Une rencontre sous la pluie

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_ Il parait que des personnes hauts-placées seraient gravement malades.
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 Une rencontre sous la pluie

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Anonymous Invité
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MessageSujet: Une rencontre sous la pluie   Une rencontre sous la pluie Icon_minitimeDim 10 Mar - 18:24

Je sors rarement les jours de pluie, mais c'est l'anniversaire de Victorine qui a maintenant quatorze ans, et pour lui faire plaisir, nous sommes sortis avec sa sœur plus âgée, Amandine. C'est un évènement important car puisqu'on est le onze du mois de Cobel, c'est la date de son premier anniversaire depuis qu'elles ont quitté Tyrhenium, et je tiens à ce qu'elles ne regrettent pas leur choix.

Nous sommes donc aller dans le nouvel établissement de Dresde Luberym, le Prestige, qui possède une belle terrasse couverte donnant sur une magnifique place. Nous sommes donc là tous les trois, confortablement installé, tandis qu'autour de nous, habillé en civils se trouve les gardes du corps du Dernier Cercle continuant une protection discrète, mais vigilante.

Mon regard est attiré par un jeune homme d'une vingtaine d'année aux cheveux rouge, qui semble marché sous la pluie sans être dérangé par la météo. Mais ce n'est pas ce comportement inhabituel qui me fais détourner mon regard de mes deux invités, ce sont ces vêtements très bariolés et son numéro de jonglage est très réussis, peut-être même trop réussis car je n'arrive pas à comprendre comment il fais, certains objets semblent carrément disparaitre comme par magie.

J'ai toujours eu une véritable fascination pour les artistes de cirque et surtout les prestidigitateurs, j'ai d'ailleurs souvent rêvé, quand j'étais en caserne, de m'enfuir et de devenir un artiste itinérant, allant de ville en ville et vivant de mon art.

Je m'excuse donc auprès de deux invités, et mettant ma capuche de pluie, je m'approche du saltimbanque, différents soldats s'approchant mine de rien en même temps, comme si le jongleur avait attiré d'un coup, un nombreux public.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Une rencontre sous la pluie   Une rencontre sous la pluie Icon_minitimeDim 10 Mar - 22:40

*Bon, aujourd’hui, tu ne fais pas trop de bêtises, c’est compris ? Je ne veux pas que les gens se doutent de quoi que ce soit, tu fais des petits tours, tu récupères un peu d’argent, mais tu ne fais pas plus de bruits que ça, c’est compris ?*

*Ouais, ouais ! T’en fais pas, j’fais ce que j’ai à faire et je me casse après, c’est bon pour toi ?*

Que c’était difficile de discuter avec Métis par moments, il ne voulait pas que l’on se fasse trop remarquer en ce bas monde, ma foi, il n’y avait pas de raisons de se faire remarquer, si je faisais attention à ce que je faisais et à toutes mes petites activités, je n’aurais aucunes raisons d’attirer l’attention plus que de raison. Marchant sous cette pluie, une pluie fine et fortement agréable qui s’abattait dans mes cheveux, j’étais dans ma tenue de rue, pleines de couleurs, aux longues manches, ainsi qu’aux froufrous importants. Laissant simplement mes pas faire entendre de petits clapotis au sol, mon sourire ne se faisait que plus grand alors que mes mains venaient attraper mes chakrams, je venais à simplement faire une petite courbette bien aisée dans ce lieu, commençant mon petit numéro, abusant et m’amusant de l’agilité que j’avais obtenu à force de faire mes petits tours.

Bien vite, mes bras se tendaient pour attraper quelques affaires que les enfants me tendaient, continuant mon jeu de cirque avec encore plus d’aisance, je commençais à user du pouvoir que Métis avait donné à ma disposition, celui de téléporter des objets tant que je les avais touché au moins une fois, venant simplement amuser les enfants de petites mimiques amusantes. Faisant parfois semblant de rater l’objet, le rattrapant encore un peu plus bas, je faisais parfois disparaître l’objet, pour le rattraper derrière l’oreille d’un de ses fiers bambins qui semblait tant sourire à ce petit jeu qui était aisé pour moi. Continuant cela pendant quelques longues minutes, mon regard se perdait sur cette petite foule enfantine qui s’était positionné devant moi pendant quelques instants, avant de m’entourer en quelque sorte, attendant quelque chose dirait on.

- Et bien les enfants ? Vous voulez que je vous raconte une petite histoire ? Nous avons un nouveau public qui plus est ! Approchez, approchez ! Je vais vous conter mon histoire, je suis sûr que je pourrais vous donner peut être un peu d’intérêt à écouter ce récit !

*Ymir…. Celui là…. Non, je n’ai rien dis, continues, continues.*

Ce que venais de me dire Métis me laissait perplexe mais je ne semblais finalement pas tant troublé, voyant les enfants applaudir sous mes propos, en posant les chakrams que j’avais derrière moi, sortant un petit livre vierge de mon sac, la pluie commençant à s’abattre sur les pages mouillées, je souriais encore plus en les regardant, regardant autour le public plus adulte. Sautillant un peu, j’ouvrais donc le début du livre, comme si j’allais commencer à conter une histoire, toussotant un peu pour prendre une voix plus douce, celle d’un conteur d’histoires plus posé.

- Le récit que je vais vous raconter. C’est celui d’un petit Terran, qui a cherché à donner un peu de sens à sa vie, cela pourrait être vous, toi, même vous le grand baraqué là ! Mais non, celle ci, c’est la mienne, alors écoutez moi bien.

