Noblesse Oblige [PV : Sytrinn Sandström, Nobles]

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Les Rumeurs

_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
_ Il parait que ça se bécotte "au bal de la Rose".
_ Il parait que des créanciers en sont après un des conseillers de Ridolbar.

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 Noblesse Oblige [PV : Sytrinn Sandström, Nobles]

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MessageSujet: Noblesse Oblige [PV : Sytrinn Sandström, Nobles]   Noblesse Oblige [PV : Sytrinn Sandström, Nobles] Icon_minitimeMer 13 Juil - 11:26

Alors aux milieux des ombres et du silence se fait entendre le bruit caractéristique de la course d’un cheval, surement un noble cavalier qui se dirige vers le château du serpent pour libérer une princesse caché dans la plus haute chambre de la plus haute tour … Pourquoi la princesse viendrait toute seule dans le château du dragon après tout ? Les contes ne commencent jamais comme ça … C’est toujours une histoire tordu et alambiquer qui pousse les parents à mettre un dragon là …

Pourtant cette histoire commence par l’arrivée de la princesse dans le château, mais quel château. Le château du dragon était bien loin de ses châteaux fantasques construits au-dessus de la lave en fusion et froid dans les tours. Loin de tous ses châteaux de pierre grise, sans intérêt et sans verdure. Ici la lave avait été remplacé par des jardins bien entretenu, et le pont levis par des allés de gravier net et sans mauvaise herbe, de grand arbres remplaçait les corps carbonisés et aucune lumière dans la tour ne laissait présager une chambre pour princesse. En fait rien ne laissait entrevoir la présence d’un dragon et on aurait plutôt cru au manoir du roi : Ici et là un jardinier, au loin deux gardes qui patrouillent, là-bas, prêt de la rivière, une femme lave des linges trop blanc et des rideaux brodé tandis qu’au bout du jardin un palefrenier attend le cheval de la princesse pour l’amener dans les écuries alors que deux beau chevaux de trait sont détaché du carrosse que l’on ramène à sa place, le Duc est rentrer il y a peu d’une de ses affaires pressente et attend dans le salon de recevoir la demoiselle qui lui sera mener par un garde …

Les gardes, voilà bien la seule chose qui dénotait, aucun d’eux n’avais d’habit de cérémonie, bien sur leurs armure était frapper à l’effigie du Duc, bien sur leurs armes était belle, ils ne portaient pas de casque mais la différence s’arrêtait là. Leurs regard était celui du guerrier, leurs armes affuté et leurs fourreau usé par l’emploi et l’entraiment, sur certaines armures ont voyait même des entailles et de petites arbalètes de point étaient prêtent à l’emploi sur leur cuisse. Mais tant qu’à parler d’homme laissant le regard se poser sur le maitre des lieux, le dragon.

Un peu plus loin, après quelques couloires et la grande porte du château se trouvait entre-ouverte la porte du salon et le dragon … Mais quel dragon, sa forme était splendide, le corps fin mais musclé, le port noble et droit, la peau claire et magnifique bien que parcourut d’entaille, même si on jasait beaucoup sur ce duc personne n’était vraiment arriver à le décrire car il était vraiment à l’image de son père, Fen. Quelques blessures attestaient que ces yeux avait bien été remplacés par des pierres et que son regard si envoutant par ses deux couleurs et son absence de pupille dans ses joyaux ne lui servait plus à rien. Doucement poser sur un canapé de cuire devant une petite table à thé le duc attendais en buvant un breuvage couleur sang, une seule autre place attendais, à côté de lui, sur le même divan perdu au milieu du petit salon. La cheminer qui laissait filtré son feu ajoutait avec les tentures et les boiseries une ambiance attrayante …

Pourtant, au milieu de cela ce que l’aveugle trouvait c’était les odeurs, celle du feu de bois claire qui craque doucement et s’échappe légère tiré par le conduit qui ne murmure que peux, l’odeur du thé qui s’échappe doucement de la porcelaine, légèrement acre, plein de fruit et senteur plus lointaine les unes que les autres, mais surtout l’odeur de la terre d’Arghanat qui ouvrais son chemin dans le cœur d’un noble qu’n disait bon avec les siens.

Un indescriptible mais charmant sourire sur les lèvres il attend son invitée.



Dernière édition par Tekum Seh le Ven 22 Juil - 11:29, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Noblesse Oblige [PV : Sytrinn Sandström, Nobles]   Noblesse Oblige [PV : Sytrinn Sandström, Nobles] Icon_minitimeMer 13 Juil - 19:13

Il y a peu, Sytrinn reçut une lettre inattendue de la part du Duc D'Arghanat, Tekum Seh. Ils ne s'étaient jamais rencontrés auparavant, bien que faisant partis du même milieu. C'était d'ailleurs pour cette raison qu'il lui avait fait parvenir cette invitation, et aujourd'hui elle allait faire sa connaissance chez lui. Ainsi, malgré la non-voyance du Duc, Sytrinn s'était vêtue d'une belle et longue robe de lin, crème et brune clairsemée de fins ornements dorés. Des lacets serrés soulignaient la taille svelte de la jeune femme et les manches longues s'évasaient à partir des avant-bras lui donnant ainsi plus de grâce dans ses mouvements.

Elle se rendit dans l'écurie où l'attendait son beau frison noir, Amadeus, déjà sellé. Elle saisit les rênes et attira l'étalon dans la cour, devant son manoir. Sytrinn appela Falko, qui sortit de la demeure d'un pas léger, ravit à l'idée de profiter du grand air. La jeune femme plaça le renard sur le cheval, puis monta également attirant Falko contre elle pour l'empêcher de tomber quand ils seraient au galop. Sytrinn fit claquer les rênes, ils sortirent de la cour, empruntèrent l'allée de graviers et passèrent le grand portail en fer forgé.

Une partie du chemin se fit en ville, où les gens qui connaissaient la jeune femme furent surpris de la voir si élégante. Puis ils bifurquèrent en direction des grandes plaines. Bientôt, ils ne virent plus que quelques maisonnettes, puis plus rien. Seulement les vastes étendues de verdure. La journée était magnifique, le soleil rayonnait et le ciel était bleu et clairsemé de nuages blancs comme neige. Un sourire radieux se dessina sur le visage de Sytrinn lorsqu'elle se trouva devant ce paysage époustouflant. Elle inspira à pleins poumons, elle sentait la liberté qui la happait toute entière. Amadeus bouillonner lui aussi. Le sourire de la jeune femme devint espiègle, elle fixa l'horizon et fit claquer les rênes. L'étalon qui attendait ce signal avec impatience depuis plusieurs minutes, partit au galop en poussant un hennissement ravi. Sytrinn criait de toutes ses forces son enthousiasme car l'adrénaline se propageait à une vitesse folle dans ses veines. Falko, lui, était secoué comme un prunier, mais cela ne l'empêcha pas de crier sa joie lui aussi.

Ils firent une pause au bout d'une demi-heure, pour se désaltérer et profiter du soleil. Puis ils repartirent calmement au trot. Une heure et demie plus tard, il virent se dessiner un hameau surplombé d'un superbe château entouré de montagnes et de forêts et non loin duquel passait une rivière à l'eau limpide. La joyeuse troupe resta bouche bée un instant, avant de repartir dans un galop effréné jusqu'au château.

Lorsqu'ils arrivèrent dans l'allée, Sytrinn fut admirative du calme et de la tranquillité du lieu. Même situé légèrement en retrait de Tyrhénium, le manoir Sandström était constamment entouré d'une presque imperceptible nuée de sons provenant de la ville. Ici, c'était la nature qui régnait.
L'allée du château était immaculée, les arbres et les arbuste étaient proprement taillés. Des petites mains s'affairaient constamment pour maintenir tout ceci en ordre. Deux gardes en armure surveillaient l'entrée, il étaient munis de petites arbalètes. Quand la jeune femme arriva au bout du jardin, elle descendit de cheval, salua le palefrenier et lui confia sa monture. Sytrinn leva la tête pour admirer la somptueuse façade du château. Une chose était sûre, cette visite lui changerait de l'atmosphère de Tyrhénium et du Bazar Condamné. Et surtout, la noble rencontre qu'elle s'apprêtait à faire, contrasterait sûrement avec l'ambiance régnant au sein de la caste ladrinienne.
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MessageSujet: Re: Noblesse Oblige [PV : Sytrinn Sandström, Nobles]   Noblesse Oblige [PV : Sytrinn Sandström, Nobles] Icon_minitimeJeu 14 Juil - 10:25

Alors qu’elle entre dans le salon, mélange d’odeur étonnante et de senteur connu, personne d’autre que les pas dans le couloir ne s’est permis d’annoncer la demoiselle, pourtant, le Duc se lève, sculpture d’albâtre au regard perdu, rêve de sculpteur devant les yeux d’une femme, droit comme un aveugle qui ne veux s’aventurer en terrain inconnu. Puis explosant le marbre de raideur qui gainait son corps il s’incline avec la grâce d’un homme de sang royal et toujours sans bouger, s’appuyant sur sa canne il tend la main vers la demoiselle on l’invitant à s’assoir près de lui :

-“Pour me faire excuser de vous avoir interrompu en plein thé je me permet de vous offrir un petit thé, mélange de mon cuisinier. Les feuilles viennent d’une petite plantation tirant son gout du terrain inhabitable qu’il peuple à coter du volcan, je n’ai jamais compris comment il faisait pour que ses arbres donnent des feuilles là-Bas, mais son gout est hors du commun et se marie à merveille avec les ajouts de mon cuisinier.”

Le thé de Lokram, une petite folie que seul certain nobles si riche peuvent s’offrir. On dit qu’un homme meurt là-bas, dans cette plantation pour qu’une tellière soit servi à la table d’un noble … pourtant l’esclavagisme est interdit et les autorité ont déjà dut y faire un tour, il s’agirait donc d’une comparaison quant à la difficulté de faire pousser ses feuilles aux gout si particulier et surtout une réponse au prix exorbitant demander par le maitre des plantations …

Le Duc c’est tourner vers le garde et après avoir légèrement incliné la tête dans sa direction il pose quelques mots toujours avec ce ton sympathique et calme qui le caractérise :


“Veuillez fermer cette porte et dire au cuisiner que nous mangerons dans une heure. Mademoiselle souhaite gouter à mon régime mais qu’il ne lésine pas sur la muscade dans son bon rôti, je pense que la cuisson a déjà commencer mais c’est pour qu’il garde les plats au chaud et envoie préparer la table. Je vous en remercie.”

L’homme sort exécutant ses ordres et le Duc s’assoit sans vraiment savoir où est la demoiselle qui a très bien put bouger pendant qu’il parlait au garde. Une fois poser sur le divan il prend sa tasse de thé et retourne son regard de pierre verre l’endroit où elle devrait être : à ses côtés. On œil droit est un Sphène vert de semple luire de l’intérieur toujours en contact avec l’essence divine du dragon tandis que le gauche, lui aussi fixer sur elle n’est qu’ombre sans pupille qui absorbe le regard dans les tréfonds d’une âme insondable. Tekum sourit doucement, amical :

“Alors, raconter moi tout jeune demoiselle, votre histoire, votre cœur, pourquoi avez-vous accepté mon invitation ? Comment trouvez-vous le château ? Ma demeure qui n’est qu’ombre, et surtout raconter vous car bien qu’on dise grand bien et de votre beauté de vous je ne vous vois pas …”

Il sourit, son pouvoir grand ouvert pour recevoir tous les sentiments de la demoiselle, il joue sur un terrain bien diffèrent de celui des autres nobles, les tons et les son, et surtout les sentiments qui se dégagent grâce à son empathie bien plus évolué qu’un simple pouvoir, mentir ne sera pas facile même pour une demoiselle habiter à ce petit jeux.
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MessageSujet: Re: Noblesse oblige   Noblesse Oblige [PV : Sytrinn Sandström, Nobles] Icon_minitimeJeu 14 Juil - 15:48

Sytrinn n'eut même pas le temps de dire un mot, qu'un garde lui avait déjà demandé de le suivre. Légèrement en retrait derrière l'homme en armure, la jeune femme et son renard marchaient dans ce qu'il leur semblait être un dédale de couloirs. Puis ils s'arrêtèrent devant une porte que le garde ouvrit. Sytrinn fit un sourire au garde pour le remercier de l'avoir accompagnée, ce dernier se racla nerveusement la gorge, gêné. Puis la demoiselle tourna la tête en direction de l'intérieur de la pièce et son regard s'arrêta sur un homme à la peau d'albâtre parcourue de fines entailles. Se tenant ainsi droit il ressemblait aux statuettes de pierre blanche qu'elle avait vu en décoration, dans les couloirs. Il se courba et la salua noblement avec tout autant de grâce. Même s'il était aveugle, Sytrinn le salua d'une révérence souple et gracieuse en retour. Puis le maître des lieux l'invita à s'installer sur le divan, près de lui.

Alors qu'il lui proposait du thé et en faisait les louanges, Sytrinn se saisit délicatement d'une tasse pour humer le parfum délicieux qui s'en dégageait, puis elle trempa ses lèvres dans le breuvage . En effet, ce thé était le plus exquis qu'il ne lui avait jamais été donné de goûté.
Falko se tenait à ses pieds, assis, se tenant droit, les oreilles dressées. Dans un premier temps, Sytrinn crût qu'il voulait paraître le plus noble possible et cela l'amusa, mais elle perçu ensuite comme une lueur d'inquiétude dans son regard.

