LA GRANDE EPIDEMIE - acte 2

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 LA GRANDE EPIDEMIE - acte 2

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MessageSujet: LA GRANDE EPIDEMIE - acte 2   LA GRANDE EPIDEMIE - acte 2 Icon_minitimeLun 7 Jan - 12:52



La vallée de Hillem, vaste territoire sauvage. Ce petit bout de terre de Noathis fait honneur à sa réputation. Nature jamais domptée, sa faune dangereuse a toujours su la protéger. Mais aujourd'hui, elle se doit d'accueillir de nouveaux étrangers qui veulent la fouiller et découvrir ses mystères, seulement, est-ce que les rois de la forêt l'entendront de cette manière?

¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤

Personnes présentent dans ce lieu :
Havelle Veto (altruiste, contaminé)
Raven (altruiste)
Illumina Ragnarok (altruiste, contaminée)
Duscisio Balibe (altruiste)

¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤

But :
Une expédition générale a été organisée. Veto Havelle, soldat de Cimmeria, se trouve être à la tête de ce petit convoi d'aventuriers. Gardant contact avec Irina par lettre, ce dernier pense avoir une petite idée d'une plante utile pour soigner la maladie, mais il s'agit d'une rareté se trouvant dans le territoire des Carnéas. Pour cette raison, il n'a pas hésité à recruter diverses personnes pour l'aider dans son entreprise : une Eryllis qui connaît la forêt, un herboriste qui sait reconnaître mieux que quiconque une plante, et une magicienne pleine de ressource.
Votre but sera de retrouver cette plante miracle en mettant la compétence de chacun à contribution.

¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤

Règles :
_ Vous devez poster au moins 3 messages.
_ Il n'y a pas d'ordre de postage afin de ne bloquer personne.
_ Vous avez trois semaines pour poster vos 3 messages, soit jusqu'au 28 Janvier.




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MessageSujet: Re: LA GRANDE EPIDEMIE - acte 2   LA GRANDE EPIDEMIE - acte 2 Icon_minitimeLun 7 Jan - 14:25

C'était au tribunal que tout avais plus ou moins commencer. Duscisio avait affiché un regard et une attitude digne d'une altruiste dévoué à son métier dans la guérison de la population de la manière la plus simple qui soit. Des doutes sur se qu'il allait pouvoir apporter.

Le propriétaire de l'herboristerie de lumière aura besoin de beaucoup de personne pour trouver se qui pourrait tous nous sauver. Je ne pourrais pas tout faire, mais en tant qu'individu altruiste je ferai tout pour sauver ses gens tels que ma famille la promit.

Il se trouvait face à celle qu'il avait affronté au tournoi il y a quelque temps, mais celle-ci évitait qu'elle touche l'albinos, il en conclue qu'elle était atteinte de cette maladie. Elle ne pouvait donc pas utiliser de magie mais pouvait utiliser ses propres armes comme son arc qu'elle possédait.

Je n'ai, par contre, besoin de quelques jours. Une semaine tout au plus. Et je vous retrouve au lieu que vous désirez. Je dois vérifier beaucoup de choses avant de pouvoir partir où que se soit, mais également me préparer pour se qu'il pourrait arriver à l'avenir. J'ai aussi besoin de repos...

Aussi ténu qu'il l'était, Duscisio prit bien sa semaine, mais non pour se reposer. Il n'avait pas le temps, la semaine fut grandement charger à cause de se qu'il se passait dans le monde entier. La maladie, mais aussi les commandes et diverses aventures qui le mena au quatre coins du continent. Alors bien sur il ne prit qu'une seule journée de repos.

– – – – – – – – – – –

C'est ensuite qu'ils se retrouvèrent après quelques heures de route. Heure ? La notion du temps n'existait plus pour l'albinos qui avait l'habitude des longs voyages pour son propre travail donc on pouvait dire que c'était des heures et non des jours, encore moins des minutes.
Le petit convoi dans lequel il se trouvait, avait une tête ou deux qu'il connaissait bien. Quant à ce Veto, il ne semblait pas le connaître encore moins l'occasion de lui parler. Raven, était l'une des Eryllis qu'il avait vu lors de la réunion qui les concernait pour beaucoup de choses. Illumina, elle était avec lui au tribunal et offrit son aide. En parlant de cette demoiselle se rappela qu'il avait quelques choses à lui donner.

Mademoiselle... Ragnarok, si ma mémoire est bonne. Prenez ça. Je l'ai concocté durant la semaine passé cela devrait vous aidez.

Il sortit de son grand fourre-tout qu'il prenait pour ses voyages , mais n'était remplit que de maigre choses et s'était débarrassé de toutes choses superflues comme ses capes de rechange. Et ne contenait donc que ses outils de cueillette et de stockage de plantes : Des dizaines de boite de petite taille dont on entendait celle-ci s'entre choqué à chaque pas qu'il faisait.
La potion qu'il donna avait l'apparence de n'importe quelle potion qu'il faisait. Sa couleur rouge clair à l'allure appétissante cachait un goût affreux dès qu'elle était avalé.

Désolé pour le goût affreux qu'elle aura, elle est constitué de sang de salamandre et de guimauve, sans oublier quelques touches de mes secrets pour la rendre plus efficace. Mais si je ne me suis pas trompé, les ingrédients limites la progression de la pétrification pour un temps incertain.

On voyait l'herboriste à l'œuvre pour donner avec autant de précision la potion qu'il offra pour aider cette petite. Mais rapidement il se tourna non pas vers Raven mais vers le dit chef de convoi.

Dites-moi euh... Monsieur « Travlo »...

Il n'avait pas retenu son nom de famille.

Vous avez des informations à me donner sur cette dites plantes rare que je puisse savoir à quoi je dois m'attendre à ramasser ? Le temps du grand froid approche à grand froid et elle pourrait ne pas avoir poussée ou gelée à l'heure qu'il est.

Le but de leur voyage passa donc dans la tête de l'expert du moment. La question pour savoir la plante qu'ils allaient devoir chercher était primordiale...


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MessageSujet: Re: LA GRANDE EPIDEMIE - acte 2   LA GRANDE EPIDEMIE - acte 2 Icon_minitimeLun 7 Jan - 17:08

    Enfin Illumina allait peut-être pouvoir guérir de cette malédiction maudite par les dieux eux-même. Une plante située dans la région des Carnéas dans la Vallée de Hillem. Bien qu'Illumina adorait visiter de nouvelles régions qu'elle n'avait jamais vu ou même entendu, l'heure n'était pas à la rigolade et elle n'avait pas le même enthousiasme qu'en général. Mais au moins elle restait toujours aussi optimiste. Il fallait bien que le petit groupe de personnes qui l'accompagnerait voit de l'espoir dans le regard de ses membres.


    Cet information venait du garde Cimmerien Veto Havelle, un chevalier qu'elle avait rencontré àla fête de son copain, maintenant décédé. Leur groupe était composé en fait de quatre personne et heureusement elle les connaissait tous. Raven, l'Eryllis qu'elle avait croisé en allant chercher elle aussi le sceptre d'Hecatoncheir, Veto Havelle et Duscisio Balibe qu'elle avait affronté lors d'un combat d'arène aux jeux des deux soleil.


    Ce dernier vint justement voir la Maîtresse des Éléments mais Lumin faisait attention à ne pas le toucher pour le contaminer. Il avait l'air d'avoir une bonne nouvelle pour la Sindarin...... bien qu'Illumina en doutait un peu, elle n'avait pas vraiment le goût de sauter de joie.


    Mademoiselle... Ragnarok, si ma mémoire est bonne. Prenez ça. Je l'ai concocté durant la semaine passé cela devrait vous aidez.


    Elle bue alors la fiole de liquide rouge et qui ne goûtait VRAIMENT pas bon.


    Beurk.. wark..... Qu'est-ce qu'il y a là d'dans?!?!?!


    Désolé pour le goût affreux qu'elle aura, elle est constitué de sang de salamandre et de guimauve, sans oublier quelques touches de mes secrets pour la rendre plus efficace. Mais si je ne me suis pas trompé, les ingrédients limites la progression de la pétrification pour un temps incertain.


    Ah.... c'est pour ca le goût affreux? ..... Merci beaucoup monsieur Balibe! Ce truc que vous venez de me donné, est-qu'il me permettrait d'utiliser ma magie élémentaire ou alors il ne fait que retarder le processus de pétrification? .... Peu importe. Au moins je vous serez peut-être utile, j'ai un oeil de faucon et des oreilles perçantes. Donc juste avec mon arc et mon épée double je serai bonne pour me battre.


    Elle sorti alors dehors en avertissant Duscisio et les autres qu'elle irait chercher des vivres chez elle et elle retournerait ensuite au point de rencontre.


Dernière édition par Illumina Ragnarok le Lun 7 Jan - 21:57, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: LA GRANDE EPIDEMIE - acte 2   LA GRANDE EPIDEMIE - acte 2 Icon_minitimeLun 7 Jan - 20:35

La vie au camp de réfugiés s’était finalement faite. On ne pouvait pas dire « bien faite » car le nombre de décès restait malheureusement très élevé. Les prêtresses ne pouvaient qu’atténuer les souffrances et ralentir la progression de la maladie, pas la supprimer.
Veto, lui, avait continué son propre traitement qui fonctionnait plutôt bien. Malheureusement, la fleur n’avait que cinq pétales. Après deux mois, le caporal-chef n’eut bientôt plus qu’une solution : faire infuser la tige et ce qui restait du bouton floral bien qu’il doute du résultat de ce procédé.
De plus, l’efficacité de son traitement avait montré sa faille : avec le temps, son corps (à moins que ce ne soit la maladie) s’était habitué au traitement et il avait dû augmenter les doses. Ainsi, il était assis dans sa tente, torse nu, regardant alternativement la bouteille en céramique dans ses mains et la tâche sombre qui avait lézardé la peau blanche entre ses pectoraux et descendait en pointe le long de son sternum.
Précautionneusement, il effleura la surface rugueuse de la pierre. Pas la moindre sensation de l’autre côté. C’était une expérience déconcertante que de devenir insensible. Le jeune garde avait l’impression qu’on le dépossédait de son corps. La proximité avec son cœur ne le rassurait pas non plus.

D’un geste dépité, il fourra la bouteille dans la sacoche, au côté de son encyclopédie enveloppée dans sa peau d’agneau. À force de répéter chaque jour les mêmes précautions, il ne prit pas longtemps pour s’envelopper à nouveau dans un manteau ample qui recouvrait tout son corps. À sa sortie, capuche et écharpe ne laissaient plus que ses yeux visibles : des gants protégeaient ses mains et lorsque ses pieds apparaissaient, ils étaient éternellement enfoncés des bottes de cuir.

Avec le temps, il avait presque fini par s’habituer à ce climat, d’autant plus rude sous tous ces vêtements. Il supportait cette chaleur et cette humidité également à force de caractère, s’imaginant un peu puni et pardonné de sa faiblesse en s’infligeant ce traitement avec tant de zèle. De plus, Riguéar continuant d’arriver, même en ces terres luxuriantes, les soleils se faisaient discrets mais l’atmosphère parfois plus lourd.

Il y avait de ça un mois, un nouveau pèlerinage était venu de Hellas, s’ajoutant à l’arrivage toujours plus ou moins continu de malade de tout le continent. Les pertes n’étaient pas encore assez nombreuses pour désengorger le campement mais les ingrédients pour les potions et les onguents venaient à manquer autant que la place. Bientôt peut-être la tendance s’invererait mais ça n’avait rien de bien rassurant.

Un Major était également arrivé avec le nouveau convoi, apportant un renfort non négligeable d’homme. Ce devait être surprenant de voir autant de capes bleues arpenter le camp, affichant le symbole de Kesha aussi loin des terres glacées. Ici, on s’y faisait vite. Cimméria s’était montré digne de prendre les choses en mains. L’autorité combinée des prêtresses et de l’armée cimmérienne avait fait en sorte que tout se passe aussi bien que possible et avait même facilité la cohabitation avec les Eryllis en leur offrant une communauté plus soudée et organisée à laquelle s’adressé.

Ça faisait un mois donc que les militaires des glaces avaient un vrai chef reconnu et celui-ci avait des ordres biens clairs, une expédition serait montée pour réapprovisionner les stocks d’ingrédients nécessaires aux prêtresses pour continuer leur office. Veto s’était alors proposé dans sa perpétuelle quête de se rendre utile. De plus, un peu plus de notoriété au sein de sa hiérarchie ne pourrait que faciliter ses plans.

Ainsi, Veto s’était-il présenté dans la tente de son supérieur, à la sortie du camp pour une dernière revue de la mission.
D’après les Eryllis, le principal but de leur expédition, la plante dont Veto avait parlé, se situait en terrain dangereux.
Le garde jeta un coup d’œil à l’amazone qui les accompagnerait et tenta, en vain, de se faire un avis concret sur elle. Il découvrirait donc ce qu’elle valait sur le terrain. Ce n’était pas une très bonne nouvelle. On partait rarement en mission avec des inconnus. Cela dit, les deux autres individus qui l’accompagneraient étaient de ses connaissances et pourtant, cela ne le rassura pas d’avantage.

La voix qui l’interrogea le laissa d’abord de marbre. Plongé dans son observation de celle qui semblait aveugle, il ne comprit pas tout de suite que c’était son propre nom qu’on écorchait. Il n’avait pas non plus reconnu la voix qu’il n’avait entendu que peu et ce depuis un jour sombre et lointain.
Alors, lorsqu’il se retourna et fit face au mage blanc, son visage se durcit et de sous sa capuche et son écharpe, on pouvait voir ses yeux bleus et gris se froncer.


« Vous… »

Veto resta immobile un moment. Visiblement, cet homme ne se souvenait pas de lui. Ses vêtements y étaient peut-être pour quelque chose, à moins que ceux qu’il trahissait ne le marquent que peu.
Veto tira alors sa capuche et son écharpe et tenta de rester le plus calme possible, sa voix se faisant pourtant dure et sèche.


« Mon nom est Havelle. Vous ne semblez pas me reconnaître, pourtant, nous nous sommes déjà croisés sur ce que l’on appelle aujourd’hui Les Terres Mortes. Là, nous avons affronté ensemble le Syliméa. Un temps du moins… »

Cette insinuation avait pour but de bien signifier que le goût amer des revirements de camp du magicien était encore au travers de la gorge du garde d’Hellas. Cependant, pour couper court à cette conversation et ignorant toute réplique, il avait déjà saisi dans sa besace son encyclopédie et il l’ouvrit à la page concernant la leur objectif et en lit succinctement la description.

« Salutis sanitis. Fleur bleu, épine rouge, aussi appelé la panacée à cinq pétales. Cette fleur aux pétales curatifs permet d'annuler l’effet de n'importe quel poison. Un seul pétale suffit pour guérir une personne infectée. Vous la connaissez ? Au besoin, je saurai la reconnaître. »

Il referma son grimoire, le remit à sa place et attrapa une liste sur la table, à côté de la carte d’Isthéria.

« Il se trouve que cette plante a également pour effet de retarder de manière extrêmement efficace la progression de la Sarnahroa. Les prêtresses l’envisagent dans un futur remède et on nous a dit qu’elle serait plus efficace encore si elle était fraiche.
« De plus, nous sommes en rupture de stock de divers analgésiques tels que de l’écorce de saule, de la camomille et autres sédatifs naturels, antiseptiques ou calmants : gui, aubépine, lierre, ficaire, etc… Mais je ne vais pas vous apprendre votre métier ou celui de celle qui a fait cette liste. Tenez, ces commission vous seront plus utiles qu’à moi. Nous récolterons ces divers autres ingrédients durant notre expédition jusqu’à la vallée. Cette Eryllis nous servira de guide et… Eh ! »

Veto sortit à son tour de la tente et rappela Illumina.