Commençant donc à sourire doucement, je racontais alors l’histoire d’un enfant perdu dans les bois, une histoire bête, une histoire sans intérêt, une histoire que l’homme dont je m’étais moqué n’allait pas écouter avec la même attention, un des hommes de main de l’homme qui était venu, certainement, au vu de sa position parmi eux. Commençant donc à feuilleter les pages vides, je laissais donc mon regard se perdre sur les pages, racontant donc l’histoire de cet enfant, celle d’un enfant perdu, qui cherchait à trouver un moyen de trouver une famille, trouver un ami. Se rapprochant d’un enfant, il lui tendait alors le livre dans un doux sourire, lui faisant tenir. Dans un petit clin d’oeil, il le fit fermer le livre, laissant donc cet enfant souffler dessus dans un petit souffle, rajoutant par dessus un claquement de doigts, comme tout bon magicien.

- Des fois, en se perdant, nous n’avons besoin que d’une seule chose… c’est de retrouver notre chemin, mais nous ne disposons pas de cartes, comme toi tu as fait apparaître, mon p’tit bonhomme.

D’un air interloqué, l’enfant ouvrit le livre, faisant apparaître une carte, une véritable carte de la région, étonnement détaillé, bien trop détaillé pour un artiste de rue même. C’est donc en l’attrapant, qu’il venait habilement se lever, pour la montrer à tout le public. Racontant donc la suite du périple, tout comme sa vie s’était déroulé, qu’il s’était blessé, l’arrive d’un Sylphide fut raconté sous la surprise de certains enfants qui n’en avaient jamais entendus parler mis à part dans les contes. Les regards firent plus insistants quand je commençais à plier la carte, venant doucement la poser entre mes mains, la cachant entièrement, souriant à tout le public.

- Mais vous savez la morale de cette petite histoire ? Il ne suffit pas de tout connaître pour être heureux, d’être le plus puissant, d’être capable de se débrouiller seul non…. c’est d’avoir quelqu’un qui vous tends gentiment la main et qu’un miracle apparaisse sous vos yeux ébahis !

Faisant mine de lancer la carte en ouvrant les mains, une pomme venait finalement apparaître dans les airs, un grand sourire apparaissant sur mon visage, sous les yeux ébahis des enfants, je venais alors simplement tendre la pomme vers l’enfant qui avait gentiment tenu le livre pendant tout le récit, lui souriant tendrement, venant même apposer ma main sur la p’tite tête du gamin. Prenant donc mon manteau pour venir passer devant le public, je laissais ce dit manteau passer devant les enfants, ainsi que les adultes qui auraient eu l’amabilité de me donner la moindre pièce, le moindre cadeau pour ce spectacle.

Ainsi le monde commençait peu à peu à s’éparpiller et je laissais mes mains venir saisir ma récolte, un sourire aux lèvres, alors que je venais regarder le « groupe » qui était venu me voir, un regard amusé, mais presque insolent sur le visage, penchant la tête.

- Est ce que mes modestes tours vous ont ébahis tout autant que ces enfants Monseigneur ? Ou cela vous a laissé pantois de la possible médiocrité dont j’ai pu faire preuve ?

Des mots finalement assez tranchants. Métis ne supportait pas spécialement la bourgeoisie, étant resté silencieux depuis l’apparition de cet homme, pour ma part, je n’aimais pas non plus ces gens là qui se croyaient privilégiés de par leur argent et par le pouvoir qu’ils avaient obtenus à la naissance. Ce n’était pas aussi aisé de m’impressionner, si il y avait quelque chose à me dire, je l’affronterais avec un grand sourire et affronterais cela avec Métis ! Un duo contre le côté inéquitable de la vie qui s’offre au monde !
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Une rencontre sous la pluie   Une rencontre sous la pluie Icon_minitimeMer 13 Mar - 21:20

Lorsque je me rapproche du jeune homme, celui-ci à déjà un public fournis devant lui, composé essentiellement d'enfants qui le regarde émerveillé. Il faut dire que l'artiste est tout simplement extraordinaire, et j'ai du mal à distinguer si c'est de la magie ou simplement des talents de prestidigitateurs, sûrement un peu des deux.

Les enfants eux sont conquis et encore plus quand le saltimbanque commence à raconter une histoire sur un petit garçon, tout en manipulant un livre, puis une carte d'une extraordinaire définition et enfin le tout se transforme en pomme ! C'est tout simplement fabuleux !

L’histoire qu’il raconte fais écho en moi d’une manière particulière, cet enfant qui se perd, puis cherche une famille ou des amis, c'est un peu moi, mon seul ami est bien âgé. Il faut d'ailleurs que je vois, le comte d'Odessa, que j'aille prendre de ces nouvelles. Je me demande d'ailleurs pourquoi je n'ai jamais eu d'autre amis, de un à huit ans, j'ai été élevé par Gertrude, ma nourrice puis je suis partit en garnison, changeant sans cesse d'endroit, je suppose que j'ai renoncé à créer des liens avec quiconque. Lorsque je suis devenu adulte, mon premier amour Angel a été tuer, et la femme que m'a choisi est devenu mon amie, d'une certaine façon, puis elle est morte, je suis alors partit en dépression, donc difficile de ce faire des amis et je viens juste d'en sortir.

