Argyrei, le pays maudit

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Effectifs

• Eryllis: 3
• Ladrinis: 9
• Eclaris: 5
• Prêtresses: 5
• Cavaliers de S.: 5
• Nérozias: 6
• Gélovigiens: 3
• Ascans: 0
• Marins de N.: 4
• Civils: 15

Lien recherché

- Walter cherche de Preux chevaliers.
_ Raël veut des clients.
_ Deirdre a besoin d'employé!

Les Rumeurs

_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
_ Il parait que ça se bécotte "au bal de la Rose".
_ Il parait que des créanciers en sont après un des conseillers de Ridolbar.

Code par MV/Shoki - Never Utopia



 
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 Argyrei, le pays maudit

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AuteurMessage
:: L'Eryl ::

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Sighild
:: L'Eryl ::
Sighild
MessageSujet: Argyrei, le pays maudit   Argyrei, le pays maudit Icon_minitimeMer 20 Juil - 22:23

Argyrei
" Le pays maudit "


◈ GEOGRAPHIE ◈


Argyrei, le pays maudit F9ss
Cliquez pour agrandir


Superficie totale: 367 200 km²
Du nord au sud : 540 km
D'est en ouest : 680 km


Départ-Arrivée Distance A piedA cheval
Amaryl - Kodolm 960 km 28 jours14 jours
Amaryl - Lokram 660 km 16 jours8 jours
Kodolm - Lokram 780 km 25 jours12 jours
Amaryl - Hespéria 1380 km 31 jours15 jours
Amaryl - Ridolbar 960 km 24 jours12 jours
Amaryl - Thémisto 1680 km 42 jours21 jours
Amaryl - Mavro Limani 2220 km 55 jours27 jours
Amaryl - Tyrhénium 1740 km 50 jours30 jours
Kodolm - Themisto 1560 km 40 jours20 jours
Kodolm - Ridolbar 960 km 26 jours14 jours
Kodolm - Umbriel 1260 km 36 jours18 jours
Kodolm - Tyrhénium 2700 km 76 jours38 jours


◈ HISTOIRE ◈


▌I. Origines et Apogée ▌
Le pays désertique s’est fondé il y a bien longtemps dans le feu et le sang. Peuplé en majorité par des terrans et des zélos, les conditions climatiques arides et dure ont rapidement imposé un mode de vie nomade où seuls survivent les plus forts.

Un pays doré :
La nation était à l’origine un monde de marchand et de richesses. Ses premiers habitants y trouvèrent d’innombrable denrées, un climat tempéré, et surtout un accès aux côtes qui permettait le transit des marchandises vers les autres contrées facilement. Les richesses terrestres étaient nombreuses : des mines de métaux rares, des gisements de gemmes, de marbre noir, des cultures de coraux et de perles noires antiques, autant de biens précieux pour la venue des premiers artisans.
Néanmoins, la météo souvent extrême condamnait ces premiers exploitants à marcher, sans cesse et en de larges convoies à travers déserts et plaines pour rejoindre les frontières.

Après quelques années sans guides ni maîtres, certaines familles commencèrent à s’enrichir, et deux modes de vie émergèrent rapidement parmi les habitants : les nomades, d’une part, prirent le partie de choisir une vie de mouvement perpétuelle, supportant la chaleur extrême du jour et la fraîcheur de la nuit grâce à de grandes tantes transportées souvent par magie, emmenant en larges tribus familles et troupeaux. Outre une connaissance stricte du désert, les nomades étaient connus pour leur artisanat exceptionnel, et pour la mise au point d’un tissu qui deviendra le luxe du pays : le Mäs’Scym. Cette étoffe thermique connue pour ses motifs élégants et colorés les gardait à l’abri des écarts de température, et deviendra le symbole du luxe dans le pays, mais également celui du clivage social dans les villes entre les esclaves, les pauvres d’une part, et les riches notables argyréens d’autre part. Ces nomades restèrent, à travers le temps, les plus prospères : obéissant à un pouvoir patriarcal souple, rejetant la polygamie des villes et fidèles au culte de Ténéis et des cieux qui leur permettent de se repérer à travers le désert.

