Le Bal de la Rose - Palais ducal - Page 4

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_ Raël veut des clients.
_ Deirdre a besoin d'employé!

Les Rumeurs

_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
_ Il parait que ça se bécotte "au bal de la Rose".
_ Il parait que des créanciers en sont après un des conseillers de Ridolbar.

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 Le Bal de la Rose - Palais ducal

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Othello Lehoia
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Othello Lehoia
MessageSujet: Re: Le Bal de la Rose - Palais ducal   Le Bal de la Rose - Palais ducal - Page 4 Icon_minitimeMer 7 Avr - 23:07

Immédiatement après avoir vidé ses lèvres de ses derniers mots, une voix grave et lourde l’interrompit presque, venant brusquement interrompre le fil de ses pensées et la bonne humeur ambiante. Duscisio rejoignit leur cercle pour s’imposer parmi eux, profitant de la surprise de son entrée pour se servir d’un liquide épais et doré – elle comprit sans mal qu’il ne s’agissait pas de valédor, et qu’il ne devait pas le consommer pour s’enivrer de plus bel.
Il poursuivit rapidement, et avec une sècheresse audible, pour remettre la fièvre de cendre au cœur des débats et des conversations. Immédiatement, la bouche carmin de la prêtresse sembla se coudre d’épais fils de soi ; pas tant par le sujet que par la manière dont il fut jeté, comme une volaille abattue, sur la table des débats. La maladie qui dévorait le monde était bien évidemment un fléau, et bien sûr le cancer autour du cœur battant du monde. Mais pour être la gardienne de la médecine, elle savait mieux que quiconque qu’il était un temps pour tout. Et que cette fête était aussi une bouffée d’air frais loin du quotidien qui prenait brusquement des couleurs bien sombres pour la jeune descendante. Et de quelle manière – un reproche ? Une attaque ? Le prêtre jouait à un jeu étrange, et elle ne pouvait ignorer ses mots culpabilisants.

Comme un vent froid qui claque les portes d’une demeure ancienne, Othello se mua dans un sérieux de givre, se lissant et s’éteignant contre la tempête albinos ; le regardant parler avec l’étrange impression de contempler un prince qui repose sous de glorieux lauriers. Les domaines et les champs d’actions des prêtres et prêtresses demeuraient vastes, et pour beaucoup connectés. Pourquoi vouloir s’attribuer seul cette tâche, et à présent parler au nom de toute leur caste ? Il naissait en elle une fierté vibrante pour leur communauté unie – et parler au nom d’un seul Dieu ou d’un seul homme lui semblait maintenant dérisoire, et plus encore alors que tous s’acharnaient à sauver des âmes, en perdant autant d’heures à la nuit. S’en même s’en rendre compte, la sirène s’était raidie aux bras de son cavalier, s’avançant fébrilement sans pourtant répondre ou ponctuer le discours du Haut-Prêtre, et sans non plus trahir son identité ; si il voulait parler en son nom, elle pouvait le comprendre. Elle parlerait du leurs le moment venu.

Néanmoins, elle écouta avec une attention palpable les paroles de la générale quand elle aborda la situation dans son duché. Pouvaient-ils juger du feu du continent grâce à la seule couronne Eridanienne ? Othello en était amèrement persuadée. Après tout, n’y avait-il pas pays plus cosmopolite, plus noble, plus radieux qu’Eridania ? Un constat amer qui tapissait le fond de sa gorge d’épines. Le pays était bien plus peuplé que ses voisins, chaque campagne était jalonnée de villages, chaque colline de hameaux ; et avec autant d’âmes et autant de cœurs, la fièvre ne pouvait qu’y trouver un festin de roi où elle pouvait librement se repaitre.
Pourtant, Cassandra évoqua le sujet avec son habituelle force, une stabilité à toute épreuve – c’était à se demander si la générale n’était pas tailler dans le même métal que l’épée avec laquelle elle dirigeait son armée. Elle admirait secrètement cette puissance tranquille qui la qualifiait, cet air tranchant qui ne la quittait jamais, ce qui faisait qu’elle était celle que l’on ne pouvait défier.

A côté d’elle, la prêtresse se sentait disparaître, encore ternie des mots piquants de son confrère. Duscisio se targuait encore d’avoir des mots alarmants, une missive de la reine de la fête ; elle échangea un regard avec Walter, ne sachant plus vraiment que penser ; lui qui avait pu connaître l’albinos dans le plus grand des moments des millénaires dans le futur, et dans la plus grande des craintes au cœur du monastère. Un tableau qu’elle peignait tant bien que mal de multiples couleurs, et parfois d’excès de zèle qui pouvaient lui nuire.  Cassandra ne mit pas longtemps à réagir, piquée, elle aussi, par la maladresse de son confrère – les lauriers, mal maniés, pouvaient mener à la ruine sans plus de cérémonie. Et Othello entendit la féline éridanienne entrer en joute pour l’enseigner.

