Une histoire commune, un destin différent, un avenir commun

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- Walter cherche de Preux chevaliers.
_ Raël veut des clients.
_ Deirdre a besoin d'employé!

Les Rumeurs

_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
_ Il parait que ça se bécotte "au bal de la Rose".
_ Il parait que des créanciers en sont après un des conseillers de Ridolbar.

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 Une histoire commune, un destin différent, un avenir commun

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Anonymous Invité
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MessageSujet: Une histoire commune, un destin différent, un avenir commun   Une histoire commune, un destin différent, un avenir commun Icon_minitimeMar 28 Juin - 14:41

C'est une belle journée aujourd'hui qui se présente près des côtes de Pharis. La cité de la rose était éclatante au soleil. Bien cachée dans les montagnes, elle brillait toutefois de mille feux et pouvait aveuglé quelque peu les yeux de ses habitants qui arpentent ses pavés d'un blanc éclatant. Le juge écarlate était l'un de ses habitant. De sa prestance et de son charisme, il marche le long des remparts et des allées de la cité de Koldom. Il admire le paysage, l'océan dans toute sa splendeur que les monts laissent parfois entrevoir. Dolan était calme aujourd'hui et cela était rare. Il n'est calme que lorsque qu'il est nostalgique ou encore perplexe ce qui arrive souvent ces temps-ci.

Approchant de la seule tour de la cité, il regarde des enfants courir, riant à gorge ouverte, heureux. l s'assit un instant sur un des nombreux bancs en pierre que l'on peut trouvé dans ce havre de paix qui à pour seul dérangement, et celui-ci et minimes, le bruit de la brise et l'odeur marine, de l'océan. Il y resta au moins une heure à contemplé et à réfléchir, laissant chaque membres du clan croisés, faire leur salut en guise de respect. Puis une petite fille vint à lui, innocemment. Elle parla candidement avec le sindarin, lui demandant pourquoi il restait là, tout seul. Et ensuite, plus rien, la fille partit en pleurant et en jurant sur le juge. Pourquoi ? Tout simplement car il était le juge. Beaucoup pensent que le lion des nérozias, n'a fait que son devoir et qu'il ne devait pas être pris pour responsable dans la bataille de Malburn et la perte considérable qu'à subit le clan, sans compté la chasse à l'homme qui suivit la bataille. Cependant d'autres, moins nombreux, blâme le lion pour avoir manqué de jugement, eux qui croyaient jadis que le lion ne faillirait jamais à sa tache. Le juge était entre deux monde. Il se sentait coupable en un sens mais savait parfaitement qu'il avait effectuer sa mission, son devoir que lui avait confié Millenna depuis le début de sa fonction, il y a fort longtemps. En effet, Dolan Kane fut le premier chef du département intérieur et l'est toujours. Cela fait depuis si longtemps. Peut être moins que Tyr et Viktor mais bien assez pour ne pas répondre de ses railleries. Beaucoup sont tombés, beaucoup que connaissait Dolan. Et cela le tourmentait sans arrêt, toujours les mêmes visions lorsque le sommeil le gagne, toujours ces voix qu'il ne cessera d'entendre que lorsque sa propre fin viendra. Il y aurait de quoi devenir fou mais cela, le juge l'est déjà.

Il se leva, laissant coulé une larme sur sa joue avant de s'affaler sur les pavés de la cité. Ensuite, ayant toujours cette prestance, cette aura que dégage chacun des conseillers, l'ancien eclari se dirigea vers la tour, pour assister à une réunion du rosélium. Il était plus de midi et pourtant, la salle des trônes étaient fraiche comme si la chaleur du soleil n'entrait jamais dans cet endroit ou tout ce décide.
C'était une réunion de routine, sur les différents mouvement et actions des gouvernements d'isthéria avec la possibilité d'ouvrir un nouveau marché noir à Thyrénium. La seul chose qui changeait, c'était qu'un officier des cavaliers de Sharna avait tué des membres du clan à Mavro Limani, pour une raison futile. Dolan devait donc entré en jeu, et prendre la parole et comme d'habitude, Jonas, le chef du département de l'assassinat protesta sur la méthode à utiliser.

Nostalgique, voilà ce que cela évoquait chez Dolan, comme lors de ce fameux jour. le quatre Cobel. Alors que le conseil se réunit pour la renaissance du clan. La réunion se finit et comme à cette bataille les deux conseillers s'expliquaient sur cette animosité qui durait depuis longtemps. Dolan ne portait pas vraiment Jonas Mitsgun dans son coeur mais il le respectait. D'ailleurs, l'animosité se ternissait au fil du temps, bien moins vive qu'au premier jours où ils furent vraiment face à face. Pendant qu'ils discutaient, le juge se rappelait de chaque moment de cette réunion. Dans un climat légèrement froid, à l'approche de la saison de Nivernia, alors que le chef du département assassin déposait une tête d'un général hespérian au sol, près de la conseiller en chef, du rosélium..................


............. - Qu'est-ce que cela jeune conseiller !

- C'était un général hespérian, un présent pour vous prouvé que l'on peut juger un homme sans déclencher de conflit.

- Suis-je supposé répondre à cela ? Ce qui est fait est fait. Nous ne sommes point donné rendez-vous dans ce funeste endroit pour accabler qui que se soit !

( Tyr) Je suis d'accord avec Dolan, nous sommes ici pour honorer nos morts et revenir sur la cause de leurs morts reviendrai à bafouer leur honneur et leur âme.

- Je vous prie de cesser vos querelles inutiles ! Tu as fait du bon travail, jeune conseiller, mais tu as la langue un peu trop pendu à mon gout. Nous sommes donc ici pour une raison capitale mes chers camarades, nous sommes ici, dans cet endroit qui fut notre dissolution, afin de renai...........


( Quelques heures plus tard, après la renaissance officielle, Dolan et Jonas se retrouve, seuls, afin de parler )

- Puis savoir ce qui vous dérange Jonas Mitsgun ? Cherchez-vous à vous faire remarquer ? Ou à vous faire des ennemis au sein du conseil ?!...........................................................................................................................................................................
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Une histoire commune, un destin différent, un avenir commun   Une histoire commune, un destin différent, un avenir commun Icon_minitimeJeu 30 Juin - 20:05

-Après Hesperia, la cavalerie noire, c’est ça Kane ?

Cette réplique froide et sèche lancée depuis sa place de chef de département sembla faire mouche. Le chasseur noir restait calme, comme toujours, fixant le juge écarlate sans haine, ni sourire. Il n’insisterait pas d’avantage de manière si peu constructive. C’était simplement une vieille habitude. Sa façon à lui de saluer le juge. Mais ce n’était pas non plus le plaisir de déranger qui animait cette intervention. Il n’avait rien contre Dolan, mais n’aimait pas ses grands principes. Jonas ne pouvait accepter que le carnage de Malburn se reproduise.
Il avait besoin du clan. Et ça, il l’avait déjà fait comprendre au Juge ; dès son retour. Il s’en souvenait encore. Leurs regards se croisèrent… Comme ce jour-là.


Migdas Polovich,
Chroniqueur officiel du second loup des Nerozias.
Jugement d'un général cavalier de Sharna.

*

- C'était un général hespérian, un présent pour vous prouvé que l'on peut juger un homme sans déclencher de conflit.

La réunion se termina sans qu’il ne se permette d’autres remarques outrageantes. La vision sortie tout droit du passé lui montrant tous ces corps autour d’eux lorsqu’il était arrivé ici avait fait bouillir son sang comme au moment de l’affrontement final.

Comme tout le monde, il s’éloigna du cercle de la réunion, mais s’isola sans vraiment quitter le vieux champ de bataille.
Immobile, les yeux fermés et le visage rivé sur le sol, il tentait de revoir tous ces visages qu’il avait connus. Malheureusement, ils furent bien vite balayés par un seul. Le doux visage de sa sœur revenant sans arrêt, plus grand, plus oppressant, plus triste. Toujours en larme, comme la dernière fois qu’il croisa son visage.

Soudain quelqu’un vint briser son instant de méditation. Une présence puis une voix. Pas n’importe lesquelles cela dit. Le Juge Écarlate ! Lui en voulait-il de l’avoir provoqué ouvertement dès leurs retrouvailles ? Manifestement, oui.
Aux paroles de son homologue, le loup ne put retenir un sourire et détourna la tête le temps de réprimander cette réaction trop brute de décoffrage pour la prestance qui se dressait face à lui.
Mais il se rappela qu’il n’était plus un petit initié face au grand chef de l’intérieur. Ils étaient d’égal à égal désormais. Et il faudrait que tous deux s’y fassent.


-Nan, j’ai pas pour but de vous faire de l’ombre Dolan, ni d’justifier ma place ici.

Son regard monta se plonger dans celui du Sindarin plus haut.

-Aujourd’hui, j’ai donné l’ton. Mais c’est p’t-être vous qu’ça dérange. Que j’piétine votre protocole adoré.

Ses bras se croisèrent comme pour confirmer ses positions. Il se doutait que cette entrevue ne se finirait pas sur ces quelques mots. Tant mieux, il n’y avait de raison pour que ni le Lion, ni le Loup ne courbe l’échine face à face.
Il fallait qu’ils s’expliquent maintenant, pour la bonne entente du Roselium, pour Nerozias.


Migdas Polovich,
Chroniqueur officiel du second loup des Nerozias.
La renaissance de La Rose.


Dernière édition par Jonas Mitsgun le Mar 12 Juil - 3:29, édité 2 fois
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Une histoire commune, un destin différent, un avenir commun   Une histoire commune, un destin différent, un avenir commun Icon_minitimeSam 2 Juil - 20:35

- Vous avez donnez le ton ? Je dirai simplement que c'est une provocation pure et simple ! Et quand bien même cela me dérange jeune conseiller , je ne suis point le seul dans cette position. Vous avez bien entendu Tyr, votre attitude ne lui à point plu ! Viktor également et croyez-moi il sont bien moins patients et calmes que moi. Nous savons très bien ce qui s'est passé et n'avons point besoin qu'un nouveau nous rabâche ce que nous avons fait !

Dolan n'acceptait pas que l'on se paye sa tête. Ni la sienne, ni celle des autres. Ce qu'avait fait Jonas à ce moment là était inacceptable. Aucun tact. Comme si le sindarin ne se sentait pas déjà assez coupable à cette époque. Cette guerre ne lui avait sied guère. Tant de mort et aucun moyen de pouvoir s'en repentir. En effet le sindarin était en période de doute en ce temps là. Au début, il ne voulait pas reprendre le flambeau du lion car il estimait que ce droit, il avait perdu durant cette bataille. C'était Millena qui réussit à le convaincre de reprendre la direction du département intérieur. Elle seule sut trouver les mots pour que le lion rugit à nouveau dans l'âme du juge. Que lui a t'-elle dit ? Je ne le sais pas moi même. Il n'y à que l'indomptable qui connait la réponse.

D'ailleurs, Dolan y repensait alors qu'il se disputait encore et toujours avec Jonas Mitsgun. Il est vrai que c'était devenu une habitude et que cela paraitrait presque amical entre les deux hommes. En tout cas c'est comme cela que je le voyait. Cependant ce n'était point le cas autrefois. Le chef du département intérieur n'aimait vraiment pas cet homme. Et il le montrait bien. Je me rappellerai toujours ce regard si noir qui lui livrait surtout lors de leur première dispute si on peut appeler ça comme cela. Il était à deux doigts de le frapper quand même ! Il avait le poing serré. Pour lui Jonas fut irrespectueux non seulement envers lui, ne serais-ce que par son âge mais aussi pour tous les morts de Malburn. En effet, ces simples mots transcrivait que tous les morts seraient tombés en vain, pour rien. Voilà le ton que Jonas avait donné selon le juge écarlate. Il repris d'ailleurs la parole assez violemment par la suite :


- Mon protocole adoré ! Croyez-vous qu'il s'agit d'un simple protocole ! Il n'en n'est aucunement question. Votre rôle se limite à l'exécution de contrats diverse concernant votre département. Faire respecter les lois du clans et effectuer des procès équitable n'est point de votre ressort ! Vous avez exécuter ce général sommairement sans l'ombre d'un procès où il aurait été jugé équitablement, tel est la vision de la justice des nérozias ! Par ailleurs vous bafouez toute éthique comme la si bien souligné Tyr tout à l'heure ! C'est comme si vous remettiez en question les nérozias même et je n'accepte pas que l'on ferme les yeux sur les règles qui ont fondé ce clan ! Je vous conseille donc de vous tenir à carreaux à l'avenir !

Déterminé, c'est ce qu'était le juge à ce moment là. Il ne voulait pas dire directement les chose mais voulais faire comprendre au nouveau chef du département de l'assassinat où était sa place et que si celui-ci veut la gardé, il devra se plier aux lois du clan. Toutefois, implicitement le juge voulait aussi lui faire comprendre que continuer dans cette voix ne lui apporterait que les ennuis. De la rage, de la haine, ou même de la colère n'apporterai rien de plus à la communauté comme à lui. Ces sentiments, Dolan essayait de les contenir comme bon nombre des conseillers qui, s'ils écoutaient leurs coeurs, ils seraient entrain de raser hespéria et d'entrer dans une guerre totalement ouverte ou il ne trouverais que la mort. Il est vrai que si les gouvernements ne tombent pas, jamais ce monde ne sera en paix mais la rage et la colère qui animaient les conseillers et qui est encore assez vif aujourd'hui, réclameraient vengeance et celle-ci s'abattraient sur les civils et cella il n'en était pas question. Les civils ne doivent en aucun cas être mêler à leur combat car ils ne sont que manipulé par ces institutions corrompues. Le juge écarlate croyait en cela et le croit toujours d'ailleurs. La plupart des conseillers le pensaient aussi et à cette époque là on ne pouvait le déterminer.........................................................................................................................
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Une histoire commune, un destin différent, un avenir commun   Une histoire commune, un destin différent, un avenir commun Icon_minitimeJeu 7 Juil - 6:47

Jonas resta silencieux durant tout ce savon qu’on lui passait. Tout s’imprimait dans son esprit. « Jeune conseiller », « un nouveau », « Tyr », « Viktor », « votre rôle se limite », « les règles qui ont fondé ce clan », « Je vous conseille donc de vous tenir à carreaux à l'avenir ! »... Tous ces petits mots assassins qui s’entassaient en travers de la gorge du chasseur.
Son calme inébranlable fut salutaire aux deux hommes ce jour là. Car si l’assassin n’avait rien de menaçant, le juge était clairement sur le point d’en venir aux mains.

Le sourire du loup avait disparut depuis un moment. Il reprit beaucoup plus froidement, perdant toute la désinvolture du début de cette entrevue.


-Vous me conseiller, conseiller Dolan ? Mais c’est Millena qu’vous devez conseiller. Pas moi. Semblez oublier que désormais, on est semblable. Calmez vos grands chevaux mon vieux, et écoutez-moi bien. Si dans ce conseille tout le monde semble décidé à se lécher l’oignon, moi je vais l’ouvrir. J’m’en cogne de savoir à qui la faute ! Ce clan, c’est aussi le mien. Et je n’ai qu’une envie : éviter que ça se reproduise.

Il pointa du doigt un os à fleur de sol entre eux.

-Le jeune nouveau est pas si demeuré que vous semblez l’penser. J’sais qu’exécutif, judiciaire et législatif, c’est en face que ça se mélange ! Je hais autant Hesperia que vous tous, et peut-être même plus encore.

