmant ses troubles, et lui insufflant un optimisme nouveau. Quoiqu’il y ait dans le reste de cette crevasse, elle était prête à mener cette quête à bien. Elle les avait trop mis en danger pour s’en sortir sans profit. Ils devaient récupérer la lance… Elle était proche. Se laissant tendrement envahir par ces sensations de repos et d’allégresse, elle choisit de garder ce sentiment de plénitude encore un peu, savourant chaque nouvelle seconde. Puis finalement, Othello se leva, débordant d’énergie, comme si son corps venait de renaître. Oui, cet herboriste cachait bien plus d’un tour dans son sac… Qui plus est, ils étaient d’une efficacité remarquable. Elle ne pouvait pas le remercier suffisamment pour tout. Lui proposer son assistance pour une simple recherche de plante paraissait soudain bien maigre comparé l’aide qu’il lui fournissait. Avec du recul, son offre n’était plus très équitable…

Dans l’espace silencieux, la sirène fit quelques pas, s’habituant à l’euphorie qui régnait dans ses tissus. La demoiselle était prête à faire tomber des montagnes si il le fallait… Mais l’herboriste n’avait pas bénéficié du même traitement. Il était favorable qu’il se repose encore un peu… S’approchant doucement, elle déposa de nouveau, avec bienveillance et reconnaissance, sa cape sur ses épaules. Faisant de son mieux pour essayer de montrer ses émotions, elle laissa apparaitre un sourire qu’elle tenta de garder le plus longtemps possible, suffisamment pour dire :

« - Merci beaucoup pour votre aide… Elle est très efficace. Reposez-vous encore un peu, je vais tâcher de trouver une issue. »

Puis la sirène, s’emparant de la lampe brillant encore faiblement, s’éloigna, tout en longeant les parois rocheuses. Elle ne voulait s’éloigner trop, mais été soulagée que le jeune homme puisse, à son tour, trouver un peu de repos. Son visage redevenu absent et vide, elle glissa une main contre le mur et commença à le longer, espérant voir où il menait. Un courant d’air froid venait de plus long, soufflant au dessus de leurs têtes… Il devait y avoir un passage un peu plus loin. Continuant d’un pas plus décidé, sa main commença à lâcher le mur, laissant ses oreilles la guider. Mais ce ne fut pas qu’une simple issue qu’elle découvrit… C’était un immense tunnel. Et ce bruit étrange qui venait du fond des ténèbres… Etait-ce de l’eau ? Si oui, alors ses forces venaient de s’accroitre de nouveau. Mais mieux valait ne pas se réjouir trop vite. Ce temple semblait prendre un malin plaisir à tuer tous faux espoirs, alors autant prendre les devants et ne pas s’avancer. Une fois sa découverte faite, elle fit demi-tour, et revint rapidement vers l’herboriste pour lui apprendre la découverte.

« - A quelques minutes d’ici, en longeant cette parois ce trouve un tunnel. Dès que vous serez prêts, nous devrions le rejoindre. »

Mais rien n’indiquait que l’endroit était sûr. La sirène le regarda patiemment, ses oreilles déployées au maximum, scrutant le moindre bruit. Quelque chose sonnait mal. Après tous, tous ces os ne pouvaient pas être arrivés là par hasard.
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