Et c’est alors que la mésange, jusqu’alors fluette et bercée par la douceur, s’avança et s’imposa sans difficulté entre la panthère et le corbeau blanc. Avec une facilité étonnante, la jeune Pandora, à présent démasquée, interposa entre les mots tranchant ses propres mots, posés et décisifs, qu’Othello épiait secrètement, se sentant brusquement replongée dans ses œillades discrètes qu’elle lançait sous couvert de son masque. La jeune héritière était d’une sagesse surprenante, d’une maturité déconcertante, et d’une pureté désarmante. Un véritable joyau, d’une noblesse que l’on ne pouvait prétendre à aucun titre. D’un geste, elle avait lancé sur les cœurs en feu un voile de fraîcheur, éteignant l’incendie avant que les premières braises ne prennent et n’inondent la salle de bal de feu. Silencieusement, elle découvrit cet oiseau ouvrir ses ailes, et avec une force élégante, mettre fin aux débats, dévié la lance, et lui renvoyer le lien de soi pour étouffer les dernières flammes. Un honneur, qu’elle enserra doucement entre ses doigts. Il était un temps pour tout. Et ce n’était pas celui de la fièvre.


« - Et j’espère que nous le trouverons rapidement. » Murmura-t-elle doucement, consciente, à présent, de marcher sur des œufs. Elle n’était pourtant pas effrayée par la tâche ardue qui s’annonçait, ni par la taille titanesque du mal qu’ils affrontaient. Mais c’est bien le peu d’éléments qu’ils pouvaient présenter, et le mystère que constituait encore la maladie qui la paralysait à présent, et la plongeait dans les profondeurs. Mais Othello se devait de ne pas se laisser distraire, ni affaiblir, ni découragée : deux colosses étaient déjà tombés grâces aux efforts des mortels dans sa courte existence, ce ne serait pas un énième mal qui aurait raison d’eux. La voie de Kesha était pavée d’efforts, de lutte et de bonnes intentions. Un chemin dont les pierres polies avaient des formes d’aiguilles plantées par le monde pour percer leurs pieds. « Même si notre connaissance de la maladie en est encore à des balbutiements, il ne m’appartient pas de cesser mes recherches avant que nous ayons pu trouver un remède. » Sa main appuya plus fortement sur le bras de son cavalier, consciente qu’elle dédiait ses paroles à quelqu’un autour de ce cercle fermé.

L’ombre d’un instant, elle échangea un de ces mots silencieux avec le comte, essayant de chercher dans ses prunelles une guidance secrète, lui qui connaissait la situation, et qui pouvait aussi apporter sa pierre à ce vaste édifice. Lui-même à la tête de son domaine, son avis était précieux, et elle l’avait sans cesse cherché lors de leurs échanges. Il avait un avis précieux et constructif, et offrait une humanité rare sur cet échiquier teinté de paraître.
Derrière eux, l’heure avançait toujours plus, et les premiers convives s’enfuyaient, suivis d’autres dames poudrées et colorées, de leurs maris élégants, de leurs coiffes brillantes. Heureusement, les cris de la foule ne s’étaient pas étouffés, et la fête battait toujours son plein sous les longues vitres ouvertes. Le temps était encore à la fête, pour Heldor, et pour cette soirée hors du temps.

Ouvrant de nouveau ses lèvres rouges, elle appuya son regard sur le Haut-Prêtre qui les avait rejoints. Il constituait parfois une énigme complexe, qu’elle peinait à comprendre. Mais il lui sembla qu’il avait interpelé la jeune femme avec les plus nobles intentions. Ils débutaient à peine dans cet avilissant exercice de pouvoir ; et elle le comprenait bien plus qu’elle ne voulait bien l’avouer.