Les poings de Jonas se serrèrent et le doigt massif se pointa vers le visage du juge.

-J’sais pas si c’est vous qu’avait écris nos lois et j’men contrefout. Un juge, ça juge ; un assassin, ça assassine. Si j’dois rester dans mes plates bandes, restez dans les vôtres. Désormais, j’aurais mon mot à dire sur les exécutions. Z’aimez pas mes manières ? Rassurez-vous, j’aime pas les vôtres !

Il passa une main dans ses cheveux pour se calmer et souffla en se détournant, un poing sur la hanche. Retenant ses cheveux en arrière, il reporta son regard sur le lion, reprenant, la voix à nouveau calme.

-J’suis pas ici pour foutre le boxon Dolan. J’veux juste éviter qu’vous fassiez encore une connerie. On est en guerre ! Même si personne ne veut le dire ! On peut plus se permettre le moindre faux pas. Savez pas faire profil bas. Moi si. C’est mon boulot. Faut qu’on s’entende. Grandeur et discrétion.

Le Lhurgoyf s’accroupit et recouvrit l’ossement d’une poignée de terre.

-Et j’sais qu’aucun m’accueillera à bras ouvert au Roselium. Mais j’ai été choisi pour ce que je suis et ce que j’apporterai au clan. Je changerai ni pour vous, ni pour vos potes.

Migdas Polovich,
Chroniqueur officiel du second loup des Nerozias.
La renaissance de La Rose.


Dernière édition par Jonas Mitsgun le Lun 18 Juil - 16:13, édité 1 fois
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Une histoire commune, un destin différent, un avenir commun   Une histoire commune, un destin différent, un avenir commun Icon_minitimeMar 12 Juil - 12:23

Semblable ? En titre peut être mais pas en expérience. Vous êtes peut être bon dans votre domaine mais il faut tout de même faire vos preuve en temps que chef de votre département. Et personne ne fait du lèche botte à quiconque. Chacun à sa propre pensée sur le sujet et bon nombre sont d'accord sur un point : le respect envers les défunts. Dire que cette bataille était totalement inutile comme vous l'avez si bien souligné reviendrai à dire que la mort de nos camarades fut vaine et vide de sens et ça je ne peut l'accepter. En effet, cette bataille fut peut être une erreur comme elle ne peut en être une car elle aurait eut lieu tôt........ ou tard. Hespéria n'attendait qu'un prétexte qui lui soit favorable afin d'annihiler la rose et son conseil en toute impunité. Il leur fallait l'opinion du peuple qui nous était favorable à l'époque. Voyez-vous ou je veux en venir cher Jonas ? Ce fut un enchainement que l'on a pu contrôler. Aussi bien moi, je l'avoue que le reste du conseil.
Vous n'aimez point mes manières ? Et bien soit ! Cependant, placer cette anecdote dans le coin de votre tête : la loi est la loi et personne n'y échappe, pas même les conseillers.


Il termina sa réponse en laissant planer une certaine intrigue, comme un avertissement. En effet le juge des nérozias applique la loi du clan et personne n'y fait exception, même pas Millena. Dolan s'était calmé et était devenu sérieux, et cela ne me paraissait pas étrange car le sindarin est plutôt lunatique et donc très difficile à cerner. On peut dire qu'à l'époque il n'aimait vraiment pas Jonas. Il n'était point question de ces méthodes. Non loin de là. Dolan Kane n'aimait pas son éthique, sa vision, sa façon de voir les choses comme si tout pouvait être clair sur le moment, à l'instant alors que tout n'est que nuances et illusions en ce monde. Cette franchise mal placée horripilait le juge écarlate. Comment pouvait t'il s'entendre ? Allez savoir. Pourtant c'est ce qui se passa sans plus ou moins d'embuches avec nos deux protagonistes. Bien qu'aujourd'hui il s'entende plus ou moins, il y a encore et toujours cette impression, une aura déstabilisante et effrayante lorsque ces deux hommes sont côte à côte. Comme si l'on pouvait percevoir que ces deux grands conseillers se détestaient d'une certaines façon mais qu'ils soient étrangement liés. Cela peut paraitre bizarre, une fois décrit comme cela toutefois il est difficile de décrire leur relation correctement.

Bref, pour en revenir à ce qui s'était passé en ce jour là, l'ancien éclari ne serrait plus le poing, mais l'on voyait bien dans son regard un air noir, noyé par une sorte de haine. Grandeur et discrétion, c'était plutôt bien résumé par le chasseur noir. Cependant est-ce que les deux peuvent s'allier. Sur ce point j'en doute encore. Tout ce que l'on pouvait dire, c'est qu'il fallait bien s'entendre de toute façon. D'ailleurs cela me rappelle que Dolan Kane ne s'entendait pas vraiment non plus avec l'ancien chef du département assassin mais ce n'était pas la même atmosphère. Ils étaient amis alors que là ce n'est point le cas, pas tout de suite. La conversation d'ailleurs, pouvait se terminer à ce moment là, cependant le juge voulait tout de même ajouter une chose sans vouloir raviver la flamme :


En guerre......... Nous ne sommes pas en guerre avec Hespéria cher Jonas. Nous sommes en guerre contres toutes les institutions corrompues de ce monde, ne l'oubliez pas. Et puis mes potes comme vous le dites si bien, sont aussi vos potes que je sache. Nous devons tous nous entendre pour la gloire du clan....

A peine ses paroles terminées, le doyen des conseillers, Viktor Horel, approcha d'eux afin de dire le mot de la fin :

- Le temps n'est pas aux querelles messieurs ! Nous devons partir, Aliore vient d'apercevoir des mouvements proches de notre position. Il est temps d'aller à notre point de rendez-vous. On se retrouve là-bas, dans 15 jours.

Et il partit comme il est venue. Viktor parlait de notre nouveau quartier général. Il n'était pas encore en construction en ce temps là. Horace, le chef du département scientifique, ne possédait que les plans. Dolan Kane hocha la tête en signe d'accord et jeta un dernier regard à Jonas avant de prendre la route pour les côtes de Pharis. Cela me fait penser que notre chef à tous, n'était pas intervenue lors de leur dispute. Je me demande pourquoi....

Étant dans la nostalgie, j'aimerais vous raconter l'évolution de leur relation comme à ce jour d'orage, à Thémisto......................................................

HRP ( étant donné qu'il n'ya plus grand chose à dire sur ce jour, enfin je pense, pourquoi ne pas continuer dans la nostalgie ? ^^)
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Une histoire commune, un destin différent, un avenir commun   Une histoire commune, un destin différent, un avenir commun Icon_minitimeLun 18 Juil - 6:14

Je supporte les remarques des autres qui me reprochent ces attaques incessantes de l’un des fondateurs. On me reproche mon manque d’expérience, mon manque d’ancienneté, ma dévotion moindre au clan comparé à celle de mon souffre douleur, ma désinvolture quant aux mises en gardes des autres conseillers et de Millenna… Mais, et le juge, et la chef, savaient tous deux que, contrairement aux apparences, je ne cherchais pas à me donner un genre mais que c’était simplement ma manière de faire part de mes craintes. Il ne fallait pas que cette affaire se termine comme la marche maudite punitive.

J’attendais qu’on me redonne la parole et me laisse expliquer cette nouvelle remarque désobligeante, faire « avancer le débat » comme certains me l’avait suggéré au lieu de « calomnier »… C’était justement ce que je voulais faire : exposer ma proposition. Ainsi donc, décalé, campagnard au milieu de ces grands, vrai, sans rien sur ma carapace pour voiler mes réelles pensées utiles, pas même les simples bonnes manières qui consistent par exemple à ne pas citer directement les stratèges dont on met en défaut les plans. J’expose ; d’abord un pied sur la chaise qui fait apparaître mon genou que le chef me fait disparaître d’un simple regard ; puis le bras par-dessus mon dossier et le regard bas. Je suis sérieux, calme, posé. Je dévisage tour à tour du dessous de mes sourcils chacun des conseillers. Provocateurs ? Certains le pensent. D’autre y voit une façon d’être et d’avoir été qui ne changera pas. Une arrogante soif de liberté qui fait fit des protocoles et des faux-semblants.

Je propose d’attendre quelques semaines avant de réagir, le temps que le lien entre ses actes et notre réponse soit plus ténus, et d'aller l’exécuter dans le plus grand anonymat. Je m’en chargerais moi-même s’il le fallait. Nous n’avions pas les ressources de nous opposer à Hesperia et à Themisto, sans négliger en plus le risque qu’ils pourraient s’allier contre nous. Ce serait contraire à leurs « grands principes » mais nous les savons parfaitement très vagues : c'était cette dernière variable qui nous opposait déjà d’office à ces deux puissances militaire : leur manque de morale, leur « corruption » comme disait si bien le juge.

Malgré mon franc-parler et mon argot, ils m’écoutent et on voit sur leurs visages qu’ils savent que je n’ai pas tord. Il s’écoulera encore un moment avant que l’on m’oppose d’autres arguments et rejette mon idée. Je l’accepte sans aucun problème ni aucunes protestation. Peut-être que certains rejettent mon idée simplement parce qu’elle vient de moi mais je sais que ce n’est pas le cas de tout le monde. Je sais que tout le monde ne me tient pas en très haute estime mais j’ai mes partisans.

Ne vous y trompez pas. Ce n’étaient pas des partisans dans le sens où nous préparions une mutinerie.
J’obéis à Millena. C’est simplement que je ne peux les appeler mes… « amis ».

Aussi je suis sûr que si mon idée est rejeté ce jour là, c'est qu'elle avait ses défauts.

J’obéis à Millenna et je voue ma vie au clan.
Le lion le sait. Mes yeux de loup le dévisagent depuis ma place mal éclairée que j’affectionne autour de cette grande table.
Je reste silencieux et attends une nouvelle occasion de faire s’outrer les coincés et de « faire avancer le débat ». Isolé dans mon mutisme attentif, je ne pensais pas que je n’étais pas le seul nostalgique autour de cette table, je ne pensais pas que je fixais cet autre penseur passivement en repensant à la reconstitution du clan. Ce fut notre première vraie discussion, et le premier pas vers un rapprochement inéluctable, malgré son issue. Le futur le prouverait très prochainement.

Migdas Polovich,
Chroniqueur officiel du second loup des Nerozias.
Jugement d'un général cavalier de Sharna.

*

Il se défendait bien.
Personne n’en viendrait à bout ce soir. Si nombreux soient-ils. Surtout qu’il n’était pas seul.

Mon ennemi se fige, Or planté dans son menton, remontant de là où il ne l’attendait pas pour venir écraser sa cervelle et tout espoir de survie par la même occasion.
Je récupère mon arme de l’autre côté du crâne en m’élançant de côté. J’entends les os de son front se séparer dans un craquement sourd alors qu’un autre retient le corps, l’épée qui m’était destinée s’étant plantée dans le cadavre sur pieds. Il a quand même déchiré ma cape. Qu’importe : Elle m’encombrait.
Mon pied s’appuit contre le mur alors que ma botte explose en lambeaux sous la pression de mon membre à l’intérieur. Mais ce n’est pas un pied nu qui accroche la pierre, c’est un sabot de métal qui la griffe à peine, prenant l’appui qu’il fallait pour terminer mon sot, celui qui me renvoie au milieu de la pièce. J’y ai laissé quelque chose qui, bien que loin d’être cher à mes yeux, je suis chargé d’escorter.
J’ai pourtant dit à Millenna que j’ôtais la vie et non la gardait… Elle n’a rien voulu entendre. À notre grand damne à tous deux.

En l’air, je me retourne et mon regard balaie le sol alors que mes jambes redeviennent humaines au dessus de moi. Il en arrive encore et le pauvre est encerclé.

Il se défend vraiment bien.
Personne n’en viendra à bout ce soir. Pas même cette adversaire dans son dos. Car il n’est pas seul.

Je m’écrase sur l’inconnu, Xy et Or plantées dans les creux de son cou. Mon regard remonte vers mon protégé qui se retourne, alerté par mon atterrissage bruyant de craquement d’os. Mes deux yeux bleus démoniaques, brulant d’une soif de sang insatiable, dévisage les deux billes d’émeraude. Je n’attends pas de remerciements. Tuer est mon métier, même si ce soir, cela devait sauver également.

Finalement, Millenna est aussi intelligente que je la pensais. Qui mieux que moi pouvait escorter le beau brun dans cette ville corrompue par les faux-semblants ? Quoi de mieux pour repousser les ombres que les ténèbres ? Quoi de mieux pour prévenir des assassinats qu’un assassin ?

Un sourire sadique défigure mon visage alors que je fais volte-face pour laisser le Juge reprendre le combat. Or et Xy se sont mêlait dans le tourbillon de ma moitié de cape et c’est OryX qui brise le coup d’un assaillant enhardi par mon revers. Si les deux faux-jumeaux sont taillés pour tuer ou rien, leur union n’a aucun mal à dégager un périmètre sécurisant autour de nous.

Nous devons sortir de cette pièce. C’est un miracle que de ne pas encore avoir été submergé par cette marée humaine. Malheureusement, la troisième et dernière porte encore fermée de l’autre côté de la pièce que je viens de repérer est enfoncée pour laisser entrer de nouveaux ennemis. La dernière issue conventionnelle condamnée, nous sommes perdus.

La longue arme repousse, empale les trop téméraire et nous fait reculer. J’oblige Dolan à me suivre, ou plutôt me devancé bien qu’il soit dans mon dos. Un dernier regard vers lui et mon arme tournoie devant nous dans mes mains et une étoile à cinq branches sertit de symbole étrange inscrit dans des cercles apparaît devant nous, tissée de lumière et de sang. La lumière attire l’attention et les ondulations en son centre aussi. OryX est entrain de s’enfoncer lentement dans le pentagone centrale et je me retourne, saisissant à bras le corps le lion. Mes deux pattes puissantes nous propulsent en l’air tandis que mon épaule lui coupe le souffle.

Le temps sembla se figer. Nos regards se croisèrent tandis que nous traversions le verre coloré. Le vitrail volait autour de nous alors que des trombes d’eau n’arrivaient pas à nous empêcher de les traverser malgré leur densité énorme. S’il pleuvait cette nuit là ? On aurait juré que Soulen voulait étendre son royaume par le ciel !

Dommage que ces cordes-là n’eurent été plus consistantes. Notre chute était inéluctable et ma main qui avait tenté de rattraper le bord de la fenêtre expliqua une fois encore ma hantise de l’eau.
À cause d’elle, je perdais l’un de mes pouvoirs.
Nous allions déchanter de ne pouvoir danser, bientôt deux écrasés en bas sur le pavé.

La chute fut interminable à nous regarder dans le blanc des yeux. Je ne saurais dire s’il m’en voulait de nous avoir sauvés de leurs lames ou s’il ne comprenait pas encore ce qui nous arrivait. Moi je souriais toujours. Peut-être de l’expression que je voyais sur son visage. Ou était-ce l’adrénaline procurait par la mort toute proche...
Il tombait tourné vers le haut tandis que, au dessus de lui, légèrement décalé, je n’eus qu’à réorienter mes deux iris azurés pour constater que nous allions nous en sortir. Ou plutôt que j’allais réussir ma mission.