D’une autre part, grâce à l’enrichissement de quelques princes-marchands, dont le pouvoir reposait seulement sur leur propre richesse et la prospérité de leures affaires, et en des temps plus cléments, des villes émergèrent des dunes et des oasis et prirent bientôt des allures de paradis. Construites dans la pierre du volcan Neici, dans des granit noire ou blanc, dans de la calcite pure ou dans la jaspe, Lokram et Amaryl rivalisaient de beauté et étaient gouvernées d’une main de fer par de longues dynasties de négoces à la richesse indécente. Si d’apparence elles semblaient parfaites, elles furent bientôt le théâtre d’horrible inégalité.

▌II. Bâtis par les esclaves ▌

En quelques dizaines d’années, une poignée de négoces s’élevèrent au-dessus de la plèbe grâce au commerce de certaines richesses rares. Ces nouveaux riches seront à l’origine de nouvelles lignée presque royales, à la tête de véritables empires financiers.
Manquant de sujets et de châteaux et jalousant profondément la noblesse centenaire des pays limitrophes, ces princes-marchands furent les premiers à importer en grandes quantité des esclaves, pour beaucoup des yorkas, appréciés pour leur force et leur résistance. Les plus forts étaient utilisés comme bâtisseurs, les femmes et les plus faibles comme suivants et serviteurs. Cette pratique perdurera bien après la construction de Lokram et Amaryl, et de la myriades de relais qui jalonnent le désert.

Le sujet de l’esclavage resta pendant longtemps au cœur de la société Argyréenne, et un tabou pour les pays environnants. Cette pratique était vouée à créer un gouffre entre les riches familles, les notables et l’aristocratie, et leurs esclaves, devenant si nombreux qu’ils occupaient la majeure partie de la ville. A peine payés et considérés comme une ressource comme une autre, ils étaient le visage secret d’Argyrei, la main qui l’avait faite sortir du sable, et pourtant que l’on voulait enfouir dessous.
Sortir de l’esclavage était une souffrance pire encore que le subir. Si quelques rares élus avaient la chance de payer leur liberté, d’autres tentaient la fuite sans réel chance de succès. La liberté passaient par les côtes de Kodolm et ses pirates, ou part les plaines désertiques , et Kron accueillait bien plus souvent les quelques téméraires que les familles attendant le retour d’un fils disparu.

Si la majorité des esclaves vivaient dans la rue, il y avait un écart visible entre ceux qui étaient au service direct des notables, et ceux qui vivaient entassés dans les soubassements de la ville. Ceux-là pouvait caresser l’espoir de l’autonomie, et d’ouvrir de petits commerces ou de services. Bien souvent enfants d’enfants d’esclaves, ils n’avaient de maîtres que sur le papier, et jouissait d’une certaine indépendance. D’une autre part, être au service directe d’une famille vous condamnait à une vie de servitude de tous genre, que ce soit dans la maison, les exploitations ou sexuelles, En contrepartie, cela permettait l’accès à un certain niveau de vie, les princes-marchands exigeant bien souvent que leurs esclaves soient présentables, et leur donnant accès à certains luxes comme des bains et des vêtements, des logements corrects et un certain niveau d’éducation.

Deux révolutions vinrent entacher les rues des cités, mais ces affrontements, en 709 et de 1103 à 1104, n’eurent pas raison de cette pratique bestiale. C’est la chute d’Amaryl et de Lokram qui eurent raison de l’esclavage tout comme des lignées de princes-marchands, emportant dans la cendre pauvres et nobles sans discrimination.

▌III. Les princes-marchands ▌

Alors que beaucoup d’esclaves peinaient à manger, Argyrei n’ayant jamais été un territoire très agricole, d’autres menaient une vie royales dans des palais somptueux. Cette noblesse d’un autre genre s’était bâtis elle-même et sur les Dias des aristocrates des autres nations, en exportant richesses et denrées du territoire des sables. Investisseurs rusés et habiles, fins négoces, des commerçants nomades avaient su tirer leurs épingles du jeu et se bâtirent une véritable fortune. Leurs talents en commerce doublé d’une éloquence innée et d’un charisme redoutable leur permirent de s’élever à une place privilégiée, celle de leaders proches de princes. Ils bâtirent ensembles, sur des places fortes, l’ébauches des premières cités. D’enfants en enfants, de pères en fils, ils prirent bientôt la place de roi sans pour autant se proclamer comme telle, ni même prétendre à la royauté.  