« Comme l’a dit mon confrère, si nous pouvons vous apporter notre aide, même la simple, nous en serions obligés. C’est un serment de prêtresse, comme un serment de voisine. » Elle se retourna alors vers le reste des invités. « Cela vaut pour chacun d’entre vous. » Même si elle ne pouvait parler au nom des gélovigiens, elle pouvait engager le duché de Nivéria et le culte de Kesha tout entier ; même si elle savait déjà que ses sœurs se battaient déjà ardemment dans des contrées plus froides. Revenant soudain à la jeune duchesse, elle avança doucement, espérant que la jeune nymphe n’ait pas été trop brusquée plus tôt. « Et je serai curieuse de connaître vos propres démarches, ma Demoiselle. Toute aide est la bienvenue, et j’ai entendu le plus grand bien de vos entreprises à Heldor. » Brusquement, elle dévia le regard. Un temps pour tout. Ses prunelles vinrent rechercher les siennes une nouvelle fois, s’irisant de notes insondables de regrets. « Je vous demande pardon – j’espérai pouvoir vous épargner ce sujet en cette si belle soirée. »

Mécaniquement, elle se retourna vers Walter, dont le sujet devait tout autant peser que pour la jeune eridanienne. La fièvre reprendrait son terrible festin au levé du jour, mais elle espérait encore pouvoir préserver ce soir dans une chrysalide intouchable, un moment préservé des griffes des fièvres, des maux, des pensées obscures qui ternissent les plus beaux tableaux. Rien n’était encore perdu ; ni pour Pandora, ni pour le comte, dont elle sonda un instant l’état sans mots dire.
Derrière eux, le duc les surveillait toujours de son air royal et sévère. Il lui apparu alors que l’aigle avait veillé sur toute l’assemblée avec une grande élégance, laissant s’envoler sa descendance sans jamais réclamer de dû. Il était peut-être temps de le saluer, avant de s’enfuir, à leur tour, vers cette nuit sans fin.


« J’aurai volontiers vanté les mérites de votre famille en matière de festivité, mais mes traits d’esprit sont bien moins affûtés que ceux de mon comparse. » Dit-elle en indiquant des yeux le noble vêtu de bleu. Pandora devait déjà le savoir ; et elle espérait pouvoir ainsi comprendre ses propres intentions. C’est dans l’encre de la nuit que se scellent les promesses, et la sirène en était maintenant persuadée : elle reverrait bientôt la mésange courageuse, l’esprit éclatant qui les avait illuminés en cette soirée.


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MessageSujet: Re: Le Bal de la Rose - Palais ducal   Le Bal de la Rose - Palais ducal - Page 4 Icon_minitimeJeu 8 Avr - 10:21

Le bal de la RoseÉvent


Toujours occupé à scruter la salle depuis sa cachette improvisée, Le Zélos ne remarque pas le trouble qu’il crée chez la dame qui l’accompagne. C’est bien dommage car il s’en serait sans doute réjoui !

Non, pour l’instant tout ce qui l’intéresse c’est le blondinet qui semble chercher activement après lui. Il ne semble pas avoir remarqué que son patron se cache derrière le lourd tissu vermeil. C’est plutôt une bonne chose ! Ce serait triste que la soirée s’arrête ici.

- Harl…
- Hum...

Vaguement conscient que Naïa est logée dans ses bras mais pas gêné du tout par la situation et ne prenant évidemment pas conscience que tout ceci met la future Comtesse dans une situation délicate, Alba s’excuse vaguement, le regard toujours rivé sur Brigg qui semble jeter l’éponge et retourne sur le balcon.

* Brave petit… *

- Ha… Harl… On ne peut pas nous voir comme ça. Enfin… Je…

Cette fois-ci, la jeune femme a toute l’attention de Alba qui semble perçevoir une certaine détresse dans sa voix. Le vert prend soudainement conscience que ce ne doit pas être une position confortable pour elle. Au sens propre comme au figuré. Il s’apprête à ouvrir la bouche pour lui offrir quelques mots rassurants mais Naïa le prend de court tandis qu’elle se dresse sur la pointe des pieds. L’espace d’un instant, le faux laquais est certain qu’elle va le gratifier d’un baiser.

Pour quelle raison ferait-elle ça ? Va savoir ! L’ambiance, l’intimité de leur cachette de fortune, son charme de Zélos complètement irrésistible ?

Aussi Alba ressent-il une légère pointe de déception alors que la belle lui souffle le nom d’une auberge au creux de l’oreille et dépose son masque de l’une de ses mains. Il n'a pas le temps de rétorquer quoi que ce soit qu’elle a disparu. Le marchand se retrouve donc seul derrière le rideaux, la mâchoire décrochée de surprise. Il reste quelques secondes ainsi avant de se reprendre. La promesse de retrouver la Sindarine ailleurs le rend presqu’extatique.