Le Duc, donna ses instructions au garde pour le repas qui serait servi dans une heure. De toute évidence, cet homme aimait la bonne cuisine et s'impliquait vraiment dans ce domaine. La jeune femme était souvent en ville et dînait la plupart du temps dans des auberges. Elle avait donc perdu l'habitude des plats travaillés et mitonnés.
Alors qu'elle buvait une gorgée de son thé, Sytrinn balaya attentivement la pièce du regard, par réflexe. Elle ne s'attarda pas sur les boiserie et les tapisseries précieuses, mais plutôt sur la disposition de la pièce, des portes, des fenêtres. La jeune femme trouvait le Duc fort aimable, seulement de nombreuses rumeurs couraient dans Tyrhénium à son sujet. Mais après tout, peut être était-ce simplement qu'il voulait voir un peu de la jeune noblesse pour changer.

Le maître des lieux s'assit ensuite près de son invitée et prit lui aussi une tasse de thé. Puis il se tourna vers elle et planta son regard dans le sien. Ses yeux avaient été remplacés par des pierres, de sphène probablement. Une verte et une noire. Sytrinn ne fut point surprise car déjà au courant, de part ce qui se disait en ville. Cet homme devait certainement reporter toute son attention sur ses autres sens.
Il afficha un doux sourire
.

- Alors, racontez moi toute jeune demoiselle, votre histoire, votre cœur, pourquoi avez-vous accepté mon invitation ? Comment trouvez-vous le château ? Ma demeure qui n’est qu’ombre, et surtout racontez vous car bien que l'on dise grand bien de votre beauté et de vous, je ne vous vois pas …

La jeune femme sentit le regard insistant de Falko à ses pieds, elle jeta un bref regard à son compagnon qui avait l'air méfiant et mal à l'aise.
Elle n'avait pas prononcé un mot depuis son arrivée, et s'en trouvait confuse.


- Monsieur le Duc je vous prie de pardonnez mon impolitesse, je ne me suis pas présentée. Mademoiselle Sytrinn Sandström, fille de Roderik Sandström, noble de Tyrhénium. Je suis enchantée de faire votre connaissance, dit-elle avec un sourire, tout comme je suis ravie d'admirer votre somptueuse demeure. Tout est si calme ici, si paisible. J'ai traversé pour la première fois les vastes pleines, pour venir vous voir, quel paysage grandiose !
Lorsque j'ai eut votre lettre entre les mains, je ne vous cache pas avoir été intriguée. J'avais parfois entendu parler de vous, et je me demandait comment un homme aussi important que vous dans Eridania, pouvait porter de l'intérêt à une jeune aristocrate telle que moi,
fit-elle avec un sourire gêné. Je dois vous avouez que je suis quelque peu intimidée.

Sytrinn n'aimait pas parler d'elle, mais c'était comme si le Duc en face d'elle la rassérénait. Elle se sentait presque envoûtée... Falko donna un petit coup de patte sur la chausse de son amie qui ne sursauta pas, mais qui retrouva un peu ses esprits.

- Je ne savais pas que l'on parlait de moi ainsi, fit-elle en lâchant un petit rire amusé, j'aime aider les gens dans le besoin, il est vrai, ainsi que jouer de mon violon dans les tavernes pour divertir les clients et rendre service aux taverniers. J'aime ma ville, voilà tout, c'est là que j'ai grandi et je n'en suis presque jamais sortie. Pour ce que les gens disent de ma beauté, je ne peux poser de jugement, il s'agit d'une caractéristique trop subjective. Mais pour vous donner les grandes lignes sur ma personne, mes cheveux sont longs, dorés tout comme mes yeux, et ma peau est claire. Pour venir vous voir aujourd'hui, je porte une longue robe de couleur brune, crème et dorée. Je ne vais pas m'attarder davantage sur les détails, j'espère que cela suffira à vous renseigner. Mais parlez moi de vous à présent, ce somptueux domaine appartenait-il à vos parents ? Que vous a t-il donné l'envie de me rencontrer et de me le faire découvrir ? Avant de vous rendre la parole, permettez moi de vous complimentez, le thé que vous m'offrez est divin ! conclut-elle avec un sourire radieux.
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MessageSujet: Re: Noblesse Oblige [PV : Sytrinn Sandström, Nobles]   Noblesse Oblige [PV : Sytrinn Sandström, Nobles] Icon_minitimeMar 19 Juil - 9:43

Après un sourire plein de charme le duc pose sa main sur celle de la demoiselle et la reprend :

-“Chut belle demoiselle, il y a des questions que l’on ne pose pas, ou alors en silence, à des amis qui ne savent pas non plus et d’un commun accord alors on arrive à une rumeur frauduleuse que l’on lâche dans le comté dans l’espoir qu’il la contredise et dise ainsi la vérité ou quelque fois juste pour s’amuser. C’est un drôle de jeu mais il à l’aire de plaire à nombreux, imaginé on raconte même que je trempe dans des affaires louche et que je me bats avec ma canne pour diriger la pègre d’Hesperia … J’aime entendre des rumeurs sur moi, c’est un jeu comme un autre quand on est vieux politicien et le plaisir de vivre ne se limite plus à ça mais en fait grandement parti, le jeu. Vous comprendrez dans quelques années.”

Il sourit toujours et la pierre de Sphène luit légèrement alors qu’il oriente son empathie autant sur la jeune femme que sur le renard qu’il sent aussi important qu’elle. Quelle idée ont les gens d’ici de se balader avec un animal ? Encore une faiblesse, un point d’attache, un petit quelque chose qui nous ralentit … Bien que parfois il puisse être vraiment utile.

“Mais je vais quand même vous répondre, peut-être par jeux aussi. Je suis vieux, ho je sais qu’il court des rumeurs comme quoi je ne suis pas assez vieux pour ne plus être capable de ne pas accomplir mes devoir conjugaux mes aller savoir si c’est vrai vue qu’aucune demoiselle n’attend dans mon lit” Le ton de la plaisanterie est réelle sur cette remarque, ce n’est pas une invitation, c’est juste un jeu. “Cela fait de moi un bon parti, riche à acheter un thé hors de prix et capable de vous satisfaire tout en ayant la possibilité de mourir bientôt de vieillesse, vous imaginé bien la nué de papillons que j’attire. Il me fait donc plaisir de recevoir de temps en temps des femmes assez vive d’esprit pour comprendre et surtout pour que la rumeur tourne et me laisse en paix quelques jours … On m’a dit de plus nombre de choses sur vos, des rumeurs, donc je pense que vous jouez dans la même cours que moi … Ou alors vous avez un amant qui n’est pas noble, et cela expliquerais de nombreuses choses …”

Il sourit de plus belle, il joue et vole en virevoltant d’un phrase à l’autre, en bon noble il parle sans vraiment dire grand-chose mais en testant les signe de la demoiselle, la main toujours posé sur la sienne il saura si elle se crispe, son empathie fera le reste … Les sens des aveugles sont bien plus développer, pour compensé disent certain, les premier concerner vous répondront : Pour vivre.

“Voilà entre autre pourquoi je vous ai amené chez moi, il me faisait envie de découvrir une femme vive d’esprit comme on en voit peu de par chez nous et capable de rester à sa place quand il en est question. Vous n’imaginez pas les êtres que je vois trainer dans mes soirées … Nombre des nobles de notre air n’en ont même pas l’esprit.”

Il baisse les yeux, un peu dégouter par cette idée en se rappelant que de nombreux démons ne sont plus que des humains ayant plus de pouvoir et de puissance que les autres, mais juste des coquilles vides …

“Ainsi, de pars mon âge, vous ne trouverez rien sur comment j’ai eu mon domaine, mais si vous voulez une rumeur plus proche de la réalité disons que je l’ai gagné après un rude combat, probablement mon plus grand combat. Et maintenant cette terre est ma raison de vivre …”
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MessageSujet: Re: Noblesse Oblige [PV : Sytrinn Sandström, Nobles]   Noblesse Oblige [PV : Sytrinn Sandström, Nobles] Icon_minitimeMar 19 Juil - 17:30

Le Duc lui sourit, ce qui la fit sourire, puis il posa sa main sur la sienne et le sourire de Sytrinn disparu. Elle craignait le contact des hommes, néanmoins elle réussit à se contrôler et à garder son corps serein alors que son visage s'était fait plus inquiet. Elle jeta un coup d'oeil à son renard, il semblait toujours écouter mais il était désormais tranquillement couché. La jeune femme leva un sourcil d'étonnement, puis son attention sembla attirée par le Duc.

Ce dernier, comme elle s'y attendait, ne répondit pas vraiment à ses questions. Il centra sa réponse sur le phénomène des rumeurs. Ah, la noblesse et ses longues phrases pleines de détours ! Heureusement que Sytrinn y était habituée. Ainsi, elle n'eut pas de mal à suivre le processus qu'il décrivait, car elle pensait la même chose depuis bien longtemps. En effet, les rumeurs étaient un jeu, un jeu dangereux même.

A nouveau, la jeune femme se sentit envoûtée par les paroles du Duc, son oeil de pierre luisait légèrement, elle était captivée. Soudain le feu dans la cheminée crépita, créant une flamme blanche qui se fondit instantanément parmi les autres, mais dont la lumière attira le regard de Sytrinn, la sortant quelque peu de son envoûtement.
Le maître des lieux se mit ensuite à plaisanter sur les rumeurs qui l'entouraient, ce qui arracha un petit rire à la jeune femme qui imaginait bien les femmes sangsues qui pouvaient rôder autour de lui, assoiffées de pouvoir. Parfois, Sytrinn était déçue par l'attitude bien basse que pouvaient avoir certaines personnes de son sexe. Ces femmes si prétentieuses et si faibles...

C'est alors que le Duc mentionna à demi-mots une rumeur la concernant.


- On m’a dit nombre de choses sur vous, des rumeurs, donc je pense que vous jouez dans la même cour que moi … Ou alors vous avez un amant qui n’est pas noble, et cela expliquerait de nombreuses choses …

C'est une plaisanterie ? Elle ne fréquentait et n'avait jamais fréquenté personne ! Le Duc disait un mensonge pour mieux qu'elle lui réponde la vérité... lui même l'avait expliqué tout à l'heure. Ainsi, Sytrinn resta tout à fait sereine et se contenta de lever un sourcil blasé.
Le maître des lieux touchant encore sa main, la considérait apparemment comme "une femme vive d'esprit", et elle accepta ce qu'elle prit pour un compliment avec gratitude.
La jeune femme était d'accord avec lui sur le fait que la noblesse perdait de ses valeurs, et partageait sa déception en baissant les yeux tout comme lui.


- Ainsi, de par mon âge, vous ne trouverez rien sur comment j’ai eu mon domaine, mais si vous voulez une rumeur plus proche de la réalité disons que je l’ai gagné après un rude combat, probablement mon plus grand combat. Et maintenant cette terre est ma raison de vivre …

- Nous avons tous une raison de vivre... dit pensivement Sytrinn tout en souriant. Monsieur le Duc, aimez-vous la musique ? Peut-être êtes vous musicien ? Questionna la jeune femme avec enthousiasme pour rendre l'atmosphère plus légère. Elle en profita pour retirer doucement sa main de celle du Duc.
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MessageSujet: Re: Noblesse Oblige [PV : Sytrinn Sandström, Nobles]   Noblesse Oblige [PV : Sytrinn Sandström, Nobles] Icon_minitimeJeu 21 Juil - 15:11

Le Duc sourit, il avait appris bien des choses alors qu’elle n’avait rien dis, la demoiselle en disait tellement plus la bouche close que ces pipelettes ne pouvaient en dire en ouvrant cette boite de pandore d’où sortait d’aléatoire rumeurs …

-“J’aime la musique et j’en joue parfois comme tout prêtre de Fen qui vois mon père dans son intégrité et n’oublie pas qui il est avant d’ouvrir son chemin sur la voix de son futur. Vous en jouer n’est-ce pas ? Cela fait partie de vos plaisirs …”

Il marque une pause puis reprend la parole avant qu’elle ait eu le temps de répondre.

“…Avant de vous laisser jouer de votre art j’ai une question à vous poser. Si un chariot empreinte un chemin que vous ne voulez pas, que vous ne connaissez ou ne maitrisez pas, que faite vous ? Faite vous partit de ces femmes qui s’assoit dans le chariot et attendent ? Courez-vous après en hurlant des paroles insensées qui n’ont pour but que l’aire et ne pourrons jamais changer les choses ? Vous cachez vous les yeux de vos mains et vous laissez vous ensevelir doucement par la terre ? Ou bien mettez-vous en place tout un plan pour que la chariot sorte de cette voie quitte à le faire revenir en arrière ?”