Les princes avaient un mode de vie simple : plus ils brillaient, mieux c’était. Profondément patriarcal, ils étaient des chefs de familles qui régnaient sur leurs cités, et sur leurs marchés. Propriétaires de mines, d’oasis, de cultures et d’exploitation artisanales, ils veillaient à la prospérité de leurs affaires et sur ceux qui leurs permettaient de persévérer. Pratiquant communément la polygamie, ils s’entouraient de nombreuses épouses pour s’assurer une descendance mâle, la mortalité infantile étant souvent cause de malheur. On reconnaissait les puissants au nombre de leurs femmes, à la richesse de leurs parures, leurs bijoux, leurs bêtes, leurs palais. Un mode de paraître grandiloquant qui cachait la misère des rues.
Néanmoins dans un pays débordant de biens, il n’était pas si rare de voir de nouvelle tête faire fortune de temps en temps, et faire trembler des dynasties entières. Ainsi, à l’ère des lumières, nombreuses furent les familles yorkas à établir villages et relais, apportant aux rescapés esclaves de petits paradis. Cependant, certains des anciens esclaves furent amener à devenir bourreaux à leur tour.

Les princes marchands, outre une légitimité toute discutée, recevait néanmoins une éducation digne des sylphides. Le pays était d’ailleurs très avancé en termes de connaissances, en faisant un lieu non discuté pour l’arrivée des Eclaris des centaines d’années plus tard. Déjà porté sur l’arithmancie et les mathématiques, les enseignants prenaient plaisir à mettre un grand nombre de domaines à l’études dans les Ecoles : diplomatie, langues, astronomie, cartographie, économie, géographie, tout cela étant là pour aider à la gestion d’empires financiers et pour éviter tous les dangers guettant les convois dans le désert.

Hiérarchiquement, les princes avaient tout le pouvoir sur leurs familles, leurs finances et leurs villes. Leurs femmes n’avaient que peu de fonctions, hormis de bénéficier de l’entretient de leurs maris et d’une vie d’oisiveté, contre une lignée nombreuse. Beaucoup d’entres elles finissaient malheureuses. Seuls pouvaient parler les instructeurs et conseillers, seuls être d’influence sur les oreilles princières.

Il est également à noter que, bien que les princes-marchands aient eut de l’influence sur le pays, ils n’en avaient pas sur une quelconque armée. Le pays n’ayant aucun pouvoir nationale légitime, il n’avait donc pas de vrai forces armées pour défendre sa bannière. Les princes s’entouraient la plupart du temps de mercenaires ou d’esclaves de combat formés à leurs protections, et les nomades étaient eux usés aux combats, les tribus étant loin d’être toutes pacifistes entre elles. De plus, le désert étant une zone aride avec une faune des plus hostiles, il représentait un terrain d’entraînement privilégié pour tous ceux qui désiraient faire fortune comme combattant. Les mercenaires d’Argyrei devinrent rapidement connus dans tous Isthéria pour être des lames redoutables, mais chères à embaucher.

▌IV. La chute des grandes cités ▌

La chute de Lokram coïncide avec le milieu de l’ère des lumières. Peu après la chute de Taulmaril, le volcan qui offrait sa splendeur et ses terres fertiles à la cité d’or Lokram allait la mener à sa perte.
Avec les années, la ville avait pris une ampleur considérable. Parmi les plus riches du monde savant, les princes à sa tête avaient fini par entamer un périlleux travail, ironiquement peu avant sa chute : tous les bâtiments, neufs comme anciens, avait été recouvert de fines feuilles d’or, rendant la cité éclatante. A cette époque, la ville était tellement prospère que mêmes les esclaves avaient un train de vie des plus aisé. Des écrits racontent qu’on pouvait la voir briller depuis les frontières de Phelgra, et d’autres qu’elle égalait la splendeur même des Dieux. Peut-être étaient-ils devenus si jaloux de l’arrogance de ces princes millionnaires qu’ils ont eux-mêmes décider de condamner ces habitants, imbus d’eux-mêmes et d’argent ?  