* Il n’est donc pas trop tard pour un baiser ! *

Galvanisé par cette idée et celle de passer un moment en compagnie de cette jeune femme sans gêneur dans les pattes pour le déranger, le Zélos décide lui aussi d’user de sa magie pour ce soustraire à la vue des invités présents dans la salle de bal. Enfin, du moins pour s’extirper du rideau sans qu’on le remarque. Il finit par réapparaître près de l’entrée de la salle de bal, faisant sursauter un groupe de jeunes dames par la même occasion.

- Bien bien ! Direction Les trois chardons alors !

Et sans un regard pour la fête ni aucun remords à quitter les festivités et à abandonner son apprenti à son sort, voilà le Zélos parti pour arpenter les rues de Heldor et trouver ladite auberge.  

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MessageSujet: Re: Le Bal de la Rose - Palais ducal   Le Bal de la Rose - Palais ducal - Page 4 Icon_minitimeJeu 8 Avr - 22:59

La conversation battait son plein au sujet des mondanités mais aussi de la préoccupation plus grave de l'épidémie de fièvre des cendres. Walter resta quelque peu en retrait, laissant ce beau monde intervenir. De belles paroles et déclarations d'intentions furent faites et la duchesse Cassandra expliqua avoir eu recours à l'armée pour réguler la crise et la gestion des malades.
Cela fit tiquer le comte de Béon. La situation en Méphrit n'était pas plus tendu qu'ailleurs concernant l'épidémie et l'armée du Roi ne devait pas avoir vocation à n'intervenir que sur les terres d'un noble ayant une forte influence sur elle. A n'en pas douter cela allait soulever nombres de protestations et d'attaques.
Walter trouvait cela très risqué pour le Roi d'avoir laissé faire. Sa Majesté devrait avoir à justifier cela sans délai, c'était certain. Il commençait à comprendre comment les gens réagissaient à ce niveau politique et il anticipait déjà des dénonciations sur la mainmise d'un des duchés du Royaume sur l'armée, ou sur le Roi qui serait sous influence. Voir même certain pourrait y voir là l'échec de la politique centralisatrice du Roi en matière militaire. Ces attaques frontales étaient les plus évidentes. Mais d'autres plus pernicieuses pourraient avoir l'intelligence de ne pas attaquer le roi, simplement sa générale. Il suffirait d'avancer que si l'armée ne s'était pas impliqué autant dans le reste du royaume que dans le duché de Méphrit c'est parce que la Duchesse de Méphrit et Générale en chef de l'Armée royale n'avait ordonné qu'un déploiement dans son duché personnel...

Walter s'étonna lui même de ces raisonnements qu'il anticipait. Personnellement, il pensait pouvoir dire que Cassandra Raikes était l'incarnation de la loyauté et du patriotisme et donc ne voyait aucune malice dans tout cela. Mais d'autres pourraient saisir toutes occasions pour se venger sur celle qui incarnait la disparition de leurs anciens privilèges féodaux en matière militaire. Notamment l'hôte de ce bal, fer de lance de la grogne politique à ce niveau.
Prudemment, le comte de Béon ne réagit pas et laissa passer ce sujet. Le lieu n'était pas à la discorde, ni à la dispute.
Et c'est à ce moment-là qu'un noble intervint avec un ton et des manières qui permirent à Walter de l'identifier immédiatement. Si son apparence tranchait fortement avec celle qu'il avait l'habitude d'avoir dans sa fonction, il ne pouvait changer sa façon d'être... Le Haut-Prêtre de Delil, Maitre Duscisio Balibe.
Leur dernière entrevue au Haut-Monastère n'avait pas laissé une impression très bonne à Walter, aussi apprécia-t-il en silence qu'il se mette à dos le petit groupe par ses manières brusques et son ton culpabilisant. Même si ces paroles étaient du bon sens, transformer les paroles en actes. La base de l'action.
Le comte de Béon fut devancé par la duchesse Cassandra pour lui répondre. Cette dernière le fit avec un ton sarcastique et dur destiné à remettre en place l'importun. Cela fit grimper la tension de la conversation drastiquement.

Bien qu'il soit conscient qu'il n'y avait pas de quoi rire, Walter arborait une petite moue moqueuse en appréciant la dispute qui se préparait. Comme un spectateur devant une comédie de théâtre. Il s'en voulait un peu, mais la fatigue et l'alcool aidant, il n'intervenait pas trop. Ce fut la jeune Pandora Vanes qui prit la parole pour calmer les esprits et ramener plus de concorde.
Elle regardait Othello comme une enfant qui vient de rencontrer son idole absolue. Et peut-être était-ce bien le cas ? Le culte de Kesha était très populaire et conférait une aura à Othello sans pareil. Walter n'était pas très croyant et encore moins pratiquant aussi il découvrait avec curiosité ces réactions d'admiration et de piété qui entourait les apparitions officielles de sa cavalière. Alors que pour lui, pauvre petit comte impie, perdu loin du troupeau des croyants, elle n'était qu'Othello, celle qui l'avait soulagé de sa fièvre avec sa magie lors de leur première rencontre au Haut-Monastère.