« Nous partons dans deux heures et je suppose votre domicile trop éloigné pour vous laisser faire l’aller-retour en si peu de temps. Vous vous ravitaillerez donc au camp : nous avons de quoi. Terminons, je vous prie. »

Encore dans l’entrée de la tente, il poursuivit d’exposer le plan à ses trois compagnons.

« L’afflux continu de nouveau pèlerin empêche de rendre disponible des hommes pour nous accompagner. Nous ne partirons donc que tous les quatre. Bien que ce soit peu, nous réussirons peut-être à faire preuve d’assez de discrétion pour éviter les ennuis. Dame Ragnarock et moi-même vous servirons d’escorte à vous, herboriste reconnu, et nous suivrons notre guide… dont je ne connais pas encore le nom… Peut-être voudriez-vous vous présenter ? J’aimerai également savoir combien de temps nous prendra ce voyage ? »

Il se tourna vers la sauvageonne avec une certaine appréhension, tant à cause de la réponse qu’il craignait, qu’à cause de la peur de l’inconnu que lui inspirait cette jeune femme qu’il n’arrivait pas à cerner.


Dernière édition par Veto Havelle le Dim 16 Fév - 23:55, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: LA GRANDE EPIDEMIE - acte 2   LA GRANDE EPIDEMIE - acte 2 Icon_minitimeMar 8 Jan - 0:58

Le goût de la potion avait bel et bien été infecte, mais cela signifiait que c'était efficace, d'une certaine manière du moins. Le fait qu'elle demanda certains détails ne l'étonnait guère, l'utilisation de sa magie lui paraissait primordiale et pour cause, quand on sait se qu'elle était capable, sa magie lui aurait été utile en cas de danger mais... :

Comme je l'ai dit cela ralentit uniquement les effets. Je ne sais pas si vous pouvez utiliser la magie sans risquer une accélération de la progression de la maladie. Me faire dire que cela serait le cas, ne serait qu'une faute professionnelle. Je ne veux que la guérison de mes patients...

Il fit une simple pause avant de lui faire signe qu'il ne doutait pas de ses capacités aux armes avant de passer à Monsieur « Travlo » qui l'interpela par un vouvoiement qui n'avait rien d'amical. Aller savoir pourquoi. Sur le fait qu'il le regarda, il voyait bien aussi que lui avait été également atteins. Malheur. Deux malades il fallait maintenant voir si cette amazone était dans le même état. Immobile un premier temps, il retira sa capuche pour se montrer puis... bah rien. Même à son apparence Duscisio ne fit mine de réagir à cette tête qu'il devait connaître. Son nom était Havelle. Il l'avait déjà rencontré lors de l'affrontement du premier Syliméa qui était apparu, pour les avoir aidé, en premier lieu.


Possible. Je ne me souviens pas de cette instance dont vous parlez.

Ou plutôt il faisait mine de ne pas s'en souvenir, préférant oublier ce passage ou son côté le plus sombre de survie avait fait son apparition. C'est un souvenir flou mais dont il avait parfaitement conscience était un passage qu'il ne fallait pas se souvenir. C'était un passage de sa vie ou les tournures du désespoir prenait forme et où cela révélait des facettes qu'il est préférable de ne jamais voir. Celle de Duscisio était donc celle de survivre à tout prix. Un principe dans les yeux de tous mais rester à jamais graver dans le dernier des Fallaciens qui avait simplement peur de mourir avec un savoir oublié. Quelles grandes responsabilités l'avaient mené jusque-là ?...

Le dénommé Havelle avait ouvert un livre assez gros pour citer et donc lire le passage qui intéressait l'herboriste de son métier. Il voyait très bien de quoi il voulait parler. Sans le laisser répondre, il continua de plus belle pour mettre au courant de la situation à laquelle il faisait face. Il ne se porta pas garant de répondre maintenant pour couper la lancer du garde cimmérien. Les prêtresses les utilisaient déjà ? Pourquoi en avait pas été t'il mit au courant quand il est passé chez eux pour une commande ?
Cela aurait pu avancer l'avancée de tout le monde s'il avait prit les devants et commencer la recherche. Car pour sur, ils manquaient de temps. Sans compter qu'il précisa qu'elles manquaient également de plein de plante. Malheureusement, Duscisio était parti avant d'avoir été mis au courant de cette situation. Il avait des choses à faire, il ne pouvait se permettre de refaire un voyage pareil, par simple manque de temps.
Le convoi était donc là pour aller chercher la fameuse Salutis sanitis, le « délice des anges » traduit du fallacien. Oui. Duscisio connaissait cette plante.


Oui, oui. Je vois je vois. Le malheur n'arrive pas seul malheureusement. Le Délice des anges est une plante en effet rare mais même si nous en trouvons, il faut pouvoir en avoir suffisamment. Tout Isthéria est touché. Avec un peu de chance, je pourrai faire quelques expérimentations. En trouvez une signifie en trouver pas mal. Elle pousse en petite zone, mais...

Il fait une courte pause...


Je suppose aussi que vous savez, Monsieur « Caravelle », que ses plantes ne sont jamais seules, si vous voyez se que je veux dire.

Et il voulait parler de créature qui défendrait leur casse-croute. Le délice des anges est un met de choix pour certains animaux qui les immunise à long terme de poison qu'utilise leur prédateur ou ennemie. Se qui explique aussi ce pouvoir il y avait des personnes armés. Duscisio était confiance. On ne manquait pas de personnes valides pour le combat.


Pour le reste de vos problèmes, ceux ci peuvent attendre. Je passerai au village Eryllis pour demander de l'aide à sa population dans cette crise... C'est une longue histoire. Cette femme est déjà au courant en se qui me concerne.

Il parlait de Raven, qu'il montra du regard sans le cacher...


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MessageSujet: Re: LA GRANDE EPIDEMIE - acte 2   LA GRANDE EPIDEMIE - acte 2 Icon_minitimeJeu 10 Jan - 22:44

    Illumina monta sur Épona, sa jument adorée et pris la direction de Dalma, le chemin serait peut-être un peu long, même à cheval mais le groupe avait besoin de provision pour se long voyage afin de trouver les plantes qui pourraient la guérir, elle et les autres qui étaient infectés. Le chemin dur« quelques heures mais elle arriva finalement à destination. Elle descendit alors de son cheval et piqua une course folle à sa maison, qui était en fait la Guilde des Aventuriers elle-même.


    Dis-donc Lumin, je croyais que tu étais parti chercher l'antidote? Tu ferais mieux de te grouiller, ta peau s'assombrit de jour en jour. dit Yaag, qui la vit entrée aux pas de course.


    J'ai pas vraiment le temps de parler pour le moment, il faut que j'emmène des vivres pour la longue expédition et j'ai fait plus de deux heures de cheval alors s'il te plait ne me stress pas trop.


    Elle prit de la nourriture avec elle et la mit dans un sac: des sandwichs, du pain, des céréales et ressorti en courant. Rendu à l'extérieur, elle alla au puit derrière la guilde et en rempli quatre gourde d'eau, elle en garda aussi pour son cheval.


    Voilà, tous y est, on retourne au tribunal Épona!


    Elle monta une seconde fois sur sa jument et reparti en faisant le même trajet pendant encore deux longues heures. Elle arriva à destination au coucher du soleil et laissa Épona se reposer pour la nuit. Elle entra à l'intérieur et alla voir Veto et Duscisio qui avaient l'air de se parler.


    Sac aqlicac juic taiq (Mes excuses vous deux), j'ai un sac plein de vivres et de l'eau pour le voyage, on partira demain à l'aube si vous voulez. Moi j'ai fait ma part.



[HRP]: Désolé de la longueur de ce petit post
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MessageSujet: Re: LA GRANDE EPIDEMIE - acte 2   LA GRANDE EPIDEMIE - acte 2 Icon_minitimeVen 11 Jan - 16:46

Même si le temps avait passé depuis cette sinistre révélation, les nuits de Raven ne s’était pas pour autant apaisées et cela commençait à faire longtemps qu’un sommeil ne lui avait pas été réellement réparateur. Il fallait néanmoins croire que chacun avait ses limites, et selon toutes vraisemblances, la jeune terrane venait d’atteindre les siennes et c’est lourdement que l’on pouvait la voir s’écrouler sur son lit…

Ces journées non sans pour autant être complètement différentes n’était plus tout à fait similaires à celles qu’elle avait pour habitude de vivre jusque là. Les erillys avaient toujours vécues en autarcie depuis la création de leur communauté cependant celles qui la constituaient n’étaient pas toujours des femmes complètement autonomes, c’était parfois clairement l’inverse et certaines demoiselles nécessités plus d’attention que d’autres… Raven étant après Sighild la principale représentante de ses consœurs avait déjà passé des journées entières à porter assistance aux plus nécessiteuses, mais depuis que Sighild avait quitté Samhach… le village semblait sombrer chaque jour un peu plus dans le chaos. Il fallait agir vite avant qu’il ne soit vraiment trop tard, et la lhurgoyf était la plus importante des pièces sur l’échiquier, en son for intérieur Raven savait que sans elle, même avec la meilleure des volontés, toutes tentatives de reprendre le flambeau de son amie serait peine perdue.
Elle était encore maintenant tiraillée par le doute et la peur, et son esprit pourtant aussi résistant que le métal constituant le fil de son arme, venait de plier sous le poids du désarroi, et de la fatigue.

Elle se perdit dans les méandres de ses sombres pensées. Tant de choses se passaient sous ses yeux, car c’est seulement dans son sommeil, alors qu’elle rêvait qu’elle pouvait jouir de nouveau de la vue. Etrange…
Chaque matin était identique, elle se souvenait avoir vu Samhach pendant son sommeil, Sighild, le visage de ses sœurs, Aliénor, Adhénora, et encore tant d’autres… Seulement ce matin, rien. Pour une fois c’était le néant qui avait eu la bonté de venir lui tenir compagnie, et dieu qu’elle se sentait bien.
Le pas lourd, elle se leva. Tenant encore la boule de poil blanche entre ses bras. Le renard avait pour habitude se passer ses nuits entre les bras bienveillant de la terrane, aussi même s’il faisait office de peluche, il n’en avait cure, car il y était habitué. Raven avait confié la sécurité du village aux autres membres du conseil envers qui elle nourrissait toutes confiances. Elle voulait partir, elle voulait faire tout ce qui était en son pouvoir pour sauver Sighild, elle voulait s’évader de son foyer qui à ses yeux maintenant ressemblait plus à un pensionnant pour jeunes adolescentes qu’autre chose, et elle n’aurait pas tolérer qu’une de ces dernières perde la vie en accomplissant ce pourquoi elle s’était personnellement préparée. C’est pourquoi après une longue nuit de sommeil de plomb (elle n’en avait pas la moindre idée mais elle avait dormit douze heures) elle quitta son village sans se retourner.

Salutis Sanitis

Ce nom sonnait maintenant comme une réelle délivrance aux oreilles de Raven, tous ces espoirs y étaient rattachés.
La terrane était maintenant en compagnie de trois personnes, dans un des camps de réfugiés dressé par les bons soins de la garde cimmérienne. Duscisio Balibe, Illumina Ragnarok et Veto Havelle. Elle suivait ce dernier sans trop savoir où elle se dirigeait avant de se glisser sous une tente où elle fit le point sur la situation sous la supervision de Veto. Elle restait murée derrière un long mutisme, laissant les uns à leurs conversations et les autres à leurs devoirs.

Vallée d’Hillem… elle n’y était pas retournée depuis près d’un mois maintenant. C’était un terrain hostile et peu recommandable pour de jeunes chasseresses désireuse de maitriser leur art. La flore y était dense, les reliefs anarchiques, le climat vicieux et la faune… mortelle. Etait ce là encore une farce des dieux ? Que ce qui pour l’instant était la seule lueur d’espoir de certains soit perdu dans un endroit aussi inaccessible ? Elle soupira, tout semblait jouer contre eux.
Adossée à une sorte de meuble taillé dans un bois mort et fragile, la terrane bien que songeuse prêtait une oreille attentive aux dires de celui qui allait apparemment diriger les opérations. Le pauvre bougre se voyait déjà attribuer une équipe de choc… Une folle furieuse impulsive, irréfléchie, et qui pour couronner le tout ne prenait jamais en considération les ordres qui lui étaient donnés. Un jeune terran aussi peu fiable qu’un criard affamé accompagné d’une dizaine de ses frères, et qui commençait déjà à le provoquer. Et pour finir une amazone aveugle dont la seule réelle préoccupation était de parvenir à ce pourquoi elle était venue, autant dire que le sort de ses compagnons d’arme ne lui importerait que peu. Enfin elle restait une personne à bon fond…

Elle fut interpellée à deux reprises par les échanges respectif de Veto et Duscisio et se fit un devoir d’intervenir, tant pour son intérêt que pour celui de l’équipe, même si cette équipe venait déjà de perdre un membre en la personne d’Illumina… Une bonne paire de claque ne lui ferait pas de mal se dit-elle.


« Duscisio je vous prierai de bien vouloir cesser ces enfantillage aussi puéril que déconvenues. Dois je vous rappeler que nous ne sommes pas là pour ça ? Et que notre équipe est déjà suffisamment peu aise pour en plus venir y inclure des différends de la sorte ? Je vous saurai gré de bien vouloir faire fi de ce genre de remarque à l’avenir. De plus si je suis venue seule en cet instant ce n’est pas pour repasser à Samhach après, mes sœur sont déjà suffisamment occupées et préoccupées pour se joindre à notre escarmouche…

Nous sommes seuls.

Et le sort de bien des personnes dépendra peut-être de notre réussite. »


Elle se redressa puis passa ses mains sur ses bandages, se massant quelques peu les tempes pour se détendre. Ses nerfs commençaient déjà à lâcher…

« Veto c’est bien cela ? Vous pouvez m’appeler Raven. » Inutile d’en dire plus, ni sur sa fonction au sein du village, ni sur son lien avec Sighild, cela n’avait pas d’intérêt. « Pour ce qui est de la vallée d’Hillem… j’ai bien peur que nous ne puissions pas nous mettre en route maintenant tant que cette charmante demoiselle ne nous soit pas revenue. Mais si nous étions partie dans deux heures, nous n’aurions certainement pas atteint notre objectif avant le crépuscule. Ce qui peu recommandable aux vues de la faune qui y sévit. Reposons nous… nous partirons pendant la nuit afin d’arriver là bas aux aurores, la lumières sera votre seule alliée une fois arrivé là bas. »

Sur ces bonnes paroles Raven salua Veto et disposa, profitant des quelques heures qui se présentaient devant elle pour affuter ses dagues, changer ses bandages, et vérifier qu’elle n’avait rien oublié de prendre avec elle. Lorsque la fraicheur se fit de nouveau sentir et que l’humidité commençait à monter, elle comprit que la nuit était tombée, aussi elle s’en retourna auprès de Veto et Duscisio alors qu’une Illumina arrivait dans une course effrénée, présentant les quelques provisions qu’elle avait rapporté. C’est sur un ton glacial que Raven intervint.

« Visiblement ce ne sont pas les remarques que je t’ai faites à Taulmaril qui t’ont fait comprendre ta bêtise. Enfin merci quand même. Je te conseil de laisser ta jument ici, l’endroit où nous allons lui serait très certainement mortelle et la pauvre bête doit être épuisée avec la course que tu viens de lui infliger. Et nous ne partirons ni demain dans la journée, ni à l’aube, mais dans une heure. Alors tu ferais mieux de te préparer. » Elle se tourna vers Veto Havelle et poursuivit sur ton plus agréable. « Je m’en remets à votre jugement désormais. Néanmoins je ne suis en mesure de monter à cheval depuis ceci. » fit-elle en montrant ses bandages qui lui couvraient le front et les yeux. « J’aurai besoin que quelqu’un me prenne avec lui sur son destrier. »


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MessageSujet: Re: LA GRANDE EPIDEMIE - acte 2   LA GRANDE EPIDEMIE - acte 2 Icon_minitimeLun 14 Jan - 17:32

Veto se tourna vers Duscissio lorsque celui-ci lui demanda s’il savait ce qui les attendait là-bas. Le nordique ne connaissait pas Hillem, ni même Noathis en général. C’était la raison pour laquelle cette équipée était accompagnée d’un guide. Cependant, il s’était un peu renseigné et savait les Carnéas abondants dans cette zone. De plus, il était de notoriété mondiale que les terres de Noathis toutes entières étaient déjà dangereuses. Il n’eut pourtant pas le temps de répondre : un bruit de galop s’éloignant l’intrigua !