L’explosion du Neici eut lieu en pleine nuit, peu après la fête du sang. En l’espace de quelques heures, la cité d’or fut noyée sous la fumée et la cendre Peu après, des nuées de lave coulèrent le long du volcan, et ceux qui n’étaient pas mort sous la nuée ardente périrent sous le feu. Quand Phelgra et Amaryl ne virent pas la cité briller au petit matin, ils furent les premiers à envoyer sur place des observateurs et renforts sur place, avec les tribus nomades de passage qui accourèrent. Ils ne trouvèrent que la silhouette carbonisée d’une immense ville en ruine, des cadavres pétrifiées dans l’onyx et l’obsidienne, et une terre incandescente de feu et de flamme. La légende veut que l’or et les richesses de Lokram soit aujourd’hui enfoui sous ce désert incandescent, mais l’exploration est rendu difficile par les caprices de Neici qui refuse de s’éteindre depuis.

Rapidement, on vit dans cette occurrence un signe divin : certains gélovigiens, les premiers à prospérer en Argyrei, prophétisaient un caprice de Bor, dont la forge et les coups de marteau auraient à jamais noyer la ville dont la splendeur faisait de l’ombre à toutes ses œuvres. Ce chatiment divin cristallisa un sentiment profond d’humilité dans le cœur des princes restant, et le peuple entier parti à la recherche de pénitence. Ironiquement, la mort d’autant fut le déclencheur de la libération de milliers d’esclaves, qui trouvèrent bien vite une vie d’itinérance, d’artisans ou qui partirent travailler dans les autres nations, et l’abolition d’anciens rites païens comme le jour du sang, ou le culte aux soleils. On se mit au garde à vous et chacun se convertit aux Dix, espérant trouver le salut en reniant ses anciennes croyances.

Amaryl devint le contraire de son ancienne rivale : luxuriante, les princes firent d’elles un éminant lieux de connaissance, un carrefour culturel où tous les peuples venaient discuter, échanger, et débattre. Le commerce y fut plus ouvert, et chacun pouvait désormais tenter sa chance, le luxe devenant rapidement plus discrets et humbles.
Cependant cela ne suffit pas non plus à épargner la ville, qui subirait à son tour un mal mystérieux qui décima ses habitants en un siècle. Une maladie étrange, venant des côtes, qui tua un à un tous les habitants, en commençants par les enfants, les terrans, puis les autres races dans l’unanimité. Malgré l’avancée lente de la maladie, on ne parvint pas à trouver un remède, et il fut décider de sa mise en quarantaine une centaine d’années plus tard.

La rumeur voulu que l’orgueil des anciens princes fut trop grand pour être racheté par les efforts des nouvelles générations, et que les Dieux, soucieux de purger cette terre des derniers arrogants, envoyèrent le mal les terminer. Pendant des années, le pays devint un fantôme, n’y prospérant que les tribus de nomades et d’artisans qui continuaient tant bien que mal de faire commerce des richesses des sous-sols et des côtes.

▌V. L’heure du renouveau ▌

Alors que beaucoup avaient tourné le dos au pays qui avançait sans guide, au proie aux pilleurs opportunistes qui dévalisaient couramment les vestiges d’une splendeur passée, les Eclaris apparurent brusquement et décidèrent unanimement de réinvestir les ruines d’Amaryl, où le mal avait depuis longtemps disparu. Ils prirent le pas de revenir, petit à petit, dans la cité maudite, pour redonner au lieu son but nouveau qu’on lui avait injustement arraché. Avec l’espoir d’en refaire un carrefour des connaissances, cela fut le début d’un travail de longue halène, entre restauration des bâtiments, ouvertures de routes pour permettre aux adhérents d’arriver, et établissement de commerces et d’une nouvelle économie.

Dans le désert, les relais connurent une nouvelle jeunesse : de moins en moins nombreux, des passionnés et des commerçants recommencèrent à s’établir, proposant repos et abri à ceux qui entreprenaient la traversée du désert. Les oasis laissées à l’abandon furent récupérées, et ont constata une recrudescence de l’activité agricole, avec la culture des dattiers, des oliviers, et des fleures à épices. Les mines furent retrouvées par des investisseurs, et l’artisanat argyréen inonde de nouveaux les marchés du monde depuis quelques années.

Au cœur de tout ça, les nomades et leurs caravanes sont les seuls à avoir supporté, tous ces siècles, aux caprices du déserts. Peau basanée, yeux bleus, ils sont le visage discret et robuste du désert, et du pays en reconstruction. On raconte même que, tapis et dispersés aux quatre coins du monde, quelques princes-marchands et héritiers attendent, conscients ou non de leur héritage, de pouvoir reprendre leurs places au sein de cette terre d’or et de feu.


