Sous le regard de la Déesse.

News & Infos

C'est ici que vous trouverez les dernières infos du moment, les utiles et moins utiles.

Temps actuel

Effectifs

• Eryllis: 3
• Ladrinis: 9
• Eclaris: 5
• Prêtresses: 5
• Cavaliers de S.: 5
• Nérozias: 6
• Gélovigiens: 3
• Ascans: 0
• Marins de N.: 4
• Civils: 15

Lien recherché

- Walter cherche de Preux chevaliers.
_ Raël veut des clients.
_ Deirdre a besoin d'employé!

Les Rumeurs

_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
_ Il parait que ça se bécotte "au bal de la Rose".
_ Il parait que des créanciers en sont après un des conseillers de Ridolbar.

Code par MV/Shoki - Never Utopia



 
AccueilAccueil  FAQFAQ  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  


-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 Sous le regard de la Déesse.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Anonymous Invité
Invité

MessageSujet: Sous le regard de la Déesse.   Sous le regard de la Déesse. Icon_minitimeMer 12 Mar - 4:45

Sous le regard de la Déesse. 924593rp2


Virgo avait pris quelques habitudes depuis qu'il était installé dans la cité, créant ainsi un véritable rituel quotidien. Il se levait alors que les trois lunes étaient encore visibles dans le ciel, bien avant que Doroma et Ziria ne commencent à briller. Souvent, il s'installait quelques secondes sur le parvis du temple et se contentait d'observer Ignias et son halo de sang durant quelques minutes. Le Syliméa profitait toujours du sommeil des religieuses pour se nourrir et remplir son estomac jusqu'à réplétion. De cette façon il était certain de tenir toute la journée sans avoir à dévoiler ses habitudes carnassières, dans le but de ne choquer personne et surtout pas les résidentes du lieu de culte. Ses intérêts étaient plutôt tournés vers la discrétion lorsqu'il s'agissait de sa véritable nature. Il était hors de question que le macabre scénario d'antan ne se reproduise encore.

L'enfant de Kesha prenait alors un bain chaud accompagné d'huiles parfumées, aux vertus purificatrices. Par la suite le religieux s'isolait dans la salle de prières durant une bonne heure. Il n'y avait jamais été dérangé et s'y sentait chez lui, dans son sanctuaire.

C'est avec un silence religieux que le haut-prêtre parcourait le temple de sa déesse. Il arpentait furtivement les couloirs et les moindres recoins de ce véritable dédale de marbre aussi blanc que la neige. Il fallait avouer que Virgo ressentait une certaine fierté en parcourant le lieu sacré en toute liberté, au vu et au su des prêtresses. Cet affront qu'il faisait à leur féminité faisait naître un fin sourire qui étirait doucement les commissures de ses lèvres chaque matin depuis quelques semaines déjà. Elles s'étaient sûrement attendues à ce que la belle Kesha ne choisisse une femme comme représentante et ce fut pourtant sur cet étrange individu que s'était porté son choix. Les demoiselles ignoraient sûrement pourquoi ou comment, mais il était fort probable que certaines d'entre elles ne voient  pas la chose d'un bon œil.

Tout élu divin qu'il pouvait bien être, il n'en restait pas moins un homme dans un milieu particulièrement féminin. Le Syliméa connaissait la réputation du temple, en apparence un endroit où l'on accueillait et soignait les blessés, mais derrière cette image se cachait un véritable nid de serpents. Pour cette raison, il restait plutôt méfiant, d'autant plus qu'il n'était pas encore parfaitement familiarisé avec la totalité du lieu sacré. Le religieux n'en restait pas moins un prédateur et il était évident qu'il ne se sentait pas intimidé par la situation. Il avançait dignement et l'air impavide, observant l'architecture dans les moindres détails. Lorsque l'une des religieuses passait et l'observait un peu trop à son goût, il se contentait d'un sourire ouvertement hypocrite. De cette façon, il espérait montrer qu'il se moquait bien de leurs avis quant à sa présence dans cet endroit.