C'est peut-être pour cela que sa chanson me parle tant, surtout le passage ou il rencontre son ami, le sylphide, son ami pour la vie. Je suppose que moi aussi j'aurais envi d'un ami, qu'il soit fille ou garçon, peut importe, du moment que je peux échanger avec lui et surtout me confiant sans peur d'être juger ou de paraître faible. Je suis sortis de mes réflexions par la fin du spectacle.

Lorsque l'heure de la quête viens, je donne la même chose que mon voisin, pour ne pas me faire remarquer plus que nécessaire, soit 15 dias, l'équivalent du prix d'un gros pot de miel, connaissant le prix exact d'un tel article, grâce à Dame Ylivi, lui en ayant acheté plusieurs dizaines.

Une fois la foule partit, je décide rester un peu afin de parler avec l’artiste, mais ce dernier me surprend en m'adressant la parole en premier, me demandant si j'ai apprécié le spectacle, mêne si je ne peux que lui répondre par l'affirmative, son ton possède un ton assez dur, que je ne m'explique pas :

Messire, ce fut un spectacle de toute beauté, je n'en ai jamais vu de pareil, je ne me souviens pas avoir déjà entendu cette histoire, est-ce vraiment la votre comme vous l'avez indiqué ? Votre mélange de magie et de prestidigitation est à couper le souffle. Vous devez surement venir depuis peu à Hesperia car avec votre talent, vous serez vite connu dans toute la capitale. Je suis venu avec deux jeunes amies pour fêter un anniversaire, voulez-vous vous joindre à nous ?

C'est une proposition assez osé, mais ce saltimbanque a énormément de talent, et je suis sûr qu'il pourra dérider la benjamine des sœurs, qui a un coup de cafards en pensant à sa ville natale qu'elle a dut abandonner. De plus, ce jeune homme a des talents de cartographe et il accepterai peut-être de me vendre certaines des cartes qu'il a dessiné, je suis toujours à la recherche de bonne carte, que ce soit à titre personnel pour ne pas me perdre ou bien à titre militaire, après tout, on se sait jamais.

Enfin, je commence à en avoir mal d'être sous la pluie, et même si je porte une cape de bonne qualité, si je reste trop longtemps sans autre protection, je vais finir par être trempé.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Une rencontre sous la pluie   Une rencontre sous la pluie Icon_minitimeJeu 14 Mar - 23:09

*Ranges tout de suite les cartes Ymir. Je t’expliquerais un peu plus tard tout ça, mais je te laisse t’occuper de lui, moi je ne vais pas pouvoir intervenir.*

Quelle surprise que Métis viens de me faire et voilà une situation à laquelle je n’ai pas l’habitude d’avoir affaire, mais si il a tellement envie que je protège ses cartes, je vais le faire sans dire le moindre mot, après tout, il est tout de même celui qui m’a permis de les obtenir alors il est bel et bien hors de question de les laisser à cet homme qu’il ne semblait pas apprécier. C’est donc sans un mot qu’il écoutait le récit du dit bourgeois, laissant les gouttes se heurter à son visage, ainsi qu’à sa chevelure flamboyante, regardant son sac, laissant son modeste butin, ainsi que la carte rejoindre toutes les autres, le sac paraissant rempli de cartes mais d’autres lieux. Ce qui était bien le cas, alors que je laissais mon visage se poser sur lui, d’un air tout autant dédaigneux que ma discussion, mon sourire n’était plus autant posé sur mon visage, attendant la fin de son récit, mon visage vint se pencher très légèrement pour réfléchir à sa proposition.

Je n’appréciais pas l’individu que je pouvais voir, il avait quelque chose en moi qui ne me plaisait pas, mon regard se penchant vers les molosses qui semblaient l’avoir suivis dans son arrivée, il n’était pas n’importe qui, avoir des gardes du corps dans ce bas monde, ce n’est pas offert à n’importe qui. Malgré la pluie qui se heurtait à moi, je ne semblais pas gêné, comme si le fait de ne pas avoir de capuches ou bien même de protections contre les astres n’avait aucuns effets sur moi. Mais quelque chose me dérangeait dans sa demande et mon regard vint se perdre sur le café dont il provenait, ayant eu l’oeil un peu plus tôt, je voyais deux enfants sur des chaises, mon regard se perdait sur elles, alors que je pouvais voir quelques traces, quelques mimiques faciales qui ne démontraient pas de la joie, mais plus d’une certaine peine latente. D’un léger soupire, le sac sur les épaules, mon regard se posait sur lui, le toisant de ma hauteur, sans sembler prendre ne serait ce que l’égard d’amabilité.

- Un anniversaire ? Passons, je vous accompagne mais seulement parce que je remarque que l’une d’entre elles semble triste et je ne supporte pas l’idée qu’une enfant puisse être triste, jamais. Cela n’est qu’un conte, peut être est ce le mien, peut être est ce celui de quelqu’un que j’ai rencontré ? Tout cela, c’est de la magie, une petite étincelle qui apparaît au visage de quiconque et que l’on souhaite attraper, un petit tour, une petite étincelle qui naît dans le cœur des gens, ce que l’on peut appeler de l’espoir. Une valeur que l'on peut considérer équitable dans ce bas monde, une des rares choses, ne pensez vous pas ?

