Une chevauché dans le temps [PV : Mirage]

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_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
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 Une chevauché dans le temps [PV : Mirage]

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MessageSujet: Une chevauché dans le temps [PV : Mirage]   Une chevauché dans le temps [PV : Mirage] Icon_minitimeDim 18 Jan - 13:32



Eridania était un beau pays. Le climat y était agréable et doux en cette période de l'année, et la lumière chaleureuse qui se déversait de l'astre couchant au-dessus d'Isthéria plongeait les décors variés dans un bain de couleurs radieuses et paisibles. La faune timide et craintive ne sortait que rarement de ses sous-bois, seulement lorsque les hommes avaient quitté les routes qui parsemaient le vaste territoire. Ce n'était certes pas le pays le plus impressionnant, le plus dangereux ou le plus mystérieux, mais Eridania était un coin où il faisait bon vivre et où l'on pouvait s'installer pour mener une existence sereine et tranquille et ce pendant des milliers d’années. Juste le soleil et les étoiles au-dessus de soi, et les océan de verdure à perte de vue se perdant dans les montagnes.
Dommage que Torenheim fusse un vagabond. Voyageant sans cesse d'un bout à l'autre de la carte sans que personne ne sache vraiment ce qu'il voulait, jamais son pied enrubanné ne restait plus de quelques mois dans la même région. Aussitôt qu'il avait achevé ce qu'il était venu entreprendre, ou que les vents d'Isthéria ne soufflent sur sa cape pour lui intimer le désir de partir vers d’autres horizons, il reprenait son envole comme un oiseau vivant dans son monde aérien, pour un nouveau périple long et difficile, mais toujours avec cet étrange sourire aux lèvres. Il n'avait pas encore eu la chance de faire le tour du monde, mais avait au moins une fois visité chacune des régions connus, sans qu'aucune n'attise assez son attachement pour qu'il s'y installe. Comme si Torenheim était capable de s'attacher à quoi que ce soit ...

Son long et étrange périple l'avait donc amené en ces terre riche et prospère, jusque dans les Vastes Plaines, connues pour les différents domaines, duchés et temples qui avaient étés érigés ici. Pourquoi était-il venu ? Nul ne le savait. Il était difficile de définir clairement le dessein qui se traçait derrière ses pérégrinations, si tant est que dessein il y eut. Une fois n'était pas coutume, l'étrange personnage avait troqué son accoutrement singulier habituel pour une robe semblable à celle d'un prêtre, d’un érudit on bien de quelque marchand. Quelques fines bandelettes de lins - moins que dans le futur - parcouraient son visage et le reste caché de son corps. Et c’était dans cet apparat qu’il attendait à présent à ce qui aurait pu être le dernier endroit où on serait venu le trouver ...
Appuyé contre une barrière de bois, les yeux clos, il écoutait d'un air rêveur le spectacle qui s'offrait à ses sens. Le tonnerre rugissant sur le sol terreux qui grondait de toute sa puissance à travers les plaines, et parfois le bruit strident d'un hennissement, qui comme un éclair venait déchirer l'unité parfaite du tableau chaotique. Il ouvrit les yeux tranquillement, contemplant la masse grouillante de muscles et de poussière qui se déplaçait fougueusement avec une telle vitalité que l'on pouvait se demander comment l'homme était parvenu à dompter pareille force de la nature. Les chevaux galopaient dans leur vaste enclos, dans une marée sombre qui se faisait et se défaisait sous le regard curieux du chercheur momifié qui, perdu quelque part entre son esprit et le monde qui l’entourait, ne pouvait s'empêcher de chercher la merveilleuse logique qui guidait leurs mouvements grégaires. Il y parvenait, analysant la trajectoire de chaque cheval, puis du tout avec patience et curiosité, traçant dans son imagination les différentes courbes ainsi obtenues, trouvant les formules, les algorithmes qui semblait encore bien éloigné de la réalité. Mais alors qu’il ajoutait à ces différentes variables celle du hasard, le tout devenait alors bien plus riche et cohérent. C’était magnifique. Tout cela à partir de quelques animaux si simple et pourtant si intéressant. Décidément, un rien parvenait à capter l’attention de Toren’.