L'enfant de Kesha attendait impatiemment d'être appelé au sein du Haut Monastère, afin de quitter la morosité et l'ennui qui le gagnaient à force de rester cloîtré dans la cité de Hellas. Plus il y pensait et plus le jeune homme se disait qu'il lui faudrait organiser une cérémonie religieuse pour s'occuper et aussi faire jaser un peu plus ces fausses saintes. Si seulement il avait pu participer au baptême de l'une des nouvelles prêtresses, il aurait au moins pris du plaisir à observer l'une de ces demoiselles se baigner dans le sang cérémonial. Dans sa rêverie, il buta contre quelque chose et sembla surpris.

Après avoir lissé les pans de sa tunique blanche de prêtre, il passa le doigt sur le meuble de bois afin de constater qu'il n'y avait aucune trace de poussière quelconque ici. Déçu par la découverte, Virgo afficha une mine dépitée tout en faisant claquer sa langue sur son palais. Il avait beau chercher, pour le moment il ne trouvait rien à reprocher aux religieuses. Le Syliméa reprit sa route en pestant en ellendë, espérant que personne ne comprenne ce langage aux sonorités si agréables à entendre même lorsqu'il balançait les pires insanités qu'il connaissait.
Revenir en haut Aller en bas
::  Infante de Kesha ::

|| Informations ||
Fonction:
Pouvoirs, spécialités & Don:
Relations & Contacts:
Othello Lehoia
:: Infante de Kesha ::
Othello Lehoia
MessageSujet: Re: Sous le regard de la Déesse.   Sous le regard de la Déesse. Icon_minitimeLun 24 Mar - 23:32

Les longues fenêtres fumées et translucides renvoyaient un reflet blanc et pur, celui de la grande place qui s’offrait en face du temple. Celle-ci avait été subtilement recouverte pendant la nuit par une petite couche de poudreuse, qui craquait délicieusement sous les souliers de quelques visiteurs matinaux et des religieuses dévouées qui venaient assister aux premières messes du matin. Dans une foule très mesurée, où seules quelques silhouettes noires s’osaient à l’intérieur de la nef, une d’entre elle se séparait à merveille du cortège, dans sa longue cape brique et ocre qui traînait au sol, enveloppant son corps fragile par un tissu chaud qui traînait dans la neige, et à l’épais col de fourrure clairsemée qui assurée à sa nuque, où étaient déjà coincée une épaisse crinière blanche, une chaleur protectrice. Le chaperon, aussi discrète fut-elle dans ce décor pâle, s’engouffra dans une bouffée par les grandes et hautes portes qui marquaient l’entrée à la demeure de Kesha, et disparue comme un spectre aux premières lueurs du jour. Derrière elle, moins fantomatique et plus assurée, passa une ombre lourde et féline qui passa à sa suite, manquant de peu la fermeture.

Cela faisait quelques temps qu’elle n’avait assistés aux vêpres. Et en ce jour où le ciel était clément, il lui avait paru juste de venir célébrer la déesse et apprécier le silence et le calme du lieu. Après tout, elle était toujours membre de cette congrégation : c’était avec un grand respect et un silence d’or qu’Othello s’inclina respectueusement devant la statue de sa déesse, lui présentant son visage de porcelaine plus pur et innocent que celui d’une poupée. Sa silhouette adolescente se révéla alors lorsqu’elle laissa s’ouvrir un peu sa cape épaisse, révélant sa robe blanche d’une simplicité écrasante, où seulement une ceinture de cuire venait se serrer au-dessus de ses hanches candides et courbes, déjà révélées par la forme de sa tenue. Comme une enfant, elle marcha dans le silence jusqu’au cœur de la nef, lançant derrière elle des regards complices vers l’imposant tigre qui assurait ses arrières. La bête roulait des mécaniques devant la foule éparses, présentant à qui le veuille sa musculature fine et son physique de chasseur, s’assurant ainsi le respect collectif et une place de choix. Mais Drasha, arrogant, veillait aussi jalousement sur la yorka de ses yeux azurs. L’étrange duo quitta ensuite le cœur pour se diriger vers les couloirs.

