[Quête] L'épée de Cristal [Alyse-Yukia]

Plus par habitude que par besoin ou sens de l'esthétisme, Alyse remettait sa cape en place alors que les éclaireurs Sindarins entraient dans la caverne et que Yukia commençait à escalader le mur. Restant immobile, une arme dans chaque main, Alyse écoutait. Elle écoutait les cris, le bruit des flèches percutant la paroie rocheuse, les ordres, le pas des Sindarins, marchant tant bien que mal dans la pénombre. Et après quelque instant, ils apparurent dans son chant de vision. Trois hommes, tirant sur une ombre rampante, le long du mur dans l'obscurité. Lorsque les soldats des bois se rendirent compte que la voie devant eux était dégagée, ils abandonnèrent leur cible pour se tourner vers cette alcôve qui les protégerait du monstre. Tant pis si, un soldat se tenait sur leur chemin. L’un d’eux tira sur Alyse qui n’esquiva pas la flèche, la laissant se briser sur son plastron. Les deux premiers éclaireurs lui foncèrent dessus et alors que d’une arme elle déviait l’estoc de celui de droite, elle trancha le bras du second, utilisant de sa magie pour améliorer sa force et sa vitesse et ainsi prendre de vitesse les deux hommes. D’une succession rapide et précise d’attaque, Alyse désarma le premier et acheva le second qui hurlait au sol.

Un seconde flèche percuta Alyse dans son dos, alors qu’elle plantait l’épée de crystale dans le dernier Sindarin engagé avec elle. Se retournant rapidement elle remarqua qu’il n’y avait plus qu’un archer, le quatrième soldat devait avoir été happé par Yukia. Couvrant rapidement la distance qui la séparait du Sindarin, la cavalière dévia d’un revers de son épée la flèche qui lui fonçait dessus et trancha l’arc et la gorge de l’archer d’un mouvement rapide de l’arme de cristale. Alyse se redressa et baissa sa garde. Elle n'entendait plus un bruit. Yukia devait avoir achevé ses adversaires. C’était un problème. Elles devaient attirer les Olombos dans la faille ou les affronter serait bien plus simple… Jetant un regard meurtrier à la pénombre au-dessus d’elle, la Rouge se retint pourtant de tout commentaire. Le bruit si caractéristique des os qui se cassent et de la chair qu’on arrache ne laisse que peu de questions quant à ce que Yukia est en train de faire.

Alyse resta un moment debout sans bouger à réfléchir. Elle manquait cruellement d’informations quant au nombre d’adversaire dehors. Le premier groupe comportait douze cavaliers. Et là, elles avaient eu droit à un groupe de sept. La Rouge pouvait estimer qu’ils étaient une trentaine. Moins maintenant. Elle pouvait tenter une sortie, peut être qu’en jouant sur l’effet de surprise elle pourrait en éliminer quatre avant qu’ils ne se reprennent. Mais alors ? Ce n’étaient pas de vulgaires bandits ou rebelles sans discipline ni entraînement. Elle ne pourrait pas s’en sortir seule. Il faudrait que yukia sorte. Problème : L’ouverture n’était pas assez grande pour que le monstre puisse sortir. “ Yukia ? “ Un grognement contrarié lui répondit. “ Tu vas pouvoir redescendre et reprendre forme humaine. On va avoir besoin de sortir. “ Alyse expliqua son plan, à sa camarade. Elle attaquerait d’abord les Olombos et détournerait leurs attention pour lui permettre de sortir et de renverser la balance. Ce serait à Yukia de choisir, si elle préfèrerait se transformer une nouvelle fois, ou si provoquer un nouvel éboulement lui plairait plus. En tout cas, elle devra faire vite.