Toutefois, il n’était pas venu dans le seul et unique but d’observer ces puissants équidés. En effet, ces derniers n’étaient pas de n’importe quelle espèce : chacune de ces puissantes créatures bardées de muscles était un guerrier à part entière, une valkyrie des champs de batailles, véritable porteur de la justice, de la destruction ou de la mort, suivant le point de vu. Ces fidèles destriers étaient des chevaux de guerres, dressés pour porter les hommes au combat. Plus forts, endurants et disciplinés, leur endoctrinement devait être à la hauteur de l’entrainement qu’ils ont dut connaître.
Toujours appuyés contre la barrière, Torenheim attendait patiemment que le destin ne fasse entendre ses pas. Et s’il ne venait pas de lui-même alors il irait le chercher. En aucun cas la pièce ne devait s’arrêter. Ce qu'il voulait ? Pourquoi était il ici en cet instant précis ? Peut être était il le seul à le savoir. Sans doutes n'était il venu que dans le but d'en apprendre d'avantage sur l'équitation, ce qui le connaissant, ne serait pas si étonnant que cela ... Bien qu'il y avait fort a parier qu'il garder ... D'autres "projets" dans un coin sombre de son esprit tortueux.


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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Une chevauché dans le temps [PV : Mirage]   Une chevauché dans le temps [PV : Mirage] Icon_minitimeLun 2 Fév - 15:35

Ijha'tal. Sa force profonde, caché m'a attiré dès la première fois où j'ai vu sa musculature, son regard vaillant, désireux de quelque chose qui ne m'appartenais pas de savoir. Ijha'tal. Un pur race Lusitanien, d'une couleur aussi profonde que froide avec son pelage d'un gris clair tâché de noir, ces reflets argentés et d'un bleu glacial font toute sa beauté. Et ce regard... Comment ne pas se perdre dans un océan d'une noirceur intense ? Ijha'tal,cheval du Sud, qui vis dans la chaleur des pays sans vie. Leur milieux est aussi aride que dangereux. Ces chevaux sont habitués dès leur naissance à un point qui ne me laisse pas de marbre : la violence des hommes. Quelle soit porté sur eux où sur leur congénère, ces chevaux voient beaucoup en à peine 2 ans, l'âge au quel souvent je les achètent à prix fort pour les destinés à un futur noble et parfois funeste malgré moi. J'aime mes chevaux autant que ma propre vie. Devoir les entraînés est pour moi un honneur et quelque chose de long et douloureux. Chaque entraînement passe par plusieurs stade, plusieurs niveaux. Ijha'tal est l'un des plus jeunes que j'ai recueillie. Il n'avait à peine 3 mois, quand je suis tombé sous le charme de cet étalon si intelligent. Il a aujourd’hui bien grandit mon étoile du désert. Bientôt 5 ans, et tant de choses à apprendre encore. Chez moi, on n'entraîne pas les chevaux à faire de simple figures de dressage ! Piaffer, courbette, épaule en-dedans, pfff je laisse ça aux chevaux de spectacle. Même si j'avoue que voir un cheval cambré tout son corps à une figure est impressionnant. Mais ici, seulement quelques uns sont dressés à des fins comme celle là. Chez les guerriers, c'est un entrainement plus long, plus dur, plus... Il n'y a pas de mot pour qualifié mon travail en réalité. Disons seulement qu'il faut d’une certaine manière, "reprogrammé" entièrement l'animal. Ouvrir chaque cases de son esprit et y introduire de nouvelles informations et supprimés celles qui sont contraignante. C'est mon travail. brisé, et reconstruire. Comme nous les hommes, c'est le même cheminement. Une étape dur dans la vie d'un cheval, c'est de supprimé son instinct le plus ancestral et le plus fort de tous. L'instinct de fuite.