Il semble prendre cet instant avec beaucoup de philosophie et le visage tourné légèrement plus haut que la demoiselle n’est-il semble lui-même réfléchir sur l’endroit où il se passerait, de quel type d’homme fait-il vraiment parti … Son sourire se pose, tout n’est que comédie, il sait parfaitement où il est mais il veut l’avis de la demoiselle, l’avis oral de la demoiselle sur elle et sur les choses qui l’entourent … D’un sourire il ajoute :

“Un ami à moi avait coutume de dire : Quand on plante un clou dans la main d’une personne on peut différencier cette personne des autres. Il y a celle qui vous regarde droit dans les yeux et vous fixe, cette personne-là est faite dans le bois des héros, les héros méritent juste de mourir, vivant ce sont des plais. Il y aussi la personne qui baisse les yeux et pleure, cette personne là non plus ne mérite pas de vivre, car jamais ils ne sauront prendre la vie à pleine main et la vivre avec tout ce qu’il faut …” Sa voix était devenu un peu plus grave, comme un conteur qui pose un histoire entre quelques mots pour le sourire de tous, “Alors, à cette instant il levait un grand clou de charpentier et avec une vitesse hors du commun il vous attrapait la main en souriant de toute ses dents et laissait tombé comme une sentence un magnifique : Et toi ? Es-tu un héros ?” Sa voix retombe et le sourire s’efface … “J’aimais bien cette homme, bien que bizarre dans ses manière il était attirant … Raconté moi tout, mais raconté moi tout par la musique cette fois !”

Il sourit et claque des mains, trois fois, alors un homme entre, le même que celui qui était devant porte et prend le seul mot du Duc comme un trésor : “Violon”. Il sort à la recherche de ce bien précieux qui arrivera dès que la demoiselle aura répondu à sa question :

“Ainsi vous avez juste le temps de me dire qui vous êtes, de prendre mon violon qui m’a été fait sur commande par un des meilleurs artisan de votre ville et de me jouer votre vie avant que nous allions prendre le nôtre diné.”
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MessageSujet: Re: Noblesse Oblige [PV : Sytrinn Sandström, Nobles]   Noblesse Oblige [PV : Sytrinn Sandström, Nobles] Icon_minitimeJeu 21 Juil - 18:18

Suite à sa question, le Duc sourit mais ce n'était pas vraiment concernant la question... c'était un sourire satisfait. Il lui répondit qu'en tant que prêtre de Fen, il aimait faire de la musique. Puis il demanda à la jeune femme si elle en jouait, alors qu'il connaissait évidemment la réponse puisqu'elle avait mentionné son violon un peu plus tôt. Néanmoins elle s'apprêtait à répondre, quand soudain, il changea de sujet et posa une nouvelle question à Sytrinn. Une histoire de chariot changeant de chemin. Sur le coup, la jeune femme fronça des sourcils d'incompréhension, puis elle trouva la réflexion particulièrement intéressante. Tout en écoutant, elle admirait le feu dans la cheminée. Elle savait ce qu'elle ferait de ce chariot...

Mais elle ne put à nouveau pas répondre, le Duc lui raconta une histoire que son ami lui avait lui même conté. Une histoire aussi étonnante que la question précédente. Sytrinn l'écouta avec attention, et une question parmi le récit fit mouche dans son esprit.


- Et toi ? Es-tu un héros ?

Pourquoi cette question ? Ne venait-il pas de dire que le héros, comme le lâche, ne méritait pas de vivre ? La jeune femme s'imagina se faire clouer la main. La douleur devait être insupportable, elle pleurerait sûrement. Puis elle regarderait le planteur de clou droit dans les yeux, car elle serait révoltée par une action si sadique, injuste et gratuite. Enfin, elle retirerait le clou et irait soigner la plaie. C'était vraiment idiot. Elle n'était ni une lâche, ni un héros. Elle était humaine. Alors, elle ne savait pas si elle méritait de vivre, mais en tout cas, elle le voulait.

Sytrinn sortit de sa réflexion en clignant des yeux et le Duc demanda au garde d'apporter un violon. Puis sans regarder le maître des lieux, elle planta à nouveau son regard dans les flammes du foyer.


- Monsieur le Duc, je vais vous répondre sincèrement. Dit-elle comme se parlant à elle même. Si le chariot empruntait un chemin sur lequel je ne voulais pas m'engager car je ne le connaissait pas ou ne le maîtrisait pas, et bien, j'aurais peur. Dans ce cas je tenterais de le faire dévier ou reculer, mais... à quoi bon ? Si le chariot à changé de trajectoire, c'est peut être car ce chemin est le meilleur ?... ou le pire ? Alors, je me placerais derrière le chariot et le pousserais, même si j'ai peur et que cette peur grandit à chaque pas que je fais. Pourquoi faire reculer ce chariot ? Pour retraverser les obstacles passés ? Pourquoi l'insulter ? Pour s'épuiser inutilement ? Pourquoi ne rien faire ? Pour avoir des regrets ? Pourquoi le faire avancer ? Pour avoir peur. Pour avoir des doutes. Pour que l'on vous plante des clous dans les mains. Pour que l'on soigne vos blessures... Pour vivre.

Sytrinn se retourna vers le Duc et lui sourit.

- Veuillez m'excuser. Je vais jouer maintenant, si vous le voulez bien.

La jeune femme se leva et vint à la rencontre du garde, qui entrait justement dans la pièce avec l'instrument. Ce dernier fut confus que la demoiselle prenne la peine de se lever. Elle s'empara du violon et de l'archet et gratifia le garde d'un charmant sourire. L'homme resta planté là quelques secondes, avant de faire brusquement demi-tour en rougissant et de quitter le salon d'un pas maladroit.

Sytrinn vint se placer en face du maître des lieux, non loin de la cheminée. Elle admira l'instrument dont les finitions étaient d'un raffinement à coupé le souffle. Elle était très honorée qu'on lui confit une telle pièce. Maintenant, elle devait raconter sa vie en musique, chose que jamais personne ne lui avait demandé de faire. Tout en accordant le violon, elle opta pour une improvisation. La jeune femme ne savait pas ce que le Duc pourrait bien comprendre, mais elle avait découvert aujourd'hui un homme cultivé, sensible et fin d'esprit, son interprétation ne pourrait être que juste même s'il ne saurait pas les détails.

Sytrinn plaça l'instrument sous son menton et l'archet caressa les cordes. Une mélodie légère et joyeuse fendit l'air, l'innocence de l'enfance, les pitreries, les jeux dans les tas de feuilles mortes qui s'envolent au moindre souffle de vent, les flocons de neige qui mordillent les joues rougies par le froid de l'hiver, la famille...
Puis les notes se firent plus graves, très graves, le danger, puis elles remontèrent dans les aiguës, la peur, le rythme s’accéléra, les notes oscillaient de graves à aiguës, de aiguës à graves, la souffrance, les cris.
Et le tempo se fit plus lent, mélancolique, les larmes, la mélodie se fit tranquille et posée, la conscience de l'adulte, les notes se firent mystérieuses, l'avenir.

Lorsqu'elle conclut son morceau, Sytrinn était presque essoufflée, Falko la regardait, inquiet et choqué car il savait qu'elle n'avait pas joué la comédie. La jeune femme avait la gorge nouée à force de contenir ses larmes, mais elle était fière d'avoir tenu bond, d'avoir garder le contrôle durant tout le morceau.
Quand elle reprit ses esprit elle regarda le Duc, inquiète de sa réaction. Néanmoins elle sourit comme à son habitude, et attendit qu'il lui fit signe de passer à table.
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MessageSujet: Re: Noblesse Oblige [PV : Sytrinn Sandström, Nobles]   Noblesse Oblige [PV : Sytrinn Sandström, Nobles] Icon_minitimeVen 22 Juil - 11:28

Le temps passe, le temps oublié où tout n’était que violence et rage, que contrôle et parfaite maitrise, le temps où les êtres supérieurs se servaient sur les esclaves, le temps des guerres, le temps des vies profondes de vrai chasseur … Pourtant il le retrouve dans sa musique, ce temps est toujours là, dans le cœur de certain qui se prennent pour des anciens chasseur sans comprendre que pour le rester il faut suivre le rythme du chef d’orchestre, et que le tempo à changer, le battement sévère est devenu lent et tout prend doucement sa place au lieu de venir avec rage, seul quelques solo son permis, si ils sont beau et ne trouble pas la masse … Ils n’ont pas vue que pour être chasseur il fallait être chef d’orchestre.

Ainsi à la fin du morceau de la demoiselle, l’homme se lève, s’appuyant sur sa canne il sourit et s’incline doucement devant la demoiselle, ses lèvres dessinent le contentement, une sorte de joie d’avoir la confiance, un plaisir d’avoir écouté quelque chose de beau, simplement. Puis, comme si elle n’attendait que cela une jeune demoiselle en habit de bonne entre doucement dans la pièce et s’incline. Elle n’a rien dit, fait presque aucun bruit mais cette poussière d’existence est parvenu à l’oreille du duc et il se relève doucement, la femme elle passe dans la pièce pour ouvrir une autre porte où elle disparait laissant ce vide entre les battants qui n’attendent que de souhaité la bienvenu aux êtres du salon.

Alors le Duc tend le bras vers la demoiselle et l’invite d’un simple geste à prendre sa main ou son bras, appuyer sur sa canne, perdu au milieu de ce mobilier inutilement riche il ressemble à nouveau à un aveugle, un être qui n’a jamais été prévue pour vivre dans ce monde, qui ne voit pas le danger et ne peux faire que le sentir à l’instant où il s’écrase sur lui avec plus ou moins de violence laissant les marques de la vie sur la peau de noblesse, laissant le sang bleu sur le sol et la vie être tiré plus loin par la volonté.


-“Votre morceau belle demoiselle était magnifique, un plaisir pour les oreilles même si l’instant de tristesse ne devrai pas déborder comme il le fait sur l’avenir, il est à vous de le garder dans la joie. Le passé est un fait, il ne peut plus être changé, vous pouvez maintenant le maitrisé, le contrôlé et en prendre de la force, mais c’est les seuls marque qu’il doit laisser, la peur n’est pas une option, la tristesse est juste un passage et le sourire une façon de vivre et non un masque. J’aimerais vous entendre un jour, avec votre violon, me raconté la suite de ce morceau dans une douce musique. Me le promettez-vous ?”

Sourire sur son beau visage, il souhaite vraiment avoir le plaisir de l’entendre à nouveau, même un débutant en politique pourrais le voir, le sentir, il ne cache rien, il a vraiment pris plaisir à ce morceau … Il espère une suite tel qu’il l’a prédit. Attendant la réponse il ajoute :

“Et j’ai un autre service à vous demander, pouvez-vous me mener jusqu’à la salle à manger ? La jeune demoiselle que vous avez vue passé vous montrera le chemin. Je dois cependant vous prévenir que d’autres personnes y seront présentes, tous de bonne famille, prenez cela comme un avantage pour vous, rencontré d’autres nobles. Vous savez, pour nous, parfois la réputation compte bien plus que tout le reste, malheureusement dirait certain mais c’est la tare de la noblesse…”


[Je laisse aux autres le plaisir de se présenter, la salle à manger est elle aussi richement décorée mais avec gout et pas de trop :
“qui chercherais de l’or lorsque l’on ne voit que des ombres ?”]
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MessageSujet: Re: Noblesse Oblige [PV : Sytrinn Sandström, Nobles]   Noblesse Oblige [PV : Sytrinn Sandström, Nobles] Icon_minitimeVen 22 Juil - 14:01

Le Duc se leva, s'appuya sur sa canne et sourit tout en s'inclinant devant Sytrinn. La jeune femme posa délicatement le violon et l'archet sur la table basse où se trouvait le thé. Jouer de cet instrument avait été un pur plaisir et un grand privilège, mais rien ne valait plus pour elle que le violon hérité de sa mère, car c'est avec ce violon que ses sentiments s'exprimaient le mieux. Le maître des lieux semblait sourire sincèrement, ce qui rassura Sytrinn et la fit sourire d'autant plus.

Soudain, une jeune servante dont le maître mot devait être la discrétion, entra dans le salon d'un pas presque inaudible et s'inclina. Puis elle traversa la pièce richement décorée, posa ses mains sur les battants d'une porte qui s'ouvrit lentement sur une lumière douce qui l'aspira. Sytrinn comprit qu'il s'agissait de la salle à manger. La jeune femme s'approcha et passa son bras autour de celui du Duc qui était tendu vers elle, en signe d'invitation à changer de pièce. Il la complimenta sur le morceau qu'elle venait de jouer. Comme elle l'avait imaginé, le Duc avait bien déchiffré ses émotions et il la rassura quant au passé, au présent et à l'avenir.


- J’aimerais vous entendre un jour, avec votre violon, me raconter la suite de ce morceau dans une douce musique. Me le promettez-vous ?
- Je vous le promet, monsieur, répondit amicalement Sytrinn.

Le Duc sourit, il semblait vraiment avoir apprécié ce moment musical. Sytrinn avait pris un risque en jouant la carte de l'improvisation, mais comment aurait-elle pu raconter sa vie en jouant la musique d'un autre ? En tout cas, cet instant avait été unique, tout comme cette mélodie qu'elle ne reproduirait jamais car elle l'avait déjà oubliée. Seuls les murs de cette demeure en garderont un souvenir résonnant.