Mes mains saisirent son col et mon sourire s’étira d’avantage alors que je le repoussai loin de moi. Le vent s’engouffra entre nous, arrachant le reste de ma cape dont je ne tolérai pas que la lanière ne m’étrangle au moment de ma fin. Mourons ce dernier instant pleinement !

Dolan Kane put sentir le confort spartiate du foin de la charrette que j’avais repéré. Je ne pus par présager de l’état dans lequel il ressortirait de cette meule sur roue mais lui dut avoir une petit idée de mon sort le centième de seconde suivant.
Un craquement sinistre nous saisit tous deux, moi plus que lui peut-être. Le martellement sourd de cette satanée pluie couvrit mon hurlement déchirant. La douleur transcenda mon corps étalé sur le sol un court instant avant qu’il ne se transforme en rire tonitruant et douloureux.
Qu’on me prenne pour un fou mais le simple fait que je souffre m’informait d’une chose : j’étais en vie !

Mes jambes étaient à nouveau transformées. J’avais sous-estimée cette forme, l’utilisant sans espoir, préférant simplement mourir en presque Lhurgoyf qu’en trop humain.
Dans l’eau ruisselant sur la chaussée, mon sang se mélangeait rapidement, s’échappant rapidement de mon genou disloqué. Mon tibia avait déchiré les chaires ma cuisse, réussissant au passage un coup de maître de billard avec ma rotule. Mais je ne pouvais lui en vouloir d’avoir réduit mon quadriceps en lambeau : ni lui ni le second n’avait résisté à la tension extrême.

J’avoue n’avoir eu aucune idée de ce qui m’arrivait à ce moment là, ne ressentant plus rien d’autre du bas de mon corps qu’un hurlement sourd de douleur provenant de mes membres et étant incapable de bouger.
J’avais beau avoir subit mille supplices dans les prisons de Hesperia, je ne devais mon rire qu’à l’état de choc de mon corps. Face à cette masse de souffrances, il avait coupé les ponds avec la source de mon tourment. C’est plus tard qu’on m’expliqua l’état pitoyable dans lequel j’étais et que je vous narre ici.

Pourtant, je souffrais encore car non content de me prendre mes deux jambes (la droite arborant une cheville tordue dans un angle peu probable, même sous cette forme animale) la rue m’avait volé mon bras droit. Pour amortir le reste de ma chute, il s’était jeté en avant avec son homologue. Si l’un avait survécue en tant que gueule cassée, l’autre s’était fait projeté violemment sur le côté par l’arrivée du reste de mon corps. Il gisait là, tourné à l’excès, le coude en charpie et l’épaule déboitée.
J’avais le poigné gauche foulé et des doigts retourné. Je passerai sur la douleur dérisoire de mon coude comparé au reste de mon corps et vous ferai simplement remarquer cette dernière note finale qu’étais ma corne contre pavé à quelques mètres devant mon visage. Brisé elle avait glissé jusqu’aux pieds de la charrette à ma gauche. Pauvres bois… Ils avaient poussés juste à temps. Dans un superbe colimaçon d’ailleurs. Le cor de chasse tantôt sur ma tempe droite servit d’ultime rempare à mon crâne qui n’avait à me proposer qu’un lourd mal de tête.

Mon visage tourné vers la grande charrette, je vis le visage de Dolan apparaître et le reste de ma cape atterrir sur lui.
*C’est la dernière fois que je mets une cape…*
Plus haut au-dessus de ce cher juge, dans le mur de l’immense bâtisse, tout en haut, au quatrième étage, des personnes hurlent des mots que la pluie ne me laisse pas entendre. Quand je pense que le plafond était à au moins deux mètres au-dessus de nos têtes à l’intérieur, j’ai du mal à admettre que nous ayons survécue à ce vol plané.
Il n’y avait que trois fenêtres à ce dernier étage. Nous avions sauté de celle du milieu. Un coup de chance que cette remorque soit là ?
Sur les côté de la large construction adossée au rempart, les chemins de ronde s’éloignaient.

Notre contact devait nous retrouver sur celui au sud de la ville pour nous donner des informations sur la localisation de cet officier tueur de Nerozias à Mavro Limani. Un mois qu’il avait été jugé au conseil. L’écarlate ne pouvait laisser passer cette occasion. Ça puait pourtant cette affaire. D’où ma présence à ses côtés. Vraiment maligne la Delanielle.
À notre arrivée, pour seul accueil, un cadavre empalé nous attendait. Devant et derrière, une vingtaine d’hommes avancent, de chaque côté, le vide, et au-dessus la pluie qui commencent à tomber.
Qu'avais-je déjà dis alors ? Ah oui...
*J’sens qu’ça va être une nuit d’merde… *

Je continuais d’être secoué par des spasmes qui n’avaient plus rien de l’hilarité. J’avais de moins en moins mal mais je compris que les étoiles et les lunes ne s’éteignaient pas en même temps que les torches des bâtiments et des réverbères…
Je sombrais doucement dans l’inconscient, en manque de sang et mort de fatigue avant de l’être d’autre chose.

Mais avant que mes yeux ne se ferment complètement, je vis quelqu’un sauter de la charrette. Finalement, je n’étais pas le seul à avoir pensé la fenêtre : le Nemesis nous avait prédit… Dommage qu’il ait mal calculé notre trajectoire…
Merci au cheval qui nous envoyait l’aigle salvateur. J’avais raison de la reconnaître comme chef.

Mon sourire disparut et mes yeux se fermèrent tandis que mon sang continuait de se répandre. Et cette pluie qui continuait de tomber sur nous et sur cette ville maudite…


Migdas Polovich,
Chroniqueur officiel du second loup des Nerozias.
Fausse piste par temps de pluie.


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MessageSujet: Re: Une histoire commune, un destin différent, un avenir commun   Une histoire commune, un destin différent, un avenir commun Icon_minitimeVen 22 Juil - 14:30

L'idée d'avoir deux grandes puissances contre-nous pouvaient refroidir les ardeurs, surtout depuis Malburn. Toutefois ce n'était pas le cas du juge écarlate, connu pour sa grande impartialité et sa connaissance des lois et de la géopolitique actuelle. Il ne tarda pas à rétorquer contre l'auteur de cette hypothèse que l'impérial ne s'alliera jamais à hespéria compte tenue des tensions entre les deux pays et à moins d'un revirement soudain ou d'une opportunité de taille à un point de vie stratégique, Démégor n'acceptera pas d'alliance et sur cet argument, un seul le confirma, Viktor. Peu de personnes savent qu'il en faisait partie, toutefois la plupart des conseiller le comprirent à ce moment là. D'ailleurs le juge appuya une nouvelle fois sa position en disant que le meurtre était monnaie courante en phelgra et qu'il était facile abattre un général si nécessaire. Je me souviens qu'il regardait le chasseur à ce moment là comme ayant une légère rancune....

Tout s'était passé très vite . Le sindarin n'eut point le temps d'intervenir, trop occupé à contenir ses assaillants. Il eut juste un moment où il pu déposer une carte sur le sol avant de le quitter subitement. Erreur ! Pourquoi avait il eut besoin de jouer les héros à ce moment là ! Cela, Dolan ne l'a jamais compris bien que cela signifiat quelque chose, enfin c'est ce qu'il pense. D'ailleurs il ne comprit pas pourquoi Millena ordonna que Jonas l'accompagne. Peut être était-elle inquiète ? Elle agissait comme une soeur envers lui pour je ne sais quelles raisons. Bref la n'était pas la question à ce moment là tandis que le chasseur le poussa. Pourquoi ? Et bien l'ancien éclari le découvrit en regardant en bas. Une charrette se présentait à lui mais pas au chasseur noir. Le juge ne pu s’empêcher de sortir un mot pouvant le décrire souvent "idiot". Il aurait très bien pu atterrir de la même manière que le juge alors pourquoi ne l'a t'il pas fait ? ET alors que Dolan fut accueilli par le foin, il entendit un craquellement d'os mélangé à une agonie omniprésente du au nombreux cris de douleur, enfin de rires de douleurs pour être plus précis.
En effet, le loup des nérozias agonisait et alors que celui-ci perdait au fur et à mesure connaissance, le juge se releva, se dépoussiérant légèrement les épaules.

Il regarda en l'air, voyant ses ennemis qui leurs tendirent un piège en train de regardait en bas avec un étonnement plus ou moins expressif. Il n'eurent pourtant point le temps de réagir. Dolan n'a pas besoin de toucher ses cartes physiquement pour qu'elle fonctionne ! 785
Un jet éléctrique sortit de sa main, et ricocha sur le plafond de cette tour pour finalement arriver sur le plancher, touchant sa carte. Cette fois, Dolan n'utilisa pas le hasard mais choisit délibérément sa carte pour mettre fin à leurs jours. Le joker était de mise et le bâtiment vola presque en éclat. Cela attirera les gardes et les occupera un moment. Puis, faisant comme si son partenaire l'entendait, il lui sortit un "imbécile", voyant l'état de ces fractures. Franchement, cela allait ralentir la mission. Cependant le juge écarlate n'est point un individu dénué de sentiment et totalement neutre. Il n'aurait écouté sa tête ce jour là, et nous aurions eu un nouveau conseiller dans le département assassin. Non cette nuit là, il écouta son coeur, comme souvent d'ailleurs bien que beaucoup de gens l'ignorent au sein du clan.

Heureusement que le juge à des relations un peu partout, surtout en ce qui concerne les docteurs ! 90
Je ne demande pas pourquoi, car vous le savez déjà. Je n'ai jamais vu maitre Kane revenir d'une mission sans aucune blessure ! 98 Bref, Jonas Mitsgun était véritablement dans un sale état et il était difficile de pouvoir le déplacer. Le docteur que le juge connaissait n'était qu'à quelque patés de maisons mais il ne pouvait se permettre de se faire repérer. Il rester donc le chariot comme option. Il fallait faire vite car il perdait énormément de sang. Le juge le transporta tant bien que mal dans le chariot sans essayer de le réveiller et de le faire trop mal puis demanda à Spike de l'aidé à déplacer la charrette. Comment me direz-vous ? Et bien, le petit singe se transforma en jolie berserker et poussa la charrette....... tout seul. Dolan lui indiqua le chemin.

Je me souviendrai toujours de la tête du docteur Lesko lorsqu'il vit l'état des blessures. Effrayé et choqué. Mais il ne parla pas et ne posa aucune question. Il fit alors directement les premiers soins, essayant de ne pas réveiller le patient. Le problème étaient les os sortant de la chair et les vilaines entorses car il fallait tout remettre en place au plus vite. La cheville pour commencer où le docteur ne pris pas par quatre chemins et la remis d'un coup sec avant de mettre des bandages pour bien fixer. Rien que cela suffit à réveiller Jonas dans un cri de douleur que Dolan fit vite taire en l’assommant avec sa masse. C'était un petit mal nécéssaire et quand j'y repense c'était plutôt drôle ! XD. Lesko pestiféra contre Dolan qui ne trouva rien de mieux à dire qu'il était anesthésiste il fut une époque bien lointaine. gomen gomen
Il fallait donc passer à la jambe et cela était bien plus délicat, toutefois le docteur réussit à le remplacer. Jonas n'allait pas marcher pendant un moment. C'est ce qu'avais dit Lesko après avoir fini les soins, demandant des explications à tout cela. Ce que fit Dolan en nuançant tout en demandant asile au docteur le temps que cela se tasse. Étant un partisan, Lesko ne tarda pas à accepté et la discussion s'arreta la. Quand à Dolan, il prit un fauteuil et s'assit près de Jonas pendant plus de trois jours. Et, en pleine matinée :

- Enfin, c'est pas trot tôt ! Bien dormi la marmotte ?
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MessageSujet: Re: Une histoire commune, un destin différent, un avenir commun   Une histoire commune, un destin différent, un avenir commun Icon_minitimeVen 29 Juil - 0:07

-Putie !

Le retour à la réalité m’avait surpris et, rageant de vivre, mon corps avait voulu s’extraire de la torpeur avec la brutalité. Mon bras n’avait pas suivi, ce qui restait de mes autres membres non plus. J’étais retombé sur la table comme un morceau de viande mal vidé de son sang. Heureusement pour moi, les bandages avaient tenus bon.

-C’est quoi c’t’établi ?

J’étais en droit de m’étonner d’être présenté comme un vulgaire gigot sur un étalage, non ?

-Combien de temps j’ai pioncé ?

Mes yeux d’un bleu spatial détaillaient plafond et étagères, mobilier et issues de secours.
Les fenêtres…
Je revoyais notre chute et son intemporalité, le sol et mon sacrifice nécessaire. Heureusement que j’avais reçu l’ordre de veiller sur lui. Sans cette injonction, j’aurai pris sa place sans hésitation. Sale arrogant !
Je n’attendais pas de remerciement de sa part. Je m’étais attendu à cette attitude dédaigneuse. Aurai-je reconnu ma dette de vie à sa place ? Oui. Sans hésitation. Je suis un homme d’honneur, pas un simple soufflet à parole !
Mais qu’importaient nos différents.
Seul notre retour au QG pour nous tirer de ce traquenard devait me motiver. Mais nous n’étions pas seuls ; je l’avais bien vu sous la pluie battante : Aliore était descendu de la charrette. C’était lui qui l’avait placé là. Mais si minutieux qu’il soit, j’aurais préféré un mètre plus en arrière… Enfin… Nous étions vivants et je comptais sur lui pour raisonner le Juge que j’imaginais sans mal borné à cette mission impossible.


-Où est Aliore ?

Fuir n’était pas dans mes habitudes mais je n’étais pas stupide : nous n’étions pas préparés à raser une ville, même tous les trois. Notre informateur était mort et nous n’avions plus rien à faire ici…

Migdas Polovich,
Chroniqueur officiel du second loup des Nerozias.
Réveille douloureux.


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MessageSujet: Re: Une histoire commune, un destin différent, un avenir commun   Une histoire commune, un destin différent, un avenir commun Icon_minitimeDim 31 Juil - 10:02

Le cheval avait cette étonnante capacité à mettre ses généraux dans des situations désespérées et à envoyer ses autres conseillés pour essayer de rendre la situation moins problématique, alors que, se marchant sur les pieds, il ne faisait qu’empirer la chose. Pourtant cela avait quelque chose de drôle, d’attrayant et de sympathique, cela fait bien beaucoup de vocabulaire mélioratif, surtout quand c’est le visage froid d’Aliore qui passe la porte suite aux injonctions d’un blessé, mais il est vrai que les voir tous les deux lui avait tiré un de ces sourire qui reste un instant dans les yeux et ne se marque sur le visage que pour mieux montré la froideur de ce dernier lorsqu’il meurt. Ainsi passe la porte le maitre des renseignements et son compagnon joyeusement perché sur son épaule qui en profite pour faire un petit sifflement à plusieurs tons annonçant l’arrivé digne et fière de son maitre qui s’adresse à lui :

-“T’entend ça l’oiseau ? C’est le loup le premier à demander où je suis alors que le lion aurais dût le faire bien avant. Et tu sais quoi l’oiseau, c’est même le lion qui dans sa magnifique action a rasé les dernières informations que l’on aurait pu recueillir. Fuir ne lui suffisait pas, ce n’était pas assez gracieux et assez discret pour lui, alors il a fait un feu d’artifice en montrant qu’on était bien là et toujours vivant, un joli feu d’artifice détruisant les lieux et donc les informations … Dis l’oiseau, tu sais pourquoi la fierté rend stupide ?”