Je me suis levé de bon matin aujourd’hui. Enfin, comme tout les jours. Bref, après avoir sortit ma vie, mon cœur, l'âme de moi même, mon fidèle et cher Aramis, le cheval qui pour moi est devenu le second moi, je commence à m'occuper Idjha'tal. Le pansage d'un cheval fait tout, c'est une connexion qui progressivement nous fais comprendre le caractère, les manières, les peurs et aussi les plaisirs de chaque cheval, car chacun d'eux est unique !  C'est ainsi que je le brosse, le coiffe, le nettoie... Il faut qu'il ressemble à quelque chose ! Il était attaché à deux cordes de partes et d'autres des 2 murs pour l'empêcher de bouger. Un cheval de guerre doit apprendre à rester à sa place, ce ne sera que plus tard qu'il n'y aura plus besoin de corde. Je commence à l'armuré. Histoire de l'habituer au poids de l'acier et aussi pour le protéger à ce que je lui prépare. Non voyons, ne vous inquiétez pas ! Mon garçon d'écurie s'écria derrière moi :

- Madame, les chevaux sont dans l'enclos à côté de la carrière selon votre souhait.

-Merci Angus.


Les chevaux dont il parlait, était ma fierté. Des chevaux au bout de l'entraînement, ceux qui avaient finis leur apprentissage. Ceux qui n'allaient pas avoir peur du feu.

Une fois Idjha'tal fin prêt, je l'emmena dans l'enclos de sable dont les clôtures plus de plus de 2 mètre 50 de haut empêchaient tout cheval de fuir. La structure était immense. Vers le fond un anneau debout, pleins de branchettes et de brindilles alcoolisés. Vers le milieu une barrière avec les même matériaux prête à s'enflammé. Enfin, à diverse endroit, des tonneaux de fers dont les flammes grésillaient, et dansaient comme des serpents vers le ciel. Le cheval gris commença à être apeuré. Comment le sais-je ? Il suffit de savoir écouter, savoir ressentir l'énergie qui émane de l'animal, savoir l'analysé... Je sentais sa gêne dans sa gorge, la vibration dans ses jambes, le tremblement de ses yeux. Mais aussi je voyais son regard, analysant chaque élément de la carrière, ses oreilles aux aguets. Je lui tapotais l'encolure, ce qui le rassura instantanément. Je refermais la porte de bois et de métal, retira les rênes et le laissa se déplacer dans la structure. le laissant voir, s'approcher, sentir les éléments inconnus qui l'entouraient. Les autres chevaux déjà grands guerriers dont les cicatrices de guerres se voyaient sur leurs corps galopaient dans le pré voisin. Idjha'tal les regardait. Galopant avec eux. Un homme se tenait là. Un simple visiteur ? Un voyageur ? Ou quelqu'un désireux de percé les mystères de ces créatures ? J'ai même connu par le passé une personne qui as essayé de se procurer un livre de plusieurs générations qui dévoile ces manières ancestrales de l'art du dressage, et les secrets de mon élevage ... En vain parce que le livre, il est là ; dans ma tête ! Je ne l'avais vu qu'une fraction de seconde quand je suis sortie de l'écurie. Je ne l'avais pas regardé, ne m'étais pas attardé sur les détails de sa tunique, la courbe de son corps. Mais ce personnage m'intriguait... Lui, admirant la beauté et la force équine avec un regard quelque peu, enfin, disons ce qu'il ai, trop Intéressé à mon gout. Idjhat'tal s'approcha de l'endroit où il était. La créature le regardait, le sentait de loin.Le bel étalon frappa le sol de sa jambe droite. Que de puissance dans ses membres... Et que d'allure dans cette manière de courbé son cou, faisant tombé sa longue crinière argenté sur son front... Les mystères de l'attirance de l'homme pour cette animal ! Le cheval semblait être intéresse, un comportement peu commun chez ce cheval en particulier... Comme si cet être le fascinait plus qu'un autre. Un geste de l'homme et Idjha'tal se cabrait, montrant sa force comme à un petit adversaire. Je souris. J'avais compris.