Glissant à présent le long du couloir, le tigre à ses côtés, on distinguait à peine sa figure pâle et sa crinière de neige du blanc des murs. On aurait presque dit qu’elle faisait partie du décor. Seule le bleu sous ses yeux et l’étrange marque aquatique sur sa joue pouvait attirer le regard, ainsi que la couleur tranchée de sa cape. Ses pas avançaient machinalement, comme sils connaissaient déjà le chemin qui les séparait de sa chambre, la cellule minuscule où elle comptait poser ses affaires. Depuis peu, elle préférait dormir dans son herboristerie – moins bien isolé, mais le froid ne l’avait jamais gêné de toute façon. Passant devant les fenêtres qui donnaient sur la rue adjacente, elle fut soudaine surprise par une autre ombre, presque aussi blanche qu’elle. Tout ce qu’elle distinguait était une épaisse tignasse toute de flocon tissée, une tenue simple et pâle, et un air hagard quand celle-ci se heurta sur un meuble. La silhouette l’observa quelques secondes et repartis, proférant quelques mots dans un dialecte qu’elle ne connaissait pas. Othello s’arrêta à son tour, laissant le tigre la précéder, alors que ses yeux d’ébènes suivait l’homme du bout du regard. Il était rare de voir un pèlerin perdu dans cet aile du temple… Habituellement, ils trouvaient facilement leurs chemins.

Devant assurer son devoir civique de clémente nonne, elle s’approcha de la figure inconnue d’un pas léger et régulier, d’une discrétion à faire peur. Ses précédents travails l’avait mené à marcher de la sorte, et à se vêtir de tout temps d’une neutralité effrayante, oscillant entre une naïveté saisissante et un froid étonnant, comme si elle ne comprenait rien, ou ne prenait rien au sérieux. Son visage dénué d’expression se figea alors qu’elle interpellé l’ingénu qui déambulait dans les quartiers de ses sœurs.

« - Excusez-moi monsieur, cherchez vous quelque chose ? »

De ce qu’elle vit quand elle l’observa de plus près, ce n’était que son regard aux yeux fendus, rappelant celui de l’herboriste qu’elle connaissait bien, à la couleur vacillante et tournoyante, ondulant perpétuellement, alors que la pureté et la finesse de son visage la saisit brusquement. Qui qu’il fut, il ne semblait pas être un individu anodin, et semblait être perpétuellement enveloppé de la main de la déesse qui aurait sculpté ses traits sibyllins. Mais pourtant, la sirène restait de marbre, ses yeux sombres vides et effacés, alors que ses pensées étaient ailleurs. Une vraie rencontre d’enfant de la déesse, l’un et l’autre blanc et pâle, semblable aux flocons qui tombaient dehors. Drasha se recula pourtant, laissant la demoiselle perplexe. Puis elle s’en rendit brutalement compte… Ses oreilles se dressèrent, ses yeux se rétractèrent. Son ventre se creusa quand une impression viscérale y naquit. En face de cet homme, elle ressentait une profonde méfiance, une sensation étrange et désagréable qui venait non pas d’elle, mais de son instinct animal qui la composait de moitié. Restant sur ses gardes, elle le regardait toujours sans baisser les yeux, impassible et troublée. Tout ce qu’elle voulait été aider ce jeune homme, perdu dans ces couloirs.
Revenir en haut Aller en bas
 
Sous le regard de la Déesse.
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Une rencontre sous la pluie
» [TERMINE] Sous une lumière de givre
» [TERMINER] Sous les branches d'un acacia
» Discussion d'avenir sous les lunes
» Sous la main de Soulen [PV Sigyn]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Istheria, le monde oublié :: La Communauté & ses échangesTitre :: • Corbeille :: • Les vieilles aventures-
Sauter vers:  

(c) ISTHERIA LE MONDE OUBLIE | Reproduction Interdite !