Contre tout attente l’oiseau lui répond, enfuit lui répond, il siffle quelques détails dont des mots sont plus ou moins compréhensible et dont le plus reste tout de même prononcé par une perruche …

-“… Dans ton anathème t’oublie l’incompétence qui y nait …”

Perdu au milieu d’un petit sifflement la phrase sonne pourtant juste et pour le moins véridique. Poussant la porte du pied il ferme l’accès aux sons et à une partie de la lumière, puis s’approche du lit et viens s’assoir sans vraiment avoir encore regardé aucun de tout ceux présent dans la pièce, comme si il n’y avait que lui et l’oiseau à qui il parlait … Puis une fois assis il regarde enfin le Lion, puis le Loup … Les choses avait vraiment pris une tournure qu’il n’aimait pas, tout cela pour rien :

-“Tu apprendras à voir loup, l’assassinat c’est la vue, le sentiment, l’odeur, tu n’avais pas à bondir si loin surtout sous une pluie bien trop forte … Tout ses secret, ses mouvement, ses pions mis en place pour voir la suite de la mission partir en fumé avec les derniers hommes que l’on aurait pu interroger, il y a donc parmi nous personne qui pense aux compétence des autres présent avec lui ? Pourquoi l’homme doit mourir ? Il est si simple de le laissé vivre encore quelques secondes, surtout quand le temps ‘est plus compté et de laissé une chance, ne serait-ce qu’infime de pouvoir continué ?” Enfin il tourne son visage vers le lion et ses yeux rencontre les siens, même si il reste son ami un tel éclat d’incompétence ne peux être laissé au hasard d’une action … Son ton est cassant : “Quand repart tu pour faire ton rapport au cheval ? Elle doit savoir que la piste est morte et que les preuves sont de la fumé et des gravats qui ne parlerons plus.”

Un petit bout de pierre arrive dans sa main, il devait être dans sa poche quelques instant plus tôt mais pouvais être n’importe où … Il la lève devant ses yeux et marmonne :

“C’est la seul qui m’a parlé du passé, et elle avait des choses à dire, pourtant e n’ai pas le temps de joué au puzzle avec des gravats au milieu d’un ville … Essayer de rester discret et inutile maintenant, vous n’avez plus qu’à vous faire tout petit, on ne peut pas encore en servir autant sur nous sinon notre seul chance est une nouvelle guerre. Pense tu que nous somme prêt pour une nouvelle guerre ? Moi non … Je suis même sur du contraire …”
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MessageSujet: Re: Une histoire commune, un destin différent, un avenir commun   Une histoire commune, un destin différent, un avenir commun Icon_minitimeJeu 4 Aoû - 16:32

Sérieusement, il y a des fois ou Dolan n'aime pas les tons qu'Aliore prend. Surtout quand il n'a pas raison ^^. Ce fut le cas dans la mission de Thémisto. Le juge ne put s’empêcher de jeter quelques mots dans le monologue de son collègue et ami :

- Qui nous a en premier donné une fausse piste 93

Mais ce fut très bref, presque inaudible et pour parer aux pics que lui envoyait son ami, il fallait le mettre sur le fait accompli, un peu comme Mila, qui démontre toujours qu'elle à raison avec une certaine subtilité. Il fallait donc être clair et cela, le juge le fit lorsque Aliore lui demanda quand faire son rapport avec un ton assuré et légèrement condescendant envers son ami :

- Mon rapport ? Quand est-il du tiens mon ami ? En tout cas le mien n'est pas terminé puisque cette fausse piste comme tu le dis si bien n'est pas aussi fausse que cela. Sois dit en passant j'ai détruis tes précieuses preuves car il était impératif d'attirer les gardes sur un point précis afin que nous puissions nous enfuir en toute tranquillité. Etant donné les blessures de Jonas, on ne pouvait se permettre de quitter la ville et encore moins avec les cavaliers aux trousses. Qui plus est mon cher Aliore, crois-tu que cette tour était le seul indice que nous ayons ? Cela fait trois jours que Jonas est cloué au lit et je ne suis pas resté tout ce temps à le regarder se reposer aux royaumes des rêves ! Par chance, je suis retourné aux ruines et en discutant comme s'il de rien n'était avec les habitants et les gardes, nous sommes tirés d'affaires !! bg
On nous cherche mais pour une autre raison, mais cela je pense que tu le sais déjà. Les cavaliers ne eu vent se permettre un vent de panique dans la ville et seule l'élite est à notre recherche. Bref je suis alllé là bas et j'ai trouvé par hasard cette lettre dans un meuble à moitié brûlé. Un chance qu'elle soit intacte, tu devrais la lire c'est plutôt intéressant, tiens.


Le juge écarlate marqua une certaines pause dans son monologue et fixa Jonas qui était réveillé. Avec Spike sur son épaule, il firent un sourire simultané pour montré qu'il étaient soulagé qu'il soit vivant et surtout qu'ils n'aient point besoin de faire une tonne de paperasse ! suchi
Puis le juge se retourna vers l'aigle et lui dit avec un ton plus doux :


Tu devrais éviter de me parler de guerre Aliore car je n'en voie pas à l'horizon 026 !
De plus cette lettre est une chance inouïe pour nous et en plus nous serons dans les temps ! Enfin, d'après ce que ma dit Lesko.


Dolan sourit à ses propres mots et ne déplorait point la façon de parler d'Aliore car c'était sa manière de parler avec un ton toujours aussi froid. Il regarda une nouvelle fois le loup avec un certains regard expressif, l'air de dire s'il pouvait bouger ou non. Cette mission était terminé à Thémisto et il fallait rentré à Kodolm, car dans les trois semaines qui allaient suivre cet incident, et cela Dolan s'en souvient clairement, Mavro Limani allait subir un grave préjudice.........................................................................................
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MessageSujet: Re: Une histoire commune, un destin différent, un avenir commun   Une histoire commune, un destin différent, un avenir commun Icon_minitimeJeu 18 Aoû - 15:01

Plus on cherche et plus on trouve de raison d’opposer le lion et le loup. Discrétion contre esbroufe, irrévérence contre conservatisme,… Asocial contre amical… Oui… Il y avait cela aussi… Le Juge avait son petit cercle d’ami au Roselium. Jonas lui préférait la solitude et la tranquillité de l’ombre et du retrait.

Pourtant, le loup ne l’enviait ni ne le dénigrait. À chacun sa vie. Quoi qu’il en soit, demandez de citer un proche de Jonas dans le Rosélium à un nerozia et bon nombre hésiteront un long moment, tandis que les noms de Kaloxine et Nemesis reviendront souvent parmi d’autres à côté de celui de Kane.


Migdas Polovich
Vies et mœurs chez les Nerozias

*

Ça y était. Il était arrivé. Voici le meilleur. Après le monstre de fanfreluches, je vous présente son frère : j’ai nommé Aliore. Grands airs, arrogance, condescendance… J’aurais rie à ce suplice que le cheval m’infligeait si je n’avais pas eu aussi mal.

Je les laissais à leurs échanges « amicaux », m’affairant à un rapide état des lieux de mon propre corps, recherchant ce qui pouvait encore m’être utile.
J’ignorais royalement la leçon de moral de cet emplumé qui voulait m’apprendre mon métier comme je n’accordais aucun regard aux grimace de ce fou.
Ce que j’ai fait, je l’ai fait parce que je n’avais pas le choix et l’éternelle confiance en lui du juge ou la soi disant omniscience de l’aigle ne me ferait pas changer d’avis. Quant à mon état, je n’étais pas issu d’une race inférieure, moi.
Tout ce qui m’intéressait, c’était de savoir si je pouvais me mouvoir car je sentais que cette expédition ne se terminerait pas si facilement que l’écarlate semblait conclure.

Après un instant, je finis par lâcher quelques mots d’un ton grave, feignant l’interrogation.


-Et tu r’tournes souvent sur les lieux d’tes crimes ?

J’examinais mes bras. Le gauche était enserré à une atèle et sa main était bandée. Médecine Terran…
D’un geste du menton et sans un regard pour le morceau de papier, j’enchainais sur ce soit disant indice. Cette fois-ci, mon intonation était carrément incrédule et dédaigneuse.


-Et j’peux savoir les chances de trouver un pap’lard intact en lien avec not’ affaire dans une baraque qu’on a r’jointe par le plus pur des hasards en fuyant une embuscade et que t’as fait cramer, si j’ai bien compris ?

Les doigts de ma main gauche frappèrent le papier d'un air méprisant.

-Surtout que personne n’y a touché après l’explosion…

Je me redressai une dernière fois dans le lit, légèrement échauffé par la situation qui me semblait très peu confortable à mon goût. Et je ne parlais ni de mon état physique, ni de la literie.

-Ça daube cette histoire… Ça camphre un maximum !

Je me tirai au bord du lit pour constater ce que je devinais déjà.
*Foutre chiure !*


-C’est quoi cette mer’… !

Dans la pièce d’à côté, la porte d’entrée fut rudement malmenée, martelée de l’extérieur avec force, me coupant dans mon élan. Je me résignai à ne pas finir cette question rhétorique à propos de mes deux jambes plâtrées. Mon regard posé sur la porte donnant sur la pièce adjacente, je retins mon souffle un instant et puis tournait enfin mes yeux vers quelqu’un. Toujours le même. Mes paroles étaient volontairement empreinte d’un doute que je n’avais déjà plus.

-Bien sûr, un homme de ton niveau, ça s’fait plus filer…

Quelles réjouissances il nous avait annoncé là… Seule l’élite était à nos trousses. Des gardes très bien entrainés qui savent qui chercher et comment le faire. L’élite de Thémisto : de très bons combattants sachant trouver les informations là où elles se trouvent par n’importe quels moyens… Et cet olibrius s’en allait pavaner de par la foule, fouinant dans des lieux sinistré qui avait attiré toute l’attention de la ville et interrogeant des inconnus dans les rues… « Comme si de rien n’était » ! La prochaine fois, sanction ou pas, le cheval pourra s’étriller car je ne ferai plus de mission avec ce fou !

-Si c’est la garde… Je te jure Kane…

J’avais bien conscience du pathétique de ma menace, debout en équilibre précaire sur mes deux jambes plâtrées, brandissant un bras dans le même état, un énorme pansement sur la tempe, et pour finir, enfermé dans ce corps de terran ridicule…

Migdas Polovich,
Chroniqueur officiel du second loup des Nerozias.
Réveille douloureux
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MessageSujet: Re: Une histoire commune, un destin différent, un avenir commun   Une histoire commune, un destin différent, un avenir commun Icon_minitimeJeu 18 Aoû - 16:13

Une main sur son visage pour enfouir sa honte il semble marmonné à lui-même un reproche sur le faite qu’il aurait dût surveiller l’enfant gâté des Nezorias qui fier comme un coq revient avec un détaille tellement improbable et qu’il ose le montré en pavanant au lieu de tiré le signal du replie qui semble nécessaire dans un instant pareille. Une lettre, perdu, oublier innocemment dans une armoire détruite, trouvé facilement en quelques heures de recherche car en faire plus aurait été se montré aux autorités compétente et donc attiré encore plus le regard, être sûr que tous le vois. Dans tous les cas, revenant comme un débutant sur les lieux de son action, de son crime, pour contemplé tel ou tel poste d’où il aurait pu faire une grandiloquente déclaration, tel ou tel détaille de son éclat …

Une chose est sûre, il apprécie Jonas, ses manières bourrue et puissantes, ses pensé présente, il ne fait pas de vrai fautes, pas de celles qui plonge le clan dans l’embarra et si il oublie parfois des choses il le porte ensuite sur ses propres épaules. Il l’apprécie et le respecte autant pour ses idées que pour son âme. Levant ses mains de ses yeux il regarde le loup et lui sourit, un maigre sourire, plus une approbation dans ses paroles et dans ses actes qu’une promesse amicale, mais le temps est peux connu pour son sourire.

Puis, alors que l’assassin se retour vers la porte et les bruit lui disparait un instant avant de revenir les yeux luisant d’un bleu marin, le bleu de sa magie, il n’a disparu que quelques secondes ratant quelques insultes que le lion reçoit dans son visage de sindarin, mais déjà la montre s’affole et le temps qui semblait beau pour Dolan ne peux que tourné à l’orage. Il fait deux pas eux centre de la pièce, au milieu des deux, s’interposant. Si il avait bien quelque chose d’intéressant dans Aliore,
-je dirais même la seule chose qui lui à permit d’être là où il est- c’est son talent pour donner des ordres ou des conseils qui sonne comme tel, qu’importe la situation, il est un vrai chef de département, une de ses voix que l'on écoute.

-“Tu en parleras au Cheval, on a besoin ton vrai toi, pense tu que qu’il peut s’enfuir avec le juge ? J’ai une grosse part de désinformation à faire ici, vous trouverez au sud sur la route habituel la ferme qui me sert de repère ici, il y a une charrette à l’intérieur, Dolan pourra la conduire. Excuse-moi au prêt du Cheval, j’ai failli à mon rôle, et je vais devoir rester là pour réparer tout cela … Si je reçois la moindre info par rapport à votre mission je vous la fait parvenir mais n’y pensé pas trop, j’ai des doutes que cette ville soit à nouveau viable pour une rose ouverte avant un bon mois, et ceci même pour une mission expéditive.
Maintenant vole, la fenêtre est ton espoir, j’ai à l’extérieur un de mes élément illusionniste, il devrait vous voir passé et vous aidé à disparaitre. L’oiseau est déjà parti le prévenir.”


Frappant de toute sa force il ouvre non seulement la fenêtre mais démonte aussi le cadre qui aurait pu encore servir si le médecin et contacte de Dolan ne mourrait pas sous la torture alors qu’il savait trop peu de chose … La main en sang il montre l’ouverte aux deux hommes alors que déjà dans son autre main apparaissent des clous :

“Je sais que tu n’as que faire de la souffrance Loup, mais ton corps risque de peux apprécier, je suis bien meilleur fuyard que vous et je ne vais pas hésiter à usé de cette compétence, je vais surtout … nous divertir en essayant de rester en vie, mais qu’importe : Tessghera !”

Surement un des mots qui revenait le plus souvent dans la bouche d’Aliore depuis la guerre et qui faisait que certain le soupçonnait d’être devenu de la même espèce qu’Horace : Nous sommes déjà mort. Il sourit, vraiment, les yeux luisant de bleu alors que la porte tremble et cèdera dans quelques secondes …
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MessageSujet: Re: Une histoire commune, un destin différent, un avenir commun   Une histoire commune, un destin différent, un avenir commun Icon_minitimeSam 3 Sep - 1:45

[Je me permets puisque Dolan n'a pas l'air très inspiré. Je passerai volontiers mon tour si le lion exige réparation.]


Je n’aime pas montrer ma forme lorsque ce n’est pas impérativement nécessaire… Mais Aliore a raison, c’est le plus simple. Aliore a encore raison… Il me rappelle une veille connaissance que j’ai bien du mal à oublier.

Je lève le juge de sa chaise et attrape un bras de son singe. Et puis je me plie en deux de douleur sans lâcher ni l’un ni l’autre. Quelques gémissement s’échappent de ma bouche mais se transforment bien vite en grognement avant qu’il ne reste plus qu’une longue plainte. Ma poigne ne les lâche pas tous les deux et puis je grandis. Mes membres s’allongent, mes vêtements ne résistent pas longtemps et le métal de mes sabots grince sur le sol.
C’est à ce moment que je les tire à moi.
Ma poitrine se gonfle et mes bras les enserrent contre elle alors que ma tête entre eux devient celle d’une énorme chèvre.
Les cornes sont déjà là ; elles ne pouvaient plus tarder. Deux grandes toiles noires s’étendent dans mon dos dans un bruit de déchirement qui me tire la tête violemment en arrière de douleur.