La conversation avait été ramené sur une voie plus constructive, au sujet des espoirs de remèdes concernant le mal qui se répandait sur tout le continent. Othello parla de leurs espoirs de trouver rapidement malgré les trop grandes inconnues sur cette maladie. Son expression avait changé au moment de l'intervention de son collègue Duscisio. Walter avait pu le sentir sur son avant bras, avec sa prise raffermie. Elle semblait un peu piqué au vif par l'attitude de celui qui était une connaissance de longue date pour elle. Les regards qu'elle avait lancé à Walter n'avait pas dû l'aider puisque le chevalier ne pouvait expliqué l'attitude de maitre Balibe. Aussi s'exprimait-elle avec un grand professionnalisme, comme si son orgueil personnel l'obligeait à ne pas se laisser faire ou à ne pas laisser un représentant gélovigien ternir la réputation de tous les prêtres et prêtresses par ses mauvaises manières.

La conversation s'orienta de façon que le comte de Béon ne pouvait plus vraiment se permettre de rester spectateur de cette joute verbale qui avait bien failli dégéné[/color]rer.

- Vous avez raison, commença-t-il. Nous devons tous nous mettre à pied d’œuvre pour gérer les conséquences de cette épidémie sur la population. La coopération de tous à la recherche d'un remède est nécessaire.  De nombreuses solutions sont testés un peu partout. Dans le comté de Béon, nous gérons vaille que vaille le nombre grandissant de malades. Les guérisseurs et l'hôpital de la ville sont déjà plein à craquer.

Il marqua une légère pause. Il n'avait pas vraiment de quoi dire sur l'aspect médical de l'épidémie et la gestion de la crise en Béon était similaire aux autres provinces... Sauf en ce qui concerne l'armée, bien évidemment.

- Néanmoins... continua-t-il. Je crains plus pour les répercussions... populaire, dirais-je. La peur, l'incertitude et la présence grandissante d'une mort invisible qui fauche de plus en plus de monde... Cela peut conduire à des troubles et à des réactions disproportionnés. Notamment sur la recherche de bouc-émissaires. Et ces sentiments et ces craintes ne sont pas que l'apanage des pauvres gens qui n'ont pas l'honneur de servir une garnison milicienne, d'une forteresse ou d'un régiment royal. Les soldats aussi sont en prises à ces questions... De ce que l'on m'a enseignée, des pouvoirs solides ont déjà été fortement secouer par de telles mouvements populaires. Quand les malheurs comme cela s'éternisent, que d'aucun pourraient qualifier de punition divine, au-delà de tout signe divin, beaucoup finiront par contester l'ordre établi.

Walter eut l'impression d'avoir donner un ton peu trop grave à son intervention mais cette dernière était déjà bien engagée sur ce chemin, puisqu'elle avait dérivée vers la Fièvre des cendres.

Le temps filait et la nuit avançait. Il avait encore assez d'énergie mais il aurait aimé profiter d'un peu plus de calme après cette journée bien remplie. Cela avait semblé duré si longtemps.
Discrètement, il fit signe à Othello qu'il était prêt à prendre congé des Vanes. Ils s'éloignèrent après avoir saluer les membres de cette conversation qui avait continué de manière plus plaisante.

Avant de partir, ils allèrent voir le duc de Vanes afin de ne pas être malpolis. Walter le félicita pour l'esprit bien formé de sa fille et sur la magnificence de la fête.

Toujours avec Othello à son bras, le comte de Béon prit congé du bal d'anniversaire de Pandora Vanes.
Le comte et la duchesse descendirent les escaliers du palais avec une expression heureuse sur leurs visages. La soirée avait été enivrante et très intéressante. Walter se sentait bien plus proche de sa cavalière et avait confirmé intérieurement les sentiments qu'il s'était mis à avoir pour elle.
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MessageSujet: Re: Le Bal de la Rose - Palais ducal   Le Bal de la Rose - Palais ducal - Page 4 Icon_minitimeSam 10 Avr - 14:24