- Vous. Oui, vous là. Je vous veux au centre de cette carrière. Ce cheval ne va pas vous manger venez sans crainte.

Je m'étais approché, à distance raisonnable. Un sifflement à peine perceptible sortit de ma bouche, un appel. Avec Aramis, je n'ai même pas besoin de faire de son pour qu'il vienne. Une certaine connexion c'est installé entre nous, il me suffit de me mordre la lèvre qui dégage une hormone,Aramis la ressent et vient directement. Comme un 6ème sens. En réalité, peu de personne connaissent l'étendu des pouvoirs de compréhensions qu'on les chevaux. Il n'y a pas besoins de parler avec eux. Il suffit de comprendre leur comportement entre eux, et de s'en resservir. C'est fou ce qu'on peut faire avec un animal qu'on comprends et qu'on ressens. Après, on peut même créer de nouveaux codes, comme ceux que j'ai avec Aramis. Idjha'tal s'avança docilement vers moi. Et l'homme pouvait désormais entré.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Une chevauché dans le temps [PV : Mirage]   Une chevauché dans le temps [PV : Mirage] Icon_minitimeJeu 19 Fév - 20:24



Pris dans sa contemplation équine, un mouvement inconnu sur son coté attira l'attention de l'étrange personnage, le tirant de sa rêverie sans pour autant qu'il ne bouge de sa place, restant tranquillement appuyé contre la barrière. Son esprit toutefois se tourna quant à lui vers cette nouvelle source d'information qui s'était déplacé vers lui et qui semblait vouloir interagir. Un nouvel équidé. Il semblait plus jeune, il n'avait pas la musculature ou les cicatrices des autres plus bas dans l'enclos. Il le regardait d'un air intrigué, alors qu'il tourna la tête vers lui, calmement, plongeant son regard monochrome dans le siens sans rien dire, un léger sourire tranquille sur les lèvres. Aucun des deux, ni l'homme ni l'animal, ne bougeait. Il semblait se jaugeait l'un l'autre, comme si le cheval venait à la rencontre de cet élément inconnu à son décor habituel. Le manque d'expérience ne lui avait peut être pas encore appris combien la curiosité pouvait être un défaut dangereux, mais de ça, Torenheim serait bien le dernier à l'en blâmer. L'étalon martela le sol de son sabot, témoignant de sa force face à la fragile carrure de l'humain face à lui. Nul doute qu'un coup pareille dans le poitrail lui aurait brisé les côtes et perforé les poumons, mais il s'en souciait bien peu. La peur était un sentiment, et comme tant d'autres sentiments, Torenheim ne l'avait jamais réellement ressenti.
Sans conviction, à la manière d'un enfant malade, l'inconnu leva son bras vers le cheval qui cabra face à lui, montrant sous sa peau bardée de muscle la force qui habitait son être et qui n'était encore tourné que vers un seul objectif : survivre. Il vit dans le regard embrumé de la créature l'éclaire de crainte qui crépita, et celui-ci s'amusa intérieurement de cette vision. Bien qu'ils soient bien moins poussés et complexes que ceux des humains, même les animaux avaient des émotions. Cela aurait put le mettre en colère, il aurait eut de quoi sentir la rage, lui qui n'éprouvait jamais ni amour, ni chagrin, ni crainte d'aucune sorte. Il y aurait eut de quoi en vouloir aux dieux : si même les animaux avaient le droits aux sentiments, pourquoi lui en aurait-il été privé ? Mais la vérité était que ... même la haine, la rage, la colère ou le désespoir lui était inconnu. Il était parfaitement conscient de sa condition, mais il était incapable d'en souffrir. Triste ironie, ou douce délivrance ? Qui pouvait savoir ? Lui, cela ne lui importait que peu. Les choses étaient ainsi, voilà tout. Pourquoi devrait-elle en être autrement ?