Les abords de la grotte auraient sans doute l’air désert à un œil expérimenté, mais il ne faut pas plus d’un instant à deux Cavalières de Sharna pour repérer sept silhouettes qui les attendent, dissimulées dans les ombres des roches et des feuillages. Leur silence et leur immobilité ne sont qu’illusion. Parmi elles, un soldat à l’ouïe surhumaine, et un autre doté de télépathie. Le premier lève une main discrète à l’adresse du second, qui transmet le message à leur supérieur hiérarchique perché sur une large branche un peu plus loin.

« – Il est formel, ces sons proviennent d’un objet manié comme une arme. »

Quelques bruissements se font entendre, et puis un mur de feu se dresse soudainement devant vous. De hautes flammes irisées dansent sous vos yeux, réchauffant vos visages de quelques caresses diffuses. Curieusement, la végétation ne s’embrase pas – cela dit, elle paraît noircir aux abords du brasier. La barrière n’est peut-être pas aussi brûlante qu’elle en donne l’impression, mais si elle est infranchissable, alors vous n’avez pas d’autre choix que de vous enfoncer de nouveau dans la gueule de la pierre. En quelques bonds, le capitaine de la troupe se retrouve devant vous, de l’autre côté de la cloison magique. Ses traits sont déformés par les ondulations multicolores.

« – Cette arme ne doit en aucun cas sortir d’ici. Rendez-la nous et vous ne serez faites que prisonnières pour vos crimes. Refusez et nous nous devrons de vous abattre sur le champ. »

Il n’essaye en rien de cacher sa fébrilité et la haine qu’il vous porte. Les cordes se tendent et les lames sont au clair. Vous savez pertinemment qu’ils ne sont pas que sept et qu’ils n’auront aucun mal à appeler des renforts. Mais ces flammes sont-elles vraiment un obstacle ? Et avez-vous vraiment le choix ? Pensez-donc aux conséquences pour votre nation si vous êtes menées jusqu’aux autorités suprêmes de Canopée ! Vos meurtres ne peuvent laisser aucun témoin derrière vous.

Tout cela s'annonçait intéressant. Alyse prit une longue respiration. Elle sentait le chaleur l’envahir, et sa main tremblait d’impatience. Elle ferma les yeux laissant les flammes caresser son casque et réchauffer encore son visage sous l’acier. Elle réfléchissait calmement. Elle pensait avoir décelé la présence d’au moins sept ennemies. Il y en avait plus, c'était une certitude. Mais ils étaient trop bien cachés pour ses sens actuels, et sa visibilité depuis la petite fissure dans la pierre était mauvaise. Lorsqu’Alyse ouvrit à nouveau les yeux elle observait les traits déformés du capitaine de troupe qui la dévisageait. Elle savait quoi faire. Gagner du temps pour Yukia. Discuter ne servirait à rien, et Alyse n’avait pas vécu aussi longtemps en négociant avec de vulgaires Sindarin. Usant encore une fois de sa magie, la Cavalière anima les plaques de son armure et sans un mot pour sa camarade fonça vers le capitaine.

Porté par sa magie Alyse traversa le mur de flamme ne sentait plus aucune chaleur, ne se souciant pas de sa cape qui s’enflammait sur son passage. En une série de pas trop agile pour un chevalier en armure, Alyse rompit la distance avec le Sindarin qui prit de cours n’eut que le temps d’esquiver le premier coups en tombant à terre et ne dut sa survie qu’à la vitesse de réaction de ses hommes. Cinq flèches percutèrent l’armure de plein fouet, faisant reculer la chevalier d’un pas déstabilisé. Deux autres se plantèrent dans son épaulière sans causer plus de dégâts et une dernière érafla le casque de l’agent de Sharna. Celle-ci se reprit vite, et se remit en mouvement, elle enchaîna plusieurs attaques contre le chef de l'unité Olombos, qui réussissait à dévier les coups, jusqu’à ce qu’une gerbe de flamme vienne s’écraser sur son flanc gauche, la faisant une nouvelle fois tenter, la forçant à ouvrire sa garde à l'assaut du Sindarin qui en profita pour contre attaquer. D’une série d’attaque précise et rapide, le capitaine désarma la main gauche de la cavalière qui lâcha l’épée que les prêtres du temple de Bor lui avaient offert quelques mois plus tôt.