Malheureusement – et il s'en rendait compte assez vite – il semblerait que ses paroles soient prises de la mauvaise manière. Même si son ton était relativement sec, il n'en rendait pas moins que son avis était loin de laisser supposer que parler était inutile.
À vrai dire, restez muet l'aurait quand même mis en évidence au vu qu'avant ou après, la situation des malades n'aura pas changé directement. Par contre, il y avait méprise. Malgré ça, elle ne se rendait pas compte, mais Duscisio ayant une manière de parler peu remarqué encore, il avait arrêté depuis longtemps maintenant de parler en son nom quand il parlait du « nous ». Ce dernier était plutôt penché sur sa caste et ses partenaires. Autre point, elle n'aurait pu agir s'il n'avait pas lui-même partager la recette du premier calmant à Hesperia qui ne s'est pas tardé à être répandue sur tout le royaume, Mephrit comprit.
Il ne compte dire mot sur ce point-là, ne voulant s'attribuer le moindre mérite. Non, ses actions sont bien plus nobles. Il aurait très bien pu rester anonyme et partager la première solution sans énoncer son propre nom seulement, en tant qu'herboriste, il avait tout de même un devoir.
Le rosier blanc se vint en premier lieu étonné de la réponse et sous cette réflexion, il soupira longuement.
Après avoir accepté sa proposition, la pauvre Pandora était en train d'essayer de calmer le jeu en voyant que Duscisio faisait la même erreur que sa première visite au palais. Profitant pour le présenter comme le haut-prêtre de Delil.
Le mal est fait, il ne pouvait le corriger sauf sur un point.

Vous ne verrez aucun reproche à partager les changements de la maladie en Mephrit ? Nous manquons cruellement d'information à ce sujet. Tout est bon à prendre.

Il pensait envoyer une équipe et non y aller en personne. Le « nous » fut encore prit pour le nommer ce qui n'était point le cas. Mais au vu que la situation serait sous contrôle, sa demande était justifiée.
Attendant une réponse positive de la part de Dame Raikes, il suivit l'échange directe entre Dame Vanes et Dame Lehoia. Ne pouvait ajouter le moindre mot de part sa propre culpabilité pour le malentendu il n'adressa qu'un geste à l'attention d'Othello pour montrer qu'elle n'avait pas à s'excuser.

Il est de ma faute, si le sujet a été engagé ainsi. Seulement, je devais absolument en parler à Dame Vane. Je crains avoir fait partir la graine de la discorde malgré moi...

Il devra se mesurer c'était certain. Seulement, le sujet en question lui portait toute la colère du monde et cela en ressortait par des paroles qui peuvent être mal perçues.
Incompréhension, tristesse, souffrance. Cette fièvre causait autant de mal à la population qu'à lui qui était impuissant malgré les mesures prises et trouvé autour de lui. La colère sur cette fièvre qui portait atteinte à la vie était donc ressenti comme un sentiment personnel. Comme il ne l'expliquait à personne, personne ne pouvait comprendre pourquoi il agissait ainsi, sans compter la pistilose qui répétait toujours les mêmes mots depuis plus d'une demi-heure.
C'était la deuxième fois, en espérant que ce soit la dernière.
Juste après s'être excusé de cette étincelle, il ne pouvait plus attendre plus longtemps maintenant que la proposition a été faite à Pandora Vanes. Non seulement la gourde s'était allégé, mais il ne pouvait pas se permettre non plus de tout boire pour une seule soirée. De plus, cette erreur lui permettrait de partir afin d'éviter que cela ne s'envenime, mais avant cela, il porta son regard sur la dame habillée de rouge.

Par ailleurs, Dame Lehoia. Si vous avez la possibilité d'être présente cela serait fort aimable de votre part.
Malheureusement, nous ne pouvons rester éveillé trop longtemps ce soir de peur d'en subir les conséquences.


C'était une phrase qui était destinée uniquement à elle, même si les oreilles de l'assemblée pouvaient l'entendre sans le comprendre totalement les conséquences qui pouvaient résulter de son éveil si tardif en ce qui le concernait.
Il salua tout le monde d'une petite inclinaison vers l'avant, le bras droit sous le ventre.

Veuillez m'excuser ma maladresse, dame Raikes. Je conçois de n'être pas facile à comprendre. En espérant vous revoir sous de meilleures conditions.