Et puis plus rien…

Jusqu’à ce qu’elles battent ; une seule et puissante fois, nous entrainant le lion, le singe et moi en arrière.
Mon dos percute violemment le mur de la bâtisse d’en face mais cela me fait du bien. Ça me réveille.
Je ne peux pas sauter pour me donner l’élan, seules, mes ailes suffiront. Un nouveau battement plus puissant que l’autre encore et nous voici dans les airs. Le reste n’est qu’affaire de rythmes que les deux seules parties de mon corps encore intactes peut-être n’auront aucun mal à garder. Dans quelques minutes, nous aurons déjà rejoins la-dite ferme et je pourrais sombrer à nouveau dans une torpeur réparatrice en lui confiant la suite de notre extraction.

Mon corps encore mal réparé souffre, même sous cette forme. Au milieu de la pièce dévastée par le courant d’air trônent les débris de mes plâtres. Je guérirai sans la médecine terran, comme je l’ai toujours fait.


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Réveille douloureux

*

Rien d’étonnant à le retrouver en ce lieu. Les vapeurs d’alcool, de tabac et de crasse empestaient l’atmosphère : sans aucun doute possible, nous étions dans un bar. La population autochtone n’était pas jolie à voir ; lorsqu’on la voyait. Nombreux étaient ceux cachant leurs identité sous des capuches bassement rabattues.

Accoudé au bar, l’une de ces silhouettes -l’une des plus petites à vrai dire- terminait une nouvelle choppe de liqueur de glacier avant d’en commander une nouvelle au patron. Ma troisième. Combien de temps lui faudrait-il encore pour régler cette affaire.
À une table plus loin, le juge semblait en pleine affaire avec trois soudards soulards.
Le cheval avait encore décidé de nous unir pour le meilleur et surtout pour le pire. Et le pire pour moi, c’était que ce n’était pas un binôme mais un trio.
Où était-il d’ailleurs, ce troisième ?


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MessageSujet: Re: Une histoire commune, un destin différent, un avenir commun   Une histoire commune, un destin différent, un avenir commun Icon_minitimeDim 25 Sep - 21:58

A vrai dire, le le juge en avait marre que l'on emporte pour aller vers d'autre cieux. ^^ Comme s'il ne pouvait pas marcher tout seul ! D'ailleurs, il le reprocha vivement à ses deux compagnons. Incompétent, ce mot résonnait comme une mauvaise mélodie chez le juge. Tout ces gestes sont calculés même si les autres ne le voient pas comme cela. Si l'on se posait sur un chaise et que l'on lisait le rapport d'action sur le juge et que l'on y prête bien attention, on peut voir qu'aucun geste n'est laissé au hasard. Comme à Thémisto. Bon il est vrai que sortir à l'improviste pour obtenir des informations n'était pas très fin mais l'on a tendance à oublié que le juge manie l'illusion comme sa poche et qu'il a toujours un plan b. En effet, alors que ses deux compagnons pensaient qu'il avait emporté dans son sillon la mort par torture du docteur Lesko orchestré par les cavaliers, cela était effectivement faux. Ce que personne ne savaient, c'est qu'avant la mission, Dolan avait parlé avec Lesko. Celui-ci disait qu'il n'en avait plus pour longtemps et cela était effectivement vrai. Lesko était mourant pour avoir commis une faute grave, tellement grave que la culpabilité le rongeait de l'intérieur. Ce fut le seul que Dolan ne jugeât pas. Sa femme et son fils faisaient parties du clan alors que lui non. Il en était même contre, ce qui l'emmena à dénoncer sa propre famille. Et alors que sa femme et son fils furent amenés à la potence, sa tendre épouse lui injecta un poison mortelle tuant à petit feu et infligeant d'énorme souffrances. Il jura de se racheter et supplia le juge de l'épargner, ce que Dolan accepta. Bien qu'il n'aurai jamais imaginé qu'il allait faire cela. En effet alors qu'il était emprisonné, par un sort qu'il avait lui même créer, il tua bon nombre de cavaliers, notamment ceux à la recherche des trois compères, en tout cas leurs supérieurs. Lesko se suicida, emportant le plus d'hommes corrompus avec lui, se rachetant d'une certaines manières pour la faute qu'il avait commis. Ce sort est un sort appelé Bombe Humaine, un sort interdit de nos jours, jugés barbares et immoral.

Cela, les deux autres conseillers ne le savaient pas. Mais bon le passé est le passé. En ce temps là, à ce moment là, le juge écarlate avait autre chose à penser. En effet, il parlait affaires avec trois piliers de comptoir afin d'obtenir quelques informations sur la lettre qu'il avaient récupérer lors de la mission précédente. Il ne faut pas s'y fier mais se sont les seuls indices que possédaient le juge. Milenna voulait des résultats et tout les moyens sont bon pour atteindre son objectif. Il y avaient deux phrases qui étaient intéressantes dans cette lettre. Une date de livraisons et donc un lieu puis un nom d'une certaines personne liés aux cavaliers et particulièrement au général que cherchaient les trois conseiller. Le sindarin ne savait pas ou se trouvais Aliore mais ce n'était pas son problème. Le lieu était un entrepôt près du port, et la dite personne était Igor Voliovitch, un certains marchands et homme politique de Mavro Limani.

Tout ce que pouvait apprendre le juge était capital. Rumeurs, ragots, possibles contacts, infos pratiques, bref tout indices pouvant trouvé ce satané général. Il est vrai qu'il avait été difficile de lui mettre la main dessus à ce haut-gradés ! Dolan s'en rappelaient parfaitement. Cet entrepot était un piège, cela était évident mais il comptait sur l'impulsivité de Dolan, et de son gout pour le risque. Mais pas cette fois, le sindarin était un peu fatigué bg .

Il ne put qu'apprendre qu'une chose d'assez potable. Il paraissait que cet Igor faisait beaucoup la fête dans sa résidence au bord de l'eau, à l'ouest du village et qu'il y invitaient beaucoup de filles de joie en l’occurrence, plus que d'autre invité plus "prestigieux". Il serait intéressant de vérifier cela se disait t'il à ce moment précis. Il fallait au moins en avoir le coeur net et pour cela, Dolan avait un plan.

Il quitta sa table afin de rejoindre le comptoir, près du hippie de service ^^ et parla de façon calme et inaudible pour les gens autour. Il lui dit alors que quelques mots :


- Igor Voliovitch, manoir à l'ouest d'ici, au bord de l'eau, tu ne peux pas la rater. Juste y jeter un coup d’œil. Pour ma part, trouver un moyen d'y entrer, je vais faire un tour, quartier Est.

Jonas comprit forcément. Le quartier Est de la ville portuaires étaient et est toujours mal famés. Peuplé de voleurs, d'hommes louches, un regroupement de la population la plus pauvres de la ville, connu pour ses nombreuses maison closes. Il y avait un contact la bàs. Une membre des nérozias, patronne d'une maison close dont toutes les filles faisaient parti du département des renseignements. Qu'allait t'il faire là-bas ? Je vous laisse deviner alors que le juge s'en allait, croisant un visage familier qui entrait dans la taverne.................

HRP : Désolé du retard mais je suis pris par le BTS vraiment désolé.
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MessageSujet: Re: Une histoire commune, un destin différent, un avenir commun   Une histoire commune, un destin différent, un avenir commun Icon_minitimeMar 27 Sep - 20:43

Ce coup là, elle allait le payer cher. Milenna sais très bien que les missions de terrain ne sont pas le fort d'Horace et qu'il déteste allé se salir les mains autre part que dans son laboratoire. Et que si il en sort c'est pour voyager à gauche a droite, ramasser quelques ingrédients utile à ses expériences, obtenir des cobayes et hop il retourne travaille. Mais une mission... Et pire encore, une mission de groupe avec d'autres membres du conseil. Enfin le bon côté des choses c'est que même si il déteste travailler avec des gens, ces derniers pourrons se charger du sale boulot à sa place tandis qu'il galvauderas à trouver quelque chose servant vraiment ses intérêts. Son individualisme du moment était directement lié à sa mauvaise foi: emmerder Milenna pour lui avoir refilé ce contrat que bien entendu il ne pouvait décemment refusé malgré tout.

Pour être franc Horace n'était pas du tout prévu à la petite sauterie a laquelle serait présent Jonas de l'Assassinat, Dolan de l'Intérieur et Aliore des Renseignements. Ses seuls indications était le nom d'un rade moisi du quartier portuaire, le genre d'endroit crasseux où les hommes aiment se frotter la panse en buvant des litres d'infâme picrate. A l'heure où il arriva personne ne semblait vouloir y entrer et personne n'en sortait non plus. Et pas question de toucher cette foutue poignée incrustée de saloperies, il n'as pas de temps à perdre à choper une infection sur les mains, un urticaire ou je ne sais quoi d'autre qui traine dans le coin. Fort heureusement pour lui la situation ne s'éternisa pas et un homme daigna sortir de l'établissement.
Et là c'est le drame. Dolan Kane. Oui d'accord c'est un ami au sein du Rosélium, un contact de confiance, un homme avec qui il a déjà travaillé à de maintes reprises, à qui il confie même quelques petits projets en douce, et tout ça... Mais en mission, au boulot sur le terrain, sa réputation de catastrophe ambulante le précède et il n'y a pas mieux pour exaspérer Horace et son éternel désir de perfection, de propreté dans les actions et surtout de discrétion. Histoire de ne pas être remarqué et de pouvoir rentrer tranquillement sans avoir a chevaucher à bride rabattue pendant deux jours et une nuit. Si il avait monté le Projet Styx dans ses priorités c'était bien pour ce genre d'homme, qui méritait d'avoir une dépouille officielle à laisser après chaque mission histoire de le faire passer pour mort. Bref, des détails, des détails.

Il adressa un petit signe de tête discret a Dolan, leurs regards se croisèrent signe qu'ils s'étaient bien reconnus et sinon ils se croisèrent l'air de rien comme l'aurait fait deux inconnus dans une foule de badauds. Pas question de se serrer la paluche en criant leur nom, ils étaient tous d'important personnage du Rosélium et même si Horace n'aime pas faire du terrain il n'en pas pour autant oublier les longues années où il a participé à toute ces mascarades. C'est d'ailleurs durant une mission commune qu'il rencontra Dolan et Aliore, au moins Mileena a eu la présence d'esprit de reformer le trio.
Mais... Si Dolan quitte le bar alors qu'il y entre, qui seras son contact? La question ne dura pas plus que quelques secondes. Au bar, entrain de siroter un breuvage contenant visiblement plus d'alcool que du reste, se tenait Jonas Mitsgun du Département des Assassins. Assez récent dans la grande équipe comparé aux autres, on a aussi connu plus discret comme assassin qu'un type qui à un démon violent au fond de lui, mais son boulot est bien fait. Enfin il est fait. Bien, c'est une autre paire de manche. Disons qu'il est professionnel voila!

S'approchant du bar, il s'assit sur un des tabouret tout juste libéré par un client qui titubait vers les toilettes et s'enquit de commander auprès du barman. Ce dernier retourna sa large tête toute ronde affichant des bacchantes digne de figurer dans des concours pileux de haut vol.


"La même chose que ce monsieur s'il vous plait." demanda t-il sur un ton pédant et précieux a la fois.

C'était ce qu'il faisait mieux. Sa couverture, sa double-identité: Iunastus, savant considéré comme fou par beaucoup, original excentrique et lunatique. Il s'amusait encore maintenant à jouer ce rôle qu'il avait nommé comme son cher bâton de combat.
Le barman s'esclaffa en faisant claquer son chiffon humide et grisâtre de crasse. Il jaugea Horace d'un oeuil moqueur, accompagnant son rire gras de quelques blagues graveleuses qui firent rire l'assemblée de mâle en manque d'amour propre. Le signe des yeux de Dolan était clair lorsqu'ils se sont croisés tout à l'heure: il fallait décaler de cet endroit. Si la réputation du Lion est chaotique il n'en reste pas moins professionnel dans son boulot, on ne peut pas lui retirer ça. Sinon comment serait-il arrivé a la tête du Département Intérieur? Et avec une introduction comme ça, il avait tout les arguments suffisant pour faire volte face en laissant ces rustres rire de lui et de sa science supérieur. Bande de punaises. Espérons juste que Jonas suive. En attendant ce moment Horace regarda les barbus du bar rire de plus belles à de nouvelles boutades à son sujet, leurs adressant son plus beau regard hautain. Il avait devant lui un parfait échantillon de vermine humaine. De la vermine qui feraient de très bon sujet d'études une fois ouvert en deux...
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MessageSujet: Re: Une histoire commune, un destin différent, un avenir commun   Une histoire commune, un destin différent, un avenir commun Icon_minitimeJeu 29 Sep - 21:36

[Aliore s’annonce très occupé en ce moment et me propose de me laisser son tour. J’accepte !]


La liqueur brûlait encore une fois ma langue avant que l’impression de cristaux de glaces pétrifiant vos muqueuses n’envahisse ma bouche jusqu’au tréfonds de ma gorge.
Ça ne m’empêcha pas d’être stoïque et attentif aux dires du Juge. De tous les alcools servis ici, c’était celui-ci et son contrastes radicales que je préférai. Autant dire que j’étais habitué à ce genre de breuvage même si cette fois, je savais que c’était le dernier verre. Encore un ou deux et il y aurait des morts.

Je n’aimais pas Dolan, non, c’était un fait. Mais contrairement à lui, et les autres sûrement, je le considérais comme l’un de mes pairs. J’avais du respect pour tous les conseillers, lui y compris. S’ils siégeaient au Rosélium, c’est qu’ils le méritaient. Je déplorai simplement qu’ils n’aient pas le même égard pour moi…
Mais qu’importe. La seule dont l’avis m’importait vraiment, c’était Millena. Et elle m’avait dit de participer à cette mission.
Ainsi je me retrouvais avec un efficace mais désagréable confrère sur une mission punitive. Dans un certain sens, m’opposant continuellement à mon homologue et son trop plein de panache, j’étais à la place que je revendiquer depuis ma nomination : à ses côtés. J’étais son garde fou ? Pourvu qu’il n’ait pas à être le mien.

Dolan partait déjà, me donnant une mission comme on le fait à un subordonné… Mais à chacun ses compétences. Il trouver une piste, je la débusquai… Aliore ferait le lien avec le gros gibier que nous traquons depuis déjà trop longtemps. La seule question que je me posai maintenant, mon verre presque vide faisant tourner le breuvage hypnotique sous mon nez trop près du bar, c’était le rôle que jouerait le pédant qui venait d’arriver à ma gauche.

Mon autre voisin se leva et s’approcha du nouveau venu. Contourner ma position s’avéra être un dur labeur pour lui. Son pied trop peu sûr butta dans ceux de mon tabouret. Faisant gigoter ma silhouete étonnamment stoïque.
L’effort devenant trop intense pour lui, il décida de s’arrêter à mi-chemin, prenant appuis sur mon dos comme si c’était le bar lui-même. Penché de force sur la surface jadis polie et vernie, j’inspirai profondément les odeurs de vomi et d’alcool rance qui imprégnait le bois massif.