Alyse ne se laissa pas pourtant plus perturber et utilisa même cette opportunité pour saisir le bras de son adversaire qui avait dû s'exposer pour réaliser sa manœuvre. Et d’un mouvement brusque Alyse tourna sur le côté gauche entraînant le cavalier sindarin avec elle. Le pauvre reçut la seconde volée de flèches des archers et tomba au sol percé de nombreux traits. Ne pouvant plus reculer, Alyse s’élança vers les trois Olombos qui couraient vers elle épée en mains. Alors que les soldats allaient entrer en contact, une nouvelle volée de flèche traversa le champ de bataille, mais il manquait un certain nombre de projectiles. Alyse venait seulement de remarquer, alors qu’elle perdait l’équilibre et tombai à terre, que plusieurs flèches avait été tiré vers le haut de la falaise, là où se trouvait Yukia qui concentrait sa magie en un seul et unique coup qui fit voler en éclat une partie de la paroie. Si la première frappe de la sorte avait pu être calculée, celle-ci fut juste portée avec pour volonté de tout casser. Et de ce point de vue Yukia avait parfaitement atteint son objectif. Peut-être même un peu trop bien. Alyse jura intérieurement alors que la falaise lui tombait dessus, à elle ainsi qu’aux Sindarins. Se relevant le plus rapidement possible, et continuant d’utiliser ses pouvoirs, Alyse se jeta le long de la paroie rocheuse, là où elle pensait être le plus en sécurité.

Lorsque la Cavalière de Sharna reprit conscience quelques instant plus tard, la poussière n’était toujours pas retombée et elle était partiellement coincée dans la fissure ce qui l’avait épargné de l’avalanche. Par delà, l'éboulement, Alyse pouvait entendre les cris des soldats de Canopé et les hurlements d’un monstre. Yukia, sous l’adrénaline et la fatigue, devait avoir perdu le contrôle et de nouveau laissé parler la bête en elle. Et tant mieux d’une certaine manière. Alyse était fatigué. Epuisé par sa magie, par les nombreux coups et chocs qu’elle avait reçus et surtout par les pointes de flèches qui lui caressaient le ventre à chacun de ses mouvements. Laissant Yukia se débrouiller seule comme une grande, Alyse entreprit de retirer les six flèches plantées dans son plastron avant qu’un accident ne les enfonce définitivement dans son corps. Arrachant les projectiles de son plastron, la Cavalière avait parfaitement conscience d’aggraver les dégâts sur son armure, mais elle n’avait pas vraiment le choix. Utilisant une dernière et ultime fois sa magie, la cavalière parvint à se dégager un étroit passage entre les blocs de pierre, usant de son arme comme levier pour faire bouger les blocs les plus lourds.

Arrivant à l’air libre, la cavalière s’arracha son casque du visage cherchant à reprendre un souffle qu’elle peinait à reprendre. Restant quelques instants de plus allongé sur le dos au milieu de la poussière et des gravats, la chevalier comptait plus sur son audition que sa vue pour l’aider, ce qui manqua de lui être fatal. Alyse avait oublié l’agilité et la discrétion des Sindarins. Alors qu’elle se redressait, elle aperçut au dernier moment l’Olombos qui avançait vers elle, une lance brisé à la main. Déviant l’estoc de son épée, Alyse peina à se relever et se mit difficilement en garde. Garde qui n’avait plus ni l’assurance ou la grâce de plus tôt. Tenant son arme dans ses deux mains, Alyse était légèrement penchée vers l’avant, les genoux fléchis, minimisant la surface qu’elle offrait à son adversaire et surtout lui permettant de se défendre sans trop d'efforts. L’Olombos avança d’un pas, près à frapper, et Alyse fit de même mais frappa de son pommeau le front de son adversaire avant que la lance de ce dernier ne la touche. L’homme perdit l’équilibre et avant qu’il ne la retrouve la Lhurgoyf planta son arme dans son ventre, usant de tout son poids pour percer le plastron de cuivre du Sindarin. Tombant au sol avec sa victime Alyse se redresse et aperçoit un Cerbrennien dos à elle, agitant son arme devant lui comme pour chasser quelque chose devant lui qu’il n'en pouvait pas voir.