Duscisio se redressa, fit un pas en arrière et se retourna pour engager doucement le chemin vers la sortie. Sur son passage, il croise le regard d'Anna, l'une des jumelles qui a eut le plaisir de danser avec lui dans la soirée, sa sœur se trouvait également à ses côtés en train de discuter avec de jeunes nobles. Anna lui fit une petite salutation accompagnée d'un sourire. L'herboriste répondit de la même manière en continuant son chemin.
Bien qu'il use de politesse, c'est le pas pressé qu'il se dirige vers l'herboristerie où il loge. Le propriétaire déjà au courant avait laissé la porte ouverte une fois arrivé. Par contre, Duscisio avait déjà commencé à tituber il y a quelques minutes. Voulant s'abstenir de prendre davantage de sa potion, le sommeil le gagnait peu à peu. Ce n'était qu'une question de minute avant qu'il ne s'endorme.
Fermant la porte derrière lui, gagnant la chambre qu'il qui lui avait été attribué, il ne pouvait prendre le temps de se changer totalement.
Il s'allongea et aussi vite que lorsqu'il était avec Othello au haut-monastère il y a quelques mois, il ne donnait plus aucun signe d'éveil. Allongé sur le lit, les fleurs blanches toute fermé sur la chevelure d'argent étendue sur les draps.

Il ne se réveillera que le lendemain matin. Non sans mal.


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Handicap. Faculté magique grandement réduite.
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MessageSujet: Re: Le Bal de la Rose - Palais ducal   Le Bal de la Rose - Palais ducal - Page 4 Icon_minitimeMar 13 Avr - 18:19

The Rose's Ball - Ducal Palace
Il avait eu l'outrecuidance de venir la ramener dans notre discussion en arrivant avec ses gros sabots mais il fallait lui rappeler sa place dans cette réunion de grands du royaume et fort heureusement, l'impertinent eut la présence d'esprit de se taire et de reconnaître son tort. Mieux même, il s'excusa ensuite. Pour ma part, je le toisai comme je l'aurai fais pour un soldat débraillé et non présentable mais je ponctuai seulement son excuse d'un bref signe de tête, signe que je prenais ses excuses pour ce qu'elles étaient sans en rajouter. Son statut m'importait peu, haut prêtre de Delil ou non -voilà qui pouvait expliquer en partie sa présence ici- et c'était effectivement une maladresse de sa part. Au moins l'eut-il admis sans trop de difficultés. Aussi me contentai-je d'une réponse laconique à sa requête d'informations au sujet de cette maladie rongeant Istheria.

Aucun problème. Nous collaborons pleinement.

En effet, le partage d'informations en temps de crise était capital pour les capacités d'agir et bien que peu d'informations aient filtré pour le maximum de monde, les gens affairés à trouver un remède auront les informations nécessaires. Je laissai ce jeune homme lancer ses derniers mots avant qu'il ne nous quitte, sentant sûrement que son intervention lui avait valu de ne pas être le bienvenu. Je le suivis du regard un instant avant de reprendre le fil mais du coin de l'œil, je vis ma petite Edlyn qui avait rangé son nécessaire à croquis et qui baillait devant son verre. Si j'étais certaine que Daisi resterait jusqu'à une heure tardive, je voulais davantage prendre soin de ma sœur benjamine et rester avec elle. Je toisai tout le monde de toute ma hauteur martiale avant de saluer le groupe d'un air sévère mais amical.

Messieurs et dames. Je vous remercie pour cette soirée. Damoiselle Vanes, merci encore pour votre invitation et votre... réception. Mes respects les plus sincères envers monsieur le duc et madame la duchesse. Lehoia, Veldar, au plaisir.

Je fis un léger signe de tête au groupe avant de tourner les talons sans plus de cérémonie et revenir auprès de ma benjamine. En effet, elle avait l'air très fatiguée... Plus loin, nous fûmes rejointes par Daisi qui finissait son énième verre de valédor mais qui nous rejoignit. Peu après, les sœurs Raikes quittèrent le palais des Vanes pour un repos de soirée avant de reprendre la route le lendemain, mes sœurs pour Méphrit, moi pour Hesperia. Les affaires ne cessaient donc jamais...

15 Mirios, Saison Enkilil, 1306 Ère Obscure
Codage par Libella sur Graphiorum


Le Bal de la Rose - Palais ducal - Page 4 Rmk5
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Pandora Vanes
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Pandora Vanes
MessageSujet: Re: Le Bal de la Rose - Palais ducal   Le Bal de la Rose - Palais ducal - Page 4 Icon_minitimeMer 14 Avr - 14:47



Avec précaution, la haute prêtresse de Kesha se saisissait du lien, presque une corde, tendu vers elle par Pandora. Reconnaissante, la jeune Vanes incline le menton avec déférence tout en écoutant avec la plus grande attention la duchesse de Niveria. Décelant par ailleurs la ferme volonté de reprendre la maladresse de son confrère, Pandora observait plus attentivement la femme qui se trouvait devant elle. La noble yorka n'avait pas quitté le bras du comte de Béon et il semblait à Pandora déceler parfois dans la posture de la dame, un appui plus ou moins prononcé sur ce dernier. La noble demoiselle souriait intérieurement, le sujet de leur conversation était trop sérieux pour qu'elle s'autorise un regard amusé vers le comte de Béon mais à ses yeux avisés ces deux là partageaient une confiance évidente si ce n'était une complicité nouée d'affection.