- Les Grandes Dates à retenir -:




◈ DÉMOGRAPHIE ET SOCIETE ◈


Gentilé : Argyréen / Amaryléen
Population totale : 75 000 habitants
Peuplade majoritaire : Terrans

Fêtes nationales :
_ La Fête du Sang: 15ème au 18ème jour du mois de Timbé
Détails de la célébration:
_ Le fête des Morts :1er jour du mois de Gexon
Spoiler:



Religions :
Aujourd’hui, deux cultes sont principalement sauvegardée à Argyrei : le culte de Ténéis, mené par les gélovigiens, et celui de Kron, les ruines de Lokram ayant été toute propice à la construction d’un temple. Il est rare de voir des cultes rendus aux autres Dieux, d’abord parce que la population locale n’est pas particulièrement croyante, mais également car les nomades maintiennent beaucoup d’anciens rites païens rendus aux Soleils et aux Lunes. La mort a également une place importante dans les traditions, le pays étant frappé par un important taux de mortalité naturel, que ce soit dû aux conditions de vie ou à la faune particulièrement hostile.


Code vestimentaire :
Malgré la chute des grandes cités et l’abolition du règne des princes-marchands, les codes vestimentaires n’ont guère changé depuis cette époque.
Les couleurs majoritaires sont le rouge, terre, et blanc, bien que toutes les couleurs soient visibles. Le mäs’scym est synonyme de richesse, et on le retrouve souvent dans les tenues des natifs.
Pour les femmes, comme pour les hommes, les bijoux sont un atout central du vêtement, comme le mäs’scym qui doit être porté comme signe de richesse extérieur. On mêle bijoux, mäs’scym et vêtements, jusque dans les coiffures, souvent très élaborées. Pour les femmes, ils se portent jour et nuit. Les robes et les jupes sont mal vues, synonyme de danseuse, et de prostituées, et fréquemment associé à un mal d’hygiène. Une femme de bonne famille se montrera communément en sarouel ou en pantalon de voile, et plus ils sont riches, plus elle sera recouverte de nombreux bijoux et de mäs’scym, sous la forme de ceintures, de bracelet et pour les plus fortunées, de longues vestes qui les abritent de la chaleur. On remarque aussi un nombre affolant de pierres précieuses dans leurs vêtements, synonyme du nombre de mines qui jalonnent le pays. Pour les plus riches, on remarquera les perles noires des cultures de Kodolm, ou le corail, les plus dures à obtenir.
Pour les hommes, les tenues se veulent légères mais raffinées. On ne peut couvrir beaucoup le corps, aussi les vêtements sont couverts de dorures et d’arabesque pour le peu qu’ils abritent. Le mäs’scym est alors utilisé en cape, en ceinture ou en turban, alors que les bijoux, là encore, font légions.
Pour les moins riches et les combattants, on retrouvera communément des voiles et du cuir, longuement tanné pour éviter d’être trop chaud. Il ne sera pas rare de voir les hommes torse-nu pour ceux-là, et les femmes de petites vertues en jupes ou en robes, qui témoignent souvent d’une accessibilité que ne permettent pas les femmes mariées.

Comme jadis, plus on montre sa richesse, et plus on impose sa classe sociale, utile au marchand pour mener les négociations dans leurs sens.
Exemple de Tenues:


Population :
La population d’Argyrei est principalement composée de Terrans, premiers habitants du pays, et aussi, en grande proportion, de Yorkas. Anciens esclaves ou descendants d’esclaves, ils ont pour beaucoup fondé des relais ou des tribus nomades et se sont également lancé dans la course au commerce. Plus adaptés au désert que certains terrans, ils prospèrent quelque soit les conditions météorologiques.
Dans la région des ruines de Lokram et près du temple de Kron, il est également à noter une grande population de gorgoroths, ainsi que d’autres peuples tous adorateurs du Dieu des morts. Ils constituent néanmoins une petite minorité.