Mon regard ne changeait pas face à lui, me montrant presque detestable à son égard, n’appréciant réellement pas ce genre de personnes, on pouvait me dire que c’était une erreur, je le savais bien mais les gens nés avec une cuillère en argent dans la bouche, j’arrivais pas à blairer ça, jamais et mon ton aussi cinglant ne laissait pas de doutes quand à mon appréciation. D’un pas assez léger, je passais à côté de lui, remarquant bien qu’il était bien plus grand que moi, une bonne dizaine voir quinzaine de centimères que moi, mais je ne baissais pas les yeux, ne faisant qu’effleurer son épaule, comme un défi que je relevais face à lui, le défi de lui montrer qu’un simple artiste de rue avait plus de valeurs que lui. Si seulement je savais qui c’était, Métis le savait, en tout cas, il semble le savoir mais il veut me garder le secret, pourquoi ne pas me le dire ? Pourquoi ne pas me faciliter la vie tout de suite et faire de ma vie, une aisance plus importante ?

Arrivant alors face à elle, mon regard se posait alors sur les enfants, seulement les enfants, comme si je me moquais des gens qui se trouvaient à ce café, laissant donc mon regard se poser sur cette enfant qui semblait tout de suite plus morose quand on arrivait face à elle, je pliais gentiment les genoux pour venir les poser sur le sol qui était détrempé et sale, en réfléchissant à un petit tour que je pouvais lui faire. Réfléchissant quelque seconde, mon sourire grandit alors, en laissant donc mon idée germer dans mon esprit, je finissais alors par hocher la tête, avant de me rapprocher à une distance assez raisonnable de la sœur la plus jeune, laissant mes mots être dits assez bas finalement.

- Vous savez… même si des fois, notre cœur viens lui aussi à être aussi pluvieux que ce temps… il faut toujours se souvenir qu’après cette période, le beau temps arrivera pour vous faire plaisir et n’oubliez pas, souriez ce jour car vous le savez ? Vous êtes la personne la plus importante de tout votre entourage, joyeux anniversaire !

Un sourire vint se poser sur son visage alors qu’il venait ouvrir sa main, une rose venant apparaître dans sa main, lui tendant gentiment avec un large sourire. Même si elle n’était pas aussi jeune qu’il avait pu le penser, il n’avait pas grand cadeau à lui offrir, mis à part un petit cadeau tel que celui là. Venant le déposer dans sa main, il venait prendre une chaise pour s’y asseoir, se retrouvant finalement non loin d’elles, les regardant tous, son sourire était grandissant et même si il savait que sa future remarque pouvait être déplacée, voir même dédaigneuse, il allait la faire, avoir sa langue dans sa poche, c’était toujours un défaut. Ymir, voilà pourquoi je t’ai choisi toi en tant qu’hôte, pour ta capacité à dire ce que je pense tout bas.

- Ravi de vous rencontrer Messire et Mesdames ! Me voilà bien entouré, j’ai l’impression de ressembler à quelqu’un mais sans les molosses, c’est tout de même un comble ! En tout cas, j’espère que mes petits tours vous plairont et que mes récits sauront vous remplir de joie à leurs écoutes !

Voilà une bonne chose de faîte, la journée pouvait enfin commencer !
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Une rencontre sous la pluie   Une rencontre sous la pluie Icon_minitimeVen 15 Mar - 23:23

Je suis doublement reconnaissant au jeune saltimbanque de son accord, tout d'abord parce que ça m'évite de rester plus longtemps sous la pluie et de tomber malade et ensuite parce que je suis sûr que son talent va pouvoir rendre le sourire à la jeune fille qui m'accompagne.

Pourtant, je sens toujours cette hostilité latente qu'il y a entre nous, et je sais très bien que ce n'est pas pour me faire plaisir, ni pour mes beaux yeux qu'il a accepté de se joindre à notre table. Il refuse même de me regarder, et me réponds sur un ton que je pourrais qualifier de cinglant. Je ne dis rien, l'important pour moi, c'est qu'il ai accepté mon offre de se joindre à nous et que ma petite Victorine puisse passer un bon anniversaire.

Je le laisse donc passer, et je suis ravi de voir la petite terran sourire au tour du prestidigitateur, ce dernier prend même le temps de s'assoir, avant de se moquer de moi et de ma façon de faire entourer de garde du corps, je ne le prends pas mal, car grâce à lui, je vois enfin des sourires sur le visage de deux personnes qui me sont très proches, c'est donc ton amical, que je lui réponds:

D'habitude, les gardes qui m'accompagnent sont plus discret, mais aujourd'hui, il pleut, j'ai l'impression que personne ne supporte d'être mouillé, à par vous, messire.

En effet, l'homme est littéralement trempé de la tête au pieds, je suis sur que son poids à du doubler à cause de toute l'eau qu'il transporte. Je profite que l'ambiance soit détendu pour faire les présentations:

Je vous présente Victorine, reine de cette journée et sa grande sœur Amandine, quand à moi, mes amis m’appellent Tim. Et vous-même ? Concernant votre question sur l'espoir, je suis d'accord avec vous, c'est en effet une valeur équitable, tout comme les gâteaux !

Et sur cette phrase pas très spirituel mais qui fais quand même rire la cadette, je sers au troubadour, une part de la pâtisserie préféré de la jeune fille et qu'elle a connu en s'installant dans la capitale, un flan au chocolat. J'en profite pour le remercier de sa venu d'un sourire, j'espère lui faire comprendre que même si je sais qu'il ne m’apprécie pas, sans que j'en connaisse la raison, le fais qu'il ai réussis à donner de l'entrain à ma petite protégée est important pour moi et que je lui en suis très reconnaissant.