Repassant la tête dehors depuis la tente, il crut reconnaître le quatrième membre de leur groupe partir à cheval. Il ne put croire ses yeux dans un premier temps mais fut bien obligé de se rendre à l’évidence, ne trouvant du regard Illumina nulle part ailleurs à proximité.
Le garde resta atterré devant une telle insubordination. Ne venait-il pas de lui intimer de rester ici et d’informer qu’il dirigerait cette expédition ?

C’est alors que l’amazone prit enfin la parole et il comprit immédiatement que cette jeune femme était une décideuse. Certainement tenait-elle un poste à responsabilité, si ce n’est de commandement dans sa caste. Un profond sentiment d’estime envahit le jeune militaire à l’égard de cette Raven. Il reconnut en elle une sorte de consœur.

Il la laissa partir sans rien dire et la regarda s’éloigner, progressant entre les gens et les tentes avec une aisance surprenante au vu de sa cécité supposée. Sans se tourner vers Duscissio, il reprit à son égard.


« Mage, je réalise que vous êtes tous trois des civils. Veuillez m’excuser si vous m’avez trouvé suffisant. Je ne dirigerai pas cette expédition, quoi qu’en disent les papiers officiels de Hellas. Nous formerons plutôt un groupe, je suppose, où je n’aurai aucun ordre à donner. Autant que je me fasse une raison dès maintenant. Vous pouvez m’appeler Veto. Disons que je serai l’aide tactique que ce groupe se sera offert. Traitons-nous d’égale à égale, respectueusement, et tentons d’oublier notre mésaventure passée. J’ai cru comprendre que notre chère aventurière appartenait à une guilde d’aventuriers d’Eridania. Son voyage lui prendra certainement plus du restant du jour, même avec une des plus rapides montures. Retrouvons-nous ici à la tombée de la nuit. Les prêtresses au temple de Delil devraient vous fournir le matériel d’herboristerie qui pourrait vous manquer puisqu’apparemment le détour que vous aviez prévu n’est pas envisageable. Pour ce qui est des vivres, c’est la tente voisine. J’ai encore mes propres préparatifs à terminer. À plus tard. »

Sur ces paroles, le garde quitta la tente sans se retourner et disparut dans la foule.

Le temps qu’il avait obtenu, Veto le mit pleinement à profit. Le campement s’organisait de manière tout à fait remarquable. Les tentes se regroupaient en véritables quartiers de toiles et de peaux tendues, séparées par des voies plus ou moins grandes. On y trouvait bon nombre de réfugiés et pèlerins qui n’avaient pas abandonnées leurs professions passées. Reclus ici, il continuaient de chasser, de pêcher ou de cueillir… Tout cela sous la surveillance des gardes qui faisaient respecter les injonctions négociées avec les Erillys.
Sous un grand auvent de peaux, un homme sombre, le visage couvert de plaques éparses de pierre regarda le garde arriver. Ce chasseur vendait du gibier mais ce n’était pas ce qui intéressait le jeune Havelle.


« Auriez-vous un arc supplémentaire à me céder ?
-Vous êtes garde… Me dites pas que votre armurerie est vide !
-Je cherche un arc à acheter, et non à emprunter. »

Le chasseur sembla hésiter et puis une lueur de résignation passa dans son regard malade.

« Pour deux cent cinquante dias, je vous laisse le miens. »

Veto s’étonna de cette offre et puis crut comprendre.

« La maladie vous a à ce point atteint pour qu’elle vous prive de votre profession ? »

L’homme ne répondit pas mais le garde comprit que c’était bien le cas. Son corps raide et sa main mal caché sous ses vêtements trop longs montraient bien l’avancé de la solidification.

« Quatre cent dias et vous me mettez la meilleure corde à arc que vous avez ainsi qu’un carquois plein.
-Vendu. »

Alors qu’il récupérait l’arme, un arc long de très belle facture, le garde proposa à l’homme d’aller se renseigner auprès de l’armurerie cimmérienne. Peut-être auraient-ils besoin de tailleurs de flèches ou de facteurs d’arc…

Par la suite, il se mit à la recherche d’érudits quelconques. Dans le secteur est, on lui parla d’un Éclaris conteur très au courant de faits et légendes de Noathis. C’était ce qu’il cherchait. Auprès de lui, il engrangea le maximum d’informations, contre une cinquantaine de dias.

Mais alors qu’ils terminaient l’histoire d’un biologiste qui avait échappé de peu à la mort devant un Carnéa, le ciel rougissait déjà à la disparition de l’un de ses soleils. Il était temps de rejoindre le point de ralliement.
Il regagna sa tente, y récupéra, sac de voyage, glaive et bouclier, y but une rasade de sa potion et se hâta.

Duscissio était déjà là. Il commença alors à lui parler de la mission, ou plutôt à échanger des informations sur les carnéas et la flore et la faune de Noathis en générale. C’est alors que les deux femmes arrivèrent, l’une sermonnant l’autre. Veto se leva et les rejoignit lorsque l’amazone se tourna vers lui.


« Soit. Je ne m’étais pas imaginé le trajet si court, ni même praticable à cheval mais puisque vous semblez sûre de vous… Vous pourrez monter avec moi. » Il se tourna vers leurs compagnons. « L’armée vous prêta des montures si vous en avez besoin. Nos chevaux sont massifs mais très résistants et endurants. Allez voir au corral, plus loin dans cette direction. Puis-je vous demander de faire préparer un cheval pour porter ce que nous récolterons ? »

Sur ce, il salua prestement le mage et l’aventurière et poussa doucement Raven dehors et la pressa vers sa tente, là où Maclov était attaché. Il coupa court ainsi à tout autre échange entre les trois protagonistes.

« Excusez-moi de vous précipiter mais vous vous en êtes déjà pris à nos deux compagnons. Je me suis dit qu’il valait mieux désamorcer la situation, faute de quoi elle aurait pu s’éterniser. Or, nous avons déjà assez perdu de temps. »

Ils arrivèrent devant le cheval en question et Veto ne put s’empêcher de s’exclamer bêtement « Le voici ! ». Il s’en mordit les doigts immédiatement après, hésita et puis préféra ne rien ajouter de peur de faire pire encore. En effet, la jeune femme ne pouvait voir ce qu’il lui annonçait et il se trouva bien ridicule. Cependant, une fois à proximité, il tenta de se rattraper, prenant la main de la jeune femme et la posant sur le chanfrein de son destrier dont les naseaux soufflèrent puissamment leur air chaud.

« C’est un mâle cimmérien. Laissez-moi une seconde pour le harnacher. »

Alors qu’il se saisissait de la selle, il entreprit de décrire la bête, cherchant à meubler le silence.

« C’est une bonne monture. Il n’est pas bête et bien dressé. Sa robe est pie, plutôt blanche. Le chanfrein que vous caressait est presqu’intégralement blanc et il vous regarde avec de magnifiques yeux couleur noisette. Pas vrai Maclov ? Tendez votre main s’il vous plait, je vais vous aider à monter devant moi. »

Il s’était empressé de seller l’animal et de fixer un sac en croupe et tout le reste de son équipement, se libérant de son propre fardeau. Puisque Maclov venait, autant en profiter. Malgré sa potion et ce qu’il laissait voir, il se fatiguait plus vite qu’avant et le souffle venait parfois à lui manquer. Soulever cette cage thoracique toujours plus lourde deviendrait bien vite un fardeau toujours plus handicapant.

Il présentait maintenant à Raven une main gantée, prêt à faire le maximum d’effort pour qu’elle la trouve facilement, puis, il devrait prendre les plus grandes précautions pour prévenir tout contact direct de sa peau avec celle de sa passagère. Mais au vu de ses habits, cela ne devrait poser aucun problême…
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MessageSujet: Re: LA GRANDE EPIDEMIE - acte 2   LA GRANDE EPIDEMIE - acte 2 Icon_minitimeMar 15 Jan - 11:19

La discutions s'interrompis au moment où un son d'un galop vint à leur oreille. Duscisio n'y pretant aucune attention, il posa son sac en attendant pour alléger un peu son épaule même si aussi robuste soit-il pouvait le poter indéfiniment. Le mage était plus solide qu'on ne voulait le voir ou le croire. Ses multiples années de voyages l'ont endurcis. L'entre-choc des boites dans son sac ne témoignait pas du poids de celui ci, simplement qu'il était suffisamment remplit pour prendre une bonne vingtaine de plantes et donc les premières à être stockée seront bien les Délices des anges dont ils ont besoin pour concocter un remède. Si aucune erreur n'est commise bien entendu. Peut-être pour cela qu'ils ont appelé Duscisio pour ce point qu'est la fabrication de remède et potion en tout genre. Son expérience devrait être suffisante pour le faire, la potion qu'il a donnée à Illumina le témoignait bien de ses qualités d'herboriste autre que voyageur.
L'amazone dont il parla momentanément prit la parole même. En premier lieu était donc d'arrêter les enfantillages de Duscisio. Ce dernier leva un soucil avant de répéter de lui-même le début du mot qu'il n'arrivait pas à comprendre.

Daïj...
Enfanti...


Il ne continua pas plus loin et laissant tomber cette remarque peu importante par un geste du bras droit par débit de complémentation. Et pour la laisser parler ne continua pas se qu'il pensait, le geste déjà bien suffisant pour lui faire comprendre. Non en effet. C'était bien la première fois qu'il entendait ce mot, pourtant il n'y eut pas trop de mal à traduire le début car le mot « Enfant » était traduit par « Daï » dans sa langue familiale.

Continuant sur le fait que les Eryllis ne pouvait les aider sur ce voyage, c'était cette fois elle qui ne comprenait pas se que Duscisio voulait dire. Il ne s'agissait pas de les aider dans l'immédiat. Mais elle n'était pas au courant de la discutions avec Sighild le jour de la réunion. Bien des choses ont été discuter durant la première semaine à Samhach avec elle sur différents points.
Les conditions de départ qu'elle énonça n'allait pas arranger les choses. Ils avaient beau être tous presser pour le bien du monde, partir en pleine nuit n'était pas dans les habitudes de l'albinos qui avait bien des habitudes. Pour sûr, il ne voyageait que très rarement de nuit, moment réservé au repos quand il arrivait à dormir. Deux heures, il n'allait pas avoir le temps de se reposer correctement, le moment dont de se ménager aller donc commencer. En effet, il avait déjà manquer une nuit de sommeil la veille. Trop de pensées, trop de doutes.

Veto reprit la parole pour lui résumer la situation et la sienne. Se disant militaire en énonçant qu'il y avait trois civils, mais n'étant pas nommé chef pour autant il n'allait pas donner d'ordre. Il ne le regardait pas, il parlait sans le regarder, n'y pretant pas attention, Duscisio détourna Veto du regard et ouvrit son sac pour fouiller celui-ci et trouver un petit livre se tenant dans une main. Ne l'ouvrant pas sur le moment pour écouter se qu'il avait à dire, bien que l'envie en était présente. Il allait se revoir à la tomber de la nuit, le temps que la jeune femme partie ne revienne.
Autre point intéressant était que les prêtresses du temple de Delil allait pouvoir sans doute l'aider au niveau matériel. Bien. Il sourit légèrement à cette nouvelle, au vu qu'il n'avait pas prévu de retourner cher lui avant un moment.
La discutions terminées sans que l'herboriste n'eut son mot à dire, son interlocuteur quitta la tente. Prenant par à se que le fallacien prenne celle-ci durant l'attente.

Il fallait donc attendre le départ. Le silence troublé de la tente par les hommes et femmes qui marchait autour lui semblait bien soudain. La discutions n'était pourtant pas très bienvenu. Il pouvait enfin arrêter de se retenir. Son corps lui faisait affreusement mal. Il se tenait les bras comme il pouvait se tenir le reste du corps mais avec deux mains c'était difficile. Son regard emplit de douleur l'immobilisait, il ferma la tente du mieux qu'il le pouvait, afin de s'isoler totalement pour fouiller à nouveau son sac après avoir poser son livret, pour y sortir une potion particulière qu'il possédait en nombre au fond de son sac, qui prenait même une bonne moitié de son sac. Oui. Duscisio était apparemment prit d'un mal qui n'était pas dûe à la maladie de pétrification qui touche le monde, mais à son propre fardeau qu'il avait lui-même choisit. Il fouillait avec hâte pour supporter la douleur, prenant l'une des potions qu'il s'était concocter uniquement pour lui, il n'avait rien à voir avec la potion qu'il avait donnée à Illumina, il y a quelques instants seulement.

Il retira sa cape puis sa veste, découvrit ses bras et une grande partie de son corps. Des lianes et des ronces longeait ses bras, mais les ronces n'avait pas d'épine visible sur le contact avec la peau, se n'était donc pas les ronces qui lui faisait mal. Chacune d'entre elles sortaient du bas de l'épaule pour enrouler son bras avant de se terminer comme un anneau autour du poignet. Quelque autre liane avait aussi pousser sous sa chemise qu'il ne retirait pas, comme des tentacules sylverstre qu'il contrôlait dans bien que mal à ne pas faire trop pousser. Non il ne les coupait pas, car une plante habite son corps, cette plante lui est lié...

Aucun de ses mouvements n'était gêner, les ronces sur ses membres ne faisait qu'un mètre, un seul trait et non un dessin de vis infini n'apparaissait. Lorsqu'il bu la potion, il n'eut que très peu de temps avant qu'elle ne fasse effet. Pour éviter que l'on voit ses ronces, il utilisa sa magie des plantes pour faire pourrir ces dernières. Elles ne se laissèrent pas disparaître du bras en sa totalité pour autant. Le bracelet de ronces qui était au poignet disparu, mais les lianes, raccourcis, faisait le tour du bras au niveau de l'aisselle droit, l'autre bras n'avait plus aucune plante. La douleur semblait s'être dissipé, tout du moins réduit, mais la douleur était toujours présente, visible sur le visage de l'albinos qui semblait encore souffrir le martyre. La première heure fut pénible mais quelque temps après tout s'était calmé. Il pouvait passer ses dernières heures avant la tombée de la nuit dans le calme et la sérénité sans oublier se qu'il va subir dans une douzaine d'heure au mieux.

Reprenant le livre qu'il avait laissé de côté pour lire dans le calme dans un premier temps, et sembla méditer durant le reste du temps, il restait isoler durant l'attente. L'attente fut longue, la tombée de la nuit arrivait peu à peu et il se releva pour se rhabiller et cacher se qu'il ne voulait montrer. Il prit son sac sur l'épaule, gardait son livret dans la main, et sortit enfin de sa tente après des heures d'isolements. Il était le premier des trois autres à être sortie. Il prit la peine alors de continuer à lire son livret pour attendre les autres. On l'entendait murmurer se qui semblait être des formules magiques. C'était en effet le cas. Dans ce livret il avait écrit tous les sortilèges qu'il avait déjà utilisés et les apprenait par cœur, sans oublier d'autre qu'il avait mener à expérimentation en solitaire sans les tester sur autrui ou créature. Ses premières formules étant liés au vent et aux plantes dont il en avait le contrôle que depuis peu de temps. Cela se voyait, pour le vent, un léger courant d'air l'entourait, signe qu'il utilisait cet élément, les plantes étaients autres chose. Dans une poche extérieur de son sac de voyage, se disposait plusieurs centaines de graines diverses et variés qu'il allait utiliser pour ses magies dont il en écrit les formules qu'il était en train de réciter à voix basse. Durant l'une d'entre elle, une magie lier aux plantes, une petite fleur avait pousser au niveau de son épaule pour dépasser la couche de vêtement et apparaître à l'extérieur. Une superbe fleur blanche, ressemblant fortuitement à une rose. Cette dernière avait éclot en quelques instants sans porter l'attention du mage blanc.