Cultures & Traditions :
Les Argyréens sont pour beaucoup très cultivés. Bien que la majorité des revenus est générée par l'artisanat et par le commerce, la bonne éducation reste très courante. Le combat à main nue est également une base des traditions, et les meilleurs mercenaires viennent souvent d'Argyrei. Il en va de même pour les négoces.
Ils sont néanmoins très accueillants et chaleureux, et il est traditionnel d’accueillir les étrangers à bras ouverts, d’abord parce qu’ils viennent pour beaucoup de loin, et ensuite car ils peuvent être synonymes de nouveaux contrats commerciaux. On vous invitera souvent sous de grandes tentes en mäs’scym, pour boire thé à la menthe et pâtisseries.

Loisirs :
Dans le désert et le sable, les loisirs se font oisifs et simples. Les Eclaris profitent souvent de la cité dans les temps de repos, et peuvent s’adonner à des débats, à la lecture ou à des jeux d’esprit. Les nomades, quant à eux, préfèrent des jeux simples comme les cartes, ou des travaux d’artisanat comme la couture ou la joaillerie, considérant qu’il est bon d’affiner son art par les heures les plus chaudes. Les sports et combats de mains seront réservés à la nuit, tout le monde s’accordant que pendant la journée, la sieste est le meilleur des loisirs.


◈ ÉCONOMIE ◈


PIB par habitant : 600 dias.

Professions majoritaires :
_ Savants ;
_ Artisans.
_ Commerçants

Richesses :
_ Mines de sphènes (x2) ;
_ Mines de métaux précieux (x6) ;
_ Commerces (artisanats, tissus précieux, etc).

L'économie du pays repose principalement sur deux systèmes convergents et pourtant différents. Tout d'abord, riche en matériaux, Argyrei est un haut-lieu de l'artisanat. Que ce soit la très réputé joaillerie, le monde du textile ou alors celui du travail de la pierre, nombreux sont les artisans établis à travers le pays qui font commerce de leurs oeuvres. Ceux-là sont principalement sédentaires, et l'on peut les rencontrer à Amaryl pour beaucoup, où au détour des oasis qui sillonnent le pays. D'autre part, exploitants font légions, et sont responsables de la plupart des échanges commerciaux et larges déplacement d'argent et de biens à travers le pays. Ces très riches agents sont responsables de la plupart des mouvements de caravanes, du transport des biens, et de la venue de nouveau travailleur en Argyrei. Ils sont également ceux qui se déplacent hors du territoire pour faire la promotion de leurs marchandises qui inondent ensuite tous les marchés.
D'autres part, les Eclaris sont aussi responsables d'une part des mouvements, mais là aussi intellectuels que financiers, bien qu'une part des eclaris soient eux-mêmes commerçants.

Amaryl fait cependant exemple parmi toutes les cités tant son modèle économique est à part. Peu peuplé et encore vide, l'intendance la rend le plus accessible possible, aillant jusqu'à proposer gratuitement une habitation et des avantages matériels aux nomades voulant s'y installer. La vie y est peu chère, et le commerce repose principalement sur les échanges et le trocs, bien que l'on commence à y faire transaction de dias.

D'une dernière part, Argyrei fait également partie des pays les plus riches en pilleurs du monde. Les villes abandonnées sont nombreuses, attirant une grande part de ladrinis venu pour récupérer d'anciens trésors perdus. Ceux-là apparaissent régulièrement sur le marché noir, et son le fruit de ces larcins toujours fréquents sur le territoire.



◈ ADMINISTRATION ◈


Capitale : Amaryl
Forme de l'Etat : Démocratie participative.

L'Intendant :
Actuellement en fonction => Dim le Sage (poste vacant)

Depuis la désertion de la cité, il n'existait plus aucun ordre politique, ni même la moindre personne prête à revendiquer la tête de la ville maudite. Néanmoins, pour des raisons organisationnelles, les Eclaris - caste qui a permis de redonner vie à la cité - ont mit en place une démocratie participative afin de pouvoir impliquer toutes les personnes souhaitant s'établir à Amaryl pour lui redonner de la grandeur. Afin de gérer les concertations publiques et les divers mouvements collaboratifs, un Intendant a été élu pour tenir ce rôle de gestionnaire. Il est généralement choisi en fonction de ces compétences et de sa position neutre vis à vis de la religion ou même des castes sociales. Il se doit d'être le plus juste possible et désintéressé du pouvoir.

Éligibilité du chef d'Etat :
En raison de la reprise de la cité par la caste des Eclaris, le choix de éligibilité de l'Intendant leur revient. Cela se fait par un vote à la majorité, en sachant que l'élu choisi n'est pas forcément un éclari de leur ordre. Il est tout à fait possible que cela soit un membre du peuple ordinaire comme un civil dont les éclaris auraient pu reconnaître les qualités.