Après l'avoir servi, je sors moi aussi mon cadeau, il s'agit d'un beau miroir, car je sais Victorine fort coquette, et qu'elle passe parfois des heures devant la glace à essayer différentes toilettes, essayant de ressembler aux diverses dames de la cour d'Eridania. Je souris à ces moments, lorsque toute fière, elle me montre ses diverses expérimentations, toutes plus colorées les unes que les autres et d'un goût affreux. Après plusieurs mois à partager leur peines et leur joies, je les considère comme faisant partie de ma famille, comme si les dieux m'avaient accordés deux jeunes sœurs et ces dernières me rendent mon affection au centuple.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Une rencontre sous la pluie   Une rencontre sous la pluie Icon_minitimeSam 16 Mar - 0:45

Qu’est ce qu’il espérait encore ? Que je devienne ami avec lui avec une part de gateau ? Voyons, ne soyons pas ridicules, déjà que même sans connaître ta position, j’arrive pas à te saquer, mon vieux alors n’espérons pas de grandes embrassades dans ce moment là, cela n’arrivera au grand jamais, nous ne vivons pas dans le même monde, tu le sais, je le sais et je ne chercherais pas à changer cette position tout de suite. Acceptant presque par dépit cette part qu’on lui tendait, son sourire ne fit pas partagé, interloquant presque la cadette qui rigolait un peu plus tôt, se penchant alors un peu en avant pour voir ce regard qui n’avait pas changé, je laissais mon regard se poser sur elle, mon sourire se faisant tout à fait plus doux alors que mon regard croisait celui de la cadette, je laissais mes traits s’adoucir, presque différent en la regardant. Il ne fallait pas éveiller trop de choses à l’égard de cet homme, pas maintenant, il ne fallait pas que je fasse trop de vagues, qui sait qui il pouvait être, si seulement Métis voulait bien répondre à mon questionnement…

Dans un geste presque différent, mon esprit vint s’interchanger avec celui d’Ymir, dans un geste finalement assez doux, comme si une main venait se poser sur le dos du jeune homme, pour le décaler très légèrement prenant place. Un changement se faisait, le sourire doux et assez gentil d’Ymir se transforma en un sourire assez simple, que l’on aurait presque pu considérer de morne, avant de finalement se tourner vers l’homme que je ne connaissais que trop bien, non pas personnellement, mais son identité, je la connaissais, tout comme son histoire, tout cela me semblait comme écrit sur la main. Un geste fit apparaître dans ma main, un livre similaire à celui de mon histoire, avant de finalement laisser un sourire complètement forcé apparaître sur mon visage. Me levant alors humblement, mon regard ne quitta pas celui de l’homme, restant assez forte tête, un ton assez froid, presque glacial sortant de ma bouche, bien moins doux que celui d’Ymir.

- Je suis enchanté de faire votre connaissance Messire. Qui plus est, je me dois de vous donner une réponse pour plus tôt… vous me demandiez si *notre histoire était la bonne, était ce cela ? Vous savez, je vais vous donner un indice assez simple. Je me prénomme Ymir Njord, mais pour ma part, appelez moi Métis, c’est un plaisir que de vous avoir à nos côtés Monseigneur Mannus.

D’un geste assez simple, une révérence se fit, forcé elle aussi, mais le sourire n’était plus sur mon visage, comme pour faire tomber les faux-semblants, un nouveau changement se fit alors sans réellement donner l’avis d’Ymir sur ce coup là, comme si un claquement de doigts vint à se faire, il fallait avouer que sa vue m’horripilait même. C’est donc avec un léger sourire que je revenais sur le devant de la scène, je vois mieux ce qui horripilait donc autant Métis, nous n’étions pas en face de n’importe qui, l’une des personnes les plus hauts placés en ce bas monde, nous n’étions finalement pas tombé sur n’importe qui. D’un geste presque bien trop lourd, comme si mon corps ne tolérait pas la douleur, je m’abattais alors sur la chaise, dans un bruit qui aurait pu effrayer quelques personnes, comme si un choc aussi puissant pouvait rester impunément fait, je le regardais donc d’un sourire tout avoué, bien plus cynique que le Sylphide qui se trouvait en mon sein.

Voyant donc le miroir qui était offert à la jeune femme, je laissais donc mon regard se perdre sur cette jeune femme, laissant donc mon crayon glisser sur le papier, comme si je voulais écrire quelque chose, mais ne trouvant pas finalement la continuité. Y trouvant finalement quelque chose, pour calmer le froid que Métis avait pu envoyer en ce lieu, mon regard se posa sur la cadette, un large sourire sur le visage, avant de me rapprocher d’elle, faisant mine de lui chuchoter quelque chose, mais assez fort pour qu’elle puisse le remarquer.

- Vous savez jeune femme… vous êtes la reine en ce jour, la Reine Victorine et Messire Thim n’a pu laisser ce message caché aussi longtemps, il faut qu’il vous avoue quelque chose, mais pouvez vous me passer ce miroir quelques instants, je ferais la plus grande attention pour ne pas le fêler ou quoi que ce soit, je le promet !

Mon sourire s’agrandit alors que ma main venait doucement récupérer le cadeau que le Roi Mannus venait de lui offrir, un bien bel objet et même si cela me peinait de le dire, l’homme appréciait grandement la jeune femme et il n’était pas de mon but que de venir déranger ou importuner une aussi belle relation qu’ils pouvaient tenir. Venant doucement griffonner quelque chose sur un morceau de papier, je laissais donc la sœur, Mademoiselle Amandine lire le message, un sourire amusée et joyeux se lisant sur son visage, alors que je laissais donc le morceau de page s’arracher, le cachant à la vision de tous. Apposant ma main sur le dos du miroir, je laissais donc mon regard se poser sur Mademoiselle Amandine qui vint attraper le miroir, le laissant donc être relevé, alors que mes doigts s’apposer sur le dos du miroir, bloquant la vue de celle ci, le papier dans mon autre main.