Dans sa panique le jeune soldat ne se rend pas compte de la présence de la Cavalière jusqu’à ce que son épée de crystale ne lui transperce le flanc et qu’il ne tombe à terre. Il essaie de parler alors qu’il tend son arme devant lui dans un dernier élan de survie. Elan qu’Alyse chasse d’un coup de pied avant de planter son arme dans la gorge du jeune homme. La Lhurgoyf resta quelques secondes appuyé sur son épée à reprendre son souffle, regardant le visage du soldat. Sa respiration était rauque et de la sueur coulait de son front. Sa magie était pratique mais pour des utilisations prolongées par pour des activations courtes et répété aussi était elle épuisé. Un sifflement aigu lui fit tourner la tête a temps pour éviter une flèche qui lui traça une ligne sanglante sur la joue. Portant sa main à son visage par réflexe, Alyse grogna de mécontentement avant de commencer à courir vers l’archer.

Mauvaise idée, la fatigue et le terrain manquèrent de la faire tomber, et elle se résolut à marcher vers son adversaire qui calmement encochait une nouvelle flèche, qu’il tira aussitôt. Alyse esquiva sur le côté et d’un mouvement souple et fluide lança l’épée courte qu’elle portait à la base de son dos. Le Sindarin esquiva sans soucis le projectile mais n’eut pas le temps d’armer son arc. Il jeta son arme principale et dégaina une lame courte près à en découdre. Après quelque coup échangeait avec le Sindarin Alyse prit l'avantage et lui ouvrit le ventre d’un revers de sa lame. Le laissant tomber au sol, la Cavalière ne perdit pas plus de temps et chercha un nouvel adversaire lorsqu’elle fut soulevée de sol, percuté par une force invisible en plein abdomen. Projeté sur un mètre par magie, Alyse retomba sur un genou au sol et cherchait du regard qui venait de l’attaquer. La poussière commençait à retomber et la visibilité commençait à se faire meilleur mais pourtant la Lhurgoyf n’arrivait pas à trouver son agresseur. La fatigue, la douleur et la frustration commençaient à faire monter le monstre en elle, et alors qu’elle se relevait une seconde attaque la projeta au sol.

Elle allait craquer. Elle en avait marre. Mais elle ne pouvait pas céder aussi facilement à la créature en elle. Ce serait le pire scénario. Alors elle resta allongée au sol, à respirer. Yukia rodait toujours au abord du champ de bataille. Elle allait pouvoir s’en occuper. Les Sindarins était peut être sur leurs territoire, mais le monstre qu'était Yukia leurs était nettement supérieur en territoire sauvage. Avec elle, Alyse savait très bien qu’il n’y aurait aucun fuyard. Après quelques instants au sol à reprendre le contrôle de ses pensées, la Rouge remarqua que deux combattants avançaient côte à côte et surveillaient le sol. Ce devait être ceux qui l’avaient attaqué par magie. L’un était armé d’une lance, l’autre d’une simple épée. Alyse grogna de douleur en se relevant, s’aidant de son arme. Immédiatement le lancier se mit en garde tandis que l’autre tandis sa main vers Alyse qui fut à nouveau frappé et renvoya au sol. La cavalière roula au sol et cracha le sang qui lui montait à la bouche. Ce magicien était véritablement une nuisance. Se relevant encore une fois, elle serra le manche de son épée. Concentrant sa volontée la Lhurgoyf usa de sa magie, elle se retourna et dans le même geste lança son arme vers le magicien. La magie de cavalière accéléra l’épée et lui permit de la rediriger alors que le Sindarin l’esquivait. L’épée de crystale se planta jusqu’à la garde dans le torse du magicien qui tomba a genou sans comprendre pourquoi l’arme avait effectué un angle droit dans sa trajectoire.