Veto réapparu pour lui parler les carnéas ainsi que les autres formes de vies de Noathis, une connaissance dont il avait déjà consciente pour avoir déjà parcourut des centaines de fois pour ses propres besoins. Il prit les devants pour rejoindre l'amazone, puis vers lui et les autres pour se qui était des montures. Duscisio n'eut pas le temps de voir qu'on lui parlait qu'il quitta son bouquin du nez pour dire quelques choses qui avait tout de même son importance.

Mi uchilmi iinma silinis...
Je n'ai jamais su ...


Sans se rendre qu'il n'avait parler dans sa langue, mais également qu'il n'avait pas terminé sa phrase. La chose importante était simple... il répéta la même chose dans une voix un peu plus basse sans prendre compte qui pouvait l'entendre.

Je ne suis jamais monter à cheval...



LA GRANDE EPIDEMIE - acte 2 Htp8
Handicap. Faculté magique grandement réduite.
LA GRANDE EPIDEMIE - acte 2 Ogp4
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MessageSujet: Re: LA GRANDE EPIDEMIE - acte 2   LA GRANDE EPIDEMIE - acte 2 Icon_minitimeMer 16 Jan - 21:00

Alors que les quatre compagnons de voyages étaient réunis sous la même tente afin de se mettre d’accord sur la marche à suivre, Veto s’étonna de la durée supposée du périple qui les attendait. Raven jugea néanmoins nécessaire d’aborder un dernier point.

« Le gros du trajet est faisable à cheval, d’où le peu de temps que cela nous prendra pour nous y rendre. Seulement… Une fois la vallée d’Hillem atteinte nous devrons progresser à pied, la végétation dense empêchera les bêtes d’avancer. Nous devrons les laisser à l’écart. »

Elle n’eut guère le temps d’en dire plus sentant une main venir la pousser dans le dos. Un léger instant de panique s’ensuivit lorsqu’elle comprit qu’il s’agissait de Veto qui la conduisait en dehors de la tente, séparant ainsi le groupe en deux. D’un côté l’amazone et le garde cimmérien, de l’autre l’herboriste et l’aventurière. Il la conduisit auprès d’un cheval, le sien probablement. La maladresse dont il faisait preuve fit sourire l’amazone, il ne semblait pas être de ceux qui ont l’habitude de côtoyer les infirmes. Raven bien qu’autoritaire, ferme, parfois sévère avec ces sœurs, n’en restait pas moins une femme parmi tant d’autre, et la flatterie et la considération avait un impact assez redoutable sur elle. Même si la surprise d’être ainsi traitée lui fit perdre quelques peu de ses moyens, elle n’en restait pas moins flattée, chose qu’elle ne chercha pas à cacher. Elle sentit la main de Veto venir empoigner la sienne et la déposer sur la tête de l’animal. Raven étant privé de la vue, elle devait compenser par ses autres sens, principalement l’ouïe, qui lui permettait de repérer, scanner, « voir » son environnement, l’odorat lui permettait de reconnaitre ceux qu’elle avait pour habitude de côtoyer, et le toucher tenait une part toute aussi importante que le reste, se situer dans l’espace, dévisager des personnes. Elle caressa doucement le museau du destrier, esquissant un léger geste de recul en sentant son souffle chaud contre son visage. Un mâle Cimmerien ? Raven porta alors toute son attention aux dires de Veto, elle aimait les animaux.


« Il doit être magnifique. » Lui dit-elle en lui tendant sa main. « Le climat rude et sans pitié de vos contrés font des animaux comme des hommes de solides guerriers. » Elle attrapa la main du garde qui la tira vers lui et l’aida à s’installer confortablement sur son destrier. Malgré la longue cape de cuir sombre dont elle dû se munir afin de minimiser les risques de contacts avec des personnes contaminées, elle pouvait sentir la chaleur se dégager du corps de Veto. Cependant c’était bien là le seul effort qu’elle avait fait pour se protéger, préférant ses effets habituels et la facilité de déplacement associée plutôt qu’une lourde protection encombrante. Ainsi en dessous de sa large cape de cuir se refermant devant elle, elle portait comme à son habitude une chemise nouée à hauteur de la poitrine, de longues mitaines en tissu résistant lui remontant sous les épaules, un short de la même facture, recouvert par un petit paréo aux motifs travaillés, et pour finir de longues guêtres les remontant au niveau des genoux, son besoin de percevoir les vibrations par le sol, lui interdisant le port de chaussures quelles qu’elles soient. Cela faisait trop longtemps qu’elle ne s’était pas ainsi retrouvée seule en compagnie d’un homme, elle ne se sentait que peu aise. Ses mains vinrent alors empoigner sensiblement la crinière de Maclov.

« J’ose espérer ne point perturber ses habitudes… »

Une fois de plus elle se retrouvait dans une situation assez déconcertante, elle avait presque totalement oublié les sensations que l’on éprouvait à monter à cheval. Crispée telle une enfant dans un premier temps il lui fallut quelques instants pour reprendre son calme. Le quatuor se retrouva à l’entrée du campement et entreprirent depuis ce point de poursuivre leur route qui se dessinait devant eux.



Raven n’avait plus vraiment de notion de temps, se contentant de résumer sa vie en « journée » les heures ne signifiant plus vraiment grand choses quand on vit une vie comme la sienne, et puis… quand l’ennui vous prend, les minutes paraissent être des heures de toute façon. Tournant légèrement l’oreille en direction de Veto, elle prit l’initiative de rompre ce « silence » qu’elle trouvait pesant, bien que rythmé par le son d’un galop lourd et puissant.


« Verriez-vous un inconvénient à ce que j’engage la conversation ? » Elle n’attendit guère de réponse de sa part, poursuivant avec une certaine gêne dans la voix. « Avez-vous une raison personnelle pour vous lancer ainsi dans un tel périple ? » Jugeant qu’il serait de mauvais goût de poursuivre, elle attendit patiemment un retour de son coéquipier, réfléchissant elle-même d’avance à la réponse qu’elle lui donnerait s’il venait à lui retourner la question.
Lui dirait-elle vraiment qu’elle faisait cela pour sauver la personne la plus importante dans sa vie ? Ou se contenterait-elle de rester dans le flou, se murant derrière son image d’amazone soudée à sa faction telle une mère devant ses enfants. Certes cela dépendrait en partie de la réponse de Veto, il semblait être le genre d’homme digne de confiance, seulement cela ne voulait rien dire durant des temps aussi troublés. De même que d’ordinaire, même si cela était rare, les plus valeureux et honnêtes des hommes s’avéraient parfois être de dangereux psychopathes. L’Erillys porta alors son attention sur le cœur du soldat… Lorsque l’on ment, notre rythme cardiaque s’accélère, à moins d’être un acteur des plus talentueux. Ce serait déjà une première bonne approche de ce jeune homme.

Elle aurait aimé pouvoir toucher son visage, elle se demandait s’il était beau.
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MessageSujet: Re: LA GRANDE EPIDEMIE - acte 2   LA GRANDE EPIDEMIE - acte 2 Icon_minitimeJeu 17 Jan - 22:17

    Illumina remarqua le malaise de Duscisio à propos des chevaux. Au départ, Illumina eu un petit sourire moqueur car c'était la permière fois qu'elle voyait quelqu'un doté de pouvoir magique qui ne sait pas monter à cheval. Mais elle reprit peu de temps après un air normal pour ne pas embarrasser son coéquipier.


    Pas la peine de le dire tout bas Duscisio, n'oubliez pas que je suis une Sindarin, j'entend tout à un kilomètre à la ronde. Pas de problème, je vous porterez avec moi. vous n'aurez qu'a me tenir la taille pour ne pas tomber. Pas de soucis non plus d'être contaminé, j'ai mit mon armure alors vous ne pourrez pas être infecté si vous me tenez par la taille.


    Elle entra dans sa tente dans le camp et ressorti avec son arc et son Einlanzer, son épée à deux lame. Elle risquait peut-être d'être mal en point si elle utilisait la magie mais avec un arc et une épée comme seules armes elle serait ok.


    Bon moi je suis prête, je devrais peut-être me placer juste en arrière de Raven, comme ça j'aurai une meilleur vue du relief devant nous et je pourrai vous avertir si je vois ou entends des monstres non loin de notre position. J'ai aussi un oeil de faucon et une précision qu'un Teran ne pourrait pas avoir, sans vouloir me vanter bien sûr. Donc je pourrai dégommé quelques monstres avant même qu'ils soient collé sur notre position.


    Elle monta sur un des chevaux et fit signe du doigt à Duscisio de monter avec elle. Elle était maintenant belle et bien prête pour le court périple à cheval. Elle avait déjà hâte d'être rendu alors même qu'il n'étaient même pas encore parti.



sorry, pas trop d'idée quand ya pas d'action :(
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MessageSujet: Re: LA GRANDE EPIDEMIE - acte 2   LA GRANDE EPIDEMIE - acte 2 Icon_minitimeVen 18 Jan - 18:11

« Oh oui. Il l’est ! »

Magnifique était le mot. Il flatta l’encolure de ce fier destrier avec une fierté non cachée. Le garde arborait un large sourire et tira la jeune femme en selle, l’installant devant lui. Cependant, lorsqu’il passa ses bras bien enveloppé de tissus autour d’elle pour saisir les rênes, il l’avait perdu. En montant, elle avait dit quelque chose qui l’avait troublé.
Bien que le garde ait muri depuis sa première aventure amoureuse qui était resté d’un platonisme incroyable, il ne savait s’il était prêt à éprouver des sentiments pour une femme à nouveau. Pourtant, son cœur manqua un battement à ce dire en vérité si simple. Cherchait-elle à le charmer ? Si c’était le cas, leur proximité n’était peut-être pas la meilleure venue. Car il n’était pas sûr de vouloir se laisser distraire ou même s’il était prêt à remplacer dans son cœur ou sa mémoire la femme qui était morte à cause de lui...

Il balaya d’une réplique (qu’il réussit à faire d’un ton détaché malgré son trouble) l’autre remarque qu’elle fit par la suite :
« Ne vous en faites pas pour ça. Il en a vu d’autres. »

De plus, il n’était pas encore sûr de ce qu’il ressentait pour la Dame Dranis. N’éprouvait-il réellement que de l’admiration et de l’abnégation à son égard ?
Le pas assuré de Maclov fit se rapprocher les corps en selle tandis qu’il se laissait guider vers le corral. L’habit de la jeune femme n’était d’ailleurs en rien aidant ; même s’il était désormais caché par cette cape de cuir.

Sur le chemin, ils passèrent devant la tente de commandement et Veto mit pied à terre.


« Attendez-moi là une seconde. »

Alors il disparut dans la tente, toujours vide. Le Major devait être décidément très occupé. Depuis qu’il leur avait laissé le lieu cet après-midi, il n’était pas reparu.
Ce qui aurait pu semblait être une fuite de Veto aurait pu en être une, réellement, mais il avait quelque chose à prendre qui lui était revenu à l’esprit à l’instant. Cela dit, cette pause était une bonne chose de l’avis du soldat.
Seul dans la tente, il ferma les yeux, se recentra sur la mission, se saisit de la carte d’Isthéria posée sur la table depuis tout ce temps et puis ressortit.


« Veuillez m’excuser. Je préfère prendre ceci, au cas où… »

Il alla au sac posé en croupe du cheval et puis se rendit compte qu’il avait encore oublié la cécité de leur guide.

« Une carte est toujours utile. »

Prenant Maclov par la bride, il le guida à pied jusqu’au corral à la lumière des torches allumées un peu partout dans le camp de plus en plus désert.
Qu’il est bon de ne pas se sentir observer. On peut se prendre la tête et se fustiger sans un bruit en étant sûr de ne pas intriguer.
Le deuxième soleil terminait d’incendier l’horizon, la nuit commençait enfin pour de bon.

Duscissio et Illumina se trouvèrent prêts à leur arrivée mais une proposition de l’aventurière fit réfléchir une seconde le garde. Aurait-il préféré chevaucher avec le mage blanc ? Aucune idée. En fait, il ne répondit pas à cette question intérieure. Il était temps de mettre fin à ces préparatifs interminables et aussi de se prouver à soi-même qu’il pouvait surmonter ses instincts. Remontant en selle, il reprit les rênes d’une manière déterminée.


« Nous ne sommes qu’à deux montures : vous serez juste derrière nous. De plus, chevaucher en forêt ne permettra de toute façon pas de large champs de vision, qu’elle soit supérieure à celle des terrans ou non. Allez ! Nous avons assez trainé, vous ne pensez pas ? Allons-y ! »

En présence du Major, Raven et Veto avait eu le temps de planifier leur trajet à travers la forêt avant l’arrivée du mage et de la Sindarine. Il savait à peu près la direction à suivre.

*

Dans l’esprit du garde, toutes les connaissances qu’il avait engrangées sur cette région tournoyaient, récitées intérieurement. La chevauchée se passait sans difficulté. Une sorte de sentier se dessinait devant eux et les chevaux étaient lancés dans un galop faible qui leur faisait toujours gagner un temps considérable.

Rapidement, Veto s’était fait à la proximité. Maclov quant à lui, aurait eu bien plus à se plaindre de l’équipement et de sac que de sa passagère supplémentaire : peut-être le poids du premier surpassait-il celui de la seconde. Il soufflait bruyamment mais appréciait le sol ferme qui le changeait bien de la couche de neige cimmérienne. Son corps massif et puissant battait la terre qui sentait bon l’humus et l’humidité nocturne, les herbes fouettant ses fanons blancs qui n’avaient pas tardé à se teinter de vert.

Jetant un coup d’œil à l’arrière, il vit que les deux autres leur filaient le train. En effet, ainsi partis, la distance qui les séparait de Hillem lui sembla soudain s’amenuiser de seconde en seconde.

Soudain, sa passagère se manifesta. De la conversation ? Soit ! Pourquoi pas ?


« Faites. J’aurais également une ou deux questions à vous poser, notamment à propos de cet étrange sentier. Mais je vous en prie : commencez. »

Les lunes semblaient les observer, leur combinaison de croissants et de rondeur due à leurs différents cycles les personnalisant réellement. Parmi les innombrables étoiles auxquelles Veto jetait de temps en temps un œil, il redécouvrait comme à chaque fois pourquoi les anciens Éclaris avaient personnifié au féminin ces étranges astres.
La nuit était claire, sans nuage, présage de réussite peut-être.
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MessageSujet: Re: LA GRANDE EPIDEMIE - acte 2   LA GRANDE EPIDEMIE - acte 2 Icon_minitimeSam 19 Jan - 13:02

A peine avait t-il prononcé qu'il ne savait pas monter à cheval, Duscisio eu la réponse de la Sindarin comme quoi elle avait tout entendu. Il ne l'avait pas vraiment dit tout bas, mais a la haut de ton dont il parle toujours la plupart du temps. Oui, on peut dire plus ou moins qu'il parle tout bas. Une habitude pour quelqu'un qui voyage beaucoup mais aussi de quelqu'un qui est plutôt réservé.
La proposition de monter sur son animal ne s'était pas refusé. Bien au contraire, mais se posant la question de savoir à quel allure ils allaient avancer, il aurait préféré faire le chemin à pied, même s'il ne voyage jamais en pleine nuit. Parlant de se faire contaminer, ou plutôt l'absence de risque Duscisio prononca quelques mots pour annoncer deux choses.

Je n'ai rien à craindre... Taraga me protège.