- J’ai un autre service à vous demander, pouvez-vous me mener jusqu’à la salle à manger ? La jeune demoiselle que vous avez vu passer vous montrera le chemin. Je dois cependant vous prévenir que d’autres personnes y seront présentes, toutes de bonne famille, prenez cela comme un avantage pour vous, de rencontrer d’autres nobles. Vous savez, pour nous, parfois la réputation compte bien plus que tout le reste, malheureusement dirait certain, mais c’est la tare de la noblesse…

Sur ce point, Sytrinn était bien de son avis. Néanmoins elle était ravie d'apprendre que le dîner se ferait en compagnie d'autres personnes. Peut être reconnaîtrait-elle quelqu'un qu'elle aurait vu auparavant lors d'une réception ? Elle ferait d'ailleurs sûrement de nouvelle rencontres, ce qui lui rappelait des souvenirs lointains du temps où elle faisait ses premiers pas dans l'aristocratie et où elle découvrait les différentes facettes de la noblesse...

Au bras du Duc, elle entra dans la salle à manger. Tout comme dans le salon, les tissus et les meubles étaient précieux et raffinés, sans surplus ni prétention. Mais voilà que la jeune femme apercevait déjà quelques invités...
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MessageSujet: Re: Noblesse Oblige [PV : Sytrinn Sandström, Nobles]   Noblesse Oblige [PV : Sytrinn Sandström, Nobles] Icon_minitimeVen 22 Juil - 19:05

    L'humanité et les mœurs des terrans pouvaient parfois se jouer d'une incroyable perplexité. Il existait tellement de codes et de manières, que pour un peuple comme les sylphides, tout cela pouvait paraître bien superficiel et superflu. Toutefois, Calixte y avait trouvé l'objet d'une attention toute particulière, une passion curieuse qui la fascinait. Elle ne se l'expliquait pas le moins du monde, tout comme ses envies qui la poussait à toujours désirer à en savoir plus, sur tout et n'importe quoi. Cet attrait avait été très mal perçu par les siens, la curiosité était un défaut si humain qu'il en était désagréable de s'approcher d'un peuple aussi primitif. Mais qu'importait les discours que l'on avait bien pu lui faire, aujourd'hui, elle s'amusait à se faire passer pour l'un d'entre eux, dans les règles de l'art depuis des années. Rien ne lui faisait défaut, si ce n'était la réalité de son identité.

    Officiellement, aux yeux du monde qu'elle côtoyait, Calixte était le Docteur Telenna, médecin reconnu et apprécié d'Hesperia la grande capitale, mais elle était aussi un jeune noble à la beauté androgyne qui attirait bien des regards et des attentions, portant le statut appréciable de Vicomte d'Odessa. Ce que l'on connaissait de cet étrange docteur Telenna était qu'il possédait son propre cabinet médical et qu'il n'hésitait pas dans son grand dévouement à se déplacer pour voir des patients du bout du monde. Il possédait également une sœur jumelle dont la similitude était dès plus troublante, mais dont les rêves de liberté lui faisaient éviter les lieux trop mondains, et, de ce fait, n'accompagnait jamais son frère. Cette sœur, de même prénom, soit disant humour de leur chers parents qui donnèrent énigmatiquement le même prénom mixte à leurs jumeaux, ne se plaisaient pas dans sa noblesse, mais on pouvait parfois la croiser à Hesperia. Leurs parents étaient décédés et c'était notre docteur qui s'occupait de leur héritage. Bien que possédait des titres mais n'étant pas matérialistes, ils auraient revendus terres et manoir pour une vie plus simple, mais ils possédaient l'argent, le savoir vivre et les manières dus à leur statut. On disait simplement qu'ils étaient des excentriques et des originaux. Néanmoins, on concédait aisément ce choix de vie de par le métier de notre médecin qui n'avait que peu le loisir de pouvoir apprécier le confort d'une grande demeure.

    Officieusement, vous aurez aisément compris que cette sœur n'existait pas, mais que Calixte l'incarnait tout aussi bien. Deux personnes qui n'étaient en réalité qu'une seule. Cela n'était qu'une précaution de notre sylphide, au cas où l'on devait la rencontrer sous sa véritable apparence, c'était à dire, celle d'une femme. Le sacrifice de sa féminité ne fut pas trop grand pour Calixte, et le travestissement était presque devenu un jeu. Toutefois, ce festival d'attraits venait de la nature des Hommes, des Terrans. Elle qui était d'un altruisme anormal pour une sylphide s'était rendue compte de la méfiance et de la misogynie de la civilisation urbaine. Une femme médecin aurait bien moins de succès que leur équivalent masculin, même si elle possédait les mêmes compétences. Elle trouvait cela totalement ridicule mais avait préféré néanmoins, à cause de son métier, jouer le jeu d'autant plus, lui permettant ainsi de gagner confortablement sa pitance en ayant une bien plus grande clientèle. Les hommes avaient confiance, et les femmes trouvaient le Docteur Telenna doux et séduisant. Ainsi, par son travestissement, elle comblait tout le monde.

    Mais au delà de ça, choisissant donc un statut de haute noblesse, elle devait aussi se plier à leurs coutumes, leurs bals excentriques, leurs grands banquets... L'unique chose à laquelle elle ne s'était jamais pliée - et pour cause - c'était bien entendu le mariage avec une jeune femme de haute lignée. Même si l'on trouvait étrange qu'un homme ayant son bagage soit célibataire, elle apportait toujours de bons arguments pour s'en expliquer. Et donc, notre jeune femme se devait de participer à une nouvelle soirée mondaine. D'après l'invitation qu'elle reçut, cela concernait seulement certains nobles qui devaient se présenter avec leur titre, pour preuve de leur rang. Voilà qui était amusant. Cela signifiait-il donc qu'il existait de nombreux faux dévots qui se glissaient à de telles soirées? Si cela n'avait été que du choix de Calixte, elle aurait sans doute décliner l'invitation. Toutefois, étant quelque peu connue, cela lui permettait à la fois de faire de nouvelles rencontres, et peut-être même de futurs patients. Agrandir son champ relationnel ne pourrait de toutes façons ne pas lui faire de mal.

    Élégamment vêtu comme tout bon gentleman qui se respectait, de son costume noir bien taillé, d'une matière noble et agréable, le Vicomte d'Odessa respirait la tranquillité. Il n'était pas inquiet, ni même anxieux de venir sur ces terres inconnus, chez un homme qu'il ne connaissait que de nom. Le Duc d'arghanat. La première chose que notre sylphide nota était la beauté sommaire de l'édifice dans lequel il entra. Cela n'était pas pour lui déplaire, peut-être aurait-il même apprécié vivre dans un tel milieu? Lorsque le médecin arriva, il fut accueilli par un serviteur qui demandait qui présenter, mais également les papiers qui le prouvaient. Ôtant son haut-de-forme, une main sur le cœur et une courbette, Calixte déclina alors d'une voix sombre son identité.

    " Je suis le Vicomte d'Odessa, médecin d'Hesperia, et noble de surcroît. J'ai reçu une invitation de votre maître qui me conviait à un repas ici-même. Voici pour preuve la note que j'ai reçu, ainsi que le parchemin prouvant ma noblesse. "

    Peut-être vous demandez-vous comment possédait-elle un tel livret? N'oubliez pas que Calixte était une sylphide, elle vivait depuis un temps immémorable, et elle faisait partie de la caste des Eclaris. Il fut très communs que de la part de ces intellectuels d'offrir leurs aides à la fabrique de ces dits papiers pour les Nobles d'autrefois... qu'ils possèdent les capacités d'en faire de nouveaux... Mais rassurez-vous, notre médecin n'était pas une fausse noble. Lorsqu'elle eut quitté les siens pour vivre parmi les terrans, elle obtint sa noblesse de façon la plus légale possible, ce qui lui avait beaucoup coûté cependant. Mais oublions ces détails si peu intéressants...

    Une fois bien présentée et que son identité fut vérifiée, le Vicomte entra en scène, amené dans une belle salle à manger où guettait déjà les couverts. Il planait déjà bien des parfums qui venaient à titiller l'appétit de notre médecin, mais il faudrait se montrer patient.... mais l'attente ne serait pas si longue que prévue. Alors qu'elle venait de rentrer il n'y avais pas plus de cinq minutes, voici qu'une jeune femme, au bras d'un aveugle, entra également dans la pièce. De par ces informations, Calixte sut immédiatement à qui elle avait à faire : au maître de maison.
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MessageSujet: Re: Noblesse Oblige [PV : Sytrinn Sandström, Nobles]   Noblesse Oblige [PV : Sytrinn Sandström, Nobles] Icon_minitimeVen 22 Juil - 22:28

Aujourd'hui était une journée spéciale pour Shyra, en temps normale il exécute un contrat, ou une vente, mais aujourd'hui il était invité dans la demeure du Duc d'arghanat. Shyra était très content de cette invitation car beaucoup de nobles seront présent, ce qui est une bonne nouvelle, il aurait peut être l'occasion de parler affaire. La famille Vanyr elle, est une famille bien spéciale, contrebande, assassinats voilà d'où vient toute sa fortune. Depuis des décennies l'obsession de la famille Vanyr est d'étendre son domaine, amasser encore plus de richesse et surtout avoir du pouvoir, être influent. Et depuis son plus jeune âge Shyra à été plongé là dedans. Ses parents lui ont appris les bonnes manières et tout ce qu'il y avait à savoir afin de côtoyer la noblesse et les personnes détenant le pouvoir, de quelle façon les charmer, les amadouer afin d'obtenir ce que l'on désire.

Mais aujourd'hui là n'était pas son but principale, car depuis la disparition de ses parents les activités de la famille Vanyr se sont vues ralentir et Shyra vient tout juste de les faire redémarré et tout seul la mission s'avère plus difficile que prévue. Il était à la tête d'une immense fortune, et d'un fort pouvoir commerciale, bien que le plus gros de ces bénéfices proviennent du vol et de la revente d'objets de valeur, son influence commençait à se faire ressentir.Il avait réussi jusqu'à présent pas mal de vente qui lui ont rapporter beaucoup, des objets anciens, des bijoux ou autres documents très secrets. Le maître corbeau ne se souciait pas tant que ça de la façon dont allait être utilisée les objets où informations qu'il vendait, cependant si quelque chose était trop dangereux pour être mis en possession d'une personne mal intentionnée il préférait le garder pour lui.

Shyra ne savait pas trop pourquoi le Duc l'avait invité, mais il se devait d'y aller. Avoir de nouveaux contacts au sein de la noblesse ne pouvait que lui apporter de bonnes choses. Le Ladrini s'approcha de la fenêtre de sa chambre et vit Rai son fidèle corbeau virevolter joyeusement. Mais il était temps pour Shyra de se préparer, et pour l'occasion il se vêtit d'un de ses plus bel habit. Il s'habilla de blanc et de doré, le tissu de ses habits était fin, délicat, fragile, mais éblouissants. Il mit autour de son cou un pendentif avec les armoiries de la famille Vanyr. Ses cheveux blonds étaient parfaitement coiffés et ses yeux dorés s'assortissaient très bien avec le reste de sa tenue. Aujourd'hui il ne prendrai aucune arme, ce serait surement mal vu, et de toute façon il se voyait mal se faire attaquer, de toute façon Rai ne serait pas loin et cette protection lui suffirait amplement. Shyra mit une cape beige par dessus ses vêtements et se dirigea vers la sortie muni d'une sacoche contenant des feuilles sur son commerce 'légale' et un étrange paquet. Le maître corbeau une fois arriver dehors siffla son oiseau et celui-ci vint se poser non loin de lui, Shyra prit alors une monture dans sa grange et parti au galop tout droit chez le Duc.

Le voyage ne fut pas très long, et Shyra arriva enfin dans le domaine du Compte, il possédait une demeure magnifique ça Shyra ne pouvait le nier. Il vit un des serviteur du maître des lieux se diriger vers lui, le Ladrini descendit de sa monture et se dirigea vers lui muni de son habituel sourire et le salua comme il se le devait. Le serviteur lui demanda son invitation Shyra la lui tendit, il lui demanda ensuite un papier prouvant son identité, le jeune assassin prit quelques feuilles dans sa sacoches et les tendit au serviteur. Ce dernier les regarda avec attention. Puis Shyra exaspéré enleva son pendentif et le lui montra.
- Ces preuves ne vous suffisent elles pas? Lui demanda il toujours en affichant le même sourire.

Le serviteur finit par croire que Shyra était bien....Shyra puis il l'emmena à l'intérieur. Le maître corbeau leva les yeux au ciel et vit Rai tournoyer très haut dans les cieux. Une fois à l'intérieur on le débarrassa de ses affaires, puis on l'emmena dans une salle à manger où s'y trouvait déjà trois personnes don le maître des lieux évidemment. Aujourd'hui allait être une journée très différente pour Shyra qui à depuis peu l'habitude de partir en 'mission'. Si il était ici s'était grâce à tout le travail fournit par sa famille depuis des décennies afin d'entrer dans le monde de la haute bourgeoisie.
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MessageSujet: Re: Noblesse Oblige [PV : Sytrinn Sandström, Nobles]   Noblesse Oblige [PV : Sytrinn Sandström, Nobles] Icon_minitimeLun 25 Juil - 10:24

Le duc entre, noble au bras d’une douce demoiselle belle aux yeux de tous, la perle et son collier ouvragé doucement luisant à la lumière du soir qui filtre doucement entre les rideaux. Toujours dignement il vient s’approche de la chaise qui préside la grande table ovale en granite rose, personne ne sera placer en face de lui si ce n’est la porte des cuisines, a ses coté il y a deux places, l’une est vide, l’autre est celle de sa cavalière, enfin viennent de chaque côté la vicomtesse et l’héritier Vanyr … Une belle tablé qui s’accompagne d’autres petits noms tous heureux d’avoir été invités à la table d’un grand pour pouvoir se montré parmi les plus grand qu’eux …

-“Messieurs les comtes et les vicomtes, les simples héritiers de familles aux noms oublié par ceux qui ferme les yeux et ne les ouvre que trop tard pour voir les nouveaux puissants, laissez mois s’il vous plait volé la phrase de mon chandelier pour pouvoir vous présenté votre diner !”

