[Quête] Les bonbons gueldebwa [LIBRE]

Spoiler:

"Allez Energa ! On est presque arrivés, arrête de ronchonner et avance ! Et ne va surtout pas te plaindre, ce n'est pas moi qui suis venu te chercher !"

Nous retrouvons l'apprenti et le maître sur les routes. Aprés s'être retrouvé à la porte Nord de la ville comme prévu, les deux hommes partirent pour une destination presque inconnue. Vladimir devait se rendre dans des ruines, près de Taulmaril.Pourquoi Taulmaril? Revenons sur ce qu'il s'est passé pour que le vieux Sylphide décide de se mouvoir jusqu'au lieu dit.

Nous sommes à la Prison de l'Ordre, deux jours plutôt.

"Mais je ne sais absolument rien ! S'il vous plait, relâchez moi ! Je ne sais vraiment rien ! Je simplement un citoyen, et je paie tous mes impots ! je ne veux pas avoir de soucis!"

Vladimir était simplement assis face à l'homme hurlant de désespoir, le toisant avec un regard vide. C'était sans nul doute un Terran, âgé de presque trente ans, habillé avec une bure modeste. On ne savait rien de lui. On l'avait pris sur le fait, découvrant qu'il vendait des informations d'ordre impérial à des bandits et, que cela soit dit, le Sylphide n'en avait cure. Vladimir ne rendait même pas de service à l'Ordre. Son supérieur ayant des intérêt à le faire pour le Prince, il avait hérité du sale boulot.

L'homme continuait a pleurer son innocence. Agacé, le sylphide planta violament sa dague dans le bois de la table, la fissurant de part en part.

"Faites-moi gagner du temps: dites-moi pour qui était ces documents. Vous serez sûrement gracié si vous ne nous aidez à capturer ces malfrats", lui dit Vladimir d'un ton platonique.

Il lui mentait, mais ça lui importait peu. Le prisonnier sembla se rassurer, mais en douta des dires du chevalier. Il le soupesa d'un regard soucieux et reprit, le ton suppliant faisant trembler sa voix.

"Je ne leur ai rien donné du tout ! Croyez moi ! Ils m'ont volé mes documents. Ce n'est moi qui les ai pris ! S'il vous plait, j'oeuvre pour le prince ! Je n'ai aucun intérêt à le voir perdre ce qui lui appartient... "

Pendant de longue minutes, il continua à verser un flot d'excuses, se perdant dans ses mots, baffouillant. "Il est pitoyable", se dit Vladimir, en se passant une main sur le visage. Il en avait assez.

"Bon ... Regarde moi."

L'homme, docilement, regarda son tortionnaire dans les yeux. Sa tête s'alourdit, et ses paupières papillonèrent. Il laissa tomber sa tête contre la table. Vladimir, dans un espoir sadique, avez espéré que la table céde sous l'impact de la tête. Mais la fissure n'ayant pas assez fragilisé la table, cela ci ne s'effondra pas, le chevalier en fut déçu.

"Voyons ce que tu me réserve."

Le télépathe commença son oeuvre. La télépathie n'est pas un don des plus simple à maîtriser, certain même devenait fou à cause de l'afflu de souvenirs, mais Vladimir savez gérer le flux d'information, et avait réussi a travailler suffisament sur son pouvoir afin qu'il ne se fasse pas aspirer dans les méandres de la pensée d'autrui. Il chercha, tria les idées, décortiqua chaque passage intéressant de ses dix derniéres années. Il se laissa aller à son plus grand défaut: la curiosité. Il s'informa bien plus qu'il ne le devait et apprit que l'homme s'appelait Jean-Michel, et qu'il exerçait la profession de bibliothécaire, ou pour le moins, quelque chose qui s'y comparait. Il était chargé de ranger des oeuvres dans d'immenses rayons de livres, que ce soit des traités sur de grands problèmes, des livres d'arithmétique, ou bien des ouvrages à caractère pornographique.

"Quel métier de...", se chuchota Vladimir, incapable de retenir sa pensée.

Il chercha encore pendant de longs instant et tomba enfin sur ce qu'il cherchait. Cette nuit-là, le bibliothécaire devait apporter un parchemin d'un contenu inconnu, à un homme respecté dans la ville. Les malandrins apparurent et Jean-Michel fut obligé de leur donner les écrits, en acceptant tout de même de l'or. cela confiramait ses dires. Un faux témoin avait donc accusé le pauvre homme et c'est ainsi qu'il avait fini entre les mains expertes de Vladimir.

"Bien bien ... Tu n'es pas coupable de ça, mais voyons si il n'a rien d'autre à voir ..."

Et il fouilla, tel un clochard cherchant dans un tas d'immondice. Vladimir s'ennivrait de chaque souvenir, comme d'un charognard au dessus du champ de bataille. Il viola l'intimité de l'homme ... Soudain, il s'arrêta, content de sa trouvaille, ayant enfin quelque chose a ce mettre sous la dent. Jean-Michel était en train de lire un vieux parchemin d'un auteur nommé Jean-Roger, parchemin affrimant, et prouvant qu'il a réussit a créer des bonbons de vérité. Vladimir sourit. Il avait trouvé une chose des plus intéressantes. La suite du souvenir le conforta dans la véracité des propos. Il devait aller chercher la création de cet homme, dans les ruines de Taulmaril.