Ecoutez-le certain de lui à penser que sa divinité terrestre le protégeait comme le dirait un religieux digne de ce nom. Il le montre de plus en plus ses derniers temps, qu'il possède une croyante autre que celle connu sur Isthéria. Polythéiste, Duscisio détient – d'après lui – sa magie d'un prêt de force de quelques-unes d'entre elle : Taraga, divinité de la Terre ; Fuxdir, de la foudre ; Acrigia, celle de l'air ; et enfin Baria celle des plantes.
Vu comment il était partit dans sa demande aux divinités de lui prêter leur force, Duscisio pourrait très bien choisir un autre élément comme le feu ou encore la glace, mais ses idées du moment sont bien définit. Voulant reprendre son attitude bénéfique au plus profond de lui, il se pourrait qu'il demande la force de Limiria, la déesse de la lumière et de la vie. C'est une demande qui relève du miracle...

Pour en revenir à l'expédition, le fait que cette même femme parlait de voir ou d'entendre les dangers venant de partout, voulant ajouter un mot sur ce point également, Duscisio attendit son tour et la fin de la discutions.

Et je peux utiliser la magie Acrigia voir de Taraga pour sentir n'importe quelle présence dans les cinquante mètres autour de nous. Je l'utilise assez souvent quand je voyage seul. Ce genre de magie ne me fatigue presque pas.

Étant prêt depuis un moment déjà – depuis qu'il avait quitté la tente pour ainsi dire – Duscisio attendait que l'on parte avec une patience qui égalait n'importe qui. Continuant peu de temps après ses propres paroles à lire son petit carnet à voix basse. Les deux qui étaient partie chercher une monture était revenus, l'un d'eux passa dans sa tente pour y ressortir avec une carte. Il préférait voyager le cœur léger. Rien qu'en y pensant, on avait jamais vu Duscisio avec une carte, simplement fait que se perdre est une félicité car se perdre lui permet de trouver se que l'on ne trouverait pas à la normale. En général il trouve son chemin, mais il lui arrive de se perdre totalement. C'est un peu pour cela d'ailleurs qu'on ne le voit pas pendant plusieurs jours voir semaine. Certaines forêts sont denses pour le peu de forêt qu'il reste sur ce continent.

Le temps était venu de partir. Duscisio rangea son carnet dans l'une des poches de son sac pour rejoindre Illumina. Et commencer le voyage.
Tenu par la taille à Illumina, mais pas trop car il était encore en train de lire son carnet, sans rien prononcer de sa propre voix cette fois-ci. Par ailleurs, il se rappela soudainement qu'il fallait mieux redonner l'une des potions à la cavalière. Il fermait à nouveau son carnet en gardant le pouce sur la page qu'il lisait et fouilla son fourre-tout pour reprendre la potion au goût très affreux pour la présenter à Illumina.

Je vous redonnerai ça quand nous aurions mis pied à terre. Je ne connais pas encore la durée d'effet donc autant en prendre assez souvent.

Il rangea la potion après un moment, le temps de lui faire comprendre qu'il agissait bien comme un altruise des plus dévoué. Une sorte d'engagement qu'il reprends de plus belle.


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MessageSujet: Re: LA GRANDE EPIDEMIE - acte 2   LA GRANDE EPIDEMIE - acte 2 Icon_minitimeMar 22 Jan - 0:44

[HRP] Vous m'excuserez, j'ai grillé quelques étapes, mais il faut aller vite, nous n'avons plus vraiment de temps...[/HRP]

La caresse du vent, les chants des oiseaux de nuits se couplant à la mélodie de quelques batraciens ayant érigé leurs nids douillés aux abords d’étendues d’eaux perdues dans ces vastes plaines, et même les senteurs d’agrumes, et d’herbes séchés par le soleils… Toutes ces sensations que Raven avait tant pour habitudes de savourer lorsqu’elle était en voyage seule, lui étaient en cet instant, inaccessibles.

La belle amazone commençait tout juste à se décontracter, la présence de Veto se faisant de moins en moins gênantes avec le temps. Il est vrai que la pauvre dame avait conservé un souvenir assez déplaisant de la gente masculine, ses premiers bleus ayant tous étaient à l’origine administré par son aimant et tendre premier époux… Un ivrogne qui la bâtait autant de fois que son verre était vide. Le garde semblait être un homme des plus aimable et volontaire… du moins c’est le sentiment que Raven avait en sa présence.
Cependant il ne semblait tout à fait enclin à engager la conversation tout de suite, peut-être trop réservé, timide, ou trop concerné par la question justement pour l’aborder le cœur léger. La demoiselle était elle-même encore un peu hésitante à l’idée de parler. En temps normal elle ne serait pas spécialement amusée à aborder ce genre de conversation mais à part cela, elle ne voyait pas vraiment de quoi parler…


*Tss, j’aurai mieux fais de me taire…*
Se dit-elle en se mordant la lèvre. « Mes raisons… Si je suis là c’est pour sauver quelqu’un. Enfin j’espère pourvoir y arriver. »

Elle savait qu’il faisait toujours nuit, mais elle ne savait pas à quelle vitesse voyageait un cheval, elle n’avait aucune idée d’où elle pouvait se trouver, elle était pour la première fois depuis longtemps clairement aveugle. Il lui fallait impérativement retrouver un point de repère mais cela lui serait impossible tant qu’ils n’avaient pas atteint leur destination et posé pied à terre. Même si c’était indépendant de sa volonté, Raven était dépendante de Veto… en y repensant ça l’horripilait au plus haut point.
Bien que légèrement embêtée par la situation, elle se mura dans un silence serein le temps d’écouter la réponse du nordique, à supposer que celui-ci de ne daigne prendre la parole et énoncer de ce fait les raisons de sa présence ici.

Elle ne savait pas trop combien de temps cela avait encore durée mais elle parvenait maintenant à sentir la chaleur des rayons du soleil. Le jour se levé elle le savait, partiellement grâce aux chants de la faune locale qui s’intensifiait avec le temps et la chaleur, et surtout elle avait cru l’avoir entendu au loin. Elle invita Veto à stopper son animal et d’une fois qu’il fut arrêté elle descendit du cheval et s’écarta du groupe en leurs priant de lui accorder un instant de silence…

Elle prit ses dagues dans ses mains et resta ainsi debout au milieu des hautes herbes durant quelques instants. On pouvait la voir tendre l’oreille dans plusieurs directions comme si elle cherchait quelques choses. On put la voir réitérer ce geste une dernière fois, puis, elle repassa devant Veto avant de poser la main contre un arbre au large tronc formant un large nœud au-dessus de la tête de la terrane. Raven plongea alors ses doigts dans sa dague et lorsqu’elle les ressortit, on pouvait voir ces derniers ne se terminaient plus sous formes d’ongles normaux, mais plutôt sous forme de réelles pointe en métal. Elle planta alors ses griffes dans l’arbre et grimpa à son sommet en quatrième vitesse avant de se subtiliser à la vue de ses compagnons tant le feuillage était dense. D’une fois qu’elle avait atteint l’une des branches les plus élevées elle se saisit d’une petite clochette en métal qui y était suspendu par un fil.

Un large sourire se dessina sur les lèvres de Raven qui redescendit de l’arbre tout aussi que son ascension avant de se laisser tomber devant ses compagnons, en leurs montrant la clochette.


« Mes chers amis… nous sommes sur la bonne voie. Je vous invite à laisser les chevaux ici. Notre progression se fera à pied à partir d’ici. »

Lorsque l’on doit voyager seule sur de si longues distances et vers des lieux aussi peu hospitalier, il est plus que préférable de prendre ses propres précautions, surtout si l’on est amené à revenir plusieurs fois au même endroit. Raven pouvait virtuellement s’équiper de tout ce qu’elle avait besoin au moment où elle le désirait, et pouvait de ce fait accomplir nombre de choses. Lorsque l’on est privé de la vue, il est parfois nécessaire de s’aider soi-même quelques soit le moyen employé. Par exemple en comptant le nombre de pas qui nous sépare de la porte de la salle d’eau lorsque l’on est sur notre lit. Graver d’une petite croix nos propres effets afin de ne pas les confondre avec ceux de notre entourage. Séparer de façon rigoureuse les vêtements sales des vêtements propres. Ou encore dans le cas présent, et à plus grande échelle, déposer dans tous les endroits déjà visité une petite et discrète marque de passage, accompagné d’une petite gravure pour éviter les contrefaçons. Et en l’on pouvait clairement lire, gravé dans le métal dont été fait la clochette, les initiales V, H, F et C.

« Nous pourrions commencer nos recherches par-là, mais afin d’éviter tout risque et dépenses physiques inutiles. Sauriez-vous dans quels genres de milieu pousse la Salutis Sanitis ? Sombre ? Humide ? Frais ? Chaud ? Vos livres en font-ils mention ? »

Sur ces paroles, on pouvait voir Raven faire fondre la petite clochette dans sa dague tandis qu’elle tendait une oreille alerte vers la dense forêt située dans son dos.
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MessageSujet: Re: LA GRANDE EPIDEMIE - acte 2   LA GRANDE EPIDEMIE - acte 2 Icon_minitimeMar 22 Jan - 13:41

Si Veto n’avait pas répondu à la question que l’amazone lui avait posé, ce n’était pas de l’arrogance ni de la simulation. En fait, il s’était rapidement perdu dans ses pensées en réfléchissant à ceci.
Voulait-il sauver sa peau ? Voulait-il servir Irina qui avait juré de combattre cette maladie ? Suivait-il juste bêtement les ordres ? Voulait-il simplement se rendre utile ? Une force invisible le poussait si souvent à se sacrifier pour les autres : n’était-ce tout bonnement pas que cela encore une fois qui le motivait ?

Ainsi perdu dans ses réflexions et une profonde remise en question, il oublia tout simplement de répondre. Sans doute la demoiselle comprit qu’il préférait l’entendre parler en première avant de se révéler.

En définitive, cette situation lui convint. Cette demoiselle l’intriguait tellement qu’il était curieux de l’entendre se dévoiler un peu. Et ainsi donc il apprit qu’elle n’était pas si humaniste que cela : plutôt très intéressée par quelqu’un d’autre. Il trouva cette motivation honorable, bien qu’il la trouve un peu nombriliste. Si personne n’avait comptait pour elle, se serait-elle contenté de rester en retrait de cette histoire ?
Cependant, il ne fit aucune remarque à ce sujet. Il n’avait pas tiré le vrai du faux sur ses propres motivations. Peut-être était-il en vérité bien plus égoïste qu’elle, ne songeant qu’à se débarrasser de cette Sarnahroa…

Son regard se perdit dans la chevelure de celle qui partageait sa selle et il eut soudain un doute sur sa propre personnalité ; l’impression de ne plus se connaître ; l’impression de se perdre petit à petit.
À nouveau, ses yeux se posèrent sur le ciel et il le trouva tellement beau qu’il ne put s’empêcher d’être pris d’inspiration.


« Lorsque je regarde le ciel, je vois une multitude d’étoiles et trois lunes… Pourtant, je ne regarde que dans une direction… Lorsque j’essaie de trouver ce qui me motive dans cette histoire, je n’arrive pas à déterminer ce qui est le plus important pour moi. J’ai tellement de raison de me trouver ici, cette nuit. Ou peut-être certaines de ces étoiles que je vois ne sont que des prétextes pour couvrir… » Il fit une pause un peu trop longue à son propre goût. « …couvrir ce qui me motive vraiment. »

Il eut un petit pouffement alors que sa tête retombait.

« Oui, en définitive, je ne sais même pas pourquoi je suis ici exactement, pourquoi je vais risquer ma vie… »

Soudain, au loin sur le côté du sentier, un arbre bougea et une grande forme de pierre grise passa. Sa silhouette massive scintillait de couleurs différentes, comme incrusté de pierres précieuses aux couleurs éclatantes. Lentement, elle traversa le chemin et s’éloigna dans la nuit. Lorsqu’ils passèrent sans ralentir leur galop, Veto comprit ce qui traçait de telles voies dans cette forêt.

*Les Titanius…*

Non, il n’avait aucune idée de la réelle raison de sa présence ici, mais il était heureux d’y être. Ses yeux pleins d’étoiles revinrent sur le chemin et guettèrent la moindre nouvelle manifestation de la beauté sauvage de ce monde de verdure préservée.


La nuit se déroula par la suite dans un profond silence. À plusieurs reprises, le garde se demanda s’il n’avait pas jeté un froid entre lui et sa compagne avec cette réponse bien plus évasive que celle qu’elle lui avait fournie. Peut-être l’avait-elle mal prise. Mais il avait beau chercher, il ne trouva pas le courage de relancer sur le moindre sujet. La fatigue de la chevauchée et de l’heure avancée dans la nuit jouait pour beaucoup, le reste de volonté était effacé par le trouble qui était désormais installé en lui. Il refusait de croire qu’il était un parfait égoïste, pourtant, le doute planait en son être.
Quant à s’adresser à ceux derrière, il aurait fallu hausser la voix et le calme de la nuit était déjà trop perturbé par le galop de leurs montures. Leur simple passage semblait attirer sur eux les foudres du courroux de ces lieux que leur présence ne pouvait qu’offenser.

Il stoppa Maclov comme elle le lui avait demandé et du haut de son cheval, après un rapide regard circulaire par-dessus les arbres, il comprit qu’ils avaient atteint la vallée. Le paysage était décaissé, la ligne d’horizon se trouvant au loin, bien au-dessus des cimes bordant cette petite clairière.
Le jeune homme mit pied à terre après elle pour abreuver la monture, accordant des coups d’œil discrets à son étrange manège.
Doroma pointait depuis peu au-dessus des arbres mais Ziria venait d’apparaître et réchauffait à peine l’air humide des sous-bois. Dégageant son écharpe, il respira à plein poumon les derniers instants de fraicheur, si rares dans ce pays en comparaison de celui d’où il venait.

Lorsque son attention revint à leur guide, il ne la trouva nulle-part et puis la vit retomber d’un arbre, un petit objet tintinnabulant à la main. Intrigué, il y jeta un œil de plus prêt et avant qu’elle le fasse disparaître, il crut y lire quelque chose.

Suivant ses indications : il dessella Maclov et lui retira son sac de croupe ainsi que son harnais.

*Quitte à te laisser seul, je préfère te savoir libre de t’enfuir en cas de danger. Il y a trop de choses qui rôde dans cette forêt.*
Le jeune homme camoufla succinctement ce dont il n’avait pas besoin dans le creux de racines et revint vers le groupe en réajustant les sangles du sac de toile sur son dos. Celui-ci contenait quelques vivre, une gourde encore pleine et divers objets utiles.
Lorsqu’il arriva plus prêt, il répondit à la question posée, tapotant le sac derrière lui.


« Le mien est assez vieux. Au moment de sa rédaction, il semblerait qu’elle était encore abondante sur tout Istheria et il n’entre pas vraiment dans les détails. Il n’indiquait pas même cette région en particulier pour les trouver… Et vous, Mage Balibe ? »

Il jeta un coup d’œil à la dague dans laquelle s’était fondue la clochette et repensa aux écritures. Certainement voulaient-elles dire Vallée Hillem Foyer Carnéas. Le vrai périple allait commencer.
Mentalement, il refit son inventaire encore une fois : sac sur le dos, bouclier dans une main, arc dans l’autre, glaive à la ceinture, carquois à la cuisse, dague dans la botte, armure de cuire sous son manteau bleu… Il était prêt à affronter l’enfer vert et ses gardiens tant redoutés.
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MessageSujet: Re: LA GRANDE EPIDEMIE - acte 2   LA GRANDE EPIDEMIE - acte 2 Icon_minitimeMer 23 Jan - 10:43

Pour son premier voyage à cheval, Duscisio ne s'en était pas trop mal sortie. Bien qu'il préfère largement les voyages à pied arriver rapidement sur les lieux était un gain de temps monumental.
Il descendit de la monture avec un léger tournis, il se tenait la tête comme si quelques choses n'allait pas pendant un moment puis reprit son équilibre après quelques minutes de calme.