Il s’assoit et invite tout le monde à faire de même autour de la table alors qu’entre déjà une corbeille pleine de divers petits amuse-gueule aux formes oniriques et aux odeurs venant des mêmes mondes, plus rêver et souhaité que réel. Mais n’est-ce pas là l’art des grands cuisiniers ?

“Je sais bien que cela ne se fait pas dans les règles, que j’aurais d’abord dût tous vous saluer un par un dans les règles, en commençant par vous mon cher Vicomte D’Odessa et merveilleux médecin pour ceux qui en cherche encore un, puis en parlant du comte Nabalir d’Ogvare et de ces terres qui fournisse les olives du plat principale … ” Lentement il récite le nom de chacun en a ajoutant quelques anecdotes souvent par rapport au diné, à croire que tout ceux qui sont là on à voir avec les produits qui seront servi ce soir sauf deux ou trois hommes et femmes qui n’ayant que des manoirs ne peuvent apporté leur contribution à un chef d’œuvre culinaire … “ … Pour enfin arrivé à notre cher Vanyr dont tous connaissent la détestable réputation de sa maison mais ne s’imagine pas le grand cœur qui peux battre dans cette frêle poitrine. Je termine donc par ma cavalière de ce soir, la merveilleuse artiste et noble demoiselle Sandström qui m’a fait le plaisir de gouter mon thé avant que vous n’arrivé et qui à jouer les merveilleuses notes que vous avez peut-être entendu.”

Il applaudit la demoiselle invitant ainsi tous les autres à faire ce même geste même si ils n’ont rien entendu à causes des mures qui les séparait de la représentation … Puis il lance le diner en piochant dans la corbeille qui a été placer devant lui pendant le petit discours, chacun possédant la sienne il n’est nullement besoin de se pencher dans celle des autres pourtant le comte se penche ensuite vers Vanyr :

“Alors comme ça les rumeurs cours que vous n’êtes pas débarrassé de votre passé et que vous courrez encore sur les traces de ceux qui ont fait de votre nom ce qu’il est à présent ? Vous voulez vraiment revenir sur ce terrain si glissant que la survit y est une guerre et l’argent un accessoire à cette dernière ?”

Il sourit doucement comme un père qui donne un conseil à son enfant … Mais un père beau à en faire palir d’envie une Syphide


Dernière édition par Tekum Seh le Mar 26 Juil - 22:28, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Noblesse Oblige [PV : Sytrinn Sandström, Nobles]   Noblesse Oblige [PV : Sytrinn Sandström, Nobles] Icon_minitimeLun 25 Juil - 20:30

Lorsqu'ils entrèrent dans la salle à manger, le regard de Sytrinn se posa sur le premier invité à avoir fait son apparition dans la pièce, un jeune homme vêtu d'un élégant costume sombre. Ce dernier contrastait avec sa peau laiteuse dont la couleur était accentuée par une longue chevelure rouge, flamboyante, ramenée en une queue de cheval. Son visage fin, piqué de deux yeux dorés, affichait une expression douce et avenante.
Puis, entra un deuxième invité, un autre jeune homme bien différent du premier. Sa tenue blanche et dorée s'accordait parfaitement avec l'or de ses cheveux et de son regard. Lui aussi très svelte, sa démarche était pleine d'assurance, une assurance confirmée par le sourire malicieux que le nouveau venu arborait.

Une fois tous les convives présents, le Duc s'approcha de sa chaise placée en bout de la table ovale, Sytrinn à sa droite. A côté d'elle vint se placer le jeune homme aux cheveux rouges, et en face d'elle celui vêtu de clair. Le Duc invita tout le monde à s'asseoir et entama la présentation des invités. Ainsi, la demoiselle apprit qu'elle dînerait en compagnie du Vicomte d'Odessa, médecin de renommée, et de monsieur Vanyr, noble à la réputation douteuse. Quand vint le tour de Sytrinn, le maître des lieux la complimenta une fois encore sur sa performance au violon et se mit à applaudir, encourageant les convives à faire de même. La jeune femme inclina la tête, un sourire gêné sur les lèvres. Les invités devaient se demander pourquoi ils applaudissaient une chose à laquelle ils n'avaient pas assisté, ce qui mit Sytrinn dans l'embarras.

La jeune femme s'inquiétait pour Falko. Le renard était resté sagement dans le salon et y passerait certainement toute la soirée. Elle allait le retrouver assoiffé et affamé, et ce qu'elle avait prévu pour lui était resté dans une sacoche attachée à la selle d'Amadeus. Déjà que le Duc avait toléré la présence de l'animal, Sytrinn n'aurait jamais l'impolitesse de lui demander un peu d'eau pour celui-ci. Elle croisa les doigts pour que Falko aille bien au moment de reprendre la route. Mais pour l'instant, l'heure était aux rencontres et la jeune femme devait paraître sereine.

Sur la table, en face de chaque convive avait été disposée une corbeille d'amuse-bouche. Sytrinn attendit que le Duc se servit avant de faire de même.
Alors que la jeune femme dégustait un succulent petit-four, elle laissa traîner ses oreilles car le maître de maison venait de se pencher vers monsieur Vanyr. Malgré le brouhaha des conversations autour d'elle, Sytrinn parvint à capté les paroles du Duc. Il désirait en savoir plus sur la réputation du jeune noble. Un peu plus tôt lors de la présentation de ce dernier, la ladrini avait été intriguée par les dires francs du maître des lieux à ce sujet. Tout en guettant la réponse du jeune homme, elle se tourna vers le Vicomte d'Odessa.


- Ces amuse-bouche sont délicieux ! Qu'en pensez-vous, monsieur le Vicomte ? Est-ce la première fois que vous venez en ce lieu si charmant ? Fit Sytrinn avec un sourire amical.

Désormais, alors qu'elle était plus proche de lui, elle pu mieux distinguer le raffinement de ses traits, la longueur de ses cils, la finesse de ses mains... le doute était permis. Pourtant ce fut bien une voix grave qui lui répondit, et même si Sytrinn n'éprouvait aucune attirance pour lui, elle pourrait très bien comprendre les femmes dont le coeur battrait pour ce jeune homme. Car il fallait l'avouer, ce côté féminin prononcé avait son charme.
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MessageSujet: Re: Noblesse Oblige [PV : Sytrinn Sandström, Nobles]   Noblesse Oblige [PV : Sytrinn Sandström, Nobles] Icon_minitimeDim 14 Aoû - 23:02

    Toutes les convenances et les manières des Terrans, ces marques de noblesse, ses attitudes distingués des nobles héritiers de ce monde, étaient d'un fascinant inépuisable pour une Eclari comme elle. Tout allait au delà de ces espérances, bien que depuis des années maintenant, elle s'était largement habituée à toutes ses coutumes. Il fallait dire qu'il n'y avait pas de doute sur une chose : les sylphides avaient des prédispositions naturelles au raffinement ainsi qu'à la grâce. Il était d'ailleurs inutile de rappeler que son peuple était d'une vanité dont il ne se cachait pas, sans compter le sentiment de supériorité, ce dédain qu'il accordait à toutes les autres races. Mais si Calixte était là aujourd'hui, c'était principalement parce qu'elle n'était pas prisonnière de ce défaut. Elle se savait brillante, évidemment, mais elle n'étalait jamais son savoir avec prétention. Non, il y avait toujours son je-ne-sais-quoi d'innocence, comme une enfant qui était fière d'avoir appris sa leçon.

    Comme tout bon convive, notre Vicomte se plia donc à tous les gestes nécessaires. Il sourit à l'appel de son nom, une belle esquisse que malheureusement le maître de maison ne pouvait distinguer, un mouvement de tête et une main sur le cœur pour un petit salut de gentleman. Calixte fut d'ailleurs assez impressionnée quand elle apporta un peu plus d'attention sur l'aveugle. Dans ses premières idées, elle pensait qu'il ne payerait que peu de mine, mais en prenant du recul, le lhurgoyf mal voyant prenait alors des allures d'homme particulièrement séduisant. Cela était d'ailleurs assez étrange, car Calixte n'apportait jamais grand intérêt sur ce genre de détail. Rappelons qu'un sylphide ne se reproduisait pas, la séduction, les jeux de l'amour et tout ce qui s'en apparentait, n'avait aucun sens pour son peuple. Bien entendu, ils étaient tous d'ôter d'émotions et de sentiments, mais ils ne s'abandonnaient pas aussi facilement à ce genre d'attraction. Imaginez donc la surprise de notre doctoresse quand elle se rendit compte que cet homme là, relativement éloignée de ses goûts habituels, avait un tel effet sur sa personne. Mais femme raisonnable, et bien évidemment homme avant tout ce soir, elle devrait faire abstraction de tout ceci et le plus rapidement possible.

    Ce fut d'ailleurs pour cette raison, après avoir écouté attentivement le nom de chaque convive, qu'elle se tourna naturellement vers une jeune femme, dépeinte comme étant une artiste. Cette dernière commença une conversation en parlant petit-four. Voilà qui était amusant et comme tout bon gentleman, le Vicomte ne tarda pas à fournir une réponse à cette dernière.

    " Vous avez raison Mademoiselle Sandström. Votre palais est fin et délicat, et il semblerait que je possède les mêmes goûts que les vôtres. Notre repas sera plein de promesse pour nos papilles. "

    Calixte sourit alors, de son esquisse la plus séduisante.

    " Il est vrai que c'est la première fois que je suis invité en ce lieu. Malheureusement pour moi, je n'ai que peu de temps de détentes. Je parcours souvent le continent afin de soigner mes patients mais aussi à la recherche de nouveaux remèdes. Je compte d'ailleurs bientôt me rendre sur l’île de El Bahari, et j'espère pouvoir y découvrir de nouvelles plantes médicinales. Êtes-vous déjà parti là bas? Même si je dois m'y rendre dans un but purement professionnel, je dois vous avouer, non moins sans gêne, que je suis assez excité à l'idée de m'y rendre. L'environnement doit y être dès plus fascinant. "

    Modeste docteur, modeste docteur.... On ne pourrait au moins nier qu'il n'y avait pas plus sympathique médecin. Un homme élégant, charmant, ayant de la conversation, ouvert à l'aventure et curieux... mais peut-être difficile à suivre, n'est-ce pas?

    " Ho! Permettez-moi de vous remettre ceci Mademoiselle. C'est ma carte. Vous y trouverez mon adresse. Si un jour vous avez besoin de quelqu'un ayant mes compétences, je me ferais un plaisir de résoudre votre problème. Et sachez que je peux aisément me déplacer. "

    Notre bellâtre flamboyant sortit alors de son veston un petit carton où était noté en lettre manuscrite et soigneusement, l'emplacement de son cabinet médical à Hesperia. Après tout, peut-être gagnerait-il une patiente de plus à l'avenir?

    " J'espère que cela ne vous paraît point déplacé de ma part? J'avoue que ma vie vagabonde a parfois le malheur de déteindre sur mes attitudes.... et je ne souhaite me montrer trop cavalier. "

    Respectons les convenances. Mais un médecin restait un médecin, d'autant plus que Calixte ne courait pas après l'argent, mais bel et bien après les patients. Il n'existait personne qui ne pouvait mieux aimer son métier que notre sylphide.
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MessageSujet: Re: Noblesse Oblige [PV : Sytrinn Sandström, Nobles]   Noblesse Oblige [PV : Sytrinn Sandström, Nobles] Icon_minitimeLun 22 Aoû - 2:31

Le vide bleu. Le vent. Un grand corbeau qui filait dans le ciel, à peine gêné par la bourse de cuir qu'il tenait entre ses serres, et qui semblait bien grande pour lui. Le ciel, dépourvu de nuage. Une liberté. Le corbeau lança un croassement, tandis que sous lui s'étendait les vastes plaines, et, pas loin, le duché D'Arghanat. Un petit oiseau vert le suivait, voletant joyeusement prêt du corbeau. Cela avait un air de scène du passé, qui refaisait surface le temps d'un vol d'oiseau. Le vent contre son corps, qui filait sous ses plumes était un plaisirs qu'elle s'autorisait souvent, surtout lorsqu'elle revenait vers le duché D'arghanat. Les jardins travaillés du château étaient toujours aussi beau à voir de haut. Son cœur d'oiseau battait fort, ivre de l'immensité du ciel.
Son regard fut attiré par un cavalier solitaire. Doucement, le corbeau revint à la réalité, et, plus paresseusement, se dirigea vers une des tours du château.