Une autre voix attira l'attention de "l'être humain", une voix féminine, qui semblait jeune, mais forte et assurée. La voix de quelqu'un qui est habitué à ce qu'on lui obéisse. Il porta son regard sur elle et ne tarda pas à comprendre qu'il s'agissait certainement de la dresseuse de ces étalons. A voir son teint pâle et son regard témoignant d'un âge plus avancé, il émit l'hypothèse qu'il s'agissait d'un Gorgoroth. Il la regarda un instant en souriant toujours aussi calmement, imperturbable. Un léger sifflement, et voilà que l'équidé se retourne et rejoins sa maîtresse, laissant la voix libre derrière lui. La Gorgoroth lui donne un ordre ? Il sourit d'avantage, voilà qu'à force d'avoir éduqué des chevaux, elle s'était mise à parler à ses congénères de la même façon ? Cocasse. Mais il ne s'en offusqua pas le moins du monde, au contraire cela l'amusa et lui donna envie de sortir de sa rêverie léthargique. En fait, il prenait ça comme un jeu, et malgré son âge, il avait sut garder son âme d'enfant, alors il s'y prêtait volontiers. Les chevaux, le manger ? Il ne fallait pas empoisonner ses braves animaux allons ...
Avec un sourire bon enfant, il s'exécuta et pénétra sans crainte dans l’enclos, avançant le pas léger vers le centre sous la demande de la "jeune" femme. Il restait silencieux comme un spectre, semblant presque glisser sur la pelouse, sa longue tunique et son étrange regard renforçant son aspect fantomatique. Pourtant aucune menace n'émanait de son aura, aucune animosité, aucun danger notable. Simplement l'étrange impression que cet être flottait à travers le temps et l'espace, traversant le monde sans vraiment le toucher. Il restait au milieu de la carrière, il entendait plus loin les galops des chevaux. Il se retourna et regardait dans la direction de la dresseuse, plus proche à présent, l'observant elle et son compagnon à quatre pattes. Il pencha doucement la tête sur le coté, manifestant ainsi sa curiosité. Il restait tranquille, attendant une réaction, puis son sourire s'élargit et il demanda d'un air légèrement taquin et joueur, visiblement amusé :

- Dites-moi, traitez vous tout vos visiteurs avec la même autorité que s'il s'agissait de vos chevaux, dame Parks ?
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Une chevauché dans le temps [PV : Mirage]   Une chevauché dans le temps [PV : Mirage] Icon_minitimeDim 5 Avr - 19:16

Le jeune homme avait quelque chose d'étrange, une manière de se mouvoir inhabituelle, une position musculaire peu commune, comme si il venait d'ailleurs, d'un lieu inconnu de tous. Ce côté me plaisait ! Je voyais en lui ni un ennemi, ni un ami pourtant. Mais il avait cette chose que les autres non pas, cet essence immatérielle, ce côté paranormal, et ce que j'aimais par dessus-tout, son aspect dangereux... Comme une ombre qui cache un plus noir pouvoir au fond. J'ai connu bien des hommes, que ce soit des pauvres, des riches, des civils, des nobles, des lâches,des guerriers... Lui c'était un mixte entre plusieurs catégorie et Dieu sais à quel point la différence m'obsède. Je désirais tout savoir de lui au moment où il s'était approché de moi, tout discerner, tout comprendre de lui, lire en lui comme dans un livre ouvert. Il semblait si différent... Le jeune cheval semblait faire le "poney" : se foutre totalement de tout , prendre un air indifférent à ce qui l'entourait... Il faisait en réalité juste son intéressant. Une fois l'étrange personnage près de moi ce qu'il dit m'amusa, et je ne pu m'empêcher de lui rire au nez :

- Dites-moi, traitez vous tout vos visiteurs avec la même autorité que s'il s'agissait de vos chevaux, dame Parks ?