- Messire Thim n’a eu aucunement l’envie de privilégier l’une d’entre vous deux, mais son message me semble toute claire malgré tout, il est d’une simplicité accablante, tout comme le soleil brille chaque jour, tout comme après la pluie vient le beau temps, rien ne surpassera jamais les sentiments.

Ma main vint doucement disparaître alors que le papier où était une phrase assez simple, assez douce, une phrase d’amour simplement, quelques mots, la phrase étant « Avec tout mon amour, sincèrement. ». A ses mots, la jeune fille vint à laisser quelques larmes couler malgré elle, son esprit semblant malgré tourmenté, venant presque se loger contre Thimothée, laissant mes mains attraper ce flan, laissant une part se couper, mon regard ne se dirigeant même pas vers eux, prenant une petite part, sous quelques applaudissements de l’assemblée, un léger sourire au visage. Peu importe, la haine que je pouvais avoir envers la noblesse, les enfants ne méritaient pas d’avoir de tristesses dans leurs yeux, une des rares raisons pour laquelle je ne partais pas directement. Qui plus est, le gâteau était somme toute délicieux.
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Anonymous Invité
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MessageSujet: Re: Une rencontre sous la pluie   Une rencontre sous la pluie Icon_minitimeSam 16 Mar - 12:57

Je suis démasqué ! C'est bien la première fois que ça m'arrive ! Tout commença par un changement d'attitude chez le jeune homme, car son sourire se transforma en quelque chose de moins chaleureux et un livre apparu dans sa main, il m’annonça alors d'une voix glacial qu'il connaissais ma véritable identité et que son histoire étais vrais, j'avais vraiment devant moi un mélange de Sylphide et de terran ! C'est là quelque chose d’inédit à ce qu'il me semblais, mais cela n'expliquai pas son hostilité à mon égard, ni comment il avait fais pour me reconnaitre. Il me fit d'ailleurs une révérence sans grâce, avant de se rassoir brusquement sur sa chaise. Puis il me sourit à nouveau. Je reste vraiment intrigué par son attitude, n'ayant jamais eu en face de moi, deux personnalités qui se partage un même corps, c'est donc sans pouvoir cacher ma curiosité que je lui pose mes deux questions:

Je suis également enchanté de vous rencontrez, sire Métis, mais puis-je savoir comment vous m'avez démasqué ? Nous sommes-nous déjà rencontré avant ?

C'est en effet l'hypothèse la plus probable, ce ne devait pas être le premier corps que le Sylphide possédais et j'ai donc pu le croiser autre part, sous une autre enveloppe, sans que je le sache. Mais je n'ai pas vraiment le temps de me pencher sur la question, car un nouveau changement de tempérament intervient chez mon invité, qui redevient le troubadour que j'ai croisé sous la pluie et qui par un nouveau tour de magie, réussis à faire pleurer et sourire en même temps ma petite Victorine, avant d'enfin commencer à manger son flan au chocolat, l'appréciant visiblement.

Je réussis enfin à me détendre, mais par les dieux, être devant cet homme est épuisant, je ne sais pas si je vais avoir droit à une nouvelle révélation, et je ne peux même pas imaginer ce que doit être leur relation. Bien sûr avoir un ami est important, mais de la abandonner son propre corps pour rester avec lui, je ne sais pas si je pourrais être capable de faire ce sacrifice. Dans tous les cas, je dois le remercier pour ce tour et je le fais avec un grand sourire:

Merci beaucoup sire Métis pour ce très bon tour, c'est en effet exactement ce que je voulais signifier aux deux jeunes filles qui m'accompagnent, comme quoi je les protégerai et que je veillerai sur elles aussi longtemps qu'elles auront de moi, toute la vie s'il le faut.

Je pense sincèrement ce que je dis, les rapports entre moi et les deux jeunes filles se sont approfondis au cour des derniers mois, et de solides liens nous unissent. Je reprends contact avec la réalité en voyant le jeune homme finir sa part de gâteau, je reprends donc la parole:

J'ai une dernière question pour vous Sire Métis, pourquoi êtes-vous devenu troubadour ? Avec vos connaissances, vous auriez pu exercer n’importe quelles autres métiers. Et voulez-vous une autre part de flan au chocolat ?

Joignant le geste à la parole, je lui tend une nouvelle assiette, souriant et espérant que le saltimbanque va rester encore un peu, les deux jeunes sœurs semblant particulièrement apprécier sa présence.
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MessageSujet: Re: Une rencontre sous la pluie   Une rencontre sous la pluie Icon_minitimeSam 16 Mar - 14:35

Voilà une situation plus que délicate, Métis venait de me mettre dans une situation des plus ennuyeuses, il savait bien comment faire pour garder un secret mais ce coup ci, il n’en avait aucunement eu envie, comme si cela était une déclaration de guerre face à cet homme, me voilà bien ennuyé et devant répondre à cet homme ? Une seule envie sonnait dans mon crâne, celle de dégager au plus vite d’ici pour pas avoir à répondre à ses questions, comme si j’avais envie de lui donner des informations sur nous deux, il n’avait pas le droit d’avoir quelconque information sur nous, déjà de savoir que nous étions deux dans un même corps était beaucoup trop pour mon humble avis, mais passons, je trouverais bien une idée pour éloigner de son esprit, ses curiosités mal placées. Mais tout de suite, il fallait que je réponde à cela, sans pour autant dévoiler trop d’informations, ma foi, nous allons devoir jouer à ce petit jeu avec cet homme.