L'eryllis ne tarda pas à demander où l'on trouvait cette fameuse Salutis Sanitis. Duscisio se retourna vers le premier qui fut à répondre et qui n'était autre que le soit-disant chef de l'expédition. Son ouvrage trop vieux disait que la plante était autrefois abondante sans détailler la chose. C'est ainsi que le regard et la question se tourna vers l'herboriste de la situation qui n'avait pas trop l'air dans son assiette.

Il nous faut trouver une clairière...

La réponse qui était aussi simple que ça ne voulait pas forcément dire que l'on allait pouvoir trouver cette plante dans une clairière, pourtant le fait qu'il énonça avec une telle certitude était étonnante. Le fait que l'on voyait encore tenir son front comme un malaise permanent, il retourna auprès de son sac accrocher sur la monture pour le remettre sur l'épaule. Il sortit l'un de ses livres. Un unique manuscrit très volumineux dont le titre d'or de la couverture n'avait aucune signification qu'un étrange mélange de lettres. Il secoua sa tête pour retrouver ses esprits, pour prendre de son autre main l'une des potions qu'il avait déjà présenter pour la donner à Illumina et la lui donner et encore une autre potion pour le calmer de se qu'il lui faisait un mal désagréable. À croire qu'il avait déjà tout prévu pour ce voyage tout en emportant de quoi récolter la Salutis sanatis. Il but sa potion avant de ranger sa petite fiole dans le sac pour reprendre son monstrueux bouquin qu'il semblait avoir l'habitude de prendre dans son sac. Il se posa à terre le temps que sa propre potion fasse effet pour chercher l'une des pages qu'il avait déjà lus mainte et mainte fois à travers les années. Il n'eut pas de mal à la retrouver malgré la taille du livre, comme s'il le connaissait par cœur.
Par contre au vu de la langue dans laquelle le manuscrit était écrit, il lut à haute voix tout en traduisant phrase par phrase pour traduire celui ci, avec un intervalle de silence. Il connaissait son livre mais c'était plus facile pour lui de le lire dans la langue que de le traduire.


Le délice des anges. Plante se présentant par une fleur à cinq pétales d'une couleur commune : le blanc dégradé de bleu clair. Pousse dans des lieux très éclairé dans le milieu de la journée ou elle puisait son énergie pour proliférer. Son besoin d'ombre la plupart du temps, celle ci pousse en petit champ que l'on reconnaît très facilement. Ne dépasse rarement plus d'un mètre sur un mètre à cause des nombreux animaux utilisant ses propriétés bénéfiques pour combattre le poison qu'il produise à partir de leur sol acidifier par l'urine animal...

Il prit une pause pour reprendre son souffle d'une part et pour sentir que la potion faisait effet. Il se secoua encore la tête pour poser le doigt où il en était et terminer sa traduction. Un passage qui semblait avoir été ajouté quelques dizaine d'années après car l'écriture était différente.


Si le temps n'est plus propice à la prolifération de cette plante, le délice des anges utilisera un sol naturellement acide. Une clairière occupant une bonne situation pour la plante. Si le sol n'est pas assez acide, l'arbre qui leur servira d'abris semblera pourrir petit à petit au fils du temps...

La traduction qui semblait brouillon remplissait les précision de trouver une clairière. Un lieu éclairer une partit une grande partie de la journée, un arbre mourant mais il semblait ne pas avoir totalement fini et précisa un danger probable.


Attention aux créatures ayant des prédateurs utilisant un poison. Le délice des anges les aident à combattre le poison pour avoir une chance supplémentaire de leur échapper. Elles ont besoin pour cela du volume de cette fleur pour produire assez d'antidote pour avoir un effet à long terme.

Il avait fini et referma son livre d'un bruit sourd avant de le ranger dans l'emplacement qui lui était destiné depuis toutes ses années.

Le fait qu'elle soit rare est uniquement du fait que beaucoup de créature dans les environs ont besoin de cette plante pour survivre. Avec un peu de chance nous pouvons trouver dans une clairière assez de cette plante pour la cultiver.
Pour les créatures, j'espère qu'une petite zone a été épargné. L'antidote qu'elles produisent dure plusieurs années mais elles ne sont pas seules. Dans le pire des cas. Nous pouvons utiliser le corps et le sang d'une de ses créatures pour avoir un antidote plus efficace. Mais je préfère vous prévenir.... C'est difficile de l'extraire... J'ai déjà essayé.


La lecture semblait avoir mit en forme l'albinos qui ne pouvait se relever, le poids de son sac étant le seul problème il demanda à se qu'on l'aide à se lever.


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MessageSujet: Re: LA GRANDE EPIDEMIE - acte 2   LA GRANDE EPIDEMIE - acte 2 Icon_minitimeMer 23 Jan - 19:25

    Une clairière? Voilà qui devrait faciliter un peu les choses, il y a peu de clairière à ce que je vois ici. ET puis pour les créatures, j'ai juste à ne pas utiliser de magie, je suis aisément capable d'utiliser seulement mon Einlanzer, mon épée à double lames et mon arc en bronze et ivoire.


    Elle laissa Duscisio lire son livre en faisant la traduction aux autres membres alors qu'elle, elle donna un peu d'eau à sa monture qui avait l'air d'avoir du mal à se tenir debout après ce chemin. Même si c'était un petit bout de chemin, supporter Illumina ET Duscisio, en plus des armes qu'elle portait et les sacs de vivres, c'était un peu trop pour elle.


    Cette forêt devant eux abritait beaucoup de créatures en effet, comme des oiseaux des petit animaux, etc. Avec son oreille à l’affût du moindre bruit, la guerrière Sindarin entendait tout avec ses sens développés. Le seul problème était que certaines créatures les avaient remarqué avec leur cheval.


    En effet, un Carnéa sembalit les avoir flairés et entendu avec leur ouïe fine. Bien qu'Illumina n'ait jamais vu de ces créatures en personne, elle avait entendu de nombreux fables à leur sujet. Ces bêtes féroces qui ressemblait à des plantes pouvaient engloutir n'importe quoi, même un ours en une bouchée.


    Merde, on a affaire à une plante gigantesque maintenant, il parait que peut d'humains ont survécus à ces monstres. Quoi que je n'en suis pas un héhé.


    Le monstre approchait de plus en plus, même deux des chevaux partirent en galopant à tout vitesse dans la direction opposée. Illumina lui lança un éclair venant des cieux sans réfléchir (comme à son habitude) sur la créature, puisque leur peau était un peu dur pour les armes. Elle se prit la tête juste après en hurlan, mais du moins c'était moins douloureux que la fois qu'elle avait utilisé sa magie dans les ruines de Taulmaril. Au moins la potion de Duscisio fit son effet et l'éclair qu'elle avait lançé sembla ralentir la bête. Illumina qui adorait se battre contre des monstre puissant, préféra ne pas trop prendre son temps de le buter, elle devait à tout pris guérir elle et Veto.


    Qu'est-ce qu'on fait maintenant, on le bute ou on se sauve?
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MessageSujet: Re: LA GRANDE EPIDEMIE - acte 2   LA GRANDE EPIDEMIE - acte 2 Icon_minitimeJeu 24 Jan - 11:47

Alors que Duscisio prenait la parole, Veto se souvint qu’il avait promis de tenir Irina informée de leur progression. Rapidement, il griffonna un petit mot sur un papier et se saisit du corbeau qu’il avait emmené dans une cage.
Il écouta d’une oreille à demi-attentive les paroles transcrites du mage et releva la tête une ou deux fois, hésitant sur la compréhension de certaines phrases. Apparemment, l’alchimiste semblait comprendre ce qu’il disait : Veto ne fit donc aucune remarque et se contenterai de le suivre.

L’oiseau noir prit son envole et s’extirpa de la brume matinale. Veto le regarda partir, attendant un signe de mouvement de la part du groupe quand soudain Maclov s’agita. L’autre bête ne tarda pas à en faire autant et Veto se figea au bruit d’un craquement sourd derrière lui. À la lisière du petit espace dégagé où ils étaient, les sous-bois s’agitaient, la cime des arbres tremblait. Un animal moins calme et passif qu’un Titanus approchait, Veto en fut immédiatement convaincu.

Alors, des tentacules sortirent de l’ombre, enserrant les troncs leur bouchant la vue. L’un se pencha dans un grincement sinistre tandis que l’autre s’écroula tout bonnement, projetant un nuage de poussière devant lui.

La bête apparut, énorme, un panache de spores s’étoffant au-dessus d’elle et une odeur immonde s’insinuant vers le groupe.
Maclov détala derrière la jument. Veto ne leur accorda qu’un regard, et pourtant, cela suffit à l’empêcher de voir d’où venait le flash blanc qui inonda les lieux.

*Kesha ! Qu’est-ce que…*

L’effondrement de l’aventurière lui révéla la situation.
*Crétine Eridanienne !* Se dit le garde en se précipitant déjà vers le mage encore au sol et l’aida à se relever brusquement.

« Ils sont aveugles ! Leur meilleur moyen de nous repérer, c’est encore de ressentir les vibrations de nos pas sur le sol ! Vous deux, restez ici le temps qu’on l’éloigne. Ne bougez pas ! Commencez à chercher la plante une fois qu’on sera parti. Elle connait la région, vous savez quoi chercher. »
Illumina, votre arc. Il faut qu’on attire son attention loin d’ici.
»

Sur ces mots, le garde s’élança vers l’aventurière et vint décocher une flèche droit dans la gueule de la créature qui chargeait vers l’origine de l’éclair.
*Par ici, saleté.*
Il se mit à courir alors, saisissant la main d’Illumina au passage et l’entrainant à sa suite vers les sous-bois. Avant de sauter les fougères, il s’arrêta à nouveau et se retourna, décochant une nouvelle flèche vers la bête.

« C’est ça, suis-nous. Dépêchons Illumina ! »

Il sauta alors par-dessus les fougères.
Les troncs énormes se mirent à défiler autour d’eux. Régulièrement, il frappait le sol de ses pieds plus fortement, jetant des regards derrière lui pour s’assurer que le monstre les suivait toujours.
L’éclair de la Sindarine avait au moins eu pour effet d’énerver la créature et l’avait détournée des chevaux. Désormais, elle ne semblait plus vouloir qu’eux et c’était tant mieux. Il avait une petite idée de comment se débarrasser de ce prédateur.

Si le monstre était bien plus rapide qu’eux, le fait de filer entre les arbres avait pour avantage de la ralentir. Elle devait régulièrement accuser les collisions et s’acharner à se frayer un chemin.

Pourtant, elle gagnerait vite du terrain. Illumina comme lui était atteinte de la lèpre pierreuse. L’un de ses méfaits étaient de fatiguer les infectés.
Déjà il sentait ses jambes lourdes.


« Utilisez vos sens et trouvez une créature plus grosse que nous, fille de Canopée. Vite ! »
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MessageSujet: Re: LA GRANDE EPIDEMIE - acte 2   LA GRANDE EPIDEMIE - acte 2 Icon_minitimeSam 26 Jan - 10:09

Entre lecture et répétition sur l'utilisation des armes d'Illumina qui semblait avoir des problèmes de mémoires, cette dernière avait attiré une créature hostile vers eux par un éclair qu'elle ne semblait pas sûr que cela marche. Et cela à marcher. Elle a bien lancé son éclair. Bien sur que oui, on peut utiliser sa magie. D'après les informations cette maladie n'empêche pas l'utilisation de magie, mais aggrave la progression de celle-ci. Le bon côté à avoir ici était que l'altération de pierre que la magie engendre sera diminué. Duscisio a testé ses potions avant de les faire en nombre. Se n'est pas n'importe quel herboriste, il peut créer beaucoup de potion à travers sa connaissance de plantes et les effets qu'elles produisent, sans oublier les centaines de millier de potions qu'il a déjà crée au fils des années.

Mais le problème n'est pas là. C'était la créature qu'elle avait attirée - qui n'était pas la meilleure des solutions – n'était autre que le Carnéa. Quelle idée stupide d'attiré une créature pareille. Même assis Duscisio pouvait faire quelques choses, en premier et pour commencer il se concentra pour éviter que les spores ne les atteignent. Comment ? Il fit un simple geste comme pour pousser l'air vers les spores et un gros courant d'air souffla. Véto l'aida à se relever et Duscisio ne tarda pas à maintenir ce courant d'air le temps que le nuage de spore soit totalement dissiper. Contrairement aux deux autres, il pouvait utiliser sa magie de manière rationnelle et sans le moindre risque. Mais il n'allait pas plus loin.
Après avoir dissipé le nuage toxique que le Carnéa avait provoqué, il arrêta d'utiliser sa propre magie de détection aérienne pour alléger un peu son esprit de toute utilisation magique.

Veto et ses idées de courage suicidaire pour attirer la créature sylvestre ailleurs était la meilleure solution, tout comme trouver une autre de ses créatures pour attirer leur attention sur autre chose qu'eux-même. Le problème c'est qu'il n'avait aucune idée de la distance à parcourir pour trouver cette autre créature. Équipé d'arc et de flèches il tirait à vu sur la gigantesque créature. Duscisio, lui, les regardait s'éloigner puis, après un laps de temps assez long il détourna son regard des arbres qui s'était affaisser sous le poids du Carnéa. Beaucoup d'arbre avait été détruit, l'albinos aura bien fait quelques choses pour éviter un tel désastre mais il ne pouvait pas. La créature était bien trop grande, et il ne pense pas qu'il puisse fait une épée assez grande pour achever la bête, sans parler qu'il ne voulait pas abattre la créature. Ne lui demander par pourquoi. Lui qui montre de plus en plus sa croyance envers des divinités que personne ne crois l'existence, aime toutes les créatures qu'elles ont engendrées. « Baria n'a pas créée les Carnéa pour un rien. » C'est se que Duscisio aurait dit.

Se tournant vers Raven, il resta immobile un instant jusqu'à ne plus entendre que les restes du souffle du vent qu'il avait provoqué pour les protéger, puis prit la parole.

Allons-y. Si nous les attendons, nous allons perdre trop de temps. Trouvons ses clairières, notre chance sera peut-être présente du premier coup.

Il prit le premier pas bien avant Raven, dont les agissements ne le regardaient pas. L'important ici était de trouver ce pourquoi ils sont venue. Mais bien entendu il fallait rester prudent, c'est également à cause de la prudence que Duscisio réutilisa sa magie pour mettre en place sa Détection Aérienne pour sentir toutes créatures qui pourrait venir autour de lui.


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MessageSujet: Re: LA GRANDE EPIDEMIE - acte 2   LA GRANDE EPIDEMIE - acte 2 Icon_minitimeMar 29 Jan - 16:14

L’équipe de choc devait donc partir à la chasse aux clairières, malheureusement la densité de la forêt était telle que ces lieux propices à toutes les plus grandes fantaisies romanesques, se faisaient excessivement rares. De mémoires et sans prendre le temps de vraiment y penser, Raven en comptait quatre ou cinq tout au plus. Elle essaya de tracer… toujours de mémoire, le trajet le plus rapide pour passer par toutes ces clairières cependant ce n’était pas une tâche des plus aisée, il fallait aussi prendre en compte les nids de Carnéa qu’elle parvenait à se remémorer . Des Carnéas elle en avait déjà rencontré nombres, des saletés, violentes, hargneuse, et dangereuses, particulièrement dangereuses.