- Mon chèr, je traite mes chevaux comme si ils étaient des hommes ! Pour moi, ni l'un ni l'autre n'a le dessus sur l'autre, même si en combat singulier, mes chevaux vous auraient déjà explosés la tête contre le sol et broyés vos membres en un coup de sabot.

Le cheval, à ma réflexion, pris un air plus combattif en prenant la mouche et galopant dans la carrière faisait ruades, arrêt net, cabrioles... Idjha'tal faisait en realité le petit con à ce moment là. Un claquement de doigt le ramena à la raison, et il faisait mine de rien, contemplant une nouvelle fois le jeune homme avec un air curieux.

- Appelle moi Mirage, et toi quel est ton nom jeune inconnu ?

Un sourire charmeur étira mes lèvres, non pas que je l'ai fait exprès, mais j'ai toujours eu ce côté si séducteur et attirant, c'est dans ma nature. Je suis une femme de pouvoir. Je suis celle qui joue de ses qualités pour éteindre ses défauts et parvenir à ses fins. Pour cela il y a plusieurs adjectifs pour me qualifier; garce, sournoise... Oh appelle moi tout simplement Dieu ! J'esquissai un petit ricanement railleur à ma blague intérieur.

Mon pouvoir s'attira vers le jeune homme, une chose que je ne contrôle pas... a vrai dire, cela fais quelques temps que mon don principal joue par lui même, prenant parfois le dessus sur ma propre conscience. Me rendant peut être plus dangereuse encore car nul sait l'étendu de ce pouvoir. Y compris moi. Je sentais des vagues d’énergies sortir de mon âme, se faufilant dans chaque coin de la carrière, le cheval recula instantanément, les autres étaient aux aguets dans le pré voisin. Mon pouvoir roulait sur la peau de l'inconnu,jugeant son pouvoir à lui, comme une menace de combat, mon don s'accrochait à cet être, le jugeant dangereusement. Bon nombre de personne auraient pris ses jambes à son cou en ressentant toute cette puissance sur son corps. La confrontation du materiel/immateriel effraient les gens, mais lui semblait ne pas avoir peur comme si ce sentiment lui était inconnu.

- Tu me plais bien ptit gars ! dis-je en rigolant.

Mon pouvoir revenait vers moi, se glissant dans mes veines, il se rendormit dans mon être comme un tigre en cage.

[ desolé pour l'attente.... :) ]


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MessageSujet: Re: Une chevauché dans le temps [PV : Mirage]   Une chevauché dans le temps [PV : Mirage] Icon_minitimeJeu 30 Avr - 2:49



Les quelques bandelettes sur le visage de l'étranger ne suffirent pas à cacher le fin sourire qui se dessina sur ses lèvres à l'entente du son cristallin et caractéristique de la "jeune" femme. Il l'écouta parler tranquillement sans bouger plus que de nécessaire, sans réagir d'avantage, la quittant un instant des yeux pour observer le poulain qui s'amusait à faire son intéressant. Il semblait si fougueux, si vif, si stupide. Peut être qu'un destin glorieux l'attendait un jour sur un champs de bataille. Qui pouvait bien le savoir ?
La Gorgoroth avait une philosophie de vie intéressante concernant ses chevaux, sa manière des les voir à l'égale des homme : dénigrement de sa propre espèce ? Adoration prononcée pour la race équine ? Ou simple et profond respect pour la vie animal ? Torenheim ne pouvait en être sûr à l'heure actuelle, et à dire vrai cela ne le préoccupait pas plus que ça. C'était juste un incorrigible curieux qui adorait en apprendre un peu sur tout ce qu'il croisait. La Cavalière claqua alors des doigts et, comme un parfait petit soldat, sa monture vint se placer à nouveau à ses cotés, le regardant curieusement. L'étranger lui rendait son regard, plongeant ses yeux monochrome dans les siens, comme sondant les tréfonds de son âme sans presque cligner des yeux.