Vladimir sortit, dit au garde devant la porte que ce bougre était innocent, et qu'il ne savait rien sur la nature des voleurs. Il rentra chez lui et prépara son sac. Cependant, au lieu de partir tranquillement, son nouvel apprenti arriva au moment où il fermait sa porte et lui fit perdre du temps. Il décida de l'emmener avec lui. Cela lui permettait de ne pas être seul, au cas où les ruines regorgeraient d'endroits que son corps ne lui aurais pas permis d'atteindre.

Nous sommes maintenant aux Taulmaril, la nuit venue.

"Bon, nous allons nous arrêter par ici. Pose le packtage, monte le camp, nous irons visiter les ruines dès demain matin !"

"Allez Energa ! On est presque arrivés, arrête de ronchonner et avance ! Et ne va surtout pas te plaindre, ce n'est pas moi qui suis venu te chercher !"

L'apprenti était chargé comme une mule.. Et encore, même une mule était mieux traitée. Il pouvait comprendre qu'ils auraient besin de vêtements, qu'il leur faudraiet des armes pour se défendre, ¸¸ca il comprenait. Une tente et des provisions. Des couvertures pour les nuits froides, les dias accumulés pour acheter ce qui manquait. Oui, il comprenait, qui n'avait pas entendu parler de ces vols qui avaient lieu durant les voyages. Il comprenait même les tonneaux d'eau. Mais ceux d'alcools! Ça c'était une autre histoire! Et bien sûr il ne partagerait pas, il avait été clair, pas pour les enfants!

Enfant... tss! Il combattait les forces du mal alors que son trisaïeul porteait encore des couches! D'ailleurs, il avait bien une idée d'où il se rendait ce chevalier. Dans un lieu de nostalgie et de tristesse, du regret et de la folie humaine. Et de morts si vive que les dieux offrirent une seconde chanceà la majorité des défunts. Bref, i y aurait de la viande froide au menu demain! Après tout, aucun idiot ne prendrait le risque de s'aventurer en pleine nuit sur ces terres.

À Dalma, un certain aventurier fût pris d'une crise d'éternuement alors qu'il se balançait en équilibre sur une corde.

C'était aussi la demeure du premier ordre. Son monde à elle! Mais il savait que tôt ou tard, il devrait la confronter, il avait espéré que ce soit plus tard. Cependant, maintenant qu'ils étaient ici, il devait reprendre ce qui lui revenait de droit. Le chant d'un Art dans deux êtres, musique divine qui s'élève au firmamnt du désespoir.
Pomesse bafouée...

Il avait eu peu de temps pour faire ses bagages. Et les apprenti quand à eux n'arrêtaient pas de lui tourner autour, à l'interroger sur son combat. Puis le silence s'installa, comme s'il ne se trouvait plus dans la piece, mais ailleurs. Les hauteurs de Cimmeria par exemple. Parce que la température semblait descendue de plusieurs dizaines de degrés d'un seul coup. Des applaudissements moqueurs ajoutèret à ce climat antipathique. et sur le point de devenir belliqueux.

La foule s'écarta pour laisser un autre gamin s'avancer. Plus grand que lui, un début de muscles apparaissant sur ses bras. Les chevex bruns et les yeux noisettes. Celui-ci toisait le rouquin de toute sa hauteur.On disait de lui qu'il était le meilleur élément de leur groupe et qu'il deviendrait probablement le futur dirigeant de l'ordre.

-Que puis je pour toi Timothée?

-Mais rien du tout, je tenais simplement à te féliciter! Tu m'avais caché que tu avais de tels talents, Rose rouge.

L'apprenti s'attelait à ranger ses effets. Des siècles de voyages avaient permis au sylphide de développer ce qu'il appelait le pack-fu, basé sur trois aspects essentiels de l'emballage et du déballage de ses affaires. L'étape numéro 1 consistait à placer ses affaires dans un certain ordre en dépaquetant le tout, l'étape 2 consistait à les placer a porter de main pour utilisation tout en respectant l'ordre établi. à l'étape 1. L'étape 3 était la plus compliquée, puisqu'il s'agissait de tout ranger, rapidement et sans accroccs ni faux plis! Aussi ne regardait-il pas le "genie" pendant qu'il répondait.

-J'ai juste eu de la chance!

-Ouais, c'est ce que je pense aussi, ne t'avise pas de me piquer la place!Ou je seris bligé de te ramener à la dure réalité!

[i] Et il repartit, oubliant derrière lui cette atmosphère de menace qui règnait. Quel monde d'égocentriques, ils ne voyaient pas la trame divine, se centrant sur leurs nombrils. Et dire qu'il protégeait ça!

Il rejoignit son maître et marcha jusqu'à la nuit.

"Bon, nous allons nous arrêter par ici. Pose le packtage, monte le camp, nous irons visiter les ruines dès demain matin !"

[i]Il employa son pack-fu à monter e camp en un temps record, puis exténué, il s'assit devant le feu.[/color]

-Excusez moi de vous poser cette question, mais quelle est la raison de notre visite ici?