Alliances :
_ Le pays se veut comme neutre, et ne prendra que rarement part à un conflit.
Tensions :
_ Le pays se veut comme neutre, et ne prendra que rarement part à un conflit.


" Les crocs du désert ", Milice Argyrienne

Effectif total de milices: 4 000 combattants
_ Milice d'Amaryl : 1 000 soldats
_ Milice extérieure : 3 000 soldats


Commandant de la milice d'Amaryl => Poste vacant
Commandant de la milice Extérieur => Poste vacant

Bien qu'il n'existe aucune armée par manque de pouvoir général, un consensus fut néanmoins trouvé entre les habitants d'Amaryl et les nomades pour créer une milice, habilement nommé "les crocs du désert", responsable de la sécurité des argyréens.

On y retrouve pour beaucoup des mercenaires nomades, des yorkas, et plus rarement des natifs d'autres nations enrôlés par passion. Ces combattants, particulièrement forts, sont chargés contre salaire de la protection de la ville Eclaris, des caravanes et des tribus nomades. C'est l'intendance qui se charge de les payer, tandis que les tribus et les combattants du désert s'occupe de leur formation. On les reconnaît facilement à leur tenu de cuir sobre et leur permettant une grande facilité de mouvement, toujours dans des tons noirs et marrons, à leurs musculatures imposantes et au pendentif qu'ils arborent tous avec fierté: une mâchoire de Carnarys, tous crocs déployés.  

On distingue deux groupes parmi la milice qui agissent conjointement :
_ la milice d'Amaryl : elle a en charge la protection de la cité, s'en assurer la sécurité que ce soit des conflits internes ou bien des agressions extérieures. Ils sont souvent en contact direct avec le peuple mais aussi avec l'intendance. Ils sont généralement constitués des individus qui ont un bon sens de la diplomatie et du contact, ou bien ceux qui aspirent à une vie plus tranquille.
_ la milice extérieure : elle a en charge la protection des routes et des nomades. Cette milice joue aussi un rôle d'accompagnant et de guide au sein du large territoire d'Argyrei, mais aussi de sentinelles. Ils sont souvent amener à être en contact avec de créatures dangereuses, et cette milice est donc constituée généralement des têtes brûlées et de personnes qui n'ont pas forcément d'attaches si ce n'est celle de l'argent ou de la protection de son prochain.


◈ DROIT ET JUSTICE ◈

Le pays n'étant pas dirigé par un pouvoir central, c'est bien souvent la loi du désert qui s'applique. Néanmoins, il est bon de discerner de formes de justice qui s'applique à Argyrei.

D'une part, les Eclaris appliquent une forme de droit civilisé, ayant un code propre. Ne pouvant néanmoins rendre justice eux-même, il est fréquent que toute forme de crime soit jugé par un tribunal indépendant et neutre venant d'autres civilités. Dans les cas les plus internes, le tribunal sera constitué de l'élite des Eclaris qui jugeront humblement du crime, et décideront de la sentence eux-mêmes. Les futurs prisonniers étant bien plus souvent envoyé à la prison d'Umbriel, les eclaris rejetant les peines de mort.

D'une autre part, dans les tribus nomades, c'est le code interne à chaque tribu qui va s'appliquer, les crimes et punitions changeant sensiblement d'une tribu à une autre. Et comme les ladrinis font légions dans ce pays, où gisent un peu partout des richesses enfouies, les tribus sont bien souvent plus dures dans le jugement que nul autre sur Isthéria. De plus, ils n'hésitent pas à décider de la mise à mort du criminel un peu facilement, rivalisant dans des méthodes inventives pour condamner le pauvre bougre: enfoui dans le sable jusqu'à la tête, le ventre ouvert laissé aux vautours, attaché à un cactus puis laissé pour mort, chaque tribu à sa petite méthode, n'hésitant pas à couper aux passage une main ou deux pour éviter toute récidive pour un petit larcin.

De plus, chaque tribu s'entourant bien souvent de plusieurs mercenaires, parfois eux-même membre de la famille, les crimes se font particulièrement rares et difficiles à commettre, la qualité de ces guerriers n'étant plus à prouver.


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