La fenêtre étaient resté ouverte spécialement pour elle. D'ailleurs, les serviteurs devaient déjà l'avoir vu. Leurs promptitude à faire les choses l'avaient toujours impressionnée. Le château était comme une horloge bien réglée, si loin des anciennes habitudes de Randiel. Quand elle repensait au banquet, au moment ou elle avait été démasqué par Tekum Seh, cela ne l'étonnait plus. Il connaissait parfaitement chacun de ses serviteurs, malgré le fait non négligeable qu'il était aveugle.

Le corbeau entra dans la pièce, une chambre, et laissa choir son paquet avant de se poser. Il sautilla maladroitement, observant la chambre. Il se trouvait sur un tapis en peau, disposé juste devant un lit. La pièce, simple, était couverte de tapisserie censée garder la chaleur, et quelque tableau trônait par ci par la. Sûre de l'absence de toute personne, le corbeau ferma les yeux. Un spasme l'agita, tandis que son corps s'allongeait dans un sinistre craquement d'os qui se déplace. Les ailes devinrent bras,, le bec disparut et laissa place à un visage féminin. les plumes semblèrent se résorber, laissant place à une peau pâle comme le lait. Comme chevelure, une longue panoplie de plume tombèrent en cascadant sur le dos et les épaules nue de Randiel, encore recroquevillé par terre. Elle se redressa, entièrement nue. Un des soucis de la transformation qu'elle avait du mal à gérer.

Elle ramassa la bourse qui, maintenant, semblait bien plus petite, et la posa sur un meuble. Cela attendrait. Si Tekum avait des invités, elle se devait d'être présentable. Elle n'eut pas à attendre longtemps avant qu'une servante n'entre dans la chambre, lui proposant une robe et un bain.
Elle se nettoya rapidement, enlevant toute trace de sueur et de poussière que son voyage avait pu laisser. Puis, elle enfila la robe, faite dans un tissus doux et élégant, proposant de doux reflets bleutés qui mettaient en valeur sa "chevelure" noir corbeau et ses yeux bleu marine. La forme du vêtement était simple, mais néanmoins élégant. Elle n'avait pas d'origine noble, mais vire dans cet endroit lui donnait des droits et des devoirs. Et si une robe n'était pas pour elle une tenue pratique, elle la portait cependant avec la grâce et la fierté qu'elle avait toujours possédée. Ayant depuis longtemps renoncée à coiffer cette chevelure qui ne se prêtait pas au coiffure humaine de par sa nature, Randiel la lissa le mieux possible, avant de se déclarer satisfaite de son apparence générale. Sous la robe, finement attaché à ses cuisses, elle plaça des dagues légèrement moins longue de d'ordinaire pour que celle-ci reste inaperçu.

Elle jeta un regard par la fenêtre. Un petit moment était passé depuis qu'elle avait aperçu le premier cavalier. Dans le ciel, elle vit un corbeau planer, et plissa les yeux. Elle secoua sa crinière duveteuse, puis se décida à descendre vers la salle à mangé... En retard. Alors qu'elle arrivait à porté d'oreille de la salle, Tekum Seh était déjà en train de parler de ses invités. Elle resta en retrait, hors de vision, écoutant à qui elle aurait affaire, avant de s'avancer. Quit à être légèrement en retard, autant avoir l'air posée et ne pas déranger le discours du Duc.

"...Je termine donc par ma cavalière de ce soir, la merveilleuse artiste et noble demoiselle Sandström qui m’a fait le plaisir de gouter mon thé avant que vous n’arriviez et qui a jouer les merveilleuses notes que vous avez peut-être entendu.”

Une pointe acide traversa le coeur de Randiel. Cela était sans doute injustifié, sans doute parce qu'il parlait d'une femme, mais un soupçon de jalousie infiltra ses sentiments, Tandis que les nobles prenaient place. Randiel prit un air calme, puis se décida à rentrer dans la pièce. Une place lui avait été réservé près de Tekum, ce qui dissipa légèrement son malaise. Elle s'approcha de lui en tachant de rester calme et de ne pas regarder les convives. Pas de suite.
Arrivé à la chaise vide, elle posa sa main sur le dossier sans pour autant le tirer, et, en s'inclinant doucement, présentant un charmant sourire, elle s'adressa à Tekum :

"- Veuillez pardonnez mon retard."


Elle ne savait pas trop comment réagir, la noblesse était faite de code qui lui étaient inconnus, tellement obscur. Cependant, elle voulait se montrer à la hauteur de cette noblesse si compliqué, ne serait-ce que pour le Duc. Aussi, elle attendit la réaction de Tekum avant de s'asseoir.
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MessageSujet: Re: Noblesse Oblige [PV : Sytrinn Sandström, Nobles]   Noblesse Oblige [PV : Sytrinn Sandström, Nobles] Icon_minitimeLun 22 Aoû - 14:44

[Je me permets de sauter le tour de notre ami disparut, il reprendra la conversation en cours lorsqu’il reviendra. Je m’en excuse d’avance.]

Ha le plaisir d’un diner de noble, finesse des plats et douceur des invitées contrastant avec l’acidité des piques distribué et la douceur des conversations. Pour un homme de l’influence du Duc d’Arghanat il n’est jamais de vrai souper sans joute verbale, pourtant celui qu’il avait laissé semblait faire la sourde oreille à ses petites attaques, une méthode comme une autres mais bien peu digne pourtant, qu’importe pour lui car le duc avait fait attention à ce que personne ne puisse entendre leurs petite introduction. C’est donc à cet instant que se présente sa douce maitresse et bras droit, celle qui a sa confiance et qu’il avait envoyé sur une histoire des plus complexes … Le retard est donc tout excusée mais pas pour la foule de ce soir qui ne pourrait comprendre sans au moins un nom.

Alors il se lève repoussant un peu sa chaise qui glisse presque sans bruit sur le sol de marbre, puis non content de cette première marque de respect qu’il n’a eu pour personne d’autre il s’incline, doucement et avec la grâce qui lui est caractéristique. Lui prenant la main sans brusquerie il la porte à ses lèvres puis se redresse avant de s’adresser aux invités :


-“Gent-dames et demoiselles, gentilshommes et damoiseaux permettez-moi de vous présenter ma plus fidèle amie, une de ces femmes qui prend sa place dans votre cœur et y installe son nid sans que personne ne puisse y faire quoi que ce soit, une de ces personnes que l’on protège comme sa fille et que l’on chérie comme son fils. Je vous présente Randiel, veuillez ne jamais oublier qui elle est pour moi …”

C’était un avertissement, précis, sans vrai douceur, juste posé pour ceux qui auraient l’idiotie de faire quelque chose, un signe de faiblesse et d’humanité mais surtout un signe d’affection. Alors, laissant le serviteur repoussé sa chaise il se rassoit alors que la demoiselle qui a portée la robe à Randiel fait de même avec le siège de la demoiselle. Assis, il se penche vers elle, profitant que les deux demoiselles proches de lui discutent il se penche vers la demoiselle et passant rapidement sa main sur la sienne, invisible sous la table il lui demande :

“Comment fut ton vole mon doux corbeau ? Les renseignements sont donc vrais ? Les choses bougent ? Ou ses jeunes ne savent pas que la vie se passe dans l’action ? Tu as ce qu’il faut ? Tu n’étais pas là pour me raconter les étoiles hier, ce fut donc si long ?”

Elle le savait, elle devait parler finement, sans vraiment trop en dire mais tout en laissant au duc ce qu’il fallait qu’il sache si des discutions urgente s’imposaient … Le temps est une denrée rare pour ceux qui ne coulent pas à l’intérieur et qu’importe le banquet si l’empire de la Plume vacillait. Il n’y avait aucune chance que cela ne se passe mais le moindre signe pouvait prendre toute une attention.

Un signe et les cuisiniers s’exécutent, les serviteurs viennent prêt des nobles et leur porte un nouveau plat, servit directement dans l’assiette, des dizaines d’amuse-bouche différents aux gouts raffiné et aux odeurs d’automne comme si rien, même les saisons ne pouvaient imposer aux nobles leurs choix. Et si une petite soupe au marron accompagnait dans son bol de porcelaine la douce assiette s’était surement pour cacher les paroles que le duc attendait de sa douce demoiselle. Il gouta donc, invitant les invité à faire de même tout en dicutant avec leurs voisins...
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MessageSujet: Re: Noblesse Oblige [PV : Sytrinn Sandström, Nobles]   Noblesse Oblige [PV : Sytrinn Sandström, Nobles] Icon_minitimeMer 24 Aoû - 2:43

Sytrinn éprouvait toujours une certaine méfiance vis à vis des hommes, aussi aimables soient-ils. De manière générale, elle ne faisait jamais totalement confiance à quelqu'un, même s'il s'agissait d'un bon ami... c'est pour cela qu'elle n'en avait pas d'ailleurs, si ce n'est ses compagnons. A vrai dire, beaucoup la considéraient comme une amie alors que de son côté, elle se contentait d'entretenir des liens utiles de sympathie. Néanmoins elle était très sociable et aimait réellement le contact avec les gens.
Bien que le vicomte fut un homme, elle ne ressentit aucune crainte à son égard, au contraire, une onde de bienveillance émanait du médecin et la rassérénait. Il lui répondit d'ailleurs courtoisement d'une voix grave et posée, en affichant un sourire charmant.


- Il est vrai que c'est la première fois que je suis invité en ce lieu. Malheureusement pour moi, je n'ai que peu de temps de détentes. Je parcours souvent le continent afin de soigner mes patients mais aussi à la recherche de nouveaux remèdes. Je compte d'ailleurs bientôt me rendre sur l’île de El Bahari, et j'espère pouvoir y découvrir de nouvelles plantes médicinales. Êtes-vous déjà parti là bas? Même si je dois m'y rendre dans un but purement professionnel, je dois vous avouer, non moins sans gêne, que je suis assez excité à l'idée de m'y rendre. L'environnement doit y être dès plus fascinant.

Il s'agissait assurément d'un Eclari car il possédait cette avidité de connaissance qui vous guide à l'autre bout du monde et qui vous fait braver les dangers les plus fous pour la science et pour son prochain. Sytrinn portait un profond respect pour cette caste qui aurait pu être la sienne. Son défunt père avait engagé, payé des professeurs pour chacun de ses enfants, afin qu'ils acquièrent un vaste savoir. La cadette Sandström était de loin la plus douée, possédant une excellente mémoire et faisant preuve d'une rapide compréhension. Le chef de famille qui voulait assurer une bonne réputation à son nom et pour qui les Eclaris représentaient un certain prestige, avait désiré plus que tout au monde que ses enfants rejoignent cette caste. Il en aurait été ainsi si le destin des trois enfants Sandström s'était poursuivit de manière prospère... L'aînée, Rebecka, fut la première à s'écarter de la volonté de son père car peu intéressée par les études et irrésistiblement attirée par la jungle citadine. C'est ainsi que les ladrinis la trouvèrent, pour son plus grand épanouissement. S'en suivit alors, l'horrible drame qui emporta Ulrich, le fils, et qui marqua le corps et l'esprit de Sytrinn de terribles traumatismes. Cette dernière, qui était le dernier espoir de son père, avait toujours été proche de sa sœur aînée qui, depuis la mort d'Ulrich, exerçait une forte influence sur elle. Le chef de famille devina que Rebecka avait rejoint les ladrinis et que la cadette en ferait certainement autant. A cette pensée, il était entré dans une colère noire ; mais bientôt il fut souffrant et sur son lit de mort il donna son assentiment à ses filles : elle devraient maintenir l'honneur sur leur nom comme bon leur semblerait. C'est ainsi que la noble famille Sandström ne vit naître aucun Eclari en son sein.
La joie du vicomte était communicative et Sytrinn fut tout aussi enthousiasmée que lui à propos de cette île dont elle avait souvent entendu parler.


- El Bahari, dites-vous ? Quelle chance vous avez de pouvoir vous y rendre ! Malheureusement je n'ai jamais vu ce territoire, mais j'ai grandement lu et entendu à son sujet. Vous me voyez ravie pour vous, monsieur, et je souhaite sincèrement que vos recherches soient fructueuses.

Sur ce, le médecin s'exclama et tira de son veston un petit papier cartonné qui n'était autre que sa carte, sur laquelle était joliment rédigée l'adresse de son cabinet. Le vicomte s'inquiéta soudain.

- J'espère que cela ne vous paraît point déplacé de ma part ? J'avoue que ma vie vagabonde a parfois le malheur de déteindre sur mes attitudes.... et je ne souhaite me montrer trop cavalier.

- Je ne suis aucunement froissée, monsieur, et vous comprend parfaitement. J'espère seulement ne jamais avoir à vous rendre visite en tant que souffrante, fit Sytrinn en souriant, mais plutôt comme une personne qui serait ravie d'écouter l'expérience de votre voyage.

A ce moment là, le regard de la ladrini fut soudainement attiré par une nouvelle venue. Une jeune et belle yorka, à en juger par la cascade de plumes sombres aux reflets bleus qu'elle possédait en guise de cheveux, avait timidement fait son apparition dans la pièce et s'approchait de la chaise inoccupée à côté du Duc. Sa démarche gracile était enjolivée par le somptueux bleuté de sa robe de velours. Mais Sytrinn devina bien vite qu'elle n'était pas noble, son regard d'un bleu profond exprimait une once d'inquiétude caractéristique des novices aristocrates, qui n'échappa point à la violoniste. Elle même était passée par là durant les premières réceptions qui ont marqué son enfance. Ainsi, elle sourit sincèrement à la charmante demoiselle, toujours ravie de faire de nouvelles connaissances.