Seulement voilà, elle n’eut guère plus de temps pour réfléchir, une de ces créatures arrivait en ce moment même dans cette direction. Depuis quand s’aventuraient-elles aussi loin du cœur de la forêt ? Elle avait beau tenter de se souvenir, jamais elle n’en n’avait croisé en dehors de ces bois, bien qu’elle savait que certains allaient chasser plus sur les plaines, elle ne pouvait s’empêcher d’être surprise. Instinctivement l’amazone se boucha le nez, la puanteur qui se dégageait de ces créatures l’avait déjà fait tirer au coeur à quelques reprises par le passé, en partie à cause de son utilisation abusive de ses facultés de détections, son flaire était similaire à celui des chiens, et quand on a pas l’habitude cela reste dangereux pour un humain. Restait cependant le problème des spores qui… furent balayés par un puissant courant d’air, et Raven perçu ensuite la position du jeune mage. Clairement, cela était de son recours. Une oreille tendue vers Veto et Lumin, Raven trouva dommage que les deux guerriers ainsi se servent de leurs propres personnes pour détourner l’attention de la bête. Il était claire qu’il s’agissait là de l’option la plus facile et rapide, mais à quatre contre ce monstre… cela aurait été jouable en peu de temps. Néanmoins il était déjà trop tard pour faire machine arrière, et Raven devança le jeune mage albinos dans sa course.


« Par ici mage Balibe ! »

Elle n’avait plus besoin de se retenir maintenant, le temps était venu et l’amazone commença alors à user de nouveau de ses facultés de détections, et tous ces sens purent jouir d’une soudaine et conséquente poussée d’efficience et toute une partie de la forêt commença à se dessiner autour d’elle à mesure qu’elle progressait à vive allure, s’assurant que Duscisio se trouvait toujours derrière elle. Le chemin serait long et laborieux, il fallait cependant faire avec, plus vite ils seraient sur place et plus vite ils pourraient partir de cet enfer végétal, et repartir à la rencontre de Veto et Lumin. En espérant qu’ils soient encore en vie à cet instant.
Se frayant un chemin à travers la végétation, Raven s’arrêta derrière un arbre et fit signe à Duscisio de faire silence. Elle écouta attentivement tout ce qui se passait autour d’elle, le vent ne parvenant pas à se frayer un chemin aussi loin dans les bois, cela ne rendait la tâche que plus aisée… Elle parvenait encore à percevoir la voix de Veto au loin, et le vacarme que pouvait provoquer la boule puante qui le traquait lui et Illumina. La faune locale semblait calme, le gibier, les oiseaux, les monstres, tout semblait encore baigner dans la sérénité, si ce n’est à quelques centaines de mètres de là, là où l’action battait son plein. Elle poursuivit en chuchotant
.

« Venez, nous ne risquons pas grand choses pour le moment. Respectons cette forêt et elle nous le rendra. De mémoire je parviens à me souvenir de quelques clairières ainsi que leurs emplacements. Nous allons devoir décrire un parcours optimal en évitant les endroits où je me rappelle avoir identifié des nids de Carnéas. »

Elle tendit l’oreille… par acquis de conscience.

« Néanmoins, il y longtemps que je ne suis pas revenue, je vais donc devoir analyser ce qui se passe autour de nous à mesure que nous progresserons. Je vous prierai de faire preuve de la plus grande des discrétions. » Une idée lui vint alors. « N’auriez-vous pas en votre possession un baume qui permettrait de masquer notre odeur ? Cela serait des plus utiles pour se faufiler au travers de la faune. »

Elle laissa le temps à l’albinos de lui répondre et reprit le cours de son trajet. Simple dans un premier temps, bien que les lieux soient totalement dépourvus de sentier, cela n’empêcherait pas au couple d’explorateur d’avancer avec une allure certaine. Ils passèrent devant une grotte, un léger point d’eau, et plus tard quelques arbres fruités. Rien ne vint pour l’instant troubler leurs avancé, pas même une créature, et en une heure à peine ils parvinrent à se faufiler jusqu’à une clairière assez vaste et pleinement dégagée. L’Erillys se pencha alors vers Duscisio et lui murmura.

« Faites ce pourquoi nous sommes là, je vais m’assurer que rien ne vienne troubler vos recherches. Mais dites-moi si vous parvenez à trouver une de ces fameuses fleurs. »

Sur ces paroles l’amazone grimpa au sommet d’un arbre et transforma Croc Blanc en Ondine, avant de plonger dans un mutisme profond, analysant le moindre des sons qui lui parvenait aux oreilles.
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MessageSujet: Re: LA GRANDE EPIDEMIE - acte 2   LA GRANDE EPIDEMIE - acte 2 Icon_minitimeLun 4 Fév - 0:09

    Duscisio avait réussi à dissiper l'épais nuage vers que produisait le Carnéas, au moins l'un des inconvénient avait été supprimer. Bien que la Maîtresse des éléments, ou la fille de canopée comme Veto l'appelait soit une excellent chasseresse, ce monstre faisait facilement quatre fois sa taille. Elle avait un plan pour le supprimer mais ce serait risqué sans magie. Il lui fallait tout d'abord trouver un mur de pierre, ou n'importe quelle matière pouvant être escaladée. Toujours en courant, elle commençait déjà à être un peu épuisé, maudite soit cette terrible maladie, pensa-t-elle tout haut alors qu'elle s'enfuyait avec Veto.


    Avec son ouïe perçante, elle entendit l'herboriste de génie et Raven (dont elle ignorait toujours qu'elle était Errillys) partir dans un autre direction à la recherche de cette plante guérisseuse. Après quelques minutes, elle se retrouva dans un cul de sac, sauf que par coincidense, les arbres devant ses yeux était plutôt grand. Illumina se leva un peu la tête et remarque qu'il était assez haut et avait également l'air facile à escalader.


    Veto, pas besoin de chercher un autre monstre, fais juste le distraire pendant que j'escalade cet arbre, je vais l'achever en un coup ci sa marche. Elle fit un bond prodigieux, même sans magie et commença à grimper et s'aidait en même temps avec son épée à double lame pour dépenser moins d'énergie. Enfin à environ quarante mètre du sol, elle se mit en position en fixant le Carnéas.


    Veto, amène le ici, je vais lui trancher la gorge, cria-t-elle.


    Elle sauta alors tout en bas en pointant la lame aiguisée de son Einlanzer vers le bas et gagna alors en vitesse avec la pesanteur de son épée. Elle poussa un cri de guerre et donnant un grand coup sur la tête de la bête géante, enfonçant ainsi sa lame à travers sa tête, qui ressorti par la bouche du Carnéas. Elle lui avait carrément défoncer la tête et la gorge. Au moins sont plan avait fonctionné. Elle retira ensuite sa lame, qui était couverte de bave toxique, de quoi donner le goût de vomir en sentant son odeur.


    Je crois que sa vie est terminée *essoufle*. Vite, retrouvons nos compagnons, on doit se faire guérir.



Désolé j'avais pas trop d'idée, et désolé du délai du post ^^


Dernière édition par Illumina Ragnarok le Mar 12 Fév - 1:20, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: LA GRANDE EPIDEMIE - acte 2   LA GRANDE EPIDEMIE - acte 2 Icon_minitimeJeu 7 Fév - 15:25

Passant à travers les arbres après avoir échappé au Carnéa qui alla poursuivre les deux autres suicidaires, le chemin pour aller sur une clairière n'allait être pas chose aisée et par mémoire de l'érillys mais aussi de l'albinos qui ne parcourait pas ses territoires pour la première fois. Il ne le disait pas. Le problème c'est qu'il n'a pas mémoire de tous les lieux qu'il a rencontrés dans la forêt. Sa mémoire ne lui fait pas défaut bien au contraire, c'est qu'il n'avait pas de souvenir sur des endroits spécifiques.
Les paroles de la jeune femme avait tout à fait un sens. Et respecter la forêt était l'un de ses principales but en entrant dans chacune d'entre elle. Leur parcours n'allait pas être simple. Il allait devoir chercher les dites clairières tout en évitant les territoires des Carnéas qui sont déjà bien assez dangereuse ainsi. Le problème était également la mémoire de cette femme qui n'était pas aussi bonne qu'il n'y parait. Cela faisait longtemps qu'elle n'était pas venu ici et donc se souvenir exactement où ils se trouvaient était une autre paire de manche qu'il en fallait ôter.
De son côté, l'albinos avec toute l'espérance d'avoir Baria la divinité lier aux plantes avec lui, faisant des prières intérieur avec pour vœu de trouver facilement se qu'il cherchait. Vous allez me dire, oui mais c'est pas en croyant en une divinité ou une autre que cela va changer... C'est pas faux, mais ce n'est pas forcément vrai.
Ici la discrétion était demandée, d'où l'idée aussi de lui demander s'il avait quelques choses pour cacher leur odeur.

Je ne fais que des potions et remèdes de guérison. Cela ne va pas plus loin.

C'était tout fait, il n'avait rien de ce genre sous la main, surtout qu'il n'avait prévu que le stockage des plantes qu'ils allaient trouver sans oublier ses potions contre les douleurs qu'il cache pour le moment à tout le monde dans le groupe. Pour le moment tout allait bien, il n'avait rien dans le genre et c'était le moment d'en profiter. Il ne savait pas quand cela allait se reproduire. Même si c'était le cas, si sa souffrance refait surface il sera sans mesure de se défendre correctement.

Avançant avec prudent et hâte sur le temps qu'ils leur étaient donnée. Grotte, eau, arbre à fruits, il y avait de tout dans cette forêt, de quoi vivre seul un bon moment sans avoir à manquer de rien. Aucune créature dans les environs, tout semblait être absolument parfait.
Au bout d'une bonne heure de marche, une clairière s'offrit à eux.
Au bout d'une heure, Duscisio était en émeu.
En plus d'avoir trouvé une clairière, les chuchotements de la jeune femme qui lui servait de guide fit interrompu par de même murmure de joie.

Nous n'avons plus la peine de chercher plus loin. Baria est avec nous.

Il suffisait de regarder l'arbre qu'il y avait au centre de la clairière sans oublier le petit champ de fleur que l'on reconnaissait et que l'on recherchait. L'arbre en question n'avait rien de mort, par contre l'arbre en question intéressait fortement Duscisio qui s'approcha lentement de l'arbre tout en regardant autour de lui et le champs de Salutis sanatis.
La première chose à faire était de prévenir le reste du groupe de leur position. C'était risqué mais il n'avait pas le choix.
Il leva brusquement le bras et la main pour lancer une sorte d'éclair dans le ciel. L'éclair qui attira les nuages sombre d'orage pour signaler la position n'avait rien de naturel et allait surement alerté au moins Illumina qui avait déjà vu ce genre de phénomène par le passée dans le tournoi.

Aussitôt le signal envoyé, Duscisio posa son sac à un petit mètre du champ pour l'ouvrir et récupérer une boite, puis un autre avec ses outils de cueillette et de coupe... Il s'approcha de l'arbre avec une sorte de petit couteau pour couper quelque tiges d'arbre qui portait des bourgeons, ainsi que quelques fruits. Maintenant qu'il avait quelques ingrédients de l'arbre il allait pouvoir se concentrer sur le champ de fleur. Il rangea son petit couteau pour y sortir une binette à main pour la planter dans la terre afin de récupérer en plus de fleur, de la terre sur laquelle elle poussait pour la mettre dans l'une des boites qu'il avait sorties. Il prit une autre boite après avoir rangé la première. Il commença la vrai cueillette en prenant un autre couteau ressemblant à un greffoir pour prendre chacune des fleurs une part une en prenant le temps de les couper et de les déposer dans la boite. Une boite fut remplie au bout d'un certain temps, qu'il en commença une autre, puis une autre. Ses mots presque inaudible ressemblait à une prière alors qu'il continuait de cueillir. La moitié du petit champ avait été fait qu'un son peu discret fut entendu.
Duscisio leva la tête, arrêtant de parler et cherchant la source de son entendu, priant que se n'était pas une créature.


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MessageSujet: Re: LA GRANDE EPIDEMIE - acte 2   LA GRANDE EPIDEMIE - acte 2 Icon_minitimeLun 11 Fév - 23:47

La bête gagnait du terrain. Les arbres s’espaçaient au fur et à mesure que les deux combattants avançaient. Veto suivait Illumina, certain qu’elle cherchait ce qu’il lui avait demandé de trouver.
Une sixième flèche partit d’entre ses doigts et alla se ficher au fond de la gorge du Carnéa. Sa rage n’en fut que décuplée et il accéléra encore, balayant deux arbres d’une de ces simili-tentacules. L’espace d’un instant, le garde la crut même assez grande pour l’atteindre. Mais il ne resta pas plus longtemps retourné pour le savoir et reprit sa course.

Une minute plus tard, il se retrouva plaqué, au sortir des taillis, contre une paroi assez abrupte et rocheuse.

*Kesha !*

Il se retourna et vit un éclair vert balayer les fougères. Sans plus réfléchir, il bondit de côté alors qu’Illumina lui criait quelque chose de tout à fait improbable.
La créature s’écrasa contre la roche et des pierres volèrent alentours. Le jeune Havelle roula au sol et finit à plat ventre contre l’herbe, le bouclier au-dessus de la tête. L’écu lui évita quelques éclats d’ailleurs.
*Cette fille est malade !*
Comment voulait-elle qu’il affronte seul cette monstruosité ? Soulevant prudemment son abri portatif, il vit la bête encastrée dans la roche, remuant lamentablement ses tentacules au ralenti. Manifestement, elle était sonnée. L’absence de vision l’avait empêché de comprendre ce qui lui arrivait.

Quoi faire ? Veto ne s’imagina pas faire autre chose que rester immobile. Son regard se posa sur la Sindarine dont l’agilité était effarante. Elle était déjà haut sur la muraille naturelle mais la bête commençait à émerger de sa léthargie et ses bras verts ondulant se mirent à lécher la roche vers l’aventurière. Sa progression faisait vibrer la roche et une dernière injonction révéla sa position.

Veto se releva alors. Son arc avait été projeté plus loin. Il se saisit alors d’une pierre et l’envoya vers la créature, simplement dans le but d’attirer son attention. Le résultat ne fut pas décevant. Immédiatement, une paire de long bras fila vers lui. L’écu dévia le premier alors que le soldat dégaina son glaive pour parer l’autre. L’entaille dans l’écorce qui servait de peau à la bête la fit hurler. Ce fut certainement plus de rage que de douleur mais toujours est-il que cette fois ce fut une vague d’appendices qui se rua vers le cimmérien. Celui-ci ne vit rien d’autre à faire que brandir son bouclier et de s’attendre au pire. Mais alors qu’il se campait sur ses appuis et plaquait son épaule contre le bois de chêne, il fut étonné de ne rien subir. Il avait entendu un bruit sourd de choc et d’entaille et puis plus rien.

Lorsqu’il se redressa, il constata avec surprise la silhouette trônant au sommet du crâne du Carnéa et l’enjoignant à reprendre la route. Le garde regardait effaré autour de lui les tentacules jetés à son encontre. Elles s’étaient échouées à ses pieds, lamentablement.
Après un instant de surprise, il constata que l’impact de la bretteuse contre le crâne de la créature avait repoussé le nuage de spores qui flottait habituellement au-dessus d’elle.


« Couvrez-vous le visage ! Il ne faut pas respirer ces miasmes ! »

Il remonta son écharpe sur son visage, rengaina son glaive, alla récupérer son arc et alors qu’il s’approchait à nouveau de sa partenaire, il crut voir un tentacule frémir et des cris dans la forêt lui rappelèrent étrangement ceux que poussait à l’instant encore leur ennemi mis à bas.

« Je crois que nous ferions plutôt mieux de nous mettre à l’abris. Escaladons cette paroi, vite. J’ai un mauvais pressentiment. »

Comme tout terran qui se respecte, Veto n’était pas dénué d’agilité et se lança dans cette ascension avec entrain. À peine avait-il gagné le sommet que des grognements sourds parvinrent de l’étage inférieur. Cette escalade ne fut pas des plus simples. Son sac et le reste de son équipement l’avaient pas mal gêné mais ce n’était pas non plus un mur trop abrupt et les prises s’étaient montré plutôt généreuses et nombreuses.