Le lancier poussa un cri de rage et fonça vers Alyse qui esquiva le coup d’estoc, saisit la hampe de l’arme et frappa de son poing le visage du soldat. Le coup le fit reculer mais pas lâcher prise. Alyse tira sur la lance et fit revenir le Sindarin, qu’elle frappa une nouvelle fois au visage. L’homme recula le nez cassé et lâcha son arme. La Cavalière ne s'arrêta pas là, et frappa avec le bâton encore au visage faisant tomber son adversaire au sol et l'acheva en lui plantant la lance dans la gorge. Et alors que la vie quittait les yeux de l’Olombos le calme revint autour de la cavalière. La poussière tombait enfin, laissant un filtre grisâtre sur la scène. Plusieurs Sindarins étaient morts écrasés sous les rochers, alors que les plus éloignés avaient été mutilés par Yukia. Le combat était fini mais Alyse ne voulait pas baisser sa garde. Yukia rodait sûrement encore, et rien ne pouvait lui certifier qu’elle avait tous ses esprits. Et ce fut après plusieurs minutes que la Rouge remarqua sa camarade, nue allongée sur le cadavre d’un sindarin ouvert par ses griffes. Laissant lui échapper un soupir de soulagement, Alyse rejoignit rapidement sa camarade et remarqua les nombreuses cicatrices et blessures superficielles qui la recouvrait.

La vie de yukia n’était pas en danger d’autant que lorsqu’elle reprendra conscience sa magie pourra rapidement la soigner. Alyse s’assit à côté de Yukia qu’elle avait couverte des restes de sa cape et resta là à contempler le massacre. Cherchant à rassembler ses forces pour transporter Yukia, une intense douleur s’empara d’elle au niveau de l’abdomen et ce fut seulement à cet instant que la Rouge remarqua que son armure avait été enfoncé par la magie du Sindarin. Elle soupira et entreprit de retirer son plastron, voulant constater les dégâts sur son corps. Elle grimaça de douleur en levant son bras gauche, l’adrénaline l’avait préservé d’une grande partie de la douleur et les flèches qui avaient frappé son épaule plus tôt, n’avait peut être pas causé beaucoup de dégât mais le sang qui coulait des plaies signifiait bien qu’elle l’avaient blessés. Rien qu’un bandage ne pourrait stopper, ce qui l’inquiétait était de savoir si la magie de l’autre, lui avait cassé des côtés au si seul son armure était en miette. Et ce fut avec un léger soulagement et beaucoup de surprise qu’Alyse remarqua que, bien que contusionnés, ses côtes étaient toujours en un seul morceau. Son armure était en miette, irréparable, le plastron était percé et enfoncé, son épaulière gauche également et son casque était perdu dans les gravats. Et bien qu’elle en avait très envie, Alyse ne pouvait pas se permettre de perdre du temps à le chercher.

Elle resta encore plusieurs minutes à se reposer et à bander ses plaies et celles de Yukia, et finalement, Alyse se releva et siffla à plusieurs reprises leurs montures, a Yukia et elle. Les chevaux avaient dû s’éloigner mais elle était plutôt confiante, ils reviendraient. En attendant leurs montures, la Rouge marchait entre le gravas a la recherche de survivants et surtout de ses affaires. Après plusieurs minutes, elle retrouva l’épée que lui avait fait lâcher le chef de troupe, miraculeusement préservé de l’avalanche, mais elle ne put remettre la main sur son casque. Alyse fut interrompue par l'arrivée de son cheval ainsi que par celui de Yukia, qui commençait à donner des signes de vie. Enfin ,elles allaient pouvoir partir d’ici et rentrer en Phelgra.

Félicitations, vous obtenez l'Épée de Cristal !