Tendant alors la main pour subtiliser l’assiette de flan, je laissais mes jambes se croiser calmement, d’une posture nonchalante, un léger soupire se faisant entendre, en entendant toutes ces questions, quel ennui, quel ennui, il voulait trop en savoir, mais pour qui se prenait il ? Il espérait que l’on devienne amis ? Quelque chose comme ça ? N’espérons pas trop, nous n’avons pas la même position sociale, vous n’êtes pas du même grade que moi, vous qui êtes nés avec une cuillère dans la bouche, je ne vous en veux pas personnellement, clairement pas, mais ne vous attendez pas à de la sympathie de mon égard, je ne suis pas là pour faire ami-ami avec tous les bourges du monde, je suis là pour faire ma vie, seulement. Prenant alors une part en bouche, je laissais un léger sourire en coin apparaître, alors que mes lèvres venaient se scinder pour commencer à mon tour, mon début de réponse.

- Ne vous méprenez pas. Je ne suis pas Métis, vous parlez actuellement à Ymir, Métis ne répondra pas à vos questions, il n’a pas l’air d’être prompt à l’amabilité dirons nous. Qui plus est, je suis moi même troubadour pour le plaisir de conter une histoire, de décrire une vie, d’embellir la réalité. C’est comme si je vous demandais pourquoi vous étiez Roi, je suis né ainsi, vous êtes né ainsi, tout simplement.

Ricanant très légèrement de ma phrase, il fallait bien avouer que cela était finalement une vérité, déjà très jeune, je rêvais d’embellir ma vie morose et morne, ma vie où rien n’apparaissait mis à part les larmes, une vie où même mes parents m’avaient abandonnés. La seule personne qui avait toujours tout fait pour moi, c’était Métis, sacrifiant même son appartenance aux Sylphides pour pouvoir me sauver d’une vie qui aurait pu se terminer en un claquement de doigts. Toujours aussi souriant, je laissais donc mon regard se perdre à nouveau sur le Roi, penchant simplement la tête, le démasquer ? Comme si il se cachait, toute personne prompt à obtenir des informations sauraient qu’ils étaient rois, un Roi ne se cache pas derrière ses sujets, un Roi peut se voir à certains lieux, dans les livres. Il est simple que de découvrir la vérité sur quelqu’un quand une personne vient à avoir un grade assez haut placé, pour nous, c’était différent, nous n’étions rien, mais rêvions tout deux de devenir beaucoup.

- Votre identité n’est point difficile à découvrir pour toutes personnes passant son temps dans les livres, ce n’est pas ma spécialité, mais Métis adore bouquiner et passer du temps à découvrir, qui plus est, il aime écrire, il a dû récolter quelques informations sur les hauts placés de la société, assez simple, vous ne trouvez pas ?

Comme amusé par mes propos, je venais pencher la tête sur les deux côtés, venant alors regarder les deux sœurs, mes mains venant se poser doucement sur leurs petites têtes, d’un large sourire, venant très légèrement les ébouriffer, comme pour les taquiner, mais surtout leur faire plaisir. Un lien assez particulier, il était assez rare de toucher aussi aisément les gens, même si le contact n’était pas « intime » ou quoi que ce soit, mon mouvement était simplement amusant, comme si je voulais un peu les taquiner, comme si je voulais faire plaisir à deux enfants qui semblaient perdus dans un monde qui avait bien trop grandi pour elles. Réfléchissant alors très légèrement, une voix résonna à nouveau dans mon esprit et mes mains vinrent quitter leurs positions, pour laisser ce sourire peu à peu disparaître, pour laisser place à un très léger sourire en coin.

Voulait il obtenir des informations parce qu’il nous craignait ? Ou parce qu’il cherchait quelconque allié en ces temps difficiles ? Quoi qu’il en soit, en tant qu’observateur mon regard se posa sur Thimothée, avant de lentement le décortiquer des pieds à la tête, comme si mon mouvement était assez insidieux, comme si mes yeux cherchaient à en apprendre plus sur lui, comme si je cherchais à découvrir ses plus terribles secrets. Avant de lentement déposer ma petite assiette sur la table, mon regard se posa alors sur les deux jeunes femmes, un peu surprise de ne pas voir un grand sourire sur ce visage, avant de finalement me relever vers l’homme, toujours aussi dur dans ce regard, un regard pesant, un regard… détestable.

- Nous n’avons pas été tous les deux troubadours toute notre vie. J’ai changé en m’approchant de ce jeune homme, j’ai décidé d’aider quelqu’un qui n’était « rien », à devenir quelque chose. Nous n’avons pas tous la même équité dirons nous à travers ce bas monde, je suis né sans être personne et c’est ainsi que je continue d’agir dans l’ombre. C’est comme cela, que nous changerons les choses tous les deux, petit à petit, peut être deviendrons nous quelque chose ?