Veto n’avait rien d’un surhomme. Et, allongé par terre, épuisé par cette course folle et cette montée, la Sarnahroa qui pompait son énergie, l’écharpe qui l’empêchait de respirer pleinement, la nuit blanche passée à chevaucher… Il avait besoin d’une pause.
Précautionneusement, il jeta un coup d’œil en contrebas et vit le Carnéa arpenter la base de leur promontoire. Il chuchota alors tout bas, à destination de la Sindarine.


« Désolé de devoir vous contredire, mais vous ne semblez n’avoir réussi qu’à l’assommer. Ceci ne retire rien à votre exploit cependant mais il faut croire que ces bêtes sont comme les arbres : couper une branche ne les tue pas… Elle semble avoir perdu notre trace et je ne vois rien à proximité qui soit un danger imminent. Faisons une pause le temps de… »

Une vive douleur lui saisit la poitrine et le réduisit au silence. À trop tirer sur la corde, la douleur en devenait insupportable.

« …de souffler un peu. »

Il grimaçait et respirait mal, un poids sur le poitrail. En bas, l’orée des arbres frémissaient et deux autres Carnéas apparurent.

« Apparemment, les cris de notre ami ont alerté ses congénères… Intéressant… D’un point de vue purement scientifique je veux dire. »

Il chuchotait toujours et ses yeux brillaient de curiosité alors qu’il observait les trois créatures entrer en communication à force de grondement et de palpations tentaculaires.
Après un instant, il se retourna vers sa compagne.


« Vous ne trouvez pas ? Et dites-moi… Saurez-vous retrouver nos deux compagnons désormais ? J’avais d’abord pensé retourner à la clairière mais… » Il jeta à nouveau un regard aux trois monstres en contrebas. « J’aimerais autant ne pas revenir sur nos pas… »

Il avait sorti un bout de parchemin et se mit à griffonner quelque chose dessus.

« Peut-être que de cette hauteur, vous pourriez trouver un moyen de revenir à l’endroit où nous les avons quitté ? Je crois savoir que les yeux des sindarins sont… »

Il s’arrêta aussi bien de parler que d’écrire, un éclair venant de zébrer le ciel et attirer son attention une seconde avant que le bruit du tonnerre ne leur parvienne de toute part, détourné par les échos d’entre les arbres.
Le ciel s’obscurcit plus loin dans la forêt au milieu de cette mer de feuillage qu’ils dominaient à peine de leur parapet. Cette scène lui rappela vaguement celle à laquelle il avait assisté durant son combat contre le premier Syliméa.
En bas, les carnéas grognèrent plus fort. Auraient-ils seulement été capables de présumer une origine non naturelle à cette détonation ?
Finalement les trois monstres s’engouffrèrent entre les arbres dans une mauvaise direction et Veto se permit de parler plus haut, bien que toujours prudent, ne voulant pas voir revenir les trois adversaires invincibles.


« Je crois qu’en fin de compte, la recherche de nos deux compagnons ne sera pas aussi ardue que prévue. Voyez-vous un quelconque sentier ? Tenez. Prenez un peu d’eau. »

Il avait tiré sa gourde de son sac, la tendant à la demoiselle avant même d’y toucher, par galanterie, oubliant leur état maladif à tous les deux. Il n’avait jamais été question de contagion par la salive mais ce manque de prudence ne ressemblait pas vraiment au jeune Havelle. De toute évidence, il était préoccupé par sa fatigue et autre chose, certainement. En effet, il écrivait un message à Irina. Le corbeau qu’ils utilisaient pour communiqué était particulièrement intelligent mais parviendrait-il à le retrouver perdu dans cet océan de verdure ?

Il reprenait doucement son souffle mais si la faim ne pointait pas encore le bout de son nez, sa gorge se faisait particulièrement sèche. Cependant, si la suite s’avérait n’être qu’une simple marche forcée, il devrait pouvoir tenir jusqu’à ce gros nuage sombre là-bas.

Le temps qu’Illumina lui rende sa gourde, il griffonna une nouvelle note et observa le ciel alentour avec avidité.
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MessageSujet: Re: LA GRANDE EPIDEMIE - acte 2   LA GRANDE EPIDEMIE - acte 2 Icon_minitimeMar 26 Fév - 2:16

[Hors RP] Désolé je n'avais pas vu que Veto avait répondu et désolé ceci est un post de type filler ^^[Hors RP]

Sereine, la jeune terrane respirait lentement, son corps semblait presque aussi rigide que l’arbre contre lequel elle était appuyée. Seule sa poitrine se mouvait lorsqu’elle respirait lentement et profondément. Entre ses doigts délicats était glissée une flèche, délicatement posée contre la corde métallique. Elle était en parfaite osmose avec la nature et plus rien n’avait d’intérêt que ce qu’elle parvenait à entendre et sentir, la plante de ses pieds caressant l’écorce de l’arbre. Autour d’elle la clairière, avec en son centre le mage albinos qui s’adonnait à la cueillette de la fleur de l’espoir. A ses oreilles, il n’y avait rien de bien dangereux qui rôdait aux alentours. Aucun carnéa ne semblait être présent dans les parages, et la faune locale restait calme… Cependant après que le mage ait donné le signal de leurs présences à ses compagnons de routes, elle parvenait à entendre quelques choses de louche au loin.

Toujours posté sur sa branche, Raven n’avait de cesse d’examiner le son qui s’approchait lentement mais irrémédiablement de la position du mage. Il était loin, mais pas assez pour ne pas être inquiétant. Il s’agissait d’un cliquetis, lent et régulier, lourd et maladroit, comme si la personne boitait. Il portait une armure, une armure en piteux état, Raven pouvait aussi distinguer le son d’un fourreau tapant contre un bouclier de chêne séché et altéré par le passage du temps. Qui était cette homme et que pouvait-il faire au beau milieu d’une forêt aussi vaste et dangereuse, et seul ? L’Erillys commençait à devenir anxieuse, cette présence l’inquiétait. Elle parvenait cependant à toujours se concentrer sur le reste de ce qui l’entourait, et rien d’autre ne semblait vraiment… lui porter inquiétude. Elle ne parvenait cependant pas à entendre clairement ce qu’il se passait du côté de Lumin et Veto, elle n’entendait que le râle répétitif et puissant du carnéa qui les chassait mais guère plus. Même si elle la considérait comme une gamine insupportable la plupart du temps, Raven se faisait du souci pour Illumina, elle espérait que rien ne lui arriverait, de même que pour Veto, le garde Cimmerien était un homme qu’elle jugeait bon, sa perte ne serait profitable à personne, si ce n’est à quelques malandrins ou d’autres personnes peu recommandables. Mince ! Si seulement ils ne s’étaient pas séparés ! Ce Carnéa ne serait plus à l’heure qu’il est.

Visiblement la cueillette du mage avançait à bon rythme, et Raven en profita pour réfléchir aux prochaines étapes de son périple. Elle devait impérativement se procurer un remède, elle allait devoir recourir aux compétences de Duscisio pour cela, et agir en conséquence. Le simple fait de savoir comment le reproduirelui suffirait amplement tant qu’elle avait les ingrédients sur elle. Ensuite elle devrait retourner le plus vite possible auprès de Sighild et lui administrer le traitement, de force s’il le fallait, mais pourquoi refuserait-elle ? Après cela elle ignorait encore ce qu’elle ferait, tous les facteurs n’étaient pas encore regroupés. En fonction des découvertes de la lhurgoyf et de ses sœurs, elle agirait, même si trouver la source de l’épidémie et la réduire à néant n’avait de cesse de lui tourner dans la tête. Après quelques instants elle finit par bander son arc et le diriger vers un buisson, après quelques secondes Duscisio leva la tête dans cette même direction. Quelle fut la surprise de Raven quand elle comprit qu’il s’agissait là de l’homme qu’elle avait entendu et suivit jusque là.

Quelque chose clochait vraiment… Elle ne parvenait pas à entendre son cœur, ni même sa respiration, l’homme continuait d’avancer lentement vers Duscisio, l’épée fermement tenue dans le creux de sa main. Un silence pesant planait, Raven restait plongée dans un profond mutisme de peur d’être localisé par ce guerrier, tant qu’elle était invisible, cela lui donnait un avantage considérable. Ondine était maintenant tendue à son paroxysme et le trait métallique orienté directement vers la tête de l’inconnu qui ne semblait pas enclin à dire mot. L’albinos ne bougeait pas lui non plus, mais il était déjà trop tard car le guerrier avait déjà le bras levé et allait frapper le mage dans la seconde. C’est alors que sa course fut interrompue par le trait de Raven qui vint dévier la lame du guerrier, il ne broncha même pas et tourna légèrement sa tête en direction de la terrane avant de bloquer une seconde flèche de son bouclier. L’Erillys était stupéfaite, il avait réussi à bloquer une flèche sans en connaitre le point de départ, et ceux premier coup. Elle tira tout de même un second trait mais le résultat fut sans surprise et le guerrier commença alors à courir vers Hittomi qui descendit de son perchoir transformant une nouvelle fois son arme, lui rendant ici son aspect d’origine.


« Je m’occupe de cet énergumène mage ! Récoltez le reste de ces fleurs, nous ne devrions pas nous attarder ici. Cet endroit est bien trop dangereux. »

Un instant plus tard le métal de son épée venait rencontrer celui de l’être spectral qui jouissait d’une force insoupçonnée, bien que la terrane possédait le don de manipuler le métal selon sa volonté, il lui était difficile de retenir le bras de son agresseur, s’ensuivrait donc un combat à force équitable. Le bras du défunt s’abattait à rythme soutenu sur l’épée de la jeune infirme qui parvenait toujours à les repousser. Une entaille en diagonale. Une roulade dans l’angle mort de la lame suivit d’une réception agile, la jeune femme souriait, elle profita de cette ouverture pour frapper le guerrier aux jambes, mais ce dernier était fort ET rapide, aussi il se retourna vers elle en lui portant une large attaque horizontale manquant de peu de lui couper une mèche. Son attaque toucha tout de même le guerrier à la jambe qui ne broncha même pas, ce contentant de courber légèrement l’échine avant de reprendre ses attaques de plus belle. La jeune terrane dut saisir son arme à deux pour bloquer le coup verticale qui lui était porté, étant à genoux, elle était en position de faiblesse, le coup de bouclier qu’elle reçut ensuite le lui rappela de façon précise. Elle tomba sur le flanc profitant de la vitesse ainsi gagnée pour rouler et se redresser. Elle empoigna son arme à deux mains et porta un premier coup qui vint s’abattre sur le bouclier du guerrier. Jouissant de cette ouverture, le défunt leva son arme et chercha à frapper Raven à la tête. Reprenant ses appuies avec la célérité qu’on lui connait, la terrane leva son arme devant son visage, laissant un avant-bras collé contre sa lame afin de maximiser sa force défensive. Elle commença à tourner légèrement et put entendre le métal de l’épée de son adversaire venir s’échouer contre son arme. Elle finit alors par effectuer un puissant balayage après avoir tourner sur elle-même, jouissant ainsi d’un élan non négligeable. Le bouclier du guerrier ne suffit alors pas à le protéger, ce dernier en plus d’être coupé en deux vola sur quelques mètres. Maintenant privé de défense, le défunt entra dans une frénésie silencieuse et frappa Raven à plusieurs reprises. Elle, se contentait d’effectuer bond sur bond en arrière, se soustrayant ainsi aux attaques meurtrières de son assaillant. Une ouverture, une puissante estoc porté en plein corps, son épée étant bien plus imposante que celui du guerrier, cela restait aisé d’avoir un ascendant sur lui. Il empoigna l’arme d’Hittomi de sa main vacante et parvint à la tirer vers elle, cherchant lui aussi à lui planter son arme dans le corps. L’Erillys lâcha aussitôt son arme, fit un bond en arrière et laissa son adversaire s’effondrer sur le sol.

Haletante, la terrane s’approcha du défunt et lui porta le coup de grâce avant que ce dernier ne disparaisse dans le néant, toujours sans le moindre bruit.


« J’espère que vous avez fini mage. Nous devons partir. »

Cette puanteur... Des carnéas étaient en mouvement.
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Duscisio Balibe
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MessageSujet: Re: LA GRANDE EPIDEMIE - acte 2   LA GRANDE EPIDEMIE - acte 2 Icon_minitimeMar 26 Fév - 19:39

Au moment où il pouvait voir qu'un guerrier des plus étranges apparaissait, l'épée de celui-ci se trouvait déjà à porté et était en train de lancer son coup sur l'albinos qui ne pouvait absolument rien faire. Il portait son coup, dans moins d'une seconde il serait touché, il lui faut deux à trois secondes rien que pour une seule épée, une incantation pour une protection terrestre ou aérienne, sans compter que ses mains étaient occupées. Il était foutu, enfin jusqu'à que son épée soit dévier par un trait qu'il était difficile de voir sur le moment de panique caché que possédait l'herboriste dans les yeux. Les deux traits suivants venait de l'Eryllis, elle venait de lui sauver la vie tout en lui criant qu'elle s'occupait de lui. Il fallait partir et vite, mais il fallait aussi finir la cueillette. Enfin faire vite. Même si beaucoup de vie en dépendait, Duscisio continua de cueillir les fleurs tranquillement, sans accélérer le rythme de ses gestes. C'était toute une pratique.
Prendre l'outil à pleine main, poser le doigt le long du dos de la lame, prendre avec l'autre main, la plante en haut de la tige, approcher la lame de ses doigts, longueur sa peau pour couper la tige, prendre la fleur tombée avec délicatesse et la déposer dans la boite prévue à l'effet. Et il recommençait, prendre une plante lui prenait quelques secondes, rien qu'une fleur mais l'apparence des gestes avait quelque chose de professionnel. On ne pouvait le nier, il savait parfaitement se qu'il faisait. Il recommençait jusqu'à que l'éryllis en avait fini avec la source du dérangement.

J'en prends encore quelques-unes et on s'en va.

Parlant tout en récoltant, Duscisio n'avait pas vraiment la concentration à discuter trop longtemps. En temps normal il voyage toujours seul mais n'est pas plus efficace pour autant. En prendre quelques-unes, les seules choses à penser n'avait pas que leur valeur et leur rareté. Se qui en fait leur rareté aujourd'hui était la cueillette trop poussée de ses plantes. Il en prit une dizaine seulement, sans dire un mot, il rangea ses outils puis la seconde boite dans son sac. Il ne prononça toujours rien, fit simplement signe qu'il était temps de partir.

Au bout de quelques secondes, il remarquait qu'il y avait toujours les nuages orageux qu'il avait provoqué tout à l'heure, de plus, les compagnons séparé n'avaient aucune nouvelle. Espérant qu'ils comprennent qu'il rentrait à présent, Duscisio leva le bras vers le ciel qui se mit à gronder trois ou quatre fois, pour lancer de son bras, trois éclairs vers le ciel avant que les nuages ne disparaissent.
Regardant à nouveau la jeune femme, il fit un léger sourire. Maintenant qu'il en avait finit avec la recherche et la récolte des fleurs tant recherchées.

Je crois avoir souvenir que j'ai une livraison à faire... Raven! J'irai porter moi-même le remède à Sighild.

Il tenait à le faire, c'était une volonté qu'il ne fallait pas contre-dire. Sans compter qu'il n'avait pas fini avec elle, sur se qui s'est passé cette semaine là, il devait avoir des choses à terminer. Il s'est occupé de Sighild pour lui trouver de quoi ralentir les effets de la maladie, il allait lui-même la guérir de ses maux. Il tenait à le faire, une commande gratuite qu'il allait effectuer et une sorte de promesse qu'il s'est faite pour montrer sa dévotion à la guérison d'autrui.

Le moment de partir pour préparer le remède en question arrivait maintenant à son comble. Il allait devoir prouver une fois de plus son talent et celui de sa famille.


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Handicap. Faculté magique grandement réduite.
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