-Hé ! Tu sais mon joli, c’est pas très prudent de suivre les nains dans un bar comme celui-ci… Y pourrait t’arriver des bricoles.

Dans une longue expiration, je libérai la dernière bribe de patience qui aurait dû partir depuis bien longtemps.
J’avais beau dire, force est de reconnaître que ces quelques verres d’alcool plus que fort commençaient à avoir un certain effet sur moi. Le premier était de m’avoir plongé dans une torpeur bien peu ordinaire, le second était que mon emportement fut bien pire que celui que cet idiot aurait subi en mes temps de sobriété.

Sa main allait effleurer l’épaule d’Horace lorsque son appui disparu. Dans un calme déconcertant, je m’étais levé, laissant choir mon poids par terre. Ses protestations furent violentes et les rires de ses compagnons de beuverie tonitruant. Sans un seul regard pour lui, mes doigts se posèrent sur le tabouret alors qu’il commençait à vouloir se relever, me menaçant, trébuchant, retombant adossé contre le comptoir.
Je me plaçai alors devant lui, le siège trainant derrière moi, bien en face, posant enfin les yeux sur lui. Des yeux dont les flammes d’habitudes figées semblaient doucement tournoyer autour de ma pupille. De la glace liquide plus froide que la liqueur de glacier.
Un pied du tabouret vint se poser au sommet de son crâne, les trois autres tournés vers le bas.
Déjà des rires cessaient. Lui ne beuglait plus. Il savait qu’il fallait qu’il bouge mais… Déjà mon pied frappa le siège avec toute la violence dont je pouvais faire preuve.
J’avais agi sans précipitation mais sans aucune hésitation, avec un sang froid décuplé par les effets de l’alcool.

Je restai là, regardant la marre de sang se former alors que déjà les gargouillis cessaient de s’extirper de cette tête au bec étrange, encadré par les quatre barreaux qui maintenaient les pieds du siège. Deux lui avait arraché les oreilles, un avait enfoncé sa gorge, réduisant ce que certains appellent pomme d’Adam en une compote qui ne risquait pas d’attirer la moindre Eve.
Un sourire m’arracha les lèvres alors que je repensais à cette fable issue d’une croyance mineure dont j’avais eu vent… Et puis un autre manqua de rationalité.


-Espèce de…

Son poing me manqua. Impossible de dire si son ébriété y était pour quelque chose. J’avais réagit tellement vite que je n’avais même pas fait attention à ce genre de détail. Quelle idée de prévenir que l’on attaque !

Son coude se plia dans un angle plus qu’improbable alors que je sentis les ligaments céder sur mon épaule, entre mes mains expertes. Un coup de coude dans le plexus, le tranchant de mes mains à la base de son cou, de chaque côté. Et le voici à terre. À genoux, sa tête tourna un peu trop pour avoir subit le passage d’une chaise à la volée. Il s’effondra à plat ventre, la tête presque tournée vers le plafond.

Nouvelle expiration profonde. Cette fois sans la moindre trace de sourire. Ce fut pitoyable. Sans un mot, j’enjambai le cadavre entre moi et la porte avant de sortir sans me retourner.
Encapuchonné et habillé comme n’importe quel quidam de cette ville, ma destination bien trop éloignée de ce bar, je n’avais aucune crainte qu’on me retrouve. Surtout pas ces hommes. Cela m’aurait étonné qu’ils le souhaitent.

Je n’avais pas pu prévenir Horace de ma destination mais je ne pouvais pas montrer de lien entre lui et moi. De toute façon, nous allions nous retrouver.
Je ne sais plus si ce fut lui qui me pista ou si c’est moi qui le laissai me suivre.
La liqueur…
Mais quoi qu’il en soit, je n’avais pas pour habitude de me laisser filer, il devait s’en douter. Et s’il ne le savait pas, il le comprit assez rapidement.

Lorsqu’il tourna dans la ruelle déserte, je pris la parole, agrippé au rebord d’une fenêtre d’une main, le reste de mon corps appendu au-dessus de lui.


-Dolan a trouvé une piste.

Je me laissai glisser le long du mur pour atterrir devant lui en douceur. Mes yeux se levèrent vers les petits détails révélant à peine sa vraie nature dans la pénombre de cette impasse. Même ce cadavre ambulant était plus grand que moi… Les effets de l’alcool n’étaient pas près de se dissiper et je sentis les flammes de l’agacement lécher la pellicule de glace qui me recouvrait de l’intérieur.
J’avais pourtant passé le cap de cette puérilité mais tout le monde sait que l’alcool rend très bête.

Sans ajouter un mot, je le dépassai, sortant de l’ombre. Nous avions une villa à trouver. Mes quelques mots avait dû suffire à attiser sa curiosité ou au moins à lui faire comprendre que je n’avais pas de temps à perdre. S’il avait à s’entretenir avec moi, ce serait en chemin.
Les oreilles indiscrètes ont d’ailleurs toujours plus de mal à suivre les discussions mouvantes.



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Dernière édition par Jonas Mitsgun le Jeu 27 Oct - 19:45, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Une histoire commune, un destin différent, un avenir commun   Une histoire commune, un destin différent, un avenir commun Icon_minitimeLun 10 Oct - 16:03

Comme d'habitude son comportement de métrosexuel eu un impact considérable sur les hommes avinés autour de lui. Ces gros bras à la virilité mal placée commencèrent à s'esclaffer de concert, sifflant et lançant des quolibets tous aussi mal construit les uns que les autres. Intérieurement Horace souffla d'exaspération face à ce triste spectacle mais après tout il le cherchait bien. Et dire que les Nerozias luttent pour une partie de ce peuple décadent. C'est à se demander quel est le véritable but du combat qu'ils mènent en des temps si noircis par la corruption et l'alcool.
D'un rapide coup d'oeuil Horace jaugea Jonas à nouveau pour voir finalement que l'assassin ne bougeait pas d'un iota. La suite de la scène fut bien plus mouvementée par contre. Un des alcools tenta tant bien que mal de se faire un chemin pour se moquer de plus prêt de ce pauvre Horace sans défense mais il commis l'extrême erreur de piétiner Mitsgun au passage. Afin de ne pas choquer la sensibilité des jeunes âmes nous éviterons tout commentaire autour de la démonstration de force de l'assassin.

Toujours est-il que moins de cinq minutes plus tard Jonas était sortit du bar et l'agitateur était bel et bien mort. Complètement désarticulé le pauvre homme. Dans ce genre de cas faut juste se dire qu'il l'avait bien mérité, ça aide à garder la conscience tranquille. Enfin la conscience c'est le cadet des soucis d'Horace à vrai dire. Comme prévu le boulot avait été fait, pas spécialement fait en finesse mais bien fait au final.
Portant une main à sa bouche en coeur il poussa un petit cri aiguë très efféminé lorsque ses yeux violacés tombèrent sur le cadavre jonchant le sol du bar. L'attention des hommes, encore sous le choc après le combat éclair, se retournèrent toutes vers le scientifique et plus d'un recommencèrent à rire devant cette tapette visiblement perdue dans le pire rade possible.


"Quel violence! Il est hors de question que je reste boire un coup accompagné de goujat primitif comme vous!"

Et sans attendre sa commande il prit ses clic et ses clacs et se dirigea vers la porte pour marcher dans les pas de Jonas avant que ce dernier devienne hors de portée. Trop saoul pour lutter contre ces pitoyables insultes les piliers de comptoir continuèrent juste a beugler sans forme et tentèrent maladroitement de cracher dans le dos d'Horace. Mais le pas svelte de l'Intellectuel eu raison de leurs tentatives puériles et il claqua fermement la porte, sonnant la fin de cet épisode puant.
Bien maintenant finit Iunastus en publique, il devait mettre la main sur Jonas avant qu'il ne file en solo vers le point de mission. A partir de ce moment deux sciences s'affrontaient: celle de la filature de Jonas et la science observatrice de Horace. Il n'est pas du genre d'un scientifique de laisser les petits détails au hasard tout comme un assassin n'irait pas laisser de piste évidente dans son sillon. Pourtant il n'eu aucun mal à lui remettre la main dessus mais peut-être une n'était-ce qu'une bonne volonté de la part de l'assassin.

C'est donc au détour d'une ruelle sombre que Horace perdit la trace de Jonas. Personne devant, il ne pouvait être derrière, donc il se tenait forcément.... au dessus. A peine le temps de lever les yeux que la silhouette sombre de l'assassin tomba devant lui, parla rapidement et reprit sa marche à contre-courant de la foule tardive. Tellement prévisible. Mais tellement rapide aussi. Comme quoi c'est dans les vieux pot qu'on fait les meilleurs soupes, ses ruses n'étaient peut-être pas de première fraicheur mais la rapidité d'exécution de Jonas réussissait parfaitement à combler la simplicité du procédé. On ne pouvait pas retirer à ce petit jeune du Rosélium qu'il était doué pour ce qu'il faisait. Pas étonnant que le Cheval l'ai mit à la tête d'un des département parmi les plus actifs. Mitsgun n'était autre que le fer de lance des Nerozias, le principal auteur des frappes-fantômes capable de faire trembler une nation voulant s'opposer aux rebelles de la Rose. Un petit rictus de contentement se dessina sur le lèvres charnues d'Horace et il lui emboita le pas sans plus attendre.


"Piste sûre? Je ne remet pas en cause les aptitudes de Dolan pour ce genre de chose mais à t-on la confirmation d'Aliore en ce qui concerne le point de mission?"

Aliore c'était l'alter ego d'Horace sur le terrain. Un cerveau lui aussi. Très bon mage guerrier aussi, mais un penseur avant d'être une grosse frappe. Et ses informations étaient à la fois bonne, certaines et digne de confiance. Dans ses contacts du Rosélium, Aliore était le plus professionnelle d'entre tous. Un peu misanthrope et énigmatique, comme Horace, pas de fioritures juste des résultats. Et il était le seul à avoir vue l'Intellectuel dans ses mauvais jours et avait visiblement gardé le secret, tel que le fut la volonté d'Horace.
D'ailleurs en parlant de lui, bizarre qu'il ne se soit pas encore montré. Peut-être attendait-il déjà sur les lieux?
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MessageSujet: Re: Une histoire commune, un destin différent, un avenir commun   Une histoire commune, un destin différent, un avenir commun Icon_minitimeJeu 27 Oct - 19:44

Les visages défilaient sans s’imprimer sur ma rétine. Tout ce qui importait à mes yeux était la distance de sécurité que je prenais garde de maintenir avec chaque individu, chaque main, chaque arme potentiellement dissimulée que j’imaginé prête à m’éventrer.
C’est ainsi : lorsque l’on apprend à tuer subrepticement, on voit des assassins derrière chaque badaud.

Une seule présence était tolérée tant bien que mal dans mon cercle vital, une présence que je ne pouvais m’empêcher de surveiller comme ma propre personne. Revers de la médaille lorsque l’on appartient à une communauté, on ne peut plus vivre avec le détachement que l’on aimerait.
Que faisais-je de ma liberté ? J’enchaînais mon destin à ceux de tous les membres de la rose et criais pourtant haut et fort ma soif d’indépendance. C’était incohérent ? Non. J’avais fait le choix de les rejoindre et vivais ma vie comme je l’entendais. Il n’y avait pas de raison que cela change.
Moi vivant, la rose ne fanerait pas.


-J’men fout. J’vais juste jouer les curieux.

Je m’arrêtai soudain, mon bras fondant dans le dos d’Horace pour saisir un poigner qui s’extirpait de sous son manteau. Lorsqu’il eut renoncé à son larcin, je le laissai filer.

-Et on va en effet éviter de critiquer les aptitudes de certains… Maintenant on avance et on se concentre.

Dans ma barbe, reprenant la route, je suppose qu’il m’aura entendu le qualifier de rat de laboratoire.

Déjà j’accélérai le pas et bousculai un autre voleur à la tire avant qu’il n’officie sur ma propre personne. Foutu quartier de traine savates.
Qui se ressemble s’assemble ? Ça dépend des professions. Dans mon métier, se retrouver noyer dans un tel flot de semblables est pour le moins monotone…

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*

-Laisse-moi passer !
-Monsieur !
-Garde tes salades et va remuer ton cul sous le nez d’un autre pigeon. J’suis pas d’humeur !


La porte s’ouvrit avec fracas.

-Madame est en réunion !
-Je l’vois bien ! Aliore ! Dis à cette boite à Vérole de me foutre la paix !

Ma courte silhouette traversa la salle sans un regard pour l’assemblée présente pour arrivée à la destination rapidement repérée : une bouteille d’alcool fort.
Sans plus un mot, je descendis un bon quart du distillat. La chute d’adrénaline me donnait soif.
Le culot de la bouteille frappa le plateau argenté et je me laissai choir sur une chaise. Jetant un coup d’œil à Horace pour être sûr qu’il m’avait suivi à l’intérieur, je commençais mon rapport.


-Grande baraque. À mi-chemin entre l’entrepôt et l’habitation. Plusieurs étages. J’ai repéré plusieurs entrées auxquelles je pourrais facilement accéder. Y a un accès par les toits. Au moins un sous-sol avec soupiraux. Peut-être accessible par les égouts également. Grande porte gardée. Semblent vouloir faire une p’tite sauterie dans peu de…

Tout en énonçant ce que j’avais découvert, mon regard s’était porté moins sur les trois conseillers et autres présences éventuelles que sur mon avant bras. Torse nu après avoir retiré mon haut, j’avais commencé à me charcuter les chaires avec une pince à glaçon non loin, laissant mon sang gouter dans le disque d’argent.
Soudain, mon semblant de calme, déjà à moitié désavoué par mes tremblements, avait perdu toute crédibilité lorsque j’avais laissé échapper un juron alors que je m’apprêtais à rajouter quelques derniers détails.

Dans un grognement sauvage, mes yeux se fermèrent et je donnai un coup de genou dans la table dans l’espoir de me redonner contenance.
Sifflant entre mes dents, je repris mon œuvre, et saisis enfin l’éclat de métal qui me torturait depuis déjà trop longtemps. La pointe fit un cliquetis mat au font de la coupelle désormais rempli d’un rouge vital à la surface duquel je vis se refléter mes traits tendus.

Quelques gouttes du breuvage de tout à l’heure tombèrent sur la plaie puis dans le récipient qui réagit brutalement et une nouvelle rasade atterrit au fond de ma gorge.

La bouteille se reposa délicatement au fond du plat, tout mon corps accompagnant ridiculement le mouvement, comme pour bien appuyer le point final que je mettais à cette petite exhibition morbide. J’avais terminé de ma chirurgie et n’avait plus envie de parler.
Je me saisis d’un torchon qui trainait et commençai un bandage sommaire, m’adressant à Horace, encore un peu haletant.


-…une petite sauterie dans peu de temps. On a aussi deux-trois infos pratiques là-dessus.

Le témoin passé à mon relayeur, je saisissais à pleine dents le tissu pour tirer rageusement et comprimer la zone qui ne voulait cesser de me faire souffrir.
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MessageSujet: Re: Une histoire commune, un destin différent, un avenir commun   Une histoire commune, un destin différent, un avenir commun Icon_minitimeLun 7 Nov - 0:59

(Navré du retard, j'ai pas reçu d'alerte pour la rép' de Jonas et j'ai beaucoup de taff ces derniers temps.)