- Veuillez pardonnez mon retard, fit-elle souriante, le regard planté dans les yeux aveugles du Duc, tout en s'inclinant.

La ladrini avait lu dans son attitude qu'un courant assurément plus qu'amical les liait. La réaction privilégiée qu'eut le Duc à son égard confirma sa pensée, et Sytrinn se leva également afin de faire une révérence à la ravissante yorka, dont elle avait deviné la place spéciale qu'elle occupait dans le cœur du maître des lieux. D'ailleurs, la présentation qu'il fit de la jeune femme était très claire à ce sujet.
De nouveau assise, la musicienne se saisit délicatement d'un second petit-four, qu'elle savoura lentement tout en remarquant le Duc s'adresser à sa compagne, dont le brouhaha autour d'eux masquait les paroles. Sytrinn balaya l'assemblée du regard, les conversations allaient bon train, ou plutôt les commérages. En effet, les yeux des convives s'arrêtaient brièvement sur la dame-oiseau avant que leurs bouches ne se remettent à mouvoir, soufflant des rumeurs probablement plus abracadabrantes les unes que les autres. La jeune femme baissa le regard, dépitée par la petitesse de la noblesse. Parfois elle se prêtait au jeu, écoutant avec amusement ces sottises, acquiesçant, faisant l'étonnée, sans jamais renchérir à ces propos ou lancer quelque autre ragot.
Elle eut soudain une pensée pour son renard, qui s'ennuyait peut être et qui devait avoir soif.

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MessageSujet: Re: Noblesse Oblige [PV : Sytrinn Sandström, Nobles]   Noblesse Oblige [PV : Sytrinn Sandström, Nobles] Icon_minitimeMar 20 Sep - 21:34

    Que les choses lui paraissaient alors étonnamment plaisantes. Calixte n'était pas le genre de femme à s'amuser naturellement dans ce genre de milieu, après tout, en tant que femme de sciences, elle était heureuse lorsqu'elle partait à l'aventure, lorsqu'elle enrichissait son esprit dans un bon ouvrage, lorsqu'elle découvrait des plantes étranges... Toutefois, à croire que les exceptions existaient pour toute chose, la sylphide se plaisait dans la conversation banale qu'elle avait avec la musicienne. Il fallait dire que la présence de la jeune femme avait quelque chose de réconfortant et elle semblait aimablement se montrer aussi enthousiasme qu'elle lorsqu'elle parlait ouvertement. Même si cela pouvait paraître être un jugement hâtif, Calixte était certaine que dans des circonstances plus saines et normales, cette jeune femme aurait pu devenir une véritable amie... et on ne savait que trop que Calixte n'avait à son grand regret, aucun entourage de cette sorte. C'était cela, la vie d'une bohème, d'un médecin altruiste. Certes, on venait à connaître du monde, faire des connaissances enrichissantes... mais personne ne vous attendait nul part, et on n'aurait pour seul souvenir de vous un bon médecin. Ni plus, ni moins. Un regret en cela? Peut-être un peu d'amertume mais elle ne regrettait pas ce choix de vie.

    " Merci Mademoiselle! J'espère sincèrement que vos paroles me porteront chance. La perspectives de découvrir de nouveaux remèdes ou même une nouvelle flore m'enthousiasme de façon revigorante. J'ai l'impression de redevenir un petit garçon qui va s'émerveiller devant un nouveau jouet. J'espère que vous aurez l'occasion de vous y rendre. "

    Dans son élan, Calixte fit alors les choses en bonne et dû forme, présentant sa carte médicale où était imprimée son adresse. A ce même instant, elle afficha bien entendu un large sourire plein de chaleur.

    " Ho! Bien entendu! Je ne vous souhaite aucun malheur de ce genre pour mes caprices de médecin. Sachez que je serais particulièrement honoré de vous recevoir, quelque soit la raison. Cela me ferait plaisir de vous raconter mon aventure. Peut-être que cela vous donnera le goût de faire de même. "

    Mais alors que les deux jeunes gens entamaient une bonne conversation, une invitée de dernière minute fit son apparition, priant les convives de l'excuser pour cet interruption. Naturellement, gentleman, Calixte se dressa rapidement sur ses deux jambes pour saluer la jeune femme. Cette dernière fut présentée comme étant une proche amie du Duc, et cela était sans nul doute la raison pour laquelle ce dernier l'excusa rapidement, et n'hésita pas à faire de grandes éloges sur cette dernière. Étrangement, cela amusa la sylphide pour une raison curieuse. Était-ce l'intuition féminine qui lui soufflait qu'il ne devait pas y avoir qu'une simple amitié? Les hommes ne flattaient pas autant une femme quand il n'y avait qu'une simple camaraderie. Qu'importait...

    Rapidement, Calixte se rassit et prêta toute son attention à sa voisine de table.

    " Voilà une belle entrée en matière. Cette jeune femme fera bien parler d'elle ce soir. Mais nous ne sommes pas de petits gens ayant la langue trop pendue pour les commérages. Parlez-moi un peu de vous. Avez-vous déjà voyagé? Ho! Attendez... "

    Délicatement, Calixte ôta de sa main frêle un cheveu qui trônait sur l'épaule de la musicienne, un cheveu cassé qui nuisait à sa belle silhouette bien entendu... néanmoins, ce simple contact attisa les dons de vision de notre sylphide, don qu'elle ne contrôlait pas.

    " Ho. "

    Si il y avait une chose que la jeune femme n'aimait pas dans ce pouvoir, même si elle était d'une curiosité certaine, c'était d'avoir le sentiment de violer l'intimité des personnes que cela touchait. A cet instant, elle comprit qu'elle avait en face d'elle une Ladrini, mais aussi une jeune femme ayant une vie de famille dès plus compliqué... l'image d'un père mourant, un frère partit dans des circonstances horribles, ainsi qu'une grande sœur... les informations étaient floues, mais les visages bien visibles.

    " Veuillez pardonner mon absence, j'ai eu comme un petit vertige. Peut-être une baisse de tension. Je devrais mieux profiter de ce buffet. "

    Silencieuse, elle se saisit alors d'un petit amuse-bouche, mais ne souhaitait pas installer le moindre malaise, elle reprit rapidement la parole.

    " Ho, en reprenant notre conversation, j'ai eu la joie de parcourir la plupart des continents. Istheria regorge vraiment de merveille. Jusqu'ici, je dois vous avouer que mon lieu préféré reste la cité abandonnée d'Elusia. Il reste bien entendu encore quelques habitants mais même si la nature a repris bien plus que ces droits, les immensités d'eaux que l'on y contemple sont une pure merveille. "

    C'était un moyen comme un autre de chasser de bien tristes images...
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MessageSujet: Re: Noblesse Oblige [PV : Sytrinn Sandström, Nobles]   Noblesse Oblige [PV : Sytrinn Sandström, Nobles] Icon_minitimeVen 11 Nov - 22:48

L'attention que porta soudainement l'assistance sur elle aurait gênée la Randiel d'avant. Mais elle gardait un visage impassible, agrémenté d'un petit sourire de circonstance, tandis qu'elle était présentée par le Duc. Seul son regard, dans les premiers temps, trahissait toute l'affection qu'elle portait à Tekum Seh. Elles'inclina brièvement à la fin de la tirade du Duc comme seul salut pour l'assemblée, puis s'assis juste après son amant. Elle garda une attitude fière bien qu'un peu rustre au regard des autres personnes de la noblesse. Elle n'avait pas encore le geste parfait, un peu hésitant, mais son regard restait acéré et son oreille suffisamment alerte pour tenter d'attraper quelques informations. Elle n'était pas corbeau par hasard, et tel le charognard, rien de ce qu'elle voyait ou entendait n'était oublié.

La main de Tekum se posa sur la sienne sous la table, et son instinct animal lui donnait l'envie de se blottir contre cet homme pour recevoir toute l'affection qu'elle voulait. Cependant, elle n'était pas chat, et savait garder son sérieux. Elle tourna la tête vers Tekum Seh,, ses yeux bleu brillants de tous les sentiments qui passait en elle.

“Comment fut ton vole mon doux corbeau ? Les renseignements sont donc vrais ? Les choses bougent ? Ou ses jeunes ne savent pas que la vie se passe dans l’action ? Tu as ce qu’il faut ? Tu n’étais pas là pour me raconter les étoiles hier, ce fut donc si long ?”

Le corbeau fit un sourire, ses doigts s'agitant doucement tout en restant sous la main de Tekum Seh. Elle repensa brièvement à la bourse qu'elle avait laissé dans la chambre, et dont le contenu servirait pour des projets futur.

"-J'ai eu de la chance, les vents me furent favorable." Répondit-elle à la première question, avant de réfléchir brièvement à ce qu'elle allait ajouter. "- Les jeunes coqs font les fiers, mais n'osent pas faire le premier pas. Ils tournent en rond pour le moment, cherchant sans doute le meilleurs grain à picorer." Elle prit son verre qu'on avait rempli de bon vin, et en bue une gorgée. "- Mais ils commencent à se trahir, et de chat risquent de passer à souris."

Ses paroles ne devaient pas avoir beaucoup de sens pour une oreille extérieur. Cela était évidemment une image pour qu'aucune autre personne présente que le Duc ne comprenne le message concernant un groupe de Ladrinis s'intéressant de trop prêt à la fortune du Duc. Il était très difficile de s'approcher d'eux, néanmoins, qui faisait attention à un corbeau ?

[b]"-Alors j'ai récupérée tout ce qu'il me faut, mais j'ai été ralentit dans mon avancée, j'ai du me reposer un moment avant de rentrer. Mais ce soir, je serais la."
Termina-t-elle.

Randiel posa son verre de vin, et observa rapidement les convives. La jeune femme à côté de Tekum parlait avec une de ces connaissances. Une vielle connaissance, quelqu'un qu'elle avait vu il y avait un bon moment, dans une rue suite à une bagarre lorsqu'elle n'était qu'un corbeau sauvage.


[HJ : vraiment désolée du retard ><]
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MessageSujet: Re: Noblesse Oblige [PV : Sytrinn Sandström, Nobles]   Noblesse Oblige [PV : Sytrinn Sandström, Nobles] Icon_minitimeLun 14 Nov - 8:41

La soupe s’effondre, disparait, doucement, sans un bruit si ce n’est celui de la cuillère d’un nobliau qui n’as la discrétion du rend qu’il prétend. Le breuvage disparait mais le gout reste, doux et légèrement sucrée farineux sans en être désagréable la marron laisse le lard des amuses bouches vivre comme il se doit sur les palais fins de ceux qui connaissent les gouts. Il s’exprime avec splendeur et danse avec les épices légères qui l’accompagne sur chaque pars de la langue des habitué des plats nobles. Alors qu’il ferme ses yeux déjà vides pour déguster la dernière bouché il sert doucement la main du corbeau en remerciement. Il est si simple de rendre grâces aux fous qu’il en oublie souvent lui-même qu’il l’est tout autant.

Alors les serviteurs arrivent à nouveaux, prenant ce qui n’as pas été mangé et les plats de porcelaines qui dévoilent enfin vidé les peintures et les mosaïque d’art perdu faisant bien souvent référence à Fen et à la splendeur de l’art autant que de la faune, une faune toujours vierge, sans homme ni sindarin, une faune sans autres mots que rêve, âme et vent. Le Duc, bien entouré remet ses mains sur la table, qui pourrais lui en vouloir, lui qui ne vois, d’utilisé ses seuls sens ? Puis d’un souffle il reprend son his-toire avec sa convive fraichement arrivée :


-“Alors le renard n’était pas de la partie et le seul vrai coq ne cours encore pas sur les toits pour protéger ces poules, c’est bien triste que l’histoire que tu me raconte là, mais je ne peux t’en vouloir car je sens qu’elle est vrai, tu me raconteras la suite ce soir, j’ai nombres de choses à te raconter, j’ai croisé une perruche très aimable … Mais nous auront le temps ce soir au coin du feu, ce diné ne durera pas, je suis déjà fatigué … Mais ceci est un secret qui restera entre nous, je suis la Voix de Fen et le Duc d’Arghanat, j’ai oublié d’être homme il y a bien longtemps.”

Il sourit à Randiel, il y a peu de chance pour que personne n’est entendu le fait qu’il se sente fatiguer mais comment en vouloir au Duc que l’on dit travaillant avec ses paysans. Un aveugle qui fait bien plus que n’importe quel comte pour les siens et sa terre. Un homme près des hommes …

Mais le plat arrive, repoussant les remontrances et les marques d’affections qui ne peuvent être montré par d’autre nobles sans avoué avoir vue une faiblesse ... Indigne. Le plat, comme à l’habitude de ces repas travaillé en est une multitude, un plateau immense comportant aussi bien de la viande travailler que du gibier simplement arrosé de sauce pendant que le feu le faisait rôtir. Le tout est délicatement posé sur un lit d’olive et de feuilles pour le gout et les odeurs qui embaument la pièce. Le grand pla-teau porté par quatre fringants jeunes hommes se pose à côté du duc qui est rapidement servit de plusieurs des cotés qui trônent au centre ainsi que de quelques morceau de choix arrosé de sauce … L’odeur n’en est que plus présente, terre nouvelle des oliveraies, douce et tendre, le fumet de la viande qui s’empare autant de la bouche ne peux laisser indifférent ceux qui attendent leurs tour car Randiel est la suivante reléguant ainsi la jeune musicienne en dernière place.