Comme un nouveau flash, mon regard se montra moins froid, un nouveau sourire carnassier apparaissant sur mon visage alors que je venais m’adosser à ma chaise assez confortablement, penchant une nouvelle fois la tête vers les jeunes femmes. Il était tout de même incroyable ce Métis, il détestait tellement l’homme qu’il voulait lui faire tant de reproches ? Je ne connaissais pas encore tous les petits secrets du Sylphide, comme si il avait toujours voulu me cacher quelque chose, mais comme une certaine tristesse pouvait se lire dans mes yeux, secouant simplement ma tignasse mouillé, dans une certaine tristesse qui était palpable autour de moi. Pauvre Sylphide, n’ayant jamais eu la chance de devenir quelqu’un et qui en voulait à quiconque qui avait eu cette chance, sans avoir à faire d’efforts, triste vie.

- Mais disons que tout individu doit trouver sa propre flamme… vous savez, même si je ne l’ai pas encore réellement trouvé, vous avez ces deux magnifiques jeunes femmes à vos côtés, vous avez besoin d’être l’étincelle qui sera le changement, celle qui allumera le feu dans leur cœur.

Suivant alors le mouvement, ma main s’ouvra alors avec le livre pour venir laisser une très légère flamme se faire voir sur le livre, une flamme infime, qui venait d’apparaître sur le bouquin, un large sourire aux lèvres. Des mots pesants, des mots pleins de mystères mais surtout, des mots qui avaient besoins d’être entendus pour être compris, il fallait que la nouvelle génération évolue sur nos pas, en tout cas, de son côté, pour ma part, je comptais encore être pendant longtemps, la seule génération que Métis pourrait suivre et voir devenir un immense flambeau.
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MessageSujet: Re: Une rencontre sous la pluie   Une rencontre sous la pluie Icon_minitimeSam 16 Mar - 20:05

L'artiste prend l'assiette que je lui tends, avant de me répondre, en m'expliquant la différence entre Métis que je pense être le Sylphide et Ymir, qui doit être le terran possesseur initial de ce corps. Mais, malgré son intelligence indéniable, il se trompe en indiquant que je suis né roi, ce n'est pas aussi automatique que cela, de nombreuses personnes aurait voulu m'en empêcher et il a fallu combattre longuement après la mort de mon père pour prouver que je ferai un bon dirigeant, personne ne m'a fais de cadeau.

Je suis également dubitatif sur les capacité du Sylphide à me reconnaître à partir d'un livre qu'il aurais lu, après tout, la première fois que l'on s'est croisé, il pleuvait des cordes, j'étais avec ma cape de pluie, et pourtant, l'hostilité est apparu immédiatement, preuve qu'il m'a immédiatement percé à jour, mais je laisse çà de côté pour le moment, cela n'a plus guère d'importance.

Je le vois à nouveau changer de personnalité, commençant à comprendre le changement entre les deux créature qui partage la même enveloppe charnelle, notamment grâce au remplacement du sourire franc du terran pour le sourire beaucoup plus dur du Sylphide. Mon intuition est confirmé quand à nouveau, le jeune homme se lève, avant de me toiser, de la tête aux pieds, pour finalement m'annoncer qu'il avait choisi ce jeune homme pour en faire quelqu'un d'important.

Puis sans avertissement, nouveau changement de personnalité, Ymir, le terran revient au commande ce corps qui s'assoit, et je sens de nouveau la tension se relâcher. Toujours cette haine latente envers moi, je reste donc persuadé que nous nous sommes déjà rencontré. Le problème c'est que le Sylphide aurai pu avoir n'importe quelle apparence, il m'est donc impossible de savoir quand et comment à eu lieu cette première rencontre et le pourquoi de cette hostilité.

Comme d'habitude le troubadour dis des choses très justes aux jeunes femmes et commence un nouveau petit tour de magie, et je ne peux m'empêcher d'être à la fois émerveiller par la poésie de chacune de ses paroles et par chaque précision de ses gestes, qui crée ensemble, un merveilleux spectacle. Je me contente cette fois-ci de regarder, sans poser aucune question, n'abordant même pas le sujet des cartes, Métis n'acceptera jamais de me les vendre, j'ai donc fais une croix dessus de manière définitif.

Le repas tire à la fin et les deux jeunes filles ont passé un très bon moment grâce au troubadour. Pour ma part, même si j'ai beaucoup apprécié le spectacle, les va et vient entre le terran et le sylphide, m'ont beaucoup déstabilisé. Maintenant, je me demande ce que je dois faire, est-ce que je dois le rémunérer pour le spectacle supplémentaire même s'il risque de mal prendre mon geste ? Ou bien l'inviter au palais pour le remercier en lui offrant un bon repas ? J'examine ainsi différentes options, sans trouver la bonne, jusqu'à ce que je trouve enfin la bonne idée, celle où tout le monde peut être gagnant.

Je m'éclaircis un peu la gorge, avant de lui faire ma proposition:

Sire Ymir et sire Métis, je souhaite vous engager pour rendre le sourire à des orphelins qui se trouve proche de la porte Est de la capitale, dans un orphelinat d'état que j'ai mis en place il y a peu. Bien entendu votre prix sera le mien.

Je fais cette proposition en espérant que le Sylphide par hostilité envers moi ne refusera pas. Cet orphelinat regroupe principalement des esclaves mineurs qui ont été entré clandestinement, par des personnes peu scrupuleuse, en Eridania et que mes soldats ont pu libérer. Même si la possession d'esclaves équivaut à la peine de mort dans le royaume, il y a toujours des idiots qui pense être plus malins que mes hommes, et ils sont souvent surpris quand ces derniers les arrêtent.
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