Et bien. Grand dieu qu'il est désagréable. Impoli, irrespectueux, impulsif, violent, un presque-parfait stéréotype de la brute sans cervelle. Il ne manque pas de chien, ça c'est sûr, mais ses facultés mal utilisées sont aussi nombreuses que les qualités ingénieusement exploitées d'Horace: c'est à dire nombreuses. Encore bien loin de se faire déstabiliser par les humeurs virulentes de son collègue du moment, Horace haussa les épaules d'un air déjà las et lui emboita le pas sans piper mot. Pas besoin de discuter avec un individu pareil, ce serais prendre le risque de trop l'instruire. Et dans son cas apparemment, moi il réfléchit et mieux il bosse. Comme ça tout le monde est content et l'Intellectuel n'aura pas trop à se sâlir les mains. Déjà que cette escapade n'est pas une partie de plaisir et qu'il ne voit toujours pas le pourquoi du comment de sa présence ici, il n'allait pas en plus se forcer à faire bonne figure devant quelqu'un considérant les questions pertinentes comme superficielles.
Occupé a maugréer contre son compagnon de conseil depuis les hauteurs de ses sombres pensées, il ne sentit pas la main poisseuse du coupe-jarret se glisser dans son dos pour lui soutirer on ne sais trop quelle bourse. Un réflexe de Jonas suffit amplement à dissuader le malotru de ranger sa manicle bien profondément dans sa poche sous peine de la voir coupée et gisante sur le sol dans les secondes à suivre. Pour couronner l'action "héroïque" du Louveteau, Horace leva un de ses célèbres sourcils intrigués. Qui se baissa vite devant le jet de fiel de Jonas qui vint remettre en cause les compétences du Sieur Kaloxine.


"Chacun son domaine et tu es là pour ça." répondit-il laconiquement en haussant les épaules une nouvelle fois.

Phrase en demi-teinte qui remettait implicitement sa remarque précédente sur le tapis. Les renseignements ne sont pas la spécialité de Dolan mais bien celle d'Aliore, une subtilité qui est passé visiblement à l'as aux yeux de Jonas. Mais soit, comme dit précédemment, réfléchir n'es pas sa fonction première donc on lui pardonne ce genre d'air borné... Pour le moment.


- - - - - - - -

Quelques mètres en retrait derrière le Loup qui fulminait en parcourant la distance manquante par de grandes enjambées, Horace avait bien du mal à retenir un petit sourire narquois à l'égard de celui qui paraissait si sûr de ses capacités. A vouloir faire le shérif des bas-fonds, on en oublie de vérifier à deux fois si une ombre nous cale une flèche dans le bras. Vue sous cet angle il y aurait de quoi rédiger une superbe maxime mais hélas l'heure n'est pas a la littérature.
Jonas, sous le coup de la colère, avait dut occulter les capacités du Scientifique à soigner tout types de blessures en un temps records. Médecin émérite, fin connaisseur d'anatomie et de bien d'autres domaines, son don de guérisseur n'est plus a démontré à tel point qu'il s'en amuse même pour jouer entre la vie et la mort. Un passe-temps tout à fait respectable quoique dangereux et morbide selon certaines mauvaises langues. Pour en revenir à nos moutons, inutile de préciser qu'Horace avait volontairement omis de rappeler ce genre de détail à son compagnon de fortune, le laissant jurer comme un chartier en tenant bien maladroitement son bras sanguinolent. Oh allez ne râlez pas, l'amusement est tellement rare dans ce genre de mission! Et puis son contact si dégréante! A défaut d'avoir de la ferraille dans le bras, espérons que ça lui aura au moins mis du plomb dans la tête.

Le Lièvre regarda la "portière" -surement indic pour Aliore- adresser un regard outré à l'entrée en grande pompe de Jonas. Il lui adressa un regard amusé et passa le pas de la porte avec tout autant de naturel, non sans la saluer d'un aimable signe de tête histoire de la rassurer sur la brutalité de ces nouveaux hôtes.


"Ne vous inquiétez pas, nous sommes de la famille." glissa t-il depuis son sourire énigmatique.

Puis il referma la porte derrière lui, au nez de la pauvre qui n'avait rien demandé à personne si ce n'est bien faire son boulot. En se retournant il tomba face à un spectacle particulièrement avilissant mais néanmoins très divertissant! Soupirant de lassitude amusée devant Jonas qui vidait le contenu d'une bouteille d'alcool à grande lampée, Horace alla confortaient s'asseoir dans une méridienne prévu à cet effet. Il écouta le briefing sommaire entrecoupé des élans de douleurs de Jonas sans se départir de son sourire mystérieux et de ses yeux pétillants de malice. Lorsqu'il le vit arracher la pointe d'un geste sec, digne des pires des bouchers, le visage du Lièvre se contracta en une moue emphatique qui tenait plus de la parodie que de la parfaite sincérité. Il allait devoir agir sinon notre cher Loup allait être boiteux toute la soirée et déjà qu'il n'as pas l'air aidé de nature ce serais vraiment un fardeau de lui rajouter un handicap supplémentaire. Mais avant cela...

"Souffle donc, je reprend." l'interrompit Horace plus sèchement qu'a l'accoutumé 'Donc la petite sauterie se feras de la manière la plus sobre qu'il soit: bal masqué, flon-flon en tout genre, alcool, sexe et tout ce qui vas avec. Y vas surement y avoir du gros bonnet, de la putain de bas-étage pour amuser la galerie et du tireur de bijouterie parmi la foule mais on vas devoir composer avec tout ça. Le bon point étant qu'avec toute cette débauche d'apparats, on aura pas trop de mal à se faufiler au milieu de la cohue. Sous réserve de dégoter des cartons d'invitations bien entendu. C'est là que... Attendez."

Horace arrêta son laïus pour centrer son attention sur Jonas qui était entrain de se compresser le bras avec un morceau de tissu complètement salit. Il aurait pus s'amputer directement que le résultat aurait été le même. Quelle idée de faire le malin dans un quartier aussi crasseux aussi?
S'approchant de l'assassin, il remonta ses manches jusqu'aux coudes et fit craquer ses poignets d'un bruit sinistre. Le long de ses bras ses camarades pouvaient bien voir ses veines bleues saillantes sur sa peau étrangement pâle mais actuellement il n'avait cure de ces détails. Surtout que sa nature n'était plus un secret depuis longtemps en ce qui concerne Dolan et Aliore.


"Retire ton morceau de haillon, je vais te réparer ça."

Une fois le tissu dégagé de son champ d'action, il apposa ses mains juste au-dessus de la plaie de Jonas de manière à ce que ses paumes frôlent tout juste la peau meurtrie et encore sanguinolente. L'espace d'une seconde il ferma les yeux et soupira profondément puis laissa son corps libérer des ondes anesthésiantes pour calmer la douleur du blessé et surtout pour calmer les tensions agitants ses muscles et raidissants ses nerfs. Vue la gravité de l'impact il ne fallut que quelques secondes pour endormir le bras de Jonas et guère plus pour laisser filtrer ses ondes de soin qui apparurent en un large hâlo violacé qui enroba la plaie pour la faire disparaitre. A terme ne resta qu'une fine cicatrice tout juste rosée qu'il allait devoir traiter avec douceur le temps que son organisme s'y accoutume. Puis il claqua des mains au dessus de l'ancienne blessure et leva l'endormissement du bras.

"Voila qui est mieux." Horace figea ses yeux violets dans les prunelles vindicatives de Jonas en restant voilé de mystère. Puis il se retourna vers Aliore "C'est donc là que vous devez entrer en jeux pour nous obtenir deux a trois cartons si possible, notre ami le loup se chargera de faire le tour à sa manière."
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MessageSujet: Re: Une histoire commune, un destin différent, un avenir commun   Une histoire commune, un destin différent, un avenir commun Icon_minitimeLun 7 Nov - 8:27

Aliore était, comme à son habitude, assis dans l’ombre, les bottes posées sur la table avec la délica-tesse d’un ours et c’était plutôt bon signe, car soit il était résigné, soit tout lui allait pour le mieux. Le moins bon côté de la chose c’est que l’instant était à la résignation … Attendant que tout le monde ai fini de parler il détaillait donc les lignes du bois, les veines des planches avec le plus grand intérêt pour fixer son cerveau fou sur un autre lieu tout en captant ce qui l’intéressait vraiment, les points qu’ils ne savaient pas. Enfin, une fois qu’Horace ai fini de comblé les trous il cesse son petit manège d’enfant gâté et laisse retombé les deux pieds manquant de la chaise sur le sol ponctuant ainsi son arrivé dans la conversation :

-“Autant vous le dire clairement et tout de suite, une seconde fois pour certain, je n’ai aucune confiance en cette piste, pour moi c’est un piège de la pire espèce et nous nous apprêtons à tomber dedans les pieds joint et les poings lires …” Pourtant son sourire se dévoile enfin, un peu fou, faisant pensé à celui de Jonas prêt à tuer, un sourire de contentement de l’homme qui a un plan … “Comme on dit, Un mort certaine, de faible chances de survie … Mais qu’attendons-nous ? … Je vais répondre mois même, j’attends que vous soyez tous conscient de cela.”

Il sourit de plus belle, il leurs parlais comme à ses hommes, sauf qu’il évitait autant que possible ce genre de situation avec ceux qu’il nommait ses aigles … Il avait de nombreuses choses à penser et peu de réponses sur cette affaire, il ne serait pas responsable de la mort de siens …


“Je suis personnellement ici car je sais que Dolan se serais jeter dans la gueule du loup tout seul pen-sant que le Lion surpasse toujours oubliant juste que le lion n’est pas un chasseur mais que ses femmes chassent pour lui … Aucune information de la lettre n’as pu être vérifier comme n’étant pas un appâts, elle ressemble en tout point à ce que je fabrique pour piéger les abrutit elle ne doit donc pas avoir pour but de me piéger moi ou Jonas qui avons l’habitude de ce genre de choses … Ils s’attendrons donc à une action d’éclat si nous somme visible. Le second point qui fait que je ne pren-drais que deux carton Horace, c’est que seul toi et Dolan pouvez-vous faire passer pour des nobles ou des gens de haute ligné, nous somme des traqueur et des assassin, notre regard ou notre marche ne sera jamais la vôtre.”

C’était un fait très utilisé, peux d’assassins était capable d’oublier leurs reflexe pour infiltré une fête et était ainsi repéré par les gardes sans que personne ne puisse s’en douté vraiment … Le troisième point, sans importance, est que deux était déjà trop en si peu de temps et risquait d’attiré l’attention alors trois était totalement stupide …

“Je serais donc avec Jonas dans les ombres, les vrai ombres et nous allons compter sur vous à l’intérieur de la fête … Mes hommes sont déjà à la recherche de deux cartons correspondant, j’en en-verrais quelque uns brouiller les pistes de l’archer qu’il ne fasse pas les liens avec Jonas … Considéré cela à tout instant comme un piège, vous serez seul en territoire ennemie et notre temps d’action se comptera en minute. Vous aurez au moins dix minutes totalement seules après être entré. Dix minutes pendant lesquelles nous n’avons aucune chance d’intervenir … Nous ne pouvons pas partir trop en avance au risque de nous faire repérer.”

Il pose ses coudes sur la table et soutient son menton de ses mains puis balaye du regard l’assistance pour être sûr qu’ils ont bien compris les points cruciaux, avec le sourire d’un ami qui vas mourir en paix il lance :

“Je suis prêt à mourir avec vous, des questions ? Si vous nous cherché nous seront la lumière de la lune, lever votre verre vers elle pour y voir la couleur du vin …”

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MessageSujet: Re: Une histoire commune, un destin différent, un avenir commun   Une histoire commune, un destin différent, un avenir commun Icon_minitimeMar 29 Nov - 14:59

-Je compte sur toi ma grande !
-Pas de soucis mon chou. Il dormira comme un loir.


C'est sur ses mots que la conversation fut interrompu entre le juge et la patronne de la maison. En effet, il avait demandé à ses collègues de venir le rejoindre dans cette maison close qui, malgré qu'elle soit dans un quartier peu famé, avait gardé son chic et sa splendeur digne d'une bonne maison. C'est avec fracas que le loup entra dans la tanière suivi du lapin avec le corbeau se cachant toujours dans l'ombre. Dolan, en entendant le bruit, s'excusa auprès de Lili, la patronne qui lui a rendu énormément de service dans le temps. Mais cela n'est pas au programme et je raconterai peut être cette histoire un autre jour cher lecteur.
Bref elle le suivit afin de pouvoir rencontrer ses fameux compagnons et se tut pour le moment. L'écarlate quand à lui, s'empressa de déplorer ce désastre avec une certaine ironie :


-Allons voyons messieurs !! Est-ce une façon de se comporter quand on est invité ? Je vous présente Lili, la maîtresse de cette maison, membre du clan au service de l'espionnage et..... la deuxième cliente de ce cher Igor. Enfin, grâce à moi. Celle qui était à sa place est comment dire.... absente juridiquement parlant. 785
C'est elle mon secret !! XD J'aime bien ton plan Aliore mais encore faut t'il que je vous expose les fait n'est-ce pas ?

Il marqua une légère pause pour reprendre un peu de son sérieux :
- Bon, voila le topo : Igor Voliovitch est un ami proche du général que nous recherchons et ce dernier est sois disant inviter à la petite fête d'Igor. Évidemment et comme la si bien souligné ce cher Aliore, c'est effectivement un piège pour nous appâter. Le général mise sur mon impulsivité pour y aller tête baisser toutefois ce ne sera pas le cas aujourd'hui. Donc ce cher général n'étant surement pas présent, Igor lui, sera bel et bien là avec toute une escorte pour le protéger et nous capturer cela coule de source. Cette soirée étant une soirée masquée et déguisée, il n'y à aucun problème pour entrer surtout pour moi. Horace et moi rentrerons avec les filles se faisant passer pour des costumiers, j'ai les papiers officiels en ce qui concerne le métier et l'invitation. C'est là que les filles entrent en scène. Nos petites révolutionnaires vont se chargé de "démasquer" les hommes armés et de les occupés le plus longtemps possible tandis que Lili s’occupera de ce cher Igor dans sa suite personnelle. Grâce à un puissant sédatif préparé au préalable par Horace avant l'opération, elle le versera tout bonnement dans son verre sans qu'il ne puissent sans apercevoir et sans que les gardes placés dans sa chambre ne le voient. Comment me direz-vous ? Tout simplement grâce à mon pouvoir d'illusion. Il me suffira de me faire passer pour un garde grâce à ce dit pouvoir pour rentrer dans la suite te aveuglé tout le monde pendant que Lili s’occupera du reste. Une fois cela fait, Igor s'endormira et c'est là que Jonas et toi Aliore vous vous occuperez des gardes et vous récupérerai Igor pour l'emmener à Kodolm où je pourrai l'interroger en toute liberté pour savoir où se satané général se trouve.
En ce qui concerne la façon dont vous aller vous évadez, je n'en ai aucune idée à part celle-ci : me montrer au grand public pour distraire les gardes afin que vous puissiez sortir sans encombre mais si vous avez une autre idée faîte le moi savoir ! Bien, des questions ? Toute amélioration dans ce plan est la bienvenue mes chers amis
. suchi suchi suchi

Après ce très long monologue, le sindarin avait très soif à ce moment là et je m'en souviens très bien. Il pris la bouteille des mains de Jonas qui était encore saoul pour vider le reste de ce contenu. Il fit une légère grimace, puis sorti un petit bocal de sa sacoche. Il l'ouvrit et pris quelques feuilles qu'il ordonna à Jonas de manger. Ces plante était en fait un très bon remède contre les gueules de bois et par la même occasion, elles servaient à dessaouler rapidement. Le remède était assez radical et brutal mais efficace en tous cas. bg
Enfin il se posa contre le mur attendant les objections de ses collègues avec une légère impatience.........................
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MessageSujet: Re: Une histoire commune, un destin différent, un avenir commun   Une histoire commune, un destin différent, un avenir commun Icon_minitimeDim 4 Déc - 1:07

Le tissu encore entre les dents, je lançais un regard noir à Horace qui avait attendu le dernier moment pour se manifester.
Je connaissais les pouvoirs des chefs de département, c’était la moindre des choses. Si je n’avais pas demandé d’aide, ce n’était pas par manque de connaissance, mais par manque de pratique. Il n’était pas concevable pour moi de demander de l’aide. J’ai prêté allégeance à la rose, je n’ai jamais considéré cet engagement comme réciproque. Si on voulait me donner un coup de main, ça ne risquait pas d’être de mon initiative.
État d’esprit grégaire, machiste,… Qu’on en pense ce qu’on voulait, c’était comme ça que je fonctionnais.