A la question de la dénommée Mirage, le sourire de l'érudit enrubanné s'élargit doucement, dévoilant une partie de sa dentition carnassière. Héhé ... Jeune homme. Voilà qui est cocasse. Il se retourna vers elle, reposant ses iris cendrée sur son visage, et lui adressa une révérence qui contrastait grandement avec sa bure miteuse.

- « Charmé de faire votre connaissance, Mirage. Appelez moi Joras. Simple érudit voyageant à travers Isthéria. J'ai entendu parler de vos écuries depuis quelque temps, alors en passant dans la région je suis venu les voir de mes propres yeux. Vos chevaux sont magnifiques. » Le regard de "Joras" se tourna vers le groupe d'équidés plus bas. De belles bêtes vraiment.

La dresseuse lui adressa un sourire presque charmeur qui n'éveilla rien en Torenheim. Ni séduction, ni désir, ni gène, ni dégoût. Il gardait simplement ce même sourire calme et tranquille sur le bout des lèvres et cette même âme si vide au fond de lui. Point de chaleur dans son cœur séché sous les bandages. Point d'humanité dans son regard d'argent tranquille. Juste cette sensation, cette curiosité enfantine, cette légèreté fantomatique et surtout ce sentiment ... d'étrangeté. Comme ce cet être là ne venait pas de ce monde, mais d'un ailleurs extrêmement lointain.
Il senti alors passer sur sa peau le frisson des pouvoirs de Mirage. Décidément elle ne manquait pas de toupet celle ci, bien qu'il ne s'en offusqua pas. Après tout c'était naturel, il était sur son territoire, elle je jaugeait pour savoir a quoi s'en tenir, alors qu'importe ? De toute façon, ce genre de petite tour de passe-passe était loin d'être suffisant pour percer à jour les secrets du voyageur. Il ne laissa rien paraître face à cette investigation surprise, non pas par jeu d'acteur mais parce qu'il n'avait réellement rien à laisser paraître. Il attendit simplement que la gorgoroth finisse son oeuvre, et s'amusait intérieurement de l'assurance qui brillait dans son regard ainsi que dans son sourire. Quel âge pouvait-elle bien avoir ? Il ne connaissait pas tous les Cavaliers de Sharna, même s'il s'était intéressé à leur caste. Enfin, ne vous détrompez pas : Torenheim n'a jamais eut l'intention de les rejoindre, guerroyer n'était pas de son domaine. De manière plus général, Torenheim ne pensait pas rejoindre une caste quelle qu'elle soit de si tôt. Il y avait bien longtemps qu'il avait quitté les Eclaris - ces vieux fous du désert qui se disaient sur la recherche de la connaissance mais qui n'étaient jamais prêts à se mouiller un peu pour avancer d'un iota - et depuis il avait largement pris gout à la liberté. Pouvoir voyager d'un bout à l'autre de la carte et apprendre par lui même, voilà une vie qui lui plaisait.
Une fois qu'elle eut fini sa petite investigation et que son pouvoir disparut, il attendit qu'elle parle et sourit une fois de plus à sa remarque. Encore une fois, le terme de "petit" l'amusa intérieurement. Il fit un signe de tête respectueux à l'adresse de Mirage, toujours aussi souriant, ne semblant pas offusqué le moins du monde.

- « Vous me flatter demoiselle. » répondit-il d'un air amusé, légèrement surjoué mais de manière plus humoristique que railleuse. Puis il reprit un air plus sérieux mais toujours aussi léger et regarda les prêt autour d'eux où les chevaux galopaient encore : ils semblaient tous dans un autre monde perdus dans un autre temps. D'un air curieux, il demanda à la tenancière des écuries : « Sont-ce les destriers des Cavaliers de Sharna ?»
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