Pandora lisait depuis trop longtemps les dialogues silencieux du corps pour que cette affinité lui échappe, elle ne se prononcerait évidemment pas davantage sur le lien d'amitié, d'alliance ou de romance qui se tendait entre la duchesse et le comte. Cela lui faisait pourtant plaisir, de voir qu'il y avait toujours du bon, même dans une période si troublée d'incertitudes. Si elle ne s'autoriserait pas à le penser sans se foudroyer, elle était aussi, un brin jalouse. Point ni de la belle, ni du chevalier, mais de ce bras sur lequel pouvait s'appuyer la prêtresse, de cette tacite confiance. Vers qui se tournerait Pandora, si elle devait un jour chanceler, si le fardeau devenait trop lourd sur ses épaules, à quel bras, pourrait-elle vraiment se soutenir ?

Se sentant bien coupable de pareilles pensées, elle qui était choyée en ce jour, la jeune femme enfouit ces questions inutiles pour se concentrer sur la conversation. Elle s'apprêtait à répondre à la question de la haute prêtresse concernant ce qui avait été entrepris à Vanes pour freiner l'épidémie mais se contenta d'un sourire convenu, la soirée n'était pas aux discussions moroses. Le comte de Béon sembla lui-même regretter le ton bien sombre de ses paroles et c'est finalement sur les excuses du haut prêtre de Delil que tous se turent sur le sujet. Pandora les remerciait tous chaudement de leur venue et souhaitant à tous une excellente fin de nuit, espérant les revoir l'an prochain sous de meilleures hospices, elle les laissa quitter la salle de bal.

Elle ne fut pas laissé seule bien longtemps et les conversations s'enchainèrent avec plus de légèreté pourtant, une ombre restait tapi dans un coin de sa tête. Se pourrait-il que la crise sanitaire se transforme en une crise sociale ? Quels boucs émissaires seraient alors désignés ?

Après quelques échanges polis, Pandora Vanes revint auprès de ses parents. Assise là, entre les fauteuils de son père et de sa mère, la jeune fille se fustigea à nouveau d'avoir pu envier le lien qui unissait le comte et la duchesse. Elle avait une famille puissante pour la soutenir, de quoi exactement pouvait-elle se plaindre de manquer ? Esquissant un sourire parfois de façade, la jeune femme s’astreignait à recevoir tous ses invités d'un bon mot et d'un échange cordial avant de pouvoir, à son tour, quitter la salle de bal.

Éreintée et les joues fatiguées d'avoir trop longtemps maintenu un sourire qu'il soit de convenance ou non, elle parcouru lentement les couloirs qui menaient à ses appartements. Deux lions l'encadraient à quelques pas, elle les remercia lorsqu'elle entra enfin dans sa chambre et bien déterminée à s'effondrer sur son lit sans autre forme de délicatesse, elle s'avançait d'un pas décidé vers son oreiller tant désiré quand un détail attira son attention.

Des cadeaux avaient été laissés dans sa chambre. Habituellement, une poupée de chiffon ou quelques vêtements, spécialement conçus par les servantes, accueillaient la petite princesse le soir de son anniversaire. Et si il y avait bien une jolie capeline étendue sur l'édredon c'est autre chose qui la fit s'arrêter. Au bout de son lit tenait dans un équilibre précaire une pile de livres sur laquelle trônaient une lettre scellée ainsi qu'une rose. Une rose noire.

Au dehors la nuit n'avait jamais été aussi lumineuse, quelques lanternes flottaient encore dans le ciel et les rues de la belle Heldor brillaient de mille couleurs, la cité n'avait jamais aussi bien porté son surnom alors que les soleils étaient depuis longtemps couchés. Dans les rues festives se pressaient encore marchands, promeneurs et danseurs infatigables. La nuit était loin d'être fini pour nombre de vanésiens et d'isthériens venus de tout le continent. Sous le regard bienveillant de Ténéis, Heldor rivaliserait, pour une nuit, avec les étoiles.
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