Plantant à nouveau mes crocs dans le tissu, je dénouai le nœud en fixant nonchalamment la patronne des lieux qui voyait plutôt d’un sale œil ma séance de charcuterie au dessus de son mobilier.

La perte de contrôle de mes doigts fût une expérience très désagréable pour ma part. Mon regard avait viré au rouge en se posant sur le visage fermé et concentré du scientifique. Mais finalement je me résignais à me laisser faire.
C’est avec un intérêt un peu agressif que mon regard acéré couru le long des bras cadavériques tendu vers ma plaie.

Et puis ma main se referma d’un coup. Depuis le temps que j’attendais de pouvoir en reprendre le contrôle, je n’allais pas manquer la délivrance.
Nos regards se croisèrent et je ne sais s’il sut déceler l’once de gratitude cachée derrière le regard de défi que je jetai au monde entier disant que je n’avais besoin de l’aide de personne.

C’était donc à l’aigle d’intervenir. Durant l’exposition de son plan, j’admets qu’à l’époque, malgré mon manque d’expérience en matière de stratégie d’infiltration en groupe, j’avais trouvé étrange de ne pas profiter de ces filles de joies sensées être de son propre département pour agrémenter ses projets.
Peut-être me faisais-je une fausse idée du Némésis. Nous n’étions peut-être pas si différents lui et moi. Je préférai toujours garder en arrière les subordonnés lorsque le danger devenait déjà trop peu gérable pour leurs supérieurs.

Je le dévisageai, plus encore que durant les conseils où déjà il m’intéressait. Ici, plus que relater des faits ou émettre une opinion, il planifiait, devenait un homme d’action, de front ; et non pas le gérant caché derrières ces informations impalpables dont il me renvoyé l’image pourtant impressionnante depuis toujours.
Je l’avoue, j’avais peut-être un peu d’admiration pour lui, pourtant, il ne serait pas un model. Ni maintenant, ni jamais. Nos visions du monde étaient différentes. En plusieurs points.
Nous n’avions pas la même philosophie quand à la peur de la mort, ou plutôt la non-peur. Si lui clamait qu’il ne reculerait pas en la voyant venir, moi je savais que je n’aurais qu’une envie, la vaincre.

Une autre chose nous différenciait : la confiance en nos paires.
Lorsqu’il eut terminé, je vis Dolan prêt à intervenir. Je me retins de commenter donc les dires d’Aliore, pourtant nous étions deux autour de cette table à savoir qu’il n’y avait déjà plus aucune piste à brouiller concernant cet archer.

Ce n’est pourtant pas pour cette affaire que mes yeux se posèrent sur mon guérisseur. Le juge venait d’annoncer l’inclusion d’Horace dans le plan. Pourtant, mes yeux ne changèrent pas de cible alors que je continuais d’écouter attentivement cette autre planification des opérations.

Quelque-chose m’interpelait et j’allais le faire remarquer lorsque mon breuvage m’échappa des mains.
Pas un sourire, par une réaction, juste un regard froid. Si je n’étais pas énervé, je n’aimais pas bien que l’on s’occupe de mon état à ce point.
Après le pansement de l’infirmière, voila qu’on s’intéressait à ma sobriété. Car j’avais bien compris qu’on voulait m’empêcher de plus ingérer d’alcool. Quant à la plante qu’on me tendit, je la pris sans quitter le lion des yeux, ne le faisant que lorsqu’il alla s’adosser au mur. J’y vis une certaine raison. Il venait de me donner un ordre…

Depuis la veille, je n’avais pas pris le temps de manger. Cette verdure desséchée serait ma mise en bouche avant que je parte à la recherche des réserves de nourriture de cette maison de passe.


-Pas b’soin d’Horace sur l’ terrain si j’ai bien pigé ?

Lâchai-je avant d’enfourner ce dont j’avais fait une boulette dans ma bouche. Immonde. C’est la première pensée qui me vint. Judicieux fut la seconde, lorsque je me dis qu’en ayant mangé ça avant de parler, je l’aurais recraché aussitôt.
Là, je gardai la bouche fermée et me levai, mâchant frénétiquement l’immondice, une grimace horrible tournée vers le juge.
Si j’avais vraiment été ivre en acceptant ces herbes, la mission aurait certainement été retardée par une altercation inévitable entre Dolan et moi.

Après un instant, je me dirigeais à nouveau vers le bar, n’ayant qu’une envie, me servir quelque chose pour faire passer ce goût atroce laissé malgré que j’eus tout avalé.


-Et elle saurait pas si y a un passage secret dans la chambre, la Lili ? Un qui mèn’rai dans la rue ou à la forêt-mont-rubin, par exemple. Ç’ s’rait pas étonnant vu la bobine de la baraque.

Miraculeusement, j’eus la présence d’esprit de prendre un verre avant de me servir un liquide quelconque.

-Ça éviterait des risques inutiles à l’autre flambard.

Ma phrase lancée, je levai le coude aussi sec, impatient de me laver la bouche. Mais sitôt le verre vidé, je le recrachai dans le verre. Le goût de l’herbe mélangé à l’alcool était pire que l’herbe seule.
Un regard noir se posa sur le juge alors que je repoussai le verre et m’adossai au mur, les bras croisés.


Migdas Polovich,
Chroniqueur officiel du second loup des Nerozias.
Préparatifs de dernières heures.
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MessageSujet: Re: Une histoire commune, un destin différent, un avenir commun   Une histoire commune, un destin différent, un avenir commun Icon_minitimeMar 13 Déc - 18:45

Si Horace et Jonas s'étaient jusque là cantonnés au simple rang de relayeurs d'informations, ce n'était visiblement pas le cas des autres. Aliore bien entendu par sa nature de grand stratège se décida très vite a prendre les choses en main pour échafauder un plan aussi rapide qu'efficace. Quand il s'agit de mission d'infiltration sans éclat c'était une véritable pointe en la matière, chacun avait ici son domaine de prédilection et ce dernier était entièrement sous contrôle de l'Aigle. Une vérité que le scientifique a pus observer a de maintes reprises durant leurs missions passés.
Par contre c'est au dernier moment que Dolan daigna se réveiller pour sortir du mutisme inhabituel qui le caractérisait depuis le début de la discussion. Alors que jusque là il était resté en arrière, le voila désormais entrain de palabrer et de ré-organiser tout le business d'une manière... Différente on vas dire.

Non, non, n'allez pas penser que cette nouvelle version n'est pas au goût du Lièvre. Quoique.
On pouvait nettement voir la différence d'approche entre le plan d'Aliore et celui de Dolan et si il devrait choisir il emboiterais le pas à l'Aigle sans l'once d'une hésitation. Horace à toujours été de nature assez arrangeante lors des grands débats stratégiques, bottant en touche ni une ni deux pour laisser les paons faire la roue à sa place. Il n'avait pas envie de rentrer dans ces conflits d'intérêts et de points de vues qui, sommes toutes, ne l'intéressaient pas le moins du monde. Sans compter qu'il ne pourrait s'empêcher de maugréer a tout vas sur la connerie humaine et le chapelet d'inépties qui accompagne cette dernière. Tout associable qu'il est sous ces airs de dandy, il n'allait pas se salir les neurones en les laissant baigner dans ce miasme tortueux.

Un point commun qu'il semblait visiblement partager avec Jonas, qui l'eu crut. Homme d'action et Homme de science, pourtant quelques ressemblances persistent dans la manière de "gérer un groupe". Cette remarque lui arracha un petit sourire en coin mais il ne bougea pas de sa méridienne pour autant, confortablement installé comme le tout un chacun dans ce palace. Néanmoins il tiqua lorsque Dolan prit la bouteille de Jonas pour la vider d'une traite puis qu'il lui offrit une herbe contre la gueule de bois. L'espace d'un instant Horace se demanda franchement si le Lion n'allait pas finir avec la tête encastrée dans les lattes épaisses du plancher pour ce genre de fourberie mais Jonas garda son calme contre toute attente.


*Intéressant, vraiment intéressant.*

Ne pouvant refouler cette petite pulsion qui pointa le bout de son nez dans l'esprit d'Horace, le Lièvre sortit un carnet et un stylo et commença a prendre note. Les actions de ses pairs seront de très bon exemples à archiver dans ses dossier d'étude sur le comportement humain. Et dieu sais qu'il en avais besoin pour mener à bien quelques projets encore très personnels. Une fois ces quelques lignes terminées, il releva le nez lorsque Jonas commença a poser quelques questions sur le bien fondé du plan du Lion. Et profita de cet appel pour enchainer sur les propos du Loup.

"Remarque très juste oui. Qui plus est vue l'allure de ton plan autant ne pas me faire entrer du tout dans cette soirée. Je te concocte ton "sédatif" et je reste bien au chaud ici vue que mon utilité semble se limiter à cette seule et unique tâche."

*Grand bien m'en fasse d'ailleurs*

"Et au moins je serais a l'extérieur pour faire je ne sais quoi d'arrangeant si jamais ça tourne vraiment mal. Et quant à cette idée de se donner en spectacle pour faire diversion, je m'y oppose une fois n'est pas coutume. Ce genre de sortie théâtrale n'a jamais rien donné de bon."

D'accord c'est peut-être un peu rustre dit comme ça mais la liste des exemples en la matière parle d'elle même. Suffirait de citer "La Grande Evasion d'Umbriel" ou encore cette mission qui a finit en véritable carnage dans la Cité de Hellas. A l'époque on pouvait mettre ça sur le compte de leurs jeunes années ou plus tard encore sur le fait qu'ils ne s'étaient pas côtoyer depuis de longues années, mais quand bien même ces facteurs entreraient en jeux il ne faut pas être une lumière pour remarquer que "Lion" et "Discrétion" ne font pas bon ménage. Voila pourquoi Horace a toujours préféré marcher dans les plans d'Aliore qui, à l'image de sa science, étaient bien plus fins et ordonnés que le fouillis de Dolan.
Ceci étant le Lion restait un homme de terrain de qualité, un très bon ingénieur en armement à la petite semaine ou je ne sais quoi d'autre. Mais chacun sa place afin d'avoir l'optimal comme seule ligne de conduite n'est-ce pas?
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MessageSujet: Re: Une histoire commune, un destin différent, un avenir commun   Une histoire commune, un destin différent, un avenir commun Icon_minitimeLun 19 Déc - 15:13

Aliore mais son visage dans sa paume et y ferme les yeux. Là, lentement il murmure “L’oiseau dis-moi que j’ai mal entendu, hein L’oiseau …” c’était une sorte de complainte, comme une tristesse qui sort d’un coup devant la déliquescence d’un ami. Alors lentement il lève la tête et fixe les hommes après les autres, Jonas, Horace en premier, ceux deux hommes qui sont allé récupérer des renseignements au risque de se faire tuer et surtout de faire découvrir tout ce qu’il fallait. Horace, bien que mort était très loin des hommes d’action et il en savait tellement que la simple idée de le perdre emmènerais la perte de toute l’Organisation … Enfin il regard le lion et soupire longuement avant de prendre la parole :

-“Que tu utilises mes filles sans me prévenir, que tu les manipules, que tu touches à mes réseaux et que tu attendes que je sois tranquillement assit avec toi pour me le dire, soit … Sache à l’avenir que mes ficelles sont très complexes et que tu si j’avais eu besoin d’elles à cette instant, sans savoir que tu les tenais aurait pu avoir des conséquences dramatique. Cependant je n’attends pas de toi de la rési-piscence, je sais pertinemment que ce n’est pas de ton domaine …
Cependant que tu attendes avant de nous révéler de tel information et que tu envoyé Horace et Jonas au front risquant de tout dévoilé pour des infos que tu as déjà car mes filles couches tous les week-ends dans le palais en question par ta faute cela relève de l’idiotie ! Fichtre et foutre à tu tout oublier de l’action, des risques, de leur maitrise ? Pense tu vraiment que, qu’importe les informations qu’il ait pu trouver cela valait le coup de les laissé voir par un archer ? Je ne suis pas le seul à pouvoir reconsti-tué le passé d’un lieu, si un des leurs connais le temps la mission est perdu, simplement, et sans autre forme de procès, ta juridiction suprême et toute puissante n’y changera rien !”


Il se laisse à nouveau tombé sur sa chaise, le point qui l’avait plus mis en rogne était les risques inno-cence que l’homme avait fait prendre à ses filles sans même pouvoir les protéger et surtout ceux d’Horace. Pourtant le Lion savait aussi bien que lui les connaissances sur le monde qu’Horace avait et les moyens magiques de pouvoir extraire des savoirs de l’esprit des autres. La torture n’était pas la seule chose au monde …

Il regarde à nouveau Jonas comme cherchant dans les yeux de celui qui est un vrai homme de terrain un appui, lui connais les risques, lui sais ce qu’est de courir les ombres, de voir des gens torturé, de faire attention à ce que l’on sait pour ne rien faire risquer à ses amis et de libéré les savoirs avant que cela ne devienne une tare …


“Je t’écoute, je suivrais ton plan si tu lâche tout ce dont nous avons besoin de savoir et que tu arrêtes de nous prendre pour une bande d’imbécile en te pavanant devant nous, ensuite, Horace est un risque autant qu’un atout, il sait trop de chose pour prendre le moindre risque d’être capturé, il ne peut pas être cible des gardes … Enfin tu a beau être puissant, contre trois garde d’Igor tu ne feras jamais le poids, ce sont de vrai hommes de guerre …
Je te serais grés de me faire passer ma mauvaise humeur en annonçant une bonne nouvelle avant que les choses ne commence mis à part le fait que je n’aurais pas à faire jouer mon service pour effacé les traces de Jonas que je remercie …”


Oui il était de mauvais humeur mais pour un homme qui a l’habitude de manipulé des informations cela était plus que compréhensible, soit Dolan avait accidentellement oublié d’envoyer au moins trois rapport, soit ils avaient été perdu ce qui était encore pire … Et même si le plan n’était pas mal tourné, faire prendre des risque à des gens qui n’avait aucunement été formé à ça de cette façon et pouvait lâ-ché des informations trop importante comme Lili ne lui disait vraiment rien … Surement une histoire de déformation professionnelle.

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