Quelques minutes après, une fois que tous eurent fait leurs choix le Duc repris la parole.


“Vous avez devant vous l’une des spécialités de mon cuisinier, je ne vous en dis pas plus et espère que cela vous plaira, la viande est douce et la saveur merveilleuse à mon palais, je prie pour que le vôtre la trouve à son goût …”

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MessageSujet: Re: Noblesse Oblige [PV : Sytrinn Sandström, Nobles]   Noblesse Oblige [PV : Sytrinn Sandström, Nobles] Icon_minitimeMar 22 Nov - 22:26

Alors qu'elle terminait de déguster son petit-four, elle lança un dernier regard en direction de cette charmante yorka prénommée Randiel, et le Vicomte reprit soudain la parole. Ses mots étaient en totale adéquation avec les pensées de la violoniste. Parfois, elle se demandait si la noblesse avait toujours été ainsi, ou s'il fut un temps où l'aristocratie était synonyme de supériorité de par les valeurs et la droiture d'esprit qui caractérisait ses membres. De toute évidence, si une pareille époque avait existé, elle était bel et bien révolue. Même si Sytrinn avait baigné dans ce milieu, elle avait été frappée de surprise lorsqu'elle avait intégré la guilde des ladrinis, car elle avait été de plus en plus amenée à côtoyer « le peuple », ce qui signifiait des gens beaucoup plus vrais et sincères. Mais il demeurait malgré tout, des personnes parmi la noblesse qui conservaient certaines valeurs. Visiblement, le Vicomte et le Duc en faisaient partie. Ils étaient tout comme elle, proches des petites gens, l'un de par son honorable vocation de médecin, l'autre ayant le mérite de travailler avec loyauté, parmi les habitants de son domaine.

- Parlez-moi un peu de vous. Avez-vous déjà voyagé ? Oh ! Attendez...

Sytrinn s'apprêtait à répondre à la question du médecin, quand tout à coup il s'interrompit tout en avançant sa main en sa direction. Ses doigts fins effleurèrent l'épaule de la demoiselle qui sentit passer un léger frisson dans sa nuque, face au malaise de l'homme.

- Veuillez pardonner mon absence, j'ai eu comme un petit vertige. Peut-être une baisse de tension. Je devrais mieux profiter de ce buffet.
- Je vous en prie, servez vous, dit-elle en ramenant le plateau d'amuse-bouches vers lui. Je compte bien vous garder en bonne santé et rester en agréable compagnie, jusqu'à la fin de ce repas, finit-elle avec un sourire bienveillant.

La musicienne se sentait tout de même étrange, cela devait être lié à sa soudaine inquiétude pour le Vicomte. Ce dernier, se saisit d'un petit-four avant de reprendre :


- J'ai eu la joie de parcourir la plupart des continents. Istheria regorge vraiment de merveille. Jusqu'ici, je dois vous avouer que mon lieu préféré reste la cité abandonnée d'Elusia. Il reste bien entendu encore quelques habitants mais même si la nature a repris bien plus que ces droits, les immensités d'eaux que l'on y contemple sont une pure merveille. 

Il devait être sacrément troublé pour avoir ainsi perdu le fil de ses pensées, et par la même, de la conversation. Ne se souvenait-il pas de l'avoir interrogée, un peu plus tôt ? La jeune femme lui lança un regard compréhensif accompagné d'un sourire maternel.

- Pour répondre à la question que vous m'avez posée tout à l'heure, je n'ai jamais quitté les alentours de Tyrhénium. Mais, Elusia dites-vous ? Ne serait-ce pas cette cité que l'on dit jadis érigée par les yorkas ? Je rêverais de m'y rendre, c'est un endroit sur lequel j'ai lu nombre de descriptions. Ainsi, d'après vos dires, les livres ne mentent pas quant à sa splendeur ! Dit-elle ravie.

Tout à coup, l'odeur de la viande vint retenir l'attention de la ladrini. Quatre jeunes hommes portaient un plateau où trônaient les pièces fumantes. La demoiselle salivait déjà à l'idée de goûter, non pas à la viande, mais aux olives disposées dessous. Oui, elle avait toujours eu des goûts étranges... L'olive était une denrée qu'elle affectionnait tout particulièrement depuis sa plus tendre enfance. Elle la savourait comme une friandise, et voulait en essayer toutes les qualités. Cette gourmandise peu commune était un héritage de son grand-père paraît-il, et elle lui avait attiré bien des fois les foudres de son père. Durant son enfance, tous les soirs, la petite Sytrinn entrait en douce dans la cuisine afin de chiper quelques poignées d'olives, tant et si bien qu'au dîner, déjà rassasiée, elle boudait la nourriture qu'on lui servait. Mais les sermons de son père étaient plus par respect pour le mal que s'était donnée la cuisinière, que par désir de se montrer autoritaire. Bien vite, la petite fille fut conviée à table sans pour autant dîner en même temps que sa famille, elle aimait seulement se charger de l'animation.

Néanmoins, en société, il était évident qu'elle faisait honneur aux plats que son hôte lui proposait. Lorsque le plateau, après avoir fait le tour de la tablée, arriva finalement à elle, elle demanda à se faire servir une honorable quantité d'olives accompagnée d'une fine tranche de viande. Les invités allaient certainement regarder son assiette d'un mauvais œil, peu importait ! Ces olives provenaient sans doute du Duché, il n'y avait donc aucune honte à avoir quant à en profiter pleinement ce soir. Pour ce qui était de la viande, elle y goûterai par principe, bien que les petits-fours avaient déjà coupé son appétit d'oiseau et que le thé sucré, prit tout à l'heure, n'incitaient pas vraiment ses papilles à en manger. Quoiqu'il en soit, le fumet qui émanait de son assiette n'était pas désagréable, mais malheureusement elle n'aurait su dire de quoi il s'agissait. Honteuse, elle fouilla dans ses souvenirs culinaires à la recherche d'un indice jadis mémorisé par ses sens. Elle se mordit l'intérieur de la joue, cela faisait si longtemps qu'elle n'avait plus participé à un banquet de la sorte ! Voilà qu'elle perdait petit à petit toutes les notions gustatives acquises de par son éducation, il serait grand temps qu'elle se remette à fréquenter du beau monde !
Elle émit un toussotement gêné et se pencha légèrement vers le Vicomte en qui elle pensait trouver réconfort et réponses.


- Monsieur le Vicomte, pardonnez-moi mais, qu'elle est cette viande ? Je suis un peu confuse de vous demandez cela, je crois que je perd un peu la mémoire ces temps-ci, dit Sytrinn avec un sourire peiné.

A ce moment là, la musicienne croisa le regard outré d'une invitée, toute d'or et de pierres parée, qui jugeait avec mépris le contenu son assiette. Certes elle pouvait passer pour quelqu'un de pénible mais enfin, si le Duc l'avait invitée c'était entre autre pour lui faire découvrir les spécialités de son domaine, elle comptait goûter à tout et ne voyait vraiment pas où était le mal à privilégier certains aliments. La demoiselle inclina respectueusement la tête, et soudain afficha un sourire radieux qu'elle claqua à la figure de celle qui la dévisageait et qui désormais, clignait de ses yeux effarés. La façon d'être qu'elle adoptait au contact de la noblesse n'avait pas entièrement désertée la ladrini tout compte fait...
Cet instant passé en un battement de cils, elle recentra tout son attention sur l'aimable médecin afin d'écouter sa réponse.


Dernière édition par Sytrinn Sandström le Lun 9 Avr - 0:30, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Noblesse Oblige [PV : Sytrinn Sandström, Nobles]   Noblesse Oblige [PV : Sytrinn Sandström, Nobles] Icon_minitimeMer 30 Nov - 21:33

    Il était impressionnant de constater qu'un esprit qui pouvait être aussi droit que Calixte était capable d'être aussi aisément en proie aux émotions. C'était d'ailleurs cette émotivité, considérée comme un défaut parmi son peuple, qui l'avait poussé à quitter les siens. Mais peut-être que ces sentiments là, elle les devait à toutes les visions qui pouvaient la frapper. Si certains esprits faisaient le choix de se fermer complètement pour ne plus rien ressentir, la jeune femme n'avait jamais refusé de faire preuve de sensibilité. Après tout, n'était-il pas mieux de se confondre parmi ceux que l'on désirait tant comprendre? Quoiqu'il en soit, notre bon docteur avait failli, et son trouble le rendit maladroit, oubliant la redondance de sa question. Voilà qui était fâcheux. Cependant la seule inquiétude de la sylphide était que sa compagne ne la prenne pas pour plus folle qu'elle ne l'était sans doute. Néanmoins, elle ne put cacher sa gêne et ses joues rosirent légèrement, penaude face à sa mémoire qui curieusement se montrait faible en cette soirée.

    " Par tous les dieux, veuillez m'excuser. Je ne sais plus ce que je raconte. Je ne me pensais pas si faible face au vin. "

    Calixte tenta une excuse comme une autre pour bien paraître, mais comment ne pas pardonner une personne aussi charmante qu'elle? Enfin, que lui... Néanmoins, la jeune femme délicieuse qui se tenait à ses côtés lui permit une belle échappée en revenant sur ses propos au sujet de la grande cité d'Elusia.

    " Vous dites vrai! Les légendes content que le peuple Yorka a érigé ses murs. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, l'art Yorka est d'une grande finesse. On retrouve à la fois leur part animale par les matières brutes qu'ils utilisaient, ainsi que les fresques et les nombreuses statues aux effigies Yorka, mais aussi ce qui faisaient d'eux des hommes et des femmes de goûts par la grandeur de leur cité. Il y règne une belle harmonie. Lorsque cette cité était vivante, elle devait être de toute beauté. "

    Que voilà un petit mensonge qui devait participer à toute la mascarade qui entourait son personnage. Calixte n'avait pas besoin de faire preuve d'imagination pour connaître la vérité, car cette belle cité, elle l'avait connu dans son temps illustre, quand elle brillait. En cela, on pouvait considérer que sa condition de sylphide était un privilège certain, comme toutes les races qui jouissaient d'une grande longévité. Mais être sylphide n'était pas dans son rôle. Non. Elle était un jeune médecin plein d'avenir qu'il était difficile de cerner. Et si l'on venait à lui demander de quel peuple le bon docteur était issu, il répondrait terran, bien évidemment. Étrangement, cela effrayait beaucoup moins.

    Et voilà que le plat principal fit une entrée triomphante, présenté par l'hôte lui même qui semblait fier de ce qu'il proposait, visiblement un met délicat et goûteux. Quel manque de chance, la connaissance des mets culinaires manquaient cruellement à Calixte. Elle était capable de vous dire ce qui était comestible et ce qui ne l'était pas, mais en ce qu'il concernait les détails subtils des saveurs, voilà bien un domaine qui ne lui parlait pas beaucoup. Néanmoins, elle reconnut la beauté du plat et le parfum délicat qu'on vint lui apporter. Alors qu'on lui servait le plat, Calixte observa les jeunes femmes que l'on servait en premier, question d'usage, et ce ne fut qu'à ce seul moment qu'elle se rendit compte qu'elle connaissait Mademoiselle Wyrdam. Cela lui était revenue comme un éclair de génie, maintenant qu'elle voyait clairement son visage. Il était vrai qu''elle avait rencontré cette dernière dans une avenue perdue d'Hesperia, blessée. Quelle étrangeté de la croiser dans ce lieu-même. Peut-être qu'elle pourrait prendre plus le temps de venir aux nouvelles après le repas?

    Ce fut alors qu'elle se vit interroger discrètement par la jeune musicienne, alors que notre sylphide portait son regard doré sur la viande fumante. Elle souriait mais ne savait pas trop comment commencer à attaquer la bête... mais en réalité, ce n'était peut-être pas ce qui la dérangeait le plus. Souriant alors à Sytrinn, Calixte se pencha vers elle et lui répondit à voix basse.

    " Je dois vous avouer avec une certaine honte que je n'en ai pas la moindre idée. Je ne mange que peu de viande. Même si je suis un Vicomte, je n'ai guère beaucoup de possession matérielle si ce n'est mon cabinet. Je n'ai pas de cuisinier qui me conseille et je me dois de faire mes plats moi-même. Je ne vous cacherais pas que je suis un piètre cuisinier, j'évite les plats trop complexes pour mes maigres talents. "

    Le bon docteur lui offrit alors un sourire complice qui n'avait que pour but de détendre l'atmosphère, qui par sa faute et son trouble, aurait pu devenir désagréable. Mais les images demeuraient difficiles à oublier... toutefois, le spectacle devait continuer...
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MessageSujet: Re: Noblesse Oblige [PV : Sytrinn Sandström, Nobles]   Noblesse Oblige [PV : Sytrinn Sandström, Nobles] Icon_minitime

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